Vous êtes sur la page 1sur 24

Projet de tce2 :

le TSA

Nom : laoudi sarah 


Section et groupe : N1 
Matricule : 191931068702
Etudiante de biologie L1 SNV
• Définition
• TSA Définition
• Autisme et déficience intellectuelle
• Le commencement de l’histoire de l’autisme
• Interprétation psychanalytique VS interprétation biologique des origines de l’autisme
• Comment faire face à l’autisme ?
• Des activite a partage avec les autiste 
• reference
1. E
2.

• DDes activite a partage avec les autisteses activite a partage avec les autistes
• Des activite a partage avec les autistes
• Des activite a partage avec les autistes


Définition:

• L’autisme est un trouble neuro-développemental. Les premiers signes sont


perceptibles avant l’âge de 3 ans. Ces symptômes sont dus à un
dysfonctionnement cérébral. Les personnes autistes perçoivent ainsi
le monde d’une façon différente par rapport à une personne dite
neurotypique. Le TSA (Trouble du spectre de l’autisme) affecte le
développement de votre enfant dans :
• la communication (langage, compréhension, contact visuel…),
• les interactions sociales (perception et compréhension des émotions,
relations sociales, jeux…),
• le comportement (gestes stéréotypés, intérêts et activités spécifiques et
restreints, mise en place de routines, etc.).

TSA Définition :
• Aujourd’hui, l’autisme est appelé trouble du spectre de
l’autisme (TSA). Cette terminologie représente mieux la diversité des
formes que peut prendre l’autisme. Les symptômes sont multiples et
leur intensité variable, ce qui fait que chaque personne autiste se
situe différemment dans le spectre de l’autisme. Auparavant, on
distinguait différentes catégories d’autisme (syndrome de Rett,
Asperger, trouble désintégratif de l’enfance, etc.). Aujourd’hui, une
approche plus évolutive permet de personnaliser l’accompagnement
des enfants autistes selon leurs symptômes et leur sévérité.
Autisme et déficience intellectuelle:

• Une déficience intellectuelle peut-être associée à l’autisme. Les


capacités intellectuelles de la personne seront alors impactées,
d’une manière plus ou moins importante.
• La déficience intellectuelle s’observe à travers des difficultés de
raisonnement, d’apprentissage, d’attention, de planification, de
mémorisation ou de résolutions de problèmes.
• Les interventions éducatives, comportementales et
développementales sont alors essentielles pour soutenir le
développement global de l’enfant.  

