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L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTÈRE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Département de Chimie
Médicaments de l’hémostase
Chargé de module:
: KOUAHI Amani
2020/2021
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Plan de travail
Introduction
1. Définition
2. Histoire de l'aspirine
3. Les différents classes de médicament
Structure
4. MÉCANISMES D’ACTION
l’aspirine (et des anti-inflammatoires) inhibe la production de
thromboxane A2,
les inhibiteurs des phosphodiestérases,
Les thiénopyridines et les cyclopentyl-triazolo-pyrimidines
Les antagonistes du récepteur plaquettaire glycoprotéique au
fibrinogène
5. La synthèse de thromboxane
6. Propriétés pharmacocinétiques
7. implications pharmacodynamiques
8. Posologie
1. Adulte
Voie orale
2. Enfant et nourrisson
Effets indésirables
Conclusion
Références
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Introduction :
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1. Définition :
2. Histoire de l'aspirine :
L’aspirine est l’un des médicaments plus anciens. Les Grecs utilisaient déjà
l’écorce de saule blanc, qui contient le principe actif de l’aspirine, pour soulager
fièvres et douleurs. C’est au XIXe siècle que plusieurs chimistes s’attèlent à la
synthèse de l’acide acétylsalicylique. La production industrielle est mise au
point par Bayer qui dépose la marque « Aspirin » en 1899. L’aspirine, fabriquée
par la Société chimique des usines du Rhône, arrive en France en 1908 et le
brevet allemand tombe dans le domaine public dix ans plus tard, lors des
négociations du Traité de Versailles. Aujourd'hui, son utilisation s'est élargie à la
prévention des maladies cardiovasculaires et ne se limite plus au traitement de la
fièvre et de la douleur.
Inhibiteurs de la cyclooxygénase-1
o L'aspirine (acide acétylsalicylique) entraîne une inhibition
irréversible de cette enzyme, entraînant la baisse du thromboxane-A2.
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D'autres médicaments jouent de manière non spécifique sur la
cyclooxygénase (1 et 2), entraînant un effet antiagrégant mais aussi
d'autres effets (par l'intermédiaire de la cyclooxygénase 2), ce qui fait
qu'ils ne sont pas utilisés dans ce cadre. Ce sont en particulier les anti-
inflammatoires non stéroïdiens.
o La reine des prés (spiraeaulmaria ou filipendulaulmaria) et le saule
blanc (salix alba) contiennent des dérivés salicylés qui, après oxydation,
deviennent de l'acide salicylique, molécule apparentée à l'aspirine.
inhibiteurs des récepteurs de l'adénosine diphosphate (Thiénopyridines) :
ils se fixent de manière irréversible sur le récepteur P2Y121.
o clopidogrel (Plavix)
o ticlopidine (Ticlid)
o prasugrel (Efient)
inhibiteurs de la phosphodiestérase
o dipyridamole (son mécanisme d'action n'est cependant pas clair2)
o cilostazol
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o Cangrelor (en cours de développement), donné par voie
intraveineuse ;
o Elinogrel.
5. MÉCANISMES D’ACTION
En dehors des mécanismes d’action généraux décrits dans le résumé du chapitre,
il est nécessaire de détailler ici le mécanisme d’action des agents
antiplaquettaires.
Les principaux agents antiplaquettaires agissent soit sur l’activation, soit sur
l’agrégation plaquettaire :
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l’aspirine (et des anti-inflammatoires) inhibe la production de
thromboxane A2, puissant activateur plaquettaire, à partir de l’acide
arachidonique en bloquant la cyclo-oygénase plaquettaire.
les inhibiteurs des phosphodiestérases, comme le dipyridamole,
agissent sur le métabolisme plaquettaire en augmentant la concentration
intraplaquettaire en AMPc et en inhibant la recapture de l’adénosine.
Les thiénopyridines et les cyclopentyl-triazolo-pyrimidines agissent
sur la voie d’activation plaquettaire dépendant de l’adenosinediphosphate
(ADP), en bloquant le récepteur plaquettaire à l’ADP ou son récepteur
purinergique P2Y12.
