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Conclusion

D'après cette analyse, portant à la fois sur la familiarisation du concept de l'ALM et sa


relation avec les risques bancaires, la gestion actif-passif permet aux ´établissements
financiers de préserver la marge dégagée par leurs réseaux bancaires et de lisser leurs
résultats, quelles que soient les variations des taux d’intérêts. Les objectifs de la
gestion actif-passif peuvent ainsi être résumés en trois types de missions : L’analyse
des risques économiques (principalement les risques de marché), de choix de
stratégies (couverture ou non du risque par exemple) et enfin du suivi de la mise en
place de ces stratégies.

Cependant, si les banques marocaines sont d'ores et déjà dans une situation très
proche des banques européennes, leur sensibilité au taux monétaire constitue pour
elles une forme de risque systémique dont il est important que les banques centrales
prennent conscience mais dont il est tout aussi important que les banques tentent
elles-mêmes une mesure (mesures de sensibilité, calcul de l'exposition). Quel que soit
l'environnement, la gestion ALM devient donc une nécessité pour appréhender ses
risques financiers.

Dans le but de mener à bien notre travail de recherche, nous avons pu cerner les
points principaux et mobiliser les outils nécessaires pour répondre à notre
problématique qui est à propos de l’optimisation du couple rendement/risque par
l’approche ALM le cas de des établissements financiers et non financiers.

L’ALM ou ce qu’on appelle la gestion actif-passif est un outil puissant de création de


valeur et de gestion des risques. A travers la familiarisation à la fois de ce concept «
ALM » et sa relation avec les risques plus spécifiquement les risques bancaires, nous
avons saisi que la gestion ALM devient une nécessité pour appréhender les risques
financiers que ce soit de taux d’intérêt de liquidité ou de change.

Cette technique utilise des outils de mesure, des instruments de couverture dont le but
primordial est le choix d’une stratégie efficace de gestion des risques Pour ce faire,
nous avons abordé en premier lieu une introduction à l’ALM et ses notions de base.
Nous avons présenté d’une façon simplifiée les outils de mesures et également les
instruments de couverture contre les risques en ALM.

La gestion actif-passif bien quant a ‘elle présente des solutions à des limites relatifs au
volet opérationnel ou aux techniques utilisés pour la mesure et la couverture des
risques, elle est bien une méthode efficace qui permet d’optimiser la rentabilité des
fonds-propres tout en préservant un niveau acceptable de risque de taux et de
liquidité. Pour conclure, je tiendrais à dire que, quel que soit l’environnement, tout
établissement est censé pratiquer la gestion ALM afin de gérer tout risque confronté et
cela en vue d’un meilleur équilibre risque/rentabilité.
La gestion Actif-Passif est une condition de la bonne gestion d’un établissement
financier. Elle permet son pilotage opérationnel comme stratégique en orientant son
activité vers la réalisation de ses objectifs, et notamment vers une maximisation de la
rentabilité.

Elle constitue donc un élément fondamental de la sécurité et de la rentabilité de


l’établissement qui la pratique. La mesure des risques et plus particulièrement ceux de
liquidité, taux et change, constituent l’un des aspects majeurs, l’objectif étant
d’estimer les pertes potentielles d’une pour un horizon donné.

Ainsi, la Gestion Actif-Passif contribue à l’accompagnement financier de la stratégie


de croissance d’un établissement bancaire.

A cette fin, la mise en place d’instruments adaptés aux différents métiers de la banque
est une condition nécessaire pour assurer une gestion performante.

Dans cette optique, plusieurs techniques de mesure des risques auxquels sont
exposées les entités financières existent et qui peuvent être complémentaires, ces
mesures serviront de base pour estimer les pertes et choisir les modalités de
couverture appropriées.

En revanche, bien qu’un certain nombre d’établissements bancaires marocains aient


pu adopter cette méthode, les techniques utilisées pour mesurer les risques financiers
restent limitées du fait que la mise en place de techniques quantitatives plus
sophistiquées nécessite des investissements importants en ressources humaines et
matérielles.

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