Mobiler Et Objet D'art2158

Mobilier
et objets d’art
Mardi 19 juin 2012 À 14H30
paris – 7, rond-point des champs-élysées
ARTCURIAL
BRIEST – POULAIN – F.TAJAN
7, Rond-Point des Champs-Élysées

75008 Paris
ASSOCIÉS Mobilier Expositions publiques :

et objets d’art
Francis Briest, Co-Président VENTE N°2158 Samedi 16 juin
Hervé Poulain 11h à 19h
François Tajan, Co-Président Téléphones pendant l’exposition :
+33 (0) 1 42 99 20 41, 20 32 ou 20 13 Dimanche 17 juin
11h à 19h
Directeurs Associés Commissaire-priseur : Lundi 18 juin
Isabelle Bresset 11h à 19h
Martin Guesnet
Fabien Naudan Spécialiste : Mardi 19 juin
Isabelle Bresset Isabelle Bresset, 10h à 12h sur rendez-vous
Bruno Jaubert Directeur associé
+ 33 (0) 1 42 99 20 13 VENTE LE MARDI 19 JUIN 2012
ibresset@artcurial.com à 14h30

Renseignements : Catalogue visible sur internet
Sophie Peyrache, www.artcurial.com
+ 33 (0) 1 42 99 20 41
speyrache@artcurial.com
Catherine Houssais,
+ 33 (0) 1 42 99 20 32
choussais@artcurial.com
Experts :
Argenterie
Cabinet Déchaut-Stetten,
Thierry Stetten,
+ 33 (0) 1 42 60 27 14
thierrystetten@hotmail.com
pour les lots 19, 21 à 23, 67 à 70,
100, 121
Sculptures
Albéric Froissart,
+33 (0) 6 80 26 86 38 Comptabilité vendeurs
pour les lots 1, 3 à 12, 86 à 88, Léonor de Ligondés
ARTCURIAL LIVE BID
92 à 95 + 33 (0) 1 42 99 20 06
Assistez en direct aux ventes aux
enchères d’Artcurial et enchérissez Céramiques européennes ldeligondes@artcurial.com
comme si vous y étiez, c’est ce que vous Cyrille Froissart,
offre le nouveau service, Comptabilité acheteurs
Artcurial Live Bid. +33 (0) 1 42 25 29 80
c.froissart@noos.fr Marion Carteirac,
Pour s’inscrire : www.artcurial.com
pour les lots 108, 111 et 133 +33 (0) 1 42 99 20 44
mcarteirac@artcurial.com
Avec la participation d’Artcurial Toulouse – Jacques Rivet

pour le lot 2
Ordres d’achat, enchères par téléphone :
Anne-Sophie Masson
Couverture : lot 34
+33 (0)1 42 99 20 51
Pages précédentes : détail du lot 34 Fax : + 33 (0) 1 42 99 20 60
Page de gauche : détail du lot 53 bids@artcurial.com
2 MOBLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

1 2
1 2
ECOLE FRANÇAISE, TAPISSERIE FLAMANDE OU DES ATELIERS DE LA
DEUXIEME MOITIE DU XVI EME SIECLE MARCHE, FIN DU XVI EME-DEBUT DU XVII EME SIECLE
ECUSSON AUX ARMES DE LA PROVENCE, SURMONTEE TENTURE DE RENAUD ET ARMIDE
D’UN CHAPEAU DE CARDINAL En laine et soie, représentant Renaud et Armide assis au pied d’un arbre
Bas-relief en marbre ; usures, manques et cassure visible dans un paysage animé d’architectures à l’arrière-plan, la bordure à motif
Hauteur : 59,5 cm. (23 ½ in.), de guirlande de fleurs ; usures et restaurations
Largeur : 44 cm. (17 ¼ in.) Hauteur : 348 cm. (137 in.),
A CARVED MARBLE ARMORIAL CREST, FRENCH SCHOOL, Largeur : 301 cm. (118 ½ in.)
SECOND HALF 16TH CENTURY A FLEMISH HISTORICAL TAPESTRY REPRESENTING RENAUD
4 000 – 6 000 € AND ARMIDE, LATE 16TH - EARLY 17TH CENTURY
5 000 – 8 000 €
L’Histoire de Renaud et Armide est tirée du poème épique du Tasse,

La Jérusalem Délivrée (1580). Elle relate les amours malheureux du jeune
chevalier chrétien Renaud et d’Armide, la magicienne orientale au temps
des croisades. Ce récit connut un immense succès dès sa parution et tout
au long du XVIIème siècle.
4 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

3 3
ATTRIBUE A JEAN COURT, DIT VIGIER, LIMOGES,
DEBUT XVII EME SIECLE
LE MARIAGE DE LA VIERGE
Plaque rectangulaire en émail peint, dans un encadrement de style Louis XVI
Monogrammé devant à droite : I C ; petits manques
Hauteur : 32,5 cm. (12 ¾ in.), Largeur : 24 cm. (9 ½ in.)
Avec le cadre, Hauteur : 46 cm. (18 in.), Largeur : 39 cm. (15 ½ in.)
A RECTANGULAR POLYCHROME ENAMEL PLAQUE OF THE MARRIAGE
OF THE VIRGIN, ATTRIBUTED TO JEAN COURT, EARLY 17TH CENTURY
3 000 – 5 000 €
L’atelier de Jehan Court dit Vigier est mentionné dans les archives de
1541 à 1627, différents émailleurs se succédant jusqu’à cette date, rendant
difficile les attributions à un seul artiste. Par son sujet comme par son
style, cette grande plaque pourrait avoir été réalisée par Jean Court, maître
émailleur, décédé en 1614.
Bibliographie :
Sophie Baratte, Musée du Louvre, Département des objets d’art, Catalogue : Les émaux peints de
Limoges, Paris, RMN, 2000, p. 317.
4
ITALIE DU NORD, PREMIERE MOITIE DU XVIIIEME SIECLE
TETE DE CHRIST
Bas-relief en marbre blanc ; cassure visible
Hauteur : 22,5 cm. (9 in.),
Largeur : 18,5 cm. (7 ¼ in.)
A CARVED MARBLE HEAD OF CHRIST, NORTH ITALIAN SCHOOL,
FIRST HALF 18TH CENTURY
1 500 – 2 000 €
4
5
ECOLE FLAMANDE, FIN DU XVEME SIECLE
SAINTE MARIE-MADELEINE
Statue en chêne sculpté, autrefois polychrome
Hauteur : 122 cm. (48 in.),
Largeur : 37 cm. (14 ½ in.),
Profondeur : 30 cm. (11 ¾ in.)
A CARVED OAK FIGURE OF MARY MAGDELENE, FLEMISH SCHOOL,
LATE 15TH CENTURY
12 000 – 15 000 €

6
12 7 8 9
ATTRIBUE A PIERRE REYMOND,
LIMOGES, DEUXIEME MOITIE
DU XVI EME SIECLE
SALIERE DOUBLE HEXAGONALE
A DECOR MYTHOLOGIQUE
Le décor composé de figures en grisaille
légèrement rehaussées de couleur se détachant
sur un fond noir, le centre des salerons est décoré
des portraits de Jupiter et de Junon dans un
encadrement de roses, les cotés figurant des
scènes mythologiques, inspirées de l’antique ou
encore en costume contemporain d’une grande
maîtrise, caractéristique de l’artiste et de son
atelier ; éclats et manques
Hauteur : 7,5 cm. (2 ¾ in.),
Largeur : 8,3 cm. (3 ¼ in.)
9
DANS LE STYLE DE L’ECOLE AN ENAMEL SALT CELLAR, ATTRIBUTED
FRANÇAISE OU ESPAGNOLE, TO PIERRE REYMOND, LIMOGES,
XVEME-XVI EME SIECLE SECOND HALF 16TH CENTURY
PETIT COFFRET
6 3 000 – 5 000 €
ECOLE FRANÇAISE, En bois gainé de tissu enduit et de frettes en laiton 10 12
posés en quadrillage, et d’un petit motif décoratif Œuvre en rapport :
DU MOYEN-AGE Paire de salerons en émail peint attribué à Léonard Limosin.
répété en laiton en forme de lion assis appliqué
AU XVIII EME SIECLE Vente Christie’s Londres, 10 juillet 2008, n° 53.
LOT DE DIX CLES
dans les réserves, doté d’une serrure à moraillon
et d’une poignée ; petits accidents et manques Bibliographie :
En fer forgé et sculpté pour certaines Sophie Baratte, Musée du Louvre, Département des objets d’art,
Longueur : de 7,7 cm. (3 in.) à 20 cm. (8 in.) Hauteur : 8,5 cm. (3 ¼ in.), Catalogue : Les émaux peints de Limoges, Paris, RMN, 2000,
Largeur : 15,5 cm. (6 in.), p. 260 pour un modèle comparable)
TEN IRON KEYS, FRENCH SCHOOL, FROM Profondeur : 10,5 cm. (4 ¼ in.)
THE MIDDLE AGE TO THE 18TH CENTURY
IN THE TASTE OF FRENCH OR SPANISH 13 à 15 Pas de lot
300 – 400 € SCHOOL, 15TH-16TH CENTURY
1 000 – 1 500 €
7
ECOLE FRANÇAISE, 10 12 Détail
OU ESPAGNOLE, ITALIE, XVEME SIECLE
XVI EME SIECLE FIGURE FEMININE AILEE
PETIT COFFRET
Buste petite nature en bronze à patine brune
En bois gainé de tissu enduit et de frettes Hauteur : 9,5 cm. (3 ¾ in.),
métalliques posés en croisillons, doté d’une Largeur : 7 cm. (2 ¾ in.)
serrure à moraillon et d’une poignée ;
restaurations, manques A BRONZE WINGED FEMALE FIGURE , ITALY,
Hauteur : 8,8 cm. (3 ½ in.), 15TH CENTURY
Largeur : 15 cm. (6 in.), 400 – 500 € 11
Profondeur : 13,5 cm. (5 ¼ in.)
A CASKET, FRENCH OR SPANISH, 11
16TH CENTURY PROBABLEMENT FLANDRES
AUGSBOURG, XVEME SIECLE
800 – 1 000 € LION COUCHE
Élément de piétement en bronze ciselé à patine 12 Détail
8 brun mordoré ; absence de dorure et ciselure à
ITALIE DU NORD, XVI EME SIECLE froid partielle, trou de rivetage
CHRIST DE PITIE Hauteur : 6,5 cm. (2 ½ in.),
Baiser de paix en bronze patiné et peint Largeur : 12 cm. (4 ¾ in.)
Largeur : 9,5 cm. (3 ¾ in.) (avec sa prise) A PATINATED BRONZE LYING LION,
PROBABLY FLEMISH OR AUGSBURG,
A BRONZE PAX, NORTH ITALY ,16TH CENTRUY 15TH CENTURY
600 – 800 € 600 – 800 €
Bibliographie : Bibliographie :
Charles Avery, La Spezia, museo civico Amedeo Lia. Sculture. Nancy Netzer, Medieval objects in the Museum of fine Arts,
Bronzetti, Placchette, medaglie, La spezia, 1998, n° 186 Metalwork, Boston, 1991, n°53 (pour un modèle de lutrin
(pour un modèle comparable) postérieur avec le même type de piétement)
8 MOBILIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

16 17
COMMODE BORDELAISE D’EPOQUE LOUIS XV TAPISSERIE FLAMANDE, MILIEU DU XVII EME SIECLE
En acajou mouluré et sculpté, les poignées et entrées de serrure de bronze, LE MOIS D’AVRIL, TENTURE DES MOIS LUCAS, BRUGES, VERS 1650
de forme galbée ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs, reposant sur des En laine et soie représentant une dame de qualité à la rencontre de paysans
pieds cambrés terminés en volute dans un paysage animé d’une treille au premier plan et d’un château à
Hauteur : 82 cm. (32 ¼ in.), l’arrière plan, la bordure à motif de chutes de fleurs et fruits, la marque B
Largeur : 128 cm. (50 ½ in.), sous couronne et la broche pour la ville de Bruges ; la bordure inférieure et
Profondeur : 67,5 cm. (26 ½ in.) une partie de la bordure supérieure retissées au XIXème siècle
Hauteur : 348 cm. (137 in.),
A LOUIS XV PROVINCIAL MAHOGANY COMMODE, BORDEAUX Largeur : 375 cm. (147 ¾ in.)
8 000 – 12 000 € 17
A FLEMISH MONTHS TAPESTRY, APRIL, THE MONTHS LUCAS SERIES,
MID-17TH CENTURY, BRUGES, CIRCA 1650
25 000 – 35 000 €
Les cartons de la série des Mois Lucas s’inspirent de la tenture tissée

à Bruxelles vers 1535 que possédait Louis XIV et disparue pendant la
Révolution en 1797. Longtemps attribués à Lucas van Leyden, aujourd’hui
donnés au « maître des Mois Lucas », ils illustrent la vie aristocratique,
selon un style qui s’approche de celui de Bernard Van Orley.
La série des Mois Lucas fut redessinée et retissée à Bruges vers 1650.
Une tenture complète fut achetée par la Cour de Vienne en 1644 à l’occasion
du mariage de l’empereur Léopold Ier. La tapisserie représentant le mois
d’avril est conservée au Kunsthistorisches Museum de Vienne, illustrée dans
Thomas P. Campbell, Tapestry in the Baroque, threads of Splendor,
New York, 2007, p. 206, fig. 101.
Bibliographie :
Edith Appleton Standen, European post Medieval tapestries in the Metropolitan Museum, 1985,
vol. 1, pp. 331-360.
G. Delmarcet et G. Duverger, Bruges et la tapisserie, 1987, pp. 414-415.
16

18
BRUXELLES,
FIN DU XVEME SIECLE
L’ANNONCIATION
Haut-relief en chêne sculpté
Partie inférieure d’un retable, probablement
consacrée à la vie de la Vierge ; fissures,
éclats et manques visibles
Largeur : 39 cm. (15 ¼ in.),
Profondeur : 13 cm. (5 in.)
A CARVED OAK RELIEF OF THE
ANNUNCIATION, BRUSSELS,
LATE 15TH CENTURY
8 000 – 10 000 €

19
20
19 20
CHOCOLATIERE EN ARGENT, PANNEAU AUX ARMES DE FRANCE
DE LA FIN DU XVIII EME SIECLE D’EPOQUE LOUIS-PHILIPPE
PROBABLEMENT PAR LOUIS JOSEPH EDME LEGAIGNEUR En ébène incrusté d’écaille, cuivre, étain, nacre et ivoire, à décor de
De forme balustre, ciselée alternativement de double cannelures et feuillage, branchage de lierre parmi des entrelacs, des cartouches enserrant
côtes en doucine, pose sur quatre pieds à rouleaux cannelés, les attaches des trophées aux écoinçons
rayonnantes de godrons et cannelures, le bec cannelé à culot et ceinture Hauteur : 54 cm. (21 ½ in.), Largeur : 43 cm. (17 in.)
médiane soulignée de rocaille, le frétel, soudé, figurant une fleur sur
une rosace à mi corps, gravée d’un cartouche aveugle couronné, manche A LOUIS-PHILIPPE EBONY, BRASS, PEWTER, TORTOISESHELL,
en bois brun ; le frétel soudé MOTHER-OF-PEARL, AND IVORY INLAID PANEL
Poinçon du Maître Orfèvre incomplet, très probablement celui WITH THE FRENCH COAT-OF-ARMS
de Louis Joseph Edme Legaigneur, reçu en 1769. 8 000 – 12 000 €
Saint Omer, vers 1770
Hauteur : 30,3 cm. (12 in.), Poids : 1 kg 270. La Charte de 1830 fonde la Monarchie de Juillet issue des Trois
Glorieuses des 27, 28 et 29 juillet 1830. Le nouveau régime de monarchie
A SILVER CHOCOLATE-POT, LATE 18TH CENTURY parlementaire en fait un symbole à partir d’une Ordonnance du 26 février
2 500 – 3 000 €
1831 énonçant : À l’avenir, le sceau de l’État représentera un livre ouvert
portant à l’intérieur ces mots «Charte de 1830», surmonté d’une couronne
fermée, avec le sceptre et la main de justice en sautoir, et des drapeaux
tricolores derrière l’écusson, et pour exergue «Louis-Philippe Ier, Roi
des Français. Les armes de la France seront ainsi représentées jusqu’à
l’abdication de Louis-Philippe, le 24 février 1848.
Le décor de rinceaux de feuillage, le lierre parcourant des entrelacs
stylisés, les écussons enserrant des trophées, inscrivent ce panneau dans le
courant néo-Renaissance de la période Louis-Philippe, marqué également
par le goût des meubles d’ébène incrusté de métal, d’ivoire, de nacre ou
d’écaille. Probablement œuvre de commande, ce véritable chef d’œuvre
de marqueterie, est à rapprocher par son décor d’une paire de guéridons
livrée le 8 août 1838 par Louis-Edouard Lemarchand (1795-1872), ébéniste
officiel du duc d’Orléans, pour le nouveau salon de famille du Grand Trianon,
(illustré dans le catalogue d’exposition « Un âge d’or des arts décoratifs,
1814-1848 », Paris, Galeries nationales du Grand-Palais, 10 octobre-
30 décembre 1991, p.249, cat. 121). En ébène, leur plateau est incrusté de
cuivre et d’étain gravé.

21
CHOPE EN VERMEIL ET ARGENT,
NUREMBERG, FIN DU XVII EME-
DEBUT DU XVIII EME SIECLE
PAR JACOB PLAFF
Sur une bâte en doucine sur fond amati, ciselée
de panneaux alternativement à décor de portraits
en buste et de branches de fruits, le couvercle
à poucette faite de deux enroulements, le frétel
figurant un cygne sur un plan partiellement
filigrané
Poinçon de l’orfèvre Jacob Pfaff, reçu en 1675.
Hauteur : 17,5 cm. (7 in.), Poids : 387 g.
A GERMAN PARCEL-GILT SILVER TANKARD,
MAKER’S MARK OF JACOB PLAFF,
NUREMBERG, LATE 17TH -
EARLY 18TH CENTURY
5 000 – 8 000 €
21 Détail
22
CHOPE EN VERMEIL ET ARGENT,
NUREMBERG, FIN DU XVII EME-
PAR JACOB PLAFF
Sur une bâte en doucine, ciselée sur fond amati,
de panneaux alternativement à décor de portraits
en buste et de branches de fruits, le couvercle
à poucette faite d’un écusson encadrant
deux enroulements sertis, le frétel figurant un
cygne sur un dôme partiellement filigrané.
Poinçon de l’orfèvre Jacob Plaff, reçu en 1675.
Hauteur : 18 cm. (7 in.), Poids : 401 g.
A GERMAN PARCEL-GILT SILVER TANKARD,
MAKER’S MARK OF JACOB PLAFF,
NUREMBERG, LATE 17TH -
EARLY 18TH CENTURY
5 000 – 8 000 €
22 Détail
22
21

23
CHOPE EN VERMEIL, AUGSBOURG,
PAR PHILIPP JAKOB IV DRENTWETT
De forme cylindrique, sur une bâte en doucine, ciselée et gravée sur fond
amati de fleurons en arceaux et rinceaux unis entrelacés, sur le couvercle à
poucette faite d’un cheval marin et ornée d’une médaille figurant le portrait
de l’Empereur de Bohême Rodolf II
Poinçon du Maître Orfèvre Philipp Jakob IV Drentwett, reçu en 1682
Augsbourg 1710/1712
Hauteur à la poucette : 15,5 cm. (6 in.), Poids : 623 g.
A GERMAN SILVER GILT TANKARD, MAKER’S MARK OF PHILIPP JAKOB IV
DRENTWETT, AUGSBURG, EARLY 18TH CENTURY
10 000 – 15 000 €

24 25 détail
PAIRE DE GROUPES,
ECOLE ALLEMANDE DU XVI EME SIECLE
En bronze ciselé et doré, représentant un putti chevauchant
un dauphin, probablement à l’origine formant des pieds de
cabinet
Hauteur : 12 cm. (4 ¾ in.) et 10 cm. (4 in.)
A PAIR OF GILT BRONZE GROUPS, GERMAN SCHOOL, 16TH
CENTURY
6 000 – 8 000 €

14
25
TAPISSERIE FEUILLES DE CHOUX
DE LA FIN DU XVI EME SIECLE
PROBABLEMENT ENGHIEN,
OU PEUT ETRE GRAMMONT
En laine, représentant des animaux sauvages et
fantastiques parmi des feuilles d’aristoloches, des
architectures se détachant à l’arrière plan, ornée
au sommet de rinceaux de végétaux animés de
personnages grotesques
Hauteur : 272 cm. (107 in.),
Largeur : 335 cm. (132 in.)
A FLEMISH FEUILLES DE CHOUX TAPESTRY,
LATE 16TH CENTURY, PROBABLY ENGHIEN,
POSSIBLY GRAMMONT
40 000 – 60 000 €
Les tapisseries à larges feuilles dites «feuilles de choux» ou par Christie’s Londres, le 10 novembre 2005, lot 121. La tapisserie vendue
«aristoloches», tissées dans la deuxième moitié du XVIème siècle, sont parmi par Christie’s Londres, le 9 novembre 2006, lot 104, présente, elle,
les plus frappantes et les plus énigmatiques qui soient. Elles dérivent des un lion majestueux tapi dans la végétation. Sur une pièce de l’ancienne
tapisseries millefleurs présentant des scènes parmi un semis ordonné de collection Dario Boccara, illustrée dans le catalogue d’exposition, Les
fleurs. Une tapisserie millefleurs conservée au Minneapolis Institute of art Fastes de la Tapisserie, 17 avril-17 juin 1984, Paris, Musée Jacquemart
probablement tissée à Bruges vers 1530-1540 présente une grande variété André, p. 29, cat.11, une balustrade protège de la menace que représente
d’animaux sauvages, légendaires et domestiques disséminés sur l’espace cette nature envahissante, un jardin fabuleux, une sorte de paradis où se
perçu en deux dimensions (illustrée dans Candace J. Adelson, European trouve une fontaine de jouvence.
Tapestry in the Minneapolis Institute of Art, Minneapolis, 1994,
Plusieurs centres, Enghien, Grammont, Audenarde ou encore les ateliers
pp. 105-115). A l’inverse des millefleurs qui donnent l’image d’un univers
de la Marche ont créé ce type de tapisserie mais l’absence, la plupart du
aimable et paisible, la végétation luxuriante, foisonnante et envahissante
temps, de marque d’atelier ou les descriptions succinctes des registres de
confère aux «feuilles de choux» une atmosphère magique, presque
l’époque rendent l’attribution à tel ou tel aujourd’hui difficile. La bordure
inquiétante rendue cette fois en trois dimensions. Le mystère redouble
qui se dilue dans le décor, animée de personnages grotesques, de fruits en
par la présence d’animaux légendaires et fantastiques. Certains y devinent
forme de courge, rappelle les fabrications d’Enghien tandis que la présence
une forme de surréalisme, celui de Jerome Bosch (1460-1516) ou de
d’animaux en profusion répartis sur plusieurs plans fait penser à Bruxelles.
Joseph Arcimboldo (1527-1593).
Les animaux représentés mêlent naturalisme et fantastique. La légende est
Les «feuilles de choux » apparaissent pendant le second quart du à l’orée de la nature apprivoisée et des paysages habités que l’on aperçoit au
XVIème siècle. Le feuillage envahit toute la surface de la pièce animée par loin. Une licorne, un chameau côtoient singes, léopards, lion et cerfs selon
quelques volatiles, des félins ou des personnages comme sur la tapisserie une riche fantaisie. En effet, ici, nous arrivons à la frontière des tapisseries
vendue à Paris, hôtel Drouot, le 15 décembre 2004, lot 147 ou celle vendue représentant les chasses extraordinaires tissées à Bruxelles.

