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L’eau de pluie, une ressource gratuite et abondante

LA RECUPERATION D’EAU DE PLUIE

Ciele
96 Canal St-Martin 35700 RENNES
02 99 54 42 98
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Ce document est la première version qui sera améliorée, mise à jour et
complétée régulièrement. Votre expérience nous est précieuse pour enrichir ce
dossier.
N’hésitez pas à nous faire parvenir vos témoignages par mail info@ciele.org ou
par courrier Ciele 96 Canal St-Martin 35700 RENNES.
Merci et bonne lecture

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SOMMAIRE

Récupérer l’eau de pluie : pourquoi ? --------------------------------------- page 4

Récupérer l’eau de pluie : les ressources disponibles--------------------- page 5

Récupérer l’eau de pluie : que dit la loi ?----------------------------------- page 6

Récupérer l’eau de pluie : question de santé ------------------------------- page 7


Récupérer l’eau de pluie : des habitudes à prendre------------------------ page 7

Récupérer l’eau de pluie : pour quelle utilisation ? ----------------------- page 8

- la cuve de récupération d’eau de pluie ------------------------------------ page 9


- le double réseau -------------------------------------------------------------- page 10

Récupérer l’eau de pluie : une réelle économie---------------------------- page 15

Récupérer l’eau de pluie : le dimensionnement d’une installation ------ page 15

Récupérer l’eau de pluie : le coût d’une installation ---------------------- page 16

Récupérer l’eau de pluie : à qui s’adresser en Bretagne ? ---------------- page 17

Glossaire ------------------------------------------------------------------------ page 18

Adresses utiles ----------------------------------------------------------------- page 21

Annexes – textes réglementaires – sources documentaires -------------- page 22

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Récupérer l’eau de pluie : pourquoi ?
L’eau fait partie de notre environnement naturel et elle est essentielle à notre survie, et
malheureusement, nous gaspillons ce bien rare, que l’on qualifie déjà d’enjeu stratégique pour
le XXIème siècle. Or, cet « Or Bleu » existe en quantité abondante en Bretagne et est d’accès
facile : la pluie.
L’utilisation de l’eau de pluie à des fins domestiques est tout à fait envisageable, car pour
arroser le jardin, laver sa voiture et alimenter des toilettes, nul besoin d’une eau potable. De
plus son utilisation est bénéfique pour plusieurs raisons :

 Des raisons écologiques. L’usage de l’eau de pluie permet de moins solliciter les
nappes phréatiques. Cette eau est naturellement douce, sans calcaire, ce qui permet de moins
utiliser de produits nettoyants et de rejeter une eau usée moins polluée. C’est un geste « éco-
citoyen ».

 Des raisons économiques. L’augmentation du prix de l’eau de distribution rend sa


consommation de plus en plus dissuasive. En 2004, le prix du m³ en France s’élevait à 2,73 €,
alors que le coût en Bretagne était de 3,34 €/m³.

 Des raisons pratiques. L’eau de pluie est abondante, les systèmes de récupération
sont relativement simples à mettre en œuvre (plus complexe avec des maisons déjà
existantes), et peuvent couvrir 100% des besoins en eau non potable, à l’usage du jardin, des
toilettes et du lavage de la maison.

 Des raisons environnementales. La récupération de l’eau permet de gérer les


rejets d’eau dans le réseau d’eau pluviale. De fait, on réalise une régulation de l’équilibre
hydrique des terrains. Les communes s’engagent de plus en plus dans cette voie et incitent à
l’intégration de système de récupération dans les plans de construction de logement. Par
exemple, on peut prévenir des crues lors de grosses pluies, éviter l’engorgement des
parcelles…

Voici la répartition des consommations d’eau à usage domestique :

Répartition de la consommation d'eau


domestique
Repas Toilettes
6% 30%

Divers
7%

Sanitaire
28%
Arrosage
6%
Vaisselle Linge
10% 13%
Source CIELE
L’eau de pluie peut subvenir à l’alimentation des toilettes, de l’arrosage et des usages divers,
soit environ 40 % des besoins quotidiens.

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Récupérer l’eau de pluie : les ressources disponibles.

L’eau est très abondante dans l’ouest mais la


pluviométrie varie selon que l’on soit en Ille-et-
vilaine ou bien sur la pointe Finistère. Ainsi, il
tombera 730 litres par m² en une année à Rennes,
alors qu’à Brest, il va tomber 1150 litres. Malgré
tout, ces 2 valeurs sont suffisantes pour alimenter
des citernes de récupération d’eau de pluie. Avant
d’entreprendre cette démarche, on pourra
s’adresser à Météo-France pour connaître la
pluviométrie de sa commune, mais rassurez-vous,
l’eau est abondante toute l’année.

Toutefois, il faut pouvoir récupérer et stocker


cette eau gratuite. Cela dépendra de la surface
occupée par la maison et du type de toiture : un
coefficient de toiture prend en compte le type
de matériaux et l’évaporation.

