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Chapitre 1 : Rappels des concepts de base

1. Concepts générale
La communication sans fils ou réseaux sans fils repose sur l’utilisation des ondes
électromagnétiques qui sont formées par l’émetteur et le récepteur. Cette technologie permet
de connecter un ou plusieurs appareils fixes ou mobiles à une infrastructure réseaux gérer par
des protocoles de communication, toute en utilisant le minimum de connexions physique. Les
réseaux sans fils peuvent être classés selon les usages suivant :

 Les réseaux sans fils personnels ils permettent une connectivité entre périphériques
proches les uns des autres
 Les réseaux sans fil d’entreprise ils utilisent la technologie Wi-Fi ayant une portée
typique de quelques dizaines de mètres ou kilomètres. Les connexions s’effectuent à
partir d’un point d’accès ou une station de base, lui-même connecté au réseau câblé
d’entreprise

2. Types de transmission sans fils

La première étape de la construction d'un réseau consiste à choisir le type de canal de


communication qui sera utilisé à savoir filaire (câble coaxial, Fibre optique) ou bien sans fils.
Plusieurs techniques de transmission alors peuvent être envisagées dans le seul souci est de
satisfaire la communication et sans interruptions. En effet, la propagation des ondes peut être
affectée par son milieu de transmission ainsi que les obstacles présent dans l’environnement.
La première technique de communication est la transmission en line directe (Line of site), c’est-
à-dire l’émetteur et le récepteur sont en visibilité directe comme la montre la figure 1.a. Dans
le cas où l’émetteur et le récepteur sont pas en visibilité directe c’est à l’onde transmise heurte
des obstacles comme les bâtiments avant d’atteindre sa destination (voir figure 1.b). Cette
transmission est appelée (Non Line of Site) et elle est définie par les phénomènes de
propagation tel que (la réfraction, d’effraction et d’effusion.

D’un point de vue antennaire il y plusieurs manière d’acheminer la transmission. Le cas


classique et le plus simple comporte une antenne d’émission et une antenne de réception. Cette
technique est couramment appelée Single Imput Single Output (SISO). Dans le cas où
l’émetteur comporte une seul antenne tandis que le récepteur est composé de plusieurs antennes,
la technique est couramment appelée Single Imput Multi Output (SIMO). Souvent désigné
également par diversité de réception (Receive Diversity). Par rapport au Downlink, cela
correspond à une antenne d’émission pour la station de base et à plusieurs antennes de réception
pour le téléphone mobile. Plusieurs antennes d’émission et une antenne de réception, cette
approche est couramment appelée Multiple Input Single Output (MISO). Par rapport au
Downlink, cela signifie plusieurs antennes d’émission pour la station de base et une antenne de
réception pour le téléphone mobile. En fin, le Multi Imput Multi Output (MIMO) appliqué pour
les réseaux de 4G et 5G comportent plusieurs antennes à l’émission et plusieurs antennes à la
réception. La Figure 2 montre les différentes techniques de transmission d’un point de vue
antennaire.

Fig.2. Techniques de Transmission d’un point de vue Antennaire.

2.1. Multi Imput Multi Output (MIMO)

Un système MIMO tire profit de l'environnement multi-trajets en utilisant les différents canaux
de propagation créés par réflexion et/ou par diffraction des ondes pour augmenter la capacité
de transmission. D'où l'intérêt aussi d'obtenir des signaux indépendants sur les antennes.
L’objectif de la technologie MIMO consiste alors à émettre dans un même canal des signaux
transmis sur des antennes différentes. A la réception aussi et avec un certain nombre d'antennes
et des traitements adéquats, il s'agit de simuler cette réception dans une même bande de 𝑛
canaux différents. Cependant, dans un système MIMO différents types de codage sont employés
à savoir :

 Le multiplexage par répartition de fréquence orthogonal (OFDM, Orthogonal Frequency


