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Topologie Générale
3. Conexité et connexité par arcs
Andrei Teleman
4 février 2021
Table of Contents
Table of Contents
1
Intuitivement connexe signifie : "fait d’un seul morceau".
1
Intuitivement connexe signifie : "fait d’un seul morceau".
Définition
Un espace topologique pX , T q est dit connexe si X n’admet
aucune partition en deux ouverts, i.e.
1
Intuitivement connexe signifie : "fait d’un seul morceau".
Définition
Un espace topologique pX , T q est dit connexe si X n’admet
aucune partition en deux ouverts, i.e. s’il n’existe aucun couple
pU, V q P T 2 t.q. X “ U Y V , U ‰ H, V ‰ H, U X V “ H.
1
Intuitivement connexe signifie : "fait d’un seul morceau".
Définition
Un espace topologique pX , T q est dit connexe si X n’admet
aucune partition en deux ouverts, i.e. s’il n’existe aucun couple
pU, V q P T 2 t.q. X “ U Y V , U ‰ H, V ‰ H, U X V “ H.
1
Intuitivement connexe signifie : "fait d’un seul morceau".
Définition
Un espace topologique pX , T q est dit connexe si X n’admet
aucune partition en deux ouverts, i.e. s’il n’existe aucun couple
pU, V q P T 2 t.q. X “ U Y V , U ‰ H, V ‰ H, U X V “ H.
Proposition
Soit pX , T q un espace topologique. Sont équivalentes :
1 pX , T q est connexe .
1
Intuitivement connexe signifie : "fait d’un seul morceau".
Définition
Un espace topologique pX , T q est dit connexe si X n’admet
aucune partition en deux ouverts, i.e. s’il n’existe aucun couple
pU, V q P T 2 t.q. X “ U Y V , U ‰ H, V ‰ H, U X V “ H.
Proposition
Soit pX , T q un espace topologique. Sont équivalentes :
1 pX , T q est connexe .
2 X n’admet aucune partition en deux fermés.
1
Intuitivement connexe signifie : "fait d’un seul morceau".
Définition
Un espace topologique pX , T q est dit connexe si X n’admet
aucune partition en deux ouverts, i.e. s’il n’existe aucun couple
pU, V q P T 2 t.q. X “ U Y V , U ‰ H, V ‰ H, U X V “ H.
Proposition
Soit pX , T q un espace topologique. Sont équivalentes :
1 pX , T q est connexe .
2 X n’admet aucune partition en deux fermés.
3 Les seules parties ouvertes et fermées de X sont H et X .
4 Toute application continue de X dans un espace topologique
discret est constante.
1
Intuitivement connexe signifie : "fait d’un seul morceau".
Définition
Un espace topologique pX , T q est dit connexe si X n’admet
aucune partition en deux ouverts, i.e. s’il n’existe aucun couple
pU, V q P T 2 t.q. X “ U Y V , U ‰ H, V ‰ H, U X V “ H.
Proposition
Soit pX , T q un espace topologique. Sont équivalentes :
1 pX , T q est connexe .
2 X n’admet aucune partition en deux fermés.
3 Les seules parties ouvertes et fermées de X sont H et X .
4 Toute application continue de X dans un espace topologique
discret est constante.
5 Toute application continue de X dans t0, 1u muni de la
topologique discrète est constante.
Andrei Teleman Conexité
Connexité et connexité par arcs
Composantes connexes, composantes connexes par arcs
2
Dém: p1q ô p2q : Soit tA, Bu une partition de X . Alors B “ cA,
A “ cB, donc tA, Bu est une partition de X en deux ouverts ssi elle
est une partition de X en deux fermés.
2
Dém: p1q ô p2q : Soit tA, Bu une partition de X . Alors B “ cA,
A “ cB, donc tA, Bu est une partition de X en deux ouverts ssi elle
est une partition de X en deux fermés.
p1q ô p3q : Soient U0 , U1 Ă X . tU0 , U1 u est une partition de X en
deux ouverts ssi U1 “ cU0 , U0 est ouvert et fermé et U0 R tH, X u.