25 détail
26 26
BOITE A PERRUQUES D’EPOQUE LOUIS XV
A décor de laque de Chine or sur fond noir, le fond aventurine,
flanquée de poignées
Hauteur : 12,5 cm. (4 ¾ in.),
Largeur : 28 cm. (11 in.),
Profondeur : 21 cm. (8 ¼ in.)
A LOUIS XV CHINESE LACQUER BOITE A PERRUQUES
2 000 – 3 000 €
27
PENDULE D’EPOQUE LOUIS XIV
En marqueterie, deuxième partie de cuivre et écailles, ornementation
de bronze ciselé et doré, le cadran portant un cartouche émaillé
Gilles Martinot/AParis, le mouvement signé Gilles Martinot A Paris ;
petits balustres manquants au sommet
Hauteur : 39,5 cm. (15 ¾ in.),
A LOUIS XIV ORMOLU MOUNTED BRASS AND TORTOISESHELL
MANTEL CLOCK
2 000 – 3 000 €
28
COMMODE D’EPOQUE REGENCE
ATTRIBUEE A ETIENNE DOIRAT
En placage de bois de violette, ornementation de bronze ciselé et doré,
dessus de marbre brèche, la façade galbée en arbalète ouvrant par quatre
tiroirs sur trois rangs flanquée de chutes à motif de coquilles, chutes de
feuillage et cabochons, les pieds garnis de sabots à mufles de lions issus
27 de feuillage ; restaurations au placage
Hauteur : 86 cm. (35 ¾ in.),
Largeur : 130 cm. (51 ¼ in.),
Profondeur : 65 cm. (25 ½ in.)
A REGENCE ORMOLU MOUNTED KINGWOOD COMMODE,
ATTRIBUTED TO ETIENNE DOIRAT
10 000 – 15 000 €
Une commode ornée de bronzes dorés identiques, estampillée de

Etienne Doirat, a été vendue par Christie’s Monaco le 12 décembre 1999,
lot 859.
Etienne Doirat (1675-1732) est signalé Grand-Rue du Faubourg
Saint-Antoine en 1704. En 1726, il établit son atelier dans la Cour de la
Contrescarpe des Fossés de la Bastille puis, en 1731, prend une boutique
dans la très réputée rue Saint-Honoré, réunissant les commerces de luxe.
A la différence de ses confrères, Doirat estampilla bon nombre de ses
œuvres ce qui nous permet aujourd’hui de lui attribuer la plupart de celles
non signées, d’autant qu’il est un des rares à conserver l’usage exclusif de
ses modèles d’ornements de bronze doré.
28

29 29
COMMODE D’EPOQUE LOUIS XV
ESTAMPILLE DE PIERRE MACRET
En placage de bois de rose et bois de violette, ornementation de bronze
ciselé et doré, dessus de marbre rouge de Rance rapporté, ouvrant par trois
tiroirs sur deux rangs, reposant sur des pieds galbés, estampillée MACRET
sur chaque montant avant ; accident au marbre
Hauteur : 83,5 cm. (32 ¾ in.),
Largeur : 104 cm. (40 ¾ in.),
Pierre Macret, reçu marchand-ébéniste privilégié du roi en 1756
A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED KINGWOOD AND TULIPWOOD
COMMODE, STAMPED BY PIERRE MACRET
3 000 – 5 000 €
30
FAUTEUIL DE BUREAU CANNE D’EPOQUE LOUIS XV
En hêtre sculpté, à motif de grenade éclatée, agrafes de feuillage, reposant
sur des pieds galbés surmontés d’une palmette, les manchettes et un
carreau garnis de cuir cognac
Hauteur : 91 cm. (36 in.)
A LOUIS XV BEECHWOOD CANED ARMCHAIR
5 000 – 8 000 €
31
BUREAU DOS D’ANE D’EPOQUE LOUIS XV
ATTRIBUE A PIERRE MIGEON
30
En placage de satiné et bois de violette, à décor en frisage, l’abattant orné
d’une réserve à motif de croisillons, découvrant une écritoire gainée de cuir
noir surmontée de quatre casiers, sept tiroirs et un compartiment à volet, la
ceinture ouvrant par cinq tiroirs et un coffre, reposant sur des pieds galbés
terminés par des chaussons de bronze doré
Hauteur : 101 cm. (39 ¾ in.),
Profondeur : 55,5 cm. (21 ¾ in.)
A LOUIS XV KINGWOOD AND SATINE BUREAU DOS D’ANE,
ATTRIBUTED TO PIERRE MIGEON
6 000 – 8 000 €
31

32
32 33
SECRETAIRE EN PENTE D’EPOQUE LOUIS XV PAIRE DE CHAISES A LA REINE D’EPOQUE LOUIS XV
En placage de bois de rose, bois de violette et palissandre, à décor de En hêtre mouluré et sculpté, anciennement peint en vert, garniture de
marqueterie géométrique, l’abattant découvrant une écritoire gainée de velours gaufré vert sur fond crème
cuir havane doré aux petits fers surmontée de huit casiers, sept tiroirs et un Hauteur : 92,5 cm. (36 ½ in.)
compartiment à volet coulissant, la ceinture à deux tiroirs, reposant sur des
A PAIR OF LOUIS XV BEECHWOOD CHAISE A LA REINE
pieds galbés terminés par des chaussons de bronze doré
Hauteur : 94,5 cm. (37 ¼ in.), 2 500 – 3 000 €
Largeur : 87 cm. (34 ¼ in.),
A LOUIS XV KINGWOOD PARQUETRY BUREAU EN PENTE
4 000 – 6 000 €
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PENDULETTE A L’URANIE
Caisse attribuée à André-Charles Boulle, ébéniste et
bronzier, Paris, vers 1715
Mouvement par Paulus Schiller, horloger, Francfort, vers
1620-1630
En bronze ciselé et doré, ébène, et marqueterie d’écaille et laiton
Hauteur : 25 cm. (9 ¾ in.),
Conçue à partir d’un mouvement horizontal, cette rare pendulette
à automate comporte une sculpture en ronde bosse de bronze doré
représentant la muse Uranie, laquelle soutient de la main droite une
baguette et de la gauche un globe céleste étoilé dont l’équateur en acier est Aussi novatrice qu’ingénieuse, cette adaptation d’un
marqué de divisions horaires indiquées en chiffres romains ; allongé sur une boîtier exécuté à Paris dans les années 1715 à une ancienne
terrasse figurant un sol accidenté et accoudé à un coussin, le personnage pendulette à automate signée par un horloger allemand du
féminin est représenté vêtu à la romaine, avec une cuirasse richement ornée début du XVIIe siècle constitue une réalisation exceptionnelle,
et bordée de lambrequins et une tunique dont les amples drapés laissent voire unique, dans l’œuvre d’André-Charles Boulle. L’ébéniste
découvrir sa jambe gauche chaussée d’un cothurne. La figurine est posée sur avait réalisé ici une synthèse très originale à partir de
un socle décoré sur ses côtés de frises à mascarons, rinceaux d’acanthe et plusieurs de ses modèles, tels qu’ils apparaissaient sur les
palmettes ajourés, également en bronze doré. Ce dernier est monté sur une planches du recueil des Nouveaux Desseins de Meubles et
base ceinte par un registre godronné, qui forme le couvercle à charnières Ouvrages de Bronze et Marqueterie inventés et gravés par
d’une cassette dissimulant le mouvement de la pendule. André-Charles Boulle, publiés chez Mariette vers 1707 : il
Evoquant un petit sarcophage, cette boîte à pourtours chantournés, réitérait ainsi le principe d’une horloge dont les côtés étaient
délimités par un puissant encadrement de bronze doré à décor guilloché ornés de sphinges en ronde bosse de bronze, proche de celui
entouré de bandes lisses, est revêtue sur ses faces de marqueterie en de la pendule dite à sphinges ou à lampe antique, connue
première partie, à motif réticulé ponctué d’anneaux et renfermant principalement sous l’appellation de pendule de
des rosaces, en laiton sur fond d’écaille brune. Elle est enrichie en ses M. de Louvois, élaborée vers 1685-1690 ; modèle à succès,
extrémités de chutes à fleurons d’acanthe en bronze et repose sur deux dont un nombre relativement important d’exemplaires est
sphinges en ronde-bosse, également de bronze doré, disposées sur ses côtés. conservé (1), celle-ci figurait toujours sur la seconde planche
Le tout est posé sur une plinthe rectangulaire, cintrée par les deux bouts des Nouveaux Desseins…(2). Cependant, pour ce boîtier
et soulignée d’une moulure en bronze, elle-même montée sur une base en Boulle utilisa des sphinges en bronze d’un modèle légèrement
ébène. La partie supérieure s’ouvre pour découvrir le mouvement à plaques différent, qui était celui des chenets représentés sur la
réunies par six montants et à tambour orné de rinceaux fleuris gravés, ainsi sixième planche de son recueil et dont plusieurs originaux
que les inscriptions P. SCHILLER Franckfort et Paulus Schiller dans un en bronze subsistent encore (3). Enfin, l’agencement de la
phylactère. Articulé, le bras gauche de la figurine d’Uranie bouge lors du cassette dissimulant le mouvement de la pendulette de
passage des heures. Schiller retrouvait son origine dans le projet d’un piédestal
pour une sculpture, représenté sur l’une des deux planches
A SOUTH GERMAN GILT-METAL AND EBONY STRIKING supplémentaires, lesquelles n’avaient pas été incluses dans
AND AUTOMATON FIGURAL CLOCK BY PAUL SCHILLER, l’édition de Mariette. Sur ce dernier, la partie assurant la
CIRCA 1620-1630, ON AN ORMOLU-MOUNTED EBONY, BRASS transition entre le piédestal proprement-dit et la sculpture est
AND TORTOISESHELL MARQUETRY BASE ATTRIBUTED constituée par une base recouverte de marqueterie à motifs
TO ANDRE-CHARLES BOULLE CIRCA 1715 réticulés, également supportée par deux sphinges disposées
40 000 – 60 000 € sur ses cotés, laquelle constitua certainement le point de
départ pour l’élaboration du petit coffret destiné à recevoir le
Provenance :
Faisant partie peut-être des commandes exécutées à Paris pour Frédéric-Auguste de Saxe
mouvement de Schiller (voir ill. 1).
(1670-1733), dit Auguste le Fort, au XVIIIème siècle Ainsi, sur la série des pendules appartenant au modèle
de M. de Louvois, les sphinges en bronze qui bordent les
côtés de la boîte sont d’une taille plus importante et sont
représentées invariablement avec leurs têtes tournées,
regardant respectivement vers la gauche et vers la droite
(voir ill. a), alors que plus petits, les monstres fabuleux qui
ornent les chenets (voir ill. b) sont représentés regardant
droit devant eux, comme sur notre exemplaire. Dans les
deux cas, les sphinges ont les têtes recouvertes d’un némès,
l’ancienne coiffe rayée des pharaons égyptiens, avec les deux
pans retombant sur les côtés et maintenue sur le front par un
losange et les figures ne se différencient que par la largeur
du pectoral ornant leur tunique autour du cou, plus ample
sur le modèle présent sur les chenets. Enfin, alors que sur les
pendules, les sphinges enserrent des sphères sous leurs pattes,
leurs griffes sont simplement posées sur une moulure dans le
cas des chenets et de la boîte pour la pendulette de Schiller.

34 Détail
La conception originale de cette boîte de (1670-1733), dit Auguste le Fort, prince électeur de
pendule, ainsi que son unicité dans l’ensemble de Saxe depuis 1694, puis, sous le nom d’Auguste Ier,
l’œuvre d’André-Charles Boulle, permettent de roi de Pologne entre 1697-1704 et 1709-1733, dont
supposer que sa création avait été occasionnée on connaît les dépenses somptuaires poursuivies
par une commande ponctuelle. Même si dans à Paris, auprès d’artistes, d’artisans et de
l’état actuel des recherches, aucune source marchands merciers entre 1695 et 1718 (11). Ainsi,
d’archives ne se rapporte, hélas, à une pareille en 1695, son valet de chambre Spiegel lui avait
livraison par l’ébéniste, cette pièce renvoie « apporté toutes sortes de choses exquises de
cependant à une certaine clientèle susceptible France », en valeur de 65 793 thalers (12) et l’année
d’être à l’origine d’une telle commande. Le choix suivante, Antoine Boucher, un marchand français
de l’horloge lui-même est symptomatique : lui livre des objets en valeur de plus de 7 300
il indique avec insistance un commanditaire thalers. En 1698, Vitry, un autre valet de chambre
d’outre-Rhin, qui en était le propriétaire et pour de l’électeur se rendait à Paris pour acheter des
lequel cet objet extraordinaire aurait dû être étoffes et des costumes et le général Jordan,
créé. Très prisé dans les milieux d’amateurs l’ambassadeur saxo-polonais dans la capitale de
des pays du Nord, ce type de pendulette à France y fit l’acquisition de joyaux pour plus de
automate, issue de l’atelier d’un horloger 9 200 thalers. En 1699, puis entre le printemps
allemand dans les années 1620-1630, s’inscrit 1714 et l’automne 1715, le baron Raymond Leplat
parmi les pièces destinées par excellence aux (v.1664-1742), « ordonnateur du cabinet », puis
cabinets des collectionneurs - les Kunstkammer responsable de la Kunstkammer d’Auguste le
ou Wunderkammer - conçus pour renfermer Fort à Dresde, dépensa lors de ses voyages
aussi bien les œuvres d’art que les curiosités à Paris la somme prodigieuse de plus de
de la nature et celles de l’inventivité technique 100 000 livres dans l’achat de peintures, de
En effet, l’inventaire dressé en 1732, après humaine, tel qu’on le voit sur une peinture de sculptures, des statuettes en bronze, de la porcelaine,
le décès d’André-Charles Boulle, consigne parmi Frans II Francken (1581-1642), datée de 1625 (7) des « consolles en marqueterie Boulle », etc.
les accessoires de bronze, sous le numéro 63, (voir ill. 2). La Liste des achats de Leplat du 3 avril 1716 (13)
une « boeste de modèles de sphinx grands et Plusieurs œuvres de Boulle conservées, ainsi fait état, entre autres, d’une « grande pendulle
petits pesant avec deux modèles de tombeaux que des mentions documentaires, témoignent des sur son piedestail ou quinne [gaine] de
quarante livres » (4), confirmant ainsi l’utilisation relations entre l’ébéniste parisien et des princes marcetterie et bronze avec son monument et tout
de ce type de figurines en deux tailles différentes. allemands, telle la pendule au Temps couché ce qui en depend », d’une « seconde pendulle
Dans ce cas, la présence de deux modèles de exécutée pour Jean-Guillaume, électeur palatin pareylle grandeur d’escaille et marcetterie garny
tombeaux associés à ceux des sphinx retient du Rhin, déjà mentionnée, ou bien le médailler en de bronze avecq son monument et scabellon de
particulièrement l’attention, car il semble fort bois de rapport (8) faisant partie des collections de marcetterie aussy garny de bronze » (14), d’une
vraisemblable qu’au moins l’un d’entre eux se Maximilien II Emmanuel de Bavière (1662-1726), armoire de marqueterie à fond d’écaille et ébène,
rapporte à celui du petit coffret de cette pendule. pièce qui ne semble pas avoir été directement garnie de bronze doré, portant sa pendule,
Par ailleurs, ni dans l’acte de délaissement de commandée par l’électeur lui-même, mais plutôt nommée « vulgairement un serpapié », d’une
l’atelier par Boulle à ses fils de 1715, ni dans la constituer un présent de Louis, Grand Dauphin autre armoire de marqueterie à fond d’écaille et
liste des objets détruits dans l’incendie de 1720, de France, son beau-frère, envoyé en 1695 par d’ébène, très richement garnie de bronze,
ou bien dans l’inventaire de 1732, ne se retrouve le biais du marchand parisien Laurent Danet « avec toutte les tiroirs pour y mettre des
aucune description d’une horloge pouvant (1650-1720) (9). Plus tard, pendant son séjour en médailles ou des agattes ». Le même document
évoquer de près ou de loin le boîtier de la pendule France, Max Emmanuel avait privilégié pour ses consigne l’achat de quatre scabellons de
à automate de Schiller ; hormis l’aspect de commandes Bernard Ier van Risen Burgh (†1738), marqueterie, à fond et « ornemens d’escaille
quelques socles de petite taille (5), seule la forme un autre ébéniste contemporain de Boulle, qui garny de bronzes », pour mettre les réductions
et les dimensions réduites de celui-ci peuvent pratiquait également la marqueterie de cuivre et des sculptures représentant l’Enlèvement de
évoquer, en fait, des modèles en sarcophages, d’écaille (10). Le plus important client de Boulle Proserpine par Girardon et les Chevaux de
qu’on appelait également des « tombeaux » (6). reste cependant Frédéric-Auguste de Saxe Marly par Coysevox, de « deux piedestaux de
34 Détail
Ill. 1
De gauche à droite : A.-Ch. Boulle, Nouveaux
Desseins…, recueil de gravures
publié chez Mariette vers 1707, détail de la pl. II,
détail de la pl. VI et deux détails
de la Ière pl. supplémentaire non incluse dans le
recueil, Paris, Bibliothèque
des Arts décoratifs

(1) Notamment un exemplaire au Musée national des châteaux de Versailles et des Trianon, qui
est peut-être celui mentionné au n°2 du l’inventaire du mobilier de la Couronne sous Louis XIV,
voir P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, Picard, 1987, p.107, fig.123 ;
un autre provenant peut-être de l’anc. coll. Louis Fould, vendue le 4 juin 1860, voir K. Edey,
Franch Clocks in North American Collections, Exhibition Catalogue, The Frick Collection,
New York, 1982, p.41-44; un troisième au musée de Cleveland, inv. 1967.153, voir H. Ottomeyer,
P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, t. Ier, p. 43, fig. 1.3.3.; d’autres exemplaires dans
les collections du musée royal d’Art et d’Histoire de Bruxelles, du duc de Marlborough, à Blenheim
Palace, Oxfordshire, dans l’anc. coll. Chandos Leigh, à Stoneleigh Abbey, Warwickshire, Christie’s,
Monaco, 4 décembre 1993, n°77, voir W. Edey, « The Boulle Sphinx Clock from Stoneleigh Abbey »,
Partridge Summe Exhibition Catalogue, Londres, 1986, p.128-131, etc.
(2) Exceptionnellement, l’ébéniste avait employé un troisième type de sphinges, beaucoup plus
élaborées, montées sur une volute, caparaçonnées d’un lambrequin et vêtues d’une peau de faune
dont le masque repose entre leurs pattes et avec une coiffure différente, dont la présence convient
également d’être rappelée sur la pendule au Temps couché de Jean-Guillaume de Neubourg-
Wittelsbach, prince-électeur du Palatinat (1658-1716), conservée à Mannheim, Schloss Mannheim,
Baden-Württemberg Staatliche Schlösser und Gärten ; une paire de sphinges du même modèle,
dans les collections du musée des Arts décoratifs, Paris, inv. PR 2009.2.9-1 et 9-2.
(3) Vente à Paris, palais Galliera, 6 février 1967, n°33, puis vente à Monte-Carlo, Mes Ader-Picard-
Tajan, 11 novembre 1984, n°123 ; anc. coll. M. et Mme Luigi Anton Laura, Sotheby’s, Paris,
27 juin 2001, n°13 ; vente à Paris, Piasa, 18 juin 2008, n°43.
(4) J.-P. Samoyault, André-Charles Boulle et sa famille, Genève, Droz, 1979, p. 144.
(5) Comme, par exemple, celui du Metropolitan Museum de New York, inv. 07.225.388.
(6) Le fait que ces « tombeaux « soient prisés avec les modèles de sphinx, de petites dimensions,
écarte la possibilité de penser qu’il s’agirait de grands coffres en tombeau sur pieds, tels ceux
de J.Paul Getty Museum, Malibu, inv. 82.DA.109.1 a-b et 2 a-b, ceux pour le mariage du prince
de Conti, Christie’s, Londres, 9 juillet 2009, n°100, ou même des coffrets, tel celui de l’anc. coll.
Roberto Polo, vente à Paris, George V, Mes Ader-Tajan,
7 novembre 1991 ? n°141, etc.
(7) Vienne, Kunsthistorisches Museum.
(8) Munich, Staatliche Münzsammlung, Altbestand Ab.
(9) Max Tillmann, « Le mobilier de Boulle sous le Saint-Empire », André-Charles Boulle 1642-
Ill. 2 1732. Un nouveau style pour l’Europe¸ Frankfurt, Musem für Angewandte Kunst, 2009, p. 152-165.
Frans Francken II, Le cabinet (10) Max Tillmann, « Les achats d’objets d’art par l’électeur de Bavière pendant son séjour
d’un collectionneur, ensemble et en France (1708-1715) «, Le commerce du luxe à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles. Echanges
détail, 1625, huile sur panneau nationaux et internationaux, actes du colloque, sous la réd. de S. Castelluccio, Berne, Peter
de bois, 53,2x73 cm, Vienne, Lang, 2009, p. 249-266.
Kunsthitorisches Museum
(11) Dirk Syndram, « ‘Shopping à Paris’ à la demande d’Auguste le Fort «, Le commerce du luxe à
Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles. Echanges nationaux et internationaux, actes du colloque, sous
la réd. de S. Castelluccio, Berne, Peter Lang, 2009, p. 267-279.
marcetterie escaille garny de bronzes « pour les issus de l’atelier de l’orfèvre nurembergeois De quelques années l’aîné de ce dernier, Paulus (12) Dirk Syndram, ibid., p. 274 et note 17.
statues de Méléagre et d’Hercule, d’une gaine, Wenzel Jamnitzer (v.1507-1585) et ornés de ce Schiller naquit en 1583 à Nuremberg, devint (13) Walter Holzhausen, « Die Bronzen Augusts des Starken in Dresden «, Jahrbuch der
également de marqueterie d’écaille, pour une type de représentation, notamment une cassette maître en 1617 et s’éteignit en cette ville vers 1634. Preuszischen Kunstsammlungen, vol. 60, 1939, p. 157-186.
pendule, ainsi que d’un piédestal « garny de formant nécessaire à écrire avec une allégorie Il travailla avec son compatriote le peintre, graveur (14) L’un des ceux-ci, appelé également gaine à tapis, est toujours conservé à Dresde, Grünes
bronzes et marcetterie » pour le groupe du Bain de la Philosophie, datée de 1562 (17), ou bien un et marchand d’art Johann Hauer (1586-1660), dont Gewölbe, voir J.-N. Ronfort, « Boulle, le commandes pour Versailles «, Dossier de l’Art, 124,
novembre 2005, p.53.
d’Apollon de Girardon. En 1718, Montargon, valet coffret de 1588, offert par l’Electeur de Saxe la signature figure à côté de la sienne sur l’horloge
(15)Dresde, Grünes Gewölbe, inv. IV 96.
de chambre d’Auguste le Fort, rentrait de Paris, Christian Ier (1560-1591) à son épouse Sophie von de Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg,
déjà mentionnée. (16) Dresde, Grünes Gewölbe, inv. V 594 f.
où il avait été envoyé en tant qu’ambassadeur Brandenburg (1568-1662) (18), les deux également
(17) Dresde, Grünes Gewölbe, inv. V 599.
spécial, apportant avec lui quatre voitures et munis de mouvements d’horloge. Bien qu’on ne Tout en remarquant qu’on retrouvait (18) Dresde, Grünes Gewölbe, inv. IV 115.
cinq charrettes « bien chargées » pour le roi, connaisse le moment précis de l’élaboration du pour la première fois « réunis autant d’objets (19) Klaus Maurice, Die Deutsche Räderuhr, Munich, C.H. Beck, 1976, t. II, fig. 378-381 ; l’une des
qui contenaient des objets de luxe destinés aux modèle d’horloge à l’Uranie couchée - il semble intéressants de l’horlogerie du XVIe siècle », pendulettes conservées alors dans deux collections privées newyorkaises a figurée par la suite dans
festivités de mariage du futur prince électeur, qu’il existait déjà à la fin du XVIe siècle - celui- l’érudite Charles Casati écrivait dans ses notes la vente de la collection Yves Saint Laurent - Pierre Bergé, Christie’s, Paris, 25 février 2009, n°721.
Frédéric-Auguste II, avec l’archiduchesse Marie- ci connut un indéniable succès pendant les au sujet de l’Exposition rétrospective du Métal (20) D. Roberts, Mystery, Novelty and Fantasy Clocks, Atglen, 1999, p. 40, fig. 3-13, reproduite
Josèphe, fille du défunt Empereur. Il semble premières années du siècle suivant, comme également dans Klaus Maurice, ibid., fig. 376 ; elle se trouvait alors dans une collection privée de
organisée en 1880 à Paris par l’Union centrale Milwaukee.
vraisemblable donc de penser que la boîte de la l’attestent plusieurs exemplaires encore conservés. des Beaux Arts appliqués à l’Industrie (21) : (21) C. Charles Casati, Petits musées de Hollande et grands peintres ignorés, Paris, 1881, p.50-52.
pendulette de Schiller aurait pu être commandée En dehors de notre pièce, Schiller est l’auteur à lui « la collection qui renferme le plus d’objets de Au sujet de l’exposition de Paris, voir également Germain Bapst, Le Musée rétrospectif du métal à
lors de l’une des missions poursuivies à Paris par seul de cinq autres pendulettes ornées de ce même ce genre et qui présente réellement un tableau l’Exposition de l’Union centrale des Beaux-Arts 1880, Paris, A. Quantin, 1881.
les représentants d’Auguste le Fort, entre 1695 automate, toutes datant des années 1620-1630 et complet de l’horlogerie au XVIe siècle, est celle (22) C. Charles Casati, ibid., p. 52.
et 1718. Grand amateur de curiosités, ce prince dont les légères variations sont données soit par d’un amateur peu connu jusqu’à ce jour,
possédait parmi d’autres trésors à la Voûte Verte l’aspect du globe et par celui de son support, soit M. Leroux «. Parmi ses horloges allemandes,
de Dresde des pendulettes à automates, dont par les motifs ornant les vêtements du personnage « les plus nombreuses et beaucoup plus
l’une anonyme, représentant un pélican, datée de : l’une se trouve à Karlsruhe, au Badisches compliquées », se retrouvait l’une sur laquelle a) A.-Ch. Boulle, Grand modèle de sphinge,
1602 (15) et une autre, à dromadaire et à figure de Landesmuseum, une seconde au Germanisches détail d’une pendule du type dit « de M.
« c’est une femme qui indique l’heure ; celle-ci de Louvois », bronze
maure, par Elias Weckherlin et Hans Jakob Mair, Nationalmuseum de Nuremberg, une autre, à est signée : Paulus Schiller » (22). Il serait difficile
exécutée par ces artisans augsbourgeois entre peine plus tardive, au musée de l’horlogerie de d’affirmer avec certitude qu’il s’agissait bien b) A.-Ch. Boulle, Petit modèle de sphinge,
de notre horloge. Cependant, la mention dans détail d’une paire de chenets, bronze
1673-1677 (16). Pas étonnant alors qu’une horloge Wuppertal, alors que deux autres sont conservées
comme celle de Schiller, à l’Uranie couchée, dans des collections privées (19). Enfin, une une collection française de la fin du XIXe siècle Ci-contre : A.-Ch. Boulle, Petit modèle de
puisse attirer l’attention d’Auguste le Fort, figurine très similaire se retrouve également sur d’une pendulette du même modèle et par ce sphinge, détail de la boîte de la pendulette de
même orfèvre allemand, reste un fait assez Schiller, bronze
d’autant plus que parmi les meraviglie de son une pendulette exécutée vers 1640 par l’orfèvre
cabinet figuraient d’autres objets, plus anciens, augsbourgeois Hans Buschmann (1591-1662) (20). exceptionnel, lequel mérite d’être souligné ici.
a b