Division Multiplexing), dont l’objectif est de diviser un grand nombre de porteuses, les
signaux numériques que nous souhaitons transmettre. Les signaux des différents porteuses
se chevauchent mais grâce à l’orthogonalité, n’interférent pas entre eux.
 Le multiplexage par division spatiale (SDM Spatial Division Multiplexing) plusieurs flux
de données indépendants sont simultanément multiplexés dans un canal spectral. Le
multiplexage SDM peut améliorer le débit de façon significative, car le nombre de données
spatiales résolues est plus important. Chaque flux spatial doit disposer de sa propre paire
d'antennes de transmission/réception à chaque extrémité du lien radio.
 Le codage spatio-temporel par bloc (STBC Space-Time Bloc Code) tout comme le SDM
permet d'envoyer des signaux différents sur chaque antenne. Le principe du STBC est
d’introduire une redondance d’information entre les deux antennes. Le canal STBC
comprend 𝑀 × 𝑁 sous canaux. Chaque sous canal est un canal à évanouissements
indépendants, ce qui fait que le STBC augmente la diversité du canal de transmission et
donc la robustesse du récepteur.

Fig.3. Multi Imput Multi Output Transmission.

2.2. Capacité d’un canal MIMO

Le principal aspect théorique de la MIMO est celui de la capacité des canaux. On considère un
système MIMO composé de 𝑀𝑡 antenne de transmission et de 𝑁𝑟 antenne de réception. On note
𝑥 le vecteur de taille 𝑀𝑡 contenant les symboles envoyés et 𝑦 le vecteur de taille 𝑁𝑟 contenant
les symboles reçu. Le signal reçu s’écrit alors :

𝑦 = 𝐻𝑥 + 𝑛 (1)
Ou 𝐻 est la matrice du canal de taille 𝑀𝑡 × 𝑁𝑟 et 𝑛 est le vecteur de bruit. La matrice 𝐻 est
donnée par :

ℎ11 … ℎ1𝑀
𝐻=( . ℎ22 . ) (2)
ℎ𝑁1 ℎ𝑁2 ℎ𝑁𝑀

La capacité d’un canal MIMO peut être calculée par la formule suivante :

𝐶𝑀𝐼𝑀𝑂 = 𝐵𝑙𝑜𝑔2 (𝑑𝑒𝑡(𝐼𝑁𝑟 + 𝛾𝐻𝑄𝐻 ∗ )) (3)

Avec 𝐼𝑁𝑟 est la matrice identité, 𝛾 est le rapport signal sur bruit, 𝑄 est la matrice de corrélation
des symboles émis. Lorsque l'émetteur n'a aucune connaissance du canal, la capacité maximale
atteignable à pour expression :

𝑀𝑡
𝛾
𝐶𝑀𝐼𝑀𝑂 = 𝐵 ∑ 𝑙𝑜𝑔2 (1 + 𝐻𝐻 ∗ ) (4)
𝑀𝑡
𝑖=1

Comparant aux deux techniques SISO et SIMO, La capacité augmente donc beaucoup plus vite
dans le cas MIMO. Mathématiquement, la capacité dans le cas SISO et SIMO sont données
respectivement par :

𝐶𝑆𝐼𝑆𝑂 = 𝐵𝑙𝑜𝑔2 (1 + 𝛾|ℎ|2 ) (5)

La capacité théorique est alors donnée par :

𝐶𝑡,𝑆𝐼𝑆𝑂 = 𝐸(𝐶) = 𝐵 𝑙𝑜𝑔2 (1 + 𝛾𝐸|ℎ|2 ) (6)

Or 𝐸|ℎ|2 = 1, ainsi :

𝐶𝑡,𝑆𝐼𝑆𝑂 = 𝐵 𝑙𝑜𝑔2 (1 + 𝛾) (7)

𝑁𝑟

𝐶𝑆𝐼𝑀𝑂 = 𝐵𝑙𝑜𝑔2 (1 + 𝛾 ∑|ℎ𝑖 |2 ) (8)


𝑖=1

La capacité théorique est donnée comme suit :

𝐶𝑡,𝑆𝐼𝑀𝑂 = 𝐵 𝑙𝑜𝑔2 (1 + 𝛾𝑁𝑟 2 ) (9)


Remarque

L'équation 3 montre que, dans l'idéal, la capacité MIMO est une amélioration linéaire du cas
d'un seul émetteur-récepteur. La figure 4 montre la réponse d'un système à entrer unique et
sortie unique (SISO) par rapport à un système MIMO à 2 × 2, 3 × 3 et 4 × 4 pour les
performances SNR. À des niveaux de SNR plus élevés, le système MIMO offre des avantages
de capacité nettement plus importants.

