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Gestion des déchets dangereux GCI-63617


LABORATOIRE – Description des appareils et procédures
Département de génie civil
Université Laval

1. SPECTROPHOTOMÉTRIE D’ABSORPTION ATOMIQUE


1.1 Introduction à la technique
La spectrométrie d’absorption atomique permet de quantifier les éléments métalliques en
solutions. Chaque élément a un nombre spécifique d’électrons associés à son noyau. La
configuration orbitale normale et la plus stable des électrons est appelée état de base. Lorsque
qu’une énergie est fournie à un atome, ce dernier l’absorbe et adopte une configuration
électronique appelée état d’excitation. Cet état est instable et l’atome retourne immédiatement à
son état de base libérant ainsi une énergie lumineuse.
Lors du procédé d’absorption atomique l’énergie fournie à l’atome provient d’une source
lumineuse appelée lampe à cathode creuse. L’atome dans son état de base absorbe l’énergie
lumineuse à une longueur d’onde spécifique et passe à un état d’excitation. Un détecteur mesure
la quantité de lumière absorbée et un signal électronique est produit en fonction de l’intensité
lumineuse. Ce signal est traité et la quantité d’analyte dans l’échantillon est déterminée en
fonction de l’absorbance mesurée.
Le contact entre les atomes et la source lumineuse est assuré par la cellule d’absorption.
La cellule d’absorption est en fait une flamme générée par la combustion d’acétylène en présence
d’oxygène. L’échantillon à analyser est aspiré par l’appareil et transformé en aérosol. La flamme
atomise ensuite les éléments contenus dans l’aérosol et les place en travers du faisceau de la
lampe à cathode creuse.
La lampe à cathode creuse émet le spectre lumineux spécifique à l’élément analysé. La
cathode et l’anode de la lampe sont composées uniquement de l’élément dont le spectre lumineux
doit être produit. Un potentiel électrique est appliqué entre l’anode et la cathode, ce qui a pour
effet d’ioniser le gaz contenu dans la lampe. Les ions de gaz vont ensuite entrer en collision avec
la cathode, ce qui déloge des atomes métallique. Ces atomes vont aussi entrer en collision avec
les ions de gaz ce qui les fait passer à un état d’excitation. Ils retournent aussitôt à leur état de
base ce qui produit l’énergie lumineuse désirée.

1.2. Opération de l’appareil


1.2.1 Mise en marche et optimisation du spectromètre
1- Mettre l’appareil à On.
2- Appuyer sur AA-BG pour choisir la méthode d’analyse par absorption atomique avec
correction automatique du bruit de fond.
3- Choisir la cathode creuse correspondant à l’analyte qui est dosé et l’installer dans le
compartiment à la droite de l’appareil.
4- Appuyer sur Param Entry. À Lamp Current écrire la valeur du courant indiquée sur la
lampe et appuyer sur Enter.
5- Appuyer sur Energy.
6- Ajuster le détecteur à la longueur d’onde d’absorption de l’élément à doser à l’aide de la
roulette située à gauche de l’appareil. La longueur d’onde est ajustée lorsque l’énergie affichée
est maximale. Lorsque CTS est plus grand que 125, appuyer sur Gain.
7- Ajuster la largeur de la fente spectrale à 0,2 ou 0,7 nm selon l’élément à doser.
8- À l’aide des vis d’ajustements de la cathode creuse, ajuster cette dernière de manière à avoir le
maximum d’énergie.
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1.2.2 Ajustement du brûleur


1- Ajuster la hauteur du brûleur à environ 5 mm sous le faisceau de la lampe.
2- À l’aide des deux vis d’ajustement (translation horizontale et rotation) situées sous le brûleur,
ajuster la fente du brûleur de manière parallèle avec le faisceau de la cathode.

1.2.3 Mise en marche du brûleur acétylène-air


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1- Ouvrir les valves derrière l’appareil et ajuster la pression d’air à 60 lbs/po .
2- Ouvrir les valves du cylindre d’acétylène et ajuster la pression à la sortie du cylindre à 14
lbs/po2. Ne pas dépasser 15 lbs/po2. Vérifier que la pression du cylindre est supérieure à 75
lbs/po2.
3- Placer le bouton Oxidant à la position Air.
4- À l’aide des vis situées sous les manomètres, ajuster le débit d’acétylène, Fuel à 2,5 (sous la
bille), et le débit d’air, Oxidant à 4.
5- Appuyer sur Ignite.

