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Géopolitique 

:
Introduction :

On peut qualifier l’environnement international comme étant un environnement turbulant,


dynamique, diversifié et complexe.

La globalisation et l’internationalisation des acteurs économiques internationaux sont des


facteurs importants dans le changement et le dynamisme de l’environnement.

Les guerres ont changé de forme pour devenir des guerres économiques plutôt que militaire.
(La guerre a changé de visage en utilisant les drones (sans soldats) ainsi que les
cyberattaques)

Même si avec l’émergence des nouveaux pouvoirs, la scène internationale reste un théâtre de
rivalité des deux puissances : Etats unis et Chine.

La nouvelle structure des pays : Pays industrialisés => Pays émergents (BRICS) => Pays en
voie de développement => Pays moins avancés

Qui dirige le monde ?

La réponse à cette question dépend des facteurs de pouvoir ou de puissance des acteurs :
puissance militaire, technologique, économique…

La géopolitique est la rivalité des pouvoirs.

Les règles de la géopolitique :

 Aucun ennemi n’est éternel


 Aucun ami n’est éternel
 Seuls les intérêts qui sont éternels
Chapitre 1 : Définition et objet de la géopolitique et géostratégie :

« Paix impossible mais guerre improbable » - Raymond ARON

La paix impossible => la rivalité des pouvoirs (création des conflits)

La rivalité des pouvoirs est par rapport aux facteurs de puissance : territoire, le pétrole, les
ressources naturelles, l’accès à la mer…

Cette rivalité intensifie la concurrence et compétitivité entre les acteurs internationaux. Ce


qui constitue une véritable source de conflits et rend la paix pratiquement impossible et
engendre une menace de guerre dans le monde.

La Guerre est improbable => la guerre coûte chère

L’existence d’une gouvernance internationale qui dirige le monde, en instaurant un équilibre


mondial.

1. Géostratégie :

Géostratégie est constituée d’un préfixe (Géo) et stratégie :

- Géo : Terre => géographie : science qui décrit l’aspect actuel du globe terrestre (nature
et humain)
- Stratégie : l’art de diriger et de coordonner les actions pour atteindre des objectifs.
(Offensive, défensive ou coopérative)

Si on veut définir la géostratégie, ensemble des facteurs stratégiques en relation avec la réalité
géographique.

La géostratégie est l’influence de la géographie sur les stratégies des Etats.

2. Géopolitique :

Géopolitique est la mise en relation de l’ensemble des facteurs de puissance étatiques, les
politiques internationales, l’environnement géographique.
3. A quoi sert la géostratégie ?

1. « La politique d’un Etat est dans sa géographie » -


NAPOLEON

La géostratégie a pour objet l’étude des stratégies suivies par les acteurs économiques
internationaux à l’échelle des espaces géographiques.

Tout déploiement d’une stratégie par un Etat sur un territoire doit être précédé par une prise
en compte ou une analyse de sa géographie (des données ou réalités géographiques) :
frontières, montagnes, climats…

« La géographie ça sert d’abord à faire la guerre »

4. Les acteurs internationaux :

Quels sont les acteurs qui influencent le marché économique ?

4.1 Etats :

Un Etat exerce son pouvoir souverain sur les ressources naturelles (Pétrole, Minéraux, Gaz…)
et la population dan la limite de ses frontières.

Les Etats orientent les politiques monétaires et budgétaires

 La mer est un facteur géostratégique par essence car elle constitue un moyen de
communication
 La terre ne devient un facteur de puissance que par accident, en fonction de l’échelle
des opérations
 La Suisse est un pays isolé (au cœur des montagnes, aucun accès à la mer) mais
pourtant il a su surmonter ses enjeux pour devenir un pays riche et développé au centre
du système financier international.

4.2 Les fonds souverains :

Le fond souverain est un fonds de placement financier alimenté par l’épargne national, il peut
avoir un rôle simple de contrôle ou un rôle de superviseur.
4.3 Les organisations internationales :

Des organisations super-étatiques qui cordonne des actions sur un sujet donné.

Elles ont différentes vocations :

- Favoriser le libre-échange et dynamiser le commerce international (OMC…)


- Assurer la stabilité monétaire (FMI)
- Veiller à la stabilité de l’ordre mondial sur tous les aspects (ONU)

4.4 Les organisations non gouvernementales

Les ONG sont des associations actives opérant dans différents domaines.

