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1.2.5 Analyses
1- Appuyer sur Cont et faire aspirer de l’eau déionisée. Appuyer sur A/Z.
2- Faire aspirer un étalon du domaine linéaire.
3- Ajuster le brûleur pour avoir le maximum d’absorbance. Prendre garde de ne pas obstruer le
faisceau de la lampe avec le brûleur.
4- Appuyer sur Data.
5- Faire aspirer de l’eau déionisée et appuyer sur A/Z.
6- Faire aspirer l’étalon le plus dilué et appuyer sur Read. Noter l’absorbance et l’écart-type.
7- Répéter l’étape précédente pour tous les étalons.
8- Faire aspirer l’échantillon et appuyer sur Read. Noter l’absorbance et l’écart-type.
2. CHROMATOGRAPHIE IONIQUE
2.1 Introduction à la technique
Le chromatographe ionique permet de détecter et de quantifier une grande variété
d’anions. Cette technique est fondée sur des processus d’échange entre une phase liquide (éluant
et échantillon) et une phase solide (résine échangeuse d’ions). Un échantillon liquide est injecté
dans l’appareil et ensuite poussé à l’aide d’une pompe dans une colonne faite d’une résine
échangeuse d’ions. L’échantillon est mélangé à un éluant, c’est-à-dire, une solution facilitant la
séparation des différents ions contenus dans l’échantillon à l’intérieur de la colonne.
Les ions contenus dans l’échantillon sont séparés parce qu’ils se déplacent à différentes
vitesses dans la colonne, tout dépendant de leur affinité pour la résine échangeuse d’ions. La
séparation des ions est fonction de leur charge et de leur taille. Plus les ions sont petits, moins ils
- - - - -2
seront retenus (F < Cl < Br < I ). Plus les ions sont chargés, plus ils seront retenus (HPO4 >
-
NO3 ).
L’éluant et l’échantillon passe à travers un supresseur, un module permettant d’augmenter
la sensibilité du détecteur en soustrayant la conductivité électrique spécifique à l’éluant et en
diminuant les bruits de fond.
Un détecteur mesure la conductivité électrique de chaque ion séparé contenu dans
l’échantillon et un signal est envoyé à l’ordinateur. Les ions des solutions électrolytiques ont des
conductivités électriques spécifiques qui peuvent être quantifiées. Le dosage est possible en
comparant le signal obtenu pour un échantillon avec le signal d’une solution de concentration
connue. L’identification des ions est possible grâce à leur temps de rétention particulier, obtenus
préalablement lors de la préparation des courbes de calibration tracées à partir de solutions
témoins.
composé d'une unité optique reliée à un système informatique qui reçoit, gère et analyse les
données. Le principe physique de base est la diffraction de la lumière. La méthode d'analyse
respecte la théorie de "Mie". La distribution fondamentale, à partir de laquelle tous les résultats
sont obtenus, est définie par le pourcentage du volume total des particules.
Les particules, mises en suspension dans un support liquide, appelé le dispersant, sont
pompées en continu à travers la cellule. Celle-ci se compose de deux surfaces transparentes
distantes de 2 mm qui forment un plan perpendiculaire au faisceau lumineux. La cellule est située
entre la source du laser et les détecteurs qui captent la lumière diffractée. Lorsqu'une particule se
présente dans la cellule, elle diffracte la lumière et produit un modèle de diffraction sur les
détecteurs. Lorsque plusieurs particules sont présentes dans la cellule, la lumière mesurée sur les
détecteurs est la somme de tous les modèles particulaires superposés. Plusieurs lectures sont
prises sur une période de temps définie, permettant ainsi une analyse de plusieurs centaines de
particules. Une analyse des donnés est ensuite faite afin d'établir la distribution des particules de
l'échantillon analysé.
L'analyse des donnés est basée sur la théorie de "Mie". Cette dernière est une description
complète de la diffraction de la lumière pour des particules sphériques ayant des propriétés
optiques homogènes. L'analyse est une méthode itérative. Premièrement, une distribution initiale
des particules est choisie, ensuite, suivant le modèle théorique qui tient compte ici des propriétés
optiques des particules, le logiciel conçoit un schéma de diffraction propre cette à cette
distribution initiale. C'est une première itération qui sera par la suite corrigée en ajustant ce
schéma de diffraction aux données mesurées par l'analyseur de particules.
Les résultats peuvent être, par le biais du logiciel, présentés sous la forme d'un tableau,
regroupant certaines caractéristiques comme les diamètres moyens, la surface spécifique,
l'étalement et l'uniformité de la distribution, etc., et/ou sous la forme d'un graphique représentant,
par exemple, le pourcentage passant (ou inférieur) en fonction du diamètre des particules.
Outre le choix du modèle d'analyse, il faut déterminer les constantes représentant les
propriétés optiques des particules et du dispersant. Celles-ci sont: l'indice de réfraction des
particules (Us) et du dispersant (Um) et l'indice d'absorption des particules(Ua). L'ensemble de
ces constantes se nomme la présentation de l'échantillon. Par défaut, une présentation standard
est utilisée par cet appareil et celle-ci conviendra pour plusieurs échantillons. Toutefois, pour
certains échantillons contenant des particules très fines, il est important de bien choisir les
propriétés optiques afin d'accroître la précision des résultats. En effet, lorsque le diamètre des
particules se rapproche de la longueur d'onde de la lumière laser (633 nm), l'interaction entre la
lumière et les particules devient complexe. De plus, la longueur du chemin optique à travers une
particule devient plus petit et la lumière qui subit des diffractions internes n'est plus absorbée
complètement.
3.6 Analyses
4.2 Appareillage
Une colonne chromatographique capillaire d'une longueur de 30 m * 0,25 mm d.i., de type
PE-5 dont la phase est d'une épaisseur de 0,25 um.
fluorène 19.30
phénanthrène 22.90
anthracène 23.10
fluoranthène 28.03
chrysène 35.18
benzo(a)pyrène 41.90
benzo(g,h,i)pérylène 49.11
2- Solutions filles
À partir de la solution mère de 2mg/ml, préparer une série de solutions avec du dichlorométhane.
Les concentrations suggérées sont 200, 150, 100, 40, 20 et 10 ug/ml