1.2.4 Entrée des paramètres


Appuyer sur Param Entry, pour changer les titres appuyer et appuyer sur Enter pour valider.
LAMP CUR.: Lamp current. Courant indiqué sur la cathode creuse. Ne pas excéder la valeur
indiquée.
INT. TIME: Integration time. Temps d'accumulation des cycles de lecture par l'appareil.
Normalement entre 0,2 et 1 seconde.
REPLICATES: Nombre de lecture faites. Normalement entre 10-20.
AA TECHNIQUE: Mode d'analyse. Choisir FLAME (1), soit atomisation par flamme.

1.2.5 Analyses
1- Appuyer sur Cont et faire aspirer de l’eau déionisée. Appuyer sur A/Z.
2- Faire aspirer un étalon du domaine linéaire.
3- Ajuster le brûleur pour avoir le maximum d’absorbance. Prendre garde de ne pas obstruer le
faisceau de la lampe avec le brûleur.
4- Appuyer sur Data.
5- Faire aspirer de l’eau déionisée et appuyer sur A/Z.
6- Faire aspirer l’étalon le plus dilué et appuyer sur Read. Noter l’absorbance et l’écart-type.
7- Répéter l’étape précédente pour tous les étalons.
8- Faire aspirer l’échantillon et appuyer sur Read. Noter l’absorbance et l’écart-type.

1.3 Courbe de calibration


À partir des lectures d’absorbance pour les étalons, tracer un graphique nuage de points
(utiliser un chiffrier ex. EXCEL) de l’absorbance en fonction de la concentration. Tracer la
courbe de régression linéaire et obtenir l’équation de la régression ainsi que le coefficient de
détermination. L’équation de régression représente la courbe de calibration de l’appareil.

1.4 Dosage des échantillons


À l’aide de la courbe de calibration déterminer les concentrations des éléments à doser.
Pour les échantillons dilués, multiplier la concentration déterminée par le facteur de dilution.
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1.5 Expression des résultats


Exprimer les résultats obtenus en mg/kg selon la relation suivante :

mg/kg = (mg/L x dilution primaire x dilution secondaire)/masse (g)

1.6 Limite de détection


Exemples : Fe : 0.03 mg/L; Pb : 0.18 mg/L; Zn : 0.01 mg/L

2. CHROMATOGRAPHIE IONIQUE
2.1 Introduction à la technique
Le chromatographe ionique permet de détecter et de quantifier une grande variété
d’anions. Cette technique est fondée sur des processus d’échange entre une phase liquide (éluant
et échantillon) et une phase solide (résine échangeuse d’ions). Un échantillon liquide est injecté
dans l’appareil et ensuite poussé à l’aide d’une pompe dans une colonne faite d’une résine
échangeuse d’ions. L’échantillon est mélangé à un éluant, c’est-à-dire, une solution facilitant la
séparation des différents ions contenus dans l’échantillon à l’intérieur de la colonne.
Les ions contenus dans l’échantillon sont séparés parce qu’ils se déplacent à différentes
vitesses dans la colonne, tout dépendant de leur affinité pour la résine échangeuse d’ions. La
séparation des ions est fonction de leur charge et de leur taille. Plus les ions sont petits, moins ils
- - - - -2
seront retenus (F < Cl < Br < I ). Plus les ions sont chargés, plus ils seront retenus (HPO4 >
-
NO3 ).
L’éluant et l’échantillon passe à travers un supresseur, un module permettant d’augmenter
la sensibilité du détecteur en soustrayant la conductivité électrique spécifique à l’éluant et en
diminuant les bruits de fond.
Un détecteur mesure la conductivité électrique de chaque ion séparé contenu dans
l’échantillon et un signal est envoyé à l’ordinateur. Les ions des solutions électrolytiques ont des
conductivités électriques spécifiques qui peuvent être quantifiées. Le dosage est possible en
comparant le signal obtenu pour un échantillon avec le signal d’une solution de concentration
connue. L’identification des ions est possible grâce à leur temps de rétention particulier, obtenus
préalablement lors de la préparation des courbes de calibration tracées à partir de solutions
témoins.