TYPE DE TOITURE Coefficient de toiture

Tuile glacier 0.9


Tuile, ardoise, tuile béton 0.8
Toiture terrasse 0.6
Toiture végétalisée 0.4

Ainsi pour une maison de 100 m² à Brest, avec un toit en ardoise, la quantité d’eau de pluie
captée est la suivante :

Surface effective x Pluviométrie x Coefficient = Quantité d’eau de pluie captée


100 m² x 1150 l/m² x 0,8 = 92 000 l, ou 92 m³

A Rennes, avec une pluviométrie de 730 litres/m², on peut espérer récupérer avec le même
type de toiture, plus de 58 m³/an.

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Récupérer l’eau de pluie : que dit la loi ?
Le contexte réglementaire :

Tout aménagement concernant la réseau d’eau pluviale doit être signalé, par
récupération d’eau de pluie est soumis à des tuyaux de couleurs différentes du
déclaration en préfecture. Les services de réseau d’eau potable. Des étiquettes et des
la DDASS doivent être associés à ce projet panneaux portant la mention « eau non
de récupération en vue d’alimenter certains potable » doivent être apposés à proximité
équipements (WC, lavages, eau des arrivées d’eau de pluie, même filtrée.
d’arrosage). Par contre, il est de la Tout robinet de puisage d’eau récupérée
responsabilité du maître d’ouvrage : doit être verrouillé pour éviter tous risques
d’absorption accidentelle.
- D’interdire toute injection d’eau de
récupération dans le réseau de distribution,
par une déconnexion parfaite entre les
deux réseaux (eau potable et eau de pluie).
Le réseau doit être double pour alimenter
en eau potable les équipements en cas de
quantité d’eau insuffisante dans la cuve de
récupération et le réseau d’eau de ville
équipé de disconnecteurs pour les postes à
double alimentation (toilettes).
- De clarifier, dès l’engagement du projet,
les mesures de gestion, d’entretien et de
- D’éviter tout risque de confusion entre
surveillance des équipements : modalités et
les deux réseaux au moyen de signes
garantie de suivi (nettoyage).
distinctifs conformes aux normes. Le

Enfin, il faut savoir que l’exploitation de l’eau de pluie n’est pas interdite. Elle est soumise à
déclaration en préfecture dans le cadre d’un projet d’habitat individuel et à autorisation pour
un projet ouvert au public. Son exploitation pour un usage autre que l’approvisionnement des
toilettes, jardins et lavages est sous la responsabilité du propriétaire du bâti et du réseau d’eau.
Il est impératif que toutes les mesures de sécurité soit prises, en vue de repérer facilement les
différents réseaux et que leur connexion soit impossible par le jeu de disconnecteurs.

Textes réglementaires

Article 640 et suivants du code civil : « En application du principe de libre disposition, tout
propriétaire a le droit d’user et de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son fonds. »

Réglementation sur l’eau potable, §17 : « Une liaison directe entre l’installation d’eau potable
et l’installation de pluie n’est pas autorisée».

Réglementation du Service d’Eau : « Lorsque les installations intérieures d’un abonné sont
susceptibles d’avoir des répercussions nuisibles sur la distribution publique ou de ne pas être
conformes aux prescriptions du règlement du service des eaux, celui-ci ou tout autre
organisme mandaté par la collectivité peut, en accord avec l’abonné, procéder à leur
vérification. »

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Réglementation sanitaire : « les installations d’eau ne doivent pas être susceptibles, du fait de
leur conception ou de leur réalisation, de permettre à l’occasion de phénomènes de retour
d’eau, la pollution du réseau public d’eau potable ou du réseau intérieur de caractère privé,
par des matières résiduelles, des eaux nocives ou toutes autres substances non désirables. »

Position sanitaire relative à l’utilisation des eaux de pluie pour des usages domestiques –
Direction générale de la santé – mars 2006
Ce texte rappelle notamment la notion d’usage domestique pour l’eau de pluie. Ainsi, il est
précisé que l’utilisation d’eau de qualité dite potable doit être impérative pour les usages
domestiques alimentaires (boisson, préparation des aliments et lavage de la vaisselle) et ceux
concernant l’hygiène corporelle (lavabo, douche, bain et lavage du linge) et que l’utilisation
de l’eau de pluie est réservée pour d’autres usages (toilettes, lavage des sols et des véhicules,
arrosage des espaces verts).

Récupérer l’eau de pluie : question de santé.


Pour un grand nombre d’utilisations Elle n’est pas calcaire et ne produit donc
domestiques, l’eau de pluie présente de pas de dépôts de tartre dans le réseau. Par
grands avantages par rapport à l’eau de ailleurs, cette eau convient mieux aux
distribution. Douce (faiblement minéra- plantes d’intérieurs et du jardin. De plus
lisée), elle permet de réduire les quantités une eau à température ambiante évite les
de produits de lavage, et du coup sa teneur chocs thermiques.
en polluants.
Du fait des filtres en amont de la citerne,
qui évitent aux feuilles, insectes, cailloux,
bactéries d’arriver dans la cuve, l’eau de
pluie ne présente pas d’odeur ou de teinte
dérangeante. Un système de filtrage en
aval de la citerne supprimera les dernières
impuretés.