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TABLE CHIFFONNIERE EN TAMBOUR BUREAU PLAT D’EPOQUE LOUIS XV
D’EPOQUE TRANSITION ESTAMPILLE DE PIERRE ROUSSEL
En placage d’amarante, bois de rose, satiné, bois clair et teinté, à décor En placage de bois de rose et bois de violette, ornementation de bronze
de marqueterie géométrique de quartefeuilles et croisillons, le plateau ciselé et doré, la ceinture ouvrant par trois tiroirs, reposant sur des pieds
ceint d’une galerie ajourée d’entrelacs, le vantail dissimulant trois tiroirs, galbés, estampillée P ROUSSEL sur le montant arrière droit, une étiquette
reposant sur des pieds galbés réunis par une tablette d’entrejambe au dos inscrite C.F. MEISLAHN/219 Sharp St, Baltimore/ Fine Furniture,
Hauteur : 74 cm. (29 ¼ in.), Mantels and Artistic Decorations/ 36040
Diamètre : 34 cm. (13 ½ in.) Hauteur : 77,5 cm. (30 ½ in.),
Largeur : 141,5 cm. (55 ¾ in.),
A TRANSITIONAL ORMOLU-MOUNTED MARQUETRY Profondeur : 71,5 cm. (28 in.)
TABLE EN CHIFFONNIERE
Pierre Roussel, reçu maître en 1745
15 000 – 20 000 €
Provenance : A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED KINGWOOD AND TULIPWWOD
Vente à Paris, hôtel Drouot, étude Piasa, le 20 juin 2007, lot 162. BUREAU PLAT, STAMPED BY PIERRE ROUSSEL
20 000 – 30 000 €
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SUITE DE TROIS FAUTEUILS EN
CABRIOLET D’EPOQUE LOUIS XV
ESTAMPILLE DE JEAN-BAPTISTE LEBAS
En hêtre mouluré, sculpté et patiné, à décor de fleurs
et feuillages, les trois estampillés I. LEBAS, garniture de
lampas à fond bleu pâle
Hauteur : 90,5 cm. (35 ¾ in.)
Jean-Baptiste Lebas, reçu maître en 1756
A SET OF THREE LOUIS XV BEECHWOOD FAUTEUILS
EN CABRIOLET, STAMPED BY JEAN-BAPTISTE LEBAS
2 000 – 3 000 €
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PAIRE DE TABOURETS
D’EPOQUE LOUIS XV
En hêtre mouluré et sculpté, à motif de grenade éclatée,
reposant sur des pieds galbés surmontés de feuillage et
terminés en enroulement, garniture de velours mauve
Largeur : 53,5 cm. (21 in.)
A PAIR OF LOUIS XV BEECHWOOD STOOLS
8 000 – 12 000 €
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COMMODE D’EPOQUE TRANSITION,
VERS 1770
ESTAMPILLE DE PIERRE PLEE
En placage de satiné, ornementation de bronze
ciselé et doré, dessus de marbre gris veiné, la
façade à léger ressaut ouvrant par cinq tiroirs
sur trois rangs, les chutes à motif de mufle de
lion, reposant sur des pieds galbés, le montant
arrière droit estampillé I.PLEE et deux poinçons
de Jurande JME
Hauteur : 91 cm. (35 ¾ in.),
Largeur : 133 cm. (52 ½ in.),
Profondeur : 58,5 cm. (23 in.)
Pierre Plée, reçu maître en 1767
A TRANSITIONAL ORMOLU-MOUNTED
SATINE COMMODE, CIRCA 1770, STAMPED
BY PIERRE PLEE
30 000 – 50 000 €
Cette forme de commode dite « à la grecque »

dérive de celles exécutées par Jean-François
Oeben pour Madame de Pompadour au château
de Ménars entre 1761 et 1763 puis par son
frère Simon Oeben pour le duc de Choiseul à
Chanteloup. Certains autres ébénistes répondant
à la mode néoclassique qui venait d’être lancée
reprirent le modèle, tantôt plaqué d’acajou ou
de bois satiné. Roger van der Cruse, dit Lacroix,
(reçu maître en 1755) beau-frère de
Jean-François Oeben en réalisa un grand nombre,
dont parmi celles passées en vente ces quinze
dernières années:
- Sotheby’s Monaco, le 11 décembre 1999, lot 137
- Sotheby’s Monaco, le 24 juin 2000, lot 169
- Sotheby’s Paris, le 16 octobre 2007, lot 129
Plusieurs exemples estampillés de Pierre Plée
sont répertoriés dans P. Kjellberg, Le Mobilier
français du XVIIIème siècle, Paris, 1989, p. 659:
- Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 13 novembre 1970
- Vente à Monaco, Ader, Picard Tajan, le 27 mai
1984, lot 156.

Détail
40
PAIRE DE FAUTEUILS A LA REINE
D’EPOQUE LOUIS XV, VERS 1775
ESTAMPILLE DE PIERRE NOGARET
En noyer mouluré et sculpté, à décor de tiges enrubannées et noeud de
ruban, les deux estampillés au dos NOGARETALYON, chacun muni d’une
étiquette inscrite Monsieur Delagarde
Hauteur : 101,5 cm. (40 in.)
Pierre Nogaret, reçu maître à Lyon en 1745
A PAIR OF LOUIS XV WALNUT FAUTEUILS A LA REINE,
STAMPED BY PIERRE NOGARET, CIRCA 1775
15 000 – 20 000 €
Provenance :
Vente à Paris, hôtel Drouot, étude Rieunier Bailly Pommery, le 2 décembre 1996, lot 244.
Les sièges Transition de Nogaret sont assez rares. Ici des motifs
néoclassiques tels que les faisceaux enrubannés, ou le large noeud
de ruban viennent s’appliquer sur un modèle typiquement Louis XV.
Plusieurs sont répertoriés dans l’ouvrage de Bernard Deloche
et Jean-Yves Mornand, Nogaret et le siège lyonnais : XVIIIème-XXème siècle,
éditeur: Lyon: J. André, impr. 2008, cat 119 à 121.

41 Détail
PAIRE DE CANDELABRES
D’EPOQUE LOUIS XV
En bronze ciselé et doré, en porcelaine et
porcelaine de Meissen vers 1755, à deux lumières
issues de branchages fleuris de part et d’autre
d’enfants symbolisant l’Eté et l’Automne reposant
sur une base à contours ornée de feuillage
Hauteur : 18 cm. (7 ¼ in.) et 16 cm. (6 ½ in.)
A PAIR OF LOUIS XV ORMOLU AND MEISSEN
PORCELAIN TWIN-BRANCH CANDELABRA
8 000 – 12 000 €

42
COMMODE D’EPOQUE LOUIS XV
ESTAMPILLE DE HUBERT HANSEN
A décor de marqueterie florale sur fond de satiné,
ornementation de bronze ciselé et doré, dessus
de marbre rouge griotte, la façade galbée ouvrant
par deux tiroirs, ornée d’un cartouche feuillagé
terminé par un putto tenant une lyre reposant sur
un dragon, reposant sur des pieds galbés terminés
par des sabots feuillagés, estampillée I HANSEN
sur le montant avant gauche
Hauteur : 85,5 cm. (33 ¾ in.),
Largeur : 129 cm. (50 ¾ in.),
Hubert Hansen, reçu maître en 1747
A LOUIS XV ORMOLU MOUNTED MARQUETRY
COMMODE STAMPED BY HUBERT HANSEN
60 000 – 80 000 €
Provenance :
Collection de Madame X., vente à Paris, le 8 mars 1920, lot 71.
Ancienne collection Aubert, vente à Paris, le 4 juin 1921, lot 55.
Vente Christie’s Monaco, le 15 décembre 1996, lot 178.
Ce type de décor de fleurs et papillons se

détachant nettement du fond uni de satiné, est
caractéristique de la manière de Hubert Hansen
qui, reçu maître en 1747 et mort en 1756, laissa
une œuvre peu nombreuse. Notre commode est
cependant remarquable par la richesse de ses
bronzes et notamment la présence de ce chérubin
qui n’est pas sans rappeler les réalisations
contemporaines de Charles Cressent (1685-1768).
En effet, les commodes de Hansen qui lui sont
comparables, sont elles ornées de bronzes moins
élaborés. Citons par exemple une commode
estampillée de Hubert Hansen, vendue à Paris,
Hôtel George V, étude Ader Tajan, le 29 mars
1994, lot 58. Elle ouvre par quatre et non deux
tiroirs sur deux rangs.
Bibliographie :
F de Salverte, Les ébénistes du XVIIIème siècle, Paris, 1934,
planche XXVIII (illustrée)

33
43 La tenture des Enfants jardiniers fut à l’origine tissée à la Manufacture

TAPISSERIE DE BRUXELLES DU XVIII EME SIECLE Royale des Gobelins d’après les cartons de Charles Le Brun. Huit tentures
TENTURE DES « ENFANTS JARDINIERS » sortirent des ateliers de 1664 à 1720. (Maurice Fenaille, Etat Général des
En laine et soie, représentant trois enfants jardiniers, les bras chargés de Tapisseries de la Manufacture des Gobelins, Paris 1907, période Louis XIV,
corbeilles de fruits, fleurs et feuillage dans un sous bois, un château et des 662-1699, pp. 84-97).
jardins dessinés à la Française à l’arrière-plan, la bordure à motif de feuilles Elle fut reprise par d’autres ateliers en France et à l’étranger. Citons
d’acanthe et entrelacs en enroulement ; restaurations d’usage deux pièces d’une tenture tissée à Lille, illustrées Dans J. Boccara, Ames de
Hauteur : 300 cm. (118 in.), laine et de soie, 1988, pp. 273-274. Ajoutons une tapisserie de Bruxelles de la
Largeur : 384 cm. (151 ¼ in.) série des Enfants jardiniers, vendue par Parke-Bernet Galleries Inc.,
A BRUSSELS TAPESTRY, 18TH CENTURY le 23 février 1946, lot 202 puis Christie’s Londres, le 11 juin 1992, lot 121.
30 000 – 50 000 €
Provenance :
Ancienne collection de M. le Professeur Félix Guyon, vente hôtel Drouot,
22 et 23 avril 1921, lot 199.
Acquise lors de la vente puis par descendance jusqu’à l’actuel propriétaire.

44 Cette commode appartient à un groupe
COMMODE distinctif de commodes de style Transition,
D’EPOQUE TRANSITION
à marqueterie géométrique, estampillées par
ESTAMPILLE DE JACQUES VAN OOSTENRYK
Jacques Dautriche. Plusieurs sont ornées de ce
DIT DAUTRICHE même décor de culots en frise et de ce même
En placage de bois de rose, amarante et bois motif très particulier de rosaces stylisées
clair, à décor de marqueterie géométrique de encadrées de lignes en dents de scie :
quartefeuilles dans des cubes, ornementation de - Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 21 octobre 1991, lot 42
bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche - Vente Christie’s Londres, le juin 1986, lot 78
d’Alep, la façade à ressaut ouvrant par cinq - Vente Christie’s New York, le 26 octobre 2001,
tiroirs sur trois rangs, flanquée de chutes à motif lot 290, provenant de l’ancienne collection du
de piastres, le tablier orné d’une cassolette et Baron Nathaniel de Rothschild à Vienne, puis par
d’un mufle de lion parmi des branches de chêne, descendance du baron et de la baronne Alphonse
reposant sur des pieds galbés terminés par des de Rothschild ; la frise de la ceinture est ici
sabots, estampillée J DAUTRICHE et poinçon de garnie d’une frise de postes en bronze doré.
Jurande JME sur chaque montant arrière
A nouveau, Jacques Dautriche utilise ce
Hauteur : 87,5 cm. (34 ½ in.),
décor sur d’autres types de meubles :
Largeur : 113 cm. (44 ½ in.),
- Un secrétaire illustré dans J. Nicolay, L’art et
Profondeur : 53,5 cm. (21 in.)
la manière des maîtres ébénistes français au
Jacques Van Oostenryk dit Dautriche, reçu XVIIIème siècle, Paris, 1956, p 126
maître en 1765 - Une encoignure, illustrée dans ibid.. p. 128.
A TRANSITIONAL ORMOLU-MOUNTED Cependant, signalons la présence
TULIPWOOD, AMARANTH AND d’estampilles autres que celles de Dautriche
PARQUETRY COMMODE STAMPED BY sur des œuvres similaires. En effet, la collection
JACQUES DAUTRICHE, CIRCA 1775 Hutington, à San Marino, en Californie conserve
une commode identique, estampillée de
20 000 – 30 000 €
Pierre Garnier, commentée dans S.M.Bennet et
C Sargentson, French Art of the eighteenth
century at the Huntington, 2008, p 90 cat. 20.
Selon les auteurs il pourrait s’agir d’une œuvre
exécutée en sous-traitance par Jacques Dautriche
pour le compte de Pierre Garnier répondant à
une commande des marchands Héricourt ou
Simon-Philippe Poirier, ses principaux clients.
Un secrétaire à abattant estampillé de
Louis Noël Malle, vente à Paris, Hôtel Drouot,
9 novembre 1988, lot 186, illustré dans
Pierre Kjellberg, Le Mobilier français du
XVIIIème siècle, éditions de l’Amateur, Paris, 1989,
p. 546 est orné de ce décor de marqueterie.

45 45
PAIRE DE VASES POTS-POURRIS
DE STYLE LOUIS XVI, FIN DU XIXEME SIECLE
En porcelaine dans le style de Meissen vers 1880, monture de bronze
ciselé et doré flanqué d’anses à motif de masque de satyre, reposant
sur un piédouche orné de feuilles de lauriers
Hauteur : 21 cm. (8 ¼ in.)
A PAIR OF LOUIS XVI STYLE GILT-BRONZE MOUNTED VASES
POTS-POURRIS, LATE 19TH CENTURY
5 000 – 7 000 €
46
DEUX MAGOTS, EN PORCELAINE DE MEISSEN,
FIN DU XIXEME SIECLE
A décor polychrome et or, chacun représenté assis en tailleur, vêtu d’une
robe à fleurs d’indiennes, la tête et les mains articulées ; accidents à la
nuque, et fêle sur une manche
Hauteur : 17,5 cm. (7 in.)
TWO MEISSEN PORCELAIN PAGODA FIGURES WITH ARTICULATED
HEADS AND HANDS, LATE 19TH CENTURY
5 000 – 8 000 €
47
PAIRE DE CANDELABRES D’EPOQUE TRANSITION,
VERS 1770
En bronze ciselé et doré, en porcelaine et porcelaine de Meissen vers
1750-1755, à deux lumières, issues de branchages fleuris, ornés chacun
de deux figures d’enfants debout en costume
Hauteur : 24,5 cm. (9 ¾ in.) et 25 cm. (9 ¾ in.)
46 A PAIR OF LOUIS XV ORMOLU AND MEISSEN PORCELAIN TWIN-BRANCH
CANDELABRA, CIRCA 1770
15 000 – 20 000 €
Une paire de candélabres comparable a été vendue par Christie’s

Londres, le 14 juin 1990, lot 26, puis Sotheby’s Paris, le 25 juin 2003, lot 47.
47

48 49
PAIRE DE CHAISES EN CABRIOLET MEUBLE A HAUTEUR D’APPUI ITALIEN
D’EPOQUE LOUIS XVI DU XVIII EME SIECLE, VERS 1760
ESTAMPILLE DE LOUIS DELANOIS En bois peint à l’imitation du bois, ouvrant par deux vantaux en façade
En hêtre sculpté et doré, le dossier médaillon, à motif de ruban tors, et une porte de chaque côté, reposant sur des pieds galbés
reposant sur des pieds fuselés et cannelés, l’une estampillée L DELANOIS Hauteur : 107 cm. (42 in.),
sur la ceinture avant, garniture de velours orange Largeur : 142,5 cm. (56 in.),
Hauteur : 91,5 cm. (36 in.) Profondeur : 63,5 cm. (25 in.)
Louis Delanois, reçu maître en 1761 AN ITALIAN PAINTED CUPBOARD, 18TH CENTURY, CIRCA 1760
A PAIR OF LOUIS XVI GILTWOOD CHAISES EN CABRIOLET, 6 000 – 8 000 €
STAMPED BY LOUIS DELANOIS
3 000 – 5 000 €
48 49

Détail
50
TABLE A ECRIRE MECANIQUE
D’EPOQUE LOUIS XV, VERS 1770
ESTAMPILLE DE ROGER VANDERCRUSE DIT LACROIX
En placage de bois de rose et sycomore teinté, à décor de
marqueterie géométrique de cercles et losanges, le plateau
reculant, découvrant un tiroir muni d’une écritoire et d’un
encrier, la ceinture ouvrant par un tiroir de chaque côté
reposant sur des pieds galbés, terminés par des sabots
feuillagés, estampillée sous la ceinture arrière RVLC
et deux poinçons de Jurande
Hauteur : 71,5 cm. (28 in.),
Largeur : 67 cm. (26 ¼ in.),
Roger van der Cruse dit Lacroix, reçu maître en 1755
A LOUIS XV ORMOLU MOUNTED PARQUETRY TABLE
A ECRIRE, STAMPED BY ROGER VANDERCRUSE
CALLED LACROIX, CIRCA 1770
70 000 – 100 000 €
Ce modèle dérive des tables à coulisse que créa, dès les

années 1750, Jean-François Oeben (1721-1763) notamment
pour Madame de Pompadour. Ebéniste privilégié de la
Couronne, il se spécialisa dans la fabrication de meubles
mécaniques muni de systèmes ingénieux, combinant
ainsi plusieurs fonctions. Comme ici, leur plateau mobile
dissimule une écritoire. Comme ici la fluidité et la pureté des
lignes l’emportent. La nôtre s’en distingue par une extrême
finesse tandis que les modèles de Oeben sont puissamment
architecturés.

