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SOMMAIRE
I) Présentation projet
1) Terrassement
2) Fondations
3) Soutènement
4) Dallage
5) Murs/voiles
6) Planchers
I)Présentation projet
Le projet est un programme de logements collectifs situé à Toulouse commandé par le maître
d’ouvrage Altarea Cogedim qui est un promoteur immobilier, suivit de son maître d’œuvre
d’exécution DANO BÂT. Il y a deux cabinets d’architecte présent sur ce chantier qui sont Ateliers
Martime et Atelier Cube, puis nous avons le bureau de contrôle SOCOTEC et le bureau étude
structure NEDD.
Nous avons à notre disposition un plan de coffrage, de fondations et du plancher haut R+3 du
bâtiment D.
3) Architecte
L’architecte est chargé par le maître d’ouvrage de concevoir le projet architectural. Ce projet est
défini par des plans et documents écrits l’implantation des bâtiments, leur composition, leur
organisation et l’expression de leur volume ainsi que le choix des matériaux et des couleurs. Il
demandera ensuite un permis de construire aux autorités compétentes. De plus il est
compétent pour intervenir à tous les niveaux d’un projet, de la conception à la réalisation des
travaux.
4) Bureau de contrôle
Le bureau de contrôle est une entreprise dont la mission est la prévention des risques
techniques liés à la réalisation d’ouvrages. Il assiste le maître d’ouvrage dans son projet de
construction en procédant à des contrôles techniques de différentes natures. Lorsqu’il effectue
ces vérifications, le contrôleur s’assure du respect des règles de construction lors de la phase de
conception des ouvrages mais aussi pendant le suivi des travaux ou après leur achèvement. La
profession de contrôleur technique ne peut être exercée qu’à la condition d’avoir un agrément
ministériel. Selon la loi Spinetta le contrôle technique des ouvrages est obligatoire pour les ERP,
ouvrage de +28 mètres des accès de secours, ouvrage industriel, habitations lourde etc. Les
missions que les bureaux de contrôle peuvent effectuer sur les bâtiments sont définies par la
norme NF P 03-100. Les principales missions :
-La solidité de l’ouvrage (mission L et LE pour les ouvrages existants) : fondations, gros œuvre,
structure.
-La sécurité incendie et des personnes (mission S) : les aménagements et les éléments
d’équipement.
Lorsque le MOE du projet finalise la description des ouvrages à réaliser en vue d’une validation
par le MOA, le contrôleur technique transmet l’ensemble de ses avis techniques dans le cadre
de sa mission. L’ensemble des avis sont transmis au MOA dans un rapport unique appelé
Rapport Initial de Contrôle Technique (RICT). Puis à la fin de la construction de l’ouvrage il
donnera le rapport de fin de contrôle technique (RFCT).
Implantation
Avant la réalisation des fouilles pour les fondations et la mise en place des différents éléments
de la construction, il est indispensable de réaliser une implantation afin que l’ouvrage soit bien
orthogonal et parallèle mais également pour faciliter la mise en œuvre.
Pour la réalisation d’une implantation, il est nécessaire d’être en possession d’un plan de
situation, un plan de masse, un plan de géomètre ainsi que d’un plan de fondation. De plus, afin
de déterminer les points de repère, il faudra réaliser un ou plusieurs plans d’implantation pour
matérialiser les contours et les dimensions de la construction.
1) Terrassements
Les travaux de terrassement sont basés sur trois actions principales : l'extraction, le transport, la
mise en œuvre. Il peut exister des travaux de grandes ampleurs (travaux routiers,
aménagements de plateformes, travaux ferroviaires ou fluviaux, etc.) ou légers (tranchées de
réseaux enterrés, aménagements de maisons individuelles, drains, etc.).
-Terrassement classique :
Le terrassement classique est mis en œuvre en cas de construction neuve et pour l’extension
d’une maison. Le sol est creusé et aplanit, l’excès de terre est évacué et le terrain est mis de
niveau grâce à l’intervention d’une pelle mécanique et d’un camion-benne. L’opération consiste
également à creuser les fouilles qui accueilleront ensuite le béton des fondations. Un remblai et
un nivellement sont parfois nécessaires afin d’assurer la parfaite planéité du sol (mur de
soutènement).
Les fouilles en pleine masse sont également appelées fouilles en excavation. Contrairement aux
fouilles en rigoles ou en tranchées qui sont linéaires, elles sont réalisées sous la totalité de
l’emprise du futur bâtiment.