2
Dém: p1q ô p2q : Soit tA, Bu une partition de X . Alors B “ cA,
A “ cB, donc tA, Bu est une partition de X en deux ouverts ssi elle
est une partition de X en deux fermés.
p1q ô p3q : Soient U0 , U1 Ă X . tU0 , U1 u est une partition de X en
deux ouverts ssi U1 “ cU0 , U0 est ouvert et fermé et U0 R tH, X u.
p1q ñ p4q : Soit pX , T q connexe, pY , PpY qq un esp. top. discret et
f : X Ñ Y continue.
2
Dém: p1q ô p2q : Soit tA, Bu une partition de X . Alors B “ cA,
A “ cB, donc tA, Bu est une partition de X en deux ouverts ssi elle
est une partition de X en deux fermés.
p1q ô p3q : Soient U0 , U1 Ă X . tU0 , U1 u est une partition de X en
deux ouverts ssi U1 “ cU0 , U0 est ouvert et fermé et U0 R tH, X u.
p1q ñ p4q : Soit pX , T q connexe, pY , PpY qq un esp. top. discret et
f : X Ñ Y continue. Si f n’est pas constante il existe x0 , x1 P X
t.q. f px0 q ‰ f px1 q.
2
Dém: p1q ô p2q : Soit tA, Bu une partition de X . Alors B “ cA,
A “ cB, donc tA, Bu est une partition de X en deux ouverts ssi elle
est une partition de X en deux fermés.
p1q ô p3q : Soient U0 , U1 Ă X . tU0 , U1 u est une partition de X en
deux ouverts ssi U1 “ cU0 , U0 est ouvert et fermé et U0 R tH, X u.
p1q ñ p4q : Soit pX , T q connexe, pY , PpY qq un esp. top. discret et
f : X Ñ Y continue. Si f n’est! pas constante il existe x0 , x1 P( X
t.q. f px0 q ‰ f px1 q. Mais alors f ´1 ptf px0 quq, f ´1 pY ztf px0 quq
sera une partition de X en deux ouverts.
2
Dém: p1q ô p2q : Soit tA, Bu une partition de X . Alors B “ cA,
A “ cB, donc tA, Bu est une partition de X en deux ouverts ssi elle
est une partition de X en deux fermés.
p1q ô p3q : Soient U0 , U1 Ă X . tU0 , U1 u est une partition de X en
deux ouverts ssi U1 “ cU0 , U0 est ouvert et fermé et U0 R tH, X u.
p1q ñ p4q : Soit pX , T q connexe, pY , PpY qq un esp. top. discret et
f : X Ñ Y continue. Si f n’est! pas constante il existe x0 , x1 P( X
t.q. f px0 q ‰ f px1 q. Mais alors f ´1 ptf px0 quq, f ´1 pY ztf px0 quq
sera une partition de X en deux ouverts.
p4q ñ p5q : évident.
2
Dém: p1q ô p2q : Soit tA, Bu une partition de X . Alors B “ cA,
A “ cB, donc tA, Bu est une partition de X en deux ouverts ssi elle
est une partition de X en deux fermés.
p1q ô p3q : Soient U0 , U1 Ă X . tU0 , U1 u est une partition de X en
deux ouverts ssi U1 “ cU0 , U0 est ouvert et fermé et U0 R tH, X u.
p1q ñ p4q : Soit pX , T q connexe, pY , PpY qq un esp. top. discret et
f : X Ñ Y continue. Si f n’est! pas constante il existe x0 , x1 P( X
t.q. f px0 q ‰ f px1 q. Mais alors f ´1 ptf px0 quq, f ´1 pY ztf px0 quq
sera une partition de X en deux ouverts.
p4q ñ p5q : évident.
p5q ñ p1q : Supposons que (5) est vraie, et soit tU0 , U1 u une
partition de X en deux ouverts. Alors f : X Ñ t0, 1u définie par
f px q “ i pour x P Ui sera continue et non-constante.
3
Définition
Une partie A Ă X est dite connexe si pA, TA q est connexe.