Récupérer l’eau de pluie : des habitudes à prendre.


Lorsque l’on étudie les consommations d’eau des ménages, on s’aperçoit qu’elles varient de
façon très importante d’un ménage à l’autre en fonction de l’état de l’installation, des
équipements et des habitudes. Le Cartel de l’eau estime qu’en moyenne, les consommations
sont comprises en France entre 90 et 160 litres par jour et par personne.

Les économies d’eau, un préalable à la récupération d’eau de pluie !

1. Faire la chasse aux fuites : les fuites représentent parfois jusqu’à 20 % des
consommations globales d’eau. Pour savoir s’il y a une fuite, relevez les chiffres du compteur,
le soir avant de vous coucher, puis le matin, avant toute utilisation d’eau. Si les chiffres ont
changé, il y a une fuite.

2. Limiter la pression dans sa maison : une pression trop élevée peut générer une
surconsommation d’eau et endommager votre installation et vos appareils. Un réducteur de

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pression en amont de votre installation d’eau de ville peut s’avérer efficace si vous avez plus
de 3 bars au robinet. Comptez 100 € hors frais de pose pour un réducteur NF.

3. Les toilettes représentent à elles seules 30% de nos consommations : elles peuvent être
équipées de systèmes économes en eau : les chasses d’eau à double débit (pouvant s’adapter
sur les installations de moins de 10 ans), ou à bouton Stop (~ 15 €), permettent de réguler au
mieux la quantité d’eau voulue et permettent de réduire jusqu’à 40% la consommation d’eau.
Pour les installations plus anciennes, l’utilisation d’Eco-plaquettes permet de réduire la
consommation d’eau d’un tiers (~ 20 €).

4. Les appareils d’électroménager :


l’utilisation de lave-linge ou de lave
vaisselle de classe A permet des économies
d’eau et d’électricité. L’économie vis à vis
d’un appareil de classe D peut être de 30%
en eau, et de 38% en électricité, un
investissement vite rentabilisé !

5. L’utilisation de limiteurs de débit qui Eco- robinet.


mélangent eau et air, peut faire baisser de
30% le volume d’eau consommé (~ 10 €).
7. L’arrosage du jardin, le nettoyage des
Des mitigeurs thermostatiques peuvent
sols et terrasses et surtout de la voiture
également être installés avec une économie
de 40% sur le volume d’eau (100-150 €). doivent être faits de manière réfléchie :
préférez l’éponge au jet pour nettoyer votre
6. Pour la douche, on pourra également voiture et n’arrosez que si nécessaire votre
utiliser des mitigeurs thermostatiques (~ jardin. On arrosera le soir. Le paillage,
100 €). Les économies peuvent atteindre ainsi que le binage du sol, maintiendront
un sol frais et humide.
40 %.

Récupérer l’eau de pluie : pour quelle utilisation ?


On distingue deux types d’utilisations :

- La cuve de récupération d’eau de pluie. C’est la solution la plus simple à mettre en oeuvre
et la plus répandue, mais conduisant à une économie limitée. Elle consiste à équiper les
habitations de citernes apparentes en général, de 500 litres en moyenne, pour des usages
extérieurs comme l’arrosage du jardin et des plantes d’intérieurs, le lavage de la voiture.

- Le double réseau, eau non potable. C’est une solution qui consiste à équiper les
habitations de cuves enterrées ou en sous-sol, de 3 à 20 m³ de capacité, en réservant l’eau à
certains usages spécifiques : alimentation des toilettes, nettoyage, arrosage, lavage voiture.
Cette solution peut vous faire réaliser une économie d’eau de 40 % sur votre facture.

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La cuve de récupération d’eau de pluie :

Ce système très simple comprend une


cuve et un collecteur qui s’adapte sur la
gouttière. Cette cuve est en général de
matière plastique, est posée sur un socle
afin de pouvoir se servir facilement du
robinet situé en bas de cuve. Les capacités
vont de 300 à 1000 litres, suivant
l’utilisation prévue : jardin, nettoyage,
voiture…

Illustration : Graf

Il faut compter entre 50 et 150 € pour une


cuve, à laquelle il faut ajouter un socle, un
couvercle, un robinet et un collecteur d’eau
à filtre (feuilles, cailloux, mousses…) :
Côté pratique, la cuve est surmontée d’un environ 30 à 50 € pour l’ensemble.
couvercle pour éviter aux feuilles mortes,
insectes, débris d’y tomber, un filtre en Pour améliorer l’intégration de la cuve
amont complètera cette installation ( en dans un jardin, des caillebotis en bois
général sur le collecteur de gouttière ). peuvent être installés, et des plantes
grimpantes masqueront l’ensemble.

Le consommateur/citoyen peut aussi agir et demander à la collectivité de participer à la


promotion de la récupération d’eau de pluie comme dans d’autres villes Bretonnes (achats
groupés, participation financière…).

Des campagnes de sensibilisation à la récupération de l’eau de pluie ont ainsi été réalisées sur
le Pays de Lorient, à Rennes, à Vannes…

Par exemple, à Rennes, à l’initiative de la Ville, entre 2000 et 2004, 2116 récupérateurs ont
été vendus (cuve + collecteur : 23 €). D’après l’enquête de satisfaction, les bénéficiaires de
l’opération ont été satisfaits à 90%.