51 52
PAIRE DE FAUTEUILS A LA REINE COMMODE D’EPOQUE LOUIS XV
D’EPOQUE LOUIS XV ESTAMPILLE DE PIERRE ROUSSEL
ESTAMPILLE DE LEONARD BEAUVEAU DIT BOVO En placage d’amarante et marqueterie sur fond de bois de rose,
En hêtre mouluré et sculpté de fleurs et agrafes de feuillage, reposant ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre brèche
sur des pieds galbés, terminés par un cabochon et une feuille d’acanthe, d’Alep, la façade galbée ouvrant par deux tiroirs, à décor de trophée
garniture de lampas à motif de branchages de fleurs et fruits militaire et bouquets de fleurs inscrits dans des réserves, reposant
sur fond crème, les deux estampillés BOVO sur la ceinture arrière sur des pieds galbés, estampillée P. ROUSSEL
Hauteur : 96 cm. (37 ¾ in.) Hauteur : 87,5 cm. (34 ½ in.),
Largeur : 125,5 cm. (49 ½ in.),
A PAIR OF LOUIS XV BEECHWOOD FAUTEUILS A LA REINE, Profondeur : 66 cm. (26 in.)
STAMPED BY LEONARD BEAUVEAU CALLED BOVO
Pierre Roussel, reçu maître en 1745
8 000 – 12 000 €
A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED AMARANTH, TULIPWOOD
L’estampille BOVO est celle de Léonard Beauvau, actif dans les années
AND MARQUETRY COMMODE STAMPED BY PIERRE ROUSSEL
1750 et jusque sous le règne de Louis XVI, mentionné dans les documents
d’archives dans l’entourage de Nicolas Heurtaut (maître en 1753). 20 000 – 30 000 €
Ses œuvres sont ornées d’une sculpture d’une extrême qualité, comme
c’est le cas ici.
Cette paire de fauteuils à la reine est à rapprocher d’un ensemble
de sièges à châssis estampillés Bovo, vendus à Paris, hôtel Drouot,
étude Piasa, le 28 juin 2006, lot 159.
51
52

53
PAIRE DE CANDELABRES
D’EPOQUE LOUIS XV
VERS 1745, D’APRES JUSTE AURELE
MEISSONNIER (vers 1693-1750)
En bronze ciselé et doré, à trois lumières issues
de volutes de feuillage, le fût à motif rocaille,
reposant sur une base à contours
Hauteur : 30 cm. (11 ¾ in.)
A PAIR OF LOUIS XV ORMOLU THREE-LIGHT
CANDELABRA, CIRCA 1745, AFTER JUSTE
AURELE MEISSONNIER (c. 1693-1750)
30 000 – 50 000 €
Provenance :
Sotheby’s Monaco, le 27 mai 1980, lot 1240.
Le mouvement et la vivacité de ce modèle

en font les témoignages parfaits du courant
Rocaille dont Juste-Aurèle Meissonnier est l’un
des plus célèbres représentants. Né à Turin vers
1693, il succède à Jean II Bérain en 1725 en
tant qu’architecte-dessinateur de la Chambre
et du Cabinet du Roi, faisant œuvre d’orfèvre,
architecte et ornemaniste.
Un recueil de ses gravures publié par Gabriel
Huquier entre 1742 et 1750 contient un modèle
de candélabre dans la partie ‘Dousième livre des
Œuvres de J. A. Messonnier Livre de Chandeliers
de Sculpture en Argent’.
Une paire de candélabres similaire a été
vendue par Sotheby’s Londres, le 8 juillet 1983,
lot 32.

55
54 Pas de lot 56
PAIRE DE FAUTEUILS EN CABRIOLET
55 D’EPOQUE LOUIS XV
TAPISSERIE DE BRUXELLES DU XVIII EME SIECLE ESTAMPILLE D’ETIENNE MEUNIER
En laine et soie, représentant une scène galante dans un sous bois, animée En bois mouluré et sculpté, laqué gris rechampi vert, garniture de tapisserie
d’architectures à l’arrière plan, la bordure à motif de rinceaux et rais de au point à motif floral, l’un estampillé sous la ceinture avant E.MEUNIER ;
coeur ; restaurations d’usage restaurations
382 x 305 cm. (150 ½ x 120 in.) Hauteur : 89 cm. (35 in.)
A BRUSSELS VERDURE TAPESTRY, 18TH CENTURY Etienne Meunier, établi rue de Cléry, actif jusqu’au début des années 1770
5 000 – 8 000 € A PAIR OF LOUIS XV PAINTED BEECHWOOD FAUTEUILS EN CABRIOLET
Une tapisserie comparable représentant le même sujet a été vendue STAMPED BY ETIENNE MEUNIER
par Sotheby’s Paris, le 16 octobre 2007, lot 31. 4 000 – 6 000 €
56

57
Détail
57 58
BUREAU PLAT D’EPOQUE REGENCE TABLE TRAVAILLEUSE DE STYLE LOUIS XV,
En placage d’amarante, ornementation de bronze ciselé et doré en partie XIXEME SIECLE
rapportée, dessus gainé de cuir brun, les angles ornés d’espagnolettes, les En placage de bois de rose, amarante, et marqueterie, ornementation de
côtés d’une palmette flanquée de feuilles d’acanthe, reposant sur des pieds bronze ciselé et doré, le plateau contourné se relevant, la serrure signée
galbés ; restaurations E.O.SCHMIDT/WIEN, orné d’architectures de style Rocaille, la ceinture galbée
Hauteur : 74,5 cm. (29 ¼ in.), à décor de fleurs et trophées, reposant sur des pieds galbés terminés par des
Largeur : 146 cm. (57 ½ in.), sabots à enroulement
Profondeur : 76 cm. (30 in.) Hauteur : 72 ,5 cm. (28 ½ in.),
Largeur : 69,5 cm. (27 ¼ in.),
A REGENCE ORMOLU MOUNTED AMARANTH BUREAU PLAT
Profondeur : 52 cm. (20 ½ in.)
15 000 – 25 000 €
A LOUIS XV STYLE GILT-BRONZE MOUNTED MARQUETRY TABLE,
Provenance : 19TH CENTURY
Vente à Paris, Hôtel Drouot, Ader Tajan, 28 septembre 1993, lot 150.
12 000 – 15 000 €
Ce bureau est très proche d’un modèle orné des mêmes chutes de
bronze et agrafes de feuilles d’acanthe de part et d’autre du tiroir central, Cette table est à rapprocher d’une table «à la Bourgogne» conservée
vendu par Christie’s Paris, provenant d’une collection parisienne, dans la chambre à coucher de Madame de Pompadour au château de
le 16 décembre 2008, lot 115. Versailles. Cette table léguée par la Duchesse de Windsor est probablement
la même table que celle figurant successivement dans les collections de
Il est à rapprocher des œuvres de Noël Gérard. Demi-frère de Jacques Monsieur Georges Wildenstein, puis de Monsieur Akram Ojjeh, ayant été
Dubois, Gérard épousa la veuve d’un ébéniste en 1710 et s’établit rue du vendue par Sotheby’s Londres, le 24 novembre 1988, lot 19.
Faubourg Saint Antoine. De marchand ébéniste il devint marchand-mercier Elle reprend le même décor d’architecture Rocaille inspiré des gravures de
installé dans l’hôtel du célèbre collectionneur Jabach. Son inventaire après Robert de Lajoue (1687-1761) illustrant une fontaine en forme de coquille
décès dressé en 1737 mentionne 23 bureaux de bois noirci ou plaqués de encadrée par deux rampes d’escaliers donnant sur une terrasse agrémentée
bois de violette ou d’amarante. de treillage fleuris, figurant sur le modèle original. On retrouve sur les
côtés la même marqueterie de trophées sur fond de fleurs, contenus dans
de larges cartouches. Un décor de bronzes d’inspiration Rocaille à motif
de feuillages aux discrètes asymétries orne la ceinture et les pieds de ce
meuble typique des productions des années 1745-1750.
Bibliographie :
A. Boutemy Jean-François Oeben Méconnu, Gazette des Beaux-arts, avril 1964, p.220
G. Picon Versailles Invitation privée, p.164-165
«Madame Pompadour et les arts», Dossier de l’art n° 83 février 2002, p.19

60 Détail 59
PORTE MONTRE DE STYLE LOUIS XV
En bronze ciselé et doré, à motif de coq, serpent et dragon parmi
des feuillages et volutes rocaille 59
A LOUIS XV STYLE GILT-BRONZE PORTE MONTRE
2 000 – 3 000 €
60
CARTEL D’ALCÔVE D’EPOQUE LOUIS XV
En bronze ciselé et doré, le cadran signé Imbert Lainé/A PARIS,
surmonté de fleurs et feuillage en bouquet, flanqué de volutes de
feuillage 60
Hauteur : 35 cm. (13 ¾ in.)
A LOUIS XV ORMOLU CARTEL D’ALCÔVE
3 000 – 5 000 €
61
CARTEL D’ALCÔVE D’EPOQUE LOUIS XV
En bronze ciselé et doré, le cadran signe LE BRASSEUR/A PARIS
inscrit dans un boîtier flanqué de branchages fleuris
Hauteur : 41 cm. (16 ¼ in.), Largeur : 25 cm. (9 ¾ in.)
A LOUIS XV ORMOLU CARTEL D’ALCÔVE
5 000 – 8 000 €
61

Détail
62
BUREAU DE DAME D’EPOQUE LOUIS XV
ESTAMPILLE DE PIERRE MIGEON
En marqueterie de bois de violette, bois de rose et amarante, à motif
géométrique, le dos à décor de cartouche, ornementation de bronze ciselé
et doré, l’abattant découvrant une écritoire surmontée de trois tiroirs, dont
un muni d’un encrier, et de trois casiers, la ceinture ouvrant par un tiroir,
reposant sur des pieds galbés, estampillé deux fois MIGEON et poinçon de
Jurande JME
Hauteur : 86 cm. (33 ¾ in.),
Pierre Migeon, actif au milieu du XVIIIème siècle
A LOUIS XV ORMOLU MOUNTED PARQUETRY BUREAU DE DAME,
STAMPED BY PIERRE MIGEON
60 000 – 80 000 €
Un bureau comparable, estampillé de Adrien Delorme, orné du même

décor de marqueterie géométrique, en éventail sur l’abattant, et garni
exactement du même intérieur à décor de rinceaux de feuillage en bois de
bout, a figuré dans la collection Thyssen-Bornemisza vendue par Christie’s
Londres, le 14 décembre 2000, lot 331. Il provenait de la collection de
Madame Polès (vente à Paris, galerie Georges Petit, 22-24 juin 1927, lot 254)
puis Arnold Seligmann.
BVRB (maître en 1730) utilisa également le décor géométrique en
éventail sur un bureau en pente provenant de la collection du Baron Lionel de
Rothschild (1808-1879), vendu par Christie’s Londres, le 13 juin 2002, lot 50.

62 Détail
62 Dos

63
PAIRE DE FLAMBEAUX
D’EPOQUE LOUIS XVI,
PAR JEAN-FRANÇOIS REMOND
D’APRES UN DESSIN
DE JEAN-DEMOSTHENE DUGOURC
En bronze ciselé et doré, le fût à motif de termes féminins
supportant un vase, la base à décor de feuilles d’acanthe et
ceinte d’une frise de perles
Hauteur : 32,5 cm. (12 ¾ in.)
A LOUIS XVI ORMOLU CANDLESTICKS
BY JEAN-FRANCOIS REMOND, AFTER A DESIGN
BY JEAN-DEMOSTHENE DUGOURC
30 000 – 50 000 €
Ce modèle de flambeaux correspond à un dessin de

Jean-Démosthène Dugourc, daté de 1790 conservé au Musée
des Arts Décoratifs à Paris.
L’ornemaniste Jean-Démosthène Dugourc (1749-1825)
a inspiré de nombreux artistes de sa génération. Son talent
s’illustre dans tous les domaines des arts décoratifs, dans les
tissus de Camille Pernon, sur les meubles de Georges Jacob,
dans les projets de son beau-frère, l’architecte François-
Joseph Belanger, ou encore dans la production de bronzes
de Gouthière ou Thomire. Il est nommé dessinateur du
garde-meuble de la Couronne et intendant des bâtiments de
Monsieur, frère du roi en 1784. Son répertoire est un mélange
de retour à l’antique et à la nature, qu’il diffuse en 1782 par
la publication de son recueil d’Arabesques. François Rémond,
ciseleur-doreur maître en 1774, mais également fondeur se
serait inspiré des projets de Dugourc pour la réalisation de
cette paire de flambeaux de «goût étrusque».
Un modèle identique à celui que nous présentons daté de
1785 est conservé au château Pillnitz près de Dresde.
Deux autres modèles de flambeaux conservés à la
Wallace Collection à Londres illustrent également la
collaboration entre l’ornemaniste et le ciseleur-doreur. Le
premier modèle possède un fût à quatre termes supportant
une base octogonale ornée de rosaces et tête de satyres
datant de 1783, commandé par le marchand-mercier
Dominique Daguerre. Une paire de ce modèle a été vendue
par Christie’s New-York, le 26 octobre 2001. Le second
modèle correspond à quatre flambeaux datés de 1784-1786
au fût formé de trois cariatides drapées soutenant un binet
en forme de panier tressé rempli de fleurs.
Rémond ne fut pas le seul à s’inspirer de Dugourc, on
retrouve également son influence dans la production de
Louis-Simon Boizot et Claude-Jean Pitoin. Ce dernier
fournit à Marie-Antoinette pour la naissance du dauphin
en 1781, une paire de flambeaux à trois termes féminins
reposant sur une base ornée de trois dauphins pour la
Méridienne située dans ses petits appartements à Versailles,
également conservée à la Wallace collection.
Bibliographie :
A. Gruber, L’art décoratif en Europe : du néoclassicisme à l’art Déco, p.94
P. Hughes, The Wallace Collection : Catalogue of furniture, p.1247-1263
H. Ottomeyer, Vergoldete bronzen, vol.1, p.286, ill. 4.15.2

64
TABLE CHIFFONNIERE
D’EPOQUE TRANSITION
ESTAMPILLE DE CLAUDE CHARLES SAUNIER
En placage de bois de rose et de violette,
ornementation de bronze ciselé et doré, le
plateau ceint d’une galerie ajourée à motif
de draperie, la ceinture ouvrant par un tiroir,
reposant sur trois montants ornés de chutes
de fruits réunis par une tablette d’entrejambe,
soutenue par des pieds galbés terminés par des
griffes et des roulettes, estampillée C.C.SAUNIER
et poinçon de Jurande JME, traces d’ancienne
étiquette ; restaurations au placage
Hauteur : 79 cm. (31 ¼ in.),
Diamètre : 38,5 cm. (15 ¼ in.)
Claude Charles Saunier, reçu maître en 1752
A TRANSITIONAL ORMOLU MOUNTED
TULIPWOOD AND KINGWOOD TABLE
CHIFFONNIERE, STAMPED BY CHARLES SAUNIER
60 000 – 80 000 €
Provenance :
Ancienne collection Didier Aaron, illustrée dans catalogue,
Didier Aaron, vol. IV.
Cette table en chiffonnière délicate par ses

proportions témoigne du goût pour les meubles
légers et volants qui ornent les pièces devenues plus
petites selon les nouveaux principes d’architecture
intérieure du règne de Louis XV répondant en cela à
un désir de plus de confort et d’intimité.
Elle appartient à un groupe de tables au
plateau tantôt circulaire ou ovale parfois orné de
plaques de porcelaine comme c’est le cas de celle
estampillée de Claude Charles Saunier (1735-1807)
et conservée au Musée du Louvre (illustrée dans
D. Alcouffe, A. Dion-Tenebaum, A. Lefebure,
Le Mobilier du Musée du Louvre, Paris, 1993,
pp. 216-217) ou encore celle estampillée de
Martin Carlin conservée elle aussi au Musée du
Louvre et présentant en décor rayonnant autour
d’une rosace centrale sur le plateau inférieur.
Une table très proche, présentant un plateau
agrémenté, en Angleterre, au XIXème siècle, d’une
assiette de porcelaine au centre, a été vendue par
Christie’s Londres, le 9 juin 1994, lot 43.

65 65 68 67 68
PAIRE DE FLAMBEAUX BOITE DE FORME
D’EPOQUE EMPIRE RECTANGULAIRE EN OR,
En bronze ciselé, patiné et doré, le fût à pans PROBABLEMENT ITALIE,
coupés, surmonté de bustes féminins, reposant VERS 1830
sur des griffes, la base circulaire ornée de A panneaux ciselés de quadrillages losangés,
palmettes sur le couvercle, en relief, de rinceaux, fleurs et
Hauteur : 30 cm. (11 ¾ in.) panaches, les encadrements figurant de larges
bandeaux émaillés polychromes or sur fond bleu
A PAIR OF EMPIRE PATINATED
de rinceaux feuillagés
AND GILT BRONZE CANDLESTICKS
Insculpée de poinçons indéterminés
3 000 – 5 000 € Largeur : 7,3 cm. (3 in.),
Profondeur : 5,45 cm. (2 ¼ in.),
66 Hauteur : 2,1 cm. (1 in.),
PAIRE DE FLAMBEAUX Poids : 141,70 g.
D’EPOQUE EMPIRE A RECTANGULAR GOLD BOX, PROBABLY ITALY,
En bronze ciselé patiné et doré, à motif de CIRCA 1830
sphinges assis sur une base conique, à décor de
vases et rinceaux, reposant sur des griffes, la base 3 500 – 4 500 €
circulaire
Hauteur : 32 cm. (12 ½ in.) 69
BOITE RONDE EN OR
A PAIR OF EMPIRE PATINATED
DU XVIII EME SIECLE
AND GILT BRONZE CANDLESTICKS
PROBABLEMENT PAR NICOLAS
3 000 – 5 000 € JEAN BAPTISTE CHOCONAIN DELAUNAY
En ors de couleurs, guillochée d’un décor
lenticulaire sur fond rayé, les encadrements, sur
66 67
fond amati, ciselés de rinceaux feuillagés, sur
BOITE RONDE
le couvercle, au centre, d’une rosace figurant
DE LA FIN DU XVIII EME SIECLE,
rinceaux et fleurons ; usures
PROBABLEMENT ALLEMAGNE
Poinçon du Maître Orfèvre incomplet attribué
En écaille et poudre de corne, cerclée d’alliage probablement à celui de Nicolas Jean Baptiste
d’or 14 carats, plaquée d’une mosaïque de nacre Choconain Delaunay, reçu en 1765 69 70
à décor polychrome de plaquettes triangulaires Paris 1786 (millésime)
imbriquées, cerclée d’une miniature figurant un Diamètre : 6 cm. (2 ¼ in.),
portait de femme en buste de trois quart vers la Hauteur : 2 cm. (1 in.), Poids : 90,50 g.
gauche, à nœuds de rubans dans les cheveux et
autour du cou ; petits accidents et manques A CIRCULAR GOLD BOX, PROBABLY
Diamètre : 6,2 cm. (2 ½ in.), BY NICOLAS JEAN BAPTISTE CHOCONAIN
Hauteur : 2,5 cm. (1 in.) DELAUNAY, 18TH CENTURY
A CIRCULAR GOLD LINE AND MOUNTED 2 000 – 2 500 €
TORTOISESHELL BOX WITH A PORTRAIT
MINIATURE, PROBABLY GERMAN, 70
LATE 18TH CENTURY BOITE A CAGE,
1 200 – 1 500 € PROBABLEMENT ITALIE,
PREMIER TIERS DU XIXEME SIECLE
De forme rectangulaire à angles en quart de rond,
encadrements et pilastres guillochés ou ciselés de
feuilles d’acanthe, pilastres, feuilles, rinceaux et
feuillage, ornée de plaque en agate jaune orangée
à décor veiné d’anneaux concentriques ; fêle
Largeur : 7,2 cm. (2 ¾ in.),
AN AGATE BOX, PROBABLY ITALY, FIRST THIRD
OF 19TH CENTURY
800 – 1 000 €

71
TABLE A ECRIRE
DE STYLE LOUIS XVI
D’APRES UN MODELE DE JEAN-HENRI RIESENER
En placage d’acajou et bois de rose,
ornementation de bronze ciselé et doré, le
plateau à motif de croisillons ceint d’une galerie
ajourée d’oves, la ceinture à décor de fleurs de
tournesol parmi des rinceaux de feuillage, munie
d’une tablette écritoire coulissante, ouvrant par
un tiroir de chaque côté, reposant sur des pieds
fuselés à pans
Largeur : 84,5 cm. (33 ¼ in.),
Profondeur : 49,5 cm. (19 ½ in.)
A LOUIS XVI STYLE GILT-BRONZE MOUNTED
PARQUETRY TABLE A ECRIRE AFTER
A MODEL BY JEAN-HENRI RIESENER
10 000 – 15 000 €
Cette table à écrire est la réplique de

Détail
l’originale réalisée par Jean-Henri Riesener
(reçu maître en 1768) actuellement conservée
au Musée du Louvre. Le modèle appartient à une
série de tables à écrire réalisées par l’ébéniste
dans les années 1780-1785. Il se démarque par
la continuité de son décor en bronze doré de
rinceaux feuillagés en frise sur la ceinture, sans
la présence de bas-reliefs. La diversité du décor
floral est l’une des caractéristiques des œuvres
de Riesener. Ici sont représentés au naturel, le
tournesol ceint de rinceaux à feuilles d’acanthe
sur les ressauts de la ceinture, la rose dans les
chutes aux angles, ainsi que les feuilles de laurier
en guise de sabots.
On peut également rapprocher ce modèle,
d’une table à écrire livrée en 1783 par Riesener
pour le cabinet intérieur de Madame Elisabeth,
sœur du roi Louis XVI à Versailles, conservée au
Philadelphia Museum of Art. On observe le même
décor de chutes de bronze doré sur les pieds
octogonaux.
Les créations de Riesener ont souvent été
reprises par les ébénistes du XIXème siècle.
François Linke (1855-1946) s’inspira, comme
l’ébéniste de notre table à écrire, des pieds et
de leur ornementation de bronze doré pour la
réalisation d’une table à écrire passée en vente à
New York, Christie’s, le 7 juin 2011, lot n°202.
Bibliographie :
D. Alcouffe, Le mobilier du Musée du Louvre, tome 1, p.272-273
P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIème siècle
P. Verlet, Le mobilier royal français, p.179-181

72 72
SEMAINIER D’EPOQUE LOUIS XVI
En acajou et placage d’acajou moucheté, ornementation de bronze ciselé
et doré, dessus de marbre gris Sainte-Anne, ouvrant par sept tiroirs, les
serrures à trèfle, flanqué de montants en forme de colonnes cannelées,
reposant sur des pieds fuselés
Hauteur : 164 cm. (64 ½ in.),
Largeur : 110 cm. (43 ¼ in.),
A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY SEMAINIER
2 000 – 3 000 €
73
SOMNO D’EPOQUE EMPIRE
En placage d’acajou, ornementation de bronze ciselé et doré,
dessus de marbre blanc, ouvrant par une porte, reposant sur une plinthe
Hauteur : 77,5 cm. (30 ½ in.),
Diamètre : 43 cm. (17 in.)
AN EMPIRE GILT BRONZE MOUNTER MAHOGANY SOMNO
700 – 1 000 €
74
FAUTEUIL D’OFFICIER D’EPOQUE EMPIRE
ATTRIBUE A JACOB DESMALTER
En acajou et placage d’acajou, les supports d’accotoirs incurvés, les pieds
avant à motif de palmettes et feuillage stylisé, sabre à l’arrière
Hauteur : 94,5 cm. (37 ¼ in.)
AN EMPIRE MAHOGANY FAUTEUIL D’OFFICIER,
ATTRIBUTED TO JACOB DESMALTER
10 000 – 15 000 €
73
74

75
75
PAIRE DE LANTERNES DE STYLE NEOCLASSIQUE
En tôle peinte, sur fond rouge, le sommet en forme de pagode à décor
de chinoiseries ; monté à l’électricité
Hauteur : 43 cm. (17 in.), Largeur : 24,5 cm. (9 ¾ in.)
A PAIR OF PATINATED AND RED PAINTED METAL WALL LANTERNS
76
700 – 1 000 €
76
TAPIS D’AUBUSSON, VERS 1850-1870
En laine, à fond beige, orné au centre d’une rosace, le champ à décor
de feuilles stylisées, la bordure de rinceaux
323 x 352 cm (127 x 138 ½ in.)
AN AUBUSSON CARPET CIRCA 1850-1870
2 500 – 3 500 €
77
BERGERE ANGLAISE D’EPOQUE REGENCY
ATTRIBUEE A GILLOWS, VERS 1830
En acajou sculpté, le dossier canné, les supports d’accotoir légèrement
évasés à décor rudenté, la ceinture ornée de pastilles, reposant sur des pieds
en balustre à l’avant et en sabre à l’arrière, garniture de velours brun
Hauteur : 96,5 cm. (38 in.) Largeur : 82 cm. (32 ¼ in.)
A REGENCY MAHOGANY LIBRARY BERGERE, ATTRIBUTED TO GILLOWS,
CIRCA 1830
3 000 – 5 000 €
Gillows à Lancaster est, au XVIIIème et XIXème siècle, l’un des principaux

fabricants de meubles en Angleterre, en dehors de Londres. Fondée en 1727
par Robert Gillow (1702-1773), ce fut le premier atelier anglais à estampiller
sa production, à partir des années 1760. Les meubles de la période George I
à la période Regency, environ de 1714 à 1830, feront sa renommée. 77