3
Définition
Une partie A Ă X est dite connexe si pA, TA q est connexe. Cette
condition est équivalente à : il n’existe aucun couple pU, V q P T 2
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
3
Définition
Une partie A Ă X est dite connexe si pA, TA q est connexe. Cette
condition est équivalente à : il n’existe aucun couple pU, V q P T 2
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
3
Définition
Une partie A Ă X est dite connexe si pA, TA q est connexe. Cette
condition est équivalente à : il n’existe aucun couple pU, V q P T 2
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
3
Définition
Une partie A Ă X est dite connexe si pA, TA q est connexe. Cette
condition est équivalente à : il n’existe aucun couple pU, V q P T 2
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
3
Définition
Une partie A Ă X est dite connexe si pA, TA q est connexe. Cette
condition est équivalente à : il n’existe aucun couple pU, V q P T 2
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
4
(1)ñ(2) :
Soit A un intervalle. Supposons par l’absurde qu’il existe U, V P Tst
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
4
(1)ñ(2) :
Soit A un intervalle. Supposons par l’absurde qu’il existe U, V P Tst
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
Soit a P U X A, b P V X A, et supposons a ă b. Posons
J – tt P ra, br | ra, ts Ă Uu .
4
(1)ñ(2) :
Soit A un intervalle. Supposons par l’absurde qu’il existe U, V P Tst
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
Soit a P U X A, b P V X A, et supposons a ă b. Posons
J – tt P ra, br | ra, ts Ă Uu .
J est non-vide (pourquoi ?) et majoré (par b). Soit z – suppJq.
Remarquer que z Psa, br. Pourquoi ? Pourquoi dans l’intervalle
ouvert ?
4
(1)ñ(2) :
Soit A un intervalle. Supposons par l’absurde qu’il existe U, V P Tst
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
Soit a P U X A, b P V X A, et supposons a ă b. Posons
J – tt P ra, br | ra, ts Ă Uu .
J est non-vide (pourquoi ?) et majoré (par b). Soit z – suppJq.
Remarquer que z Psa, br. Pourquoi ? Pourquoi dans l’intervalle
ouvert ?
Puisque A est un intervalle, z P A Ă U Y V , donc z P U ou z P V .
4
(1)ñ(2) :
Soit A un intervalle. Supposons par l’absurde qu’il existe U, V P Tst
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
Soit a P U X A, b P V X A, et supposons a ă b. Posons
J – tt P ra, br | ra, ts Ă Uu .
J est non-vide (pourquoi ?) et majoré (par b). Soit z – suppJq.
Remarquer que z Psa, br. Pourquoi ? Pourquoi dans l’intervalle
ouvert ?
Puisque A est un intervalle, z P A Ă U Y V , donc z P U ou z P V .
Si z P U, choisissons ε ą 0 t.q. rz ´ ε, z ` εs Ăsa, brXU.
4
(1)ñ(2) :
Soit A un intervalle. Supposons par l’absurde qu’il existe U, V P Tst
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
Soit a P U X A, b P V X A, et supposons a ă b. Posons
J – tt P ra, br | ra, ts Ă Uu .
J est non-vide (pourquoi ?) et majoré (par b). Soit z – suppJq.
Remarquer que z Psa, br. Pourquoi ? Pourquoi dans l’intervalle
ouvert ?
Puisque A est un intervalle, z P A Ă U Y V , donc z P U ou z P V .
Si z P U, choisissons ε ą 0 t.q. rz ´ ε, z ` εs Ăsa, brXU.
Il existe u P J t.q. z ´ ε ă u ď z. Pourquoi ?
4
(1)ñ(2) :
Soit A un intervalle. Supposons par l’absurde qu’il existe U, V P Tst
t.q. A Ă U Y V , U X A ‰ H, V X A ‰ H, U X V X A “ H.
Soit a P U X A, b P V X A, et supposons a ă b. Posons
J – tt P ra, br | ra, ts Ă Uu .
J est non-vide (pourquoi ?) et majoré (par b). Soit z – suppJq.
Remarquer que z Psa, br. Pourquoi ? Pourquoi dans l’intervalle
ouvert ?
Puisque A est un intervalle, z P A Ă U Y V , donc z P U ou z P V .
Si z P U, choisissons ε ą 0 t.q. rz ´ ε, z ` εs Ăsa, brXU.
Il existe u P J t.q. z ´ ε ă u ď z. Pourquoi ?
Donc ra, us Ă U, donc ra, us Y rz ´ ε, z ` εs “ ra, z ` εs Ă U, avec
z ` ε ă b, donc z ` ε P J, ce qui contredit la définition de z.