Les antagonistes du récepteur plaquettaire glycoprotéique au
fibrinogène (GPIIbIIIa) inhibent l’agrégation plaquettaire en bloquant la
fixation du fibrinogène à son récepteur plaquettaire.
Compte tenu de leurs différents mécanismes d’action, il est possible d’associer
ces antiplaquettaires entre eux afin d’augmenter leur efficacité et prix d'un sur-
risque hémorragique systématique.
6. La synthèse de thromboxane :
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néosynthèse de TXA2 au sein des plaquettes jeunes restent encore très
controversées .
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une inhibition cumulée de l’agrégation plaquettaire par addition lors de chaque
passage des plaquettes au contact de l’aspirine dans la circulation porte. Au bout
de quelques jours l’inhibition de l’agrégation plaquettaire est complète et
sélective, avec une inhibition minimale de la synthèse des prostaglandines dans
les tissus périphériques et notamment les artères, préservant ainsi en théorie la
synthèse de la prostacycline, prostanglandinevasorelaxante et inhibitrice de
l’agrégation plaquettaire.
8. Posologie :
1. Adulte
Voie orale :
- Douleurs d’intensité légère à modérée et/ou états fébriles : 1 gramme trois fois
par jour en prises espacées d’au moins 4 heures. Le patient doit être informé de
ne pas utiliser l’acide acétylsalicylique pendant plus de 3 jours en cas de fièvre
et de 5 jours en cas de douleurs sans l’avis d’un médecin ou d’un dentiste. Cette
posologie est à réduire chez le sujet âgé.
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Douleurs d’intensité légère à modérée et/ou états fébriles 50 mg/kg maximum
par jour en au moins trois prises espacées d’au moins 4 heures.
Effets indésirables :
Ils sont la conséquence de l’inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Aux doses usuelles, le principal effet indésirable est l’intolérance gastrique. En
effet au niveau du mucus gastrique, cette inhibition supprime l’action
cytoprotectrice des prostaglandines, altère la qualité du mucus gastrique et rend
la muqueuse gastrique plus sensible aux agressions de tous types. Cette gastrite
est également favorisée par l’irritation directe du comprimé d’aspirine au contact
de la muqueuse. La prise d’aspirine sous forme de comprimés doit ainsi se faire
impérativement après désintégration du comprimé dans un verre d’eau.
Cette toxicité gastrique est responsable de gastralgies et surtout d’une gastrite
érosive exposant au saignement gastrique pouvant se manifester sous forme
d’hématémèse ou melena. Une petite augmentation des pertes sanguines dans les
selles est couramment associée à l’administration d’aspirine.
Aux doses antiagrégantes, l’aspirine n’induit pas les effets indésirables observés
avec les plus fortes doses.
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Conclusion
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Références :
http://ao.um5.ac.ma/xmlui/bitstream/handle/123456789/5227/P0462008.pdf?
sequence=1
https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/aspirine
https://www.vidal.fr/medicaments/utilisation/bon-usage/paracetamol-aspirine-
ains/aspirine
.htmlhttps://www.vidal.fr/medicaments/utilisation/bon-usage/paracetamol-
aspirine-ains/aspirine.html
http://www.chups.jussieu.fr/polys/pharmaco/poly/POLY.Chp.9.9.html
http://www.chups.jussieu.fr/polys/pharmaco/poly/POLY.Chp.9.9.html
https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/inhibiteurs-de-l-
agregation-plaquettaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antiagr%C3%A9gant#:~:text=Un%20antiagr
%C3%A9gant%20plaquettaire%20(AAP)%20ou,anticoagulants%20ont%20peu
%20d'effet.
http://www.chups.jussieu.fr/polys/pharmaco/poly/POLY.Chp.9.9.html
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Sanjeev Palta, Richa Saroa et Anshu Palta, « Overview of the coagulation
system », Indian Journal of Anaesthesia, vol. 58, no 5, 2014, p. 515–523 .
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