L’ONG est une association à but non lucratif, d'intérêt public, à caractère humanitaire qui
ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales.

4.5 Les organisations criminelles

Une organisation criminelle est une structure humaine relativement stable de plusieurs
personnes respectant les ordres d'un chef ou d'un comité de direction pour faire des profits
illicites par des méthodes ou des activités illégales et dans des domaines prohibés (interdits)
par une disposition réglementaire.

Les mafias ont devenu un acteur économique important dans le monde.

5. Les espaces :

La plupart des foyers de tension se localisent sur des zones de transit (commerce…) ou des
régions riches en ressources (les hydrocarbures…).

5.1. Les espaces physiques :

On trouve sur ces espaces : Les populations, les ressources naturelles, les infrastructures de
transport et de communication, les sièges sociaux d’entreprise, les usines de fabrication
(assurant la production nationale).

Ces espaces furent des lieux d’affrontements par excellence.

L’inviolabilité des frontières d’un Etat demeure une règle globalement respectée.
Certains conflits sont liés à l’ambiguïté qui entoure la définition des frontières (existence des
ressources naturelles)

=> ex : les îlots existants dans la mer de la Chine du Sud.

Des îlots existants dans la mer de la Chine de sud sont le sujet d’un conflit entre plusieurs
Etats : Chine, Vietnam, Indonésie, Singapour, Malaisie, Japon…

Ces îlots contiennent : Pétrole : 23 à 30 milliards de tonnes - Gaz : 16 000 milliards de m3

C’est la zone de conflits la plus surveillée au Monde, les Etats-Unis ont installé une base
militaire en Australie.

 L’or noir du pôle nord :

L’existence des ressources naturelles importantes (Pétrole : 5% des réserves internationales


(84 Mrd Baril), Gaz : 51 000 Mrd de m3 du gaz naturel)

Les pays qui pourraient réclamer l’exploitation de ces hydrocarbures sont la Russie, la
Norvège, le Danemark (Groenland), les USA et le Canada.

Les gains :

 L’inexistence des pirates somaliens (le froid)


 Gain de la distance

5.2. Le cyberespace :

Le cyberespace est l’espace virtuel formé par Internet et le web 2.0, une sphère virtuelle où
les entreprises et les Etats se confrontent.

6. Les risques :

Le risque pays représente l’ensemble des évènements ou facteurs d’origine


macroéconomique, politique ou social susceptibles d’empêcher le bon déroulement d’une
opération (commerciale, investissement…) avec un pays étranger (risque d’interruption de
marché, risque de non-paiement, risque de spoliation, d’expropriation…).
6.1. Risque politique :

C’est l’éventualité qu’un ou l’ensemble des évènements d’origine politique causent des
dommages ou entraînent des conséquences négatives sur le déroulement d’une activité ou
d’une opération.

Il peut se manifester par le risque de nationalisation, d’expropriation, de guerre…

Il peut être lié à des élections, à un nouveau gouvernement, une déclaration d’intention d’un
dirigeant, une guerre, la corruption, un système judiciaire déficient, ... qui peuvent causer une
instabilité ou des violences politiques.

- La nationalisation du canal du Suez

6.2. Risque souverain :

Le risque souverain correspond au risque attaché à l'état et aux administrations publiques


d'un pays donné et à sa capacité à rembourser ses crédits et à pouvoir faire face à ses
engagements.

C’est l’éventualité où la probabilité qu'une entité souveraine fasse défaut sur sa dette, aussi
bien en monnaie locale qu'étrangère et entraîne des conséquences. L'entité souveraine peut
être un gouvernement central ou bien agence du gouvernement central.

- Annulations de dettes pour la Grèce.


- La crise des pays émergents (Mexique 1994)

6.3. Risque géostratégique :

C’est le risque lié à des aléas peu prévisibles, ou mal appréhendés comme des attentats, des
émeutes, des révoltes ou soulèvements populaires (printemps arabe) dans un pays ; des
catastrophes d’origine naturelle.