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Le double réseau :

Un double réseau peut permettre l’alimentation des toilettes, l’arrosage et les lavages divers.

Ce type d’installation est plus complexe, car nécessite des cuves plus grandes
(obligatoirement mise hors gel toute l’année), des systèmes de pompes et de filtres pour
alimenter les différentes parties de la maison.
Il faudra procéder au doublement des réseaux d’eau.

Illustration : Graf

un schéma plus complet est présenté page 13

1) Toitures et gouttières

L’eau de pluie subit deux types d’influences : la pollution de l’air (proximité d’industries,
d’aéroport…) et les matériaux utilisés (en toiture, en canalisation et en citerne).

En toiture, les matériaux naturels, pierres, bardeaux de bois, tuiles, ardoises sont les mieux
adaptés. Les tôles en fibro-ciment ou à base de goudron sont à proscrire suivant le principe de
précaution.
Pour les gouttières, le zinc est préférable au PVC, car plus durable dans le temps et recyclable.

2) Préfiltration et neutralisation

La préfiltration est un poste très important. Elle va décider de la fréquence de nettoyage de


vos filtres, de votre citerne, de l’usure de votre système de pompage et bien sur de la qualité
de l’eau stockée.

La préfiltration est la même que pour les récupérateurs de jardin : un dégrillage est assuré au
niveau de la gouttière en amont des descentes par une crépine ou une crapaudine. Cela permet
d’éviter que feuilles, cailloux, insectes, mousses, fientes n’aillent encombrer celles-ci.

Ensuite, un traitement en amont de la citerne vise à améliorer la qualité de l’eau stockée et


consiste en une succession de dispositifs filtrants :

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Le principe du bac de décantation consiste à laisser l’eau au repos pour que les particules
solides se déposent au fond et récupérer le trop plein à partir d’une certaine côte.

Un tamis dont les mailles peuvent avoir différentes dimensions, les plus courantes étant de 5
mm x 5 mm, ou 2 mm x 2 mm. Les éléments retenus sont ensuite renvoyés dans le réseau
d’évacuation d’eau pluviale.

Filtration fine : par la succession de filtres de plus en plus fins, la qualité de l’eau s’accroît.
Une filtration de 100-200 µm puis de 25 µm et 5 µm permet d’alimenter la cuve d’une eau de
très bonne qualité, ce qui simplifie la question du nettoyage de celle-ci. Certaines installations
restent 5 ans sans nettoyage de la cuve. Par contre cela suppose l’installation de filtres et leur
nettoyage au moins une fois par an au jet ou par remplacement des cartouches.

Tous ces dispositifs ne sont pas à installer obligatoirement.

L’eau de pluie est naturellement légèrement acide. Aussi, avant de l’envoyer dans le second
réseau, il va falloir neutraliser cette eau. Pour les citernes en béton, complétées parfois d’un
enduit interne de chaux (mélange de sable et chaux hydraulique à 50%), la reminéralisation et
la correction de l’acidité sont effectives. Pour les citernes en polyéthylène, l’introduction d’un
bloc de calcaire permet de minéraliser l’eau.

3) La citerne

La citerne reçoit les eaux de pluie. Elle doit


être de capacité suffisante pour alimenter
les différents postes consommateurs d’eau
et dimensionnée suivant le nombre de
personnes dans la maison (voir
dimensionnement de la citerne). Elle doit
être placée le plus près possible de
l’habitation : 2 mètres minimums et 10
mètres maximum en général, voire dans la
cave ou le garage lors d’une construction
neuve, dans ce cas, pas de lit de pose
spécial à mettre en oeuvre. Une analyse
des sols est nécessaire dans le cas d’un La surface du lit est dressée et compactée
enfouissement, on pourra faire référence au pour que la fosse ne repose sur aucun point
DTU 64.1 et à l’arrêté du 6 mai 1996. faible. La planéité du lit doit aussi être
assurée afin d’éviter au final que la fosse
ne travaille. Pour les citernes de plus de 8
Pour les cuves en polyéthylène (PEHD), 000 litres, une dalle béton d’une résistance
elles sont placées sur un lit de pose, suffisante est obligatoirement nécessaire.
constitué de sable et éventuellement d’une Pour assurer une bonne stabilité de la
dalle béton. Il faut compter environ 250 € fosse, il faudra une dalle au minimum de
par m³ de capacité. 10 centimètres d’épaisseur

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. Le problème se pose avec des sols difficiles (imperméables, argileux, nappe d’eau), lors de
remontées d’eau, les cuves en polyéthylène peuvent se déplacer, se déformer et rendre leur
utilisation impossible. Aussi, avant d’effectuer une installation, il faut bien connaître son
terrain. Le lit de pose doit être réalisé avec du sable stabilisé sur une épaisseur de 20 cm (sable
+ ciment : 1 m³ de sable mélangé à sec à 200 kg de ciment), parfois des renforts en béton sur
les côtés ou au-dessus sont nécessaires (passage de véhicule par exemple).