2.2 Préparation des échantillons


1- Peser 4 g de sol sec
2- Ajouter 40 ml d’eau déionisée
3- Agiter sur la plaque agitatrice durant 24 heures
4- Centrifuger les échantillons durant 10 min à 3600 rpm
5- Récupérer le surnageant
6- Effectuer les dilutions suivantes: 1% et 10%
7- Conserver les échantillons non-dilués au congélateur s’ils ne sont pas analysés dans les 24
heures. Ne contenant aucun agent de conservation, les bactéries potentiellement présentes
pourraient proliférer et détériorer la colonne échangeuse d’ions

2.3 Opération de l’appareil


2.3.1 Démarrage de l’appareil
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1- Mettre l’appareil “ DIONEX ” à “ ON ”


2- Ouvrir la bonbonne d’hélium servant à pressuriser le système
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3- Ajuster la pression du régénérant à 5 lbs/po
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4- Ajuster la pression de l’éluant entre 5 et 10 lbs/po
5- Mettre en fonction la pompe et ajuster le débit à 2 ml/min, laisser la pression se stabiliser
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durant 20 min entre 1300 et 1400 lbs/po
6- S’assurer qu’il n’y a pas de bulles d’air dans le circuit
7- Démarrer le logiciel “ DIONEX ”
8- Démarrer le module interface “ ACI ”
9- Dans le sous-programme “ MÉTHODE ”, sélectionner et actualiser une méthode
10- L’appareil est prêt à effectuer les analyses

2.3.2 Analyse des échantillons


1- Dans le sous-programme “ RUN ”, sélectionner une méthode
2- Nommer l’échantillon à analyser
3- Vérifier la sensibilité du détecteur (habituellement 30 µS)
4- Sur le chromatographe, placer le paramètre “ CONTROL ” en mode “ LOCAL ”
5- Appuyer sur “ AUTO OFFSET ” trois secondes pour ramener la ligne de base à zéro
6- Placer le mode “ CONTROL ” du chromatographe en mode “ RELAY ”
7- Injecter 1 ml de l’échantillon le plus dilué en prenant soins d’enlever l’air contenu dans la
seringue. Les échantillons contenant de la matière en suspension doivent être filtrés à l’aide d’un
filtre de 0.2 µm adaptable aux seringues afin de ne pas obstruer le système
8- Sur le module interface “ ACI ” appuyer sur “ RUN ”
9- Attendre la fin de l’analyse avant de procéder à une autre injection

2.4 Courbe de calibration


Tracer les courbes de calibration des quatres anions suivant →cl-; NO3-, SO4-2 ; PO4-2

2.5 Dosage des échantillons


1- Déterminer l’équation de la courbe de calibration
2- Calculer la valeur de la concentration (mg/l) correspondant à l’aire sous la courbe donnée par
le chromatographe ionique

3. GRANULOMETRIE PAR COMPTEUR DE PARTICULES LASER


3.1 Introduction
Le Master sizer microplus est un compteur laser qui permet d’obtenir la granulométrie de
particules ayant un diamètre compris entre 0,05µm et 556µm (fraction fine du sol). Il est
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composé d'une unité optique reliée à un système informatique qui reçoit, gère et analyse les
données. Le principe physique de base est la diffraction de la lumière. La méthode d'analyse
respecte la théorie de "Mie". La distribution fondamentale, à partir de laquelle tous les résultats
sont obtenus, est définie par le pourcentage du volume total des particules.
Les particules, mises en suspension dans un support liquide, appelé le dispersant, sont
pompées en continu à travers la cellule. Celle-ci se compose de deux surfaces transparentes
distantes de 2 mm qui forment un plan perpendiculaire au faisceau lumineux. La cellule est située
entre la source du laser et les détecteurs qui captent la lumière diffractée. Lorsqu'une particule se
présente dans la cellule, elle diffracte la lumière et produit un modèle de diffraction sur les
détecteurs. Lorsque plusieurs particules sont présentes dans la cellule, la lumière mesurée sur les
détecteurs est la somme de tous les modèles particulaires superposés. Plusieurs lectures sont
prises sur une période de temps définie, permettant ainsi une analyse de plusieurs centaines de
particules. Une analyse des donnés est ensuite faite afin d'établir la distribution des particules de
l'échantillon analysé.
L'analyse des donnés est basée sur la théorie de "Mie". Cette dernière est une description
complète de la diffraction de la lumière pour des particules sphériques ayant des propriétés
optiques homogènes. L'analyse est une méthode itérative. Premièrement, une distribution initiale
des particules est choisie, ensuite, suivant le modèle théorique qui tient compte ici des propriétés
optiques des particules, le logiciel conçoit un schéma de diffraction propre cette à cette
distribution initiale. C'est une première itération qui sera par la suite corrigée en ajustant ce
schéma de diffraction aux données mesurées par l'analyseur de particules.
Les résultats peuvent être, par le biais du logiciel, présentés sous la forme d'un tableau,
regroupant certaines caractéristiques comme les diamètres moyens, la surface spécifique,
l'étalement et l'uniformité de la distribution, etc., et/ou sous la forme d'un graphique représentant,
par exemple, le pourcentage passant (ou inférieur) en fonction du diamètre des particules.