78
PENDULE D’EPOQUE EMPIRE
En bronze ciselé et doré, le cadran surmonté d’une bacchante allongée sur une
méridienne, les pieds ornés de masques de Bacchus, posant sur une base à décor
de lions affrontés
Largeur 35 cm. (13 ¾ in.),
AN EMPIRE GILT-BRONZE MANTEL CLOCK
5 000 – 8 000 €
Cette pendule dérive d’un modèle dit de la liseuse assise sur un canapé,
signé Michel et conservé au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque
Nationale, illustré dans H. Ottomeyer, P. Pröschel, Vergoldete Bronzen,
Munich, 1986, p. 708.
Celle-ci surmontée d’une bacchante saisissant une grappe de raisin
rappelle également les modèles de l’époque Louis XVI dont le cadran
surmonté d’une figure comparable est supporté par des putti chevauchant
des chèvres adossées (H. Ottomeyer & P. Pröschel, Vergoldete Bronzen,
Munich, 1986, Vol.I, p.280, fig.4.13.1).
Il en existe des variantes, dont celle la plus fréquente comporte un
cadran inscrit dans l’assise et non le dossier du canapé. Cette dernière est
attribuée à Pierre Philippe Thomire (1751-1843) dont un dessin proche est
conservé en Suède, au National Museum de Stockholm.
Parmi les exemples comparables citons :
- Pendule par Thomire conservée au musée du Louvre, illustrée dans H.
Ottomeyer, P Pröschel et al, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p. 379,
fig. 5.15.19
- Pendule conservée à Pavlovsk, illustrée dans A. Vassilievna Alexeieva,
Pavlovsk, the Collections, Paris 1993, vol. I, p. 184, fig. 7)
- P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen-Age au
XXème siècle, Paris, 1997, p. 402, fig. C
- Christie’s New York, le 24 novembre 1998, lot 44.
79
FAUTEUIL D’OFFICIER D’EPOQUE EMPIRE
ATTRIBUE A JACOB DESMALTER
En acajou, les accotoirs terminés par des mufles de lion, reposant sur
des pieds en gaine terminés par des griffes à l’avant, en sabre à l’arrière ;
garniture de moire jaune
AN EMPIRE MAHOGANY FAUTEUIL D’OFFICIER,
ATTRIBUTED TO JACOB DESMALTER
4 000 – 6 000 €
79
78

80 80
PENDULE D’EPOQUE EMPIRE
En bronze ciselé et doré, le cadran inscrit dans un vase, flanqué de Psyché
et Cupidon issus des anses, le piédouche à motif de feuillage stylisé reposant
sur une base carrée
Hauteur : 42 cm. (16 ½ in.),
Largeur : 26 cm. (10 ¼ in.)
AN EMPIRE GILT-BRONZE MANTEL CLOCK
3 000 – 5 000 €
81
PAIRE DE FLAMBEAUX D’EPOQUE EMPIRE
En bronze ciselé et doré, le fût à décor de feuillage stylisé, reposant sur
une base circulaire ornée de rosaces et feuillage en frise ; percés pour
l’électricité
Hauteur : 27 cm. (10 ½ in.)
A PAIR OF EMPIRE GILT-BRONZE CANDLESTICKS
1 500 – 2 500 €
82
CHAISE D’EPOQUE EMPIRE
PAR PIERRE BENOIT MARCION
En bois sculpté et doré, le sommet du dossier cintré à décor de rosaces et
rinceaux, reposant sur des pieds fuselés surmontés de feuilles d’acanthe à
l’avant et en sabre à l’arrière, portant une étiquette inscrite « Monsieur le
Maréchal ..../Salon ...» ; accidents à la dorure
Hauteur : 93,5 cm. (36 ¾ in.)
AN EMPIRE GILTWOOD CHAIR BY PIERRE BENOIT MARCION
FOR THE MARECHAL MORTIER
81 800 – 1 200 €
Provenance :
Maréchal Mortier (1768-1835)
Cette chaise fait partie d’un ensemble commandé par le maréchal

Mortier pour l’une de ses deux demeures parisiennes. Son inventaire après
décès dressé en 1835, mentionne dans le grand salon de sa résidence rue du
Faubourg Saint Honoré : 376 un meuble de salon composé de trois canapés,
deux bergères, douze fauteuils, douze chaises, trois X, deux tabourets de
pied et un écran de cheminée, le tout de bois sculpté et doré couverts
d’étoffe de soie brochée en or 4000f.
Un fauteuil de cet ensemble, estampillé P.MARCION, portant une étiquette
inscrite Mr Le Marechal Mortier/Salon de jeu Rez de chaussée/3f a été
vendu par Christie’s Londres le 18 mai 1995, lot 256.
Un fauteuil très proche fut livré par Marcion en 1810 pour le premier
salon de Napoléon à Fontainebleau. Il fit partie de l’ameublement de
la reine Marie-Amélie au Palais des Tuileries, illustré dans catalogue
d’exposition «Un Âge d’or des Arts Décoratifs 1814-1848», Paris, 1991, p.
289, n° 149.
82 Détail
82

83 83
LAMPE BOUILLOTTE D’EPOQUE LOUIS PHILIPPE
En bronze patiné et doré, abat-jour en tôle peinte en vert, à trois lumières,
les bras à motif de volutes de feuillage et palmettes, le fût balustre orné de
feuilles, la corbeille ajourée d’entrelacs
Hauteur : 74,5 cm. (29 ½ in.)
A LOUIS PHILIPPE GILT AND PATINATED BRONZE LAMPE BOUILLOTTE
2 000 – 3 000 €
84
PARAVENT D’EPOQUE LOUIS XVI
En bois sculpté et doré à quatre feuilles à motif de rosaces dans des
entrelacs et frise de piastres
Hauteur : 79,5 cm. (31 ¼ in.),
Largeur d’une feuille : 49,5 cm. (19 ½ in.)
A LOUIS XVI GILTWOOD FOUR-LEAF SCREEN
2 000 – 3 000 €
Provenance :
Collection de Monsieur et Madame Luigi Anton Laura, vente Sotheby’s le 27 juin 2001, lot 69.
Galerie Fabre, Paris.
85
PUPITRE DE VIOLONNISTE D’EPOQUE LOUIS XVI
En acajou, le pupitre muni de deux bras mobiles garnis d’un bougeoir,
soutenu par un fût cannelé, muni au centre d’une tablette circulaire et
terminé par un piétement tripode
Hauteur le pupitre relevé : 100,5 cm. (39 ½ cm.),
Largeur : 55 cm. (21 ¾ in.),
84 A LOUIS XVI MAHOGANY PUPITRE DE MUSICIEN
2 000 – 3 000 €
85

86
ECOLE ITALIENNE,
MILIEU DU XVIII EME SIECLE
SAINTE MARIE-MADELEINE RAVIE PAR LES ANGES
86 Bas-relief cintré en terre-cuite

Accidents et manques, usure à la patine
Hauteur : 29 cm. (11 ½ in.), Largeur : 20 cm. (8 in.)
A TERRACOTTA RELIEF, SAINT MARY MAGDALENE BEING
BORNE BY ANGELS, ITALIAN SCHOOL, MID-18TH CENTURY
2 000 – 3 000 €
87
ECOLE ITALIENNE,
DEUXIEME MOITIE DU XVII EME SIECLE
ATLAS, L’ASTRONOMIE ET LA SCIENCE
Bas-relief ovale en terre-cuite
Encadrement de bois sculpté et doré.
Hauteur : 25 cm. (9 ¾ in.), Largeur : 41 cm. (16 ¼ in.)
A TERRACOTTA RELIEF, ATLAS, ASTRONOMY AND SCIENCE,
ITALIAN SCHOOL, SECOND HALF 17TH CENTURY
12 000 – 15 000 €
88
ATTRIBUE A L’ECOLE FLAMANDE,
DEUXIEME MOITIE DU XVIII EME SIECLE
VULCAIN A SA FORGE
Groupe en terre cuite
Base en terre cuite de style rocaille
Hauteur totale : 50,5 cm.
Largeur de la base : 40,5 cm. (16 in.),
Profondeur : 42,5 cm. (16 ¾ in.)
A TERRACOTTA GROUP, THE FORGE OF VULCAN, PROBABLY
FLEMISH SCHOOL, SECOND HALF 18TH CENTURY
10 000 – 15 000 €
87
88

89 Détail
PAIRE D’APPLIQUES
D’EPOQUE LOUIS XVI
En bronze ciselé et doré, à trois lumières, les bras
cannelés issus de feuillage noué à un thyrse orné
d’un enroulement de lierre grainé
Hauteur : 59,5 cm. (23 ½ in.),
Largeur : 36 cm. (14 ¼ in.)
A LOUIS XVI ORMOLU THREE-BRANCH WALL
LIGHTS CIRCA 1775
40 000 – 60 000 €
Une paire d’appliques de ce même modèle,

cependant à deux bras de lumière et non trois,
a été vendue à Paris, palais Galliera, étude Ader
Picard, succession de M. et Mme André Carlhian
et appartenant à divers amateurs, le 7 décembre
1968, lot 24.
Cette paire d’appliques est à rapprocher
d’une paire à deux lumières passée en vente chez
Christie’s à New York, Collection Alexander,
le 30 avril 1999, lot 179 ou d’une suite de quatre,
cette fois à trois lumières illustrée dans Lucy
Morton, Partridge Recent Acquisitions, 1996,
Londres, p 107, fig. 44. S’inscrivant dans le même
courant stylistique des années 1775-1780, ces
dernières sont munies des mêmes bras cannelés
issus d’un feuillage grainé et retenu par un ruban
noué, la plaque ornée de vigne entrelacée.
L’enroulement de feuillage autour d’un
thyrse, ainsi que les bras cannelés rappellent
les modèles de Claude Jean Pitoin, eux-mêmes
inspirés des dessins de l’ornemaniste Jean-
François Forty (vers 1730-1793). Une suite de
quatre appliques vendue par Christie’s New
York, collection Alexander, le 30 avril 1999, lot 15
reprend ce principe décoratif. Livrées en 1781
pour le Cabinet intérieur de Marie-Antoinette
à Versailles, elles s’éloignent cependant des
modèles de la période Transition.
Claude Jean-Pitoin prit la succession de
son père Quentin Claude Pitoin et resta le
principal fournisseur de la Couronne en bronzes
d’ameublement jusqu’en 1784, date à partir de
laquelle son nom disparaît des registres.
Succession de M. et Mme André Carlhian

et divers amateurs, vente à Paris,
Palais Galliera, Etude Ader Picard,
le 7 décembre 1968, lot 24

90 90
PENDULE A L’ETUDE
D’EPOQUE LOUIS XVI
D’APRES FRANCOIS REMOND (1747-1812)
En marbre blanc, bronze ciselé et patiné, le cadran à
quantièmes signé Bourret A Paris, surmonté d’un aigle
aux ailes déployées, flanqué des figures de l’étude et du
philosophe, d’après Louis Simon Boizot, reposant sur une
base à décor de rinceaux animés de putti
Hauteur : 52,5 cm. (20 ½ in.),
A LOUIS XVI WHITE MARBLE AND PATINATED
BRONZE MANTEL CLOCK, AFTER FRANCOIS REMOND
(1747-1812)
10 000 – 15 000 €
Louis-Simon Boizot, sculpteur du roi, fut nommé en

1773 directeur de la Manufacture de Sèvres. Il créa de
nombreux modèles de biscuits dont ceux de L’Etude et
du Philosophe (1780). Inspirés de l’Antique, ces groupes
connurent un immense succès et furent le thème de
plusieurs objets décoratifs tels que des flambeaux (Sotheby’s
Paris, le 16 octobre 2007, lot 104).
François Rémond (1747-1812) les exécuta en bronze
pour le compte du marchand-mercier Daguerre à partir
de 1783. Il composa la pendule à L’Etude vers 1785. Un
dessin de ce modèle, attribué à François Rémond est
illustré dans H. Ottomeyer, P. Pröschel et al. , Vergoldete
Bronzen, Munich, 1986, vol. I, p. 295, fig 4.17.5). Plusieurs
variantes existent de ce modèle avec des différences
notamment dans les bas-reliefs qui ornent la base.
Plusieurs ont également été exécutées en marbre rouge
griotte ou bleu turquin.
Parmi les modèles semblables connus, citons :
- Christie’s Monaco, 13 décembre 1997, lot 140
- Christie’s, vente du château de Hackwood, 20-22 avril
1998, lot 77
- Sotheby’s Paris, le 18 décembre 2001, lot 294, le cadran
signé Détour
- Christie’s Londres, collection Wildenstein,
14-15 décembre 2005, lot 18
- Christie’s New York, Partridge, 17 mai 2006, lot 27
- Christie’s Londres, le 8 juillet 2010, lot 44, le cadran
signé Sotiau, la base en marbre bleu turquin
Bibliographie :
Louis-Simon Boizot, sculpteur du roi, catalogue d’exposition, Musée
Lambinet de Versailles, 23 octobre 2001-24 février 2002.
C. Baulez, «La Pendule à la Geoffrin», L’Estampille, avril 1989, pp. 39-41.
Détail

Détail
91
plus solennelle, que par les liens qu’il tissa
avec de nombreux artistes contemporains et,
FAUTEUIL D’EPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUE A GEORGES JACOB notamment, Jean-Antoine Houdon.
En acajou sculpté, le dossier et l’assise Nous savons que les deux hommes
cannés, les supports d’accotoirs en forme de eurent l’occasion de travailler ensemble.
balustres à cannelures torses, reposant sur En 1782, Jacob fit appel au talent de sculpteur
des pieds fuselés et cannelés à l’avant, en de Houdon pour la réalisation d’une «tête
gaine cannelée à l’arrière et terminés par des d’Apollon avec ses rayons » pour orner un lit
roulettes d’apparat commandé par Charles-Théodore
Hauteur : 93 cm. (36 ½ in.), de Bavière, prince des Deux-Ponts. Houdon
Largeur : 66 cm. (26 in.) lui-même n’en n’était pas à sa première
A LOUIS XVI MAHOGANY ARMCHAIR, participation pour la réalisation d’un meuble,
ATTRIBUTED TO GEORGES JACOB il avait déjà été appelé en 1770 pour réaliser
des médaillons qui furent ciselés par Pierre
10 000 – 15 000 € Gouthière pour orner l’armoire à bijoux de
Provenance : Marie-Antoinette, malheureusement disparue
Probablement Jean-Antoine Houdon. lors des pillages révolutionnaires.
Ancienne collection Demachy.
Ancienne collection Levis Mirepoix. Dans les années 1780, Georges Jacob
adopte le style dit « à l’étrusque » et réalise
C’est sur ce fauteuil que Jean-Antoine des sièges en acajou massif aux formes et
Houdon (1741-1828) représenta François- motifs directement inspirés des relevés
Marie Arouet dit Voltaire, répondant au exécutés par ses contemporains à Rome
souhait de Madame Denis, de voir son oncle et Herculanum. C’est ainsi qu’en 1787, il
immortalisé dans les couloirs de l’Académie livre à Marie-Antoinette, pour la laiterie de
française. Après avoir exécuté un portrait Rambouillet, un mobilier dit « à l’étrusque »,
en buste du philosophe peu de temps avant en acajou massif, réalisé d’après un dessin
sa disparition en 1778, Houdon s’attela à d’Hubert Robert, offrant ainsi un exemple du
la réalisation d’un Voltaire «assis dans un néo-classicisme poussé à son paroxysme et
fauteuil antique, drapé du manteau du préfigurant les productions du Directoire.
philosophe et la tête ceinte du bandeau de De même, il réalise, sur les dessins de Jacques
l’immortalité». Le premier marbre grandeur Louis David (1748-1825) le mobilier de style
nature fut exposé au Salon de 1781. Certains étrusque que le peintre lui commande en 1789
commentateurs ont loué cette allégorie du pour son propre atelier et que l’on retrouve
penseur antique, digne du personnage, et la dans ses toiles recréant des scènes tirées de la
vérité du portrait. D’autres critiquèrent la mythologie ou de l’histoire de Rome.
coiffure peu flatteuse et la métamorphose
du poète français en sénateur romain. Placé, De même Georges Jacob réalisa, sur les
après son exposition publique, au théâtre dessins de David (1748-1825), un mobilier de
de l’Odéon, au grand désespoir de Madame style «étrusque» que l’on retrouve dans les
Denis, le marbre trouva finalement sa place toiles du peintre afin de recréer des scénarii
au sein de la Comédie-Française. issus de la mythologie ou de l’histoire de Rome.
Georges Jacob (1739-1814) est très Bibliographie :
M. Beurdeley Jacob et son temps, ill. p. 23, p.148-151
probablement l’auteur de ce siège tant P. Kjellberg Le mobilier français du XVIIIème siècle,
par le rôle prépondérant qu’il joua dans le p.420, ill. A p.431
mouvement de retour à l’Antiquité, jusque A. Poulet Houdon, sculpteur des Lumières (1741-1828), p.166
dans son interprétation voire son imitation la L. Réau Houdon, sa vie, son œuvre, p.247

92 92
THEODORE-CHARLES GRUYERE
(PARIS, 1814-1885)
PORTRAIT PRESUME DE MADAME J.
Buste en terre cuite
Signé et daté au dos, sous la découpe du buste : Th. Gruyère.
1881 ; accidents de cuisson, fêles
A TERRACOTTA FEMALE BUST BY THEODORE-CHARLES
GRUYERE (PARIS, 1814-1885)
2 500 – 3 500 €
Grand Prix de Sculpture en 1837, Gruyère bénéficie très

tôt de nombreuses commandes d’Etat pour le palais du Louvre,
des Tuileries, pour l’Opéra, et ce n’est qu’à la fin de sa carrière
qu’il s’attache à l’art du portrait au travers de représentations
intimistes et sensibles, ou se mêlent l’influence du XVIIIème
siècle comme celle de Carpeaux ou Carrier-Belleuse. La très
grande douceur qui se dégage du modèle comme l’attention
marquée à la représentation des nombreux détails du costume
se retrouve sur un autre portrait féminin de l’artiste daté
1879 (Strasbourg, musée des Beaux-arts), comme un parfait
exemple de son style très personnel.
93
JOSEPH CHARLES MARIN (1759-1834)
TETE DE JEUNE BACCHANTE
Buste petite nature en terre cuite
Signé et daté au dos : Marin fecit / 1819
Hauteur : 21 cm. (8 ¼ in.),
A TERRACOTTA BUST OF A YOUNG BACCHANT
BY JOSEPH CHARLES MARIN (1759-1834), DATED 1819
12 000 – 15 000 €
Très apprécié des amateurs, Marin modela de nombreux

petits bustes de bacchantes et vestales, en variant leur
présentation, à l’antique ou au naturel, d’un style variant en
fonction des époques. Loin du Néoclassicisme auquel Marin
semble moins à l’aise, il reprend ici une manière se rattachant
davantage à l’art du XVIIIème siècle, avec une plus grande
sensualité.
Bibliographie :
Joseph-Charles Marin, cat. Expo, Paris, galerie Patrice Bellanger, mars 1992.
93

94
ATTRIBUE A JEAN-JOSEPH FOUCOU
(RIEZ, 1739 - PARIS, 1815)
BACCHANTE PORTANT UN PETIT SATYRE
Groupe en marbre
Petits éclats et manques
Hauteur : 110 cm. (43 ¼ in.),
Largeur : 29,5 cm. (11 ¾ in.),
A WHITE MARBLE GROUP OF A BACCHANT AND A SATYR,
ATTRIBUTED TO JEAN-JOSEPH FOUCOU
(RIEZ, 1739 - PARIS, 1815)
20 000 – 30 000 €
Librement inspirée de l’Antique, l’idée d’une bacchante

portant amoureusement un jeune satyre a sans doute été
concue pour faire pendant à la copie du Faune au Chevreau
(signé et daté : Foucou 1774, Marseille, Palais de Longchamp).
Comme Clodion, à qui cette œuvre a longtemps été attribuée -
considérée comme son chef d’œuvre - l’artiste interprète pour
une clientèle cultivée un sujet anacréontique à la mode à la fin
du XVIIIème siècle. Le succès de cette œuvre porte l’artiste à
en exécuter différentes versions de qualité variable, avec l’aide
de son atelier. Par la qualité de son exécution, le ciseau de
l’artiste rendant avec une grande maîtrise le modelé des mains
et les visages, mais aussi la douceur des expressions, celle-ci
fait honneur au talent de l’artiste.
Œeuvres en rapport :
- Bacchante portant un petit satyre. Groupe en marbre. Haut : 152 cm ;
Larg. : 45,7 cm ; Prof. : 71 cm --- Paris, musée du Louvre, inv. L.L.39.
- Bacchante portant un petit satyre. Groupe en marbre. Signé et daté : Foucou
J.J. 1777. Haut : 90 cm --- Marseille, musée des Beaux-Arts.
Exposition :
Salon de 1777, Paris, pour la version du musée de Marseille
Bibliographie :
Catalogue Exposition « Skulptur aus dem Louvre », Karlsruhe, 1989, n° 46,
pp. 142-143
Anne Poulet, Guilhem Scherf, « Clodion », 1738-1814, cat. expo. Paris, Musée du
Louvre,1992, n°83, pp. 379-383.