5
Si z P V , choisissons ε ą 0 t.q. rz ´ ε, z ` εs Ăsa, brXV .
5
Si z P V , choisissons ε ą 0 t.q. rz ´ ε, z ` εs Ăsa, brXV .
Il existe u P J t.q. z ´ ε ă u ď z.
5
Si z P V , choisissons ε ą 0 t.q. rz ´ ε, z ` εs Ăsa, brXV .
Il existe u P J t.q. z ´ ε ă u ď z. Mais alors ra, us Ă U, donc
H ‰ rz ´ ε, us Ă U X V X ra, bs Ă U X V X A .
Contradiction.
Définition
Soient pX , T q un espace topologique, x , y P X . Un arc de x à y
dans X est une application continue γ : r0, 1s Ñ X t.q. γp0q “ x ,
γp1q “ y .
5
Si z P V , choisissons ε ą 0 t.q. rz ´ ε, z ` εs Ăsa, brXV .
Il existe u P J t.q. z ´ ε ă u ď z. Mais alors ra, us Ă U, donc
H ‰ rz ´ ε, us Ă U X V X ra, bs Ă U X V X A .
Contradiction.
Définition
Soient pX , T q un espace topologique, x , y P X . Un arc de x à y
dans X est une application continue γ : r0, 1s Ñ X t.q. γp0q “ x ,
γp1q “ y . pX , T q est dit connexe par arcs si pour tous x , y P X il
existe un arc de x à y dans X .
5
Si z P V , choisissons ε ą 0 t.q. rz ´ ε, z ` εs Ăsa, brXV .
Il existe u P J t.q. z ´ ε ă u ď z. Mais alors ra, us Ă U, donc
H ‰ rz ´ ε, us Ă U X V X ra, bs Ă U X V X A .
Contradiction.
Définition
Soient pX , T q un espace topologique, x , y P X . Un arc de x à y
dans X est une application continue γ : r0, 1s Ñ X t.q. γp0q “ x ,
γp1q “ y . pX , T q est dit connexe par arcs si pour tous x , y P X il
existe un arc de x à y dans X .
Proposition
Si pX , T q est connexe par arcs, pX , T q est connexe.
6
Dém: Supposons pX , T q connexe par arcs. Pour montrer que
pX , T q est connexe, soit γ : X Ñ t0, 1u continue. On va démontrer
que f est constante, i.e. pour tous x , y P X on a f px q “ f py q.
6
Dém: Supposons pX , T q connexe par arcs. Pour montrer que
pX , T q est connexe, soit γ : X Ñ t0, 1u continue. On va démontrer
que f est constante, i.e. pour tous x , y P X on a f px q “ f py q.
Soit γ : r0, 1s Ñ X continue t.q. γp0q “ x , γp1q “ y . La
composition f ˝ γ sera continue, donc constante parce que r0, 1s
est connexe. Donc f px q “ pf ˝ γqp0q “ pf ˝ γqp1q “ f py q.
Proposition
Soient pX , Sq, pY , T q espaces topologiques f : X Ñ Y continue.
Si X est connexe (connexe par arcs) alors f pX q est connexe
(connexe par arcs).
6
Dém: Supposons pX , T q connexe par arcs. Pour montrer que
pX , T q est connexe, soit γ : X Ñ t0, 1u continue. On va démontrer
que f est constante, i.e. pour tous x , y P X on a f px q “ f py q.
Soit γ : r0, 1s Ñ X continue t.q. γp0q “ x , γp1q “ y . La
composition f ˝ γ sera continue, donc constante parce que r0, 1s
est connexe. Donc f px q “ pf ˝ γqp0q “ pf ˝ γqp1q “ f py q.
Proposition
Soient pX , Sq, pY , T q espaces topologiques f : X Ñ Y continue.
Si X est connexe (connexe par arcs) alors f pX q est connexe
(connexe par arcs).
6
Dém: Supposons pX , T q connexe par arcs. Pour montrer que
pX , T q est connexe, soit γ : X Ñ t0, 1u continue. On va démontrer
que f est constante, i.e. pour tous x , y P X on a f px q “ f py q.
