Travaux Dirigés Hydrologie Appliquée 2019

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UNIVERSITÉ DE DOUALA

FACULTÉ DE GÉNIE INDUSTRIEL Année académique 2018-2019


Département de Génie Civil MEZATIO C BLAISE
Licence – Semestre 6

TRAVAUX DIRIGES D’HYDROLOGIE APPLIQUÉE

Exercice 2.1 : Calcul des évapotranspirations de référence 𝑬𝑻𝟎 , potentielle


𝑬𝑻𝑷 et ordinaire 𝑬𝑻.

Afin d’établir le bilan hydrique dans un bassin versant de la place, la station météorologique
ASTON installée dans ladite place nous fournis les données moyennes décadaires ci-après (tableau 2.01 en
annexe) pour le compte de l’année 2010. La prédiction de l’évapotranspiration étant essentielle dans de
nombreuses applications en hydrologie, son estimation doit se faire par plusieurs méthodes en vue d’une
étude comparative. Dans le cadre de cet exercice, nous évaluons d’une part l’évapotranspiration potentielle
de référence 𝑬𝑻𝟎 par deux méthodes à savoir : La méthode de Turc et la méthode dite du Penman-Monteith,
et d’autre part l’évapotranspiration (ET) et l’évapotranspiration potentielle ( ETP).

Données :

 Le sol est recouvert d’herbes ;


 La hauteur d’herbes est ℎ = 0,12 𝑚 ;
 La densité de l’air à pression constante 𝜌 est environ égale à 1,246 𝑘𝑔⁄𝑚3 ;
 La résistance de surface est 𝑟𝑠 = 70 𝑠⁄𝑚 ;
 L’ albédo 𝛼 = 0,23 ;
 La densité de l’eau est égale à 1000 𝑘𝑔⁄𝑚3
 La capacité thermique de l’aire humide 𝐶𝑃 est environ égale à 1,013 𝑘𝑗⁄𝑘𝑔⁄°𝐶 ;
 La chaleur latente de vaporisation de l'eau 𝜆 est environ égale à 2,45 ∗ 103 𝑘𝑗⁄𝑘𝑔 ;
 Le rayonnement solaire global sera multiplié par 2,065 (coefficient décadaire) ;
 L’altitude par rapport au sol est de 𝑧 = 2,12 𝑚 ;
 La constante psychrométrique est de 𝛾 = 0,0652 𝑘𝑃𝑎⁄°𝐶 ;
 Le sol est recouvert d’herbes dont les caractéristiques sont : une hauteur ℎ = 12 𝑐𝑚 ;
À partir du tableau et des données ci-après, on vous demande :
2.1.1. D’estimer l’évapotranspiration de référence 𝐸𝑇0 en utilisant la formule de Turc ;
2.1.2. D’estimer l’évapotranspiration de référence 𝐸𝑇0 en utilisant la méthode du Penman-Monteith.
2.1.3. De déterminer en suite l’évapotranspiration et l’évapotranspiration potentielle par la méthode de
Penman-Monteith ;
2.1.4. Comparer les résultats des questions 2.1.1 et 2.1.2 puis, déduire l’évapotranspiration de référence
de dimensionnement.
2.1.5. En considérant les réservoirs de petites tailles, calculer les valeurs de l’évaporation par la méthode
de Penman-Monteith-Royaume Uni.

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Exercice 2.2 : Calcul de réserves en eau d’un sol

Exercice 2.2.1 : Calcul de la réserve utile à partir des caractéristiques pédologiques et


hygrométriques.
Une fois la construction de l’hôtel de ville de Yaoundé achevée, le bureau d’architecture et de
l’urbanisme en charge des travaux envisage réaliser des espaces verts tout autour de l’édifice en vue de son
embellissement. Conscient de ce que la mise en place des espaces verts nécessite aussi la mise sur pied
d’un système d’arrosage donc la fréquence dépend de l’état d’humidité de l’eau contenue dans le sol, il
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sollicite à cet effet une entreprise de BTP de la place qui dispose en son sein un service d’études
hydrologiques et environnementales.