Les citernes en béton peuvent être réalisées en


auto-construction. Il faut compter 200 € pour
une citerne de 10 m³ (hors main d’œuvre et
location de matériel). Elle doit être solide, car
10 tonnes d’eau vont y séjourner.
Des cuves circulaires existent également et
possèdent des avantages sur les cuves
rectangulaires : du fait de sa forme, l’eau ne
stagne pas dans les zones mortes, l’eau est plus
saine. Une cuve ronde est aussi plus solide
source : solar Kraft qu’une cuve rectangulaire à épaisseur égale
mais leur installation est plus difficile.

Enfin, quel que soit le type d’installation, il est impératif de prévoir un trop plein de citerne,
en plus du trop plein en amont. Celui-ci sera connecté au réseau d’évacuation des eaux
pluviales.

Dans une cuve enterrée à plus de 80 cm de profondeur la température y est quasi-constante


(environ 10 °C), il n’y a donc pas de risque de fermentation anaérobie.
Si la cuve n’est pas suffisamment enterrée, il y a un risque, en été, de fermentations
accompagnées d’odeurs désagréables. Si votre citerne est équipée de filtres fins en amont, pas
de souci, votre eau est parfaitement saine. Dans le cas contraire, il faut impérativement
équiper la citerne d’un système d’aération. Cela peut être un simple trou ou un tuyau en PVC,
muni d’une grille et d’une moustiquaire qui empêche les insectes et les petits animaux d’y
pénétrer.

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4) Le réseau de pompage

La distribution de l’eau dans la maison est


assurée, via un réseau indépendant du
réseau d’eau potable, par une pompe ou un
groupe hydrophore.
Si la citerne est située en contrebas et/ou
loin de la pompe, il faudra en choisir une
assez puissante. La pompe alimente le
réservoir dont le rôle consiste à stocker un
certain volume d’eau (50 à 300 litres) sous
pression (environ 3 bars). La pompe ne
fonctionne donc pas en continu. Groupe hydrophore, et groupe dans un caisson
« tout en un » (cobosytems).

L’encombrement est réduit, les groupes font moins


d’un mètre de long, un ½ mètre de large.

Cette pression est indispensable pour que l’eau passe


dans les filtres, qui sont un frein à l’écoulement, et
arrive jusqu’au robinet. Lorsque la pression descend
sous un certain seuil (environ 1 bar ), la pompe se
déclenche.

Il faut compter de 100 à 1000€ pour un surpresseur et réservoir.

5) La filtration en sortie de citerne

Les filtres peuvent être placés avant et après le groupe


hydrophore. Une filtration grossière (200 µm) située au
niveau de la prise d’eau dans la cuve permet de
prévenir tous risques de détérioration de la pompe par
des particules de béton qui peuvent se décrocher.

Une filtration fine située après la pompe est


préconisée : par exemple un filtre à cellulose, de
filtration 2 µm, qui sera rincé une ou deux fois par an.

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6) Entretien de l’installation

Pour les gouttières et les filtres en amont, l’entretien dépend de la présence d’arbres et
d’oiseaux à proximité de la maison. Les filtres visibles et le bac de décantation doivent être
nettoyés au moins une fois par an. La citerne sera elle aussi à nettoyer suivant l’encrassement.

Après l’été, les poussières qui se sont accumulées sur le toit vont encrasser les filtres lors des
premières eaux, il faut vérifier les filtres et les laver si besoin. En fonctionnement normal, il
faut nettoyer les filtres tous les 2 ou 3 mois. Bien souvent, un rinçage suffit. Les filtres à
charbon se lavent aussi mais ils devront être changés de temps en temps.

Illustration J. L. Clermont, CIELE à partir de doc. CEETN

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Récupérer l’eau de pluie : une réelle économie.

Pour estimer les économies réalisables, il est nécessaire de bien connaître ses propres besoins
en eau. Comme nous l’avons vu plus haut, les besoins sont très variables d’un ménage à
l’autre. Ils sont en moyenne, d’après le Cartel eau, compris entre 90 et 160 litres par jour et
par personne.

L’AGRESTE donne, en 2004, une consommation d’eau moyenne, pour les habitants d’Ille et
Vilaine, de 144 litres par jour et par personne.

Si nous posons comme hypothèse qu’une famille s’engageant dans une démarche de
récupération d’eau de pluie aura déjà un comportement hydro-économe, nous pouvons
estimer que ses consommations d’eau seront en dessous de la moyenne.

Nous allons prendre pour nos calculs et arbitrairement, une consommation de 100 litres d’eau
par jour et par personne.

Si l’eau de pluie est utilisée pour l’alimentation des les toilettes, l’arrosage et le lavage divers
(environ 40 % de la consommation journalière), ce sont 40 litres d’eau de ville qui sont
économisées par personne et chaque jour.

Pour une famille de 4 personnes, pendant une année, et avec un prix du m3 d’eau de 3,44 €
(chiffre moyen en Bretagne – donnée Agreste), l’économie annuelle serait de 200 €.