Soit γ : r0, 1s Ñ X continue t.q. γp0q “ x , γp1q “ y . La
composition f ˝ γ sera continue, donc constante parce que r0, 1s
est connexe. Donc f px q “ pf ˝ γqp0q “ pf ˝ γqp1q “ f py q.
Proposition
Soient pX , Sq, pY , T q espaces topologiques f : X Ñ Y continue.
Si X est connexe (connexe par arcs) alors f pX q est connexe
(connexe par arcs).
Proposition
Si pX , Sq, pY
Ä, T q sont connexes (connexes par arcs), alors
pX ˆ Y , S T q est connexe (connexes par arcs).
Proposition
Si pX , Sq, pY
Ä, T q sont connexes (connexes par arcs), alors
pX ˆ Y , S T q est connexe (connexes par arcs). La réciproque
est vraie si on suppose X , Y ‰ H.
Ä
Dém: Soit f : X ˆ Y Ñ t0, 1u continue par rapport à S T.
Soient px0 , y0 q, px1 , y1 q P X ˆ Y . Les applications j : X Ñ X ˆ Y ,
k : Y Ñ X ˆ Y , jpx q “ px , y0 q, kpy q “ px1 , y q sont continues.
Andrei Teleman Conexité
Connexité et connexité par arcs
Composantes connexes, composantes connexes par arcs
8
Pourquoi ? Puisque X et Y sont connexes, on a
8
Pourquoi ? Puisque X et Y sont connexes, on a
8
Pourquoi ? Puisque X et Y sont connexes, on a
8
Pourquoi ? Puisque X et Y sont connexes, on a
8
Pourquoi ? Puisque X et Y sont connexes, on a
9
Le cas où Ai sont connexes par arcs : exercice.
9
Le cas où Ai sont connexes par arcs : exercice.
Remarque : Soient AŤ 1 , . . . , An Ă X connexes. Si Ai X Ai`1 ‰ H
pour 1 ď i ă n, alors ni“1 Ai est connexe.
9
Le cas où Ai sont connexes par arcs : exercice.
Remarque : Soient AŤ 1 , . . . , An Ă X connexes. Si Ai X Ai`1 ‰ H
pour 1 ď i ă n, alors ni“1 Ai est connexe.
Soient pAi qiPN une famille de sous-espaces
Ť connexes de X . Si
Ai X Ai`1 ‰ H pour tout i P N, alors iPN Ai est connexe.
9
Le cas où Ai sont connexes par arcs : exercice.
Remarque : Soient AŤ 1 , . . . , An Ă X connexes. Si Ai X Ai`1 ‰ H
pour 1 ď i ă n, alors ni“1 Ai est connexe.
Soient pAi qiPN une famille de sous-espaces
Ť connexes de X . Si
Ai X Ai`1 ‰ H pour tout i P N, alors iPN Ai est connexe.
Démontrer ces affirmations.
9
Le cas où Ai sont connexes par arcs : exercice.
Remarque : Soient AŤ 1 , . . . , An Ă X connexes. Si Ai X Ai`1 ‰ H
pour 1 ď i ă n, alors ni“1 Ai est connexe.
Soient pAi qiPN une famille de sous-espaces
Ť connexes de X . Si
Ai X Ai`1 ‰ H pour tout i P N, alors iPN Ai est connexe.
Démontrer ces affirmations.
9
Le cas où Ai sont connexes par arcs : exercice.
Remarque : Soient AŤ 1 , . . . , An Ă X connexes. Si Ai X Ai`1 ‰ H
pour 1 ď i ă n, alors ni“1 Ai est connexe.
Soient pAi qiPN une famille de sous-espaces
Ť connexes de X . Si
Ai X Ai`1 ‰ H pour tout i P N, alors iPN Ai est connexe.
Démontrer ces affirmations.
9
Le cas où Ai sont connexes par arcs : exercice.
Remarque : Soient AŤ 1 , . . . , An Ă X connexes. Si Ai X Ai`1 ‰ H
pour 1 ď i ă n, alors ni“1 Ai est connexe.
Soient pAi qiPN une famille de sous-espaces
Ť connexes de X . Si
Ai X Ai`1 ‰ H pour tout i P N, alors iPN Ai est connexe.