- Catastrophes naturelles (séisme de Köbe en 1995 qui a provoqué la chute du Nikkei et


de la Barings)
- Attentats du 11 septembre

Le risque géostratégique est qualifié de risque externe mais son impact est aussi politique,
économique, socioculturel…
Chapitre 2 : la géographie politique, géostratégie, géopolitique et les
espaces stratégiques :
1. Les liens entre la géopolitique et la géostratégie :

La géopolitique et la géostratégie partagent les mêmes objectifs.

1.1. Les objectifs :

- Optimiser la compréhension des enjeux internationaux pour piloter des projets


internationaux (évaluer les risques et faire des anticipations – Marché du cacao)
- Développer ses connaissances de l’ensemble des relations politiques et économiques
mondiales (ouverture des marchés, une interdépendance entre les économies
mondiales)
- Comprendre les grands enjeux politiques de l’avenir
- Analyser et comprendre les changements territoriaux et les stratégies possibles afin de
réduire l’incertitude et prendre des décisions par rapport à l’avenir.

1.2. Constats :

- La fin de l’hyperpuissance américaine


- La montée en puissance de la Chine (une puissance démographique, une puissance
économique – excèdent de l balance commerciale = la dette américaine)

7. Géographie, géopolitique et géostratégie :

Tout espace est un milieu d’un point de vue géographique, un enjeu d’un p-d-v géopolitique
et un théâtre d’affrontement des facteurs de puissances d’un p-d-v géostratégique.

Ex : Détroit d’Ormuz (milieu géographique)  Passage du pétrole iranien (22% du


pétrole utilisé en Europe)  Un lieu de confrontation (le jour où on a menacé de fermer le
passage d’Ormuz = le prix du baril a augmenté)

7.1. L’espace en tant que Cadre / Milieu :

Un milieu géographique est délimité par des frontières, relié par des réseaux.

On a 3 types de territoires :
- Territoire infra-étatique : les régions et les entités administratives. – délimitation
administrative-
- Territoire supra-étatique : de réunions d’Etats en organisations intergouvernementales
(OIG) à vocation mondiale ou régionale (Blocs régionaux)
- Territoire trans-étatique : dont les limites ne correspondent pas celles des Etats,
(territoires socioculturels : linguistiques et religieux (le monde Arabe ou musulman, le
monde occidental, anglophone ; francophone, hispanique, ou homogènes en termes de
niveau de développement (pays industrialisés, émergents…)

7.2. L’espace en tant qu’enjeu :

L’espace n’est intéressant que pour ce qu’il présente.

Si un territoire ne présente aucun intérêt, il ne sera jamais un théâtre, il sera plutôt à la


marge.

Exemple : Le Mali qui était un territoire à la marge car il ne présentait aucun intérêt mais
prend de l’importance à cause des crises terroristes.

7.3. L’espace en tant que théâtre :

Les acteurs en géopolitique sont toutes les entités qui luttent et s’affrontent pour la
domination ou le contrôle du territoire.

Parmi les entités institutionnelles, la plus classique est assurément l’Etat (que l’on peut
considérer à la fois comme objet de la géographie politique et sujet de la géopolitique), mais
aussi les régions ou les grandes organisations intergouvernementales (OIG) qui, le cas
échéant, jouent un rôle important.

D’autres acteurs, non institutionnels : les peuples (notion générale regroupant toutes les
formes de groupes humains organisés et différenciés de la tribu à la nation), et, enfin un
certain nombre de structures de nature politique, militaire, économique ou médiatique (ONG,
institutions internationales...).

Chaque acteur développe ses représentations territoriales.


7.4. Les espaces stratégiques :
a. La Triade :

- Une concentration des richesses (les Etats-Unis, le Japon, l’Union européen) – 92%
des transactions financières – 65% du PIB mondial -
- Une concentration de pouvoirs :
 Le pouvoir économique : les grandes bourses mondiales – New York (Wall
Street), Londres (La City), Tokyo (Tokyo Stock Exchange) –
 Le pouvoir politique : le siège de l’ONU se trouve à New York.
 Le pouvoir militaire, culturel et diplomatique est centralisé dans les Etats Unis
- C’est un espace qui s’élargit.

b. Archipel métropolitain mondial (AMM) – les villes mondiales :

Des villes qui fonctionnent comme étant un pays, elles concentrent la richesse, le pouvoir et
l’innovation.