Vous, ayant été retenu par ladite entreprise pour un stage académique, votre encadreur vous confie
la tâche de faire une estimation de la réserve utile en eau du site du projet. Les caractéristiques pédologiques
et hygrométriques du site sont les suivantes :

Horizon de CARACTERISTIQUES PEDOLOGIQUES DU SITE


sol Epaisseur (𝒅𝒎) 𝑯𝒄𝒄 en % 𝑯𝒑𝒇 en % Densité apparente 𝑫𝒂 (𝒈⁄𝒄𝒎𝟑 )

Horizon 1 2,5 15 5 1,3


Horizon 2 3,2 13 4 1,6
Horizon 3 4,3 23 10 1,5

Afin de déterminer la réserve utile en eau du site du projet, déterminer :


2.2.1.1. La réserve utile en eau de chaque horizon,
2.2.1.2. La réserve utile du sol de projet.

Exercice 2.2.2 : Calcul de la réserve utile en eau par la méthode du triangle de texture
Dans le but d’assainir le sous-sol du palais des sports sis à Yaoundé, l’entreprise co-contractante
en charge de la réalisation de l’ouvrage opte pour la mise sur pied d’une retenue permettant la collecte des
eaux souterraines et des eaux de ruissellement en vue de leur acheminement dans l’un des affluents du
fleuve Mfoundi par refoulement. Le site du projet étant pratiquement marécageux, la contribution des eaux
souterraines au dimensionnement de la retenue est préjudiciable. Entend que stagiaire dans l’entreprise co-
contractante en charge de la réalisation de l’ouvrage, il vous a été confier la responsabilité d’évaluer la
quantité d’eau maximale susceptible d’être présente dans le sol du projet. A cet effet, l’entreprise co-
contractante en charge des études a mise à votre disposition les données pédologiques suivantes :

Horizon CARACTERISTIQUES PEDOLOGIQUES DU SITE


% de sable % d’argile % de limon % E.G Epaisseur E (cm)
Horizon A 10 30 70 30 10
Horizon B 30 30 70 30 35
Horizon C 90 40 60 20 20
Horizon D 80 30 70 15 55

Remarque : Pour la détermination de la classe texturale, l’on utilisera la Classification du sol adoptée
par le département de l’agriculture américain (USDA).

En vue d’estimer le réservoir maximum en eau du sol, on vous demande :


2.2.2.1. De déterminer la classe texturale de chaque horizon de sol ainsi que l’indice de texture
correspondant (On pourra consigner les résultats dans un tableau) ;

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2.2.2.2. De déterminer le réservoir en eau de chaque horizon de sol ;
2.2.2.3. De déterminer le réservoir en eau du sol ;

Exercice 5.1 : Calcul de l’infiltration par la méthode dite de Horton

On se propose dans cet exercice d’estimer le volume d’eau infiltré dans un bassin versant et d’en
déduire le coefficient de ruissellement résultant connaissant l’intensité pluviométrique.

Etant donné un bassin versant de la place dont certaines de ses caractéristiques hydrologiques sont
consignées dans les tableaux ci-après, nous nous proposons d’appliquer la fonction d’infiltration de Horton
pour évaluer les eaux infiltrées et les eaux ruisselées.

CARACTERISTIQUES DE L’INFILTRATION CARACTERISTIQUES DE LA PLUIE


Capacité d’infiltration initiale 𝒊𝟎 𝟐𝟎𝟎 𝒎𝒎⁄𝒉 Pluie totale 𝟗𝟎 𝒎𝒎
Capacité d’infiltration finale 𝒊𝒇 𝟓 𝒎𝒎⁄𝒉 Durée totale de pluie 𝟑 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔

Constante empirique 𝜸 𝟏, 𝟓 𝒉−𝟏

5.1.1. A l’aide de la fonction d’infiltration de Horton, calculer le taux d’infiltration sur un intervalle de
temps de 03 heures avec un pas de discrétisation de 10 minutes ;

5.1.2. Représenter graphiquement l’évolution temporelle du taux d’infiltration ;


5.1.3. Déterminer le volume d’eau infiltré après 03 heures ;
5.1.4. Sachant que le bassin versant reçoit une précipitation uniforme pendant 03 heures totalisant 90 mm,
quel est le coefficient de ruissellement des eaux dans ce bassin.

Exercice 5.2 : Calcul du bilan hydrique

Le but de cet exercice est d’établir le bilan hydrique d’une région donnée à partir des données
pédologiques et météorologiques.