Le commencement de l’histoire de l’autisme

• La première fois que l’autisme a été décrit avec des caractéristiques qui
correspondent encore en partie à celles en vigueur de nos jours, c’est lorsque Léo
Kanner publie son étude “Autsitic disturbances of affective contact” (Les
perturbations autistiques des contacts affectifs) en 1943. Dans cet article, il
précise que depuis 1938, il porte attention à des enfants dont les comportements
diffèrent radicalement de leurs pairs et il propose de développer le détail de ces
particularités en rendant compte de 11 cas d’enfants. La suite de son article
égrène un après l’autre les comportements de chacun de ces enfants ayant tous
en dessous de 11 ans. Son échantillon comporte 8 garçons et 3 filles.
Contrairement à la croyance générale qui définie les “autistes de Kanner” comme
des personnes autistes avec un retard mental, ca n’est pas le cas de tous les
enfants étudiés par Léo Kanner : le cas n°6 Virginia atteint un QI non verbal de 94
à l’échelle de Binet, le cas n°8 Alfred atteint un QI global de 140.
• Il remarque les caractéristiques suivantes : les enfants sont en grande
difficulté pour développer des relations, ils arrivent à interagir plus
facilement avec les objets qu’avec les êtres humains. Il note aussi
que le langage est non acquis ou acquis avec difficulté et lorsque
c’est le cas, il y a une utilisation peu social de celui-ci. Les autres
signes qu’il relève à l’époque sont le besoin de sameness (traduction
libre : l’absence de changement) et le fait que l’ensemble de ces
signes particuliers apparait durant les deux premières années de la
vie de l’enfant.
• L’histoire de l’autisme montre qu’en parallèle des travaux de Léo
Kanner, un autre psychiatre travaille sur l’autisme, presque durant la
même année : Hans Asperger. Il publie en 1944 son article Autistic
psychopathy in childhood (traduction libre : Les psychopathies
autistiques dans l’enfance). A priori ces deux psychiatres ne se sont
jamais rencontrés et il est admis que leurs travaux respectifs n’ont
pas été en contact à cette période, l’article de hans Aperger se
présente exactement comme celui de Léo Kanner. Il y décrit quatre
enfants : Fritz, Harro, Ernst et Helmut, puis détaille les schémas de
comportement de ces enfants.
• Ce sont tous des garçons et Hans Asperger présente leur intelligence comme
étant caractérisée par des pics de compétences dans des domaines spécifiques
qu’il nomme déjà à l’époque special interests (les intérêts spécifiques). Dans sa
description clinique de l’autisme Hans Asperger est souvent bienveillant envers
les enfants qu’il a étudié et met en avant ce qu’il considère comme les points
positifs de l’autisme au titre desquels il compte :  leur intelligence, leur manière
originale de résoudre certains problèmes, leurs intérêts spécifiques, leur goût
pour l’art et la philosophy. Il identifie également des caractéristiques qui sont
encore aujourd’hui présentent dans les critères diagnostics comme l’absence
ou la faiblesse des contacts visuels. Les descriptions fines et précises de ces
enfants ainsi que l’analyse pertinente de leurs comportements vont marquer
l’histoire de l’autisme.
• Hans Asperger montre aussi les difficultés qui peuvent être
rencontrées par ces enfants notamment concernant les aspects
sociaux 
• It has been my aim to show that the fundamental disorder of autistic
individuals is the limitation of their social relationships. The whole
personality of these children is determined by this limitation.
• Traduction libre : Cela a été mon but de montrer que les
perturbations fondamentales des personnes autistes est la limitation
de leurs relations sociales. La totalité de la personnalité de ces
enfants est déterminée par cette limitation.

• L’ histoire de l’autisme retiendra dans un premier temps les travaux de Léo Kanner qui
ont tout de suite connu un succès international du fait de leur publication en
anglais, l’article de Hans Asperger étant en Allemand, il n’a pas immédiatement
attiré l’attention de la communauté scientifique. Il a fallu attendre que Lorna Wing,
psychiatre britannique, publie en 1981 un article intitulé Asperger’s Syndrome : a
Clinical Account pour mettre en avant les travaux d’Hans Asperger. L’article originel
d’Asperger ne sera traduit qu’en 1991 par Uta Frith.
• Dans les classifications internationales, jusque très récemment, le syndrome
d’Asperger était une sous catégorie distincte de l’autisme (F84.5 dans la CIM-10),
puis avec le DSM-5 qui est la classification la plus récente, le syndrome disparait au
profit du spectre de l’autisme qui précise simplement “avec ou sans retard mental”.
Cette disparition du syndrome d’Asperger des classifications a entrainé un débat
important entre les chercheurs.

Interprétation
psychanalytique VS
interprétation
biologique des
origines de l’autisme
• Dans son article, Léo Kanner évoque d’emblée une origine génétique de
l’autisme, notamment du fait de la survenue très précoce de ces
troubles. Cependant, lorsqu’il évoque le milieu familial, il décrit aussi
souvent une sorte de froideur et de distance des parents. Celle-ci
pourrait très bien être interprétée sociologiquement par le fait que les
familles des 11 enfants étudiés étaient plutôt aisées et qu’à l’époque
les personnes issues des milieux aisés avaient une façon plus distante
d’exprimer leurs sentiments.
• Cependant, de ces deux explications, (une qui attribue des causes
génétiques, l’autre qui implique le milieu familial) sont nés deux
courants qui n’ont cessé de s’affronter