Les principaux pôles d’impulsion de l’AMM : Paris, New York, Londres, Tokyo. (Des
métropoles – la population est sup à 5 M)

Elles concentrent les capitaux (les bourses), les innovations, les sièges sociaux des firmes
trans-nationales.

Elles sont des nœuds de communication (grands ports, hubs aéroportuaires, au cœur de
réseaux terrestres et de télécommunication performants)

c. Les métropoles :

Les métropoles sont souvent situées à des façades maritimes très actives, en position
d'interface, favorisant ainsi une « littoralisation » de l'économie mondiale.

Ex. Singapour est considérée comme un pôle majeur de la mondialisation. Son aéroport,
l'aéroport de Changji, accueille 42 millions de passagers par an

d. Les micro-territoires :

Les quartiers d'affaires, ou CBD (Central Business Districts), les paradis fiscaux (îles
Caïmans, panama…), les zones franches et les technopôles (Silicon Valley, Sophia
Antipolis...) attirent également les IDE et constituent des micro-territoires et sont aussi des
pôles majeurs de la mondialisation.

e. Les passages stratégiques  :

les lieux qu’empruntent les navires de commerce (notamment les porte-conteneurs) afin
d’éviter le contournement des continents. Ils constituent des points ou espaces stratégiques de
liaison entre deux espaces.

Canaux et détroits sont ainsi des points de passage stratégiques, comme en témoigne
l'exemple du canal de Suez.

Certains points de l'espace mondial sont cruciaux pour la mondialisation.

C'est le cas des détroits, comme ceux du golfe Persique (Ormuz) ou de la Méditerranée
(Gibraltar, le Bosphore).

Sont également concernés le canal de Suez et celui de Panama.

f. Des pays qui refusent la mondialisation

Comme la Corée du Nord (seul pays qui refuse explicitement de s'intégrer à la


mondialisation pour des raisons idéologiques : le communisme. Ce refus de la mondialisation
s'accompagne d'une politique d'armement.). D’autres dictatures aussi (Iran, Cuba…)

g. Les zones marginalisées  :

Des zones grises :

- Sahara
- Antarctique
- Le triangle d’or en Thaïlande

Chapitre 3 : l’espace maritime : un enjeu stratégique et politique


majeur :

« Quiconque contrôle la mer contrôle le commerce ; quiconque contrôle le commerce mondial


contrôle les richesses du monde, et conséquemment le monde en soi » Sir Walter Raleigh.
Tout espace est un milieu d’un point de vue géographique, un enjeu d’un p-d-v géopolitique
et un théâtre d’affrontement des facteurs de puissances d’un p-d-v géostratégique.

Tout espace stratégique nécessite un contrôle. (Le contrôle est considéré comme un facteur de
puissance : exemple : le contrôle du président de l’IRAN sur le détroit d’ORMUZ)

La mer est un espace d’échange et de communication, espace de ressources (pétrole,


gisements…), espace de redéploiement de la puissance (le conflit entre le MAROC et
L’ALGERIE : l’ALGERIE a besoin d’une façade maritime pour pouvoir exporter leur pétrole
vers l’ETATS UNIS) (Les ETATS UNIS ont planté des bases militaires pour sécuriser et
contrôler l’espace maritime)

La mer est au cœur de la mondialisation :

La mer dispose des ressources :

 Les ressources énergétiques : hydrocarbures (gaz + pétrole), la possession de ces


gisements est un enjeu majeur pour le pays disposant d’un espace maritime.
 Les ressources alimentaires : 100 millions de tonnes de poissons et crustacés/ ans.

L’importance des flux maritimes :

 Plus de 80% des flux transcontinentaux de marchandises sont effectués dans les
espaces maritimes.

L’importance des façades maritimes :

 Les passages maritimes (Détroits) sont considérés comme des espaces stratégiques
maritimes.
 Les grands ports ont besoin d’autres ports (la hiérarchie des ports) qui servent de relais
et des nœuds de communication. => La création des Hubs maritimes.

Le transport maritime est vital pour l’économie mondiale.