Démontrer ces affirmations.
9
Le cas où Ai sont connexes par arcs : exercice.
Remarque : Soient AŤ 1 , . . . , An Ă X connexes. Si Ai X Ai`1 ‰ H
pour 1 ď i ă n, alors ni“1 Ai est connexe.
Soient pAi qiPN une famille de sous-espaces
Ť connexes de X . Si
Ai X Ai`1 ‰ H pour tout i P N, alors iPN Ai est connexe.
Démontrer ces affirmations.
10
10
son graphe. A est connexe par arcs, donc connexe. Montrer que
1 Ā “ A Y pt0u ˆ r´1, 1sq.
2 Ā est connexe, mais n’est pas connexe par arcs.
10
son graphe. A est connexe par arcs, donc connexe. Montrer que
1 Ā “ A Y pt0u ˆ r´1, 1sq.
2 Ā est connexe, mais n’est pas connexe par arcs.
Exercice : 1. Montrer que S 1 et ra, bs ne sont pas homéomorphes.
10
son graphe. A est connexe par arcs, donc connexe. Montrer que
1 Ā “ A Y pt0u ˆ r´1, 1sq.
2 Ā est connexe, mais n’est pas connexe par arcs.
Exercice : 1. Montrer que S 1 et ra, bs ne sont pas homéomorphes.
2. Montrer que R et R2 ne sont pas homéomorphes.
10
son graphe. A est connexe par arcs, donc connexe. Montrer que
1 Ā “ A Y pt0u ˆ r´1, 1sq.
2 Ā est connexe, mais n’est pas connexe par arcs.
Exercice : 1. Montrer que S 1 et ra, bs ne sont pas homéomorphes.
2. Montrer que R et R2 ne sont pas homéomorphes.
Exercice : Soient n ě 2 et A Ă Rn dénombrable. Montrer que
Rn zA est connexe par arcs.
10
son graphe. A est connexe par arcs, donc connexe. Montrer que
1 Ā “ A Y pt0u ˆ r´1, 1sq.
2 Ā est connexe, mais n’est pas connexe par arcs.
Exercice : 1. Montrer que S 1 et ra, bs ne sont pas homéomorphes.
2. Montrer que R et R2 ne sont pas homéomorphes.
Exercice : Soient n ě 2 et A Ă Rn dénombrable. Montrer que
Rn zA est connexe par arcs.
Exercice : Quels sont les parties connexes de Q ?
Table of Contents
11
Soit pX , T q un espace topologique. La relation sur X définie par
x R y s’il existe C Ă X connexe t.q. x P C et y P C
est une relation d’équivalence. Pourquoi ?
11
Soit pX , T q un espace topologique. La relation sur X définie par
x R y s’il existe C Ă X connexe t.q. x P C et y P C
est une relation d’équivalence. Pourquoi ?
Définition :
Soit pX , T q un espace topologique et x P X . La composante
connexe de x dans X est la classe d’équivalence de x par rapport à
la relation d’équivalence R définie ci-dessus.
11
Soit pX , T q un espace topologique. La relation sur X définie par
x R y s’il existe C Ă X connexe t.q. x P C et y P C
est une relation d’équivalence. Pourquoi ?
Définition :
Soit pX , T q un espace topologique et x P X . La composante
connexe de x dans X est la classe d’équivalence de x par rapport à
la relation d’équivalence R définie ci-dessus.
Proposition :
Soient pX , T q un espace topologique et x P X . Alors
ď
1 La composante connexe Cx de x dans X est Cx “ C .
x PC ĂX
C connexe
11
Soit pX , T q un espace topologique. La relation sur X définie par
x R y s’il existe C Ă X connexe t.q. x P C et y P C
est une relation d’équivalence. Pourquoi ?
Définition :
Soit pX , T q un espace topologique et x P X . La composante
connexe de x dans X est la classe d’équivalence de x par rapport à
la relation d’équivalence R définie ci-dessus.
Proposition :
Soient pX , T q un espace topologique et x P X . Alors
ď
1 La composante connexe Cx de x dans X est Cx “ C .
x PC ĂX
C connexe
2 Cx est connexe, est la plus grande partie connexe de X qui
contient x et est fermée.