3.2 Préparation de l'échantillon


Le Mastersizer Microplus offre la possibilité d'analyser un échantillon liquide ou sec. La
préparation de l'échantillon est une étape importante afin d'obtenir des résultats justes et
reproductibles. L'échantillon prélevé doit représenter le plus fidèlement possible la totalité du
matériau étudié. Il faut assurer en tout temps une homogénéité de la dispersion de l'échantillon
dans le dispersant. L'échantillon ne doit pas contenir de particules de dimensions supérieures à 2
mm. La quantité requise est habituellement inférieure à 5 ml.

3.3 Choix du dispersant


Le dispersant doit être transparent, pour une longueur d'onde de 633 nm, son indice de
réfraction doit obligatoirement être différent de celui des particules de l'échantillon et il ne doit
pas réagir avec celles-ci, ce qui influencerait la dimension des particules. Il peut être, par
exemple, de l'eau, de l'éthanol, de l'acétone, de l'hexane, etc. La quantité requise est 600 ml ou 1
litre selon la grosseur des particules.

3.4 Mécanismes de dispersion


Deux mécanismes sont disponibles à même l'appareil afin d'assurer la dispersion des
particules dans le dispersant. En premier lieu, une petite hélice, dont la vitesse peut être ajustée,
agite le mélange afin de garder les particules en suspension. Deuxièmement, une sonde
ultrasonique émet des ondes afin de briser les liens entre les agglomérations de particules
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réduisant celles-ci à leur dimension unitaire. L'intensité et la durée de ce procédé ultrasonique


sont quantifiées en faisant des mesures expérimentales sur le Mastersizer Microplus. Une mesure
est prise en utilisant l'agitateur (hélice) seulement. Ensuite, en utilisant progressivement les
ultrasons sur une période de temps précise, il est possible de déterminer l'intensité requise pour
que les résultats soient stables, indiquant une dispersion complète. La sonde ultrasonique devra
être utilisée avec la plus faible intensité qui procure une dispersion complète.

3.5 Détermination des paramètres descriptifs

La première opération consiste à définir certains paramètres descriptifs afin d'effectuer


une analyse représentative de l'échantillon. Il faut choisir le modèle d'analyse qui convient le
mieux à notre échantillon. Trois choix sont offerts. Le premier est un modèle d'analyse générale
("polydisperse"), qui convient pour les échantillons dont le diamètre des particules s'étend sur
plus de cinq unités de grandeur. Le second modèle est l'analyse mono-modale qui est utilisé
lorsque l'échantillon présente une distribution uniforme, c'est-à-dire que les particules sont de la
même grandeur ou presque. Le troisième modèle est l'analyse multi-modale qui permet l'analyse
de plusieurs groupes (six au maximum) de particules de même dimensions, présents dans
l'échantillon.

Outre le choix du modèle d'analyse, il faut déterminer les constantes représentant les
propriétés optiques des particules et du dispersant. Celles-ci sont: l'indice de réfraction des
particules (Us) et du dispersant (Um) et l'indice d'absorption des particules(Ua). L'ensemble de
ces constantes se nomme la présentation de l'échantillon. Par défaut, une présentation standard
est utilisée par cet appareil et celle-ci conviendra pour plusieurs échantillons. Toutefois, pour
certains échantillons contenant des particules très fines, il est important de bien choisir les
propriétés optiques afin d'accroître la précision des résultats. En effet, lorsque le diamètre des
particules se rapproche de la longueur d'onde de la lumière laser (633 nm), l'interaction entre la
lumière et les particules devient complexe. De plus, la longueur du chemin optique à travers une
particule devient plus petit et la lumière qui subit des diffractions internes n'est plus absorbée
complètement.

3.6 Analyses

- Préciser au logiciel les paramètres descriptifs.