95
ATTRIBUE A ETIENNE-MAURICE FALCONET
(PARIS, 1716 - PARIS 1791),
DERNIER QUART DU XVIII EME SIECLE
LA NYMPHE DE LA SOURCE
Statuette en terre cuite
Petits manques, restaurations anciennes
Hauteur : 74 cm. (29 ¼ in.),
Largeur de la base : 28 cm. (11 in.),
Profondeur de la base : 25 cm. (9 ¾ in.)
A TERRACOTTA GROUP OF A NYMPH ATTRIBUTED
TO ETIENNE MAURICE FALCONET, LATE QUARTER 18TH CENTURY
30 000 – 40 000 €
En partant pour la Russie où il séjourne de 1766 à 1778, Falconet

emporte avec lui un plâtre de la Nymphe de la Source, (Saint-Petersbourg,
musée de l’Ermitage). Il s’agit sans aucun doute du modèle de cette grande
terre cuite, de taille supérieure, avec quelques variantes. Représentée
debout, et largement dévêtue, elle pose près d’un ormeau qui soutient le
vase d’où s’écoule de l’eau. Alors que l’iconographie traditionnelle des
divinités aquatiques les montre en position allongée, Falconet la représente
debout. On retrouve le canon féminin défini par l’artiste : celui d’une jeune
femme, la poitrine haute et menue, un léger sourire, et une coiffure aux
cheveux plats séparés par une raie médiane. L’influence de ses créations
pour la manufacture de Sèvres, est particulièrement sensible ici.
S’y retrouve la douceur du modelé, la simplicité des formes, mais surtout
Vue de dos une composition plaisante et raffinée parfaitement réussie.
Provenance :
Paris, ancienne collection de Madame Cécile Sorel.
Œuvre en rapport :
- La Nymphe de la Source. Plâtre original. Haut. 79 cm. Saint-Petersbourg, musée de l’Ermitage (fig)
Bibliographie :
--- Nina Kossareva, « Masterpieces of Eigtheenth Century French Sculpture », Apollo, juin 1975,
p. 444--- «Paris du temps perdu», photographies d’Eugène Atget, textes de Marcel Proust,
Edita-Vilo, 1985, repr. p. 137 --- Cat. Expo. : Falconet à Sèvres, où l’art de plaire, 1757-1766, Sèvres,
musée national de la céramique, 2001-2002, pp. 92-95.
Maurice-Etienne Falconnet - Nynphe

de fontaine, plâtre, vers 178, Saint-
Pétersbourg, musée de l’Ermitage

96
D’APRES RAPHAEL SANZIO
DA URBINO (1483-1520)
LES PILASTRES DES LOGES DU VATICAN, PAR
JOHANNES VOLPATO
Ensemble de huit burins en noir, chacun sur deux
feuilles réunies, quelques tâches d’humidité,
piqûres et salissures, non examinés hors de
leur cadre, Ludovicus Teseo Taurinensis delin.
Joannes Volpato sculp. 1774 et 1774
cadre de bois doré
133,5 x 58 cm. ( 52 ½ x 22 ¾ in.) avec le cadre
PILASTERS OF THE VATICAN LODGES,
SET OF EIGHT ENGRAVINGS IN BLACK, AFTER
RAPHAEL SANZIO DA URBINO, FRAMED
8 000 – 12 000 €

97 97
PAIRE DE FLAMBEAUX D’EPOQUE EMPIRE
En bronze ciselé, patiné et doré, le fût évasé à motif de canaux et godrons,
terminé par des griffes, reposant sur une circulaire
A PAIR OF ITALIAN PATINATED AND GILT BRONZE CANDLESTICKS
1 500 – 2 000 €
98
GUERIDON EN MARBRE PORTOR, XIXEME SIECLE
Le plateau à pans coupés, soutenu par un fût en balustre orné de feuilles
de lotus en partie basse, reposant sur une base octogonale
Hauteur : 75 cm. (29 ½ in.),
Diamètre : 83 cm. (32 ½ in.)
AN ITALIAN PORTOR MARBLE GUERIDON, 19TH CENTURY
5 000 – 8 000 €
99
FAUTEUIL DE BUREAU D’EPOQUE LOUIS XVI
En hêtre sculpté et laqué blanc, le dossier et l’assise cannés, orné de frises
d’entrelacs, le support d’accotoir à motif de rosace et de grecques, reposant
sur des pieds fuselés, cannelés et rudentés surmontés d’une rosace inscrite
dans un cube, muni d’un carreau de cuir noir
Hauteur : 85,5 cm. (33 ¾ in.)
A LOUIS XVI WHITE PAINTED FAUTEUIL DE BUREAU
3 000 – 5 000 €
Ce fauteuil est très proche d’un dessin de l’ornemaniste Jean François

de Neufforge (1714-1791) que le Recueil élémentaire d’architecture paru de
98 1757 à 1772 place dans le mouvement avant-gardiste de l’époque. Les tomes
publiés de 1765 à 1768, marqués par le goût antique, sont consacrés aux
meubles. (M.Jarry, P.Devinoy, Le siège français, Office du Livre, Fribourg,
1973, p. 258, D.55)
99

100 100
COFFRET NECESSAIRE DE VOYAGE DU XIXEME SIECLE
En acajou, composé de - en cristal blanc : deux flacons, quatre pots, deux
à savon ou épingles, ronds ou rectangulaires, deux encrier ou sablier, les
cols, couvercles et bouchons en argent, gravé PG surmontés d’une couronne
de marquis, - en argent ou montés en argent : une verseuse de voyage et
son couvercle, un couvert de modèle à filets, deux couteaux sur manche
en nacre, l’un à lame en vermeil, le second à lame en acier, un cachet, un
porte plume, un dé, onze pièces nécessaire ou autres, une brosse à cheveux
en ivoire, au fond du couvercle est placé un miroir, un porte document en
suédine, l’ensemble gravé PG ; un couvercle manquant
Pour les pièces insculpées de poinçons : P. Taratte insculpé en 1816, Jules
Coquelin, insculpé en 1830, Pierre Joseph Deharme, insculpé en 1799 et
Guillaume Legrand, insculpé en 1822
Paris 1815/1838
Poids des pièces pesable : 480 g.
A MAHOGANY TRAVELLING SET, PARIS 1815-1833
4 000 – 6 000 €
101
FAUTEUIL A LA REINE D’EPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUE A GEORGES JACOB
En bois sculpté et laqué blanc, à motif de raies de cœur, le dossier orné
au sommet d’un nœud de ruban et flanqué d’une chute de laurier
grainé surmontée d’une volute, reposant sur des pieds fuselés
et cannelés surmontés d’une bague de feuilles d’eau, sans garniture,
trace d’estampille à l’avant
A LOUIS XVI WHITE PAINTED FAUTEUIL A LA REINE
ATTRIBUTED TO GEORGES JACOB
101 800 – 1 200 €
102
PAIRE DE VASES MEDICIS D’EPOQUE EMPIRE
En bronze ciselé, patiné et doré, flanqué de femmes à l’antique, le corps
orné d’un autel à motif d’ancre marine, reposant sur une base cubique à
décor de putti musiciens et de frises de feuillage stylisé ; probablement
muni de couvercles à l’origine
Hauteur : 44,5 cm. (17 ½ in.)
A PAIR OF EMPIRE PATINATED AND GILT-BRONZE VASES
5 000 – 8 000 €
Provenance :
Ancienne collection Veil-Picard.
102

103
TABLE A ECRIRE D’EPOQUE EMPIRE
PAR JACOB DESMALTER
En acajou et placage d’acajou, ornementation de bronze ciselé et doré, le
plateau se relevant découvrant une écritoire gainée de cuir vert, flanquée
de compartiments, le piétement en x réuni par une entretoise en bronze, et
reposant sur une base terminée par des roulettes ; décoloration au placage
Hauteur : 74,5 cm. (29 ¼ in.),
Largeur : 66,5 cm. (26 ¼ in.),
AN EMPIRE GILT-BRONZE AND MAHOGANY TABLE A ECRIRE
12 000 – 18 000 €
Cette table dérive de la « table à travailler » livrée en 1810 par

Jacob Desmalter et Cie pour le salon des jeux de l’impératrice Marie Louise
au Grand Trianon : « Une table à travailler en acajou ronceux, le dessus se
levant, garni d’une glace avec cadre en bronze doré le dessus intérieurement
garni d’une tablette couverte en maroquin vert et se levant (…) les pieds
en X sont arrondis, ornés de chapiteaux en bronze doré ainsi que les sabots
des pieds qui posent sur deux traverses en acajou pour donner plus de
solidité à cette table ; au milieu de l’X est un balustre en bronze doré ;
le milieu de l’X avec rosace antique bronze doré au mat. Le bois poncé à
l’huile. Prix demandé 600F, réglé 575F. » (D. Ledoux Lebard, Le Grand
Trianon, Tome I, Paris, 1975, pp.42-43).
Jacob Desmalter livrera plusieurs tables similaires à l’usage de
l’Impératrice pour les autres palais, tantôt nommées « table à écrire » pour
Compiègne, ou « table à dessiner » pour Fontainebleau et les Tuileries.
Le modèle existe avec un piétement entièrement de métal tel que
celui de la table vendue par Sotheby’s Paris, le 28 avril 2009, lot 143, le
piétement en bronze et acier, estampillée Jacob Desmalter rue Meslée.
Certaines sont estampillées d’Adam Weisweiler. L’une d’elle fut vendue à
Paris, Hôtel Drouot, le 19 novembre 1981, lot 207. Elle est illustrée dans
Patricia Lemonnier, Weisweiler, Maurice Segoura, Editions Monelle Hayot,
Paris, 1983, p. 88. Selon l’auteur le travail du métal était très probablement
du à Thomire-Duterme à qui Weisweiler livra plusieurs meubles entre 1808
et 1809.
Sans doute faut-il ici deviner l’intervention d’un marchand-mercier
tel que Martin-Eloi Lignereux, successeur de Daguerre, principal
commanditaire de François Honoré Georges Jacob-Desmalter et son frère
Georges II et d’Adam Weisweiler.

104
SUITE DE SIX FAUTEUILS
D’EPOQUE CONSULAT
ESTAMPILLE DE JACOB FRERES RUE MESLEE
En acajou et placage d’acajou, le dossier orné
au sommet d’un cabochon flanqué de rosaces et
feuillages stylisés, les montants avant surmontés
de têtes d’égyptiennes terminées par des griffes,
les pieds arrière en sabre, garniture de lampas
à motif floral, quatre fauteuils estampillés
JACOB FRERES/RUE MESLEE
Hauteur : 94,5 cm. (37 ¼ in.)
L’estampille Jacob Frère/rue Meslee fut utilisée
par les fils de Georges Jacob, Georges II et
François Honoré-Georges Jacob entre 1796
et 1803
A SET OF SIX CONSULAT MAHOGANY
ARMCHAIRS STAMPED BY JACOB FRERES
RUE MESLEE
20 000 – 30 000 €
Provenance :
Ancienne collection Roberto Polo, vente Sotheby’s New-York,
le 3 novembre 1989, lot 128.
Vente Sotheby’s Paris, le 18 juin 2002, lot 153.

105
LUSTRE D’EPOQUE NEOCLASSIQUE,
EUROPE DU NORD,
FIN DU XVIII EME-DEBUT DU XIXEME SIECLE
En bronze ciselé et doré, perles et pendants de cristal, et verre rouge,
à douze lumières, les bras issus d’une bague ajourée de feuillage stylisé,
soutenus par des chainettes à motif de losanges, retenus à un chapiteau
pagode, percé pour l’électricité
Hauteur : 120 cm. (47 ¼ in.),
A NEOCLASSICAL NORTH EUROPEAN GILT-BRONZE,
GLASS AND CRYSTAL CHANDELIER
10 000 – 15 000 €

Détail
106
SUITE DE QUATRE VASES ET COLONNES
D’EPOQUE NEOCLASSIQUE, ITALIE,
DEBUT DU XIXEME SIECLE
En bois sculpté peint polychrome et doré, le col des vases à motif de
causses de haricots, le corps peint de guirlandes de fleurs sur fond bleu,
le piédouche orné de feuillage, chacun reposant sur une colonne peinte à
l’imitation du marbre et ornée d’une frise de palmettes, feuillage stylisé, et
tors de lauriers grainés
Hauteur totale : 162 cm. (63 ¾ in.)
A SET OF FOUR NEOCLASSICAL MONUMENTAL PAINTED
AND PARCEL-GILT VASES ON STAND, ITALY, EARLY 19TH CENTURY
20 000 – 30 000 €

108
107 109
TABLE DE SALLE A MANGER DU XIXEME SIECLE SURTOUT DE TABLE D’EPOQUE EMPIRE
En acajou, placage d’acajou, reposant sur six pieds en gaine, quatre En bronze ciselé et doré, le fond de miroir, composé de trois parties, les
surmontés de rosaces de bronze doré en ceinture, terminés par des extrémités de forme cintrée, ceint d’une galerie ajourée de feuillage stylisé,
roulettes, munie de trois allonges d’époque postérieure ; transformations reposant sur des pieds griffes
Hauteur : 76 cm. (29 ¾ in.), Largeur : 105,5 cm. (41 ½ in.),
Largeur avec les trois allonges : 257 cm. (101 ¼ in.), Profondeur : 53 cm. (21 in.)
Largeur sans les allonges : 136,5 cm. (53 ¾ in.),
AN EMPIRE GILT-BRONZE SURTOUT DE TABLE
Profondeur : 160 cm. (63 in.),
Largeur d’une allonge: 40 cm. (15 ¾ in.) 7 000 – 10 000 €
A MAHOGANY DINING TABLE, 19TH CENTURY
110
3 000 – 5 000 € PAIRE DE CANDELABRES D’EPOQUE RESTAURATION
En bronze ciselé et doré, le bouquet amovible à trois lumières, le fût en
108 balustre cannelé surmonté d’une corbeille de fruits et fleurs, le piédouche
SUITE DE DOUZE ASSIETTES EN PORCELAINE et la base circulaire à décor de feuilles d’acanthe
DE SEVRES D’EPOQUE CHARLES X Hauteur : 51,5 cm. (20 ¼ in.)
DATEES 1828-1830
A PAIR OF RESTAURATION GILT-BRONZE THREE-LIGHT CANDELABRA
A décor polychrome au centre d’un large bouquet de fleurs cerné
d’une guirlande de fleurs de lotus en or et sur l’aile d’arcatures terminées 3 000 – 5 000 €
par des pavots sur fond bleu
Marquées : CC entrelacés, fleurs de lys et Sèvres 28 et 30, la peinture
par Sinsson fils.
A SET OF TWELVE CHARLES X SEVRES PORCELAIN PLATES, 1828-1830
12 000 – 15 000 €
107
109 110

111
SUITE DE DOUZE COUTEAUX A MANCHE
EN PORCELAINE ALLEMANDE, XIXEME SIECLE
A décor polychrome d’oiseaux sur terrasse, fleurs et filets or,
les lames en acier
Longueur : 18,5 cm. (7 ¼ in.)
A SET OF TWELVE GERMAN KNIVES WITH PORCELAIN HANDLES,
19TH CENTURY
600 – 800 €
112
PAIRE DE SERVITEURS-MUET, DEBUT DU XIXEME SIECLE
111 En acajou sculpté, à trois plateaux supportés par des fûts cannelés,
reposant sur un piétement tripode
Hauteur : 105 cm. (41 ¼ in.),
A PAIR OF MAHOGANY DUMB WAITERS, EARLY 19TH CENTURY
7 000 – 10 000 €
112

113
113
PAIRE DE GIRANDOLES D’EPOQUE NEOCLASSIQUE,
En bronze ciselé et doré, cristal de roche, cristal et verre, à quatre lumières,
le bouquet orné de guirlandes de perles issu d’un vase ovoïde, reposant sur
une base en porphyre
Hauteur : 53,5 cm. (21 ¼ in.)
A PAIR OF NEOCLASSICAL ORMOLU ROCK CRYSTAL AND PORPHYRY
CANDELABRA, LATE 19TH CENTURY
8 000 – 12 000 €
114
MOBILIER ITALIEN D’EPOQUE NEOCLASSIQUE,
FIN DU XVIII EME SIECLE
Comprenant six chaises et une paire de fauteuils, en bois sculpté laqué blanc
et en partie doré, le dossier cintré surmonté d’une guirlande de feuillage de part
et d’autre d’un motif de lyre, flanqué de montants évasés, les pieds avant en balustre,
les pieds arrière en sabre ; on y ajoute quatre chaises d’époque postérieure en suite 114
AN ITALIAN NEOCLASSICAL WHITE PAINTED AND PARCEL-GILT SEAT FURNITURE
COMPRISING SIX CHAIRS AND A PAIR OF ARMCHAIRS, LATE 18TH CENTURY ;
AND FOUR LATER CHAIRS EN SUITE
10 000 – 15 000 €

115
116
115 116
PAIRE DE CANDELABRES DE STYLE LOUIS XVI, PAIRE D’APPLIQUES D’EPOQUE RESTAURATION
MILIEU DU XIXEME SIECLE En bronze ciselé et doré, à trois lumières, une sirène retenant une corne
En bronze ciselé, patiné et doré, à deux bras de lumière soutenus par un d’abondance d’où s’échappe un bouquet fleuri
putto, reposant sur un socle de marbre rouge griotte ceint d’une frise de Hauteur : 67 cm. (26 ½ in.)
laurier grainé
A PAIR OF RESTAURATION ORMOLU THREE-BRANCH WALL-LIGHTS
Hauteur : 44,5 cm. (17 ½ in.)
10 000 – 15 000 €
A PAIR OF LOUIS XVI STYLE PATINATED, GILT-BRONZE AND GRIOTTE
MARBLE TWIN-BRANCH CANDELABRA, MID-19TH CENTURY
4 000 – 6 000 €
Ces candélabres sont inspirés de la paire de candélabres attribuée

au bronzier Pierre-Philippe Thomire (1751 - 1834) d’après les modèles
des sculpteurs Clodion pour le jeune satyre, et de la Rue pour la fillette.
Une paire similaire dont les modèles furent exécutés par Clodion et
Louis- Félix de La Rue, vers 1770, est conservée au Musée du Louvre.
Une autre se trouvait dans le salon de l’hôtel de Tessé, Quai Voltaire à Paris,
vers 1910-1920, une paire avec une base différente est conservée
à la Résidence de Munich.

117 117
SUITE DE QUATRE CHAISES A CHASSIS, ITALIE,
En bois sculpté et laqué vert, le dossier légèrement cintré, la ceinture à
motif de rubans torses et branchages noués, reposant sur des pieds fuselés
et cannelés surmontés d’une bague ornée de perles, garniture de coton crème
A SET OF FOUR ITALIAN GREEN LAQUERED CHAISES A CHASSIS,
LATE 18TH CENTURY
3 000 – 5 000 €
118
LIT D’OFFICIER DU XIXEME SIECLE
En laiton et bronze, flanqué de montants surmontés d’une sphère, reposant
sur six pieds terminés par des roulettes, les sangles portant une inscription
« Napoléon «
Largeur : 194 cm. (76 ½ in.),
A BRASS AND BRONZE BED, 19TH CENTURY
3 000 – 5 000 €
119
PAIRE DE FAUTEUILS A CHASSIS D’EPOQUE LOUIS XVI
En bois sculpté et doré, peint en partie gris et vert, le dossier à médaillon
ceint d’un ruban torse noué au sommet inscrit dans un rectangle de rosaces
aux écoinçons, la ceinture à canaux reposant sur des pieds fuselés, cannelés,
118 rudentés, surmontés de rosaces dans un cube
Hauteur : 100 cm. (39 ¼ in.)
A PAIR OF LOUIS XVI PAINTED AND PARCEL-GILT FAUTEUIL A CHASSIS
10 000 – 15 000 €
119

120 120
PAIRE DE CANDELABRES D’EPOQUE LOUIS XVI
En bronze ciselé et doré et marbre blanc, à deux lumières issues d’un
bouquet de roses, soutenu par un enfant chevauchant un aigle, et une petite
fille tenant une corne d’abondance, la base circulaire ornée d’une guirlande
de fleurs, d’un tors de laurier et d’une frise de perles
Hauteur : 45 cm. (17 ¾ in.) et 44 cm. (17 ¼ in.)
A PAIR OF LOUIS XVI GILT-BRONZE AND WHITE MARBLE CANDELABRA
2 000 – 3 000 €
121
STATUETTES DE POLICHINELLE ET JOUEUR
DE TAMBOUR, TRAVAIL AUTRICHIEN,
DEUXIEME MOITIE DU XIXEME SIECLE
En argent émaillé polychrome, le premier avec le dos orné d’un blister,
posant sur un socle cubique en prisme d’améthyste appliqué de putti
également émaillés, à base cerclée d’argent sur quatre pieds ciselés de
volatiles, le deuxième avec le chapeau, le ventre et le dos ornés de blisters
et de rubis, la base ronde, également émaillée, reposant sur un cylindre en
quartz rose, appliqué de putti, cerclé de filins cordés, posant sur trois pieds
griffés ; petits accidents et manques
Hauteur : 14 cm. (5 ½ in.) et 14,5 cm. (5 ¾ in.)
TWO AUSTRIAN SILVER AND ENAMEL FIGURES ON PIETRA DURA
BASES, SECOND HALF 19TH CENTURY
8 000 – 12 000 €
122
LUSTRE VENITIEN EN VERRE DE MURANO,
A douze lumières, orné de guirlandes de perles à godrons torses
121
Hauteur : 177 cm. (69 ½ in.),
Largeur : 118 cm. (46 ½ in.)
A VENETIAN MURANO GLASS TWELVE-LIGHT CHANDELIER,
LATE 19TH CENTURY
5 000 – 8 000 €
122

125
PAIRE D’APPLIQUES
DE STYLE LOUIS XV
En bronze ciselé et doré, à cinq lumières, à motif de volutes de feuillage ;
percées pour l’électricité
Hauteur: 52 cm. (20 ½ in.)
123 A PAIR OF LOUIS XV STYLE GILT-BRONZE

FIVE-BRANCH WALL-LIGHTS
3 000 – 5 000 €
126
PAIRE DE CONSOLES DEMI-LUNE D’EPOQUE
NEOCLASSIQUE, ITALIE, VERS 1775
En acajou, placage de ronce de noyer, bois de violette et bois sculpté et doré,
dessus de marbre veiné, soutenu par trois montants surmontés de rinceaux
de feuillage de part et d’autre d’un masque d’homme barbu et terminés par
des griffes
Hauteur: 87,5 cm. (34,5 in.),
Largeur : 64 cm. (25 ¼ in.),
A PAIR OF ITALIAN NEOCLASSICAL
BURR-WALNUT, KINGWOOD AND PARCEL-GILT CONSOLES, CIRCA 1775
3 000 – 5 000 €
124
123
LUSTRE ITALIEN
D’EPOQUE NEOCLASSIQUE,
DEBUT DU XIXEME SIECLE
En bois sculpté et doré, à quinze lumières, surmonté d’un
bouquet d’épis de blé et graines, les bras issus d’un balustre à
motif de feuillages, oves et palmettes et terminé par une pomme
de pin
Hauteur : 110 cm. (43 ¼ in.),
Largeur : 90 cm. (35 ½ in.)
A NEOCLASSICAL GILTWOOD CHANDELIER, ITALY,
EARLY 19TH CENTURY
5 000 – 8 000 €
124
PAIRE DE GIRANDOLES DU MILIEU DU
XVIII EME SIECLE
En bois sculpté, doré, et tôle peinte or, à deux lumières,
surmontée d’une palmette et rinceaux ajourés, le bouquet issu 125
d’un masque grotesque
A PAIR OF ITALIAN GILTWOOD TWIN-BRANCH GIRANDOLE 126
MIRRORS, MID-18TH CENTURY
1 000 – 1 500 €

128
127
127
MIROIR D’EPOQUE NEOCLASSIQUE, ITALIE,
FIN DU XVIII EME-DEBUT DU XIXEME SIECLE
En placage d’acajou blond et bois sculpté et doré, surmonté
de feuillage et d’une frise ajourée d’oves
A NEOCLASSICAL WALNUT AND GILTWOOD MIRROR, ITALY,
LATE 18TH -EARLY 19TH CENTURY
7 000 – 10 000 €
128
MIROIR A PARECLOSES DU XVIII EME SIECLE
En bois sculpté et doré
Hauteur : 105,5 cm. (41 ½ in.),
Largeur : 88,5 cm. (35 in.)
A GILTWOOD MIRROR, 18TH CENTURY
3 000 – 5 000 €
129
MIROIR D’EPOQUE NEOCLASSIQUE, ITALIE,
En bois sculpté noirci et en partie doré, surmonté d’arceaux terminés
en volutes de part et d’autre d’un panier fleuri, flanqué de colonnes
détachées à décor de bagues de feuillage et termes masculins
Largeur: 99 cm. (39 in.)
AN ITALIAN NEOCLASSICAL EBONISED AND PARCEL-GILT
MIRROR, LATE 18TH CENTURY
10 000 – 15 000 €
129