Fig.4. Comparaison entre la technique MIMO et SISO

3. Interférences dans les réseaux sans fils

Les interférences sans fil se produisent lorsque quelque chose perturbe ou affaiblit le
signal provenant du routeur sans fil (le cas Wifi). Le canal le plus typique pour les connexions
Wi-Fi aujourd'hui se situe dans la bande 2,4GHz. Comme cette bande radio est partagée avec
d'autres appareils dans la maison, les interférences d'autres signaux radio peuvent affecter les
performances de votre réseau Wi-Fi. En fait, les interférences peuvent être causées par presque
tous les appareils qui émettent un signal électromagnétique. Deux types d’interférences peuvent
être enregistrés dans les réseaux cellulaires à savoir les interférences intercellulaires et les
interférences intracellulaires. Lorsque le signal des stations de base adjacentes se joint au signal
souhaité, on appelle cela interférence intercellulaire. Lorsqu'un utilisateur s'éloigne du service
de sa station de base et se rapproche aux stations de base adjacentes, le rapport SINR (rapport
signal sur interférence plus bruit) reçu se dégrade principalement pour deux raisons. La
première est la dégradation de la puissance du signal reçu de la SBs serveuse. La seconde est la
puissance du signal brouilleur provenant des SBs voisines devenant forte.

Fig.5. Interférence dans un réseau Wi-Fi

Dans le sens descendant, la station de base peut provoquer des interférences sur l’utilisateur en
raison d’une perte partiale d’orthogonalité, il reçoit un signal utile provenant de la station de
base, mais peut capter les signaux destinés aux autres utilisateurs qui se trouvent dans la même
cellule. Ce type d’interférence est couramment appelé interférence intracellulaire.

Fig.6. Interférence dans un réseau Cellulaire

4. Concept des réseaux cellulaires

Le concept de cellule est défini comme une solution à la contrainte de la limitation de la


ressource radio, il rend la possibilité d’accéder à des capacités importantes illimités au moyen
d’un grand nombre de stations radio dont chacune couvre une surface géographique appelée
une cellule. Ce concept consiste à diviser un territoire en cellules adjacentes dont chacune est
couverte par une station de base, appelée BTS (Base Transceiver station). Un ensemble de ces
dernières est distribué uniformément sur une surface géographique assurant la liaison entre les
mobiles et le réseau. Les BTS ou bien stations de base regroupent un ensemble d’antennes selon
la surface de couverture.

4.1. Architecture Hexagonale

La structure de la zone couverte (zone rurale, zone urbaine...etc.) est un facteur important et
primordial dans l’initiation du réseau. En effet, l’opérateur a pour but de choisir les positions
des BTs afin de couvrir une zone géographique définie dans son réseau. Chaque zone comprend
une station de base bien paramétrée et couvre un grand nombre d’abonnés. En théorie, Une
cellule est sous forme d’un hexagone c’est le motif géométrique le plus proche d’un cercle.

Fig.7. Concept cellulaire

Un motif ayant un nombre de fréquences données est optimal s’il est régulier, c’est-à-dire s’il
est invariant par une rotation de 120 degrés. Dans ce cas, la taille du motif N vérifie la relation
exprimée par l’équation (1.1) :
𝑁 = 𝑖 2 + 𝑖 × 𝑗 + 𝑗² (10)
Où i et j sont des entiers naturels positifs ou nuls. Les exemples de valeurs de N possibles sont
7, 9, 12, 19, 21. La distance de réutilisation D entre cellules peut être trouvée comme suit (voir
l’équation 11) :
𝐷 = √3𝑁 × 𝑅 (11)
Où 𝑅 est le rayon de la cellule et 𝑁 est le numéro de groupe de fréquences.