De plus, avec 58 m³ d’eau économisés, c’est la nature qui vous dit aussi merci.

Récupérer l’eau de pluie : le dimensionnement d’une installation.

En reprenant les chiffres ci-dessus, ce sont 40 litres d’eau de pluie qui se substituent à de l’eau
potable chaque jour et par personne.

Pour une famille de 4 personnes, ce sont 160 litres par jour.

Pour dimensionner la citerne, on se base sur une autonomie de 5 semaines, soit 35 jours. Pour
cette famille, il faudrait une citerne de : 160 litres x 35 jours = 5 600 litres.

On peut donc tabler sur une cuve de récupération de 6 m³.

Il est à noter qu’un surdimensionnement de la cuve n’est pas souhaitable. Le trop plein d’eau
est nécessaire pour permettre le renouvellement d’une partie de l’eau.

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Récupérer l’eau de pluie : le coût d’une installation.
Le prix d’une installation est très variable. La solution la moins coûteuse est de la réaliser soi-
même. Dans ce cas, vous ne payez que les matériaux. Une autre solution réside en faisant
appel à un maçon et à un plombier locaux. Il vous faudra principalement coordonner leurs
interventions. Enfin, vous pouvez opter pour une solution clé en main. Cette solution, bien
que la plus pratique, est aussi la plus coûteuse car le devis fournit par le vendeur inclue la
marge de plusieurs intermédiaires.

Le coût global d’une installation comprend :

- le matériel : la citerne, les filtres, la pompe, les réseaux de plomberie,


- la main d’oeuvre : installation de la cuve (fouille et pose), raccordement des différents
éléments.

Le choix du type de cuve (notamment leur poids) influence le coût global d’une installation.
Le poids des produits joue à la fois sur le coût du transport et sur la facilité à manœuvrer la
cuve.

Une cuve de polyéthylène de 7,5 m3 coûte à partir de 1 100 €. Une cuve en béton armé de 10
m3 coûte environ 1 500 €. (Source – La Maison écologique)

Pour l’installation de la cuve et des réseaux de plomberie, il faut compter environ 700 €.

Pour une installation clé en main, comprenant une cuve PEHD de 4 m³, hors pose, il faut
compter environ 2500 €.

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Récupérer l’eau de pluie : à qui s’adresser en Bretagne? (liste mai 2005)
L’offre commerciale est encore très diversifiée. Nous abordons donc ce carnet d’adresses en
partant des fournisseurs de cuves. Pour certains d’entre eux, ils ont déjà des commerciaux sur
la région, pour d’autres un réseau de vente se met en place et enfin pour certains, leurs
produits sont distribués dans les magasins de bricolage. Ensuite, nous présentons une liste des
distributeurs installateurs. Cette liste est bien évidemment loin d’être exhaustive et vous
pouvez nous adresser ( info@ciele.org ) les bonnes adresses que vous aurez dénichées lors de
votre recherche.

LES FOURNISSEURS (grossistes)

ROTOTEC - Actipôle 35 – ZI de la Chesnaie – 35540 Miniac-Morvan - Tél. : 02 99 58 00 02


www.rototec.com
distributeurs : Brossette

AMOS – SPEIDEL - 12 rue de Vignoles BP 105 21203 BEAUNE CEDEX 03 80 22 91 65


www.amos-distribution.com
www.amos-distribution.com/NVSITE/recuperation-eau/recuperation-eau.htm
un réseau de distribution se met en place sur la Bretagne

GRAF - 45 route d’Ernolsheim 67120 DACHSTEIN-GARE 03 88 49 73 10


www.graf.fr
www.garantia.fr
distribution dans les magasins : Bricorama, Bricomarché, Leroy-Merlin et Truffault

ROTH France – 78 rue Ampère – BP 517 – 77465 LAGNY SUR MARNE CEDEX 01 64
12 44 44www.roth-france.fr
commercial sur la Bretagne : Monsieur Guy MEVEL 02 51 54 38 85 - 06 86 55 12 37
distributeurs : compagnie de chauffage, dupont sanitaire, Sonac, Mafart, Brossette

HYDROTUB – Chemin Petit Eboulis 77230 DAMMARTIN EN GOELE – 01 64 02 52 42


Commercial : Didier HECQUARD 02 31 69 01 14 – 06 75 94 60 14

BEISER – Domaine de la Reidt 67330 BOUXWILLER – 03 88 70 91 29


www.beiser.fr

JETLY – 91 rue du ruisseau 38297 ST-QUENTIN FALLAVIER CEDEX 04 74 94 18 84


www.jetly.fr
distributeurs : Brossette, CDEO, Frans-Bonhomme

SOTRALENTZ - BP 2 – 3 rue de Bettwiller 67320 DRULINGEN 03 88 01 68 00


www.sotralentz.com
distributeurs : Castorama, Leroy Merlin, Frans-bonhomme, Pum Plastique, Cmb Prolians, Kdi
Rouënel

SOCIETE 2 EAUX - ZI METZGERHOF - 3 RUE MAURICE BLIN 67500 HAGUENAU


03 88 90 92 44
www.2eaux.fr
PLAST’EAU – ZA 50570 MARIGNY – 02 33 77 18 40 info@plasteau.com
www.plasteau.com