-Terrassement en fouille :
Les fouilles en rigole :
Menées au-dessous du niveau du terrain naturel, présentes une largeur de moins de 2 m,
ainsi qu’une profondeur de moins d’1 m. Ce type de fouille est également appelé tranchées
lorsqu’il doit accueillir canalisations et gaines techniques. On l’utilise pour les semelles
filantes
Fouilles en tranchées :
Ce type de fouille est également appelé tranchées lorsqu’il doit accueillir canalisations et
gaines techniques.
La fouille en puits :
-Le décapage :
-Le nivellement :
-Le déblai :
Ensemble des terres retirées du sol lors des travaux de terrassement. Les terres peuvent soit
être réutilisées comme remblais pour le chantier ou peuvent être évacuées.
-Le remblai :
Ensembles des terres rapportées sur le terrain pour créer une plateforme ou remblayé un
comble ou une cavité.
-Le talus :
-Le foisonnement :
Augmentation du volume des terres provoquée par leur déplacement lors des travaux de
terrassement. La terre extraite des fouilles perd sa cohésion initiale et se fragmente en petits
morceaux indépendants qui occupent un volume apparent supérieur au volume de la terre en
place.
On utilise généralement des engins de chantier pour déplacer les volumes importants de
matériaux tels qu’une pelle mécanique, bull, tombereaux, camions routiers, niveleuse,
compacteur etc.
2)Fondations
Définition : Terme employé́ le plus souvent au pluriel pour designer l’ensemble des ouvrages
enterrées sur lesquels repose une construction. Les fondations assurent la stabilité́ du
bâtiment. Elles transmettent au sol le poids total de l’ouvrage en le répartissant de manière à
garantir une assise parfaite.
Les fondations à poser seront déterminées selon l’étude de sol préalablement faite par le
géotechnicien (G1,G2), et leurs dimensionnement se déterminera selon la descente de charge
faite par le bureau d’étude (charge permanente/charge d’exploitation/action climatique). Il faut
aussi respecter la côte hors-gel, cette profondeur varie en fonction de la région à laquelle
appartient la construction ainsi que de son altitude.
-Fondations superficielles :
On utilise ce type de fondation lorsque les couches de terrain capables de supporter l’ouvrage
sont à faible profondeur. De ce fait, celle-ci est recommandée sur des sols de bonne stabilité, à
savoir des sols qui ne nécessitent pas de renforts particuliers au niveau des fondations. Selon
l’étude sol on utilisera plusieurs types de fondation superficielle :
-Radier : est une base ou une plateforme stable sur laquelle reposent d’autres éléments.
Ces types de fondations sont de faible profondeur et sont utilisés pour les constructions
légères. Les fondations superficielles sont constituées par des semelles ayant une plus grande
largeur que l’élément supporté de façon à ce que le taux de compression du sol ne dépasse pas
son taux de compression admissible.
-Fondations semi-profondes :
Une fondation semi-profonde est un ouvrage généralement en béton armé qui permet de
transmettre les charges d'une structure vers le sol à une profondeur d'environ 3 à 6 m.
Il s’agit généralement de puits remplis de béton fait à la pelle hydraulique, qui servent
d’intermédiaires entre les fondations profondes et semi-profondes.
-Fondations profondes :
Son utilisation est requise lorsque le sol résistant se trouve à une grande ou très grande
profondeur ou dans le cas d’une structure très importante. Ce type de fondation repose sur la
reprise de charge par le sol en dessous de la base de la fondation.
Les pieux qui sont des fondations élancées et sont composées par la tête, la pointe et le
fût.
Les puits qui sont creusés à la main. Ils sont soit circulaires avec un diamètre minimum
de 1,20 m, soit de section quelconque mais avec une largeur minimale de 0,80 m et une section
minimale de 1,10 m².
Les pieux en bois : la tête du pieu est protégée par un sabot. Ils sont enfoncés dans le sol
par l’intermédiaire d’une charge assez importante jusqu’à ce qu’ils atteignent le bon sol. Pour
les protéger des éventuelles attaques des insectes, les enduire d’huile de vidange est
indispensable.
Les pieux battus : ce sont des pieux préfabriqués généralement en métal ou en béton
armé.
Les pieux métalliques sont des tubes qui peuvent être ouverts ou fermés à leur bases ou bien en
forme de « H ».