• 1 un courant issu de la
biologie, qui recherche
des explications
génétiques ou neuro-
développementales à
l’autisme

• 2 la psychanalyse, qui
recherche les causes de
l’autisme dans une carence
affective du milieu familial

• L’ histoire de l’autisme veut que ce deuxième courant a longtemps
dominé le schéma explicatif de l’autisme en France et a fait
beaucoup de mal aux personnes autistes ainsi qu’à leur famille. Les
enfants autistes étaient considérés comme malades du fait de la
froideur de leur mère. C’est cette distance émotionnelle qui
expliquerait que l’enfant développe une carence affective et une
impossibilité à se lier à l’autre.
• Bruno Bettelheim (psychologue américain d’origine autrichienne)
pousse au plus loin cette théorie dans son ouvrage “The empty
fortress” (La forteresse vide, 1967), où il essaie de démontrer que
l’autisme est dû à un déni de l’existence de l’enfant par ses parents.
Une des conséquences dramatiques qu’a eu la diffusion de cette
idéologie est que les enfants pouvaient être retirés à leur famille
pour essayer d’être soigné avec des méthodes éducatives dont
certaines ont aujourd’hui été reconnues comme étant des actes de
maltraitance avérés.
• Aujourd’hui, grâce aux progrès des neuro-sciences et de la cherche
sur l’autisme en général, ces théories ont été révoquées pour leur
manque de fondement scientifique. Aucune étude démontrant un
niveau de construction scientifique élevé n’a pu corroborer les dires
du courant psychanalytique. Les outils de diagnostic internationaux
ne s’appuient pas non plus sur ce courant.
• En 2012 la Haute Autorité de Santé, qui est une autorité publique
indépendante (API) a désavoué les théories psychanalytiques dans sa
publication des Recommandations des Bonnes Pratiques Professionnelles
(RBPP) sur 
l’Autisme et autres troubles envahissants du développement, interventio
ns éducatives et thérapeutiques coordonnées chez l’enfant et l’adolescen
t
. Dans la paragraphe “4.2. Interventions personnalisées globales et
coordonnées” dans la sous section “interventions globales non
consensuelles” il est dit que :
• L’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés
ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées
sur les approches psychanalytiques ; la psychothérapie institutionnelle.
• Malgré des efforts de communication, ces théories persistent encore
en Algerie , donc cela ne sera pas vain de rappeler sur ce site que
l’autisme n’est pas une maladie, c’est un trouble neuro-
développemental. Cela signifie que durant la grossesse il y a des
modifications dans la construction du cerveau du fœtus et que les
enfants naissent autistes, c’est à dire avec un cerveau qui fonctionne
différemment.
• Actuellement, il n’existe aucun
Comment faire traitement médicamenteux pour l’autisme. Le
handicap est donc présent toute la vie, y compris à
face à l’autisme ? l’âge adulte. Mais il existe des approches éducatives,
comportementales et développementales qui
agissent sur les symptômes. Les interventions
spécialisées et individualisées ont pour objectif de
permettre à votre enfant de faire des progrès.
• La première étape est d’engager une démarche
diagnostique auprès d’une équipe spécialisée. La
démarche diagnostique peut être longue, mais les
interventions peuvent démarrer dès le repérage, elles
s’affineront avec les données du diagnostic.

Des activite
a partage
avec les
autistes  
reference
• https://comprendrelautisme.com/lautisme/histoire-de-lautisme/
• https://www.autismeinfoservice.fr/informer/autisme
• https://www.youtube.com/watch?v=qFLHNPnKYKY
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Autisme#:~:text=L'autisme%2C%20dont
%20les%20manifestations,caract%C3%A8re%20restreint%2C%20r%C3
%A9p%C3%A9titif%20et%20st%C3%A9r%C3%A9otyp%C3%A9
.
• https://www.youtube.com/watch?v=LnT3Q-Tk3N0

Vous aimerez peut-être aussi