- Aligner le faisceau lumineux convergent sur le détecteur central.
- Mesurer le bruit de fond, c'est-à-dire la lumière diffractée par le dispersant et celle provenant
de sources lumineuses environnantes.
- Ajouter l'échantillon au dispersant. La quantité de particules à ajouter au dispersant est
limitée. Elle doit être assez grande pour que les lectures soient dissociables de celles prises
lors de la mesure du bruit de fond. Cependant, elle ne doit pas être trop élevée puisque les
hypothèses de base pour l'analyse ne seront plus respectées.
- Prendre un nombre déterminé de lectures, sur une période de temps précise, afin de
représenter correctement l'échantillon.
- Analyser les données et produire la distribution de la granulométrie de l'échantillon.

4. CHROMATOGRAPHIE EN PHASE GAZEUSE


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4.1 Introduction à la technique


La détermination des HAP s'effectue en deux étapes. La première étape consiste à extraire
les HAP à l'aide de dichlorométhane. Dans la seconde étape, après concentration du
dichlorométhane si nécessaire, les HAP sont analysés par chromatographie en phase gazeuse
(détecteur FID - injecteur PSS ).
La concentration des HAP est déterminée par comparaison de la surface(aire) obtenue à
un temps de rétention donné pour l'échantillon à celles données par la courbe de calibration -
standard externe. Il y a 7 HAP qui nous intéressent plus particulièrement. Ces HAP sont les
suivants: fluorène, phénanthrène, anthracène, fluoranthène, chrysène, benzo(g,h,i)pérylène et
benzo(a)pyrène.

4.2 Appareillage
Une colonne chromatographique capillaire d'une longueur de 30 m * 0,25 mm d.i., de type
PE-5 dont la phase est d'une épaisseur de 0,25 um.

4.3 Réactifs et étalons


Il est possible d'acheter commercialement sous forme de mélange les HAP. Sinon, il faut
des produits d'une pureté acceptable c'est-à-dire 98% et plus. En ce qui concerne les standards
internes, le chromatographe n'étant pas couplé à un MS, il n'est pas nécessaire d'acheter du
hexachlorobenzène-C13 et du p-Terpényl-d14.Du simple hexachlorobenzène et p-Terpényl sont
parfaits et beaucoup moins chère.

4.3.1 Temps de rétention


1- Pour débuter, on doit connaitre le temps de rétention de chaque HAP. Donc on prépare une
solution d'environ 100ug/ml pour chaque HAP. Suite à l'injection au GC de ces différentes
solutions, on détermine le temps de rétention de ces HAP. Prendre en note que toutes
modifications concernants les conditions chromatographiques et la colonne peuvent amener des
variations au niveau des temps de rétention. Noter aussi que la plupart des HAP sont considérés
des produit potentiellement cancérigènes donc pour des raisons évidentes de sécurité ils
doivent être manipulés sous la hotte.

HAP Temps de rétention(min)

fluorène 19.30
phénanthrène 22.90
anthracène 23.10
fluoranthène 28.03
chrysène 35.18
benzo(a)pyrène 41.90
benzo(g,h,i)pérylène 49.11

4.3.2 Préparation de solutions standards


1- Solution mère
a) Peser environ 40 mg de chaque HAP (utiliser un vial de 40 ml avec large goulot - il est
important de noter très précisément la masse de chacun des HAP)
b) Ajouter 20 ml de dichlorométhane. Vous obtenez ainsi une solution mère d'une concentration
d'environ 2 mg/ml.
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2- Solutions filles
À partir de la solution mère de 2mg/ml, préparer une série de solutions avec du dichlorométhane.
Les concentrations suggérées sont 200, 150, 100, 40, 20 et 10 ug/ml

4.4 Protocole analytique


- Conditions chromatographiques
Injecteur: température initiale 70 degrés C
temps d'équilibre 0 min
programmation de température(rampe #1) 30 degrésC/min
température finale 120 degrés C
temps d'équilibre 1 min
programmation de température(rampe #2) 100 degrésC/min
température finale 280 degrés C
temps d'équilibre 999 min
Détecteur: 300 degrés C ( température constante)
Four: température initiale 90 degrés C
temps d'équilibre 6 min
programmation de température(rampe #1) 10 degrésC/min
température finale 180 degrés C
temps d'équilibre 0 min
programmation de température(rampe #2) 5 degrésC/min
température finale 310 degrés C
temps d'équilibre 15 min
Mode d'injection: solvent purge mode
Split flow: 30 ml/min
Gaz vecteur: hélium
Pression: 10 psi (débit constant)
Volume d'injection: 2 ul
Type de colonne: PE-5

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