Ciele – décembre 2006 17


LES DISTRIBUTEURS ET/OU INSTALLATEURS (Sauf mention particulière, ces adresses sont les
coordonnées des distributeurs)

BROSSETTE BTI 1 rue du Breillou ZI Sud-est 35574 CHANTEPIE CEDEX


Monsieur Pascal Delahaye 02 99 86 16 17 – 06 80 35 31 00
www.brossette.fr

CDEO
www.cedeo.fr (pour connaître l’agence bretonne la plus proche de chez vous)

MAFART
26 rue du Pont Léon 22360 LANGUEUX - 02 96 68 44 44
www.mafart.net
mafart@mafart.fr

KDI ROUENEL – route de Mur de Bretagne 56300 PONTIVY - 02 97 82 35 35

PUM PLASTIQUES – 26 boulevard du Val de Vesle – ZISE 1010 51684 REIMS CEDEX
03 26 84 65 65
infos@pumplastiques.fr
http://www.pumplastiques.fr/ - (pour connaître l’agence bretonne la plus proche de chez vous)

FRANS BONHOMME 3 rue Denis Papin BP 238 37302 JOUE LES TOURS 02 47 35 33 33
http://www.fransbonhomme.fr/ - (pour connaître l’agence bretonne la plus proche de chez
vous)

CMB PROLIANS – ZAC du Morillon 56539 QUEVEN 02 97 80 14 30


Siege.cmb@reseau-prolians.net
www.cmb-prolians.com - (pour connaître l’agence bretonne la plus proche de chez vous)

H-TUB
165 route de Lorient 35000 RENNES – 02 23 46 20 10 (dispose d’un réseau d’installateurs)
f.theard@h-tub.com www.h-tub.com

AIREAU-POINT - Monsieur POINTEL (Installateur – distributeur)


La Brizardière – 35430 CHATEAUNEUF D’ILLE ET VILAINE – Tel : 02.99.58 39 57

ECO MAISON (Installateur distributeur)


Village de Sainte-Barbe – 12 impasse des Plares – 56340 PLOUHARNEL
02 97 52 30 49
eco-maison@wanadoo.fr
www.ecomaison.com

ENTREPRISE COUTURAUD (Installateur distributeur)


60, rue Auguste Pavie – 35240 RETIERS – 02 99 43 50 42

Ciele – décembre 2006 18


ESPACE ENVIRONNEMENT
http://www.espaceenvironnement.com
Route de Bénodet – Ménez Bily 29000 QUIMPER – 02 98 54 67 67
La Brosse – 32 route du Meuble 35760 SAINT GREGOIRE – 02 99 13 13 84
ZC Kerpont Bellevue – rue Pierre Landais 56850 CAUDAN – 02 97 76 12 70
Les deux Moulins – 56880 PLOEREN – 02 97 40 11 56
17 Bd Mendès France – 56000 LORIENT – 02 97 37 50 00

LE CAIGNARD (distributeur – installateur)


www.lecaignard.com
Côtes d’Armor : ZA 9 rue Georges Guynemer – 22191 Plerin – Tel : 02.96.74.57.78.
Finistère : 4 rue Robert Schuman – 29 480 Le Relecq-Kerhuon / Brest – Tel : 02.98.28.29.18.
Ille-et-Vilaine : Le petit rocher – 35530 Noyal/Vilaine – Tel : 02.99.04.00.40.
Morbihan : 44 route de Nantes “Le Poulfanc” – 56860 Vannes – Tel: 02.97.68.82.10.

NOVELITE ENVIRONNEMENT
9 boulevard Maréchal Leclerc 35300 FOUGERES 02 99 94 98 94
www.novelite.fr
novelite@wanadoo.fr

ECODEN – Déwi Le Béguec (installateur)


La Roche 56430 CONCORET 02 97 22 63 17
www.ecoden.com
dewi@ecoden.com

SKYWATER
www.skywater.fr
INOVAREN – Cédric Fontaine 02 99 79 79 37 – 06 60 88 38 21 (départements 35 et 22)
Contact35@skywater.fr
I.S.A. – Jean-François de Beaurepaire 02 99 84 88 31- 06 14 15 06 86
(départements 56 et 29) - contact56@skywater.fr

AQUASSYS
www.aquassys.fr
Emilie DUTHION (pour le département 35 et 22) – 02 99 48 17 78 - 06 82 28 84 85
courrier@aquassis.fr
Romuald RUNGETTE (pour le département 56) - 02 97 61 01 20 – 06 74 83 97 48

IS’EAU ENERGIE
www.iseauenergie.net
récupération eau de pluie et économies d’eau
Isabelle BAYARD 06 73 47 40 93 – iseauenergie@tiscali.fr

Ciele – décembre 2006 19


Matériel économie d’eau.
AMD – ZA la Perrière – 24, rue Jean Fontaine – 35340 LIFFRE – 02 99 23 55 44
-
A POLL EAU – Jean-Yves Gathignol – 5 place Jean Grenier – 22000 Saint-Brieuc
02 96 94 79 91

ILLE ET RANCE FILTRATION , Philippe Humbert – 6 place de l’église – 35720


PLEUGEUNEUC – 02 23 22 00 37
Illeetrance-filtration@club-internet.fr

Magasins de bricolage
Pour les réducteurs de pression, faire appel à un plombier.