Exemple de calcule d’un rayon de cellule

Calculer le rayon maximum 𝑅 d'une cellule caractérisée par un seuil récepteur de 𝑃𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 =
−105 𝑑𝑏𝑚 au bord de la cellule, une puissance reçue à la distance de référence 𝑑0 qui est égal
à𝑃𝑟 (𝑑0 ) = −50𝑑𝐵𝑚, une marge de𝑀 = 10𝑑𝐵, et un exposant de propagation de 𝛽 = 3.
Solution

Nous avons la formule suivante de la puissante a une distance R donnée par :

𝑅
𝑃(𝑅) = 𝑃(𝑑0 ) − 10𝛽𝑙𝑜𝑔10 (𝑑 ) = 𝑃𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 + 𝑀 (12)
0

𝑃(𝑑0 )−𝑃𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 −𝑀
𝑅 = 𝑑0 × 10 10𝛽 (13)

A.N.
−50+105−10
𝑅 = 10 × 10 10.3 = 316.2 𝑚

4.2. Transfert Cellulaire (Handover)


Dans un réseau cellulaire, les utilisateurs ont tendance à être mobiles. Ils se déplacent dans une
cellule, c’est-à-dire d’un secteur à un autre comme ils peuvent changer carrément de cellule.
L’objectif du réseau est de maintenir la connexion des utilisateurs lors du changement cellulaire.
Le mécanisme de transfert inter et intra cellulaire est appelé Handover. En effet, deux types de
Handover sont appliqués dans un réseau cellulaire. Le premier appelé Handover intracellulaire
qui se réalise lors du changement des secteurs à l’intérieur de la même cellule. Tandis que le
second est le Handover intercellulaire dont le processus est le passage d’une cellule à une autre
(changement de station de base). Cependant, ce type de Handover est le plus compliqué car
l’utilisateur qui se localise dans la zone de chevauchement reçoit deux signaux le premier est
celui de la station de base communicante, le second signal est le signal de la station de base
adjacente. La réalisation du Handover nécessite une condition mathématique sur les puissances
des deux stations de base adjacentes
Mathématiquement parlant la condition du Handover est donnée par l’équation ci-dessous :

𝐻𝑎𝑛𝑑 = {𝑈𝐸𝑖 : 𝑈𝐸𝑖 ∈ 𝐶𝑗 𝑒𝑡 ∃ 𝑗 ′ ≠ 𝑗 𝑡𝑒𝑙𝑙 𝑞𝑢𝑒 |𝐹𝑆𝑗 (𝑈𝐸𝑖 ) − 𝐹𝑆𝑗′ (𝑈𝐸𝑖 )| ≤ 7𝑑𝐵} (14)

Fig.8. Handover Intercellulaire.

Avec 𝐹𝑆𝑗 (𝑈𝐸𝑖 ) est l’intensité du signal reçu par la station de base servante est peut être
calculé comme suit :

𝐹𝑆(𝑥, 𝑦) = 𝑃𝑆𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 + 𝐺𝑎𝑛𝑡𝑒𝑛𝑛𝑒 − 𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 − 𝑃𝑎𝑡ℎ𝐿𝑜𝑠𝑠 − 𝐴𝑉𝐷𝐿 (𝛽𝑆𝐵𝜃 ) (15)
Avec 𝑃𝑆𝐵 est la puissance de transmission, 𝐺𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑆𝐵 représente le gain d’antenne et les
pertes des câbles respectivement. 𝑃𝐿 est le model de propagation (voir chapitre 4). L’indice 𝛽
définie l’angle vertical entre la Station de Base et l’utilisateur, il est calculé par l’équation (16)

ℎ𝑆𝐵 −ℎ𝑈𝐸
𝛽 = tan−1 ( ) (16)
𝑑

5. Station de base (Base station)

Les stations de base se composent généralement d’une ou plusieurs antennes de transmission


ainsi que la BTS qui contrôle le trafic acheminé dans le réseau. Les antennes sont des dispositifs
utilisés pour rayonner ou capter le champ électromagnétique. Elles sont classées par définition
en fonction de leurs diagrammes de rayonnement (omnidirectionnel), le tilt, l’azimut, la
puissance et la hauteur qui doivent être bien définis pour pouvoir étudier correctement leurs
impacts sur le réseau LTE.
5.1. Type d’antenne