130 130
PAIRE DE BANQUETTES ITALIENNES
D’EPOQUE NEOCLASSIQUE
PREMIERE MOITIE DU XIXEME SIECLE
En acajou, incrustations de bois clair, la ceinture ornée de feuillage stylisé
en frise sur un côté, les montants surmontés d’une tête d’aigle,
reposant sur des pieds en griffe, garniture de crin crème
Hauteur : 70,5 cm. (27 ¾ in.),
Largeur : 78 cm. (30 ¾ in.)
A PAIR OF ITALIAN NEOCLASSICAL MAHOGANY
AND MARQUETRY STOOLS, FIRST HALF 19TH CENTURY
2 000 – 3 000 €
131
PAIRE DE GAINES, ITALIE, XIXEME SIECLE
En acajou, dessus de marbre blanc veiné, en forme de colonnes à canaux
torses, orné d’un masque feuillagé, ouvrant par une porte, reposant
sur un socle octogonal
Hauteur : 95 cm. (37 ½ in.),
Diamètre : 35 cm. (13 ¾ in.)
A PAIR OF ITALIAN MAHOGANY PEDESTALS, 19TH CENTURY
3 000 – 5 000 €
132
GUERIDON ITALIEN,
DEUXIEME MOITIE DU XIXEME SIECLE
En noyer sculpté et peint, placage de bois fruitiers, à décor peint de
rinceaux de style Rocaille et personnages costumés, la ceinture munie de
quatre tiroirs, soutenue par un fût en balustre et trois chevaux marins,
reposant sur une base tripode terminés par des pieds en forme de conque
131
Diamètre : 116 cm. (45 ¾ in.)
AN ITALIAN WALNUT AND PAINTED FRUITWOOD GUERIDON,
LATE 19TH CENTURY
7 000 – 10 000 €
132

134
133
GRAND VASE OBLONG COUVERT EN FAÏENCE
DE L’EST, PROBABLEMENT DE SARREGUEMINES
OU LUNEVILLE, VERS 1880
A décor en léger relief rehaussé de vert et or sur fond brun à l’imitation du
bronze d’arabesques dans le style mauresque et de motifs de cuir découpé,
le couvercle surmonté d’un chien de Fô à fond vert et or, une patte posée
sur une sphère, l’intérieur à fond gris agate, sans marque ; restauration au
couvercle
A FAIENCE COVERED VASE, EAST OF FRANCE, PROBABLY
SARREGUEMINES OR LUNEVILLE, CIRCA 1880
1 000 – 1 500 €
134
PAIRE DE PANNEAUX, DANS LE GOÛT POMPEIEN
Florence 1884
Amor Pazzo (union d’amore)
Huile et dorure fine sur panneaux, cadre en bois sculpté
Signé et daté C.L. Romali, en bas à droite
49 x 62 cm. (19 x 21 in.)
A PAIR OF ITALIAN OIL ON PANEL, IN THE POMPEIAN TASTE,
FLORENCE,1884
4 000 – 6 000 €
133

Conditions
générales d’achat
Artcurial- 2 – La vente 4 – Les incidents 7 – Biens soumis à une 8 – Indépendance

Briest-Poulain-F. Tajan de la vente législation particulière des dispositions
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan est une société a) en vue d’une bonne organisation des ventes, g) Sous réserve de la décision de la personne b) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan sera a) Dans l’hypothèse où deux personnes auront Les conditions précédentes s’appliquent Les dispositions des présentes conditions
de ventes volontaires de meubles aux enchères les acquéreurs potentiels sont invités à se faire dirigeant la vente pour Artcurial-Briest-Poulain- autorisé à reproduire sur le procès-verbal porté des enchères identiques par la voix, aux ventes de toutes spécialités et notamment générales d’achat sont indépendantes les unes
publiques régie par la loi du 10 juillet 2000. connaître auprès d’Artcurial-Briest-Poulain- F. Tajan, l’adjudicataire sera la personne de vente et sur le bordereau d’adjudication le geste, ou par téléphone et réclament en même aux ventes d’automobiles de collection. des autres. la nullité de quelque disposition ne
en cette qualité Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan F. Tajan, avant la vente, afin de permettre qui aura porté l’enchère la plus élevée pourvu les renseignements qu’aura fournis l’adjudicataire temps le bénéfice de l’adjudication après le coup Cependant, les commissions que l’acheteur saurait entraîner l’inapplicabilité des autres.
agit comme mandataire du vendeur qui contracte l’enregistrement de leurs données personnelles. qu’elle soit égale ou supérieure au prix de réserve, avant la vente. Toute fausse indication de marteau, le bien sera immédiatement remis devra acquitter en sus des enchères par lot
avec l’acquéreur. les rapports entre Artcurial- Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve éventuellement stipulé. engagera la responsabilité de l’adjudicataire. en vente au prix proposé par les derniers et par tranche dégressive seront les suivantes :
Briest-Poulain-F. Tajan et l’acquéreur sont de demander à tout acquéreur potentiel Le coup de marteau matérialisera la fin Dans l’hypothèse où l’adjudicataire ne se sera enchérisseurs, et tout le public présent pourra • de 1 à 300 000 euros : 16 % + TVA au taux 9 – Compétences
soumis aux présentes conditions générales de justifier de son identité ainsi que de ses des enchères et le prononcé du mot « adjugé » pas fait enregistrer avant la vente, il devra porter de nouvelles enchères. en vigueur (soit 3,13 %).
d’achat qui pourront être amendées par des
législative
références bancaires. ou tout autre équivalent entraînera la formation communiquer les renseignements nécessaires b) Pour faciliter la présentation des biens • de 300 001 à 600 000 euros : 12 % + TVA
avis écrits ou oraux qui seront mentionnés Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve du contrat de vente entre le vendeur et le dernier dès l’adjudication du lot prononcée. lors de ventes, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan au taux en vigueur (soit 2,35 %).
et juridictionnelle
au procès-verbal de vente. d’interdire l’accès à la salle de vente de tout enchérisseur retenu. L’adjudicataire ne pourra Toute personne s’étant fait enregistrer auprès pourra utiliser des moyens vidéos. en cas • Au-delà de 600 001 euros : 10 % + TVA au taux
acquéreur potentiel pour justes motifs. obtenir la livraison du lot qu’après règlement Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan dispose d’erreur de manipulation pouvant conduire en vigueur (soit 1,96 %). La loi française seule régit les présentes
b) Toute personne qui se porte enchérisseur de l’intégralité du prix. en cas de remise d’un droit d’accès et de rectification pendant la vente à présenter un bien différent a) Seule l’authenticité des véhicules conditions générales d’achat.
s’engage à régler personnellement d’un chèque ordinaire, seul l’encaissement aux données nominatives fournies à Artcurial- de celui sur lequel les enchères sont portées, est garantie, en tenant compte des réserves Toute contestation relative à leur existence,
1 – Le bien
et immédiatement le prix d’adjudication augmenté du chèque vaudra règlement. Briest-Poulain-F. Tajan dans les conditions Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra éventuelles apportées dans la description. leur validité, leur opposabilité à tout
mis en vente enchérisseur et acquéreur, et à leur exécution
des frais à la charge de l’acquéreur et de tous de la Loi du 6 juillet 1978. engager sa responsabilité, et sera seul juge b) les véhicules sont vendus en l’état.
impôts ou taxes qui pourraient être exigibles. c) Il appartiendra à l’adjudicataire de faire de la nécessité de recommencer les enchères. les renseignements portés au catalogue sera tranchée par le tribunal compétent
a) les acquéreurs potentiels sont invités du ressort de Paris (France).
à examiner les biens pouvant les intéresser Tout enchérisseur est censé agir pour son propre 3 – L’exécution de la vente assurer le lot dès l’adjudication. Il ne pourra c) Pour faciliter les calculs des acquéreurs sont donnés à titre indicatif. En effet, l’état
avant la vente aux enchères, et notamment compte sauf dénonciation préalable de sa qualité recourir contre Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan, potentiels, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan d’une voiture peut varier entre le moment
pendant les expositions. Artcurial-Briest-Poulain- de mandataire pour le compte d’un tiers, a) en sus du prix de l’adjudication, dans l’hypothèse où par suite du vol, pourra être conduit à utiliser à titre indicatif de sa description au catalogue et celui de sa
F. Tajan se tient à la disposition des acquéreurs acceptée par Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan. l’adjudicataire (acheteur) devra acquitter de la perte ou de la dégradation de son lot, un système de conversion de devises. présentation à la vente. L’exposition préalable Retrait des lots :
potentiels pour leur fournir des rapports c) le mode normal pour enchérir consiste par lot et par tranche dégressive les commissions après l’adjudication, l’indemnisation Néanmoins les enchères ne pourront être à la vente se déroulant sur plusieurs jours
sur l’état des lots. à être présent dans la salle de vente. Toutefois et taxes suivantes : qu’il recevra de l’assureur de Artcurial-Briest- portées en devises, et les erreurs de conversion et permettant de se rendre compte de l’état L’acquéreur sera lui-même chargé de faire
b) les descriptions des lots résultant Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan 1) Lots en provenance de la CEE : Poulain-F. Tajan serait avérée insuffisante. ne pourront engager la responsabilité des véhicules, il ne sera admis aucune assurer ses acquisitions, et Artcurial- Briest-
du catalogue, des rapports, des étiquettes pourra accepter gracieusement de recevoir • De 1 à 30 000 euros : 24 % + TVA au taux d) le lot ne sera délivré à l’acquéreur de Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan. réclamation une fois l’adjudication prononcée. Poulain-F.Tajan décline toute responsabilité
et des indications ou annonces verbales des enchères par téléphone d’un acquéreur en vigueur (pour les livres, TVA = 1,68 % qu’après paiement intégral du prix, des frais c) Pour des raisons administratives, quant aux dommages que l’objet pourrait
ne sont que l’expression par Artcurial-Briest- potentiel qui se sera manifesté avant la vente. et pour les autres catégories, TVA = 4,704 %). et des taxes. les désignations des véhicules reprennent, encourir, et ceci dès l’adjudication prononcée.
Poulain-F. Tajan de sa perception du lot, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra • De 30 001 à 600 000 euros : 20% + TVA au Dans l’intervalle Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan 5 – Préemption sauf exception, les indications portées Toutes les formalités et transports restent à la
engager sa responsabilité notamment pourra facturer à l’acquéreur des frais sur les titres de circulation. charge exclusive de l’acquéreur.
mais ne sauraient constituer la preuve d’un fait. taux en vigueur (pour les livres, TVA = 1,40 % de l’État français
c) les indications données par Artcurial-Briest- si la liaison téléphonique n’est pas établie, et pour les autres catégories, TVA = 3,92 %). de dépôt du lot, et éventuellement des frais d) Compte tenu de l’éventuelle évolution
Poulain-F. Tajan sur l’existence d’une restauration, est établie tardivement, ou en cas d’erreur • Au-delà de 600 001 euros : 12 % + TVA au de manutention et de transport. de l’état des automobiles, comme il est dit
L’état français dispose d’un droit de préemption
d’un accident ou d’un incident affectant le lot, ou d’omissions relatives à la réception des enchères taux en vigueur (pour les livres, TVA = 0,84% En cas de paiement par chèque, le lot en b), il est précisé que les fourchettes de prix Protection des biens
des œuvres vendues conformément aux textes
par téléphone. et pour les autres catégories, TVA = 2,35 %). ne sera délivré qu’après encaissement définitif ne sont données qu’à titre strictement indicatif
sont exprimées pour faciliter son inspection en vigueur. culturels
par l’acquéreur potentiel et restent soumises à son À toutes fins utiles, Artcurial-Briest-Poulain- 2) Lots en provenance hors CEE : (indiqués du chèque par Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan. et provisoire. en revanche, les estimations
L’exercice de ce droit intervient immédiatement
appréciation personnelle ou à celle de son expert. F. Tajan se réserve d’enregistrer les communications par un ). A défaut de paiement par l’adjudicataire, seront affichées au début de l’exposition et, s’il
après le coup de marteau, le représentant Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan participe
L’absence d’indication d’une restauration téléphoniques durant la vente. Aux commissions et taxes indiquées ci-dessus, après mise en demeure restée infructueuse, y a lieu, corrigées publiquement au moment
de l’état manifestant alors la volonté de ce dernier à la protection des biens culturels et met tout
d’un accident ou d’un incident dans le catalogue, Les enregistrements seront conservés jusqu’au il convient d’ajouter la TVA à l’import, (7 % le bien est remis en vente à la demande de la vente et consignées au procès-verbal
de se substituer au dernier enchérisseur, et devant en œuvre, dans la mesure de ses moyens,
les rapports, les étiquettes ou verbalement, règlement du prix, sauf contestation. du prix d’adjudication, 19,6 % pour les bijoux du vendeur sur folle enchère de l’adjudicataire de celle-ci.
confirmer la préemption dans les 15 jours. pour s’assurer de la provenance des lots mis
n’implique nullement qu’un bien soit exempt d) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pourra et montres, les automobiles, les vins défaillant ; si le vendeur ne formule pas cette e) les acquéreurs sont réputés avoir pris
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra en vente dans ce catalogue.
de tout défaut présent, passé ou réparé. accepter gracieusement d’exécuter des et spiritueux et les multiples). demande dans un délai d’un mois à compter connaissance des documents afférents
être tenu pour responsable des conditions
Inversement la mention de quelque défaut ordres d’enchérir qui lui auront été transmis 3) les taxes (TVA sur commissions de l’adjudication, la vente est résolue de plein à chaque véhicule, notamment les contrôles
de la préemption par l’état français.
n’implique pas l’absence de tous autres défauts. avant la vente et que Artcurial-Briest- et TVA à l’import) peuvent être rétrocédées droit, sans préjudice de dommages intérêts techniques qui sont à leur disposition auprès
d) les estimations sont fournies à titre purement Poulain-F. Tajan aura acceptés. à l’adjudicataire sur présentation dus par l’adjudicataire défaillant. de la société de ventes. Cependant, des
indicatif et elles ne peuvent être considérées Si Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reçoit plusieurs des justificatifs d’exportation hors CEE. En outre, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan véhicules peuvent être vendus sans avoir subi
ordres pour des montants d’enchères identiques, se réserve de réclamer à l’adjudicataire 6 – Propriété intellectuelle - l’examen du contrôle technique en raison de leur
comme impliquant la certitude que le bien sera Un adjudicataire CEE justifiant d’un n° de TVA
vendu au prix estimé ou même à l’intérieur c’est l’ordre le plus ancien qui sera préféré. Intracommunautaire sera dispensé d’acquitter défaillant, à son choix : reproduction des œuvres âge, de leur état non roulant ou de leur caractère
de la fourchette d’estimations. Les estimations Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan ne pourra engager la TVA sur les commissions.Le paiement du lot - des intérêts au taux légal majoré de cinq points, de compétition. le public devra s’en informer
ne sauraient constituer une quelconque garantie. sa responsabilité notamment en cas d’erreur aura lieu au comptant, pour l’intégralité du prix, - le remboursement des coûts supplémentaires Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan est propriétaire au moment de l’exposition et de la vente.
Les estimations peuvent être fournies ou d’omission d’exécution de l’ordre écrit. des frais et taxes, même en cas de nécessité engendrés par sa défaillance, du droit de reproduction de son catalogue. f) les véhicules précédés d’un astérisque
en plusieurs monnaies ; les conversions peuvent e) Dans l’hypothèse où un prix de réserve d’obtention d’une licence d’exportation. - le paiement de la différence entre le prix Toute reproduction de celui-ci est interdite (*) nous ont été confiés par des propriétaires
à cette occasion être arrondies différemment aurait été stipulé par le vendeur, Artcurial-Briest- L’adjudicataire pourra s’acquitter par d’adjudication initial et le prix d’adjudication et constitue une contrefaçon à son préjudice. extra-communautaires. les acheteurs devront
des arrondissements légaux. Poulain-F. Tajan se réserve de porter des enchères les moyens suivants : sur folle enchère s’il est inférieur, ainsi que En outre Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan acquitter une TVA de 5,5 % en sus des enchères,
pour le compte du vendeur jusqu’à ce que le prix - en espèces : jusqu’à 3 000 euros frais les coûts générés par les nouvelles enchères. dispose d’une dérogation légale lui permettant qui pourra être remboursée aux acheteurs
de réserve soit atteint. et taxes compris pour les ressortissants Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve de reproduire dans son catalogue les œuvres extracommunautaires sur présentation
En revanche le vendeur ne sera pas admis français, jusqu’à 15 000 euros frais et taxes également de procéder à toute compensation mises en vente, alors même que le droit des documents d’exportation dans un délai
à porter lui-même des enchères directement compris pour les ressortissants étrangers sur avec des sommes dues à l’adjudicataire de reproduction ne serait pas tombé dans d’un mois après la vente, à défaut de quoi
ou par mandataire. présentation de leurs papiers d’identité ; défaillant. Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan le domaine public. cette TVA ne pourra être remboursée.
Le prix de réserve ne pourra pas dépasser - par chèque ou virement bancaire ; se réserve d’exclure de ses ventes futures, tout Toute reproduction du catalogue de Artcurial- g) le changement d’immatriculation
l’estimation basse figurant dans le catalogue. - par carte de crédit : VISA, MASTERCARD adjudicataire qui aura été défaillant ou qui Briest-Poulain-F. Tajan peut donc constituer des véhicules est à la charge et sous la seule
f) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan dirigera ou AMEX (en cas de règlement par carte n’aura pas respecté les présentes conditions une reproduction illicite d’une œuvre exposant responsabilité de l’acheteur, notamment
la vente de façon discrétionnaire tout American Express, une commission générales d’achat. son auteur à des poursuites en contrefaçon dans le respect des délais légaux.
en respectant les usages établis. supplémentaire de 1,85 % correspondant e) les achats qui n’auront pas été retirés par le titulaire des droits sur l’œuvre. h) L’enlèvement des véhicules devra
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan se réserve aux frais d’encaissement sera perçue). dans les sept jours de la vente (samedi, La vente d’une œuvre n’emporte pas au profit impérativement être réalisé le lendemain
de refuser toute enchère, d’organiser dimanche et jours fériés compris), pourront de son propriétaire le droit de reproduction de la vente au plus tard. Passé ce délai,
les enchères de la façon la plus appropriée, être transportés dans un lieu de conservation et de présentation de l’œuvre. ils demeureront aux frais, risques et périls
Banque partenaire : de déplacer certains lots lors de la vente, aux frais de l’adjudicataire défaillant qui devra de leur propriétaire.
de retirer tout lot de la vente, de réunir régler le coût correspondant pour pouvoir
ou de séparer des lots. retirer le lot, en sus du prix, des frais et des taxes.
En cas de contestation Artcurial-Briest-Poulain- f) L’acquéreur pourra se faire délivrer
F. Tajan se réserve de désigner l’adjudicataire, à sa demande un certificat de vente qui lui
de poursuivre la vente ou de l’annuler, ou encore sera facturé la somme de 60 euros TTC.
de remettre le lot en vente.
Conditions
of purchase
Artcurial- 2 – The sale 4 – The incidents 7 – Items falling within 8 – Severability