Les pieux en béton armé sont fabriqués sur une aire à proximité du chantier.
Leur mise en œuvre se fait par battage ou vibration.
Les pieux forés : on procède d’abord au forage du pieu et c’est après que l’on fait couler le
béton.
3)Soutènement
Définitions : Un mur de soutènement sert à retenir les terres ou la poussée des terres. Il
participe aux fondations, et sont situé dans la partie enterrée de l’ouvrage. Mise en place
lorsque la réalisation de talus est impossible comme par exemple en milieu urbain.
On trouve les murs de soutènement sur des terrains en pente, toujours en extérieur. Ils
soutiennent une portion de terre dans un espace délimité en s’opposant à sa poussée. Il peut
s’agir d'une maison, d’un jardin, d’une piscine, d’un garage.
Le mur de soutènement obéit à un cahier des charges très précis. Il ne doit pas dépasser 4 m de
haut et ne peut s’implanter que sur des pentes ne dépassant pas 10°.Un système de drainage
est obligatoire. Ceci pour éloigner et évacuer les eaux des fondations du mur.
L’équipe travaux prend tenant compte des infos transmissent par l’étude de sol et le BET
structure. Les infos que l’on retrouve sont souvent les dimensions de passes et l’espacement
entre les passes (Hauteur, longueur, épaisseur). Quant aux armatures l’info est donnée par le
BET structure.
Il faut distinguer les murs de soutènement qui font partit des fondations et ceux qui sont mis en
place pour les aménagements extérieur.
Un mur poids est par définition, un mur de soutènement dont la stabilité est assurée par son
propre poids. C’est le type de soutènement le plus classique, le plus anciens et le plus
couramment mise en œuvre. C’est leur poids propre qui leur permet de s’opposer à la poussée
des terres. Ils sont le plus souvent fait en :
Il existe beaucoup de types de mur poids comme les murs en terre armée, ouvrage cellulaire,
paroi moulée, rideau de palplanches, paroi moulée ancrée.
La technique la plus répandue. Elle consiste à creuser une série de passes aux extrémités du
chantier. La paroi en contact avec sa voisine est ensuite recouverte d'un treillis de ferraille puis
de panneaux métalliques maintenu avec des rondins de bois.
-Paroi moulée : La paroi moulée est un écran en béton armé moulé dans le sol dont la vocation
première est les le soutènement et les fondations. La paroi moulée est une technique très
souvent mise en œuvre dans le cadre de soutènements permanents, fondations profondes ou
de la construction d'écrans d'étanchéité profonds.
-Paroi Berlinoise :
4) Finition
-Paroi Parisienne :
La paroi parisienne est similaire à la paroi berlinoise, mais les porteurs verticaux comme des
pieux forés ou tubés sont privilégier.
4)Dallage
Contrairement à un plancher ou une dalle, un dallage est un ouvrage qui repose sur le sol,
transmettant directement les charges qui lui sont appliqués sur le sol. Le dimensionnement du
dallage est calculé selon sa destination, il sera composé de BA ou non. Il se décompose en 3
parties :
-Support : Le dallage est mis en place sur une couche de forme ou un sol stable préalablement
préparé. La couche de forme peut être composée de sable de granulats compacté afin d’obtenir
une plate-forme homogène et stable.
-Corps du dallage : C’est l’ouvrage en lui-même, il peut être armé suivant son utilisation et son
épaisseur varie en fonction des charges qu’il supportera.
-Revêtement : Le dallage peut être recouvert d’une chape de ciment ou d’un revêtement de
protection contre l’humidité ou chaleur.
Il ne faut pas oublier d’utiliser des joints de rupture ou de dilatations pour prévenir des
variations de température, d’éventuel tassements ou lors des raccords entre dalle lors du
coulage du béton.
5)Murs/Voiles
Définition : Un mur porteur situé à l’intérieur de la construction est nommé voile de refend.
Un mur sur l’extérieur est appelé un mur de façade et un mur sur le côté est appelé mur
pignon. Ces différents voiles peuvent avoir des épaisseurs différentes et dépendent de
plusieurs variables (structure, thermique, acoustique, incendie).
En fonction de son emplacement, le mur de refend peut être transversal ou longitudinal. Il faut
de créer des semelles de fondations sous la dalle au moment de l’édification du refend. Il est
crucial d’assurer la parfaite verticalité du mur pour que ce dernier puisse s’appuyer sur les
fondations. Cela va garantir la stabilité de l’ensemble de la structure.