Plusieurs antennes peuvent être utilisées pour rayonner dans un réseau cellulaire. Le type
d’antenne influe sur le rayon de couverture et la forme de la zone couverte par la station de
base. Généralement, les antennes employées pour couvrir un réseau mobile sont les antennes
omnidirectionnelles dont le diagramme de rayonnement est étendu sur toute la surface (elle
rayonne la puissance des ondes radio uniformément dans toute direction dans le plan). Ainsi,
les antennes larges directionnelles et small directionnelles sont appliquées dans des
environnements ruraux où l’utilisateur se trouve à une visibilité directe c’est-à-dire line of Sight,
la figure 9 illustre le diagramme de rayonnement d’une antenne directionnelle. Une antenne est
caractérisée aussi par les pertes de diagramme horizontal et les pertes de diagramme vertical de
l’antenne (AVDL), qui est déterminée à l'aide de l'inclinaison θ entre le mobile et l’antenne.

Fig.9. Diagramme de rayonnement d’une antenne directionnel et omnidirectionnel

5.2. Puissance de transmission

Les puissances radio varient de faible à forte puissance, elles permettent de couvrir un territoire
de plus ou moins grand dimension. Le nombre de récepteurs pouvant capter un signal dépend
de la qualité de l’antenne réceptrice et la puissance de l’émetteur. La puissance d’émission
d’une station de base est exprimée souvent en décibel par milliwatt (dBm). La puissance de
transmission est définie dans un intervalle allant de 20 à 65dBm.
5.3. Tilt et azimut

Le tilt d’antenne correspond à l’angle entre le faisceau principal de l’antenne et le plan


horizontal (voir la figure 10). Le tilt est un paramètre très important dans la mesure où il influe
considérablement sur la couverture du réseau. En effet, la modification de l’angle du tilt influe
sur la surface de la zone couverte par l’antenne, par exemple l’augmentation de l’angle du tilt
induit une diminution de la zone couverte. Le tilt est donné en degrés, cependant il peut avoir
des valeurs positives qui signifient que le faisceau est dirigé vers le bas, cette procédure est dite
downtilt. Il peut également avoir des valeurs négatives lorsque le faisceau est dirigé vers le haut,
cette procédure est dite uptilt.

Fig.10. Représentation du tilt

L’azimut est la direction principale de l’antenne formée par rapport au nord magnétique (voir
la figure 10), exprimé en degrés. C’est un facteur essentiel pour le calcul de la puissance émise
par l’antenne dans toutes les directions. Dans la suite de notre étude le type de l’antenne utilisée
est omnidirectionnelle dont la valeur de l’azimut est nulle.

Fig.10. Représentation de l’azimut [2].

5.4. Hauteur de la station de base

La hauteur représente un paramètre très important durant la planification d’un réseau cellulaire.
En effet, Une position d’antenne trop faible a de mauvaises probabilités de couverture. Par
contre, les positions hautes d’antenne offrent une bonne couverture et une capacité réduite. Sur
un terrain relativement plat ou dans une vallée, l'abaissement de la hauteur de l'antenne réduit
efficacement les interférences canal. La figure 11 représente deux positions différentes
d’antenne à savoir une position haute et une position basse.

Fig.11. Hauteur d’antenne dans un milieu de propagation en présence d’obstacle

6. Conclusion

Dans ce chapitre nous avons introduit le concept des réseaux sans fils ainsi que celui des réseaux
mobiles. Il est nécessaire de comprendre :

 Les techniques de transmission.


 L’interférence dans les réseaux sans fils et comment les réduire.
 Les phénomènes de propagation et les multi trajets.
 Le concept des réseaux cellulaires, savoir calculer le rayon de couverture, la capacité
du canal, le Handover…. (Voir TD1).
 En fin, les composantes de la station de base.

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