Andrei Teleman Conexité
Connexité et connexité par arcs
Composantes connexes, composantes connexes par arcs
12
Dém: 1. Soit y P X . Nous avons les équivalences y P Cx ssi x R y ,
ssi il existe C Ă X connexe t.q. x P C et y P C , ssi
ď
yP C.
x PC ĂX
C connexe
12
Dém: 1. Soit y P X . Nous avons les équivalences y P Cx ssi x R y ,
ssi il existe C Ă X connexe t.q. x P C et y P C , ssi
ď
yP C.
x PC ĂX
C connexe
2. Cx est connexe d’après la proposition sur la réunion de
connexes.
12
Dém: 1. Soit y P X . Nous avons les équivalences y P Cx ssi x R y ,
ssi il existe C Ă X connexe t.q. x P C et y P C , ssi
ď
yP C.
x PC ĂX
C connexe
2. Cx est connexe d’après la proposition sur la réunion de
connexes.
Pour montrer que Cx est la plus grande partie connexe de X qui
contient x ď
: tout connexe A Ă X qui contient x participe à la
réunion C , donc A Ă Cx .
x PC ĂX
C connexe
12
Dém: 1. Soit y P X . Nous avons les équivalences y P Cx ssi x R y ,
ssi il existe C Ă X connexe t.q. x P C et y P C , ssi
ď
yP C.
x PC ĂX
C connexe
2. Cx est connexe d’après la proposition sur la réunion de
connexes.
Pour montrer que Cx est la plus grande partie connexe de X qui
contient x ď
: tout connexe A Ă X qui contient x participe à la
réunion C , donc A Ă Cx .
x PC ĂX
C connexe
Pour montrer que Cx est fermée : D’après la proposition sur
l’adhérence d’un connexe, C̄x est connexe. C̄x est un connexe qui
contient x , donc C̄x Ă Cx . Il en résulte C̄x “ Cx et Cx est fermée.
13
Remarque :
1. Soit C Ă X connexe t.q. C X Cx ‰ H. Alors C Ă Cx .
13
Remarque :
1. Soit C Ă X connexe t.q. C X Cx ‰ H. Alors C Ă Cx .
13
Remarque :
1. Soit C Ă X connexe t.q. C X Cx ‰ H. Alors C Ă Cx .
2. X est connexe ssi Cx “ X pour tout x P X .
13
Remarque :
1. Soit C Ă X connexe t.q. C X Cx ‰ H. Alors C Ă Cx .
2. X est connexe ssi Cx “ X pour tout x P X .
Lemma :
Soient pX , T q un espace topologique et A Ă X . Si A est non-vide,
ouverte, fermée et connexe, alors A est une composante connexe
de X .
Dém: Soit x P A. Puisque A est connexe, A Ă Cx .
13
Remarque :
1. Soit C Ă X connexe t.q. C X Cx ‰ H. Alors C Ă Cx .
2. X est connexe ssi Cx “ X pour tout x P X .
Lemma :
Soient pX , T q un espace topologique et A Ă X . Si A est non-vide,
ouverte, fermée et connexe, alors A est une composante connexe
de X .
Dém: Soit x P A. Puisque A est connexe, A Ă Cx . Pour l’inclusion
inverse : l’intersection A X Cx est non-vide, ouverte et fermée dans
Cx , donc coïncide avec Cx .
13
Remarque :
1. Soit C Ă X connexe t.q. C X Cx ‰ H. Alors C Ă Cx .
2. X est connexe ssi Cx “ X pour tout x P X .
Lemma :
Soient pX , T q un espace topologique et A Ă X . Si A est non-vide,
ouverte, fermée et connexe, alors A est une composante connexe
de X .
Dém: Soit x P A. Puisque A est connexe, A Ă Cx . Pour l’inclusion
inverse : l’intersection A X Cx est non-vide, ouverte et fermée dans
Cx , donc coïncide avec Cx . Donc Cx Ă A.
13
Remarque :
1. Soit C Ă X connexe t.q. C X Cx ‰ H. Alors C Ă Cx .
2. X est connexe ssi Cx “ X pour tout x P X .
Lemma :
Soient pX , T q un espace topologique et A Ă X . Si A est non-vide,
ouverte, fermée et connexe, alors A est une composante connexe
de X .
