Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Partie A :
•On transmet 4 symboles : 3 symboles pour les valeurs d'accélération sur les
trois axes et 1 symbole qui renseigne l'utilisateur sur l'état général du système
Caractéristiques de l'application
2. Pour un payload de 4bytes et une portée de 3km donner la valeur de l’énergie par bit utile
𝐸𝑏𝑖𝑡.
Correction
2.Il faudra utiliser la courbe rouge pour un payload de 4bytes, permettant de retrouver :
•𝐸𝑏𝑖𝑡=0,21𝑚𝐽 pour une puissance de transmission de 7dBm
Partie B :
•Le nœud IoT transmet les données mesurées toutes les 30s
6. Calculer le Tcycle
Il faudra réaliser 28 mesures espacées de30s, donc
𝑇𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒=28𝑥30𝑠=14𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠
Annexe
Les systèmes embarqués dans l'IoT
De manière générale, les systèmes électroniques peuvent être caractérisés par leur consommation
(électrique), leur puissance de calcul, leur taille et leur prix.
Même si vous pouvez évidemment trouver des exceptions à cette définition simple, nous partons du
principe que, par rapport à d'autres systèmes électroniques, les systèmes embarqués utilisés dans l'IoT
ont :
■ Une faible consommation d'énergie
■ Une faible puissance de calcul
■ Une petite taille
■ Un prix bas
La deuxième caractéristique d'un dispositif IoT est sa capacité à transmettre des données sur un réseau
sans fil. De nombreux protocoles existent et le concepteur aura un large choix en fonction de la portée,
de la bande passante et de la consommation d'énergie qu'il souhaite atteindre.
Les protocoles sans fil de l'IoT
Dans le monde de l'IoT, nous pouvons trouver de nombreux protocoles tels que :
Bluetooth, Zigbee, WiFi, 2G, 3G, 4G, 5G, NFC...
Nous les classons généralement en fonction de leur débit et de leur portée, comme nous pouvons le
voir sur la Figure 2. En tant que concepteur, nous sommes toujours satisfaits d'obtenir une plus grande
portée et un plus grand débit. Si l'on jette un coup d'oeil rapide à l’illustration, on peut penser que les
protocoles de la zone supérieure droite sont bien meilleurs que les autres (meilleure portée et meilleur
débit). Le protocole en bas à gauche devrait donc être le plus mauvais (portée quasi nulle et débit très
faible). Ce qui nous échappe ici, c'est que ce graphique ne représente pas la consommation d'énergie
induite par le protocole. En effet, le NFC est un protocole à très faible consommation d'énergie : Il
fonctionne même sans aucune batterie ou autre stockage puisqu'il est alimenté par le champ
magnétique utilisé pour la transmission.
Sigfox et LoRaWAN sont considérés comme des réseaux à très longue portée et à très faible
consommation. Tous ces réseaux sont appelés LPWAN : Low Power Wide Area Network.
Les bandes de fréquence
Le Tableau 1 présente quelques-unes de ces bandes libres en Europe.
On constate qu'en Europe, le LoRa peut utiliser la bande 433 MHz, 868 MHz ou 2,4GHz. En
revanche seule la bande 868 MHz est utilisée pour LoRaWAN.
Le protocole LoRa
Par exemple, Le transceiver LoRa SX1261 peut utiliser huit "codes d'étalement" appelés
"Spreading Factor" [ SF5, SF6, SF7, SF8, SF9, SF10, SF11 et SF12 ]. On peut donc avoir huit
transmissions simultanées sur le même canal. Dans le protocole LoRaWAN, nous utilisons
seulement six SF [de SF7 à SF12 ].
La modulation LoRa
La modulation LoRa utilise l’étalement de spectre pour transmettre ses informations. Mais au
lieu d’utiliser des codes d’étalement (CDMA), elle utilise une méthode appelée Chirp Spread
Spectrum. La finalité est toujours la même : avoir plusieurs transmissions dans le même canal.
La conséquence sur le spectre est aussi la même : cela provoque un étalement du spectre.
Le Chirp
Le nom (Chirp) vient du fait que ce symbole est utilisé dans la technologie Radar (Chirp :
Compressed High Intensity Radar Pulse).
La fréquence de départ est la fréquence centrale du canal moins la Bande Passante divisée par
deux. La fréquence de fin est la fréquence centrale du canal plus la Bande Passante divisée
par deux. La Figure 9 représente un Chirp LoRa dans le domaine fréquentiel.
■ Le canal (𝐹channel ) est la fréquence centrale.
■ La bande occupée autour de 𝐹channel est la bande passante (BW).
Exercice
Donner la fréquence de début et de fin du Chirp.
Réponse :
■ Fréquence de départ : 868 037 500 Hz = 868 100 000 – 125 000/2
■ Fréquence finale : 868 162 500 Hz = 868 100 000 + 125 000/2
Pour faciliter la représentation de ce symbole, nous utilisons un graphique Temps-Fréquence
(Spectrogramme).
En LoRa, chaque symbole représente un nombre de bits transmis. La règle est la suivante :
Nombre de bits transmis dans un symbole = Spreading Factor
Par exemple, si la transmission utilise un Spreading Factor de 10 (SF10), alors un symbole
(Chirp) représente 10 bits.
Lors de l'émission, les bits sont regroupés en paquets de SF bits. Ensuite, chaque paquet est
représenté par un symbole particulier parmi les 2𝑆𝑆𝑆𝑆formes possibles. Entre tous ces
symboles, la seule différence est qu'ils partent tous d'une fréquence particulière, désignant
ainsi le paquet de bits.
Durée d'émission d'un symbole
En LoRa, le temps d'émission de chaque symbole (Tsymbole) dépend du Spreading Factor
utilisé. Plus le SF est élevé, plus le temps d'émission sera long. Pour une même bande
passante, le temps de transmission d'un symbole en SF8 est deux fois plus long que le temps
de transmission d'un symbole en SF7. Ainsi de suite jusqu'à SF12.
Le temps d'émission de chaque symbole (Tsymbole) est aussi inversement proportionnel à la
bande passante. Si nous prenons maintenant en compte le SF et la bande passante, nous
obtenons la formule suivante :