Ciele – décembre 2006 20


Glossaire

- Bac de décantation
Bac situé entre l’arrivé des eaux de pluie et la citerne de stockage. Il permet aux particules
fines de se déposer avant de rejoindre la citerne et évite son encrassement. Un bac de
décantation est accessible pour un nettoyage régulier.

- Collecteur
Ce système s’installe sur la descente de gouttière. Il filtre l’eau de pluie et de la dirige vers
la cuve de jardin (petite cuve pour l’arrosage). Le collecteur peut aussi renvoyer le trop
plein d’eau dans descente de gouttière.

- Crépine
C’est une grille qui arrête les grosses particules dans l’eau en amont du circuit de
récupération. Elle se trouve en général en haut des gouttières et filtre les feuilles, les
cailloux, la mousse…

- Disconnecteur
C’est un élément qui sert à empêcher un reflux d’eau de pluie dans le réseau d’eau potable.
Il est nécessaire pour les postes alimentés par deux réseaux différents (pluie et ville), afin
d’empêcher la pollution des eaux de ville par les eaux de pluie.

- Eau potable
Une eau potable est une eau devant satisfaire à un certain nombre de caractéristiques la
rendant propre à la consommation humaine, elle doit être agréable à boire, sans odeur,
soumise à des taux de substances dissoutes limitées (minéraux, bactéries, pesticides,
toxiques…). Elle répond à une définition réglementaire. C'est la directive européenne
80/778, transcrite en droit français dans le décret 89-3 modifié, qui précise les
caractéristiques de l'eau potable.

- Polyéthylène
Matière plastique haute densité qui sert à réaliser les cuves et fosses toutes eaux. Solide et
légère, la cuve en polyéthylène est facile à installer.

Ciele – décembre 2006 21


Adresses utiles
Points Info Energie en Bretagne

En Bretagne, un numéro commun à tous les espaces info énergie est disponible.
C'est le 0 820 820 466 (prix d'un appel local : 0,12 €/mn) du lundi au vendredi de 13H30 à
17H30. Votre demande aboutira dans l'espace info énergie le plus proche de votre domicile.
Il s’agit de :

CIELE - Rennes - info@ciele.org


CLE - Rennes - CLE3@wanadoo.fr
ALECOB - Carhaix - alecob@wanadoo.fr
ENERGENCE - Brest - energence.rp@wandoo.fr
HEOL – Morlaix - conseils.energies@wanadoo.fr
PROGENER – Saint-Brieuc - progener@wanadoo.fr
Cap Energie – Lorient – info-energie.lorient@wanadoo.fr

DDASS (Direction des affaires sanitaires et sociales)

DDASS 22 : 02.96.60.42.22.
DDASS 29 : 02.98.64.50.50.
DDASS 35 : 02.99.02.19.37.
DDASS 56 : 02.97.62.77.00.

Autres contacts intéressants

Meteo France : www.meteo.fr

Agence de l’eau Loire-Bretagne,


- Délégation Ouest Atlantique - 1, rue Eugène Varlin, B. P. 40521 - 44105 Nantes CEDEX 4
02 40 73 06 00 - Fax : 02 40 73 39 93
- Délégation Armor-Finistère - 3bis, passage St Guillaume, B. P. 4634 - 22046 Saint-Brieuc
cedex 2 - 02 96 33 62 45 - Fax : 02 96 33 62 42

Ville de Lorient
Cellule environnement, énergie et technologies nouvelles
Tél. : 02 97 35 32 73 – Fax : 02 97 02 23 08
infeaubus@mairie-lorient.fr

Ciele – décembre 2006 22


Sources documentaires :

Textes réglementaires

- Loi du 16 décembre 1964 concernant la protection des eaux et leur répartition


- Loi n°92-3 du 3 janvier 1992
- Circulaires du 9 août 1978, du 26 avril 1982 et du 20 janvier 1983 relatives à la révision du
règlement sanitaire départemental
- PLU
- Code de la Santé Publique
- Code départemental d’hygiène.
- Circulaire du 23 décembre 1986, relative aux conditions d’utilisation des canalisations de
distribution d’eau pour la mise à la terre des installations électriques des immeubles
existants
- Loi n°64-1245 du 16 décembre 1964 relative au régime, à la répartition des eaux et à la lutte
contre leur pollution
- Directive 98/15/CE du 27 février 1998 et Arrêté du 24 mars 1998
- Code de la Construction et de l’Habitation.

Organismes :

ADEME Bretagne
AGRESTE 35
AJENA Contact
AREHN
Centre de documentation du CIELE
CLE
CSTB
DDASS 35 et DRASS Bretagne
Magazine «La Maison Ecologique »
Magazine « Les 4 saisons du jardinage»

Source Internet, documents photos libres de droit.

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