Dans le but de suivre l’évolution mensuelle de l’eau dans un sol destiné à recevoir un édifice public,
la station météorologique de la place et le centre des études pédologiques ont fournies les données ci-après :

CARACTERISTIQUES PEDOLOGIQUES
Horizon de sol % de sable % d’argile % de limon % de M.O Epaisseur h (cm)
Horizon 1 30 10 58 2 20
Horizon 2 20 15 65 0 25

La station météorologique de la place à fournie les données moyennes mensuelles comptant pour
l’année 2018. Ces données sont regroupées dans le tableau ci-après :

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DONNEES METEOROLOGIQUES DU SITE
Mois J F M A M J J A S O N D
T (°C) 3,4 4,9 7,5 9,5 13,7 17,3 20,2 19,2 16,4 12,5 6,7 4,4
P (mm) 41,8 39,5 41,5 54,8 88,1 74,4 62,9 72,5 69,2 62,7 51,1 47,9
Latitude. N 46°

Hypothèses :
 Le calcul de la réserve utile se fera par application de la relation (5.12) du polycopié ;
 L’évapotranspiration potentielle se calculera par la méthode de THORNTHWAITE telle que

présentée dans le cours ;

 Les précipitations du tableau ci-dessus représentent les données de pluie brute.

On vous demande de déterminer :


5.2.1. La réserve utile du sol ;
5.2.2. L’indice thermique mensuel ;
5.2.3. L’indice thermique annuel ;
5.2.4. L’évapotranspiration potentielle mensuelle (ETP) ;
5.2.5. L’évapotranspiration de référence (ETR) ;

5.2.6. Le déficit agronomique (𝐷𝑎𝑔𝑟𝑜 );

5.2.7. L’excédent hydrique (𝐸𝑋𝐶ℎ𝑦𝑑 ).

Exercice 5.3 : Calcul de la pluie nette par diverses méthodes et comparaison

Le bureau d’ingénieur qui vous a retenu pour un stage académique a reçu pour mandat le
dimensionnement d’un ouvrage de retenue d’eaux à l’aval d’un bassin versant en vue d’une utilisation
ultérieure. Pour cela, vous avez déterminer une pluie de projet de temps de retour 10 ans et d’une durée de
20 heures donc le hyétogramme est donné par le tableau ci-dessous. Il vous reste à estimer Φ ou proposer
la répartition de la pluie nette à l’aide d’une fonction de production.

Pour la pluie de projet du tableau ci-dessous et sachant que le coefficient de ruissellement moyen
du bassin versant est de 28 %, on vous demande :

5.3.1. Calculer la pluie nette et sa répartition dans le temps en appliquant :

i. La méthode du Φ constant ;
ii. Les méthodes de l’indice 𝑊 𝑒𝑡
iii. La méthode de l’indice 𝑊𝑚𝑖𝑛 (On prendra, 𝐼𝑎 = 2,5 𝑚𝑚) ;
iv. La méthode du CURVE NUMBER (CN) proposée par le SOIL CONSERVATION SERVICE
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(SCS). Prendre 𝐼𝑎 = 2,5 𝑚𝑚 ;

5.3.2. Calculer la pluie nette et sa répartition dans le temps en appliquant la méthode dérivée de la fonction
d’infiltration de Horton. Les paramètres de l’infiltration sont les suivants :

CARACTERISTIQUES DE L’INFILTRATION
Capacité d’infiltration initiale 𝒊𝟎 𝟐𝟎𝟎 𝒎𝒎⁄𝒉
Capacité d’infiltration finale 𝒊𝒇 𝟐, 𝟓 𝒎𝒎⁄𝒉

Constante empirique 𝜸 𝟏, 𝟓 𝒉−𝟏

5.3.3. Comparer sur un même graphique la répartition temporelle de la pluie nette entre ces différentes
méthodes.

HYETOGRAMME DE PLUIE BRUTE (INTENSITES PLUVIOMETRIQUES)

Temps en heures Intensité en 𝒎𝒎⁄𝒉 Temps en heures Intensité en 𝒎𝒎⁄𝒉

1 0,4 11 0,0

2 0,7 12 1,0

3 2,1 13 0,5

4 2,2 14 0,6

5 3,5 15 0,7

6 4,8 16 0,9

7 4,5 17 0,2

8 5,2 18 0,3

9 3,6 19 0,1

10 1,1 20 0,5

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