Briest-Poulain-F. Tajan of the sale the scope of specific rules
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan Artcurial- a) in order to assure the proper organisation designate the successful bidder, to continue b) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will be a) in case two bidders have bidden vocally, by For sales of cars - including both cars of collection The clauses of these general conditions
Briest-Poulain-F. Tajan is a company of the sales, prospective buyers are invited to the bidding or to cancel it, or to put the lot authorized to reproduce in the official sale mean of gesture or by telephone for the same and ordinary cars - special additional conditions of purchase are independant from each other.
of voluntary auction sales regulated by the law make themselves known to Artcurial-Briest- back up for bidding. record and on the bid summary the information amount and both claim title to the lot, after apply, as stated hereafter. Should a clause whatsoever be found null and
of the 10 July 2000. Poulain-F. Tajan before the sale, so as to have g) Subject to the decision of the person that the buyer will have provided before the the bidding the lot, will immediately be offered In addition to the lot’s hammer price, the void, the others shall remain valid and applicable.
In such capacity Artcurial-Briest- their personal identity data recorded. conducting the bidding for Artcurial-Briest- sale. The buyer will be responsible for any false again for sale at the previous last bid, and all buyer will have to pay the following costs per
Poulain-F. Tajan acts as the agent of theseller Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the Poulain-F. Tajan, the successful bidder will be information given. those attending will be entitled to bid again. lot and by degressive brackes :
who contracts with the buyer. right to ask any prospective buyer to justify his the bidder would will have made the highest Should the buyer have neglected to give his b) So as to facilitate the presentation of the • From 1 to 300 000 euros : 9 – Law and Jurisdiction
The relationships between Artcurial-Briest- identity as well as his bank references. bid provided the final bid is equal to or higher personal information before the sale, he will items during the sales, Artcurial-Briest-Poulain- 16% + current VAT (i.e. 3.13%).
Poulain-F. Tajan and the buyer are subject to the Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves than the reserve price if such a reserve price have to give the necessary information as soon F. Tajan will be able to use video technology. • From 300 001 to 600 000 euros :
These Conditions of purchase are governed
present general conditions of purchase which the right to refuse admission to the auction has been stipulated. as the sale of the lot has taken place. Should any error occur in operation of such, 12% + current VAT (i.e. 2.35%).
by French law exclusively. Any dispute relating
can be modified bysaleroom notices or oral sales premises to any prospective buyer for The hammer stroke will mark the acceptance Any person having been recorded by Artcurial- which may lead to show an item during • Over 600 001 euros :
to their existence, their validity and their
indications given at the time of the sale, which legitimate reasons. of the highest bid and the pronouncing of the Briest-Poulain-F. Tajan has a right of access and the bidding which is not the one on which 10% + current VAT (i.e. 1.96%).
binding effect on any bidder or buyer shall be
will berecorded in the official sale record. b) Any person who is a bidder undertakes to word “adjugé” or any equivalent will amount of rectification to the nominative data provided the bids have been made, Artcurial-Briest- a) Only the authenticity of the vehicle is
submitted to the exclusive jurisdiction of the
pay personally and immediately the hammer to the conclusion of the purchase contract to Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan pursuant to Poulain-F. Tajan shall bear no liability/ guaranteed, taking into consideration the
Courts of France.
price increased by the costs to be born by the between the seller and the last bidder taken the provisions of Law of the 6 July 1978. responsability whatsoever, and will have sole possible reservations made the description.
1 – Goods for auction buyer and any and all taxes or fees/expenses in consideration. c) The lot must to be insured by the buyer discretion to decide whether or not the bidding b) The vehicles are sold in their current
which could be due. No lot will be delivered to the buyer until full immediately after the purchase. The buyer will take place again. condition. The information in the catalogue is
Any bidder is deemed acting on his own behalf payment has been made.In case of payment will have no recourse against Artcurial-Briest- c) So as to facilitate the price calculation not binding. Indeed, the condition of a car may Removal of purchases
a) The prospective buyers are invited to
except when prior notification, accepted by by an ordinary draft/check, payment will be Poulain-F. Tajan, in the event where, due to for prospective buyers, a currency converter vary between the time of its description in the
examine any goods in which they may be The buyer has to insure its purchase, and
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan, is given that deemed made only when the check will have a theft, a loss or a deterioration of his lot may be operated by Artcurial-Briest- catalogue and the time of its presentation
interested, before the auction takes place, and Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan assumes no
he acts as an agent on behalf of a third party. been cashed. after the purchase, the compensation he will Poulain-F. Tajan as guidance. Nevertheless, at the sale. The exhibition taking place for
notably during the exhibitions. liability for any damage items which may occur
c) The usual way to bid consists in attending receive from the insurer of Artcurial-Briest- the bidding cannot be made in foreign several days prior to the sale and allowing
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan is at disposal after the sale.
the sale on the premises. However, Artcurial- Poulain-F. Tajan would prove unsufficient. currency and Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan awareness of the condition of the vehicles, no
of the prospective buyers to provide them with All transportation arrangements are the sole
Briest-Poulain-F. Tajan may graciously accept 3 – The performance d) The lot will be delivered to the buyer only will not be liable for errors of conversion. complaint will be accepted once the sale by
reports about the conditions of lots. responsibility of the buyer.
to receive some bids by telephone from after the entire payment of the price, costs auction is pronounced.
b) Description of the lots resulting from of the sale
a prospective buyer who has expressed such and taxes.In the meantime Artcurial-Briest- c) For administrative reasons, the designations
the catalogue, the reports, the labels and
a request before the sale. Poulain-F. Tajan may invoice to the buyer the 5 – Pre-emption of the vehicles use the information given on
the verbal statements or announcements a) in addition of the lot’s hammer price, the
are only the expression by Artcurial-Briest-
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will bear no costs of storage of the lot, and if applicable the of the French state the official vehicle registration documentation. Protection of cultural
buyer must pay the following costs and fees/taxes :
liability / responsability whatsoever, notably costs of handling and transport. d) Considering the possible evolution of the property
Poulain-F. Tajan of their perception of the lot, 1) Lots from the EEC :
if the telephone contact is not made, or if Should the buyer fail to pay the amount due, condition of the cars, as stated under b), it is
but cannot constitute the proof of a fact. • From 1 to 30 000 euros: 24 % + current VAT The French state in entitled to use a right
it is made too late, or in case of mistakes or and after notice to pay has been given by specified that the price ranges are given strictly Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan applies a
c) The statements by made Artcurial- (for books, VAT = 1.68 % ; for other categories, of pre-emption on works of art, pursuant
omissions relating to the reception of the Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan to the buyer for informational purposes and on a provisional policy to prevent the sale of looted
Briest-Poulain-F. Tajan about any restoration, VAT = 4.704 %). to the rules of law in force.
telephone. For variety of purposes, Artcurial- without success, at the seller’s request, the basis. Now, the estimations will be put out at or stolen cultural property.
mishap or harm arisen concerning the lot • From 30 001 to 600 000 euros: 20 % + current The use of this right comes immediately after
Briest-Poulain-F. Tajan reserves its right to lot is re-offered for sale, under the French the beginning of the exhibition and if need be,
are only made to facilitate the inspection VAT (for books, VAT = 1.4 % ; for other categories, the hammer stroke, the representative of the
record all the telephone communications procedure known as “procédure de folle corrected publicly at the time of the sale and
thereof by the prospective buyer and VAT = 3.92 %). French state expressing then the intention
during the auction. Such records shall be kept enchère”. If the seller does not make this recorded in the minutes thereof.
remain subject to his own or to his expert’s • Over 600 001 euros: 12 % + current VAT of the State to substitute for the last bidder,
until the complete payment of the auction request within a month from the date of the e) The bidders are deemed to have read the
appreciation. The absence of statements (for books, VAT = 0.84 % ; for other categories, provided he confirms the pre-emption decision
price, except claims. sale, the sale will be automatically cancelled, documentation relating to each vehicle, notably
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan by relating VAT = 2.35 %). within fifteen days.
d) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan may without prejudice to any damages owed by the the technical inspections which are available
to a restoration, mishap or harm, whether 2) Lots from outside the EEC : Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will not bear
accept to execute orders to bid which will defaulting buyer. at the auction sales company. However, some
made in the catalogue, condition reports, on (indentified by an ). any liability/responsibility for the conditions
have been submitted before the sale and by In addition, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan vehicles may be sold without having been
labels or orally, does not imply that the item In addition to the commissions and taxes of the pre-emption by the French State.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan which have reserves the right to claim against the submitted to the examination of technical
is exempt from any current, past or repaired indicated above, an additional import VAT will
been deemed acceptable. defaulting buyer, at their option : inspection because of their age, of their
defect. Inversely, the indication of any defect be charged (7% of the hammer price, 19,6%
Should Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan - interest at the legal rate increased by five points, noncirculating condition or of their competition
whatsoever does not imply the absence of any for jewelry and watches, motorcars, wines and
receive several instructions to bid for the - the reimbursement of additional costs 6 – Intellectual Property aspect. The public will have to inquire about it
other defects. spirits and multiples).
d) Estimates are provided for guidance only and
same amounts, it is the instruction to bid first generated by the buyer’s default, Right - Copyright at the time of the preview and sale.
3) The taxes (VAT on commissions and VAT
received which will be given preference. - the payment of the difference between the f) The vehicles preceded by an asterisk (*)
cannot be considered as implying the certainty on importation) can be retroceded to the
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will bear no initial hammer price and the price of sale after The copyright in any and all parts of the have been consigned by owners from outside
that the item will be sold for the estimated price purchaser on presentation of written proof
liability/responsibility in case of mistakes or “procédure de folle enchère” if it is inferior as catalogue is the property of Artcurial-Briest- the EEC. The buyers will have to pay a VAT
or even within the bracket of estimates. of exportation outside the EEC.
omission of performance of the written order. well as the costs generated by the new auction. Poulain-F. Tajan. of 5.5% in addition to the hammer price,
Estimates cannot constitute any warranty An EEC purchaser who will submit his intra-
e) in the event where a reserve price has Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan also reserves Any reproduction thereof is forbidden and will for which buyers from outside the EEC will
assurance whatsoever. Community VAT number will be exempted from
been stipulated by the seller, Artcurial-Briest- the right to set off any amount Artcurial- be considered as counterfeiting to their detriment. be able to be reimbursed on presentation
The estimations can be provided in several paying the VAT on commissions.
Poulain-F. Tajan reserves the right to bid on behalf Briest-Poulain-F. Tajan may owe the defaulting Furthermore, Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan of export documentation within a time limit
currencies ; the conversions may, in this case or, The payment of the lot will be made cash,
of the seller until the reserve price is reached. buyer with the amounts to be paid by the benefits from a legal exception allowing of one month after the sale, failing which it
be rounded off differently than the legal rounding for the whole of the price, costs and taxes,
The seller will not be admitted to bid himself defaulting buyer. them to reproduce the lots for auction sale will not be possible to obtain reimbursement
even when an export licence is required.
directly or through an agent. The reserve price Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right in their catalogue, even though the copyright of such VAT.
The purchaser will be authorized to pay
may not be higher than the low estimate for to exclude from any future auction, any bidder protection on an item has not lapsed. g) The buyer has the burden and the
by the following means :
the lot printed in. who has been a defaulting buyer or who has not Any reproduction of Artcurial-Briest- exclusive responsibility for the change
- in cash : up to 3 000 euros, costs and taxes
f) Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan will fulfilled these general conditions of purchase. Poulain-F. Tajan catalogue may therefore of registration of vehicles, notably within the
included, for French citizen, up to 15 000 euros,
conduct auction sales at their discretion, e) For items purchased which are not constitute an illegal reproduction of a work time limit set forth by law.
costs and taxes included, for foreign citizen
in accordance with established practices. collected within seven days from after the which may lead its perpetrator to be h) The removal of vehicles must absolutely
on presentation of their identity papers.
Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan reserves sale (Saturdays, Sundays and public holidays prosecuted for counterfeiting by the holder take place on the day after the auction sale,
- By cheque or bank transfer.
the right to refuse any bid, to organise the included), Artcurial-Briest-Poulain-F. Tajan of copyright on the work. at the latest. Beyond this time limit, they will
- By credit card : VISA, MASTERCARD
bidding in such manner as may be the most will be authorized to move them into a storage The sale of a work of art does not transfer to bestored at the costs and risks of their owner.
or AMEX (in case of payment by AMEX,
appropriate, to move some lots in the course place at the defaulting buyer’s expense, its buyer any reproduction or representation
a 1,85 % additional commission corresponding
Banque partenaire : of the sale, to withdraw any lot in the course and to release them to same after payment rights thereof.
to cashing costs will be collected).
of the sale, to combine or to divide some lots of corresponding costs, in addition to the price,
in the course of the sale. costs and taxes.
In case of challenge or dispute, Artcurial-
Briest-Poulain-F. Tajan reserves the right to
Artcurial départements d’art
Briest – Poulain – F. Tajan
7, Rond-Point des Champs-Élysées ASSOCIÉS COMMISSAIRES PRISEURS ART impressionnisTe MOBILIER, OBJETS D’ART BIJOUX Ventes privées
75008 Paris Francis Briest, Co-Président HABILITÉS et MODERNE DU XVIII E et XIXE S. Spécialiste : Julie Valade impressionniste,
Hervé Poulain Francis Briest, François Tajan, Directeur associé : Directeur associé : Expert : Thierry Stetten moderne,
T. +33 1 42 99 20 20 François Tajan, Co-Président Hervé Poulain, Isabelle Boudot Bruno Jaubert Isabelle Bresset Administrateur : contemporain
F. +33 1 42 99 20 21 de La Motte, Isabelle Bresset, Spécialiste sénior impressionniste : Céramiques , expert : Constance Boscher, 20 37
Alexandra Cozon, 20 52
e. contact@artcurial.com DIRECTEURS ASSOCIÉS Stéphane Aubert, Arnaud Oliveux, Olivier Berman Cyrille Froissart
Martin Guesnet Matthieu Fournier Spécialiste Italie : Orfèvrerie, experts : MONTRES
www.artcurial.com
Fabien Naudan Gioia Sardagna Ferrari Cabinet Déchaut-Stetten Expert : Romain Réa
Isabelle Bresset ARTCURIAL TOULOUSE École de Paris, 1905-1939 : Administrateur : Administrateur : Tous les emails des collaborateurs
SAS au capital de 1 797 000 Jacques Rivet d’Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan,
Agrément n° 2001-005 Bruno Jaubert Expert : Nadine Nieszawer Sophie Peyrache, 20 41 Laura Mongeni, 16 30
Commissaire-priseur : Spécialiste junior, catalogueur : s’écrivent comme suit :
ADMINISTRATION Jacques Rivet Priscilla Spitzer TABLEAUX et DESSINS ARTCURIAL MOTORCARS initiale du prénom et nom
ET GESTION 8, rue Fermat. 31000 Toulouse Spécialiste junior : ANCIENS et du XIXE S. AUTOMOBILES @artcurial.com, par exemple :
Direction : Nicolas Orlowski t. +33 (0)5 62 88 65 66 Tatiana Ruiz Sanz Spécialiste : de COLLECTION iboudotdelamotte@artcurial.com
j-rivet@wanadoo.fr Recherche et certificat : Matthieu Fournier Spécialistes : Matthieu Lamoure
Secrétaire général : Jessica Cavalero, 20 08 Dessins anciens, experts : et Pierre Novikoff Les numéros de téléphone
Axelle Givaudan ARTCURIAL DEAUVILLE Historienne de l’art : Bruno et Patrick de Bayser Consultant : Frédéric Stoesser des collaborateurs d’Artcurial
représentations
Commissaire-priseur : Marie-Caroline Sainsaulieu Estampes anciennes, expert : Administrateur : Briest-Poulain-F.Tajan,
Relations clients : Bernard de Reviers Administrateurs : Antoine Cahen se composent comme suit :
Iris Hummel, 20 56
belgique Marie Sanna-Legrand, 20 33 32, avenue Hocquart de Turtot Florent Wanecq, 20 63 Sculptures, expert : +33 1 42 99 xx xx
Vinciane de Traux Karine Castagna, 20 28 14800 Deauville Alexia de Cockborne, 16 21 Alexandre Lacroix AUTOMOBILIA
5, Avenue Franklin Roosevelt t. +33 (0)2 31 81 81 00 Tableaux anciens, experts : Expert : Estelle Prévot-Perry
B - 1050 Bruxelles Marketing, Communication contact@artcurial-deauville.com ART abstrait Cabinet Turquin Administrateur :
T +32 02 644 98 44 et Activités Culturelles : et CONTEMPORAIN Administrateurs :
ARTCURIAL Lyon Iris Hummel, 20 56
vdetraux@artcurial.com Emmanuel Berard, direction Directeur associé : Elisabeth Bastier, 20 53
Morgane Delmas Michel Rambert Martin Guesnet Diane Pellé BANDES DESSINÉES
Commissaire-priseur : Directeur art abstrait :
chine Expert : Éric Leroy, 20 17
Comptabilité et administration : Michel Rambert Hugues Sébilleau ÉCOLES ÉTRANGÈRES
Jiayi Li Administrateur :
Joséphine Dubois, direction 2-4, rue Saint Firmin Spécialiste sénior : DE la FIN du XIXE S.
798 Art District, No 4 Jiuxianqiao Lu Lucas Hureau, 20 11
Sandrine Abdelli, Marion Bégat, 69008 Lyon Arnaud Oliveux Spécialiste : Olivier Berman
Chaoyang District
Virginie Boisseau, Marion Carteirac, t. +33 (0)4 78 00 86 65 Spécialiste Italie : Administrateur :
Beijing 100015 VINS et spiritueux
Isabelle Chênais, Nicole Frerejean, mrambert@artcurial-lyon.com Gioia Sardagna Ferrari Tatiana Ruiz Sanz, 20 34
T +86 137 01 37 58 11 Experts :
lijiayi7@gmail.com Mouna Sekour Spécialiste : Laurie Matheson, 16 33
Artcurial Marseille CURIOSITÉS,
Logistique et gestion des stocks : Florence Latieule Luc Dabadie, 16 34
Stammegna et associé CÉRAMIQUES
Italie Thierry Candelier, direction Recherche et certificat : ET HAUTE ÉPOQUE Administrateur : Marie Calzada
22, rue Edmond Rostand
Gioia Sardagna Ferrari Rony Avilon, Mehdi Bouchekout Jessica Cavalero, 20 08 Expert : Robert Montagut vins@artcurial.com
13006 Marseille
Via Monte di Pietà 21 Denis Chevallier, Philippe Da Silva, Administrateur : Contact :
Contact :
I - 20121 Milano Joël Laviolette, Vincent Mauriol, Sophie Cariguel , 20 04 Isabelle Boudot de La Motte, 20 12 VINTAGE & collections
Inès Sonneville
T +39 338 36 88 633 Lal Sellahannadi Spécialiste : Cyril Pigot, 16 56
t. +33 (0)1 42 99 16 55 ORIENTALISME
gsardagnaferrari@artcurial.com LIVRES et MANUSCRITS Administrateur :
isonneville@artcurial.com Spécialiste : Olivier Berman, 20 67
Transport et douane : Expert : Olivier Devers Eva-Yoko Gault, 20 15
Administrateur :
Marianne Balse, 16 57 ARTCURIAL HOLDING sa Spécialiste :
Alexia de Cockborne, 16 21 VENTES GÉNÉRALISTES
Président Directeur Général : Benoît Puttemans, 16 49
Ordres d’achat, Spécialiste :
Nicolas Orlowski ESTAMPES,
enchères ART TRIBAL Isabelle Boudot de La Motte
Vice Président : Francis Briest LIVRES ILLUSTRÉS Administrateurs :
par téléphone Expert : Bernard de Grunne
ET MULTIPLES
Anne-Sophie Masson, 20 51 Administrateur : Juliette Leroy, 20 16
Conseil d’Administration : Expert : Isabelle Milsztein
Élodie Landais Florence Latieule, 20 38 Élisabeth Telliez, 16 59
Francis Briest, Nicolas Orlowski, Administrateur :
Diane Pellé Mathilde Neuve-Eglise 20 70
Olivier Costa de Beauregard, Julie Hottner, 20 25
bids@artcurial.com Nicole Dassault, Laurent Dassault, ARTS D’ASIE
Expert : Philippe Delalande SOUVENIRS HISTORIQUES
Carole Fiquémont, Marie-Hélène ART DÉCO ET ARMES ANCIENNES
Abonnements
Habert, Michel Pastor, Hervé Poulain Expert : Félix Marcilhac Administrateur :
Catalogues Catherine Houssais, 20 32 Expert : Gaëtan Brunel
Spécialiste : Sabrina Dolla, 16 40 Administrateur :
Géraldine de Mortemart, 20 43 Comité de développement Recherche et documentation : Juliette Leroy, 20 16
Archéologie d’Orient
Président : Laurent Dassault Cécile Tajan
CONSEILLER et Arts de l’Islam
SCIENTIFIQUE S.A. la princesse Zahra Aga Khan, INVENTAIRES
Expert : Anne-Marie Kevorkian Affilié
et CULTUREL Francis Briest, Guillaume Dard, DESIGN Spécialiste : Stéphane Aubert
Directeur associé : Contact : Isabelle Bresset, 20 13 À International
Serge Lemoine Laurent Dassault, Daniel Janicot, Consultant : Jean Chevallier
Serge Lemoine, Delphine Pastor, Fabien Naudan Auctioneers
ARCHÉOLOGIE Administrateur :
Michel Pastor, Bruno Pavlovsky, Administrateur : Inès Sonneville, 16 55
Expert : Daniel Lebeurrier
Hervé Poulain, François Tajan Alma Barthélemy, 20 48 Astrid Guillon
Administrateur :
Sophie Peyrache, 20 41
V–100
146 ART ABSTRAIT ET CONTEMPORAIN — 6 ET 7 DÉCEMBRE 2010. Paris
148 ART ABSTRAIT ET CONTEMPORAIN — 6 ET 7 DÉCEMBRE 2010. Paris
Stockage et enlèvement des lots
Storage & collection of purchases
Tél. : +33 (0)1 42 99 20 46 — Fax : +33 (0)1 42 99 20 22 — stockage@artcurial.com

Il est conseillé de prévenir par courrier électronique, téléphone ou fax, le département stockage de la date désirée de retrait d’un lot.
Please advise our storage department by email, telephone or fax of the date when your lot(s) will be collected.
Tableaux et objets d’art Mobilier et pièces volumineuses

Pictures & Works of Art Furniture & bulky objects
Vous pouvez retirer vos achats

au magasinage de l’Hôtel Marcel Dassault
(rez-de-jardin), soit à la fin de la vente,
soit les jours suivants :
lundi au vendredi : de 9h30 à 18h
(stockage gracieux les 15 jours suivant
la date de vente)
Purchased lots may be collected from

the Hôtel Marcel Dassault storage
(garden level) either after the sale,
Monday to Friday from 9:30 am to 6 pm.
(storage is free of charge for a fortnight
after the sale)
• Les meubles et pièces volumineuses • All furniture and bulky objects

ne pourront pas être enlevés chez Artcurial, may not be collected at Artcurial Furniture,
ils sont entreposés dans les locaux de as they are stored at the
Vulcan Fret Services : Vulcan Fret Services warehouse :

Lundi au jeudi : de 9h à 12h30 Monday to thursday : 9am - 12.30pm
et de 13h30 à 17h and 1.30pm - 5pm
Vendredi : de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h Friday : 9am - 12.30pm and 1.30pm - 4pm
135 rue du Fossé Blanc. 92230 Gennevilliers 135 rue du Fossé Blanc 92230 Gennevilliers
Contact : Agnès Papierkowska, Contact : Agnès Papierkowska,
a.p@vulcan-france.com a.p@vulcan-france.com
Tél. : +33 (0)1 41 47 94 00 Tel : +33 (0)1 41 47 94 00
Fax : +33 (0)1 41 47 94 01 Fax : +33 (0)1 41 47 94 01
• Stockage gracieux les 14 jours suivant la date • The storage is free of charge for a 14 day
de vente. Passé ce délai, des frais de stockage period after the date of sale.
vous seront facturés par Vulcan Fret Services Thereafter storage costs will be charged by
par semaine, toute semaine commencée est Vulcan Fret Services, per week.
due en entier.
• Vulcan Fret Services will be pleased to provide a
• Pour tout entreposage supérieur à 45 jours, quote, for any storage over 45 days, upon request.
nous vous invitons à demander un devis forfaitaire.
• Vulcan Fret Service can also provide a quote
• Pour toute expédition de vos lots, Vulcan Fret for the shipment of your purchases.
Services se tient à votre disposition pour vous
• Lots can be collected after the 4th day
établir un devis.
following the sale’s date.
• L’ enlèvement des lots achetés ne peut pas être
effectué avant le 4e jour qui suit la date de vente.
Ordre d’achat
Absentee Bid Form
mobilier et objets d’art
Vente n°2158
NOM / NAME
Mardi 19 juin 2012 à 14h30 PRÉNOM / FIRST NAME
Paris — 7 ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSEES
ADRESSE / ADRESS
TÉLÉPHONE / PHONE
ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID FAX

LIGNE TÉLÉPHONIQUE / TELEPHONE
EMAIL
TÉLÉPHONE / PHONE :
APRÈS AVOIR PRIS CONNAISSANCE DES CONDITIONS DE VENTE DÉCRITES
DANS LE CATALOGUE, JE DÉCLARE LES ACCEPTER ET VOUS PRIE D’ACQUÉRIR
Références bancaires obligatoires à nous communiquer POUR MON COMPTE PERSONNEL AUX LIMITES INDIQUÉES EN EUROS,
Required bank reference : LES LOTS QUE J’AI DÉSIGNÉS CI-DESSOUS. (LES LIMITES NE COMPRENANT
PAS LES FRAIS LÉGAUX).
I HAVE READ THE CONDITIONS OF SALE AND THE GUIDE TO BUYERS PRINTED
EXPIRE FIN / EXPIRATION DATE : IN THIS CATALOGUE AND AGREE TO ABIDE BY THEM. I GRANT YOUR PERMISSION
TO PURCHASE ON MY BEHALF THE FOLLOWING ITEMS WITHIN THE LIMITS
INDICATED IN EUROS. (THESE LIMITS DO NOT INCLUDE BUYER’S PREMIUM AND TAXES).
LOT DESCRIPTION DU LOT / LOT DESCRIPTION LIMITE EN EUROS / MAX. EUROS PRICE
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LES ORDRES D’ACHAT DOIVENT IMPÉRATIVEMENT NOUS PARVENIR DATE ET SIGNATURE OBLIGATOIRE
AU MOINS 24 HEURES AVANT LA VENTE. REQUIRED DATED SIGNATURE
TO ALLOW TIME FOR PROCESSING, ABSENTEE BIDS SHOULD BE RECEIVED
AT LEAST 24 HOURS BEFORE THE SALE BEGINS.
À RENVOYER / PLEASE MAIL TO :
ARTCURIAL–BRIEST–POULAIN–F.TAJAN
7, ROND-POINT DES CHAMPS-ELYSÉES
75008 PARIS.
FAX : +33 (0)1 42 99 20 60

Mobiler Et Objet D'art2158

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Mobilier

7, Rond-Point des Champs-Élysées

ASSOCIÉS Mobilier Expositions publiques :

Avec la participation d’Artcurial Toulouse – Jacques Rivet

2 MOBLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

L’Histoire de Renaud et Armide est tirée du poème épique du Tasse,

4 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

6 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

8 MOBILIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Les cartons de la série des Mois Lucas s’inspirent de la tenture tissée

10 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

12 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

14 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

16 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

18 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

20 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

22 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Une commode ornée de bronzes dorés identiques, estampillée de

24 MOBILIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

26 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

28 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

30 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

32 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

34 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

36 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

38 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Cette forme de commode dite « à la grecque »

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42 MOBILIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

44 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Ce type de décor de fleurs et papillons se

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43 La tenture des Enfants jardiniers fut à l’origine tissée à la Manufacture

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50 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Une paire de candélabres comparable a été vendue par Christie’s

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Ce modèle dérive des tables à coulisse que créa, dès les

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Le mouvement et la vivacité de ce modèle

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66 MOBILIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Un bureau comparable, estampillé de Adrien Delorme, orné du même

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70 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Ce modèle de flambeaux correspond à un dessin de

72 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Cette table en chiffonnière délicate par ses

74 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

76 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Cette table à écrire est la réplique de

78 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

80 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Gillows à Lancaster est, au XVIIIème et XIXème siècle, l’un des principaux

82 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

84 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

Cette chaise fait partie d’un ensemble commandé par le maréchal

86 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS

88 MOBiLIER ET OBJETS D’ART — 19 JUIN 2012. PARIS