Les murs en béton banché sont des ouvrages en béton verticaux, coulés dans des coffrages
appelés banches de différentes dimensions à leur emplacement définitif dans la construction.
-Murs préfabriqués :
On entend par mur en panneaux préfabriqués de grandes dimensions, les ouvrages verticaux
réalisés par assemblages de parties de murs fabriquées à l'avance répondant à des dimensions
précises : longueur max 8 mètres et surface inférieure à 30m2. Il y a deux types de réalisation :
-Le voile peut être fait par un industriel en amont, il est donc nécessaire d’aménager une zone
spéciale : forain. En règle générale on fait appel à l’industriel uniquement quand il est demandé
des voiles soit avec une exigence qualitative, ou avec un coloris/motif/déco spécial.
-Pour le voile préfa sur chantier la mise en œuvre est identique à un voile en BA, dans ces
étapes de construction et en règle générale ce type de voile est utilisé quand la mise en place de
banche n’est pas possible ex quand on construit contre un ouvrage déjà existant.
ATTENTION : quand on utilise de voile préfa il y a une action importante à ne pas négliger : le
clavetage (action d’associer deux murs entre eux).
-Pré mur
Grâce à ce type de voile il y a possibilité de faire les voiles sans banches, mais les délais de
fabrication sont long.
Banches : Les banches de fabrication industrielle sont des coffrages outils qui, accouplés face à
face, permettent de réaliser des murs d’une hauteur de 1 à 3 mètres. Elles sont dites monoblocs
et permettent l’obtention des parois verticales.
6)Plancher
-Au rez-de-chaussée : Un plancher est un haut de vide sanitaire quand il recouvre un vide
sanitaire ou haut de sous-sol quand il est construit au-dessus d’une cave. Dans les deux cas, il
doit protéger suffisamment contre l’humidité et les pertes de chaleur.
-Entre deux niveaux habitables : un plancher intermédiaire créant une séparation dans le
volume protégé d’une habitation, il joue un rôle particulier en matière d’isolation thermique et
phonique.
-Au niveau des combles, la mise en œuvre d’un plancher peut différer s’il s’agit de combles
aménageables ou de combles perdus.
-En toit-terrasse. La surface d’un toit-terrasse peut être accessible ou non aux piétons. Dans
tous les cas, elle doit répondre à des contraintes spécifiques d’étanchéité.
À noter : un dallage sur terre-plein peut également être considéré comme un plancher.
-La dalle pleine : qui est utilisé sur 90% des chantiers, elle est beaucoup utilisée pour les
constructions collectives. Elle favorise le passage de canalisation et la pose de revêtements de
sols.
-La prédalle : est une dalle mince crantée composée d’armatures en acier. La prédalle constitue
la partie inférieure du plancher et sert de coffrage pour la dalle pleine. Préfabriquée en usine,
elle a une taille standard de 2,50 m. La prédalle est le plus souvent utilisée pour la construction
de bâtiments collectifs en raison de la rapidité de sa mise en œuvre et des moyens importants
du système de levage. Elle bénéficie d’une portée pouvant atteindre 10 m.
-Plancher à poutrelles hourdis/entrevous : Le plancher à poutrelles préfabriquées est utilisé le
plus souvent pour les constructions d’habitations individuelles. On distingue 2 types de
planchers à poutrelles : le plancher à poutrelles en béton armé et le plancher à poutrelle
précontraint bénéficiant d’une portée plus importante. Les poutrelles sont placées à intervalles
réguliers sur les éléments porteurs comme les murs ou les poutres. L’intervalle est comblé par
des hourdis en béton ou au moyen de matériaux isolants.
-Le plancher collaborant : il est utilisé pour les bâtiments industriels ou à l’usage du public. Ce
plancher se compose d’une armature en tôle nervurée et d’une dalle de béton renforcée par un
treillis soudé. Ce système permet de grandes portées ainsi qu’une mise en œuvre facilitée.
-La dalle alvéolaire : Elle se constitue d’alvéoles évidées qui vont alléger son poids. La dalle
alvéolaire est réalisée en béton armé ou en béton précontraint en usine. La dalle alvéolaire peut
avoir une longueur pouvant aller jusqu’à 14 m sans ajout d’éléments porteurs. Ce type de dalle
est surtout retenu pour la réalisation de parkings ou d’immeubles de bureaux. Sa mise en place
nécessite peu de main d’œuvre.