Dém: Soit x P A. Puisque A est connexe, A Ă Cx . Pour l’inclusion
inverse : l’intersection A X Cx est non-vide, ouverte et fermée dans
Cx , donc coïncide avec Cx . Donc Cx Ă A.
Exercice : Quelles sont les composantes connexes de Q ? Est-ce
que les composantes connexes de Q sont ouvertes dans Q ?
Andrei Teleman Conexité
Connexité et connexité par arcs
Composantes connexes, composantes connexes par arcs
14
Soit pX , T q un espace topologique. La relation R sur X définie par
x R x s’il existe γ : r0, 1s Ñ X continue, t.q. γp0q “ x , γp0q “ y
est une relation d’équivalence sur X . La composante connexe par
arcs de x dans X est la classe d’équivalence Cx de x par rapport à
la relation d’équivalence R.
14
Soit pX , T q un espace topologique. La relation R sur X définie par
x R x s’il existe γ : r0, 1s Ñ X continue, t.q. γp0q “ x , γp0q “ y
est une relation d’équivalence sur X . La composante connexe par
arcs de x dans X est la classe d’équivalence Cx de x par rapport à
la relation d’équivalence R.
On a donc
cont
Cx “ tγp1q| γ : r0, 1s ´´´Ñ X , γp0q “ x u
14
Soit pX , T q un espace topologique. La relation R sur X définie par
x R x s’il existe γ : r0, 1s Ñ X continue, t.q. γp0q “ x , γp0q “ y
est une relation d’équivalence sur X . La composante connexe par
arcs de x dans X est la classe d’équivalence Cx de x par rapport à
la relation d’équivalence R.
On a donc
cont
Cx “ tγp1q| γ : r0, 1s ´´´Ñ X , γp0q “ x u
Cx est la plus grande partie connexe par arcs de X qui contient x .
14
Soit pX , T q un espace topologique. La relation R sur X définie par
x R x s’il existe γ : r0, 1s Ñ X continue, t.q. γp0q “ x , γp0q “ y
est une relation d’équivalence sur X . La composante connexe par
arcs de x dans X est la classe d’équivalence Cx de x par rapport à
la relation d’équivalence R.
On a donc
cont
Cx “ tγp1q| γ : r0, 1s ´´´Ñ X , γp0q “ x u
Cx est la plus grande partie connexe par arcs de X qui contient x .
Remarque :
En général une composante connexe par arcs n’est pas
nécessairement fermée. Par exemple soit X “ Ā, où
A – tpx , f px qq| x P R˚` u Ă R2 est une composante connexe par
arcs de X “ Ā, et cette composante connexe par arcs n’est pas
fermée dans X .
Andrei Teleman Conexité
Connexité et connexité par arcs
Composantes connexes, composantes connexes par arcs
15
L’ensemble des composantes connexes par arcs de X est noté
π0 pX q. Notons par CX l’ensemble des composantes connexes de X .
15
L’ensemble des composantes connexes par arcs de X est noté
π0 pX q. Notons par CX l’ensemble des composantes connexes de X .
Proposition :
Soient pX , Sq, pY , T q espaces topologiques et f : X Ñ Y
continue.
1 Pour tout x P X on a f pCx q Ă Cf px q , f pCx q Ă Cf px q .
15
L’ensemble des composantes connexes par arcs de X est noté
π0 pX q. Notons par CX l’ensemble des composantes connexes de X .
Proposition :
Soient pX , Sq, pY , T q espaces topologiques et f : X Ñ Y
continue.
1 Pour tout x P X on a f pCx q Ă Cf px q , f pCx q Ă Cf px q .
2 f induit applications F : CX Ñ CY , π0 pf q : π0 pX q Ñ π0 pY q
définies par :
Pour tout C P CX , F pC q est la composante connexe de Y qui
contient f pC q ;
Pour tout C P π0 pX q, π0 pf qpCq est la composante connexe par
arcs de Y qui contient f pCq ;
3 Si f est un homéomorphisme, alors F et π0 pf q sont des
bijections.
Andrei Teleman Conexité
Connexité et connexité par arcs
Composantes connexes, composantes connexes par arcs
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