Le développement du transport maritime :

 La caravelle  lors des grandes découvertes


 Le navire à vapeur  les colonisations
 Les porte-conteneurs  la période actuelle
La mondialisation a fait des façades maritimes un espace stratégique, elle renforce la
littoralisation et le rôle de ces dernières.

A qui appartiennent les espaces maritimes ?

Selon la convention de Montego Bay 1(1982), on distingue 3 types d’espaces :

 Sur 12 miles marins : les Etats sont pleinement souverains : les eaux intérieures.
 Jusqu’à 200 milles marins : la Zone Economique Exclusive : l’Etat a le droit
d’exploiter toutes les ressources maritimes en garantissant le libre passage des navires.
 Au-delà des 200 miles : les eaux internationales.

Pour contrôler l’espace maritime, on a militarisé la mer. (La construction et l’entretien d’une
marine de guerre sont un vecteur majeur d’affirmation de la puissance maritime)

Les ETATS UNIS restent la 1e puissance militaire maritime en détenant plus de 145 bases
maritimes

Les zones de tensions :


 Asie du Sud-est : entre le Japon et le Chine à propos des îles …
 Arctique : entre le Norvège et la Russie, le Danemark et le Canada.
 Méditerranée : l’Espagne et la France.

Les espaces maritimes : c’est aussi des lieux fragilisés :

Les points de passage sont sensibles et fragilisés par l’existence des pirates et du terrorisme.

Les zones d’action de piraterie :

 Golfe d’Aden : la Somalie.


 Golfe de Guinée.
 Détroit de Singapore.

Des trafics illicites (drogues et contrefaçons) et l’immigration clandestine.

Les menaces sur l’environnement.

L’épuisement des ressources.

1
La conférence a été négociée en ..., signée 1982 mais appliquée qu’en 1994
Les bouleversements des milieux.

Les menaces climatiques.

Chapitre 4 : La cybersécurité : quels enjeux pour l’entreprise ?

Le cyber est considéré comme le 4e espace. Il est caractérisé comme étant un espace
vulnérable qui contient des informations.

Chaque espace doit être délimité par des frontières, La Chine est parmi est pays qui délimite
son cyberespace, puisqu’elle dispose d’une organisation qui limite l’accès à l’information.

Définition de la cybercriminalité :

La cybercriminalité est un type de criminalité perpétrée à l’aide d’un ordinateur ou sur un


réseau ou à l’aide de matériel informatique.

Pour quoi faire ?


 Chercher de l’information, des renseignements (espionnage industriel, stratégique,
étatique ...)
 Chercher l’information personnelle (plus aucune vie privée n’est protégée) => les
réseaux sociaux…
 Paralyser un système dans le but de nuire
 Déstabiliser un Etat, une nation (la révolution égyptienne)
 Avoir une puissance (facteur de puissance) =>la conquête des Etats :
 La puissance d’un Etat donne une capacité de conquérir des territoires, des
populations ou d’une part de marché.
 A l’ère de la mondialisation et du capitalisme financier, la conquête subsiste
mais avec des différences :
 Conquêtes classiques : les gains de territoires
 Conquêtes nouvelles : géopolitiques, géo-économiques et
géopolitiques :
 Les ressources (organisation de la rareté, le gaz …)
 Le contrôle des routes stratégiques.
 La finance
 La technologie
La violence existe toujours mais sous d’autres formes

Cas : la géopolitique des espaces maritimes mondiaux


 90%des échanges se font par voie maritime.
 Via la mer, on connecte le monde à travers les fibres optiques.
 L’espace maritime est interconnecté à l’espace du cyber.
 Plus de 95% des télécommunications passent par la mer via des câbles sous-marins.
 Le monde maritime connait une intense numérisation de toutes les infrastructures
portuaires ainsi que les bâtiments en haute de mer : les scanners de la chaleur humaine
dans les ports.
 L’interconnexion des systèmes de réseaux entre eux entraîne une plus grande vulnérabilité
des systèmes dans leur intégralité.
 L’imaginaire collectif ne considère pas la cybercriminalité comme un risque de premier
ordre.
 En 2007, le monde a pris conscience de la cybercriminalité après la paralysie des serveurs
de l’Estonie par des cyberattaques.
S’éloigne-t-on des préoccupations des entreprises ?

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