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Cours Réseaux électriques 1ére SEER

Cours  : Réseaux électriques

Chapitre 3 : Modélisation du réseau électrique

1. Introduction
Les différents constituants d’un réseau d’énergie électrique (lignes, câbles,
transformateurs, machines tournantes) peuvent être représentés par des
schémas équivalents faisant intervenir deux circuits élémentaires purement
passifs : le dipôle et le quadripôle. Ces circuits ne contiennent que des
impédances et éventuellement des sources de tension. Ce chapitre traite des
caractéristiques et modélisation des lignes et éléments de transport de
l’énergie électrique, monophasés et triphasés équilibrés, en régime
permanent. On développera les équations de performances et des modèles
généralisés en p pour les lignes et les transformateurs. Les expressions de la
tension et du courant en tout point d’une ligne sont développées tout en
tenant compte des impédances série et admittances shunt distribuées.
2. Modélisation d’une ligne électrique
2.1 Paramètres d’une ligne de transmission et de transport de l’énergie :

Chaque ligne de transmission et de transport de l’énergie est caractérisée par


quatre paramètres qu’on peut les classer par ordre d’importance comme suit :

 Inductance L (H/m)
 Capacité C (F/m)
 Résistance R (/m)
 Conductance G (-1/m).
Le classement de R et G est peut important parce que ces paramètres affectent
peu l’impédance équivalente de la ligne. Les pertes actives dans la ligne
dépendent de ces deux termes et surtout de R dans les études technico-
économique.

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Généralement, on néglige G qui a une contribution très limitée. En effet G tient


compte des courants de fuites entre phases et terre, principalement localisés
au niveau des isolateurs. Ces courants de fuites varient beaucoup avec les
conditions atmosphériques et la nature de la poussière qui se dépose sur les
isolateurs et il n’existe pas de méthode analytique qui permet de tenir compte
de ce phénomène. Fort heureusement que G représente une composante
négligeable de l’admittance shunt de la ligne qui est pratiquement constituée par
la capacité. Nous allons retenir tout simplement les trois paramètres R, L et C.

6.2.2 Modélisation d’une ligne de transmission et de transport de


l’énergie :

La complexité du schéma électrique représentant une ligne de transmission et de


transport de l’énergie dépend de la longueur de la ligne. On peut alors classer les
lignes en trois catégories :

6.2.2.1 Cas d’une ligne courte

La longueur de la ligne est généralement inférieure ou égale à 100 km


l≤100 km ). L’effet capacitif est négligé, la résistance et l’inductance sont
supposées localisées. Le schéma monophasé équivalent de la ligne est alors
constituée par une impédance série Z=R+ j Lω .

I1 Z

V1 V2
Z  z*l
6.2.2.2 Cas d’une ligne de longueur moyenne

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La longueur de la ligne est généralement compris entre 100 et 200 km

( 100 km ≤ l ≤ 200 km ) . Les paramètres de la ligne peuvent être supposées localisés mais
la capacité doit être prise en compte. Deux circuits de quadripôle peuvent être utilisés pour
schématiser la ligne. Le circuit en  et le circuit en T.

 Circuit en 

I1 Z

Y Y
V1 2 2 V2

 Circuit en T

I1 Z/2 Z/2

V1 Y V2

6.2.2.3 Cas d’une ligne longue

Dans ce cas la longueur de la ligne est généralement supérieure à 200 km


( l ≥ 200 km ) . La recherche des résultats précis nous oblige à considérer la ligne
comme un circuit à constantes réparties.

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Ix dz x A2

V1 V  x  dx  dY x V x V2

°
dx M x

En utilisant la théorie de propagation des ondes, on arrive à démontrer que :

ch n l Z c sh n l

[ ][
V1
I1
= sh n l
Zc
ch n l ][ ]
V2
I2

avec :

n  : Constante de propagation

n=√Y Z

Z et Y  : Impédance et admittance par unité de longueur

Z Z
Zc= =

n Y  : Impédance caractéristique

Comme le cas d’une ligne de longueur moyenne, on peut schématiser la ligne


par un quadripôle en  ou un quadripôle en T.

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1 1
Zf Zf
Za 2 2

V1 V2 V1 V2
1 1
Yb Yb Yg
2 2

 T
On peut montrer facilement les relations suivantes :

l
th ( √ Y Z )
sh( √ Y Z l ) 2
Z a =Z ; Y b =Y
√Y Z √Y Z
a) Schéma en  : 2

l
th( √ Y Z )
2 sh( √ Y Z l )
Z f =Z ; Y g =Y
√Y Z √Y Z
b) Schéma en T : 2

3. Modélisation du réseau et résolution du problème de répartition des


charges

Le problème de répartition des charges consiste à déterminer l’état du réseau en


régime permanent. Cela veut dire déterminer les tensions des différents nœuds
en module et phase. Pour résoudre ce problème nous devons tout d’abord
commencer par décrire une procédure qui permet de passer du composant
physique à l’élément mathématique, c’est à dire du dispositif matériel à son
modèle.

Une branche du réseau de transport de l’énergie électrique est usuellement


modélisée par un quadripôle en π. Entre deux nœuds voisins (i et j) on a alors le
schéma ci-dessous :

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Figure 1: Modèle d’un composant de transport de l’énergie électrique

Avec :

Y ijL= Gij + j Bij 1

Y Sii = Gii + j B ii 2

S
Y jj= Gjj + j Bjj 3

Les différentes admittances de ce schéma se déterminent comme suit :

6.2.3 Cas des lignes

Le schéma classique d’une ligne est donnée par la figure 12 où :

 Rij et Xij représentent respectivement la résistance et la réactance de la branche


délimitée par les deux nœuds i et j.

 riim et x iim représentent respectivement la résistance et la réactance des éléments

branchés entre le nœud i et la masse (transformateurs de mesure, bancs de self ou


de capacités, câbles, etc...).

 Xcij / 2 est la réactance de la demi capacité de la ligne (i , j) concentrée aux nœuds i et


j.

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Figure 2: Modèle d’une ligne d’un réseau électrique THT

Les paramètres de la figure 11 se déterminent par identification, soient :

Rij
Gij= 4
R2ij + X2ij

X ij
B ij= - 5
R 2ij + X2ij

1
Gii = 6
r mii

1 2
B ii = - + 7
x mii X cij

6.2.4 Cas des transformateurs

Dans ce cas, on suppose généralement que la réactance magnétisante est infinie. Ainsi, un
transformateur peut être considéré comme une admittance égale à son admittance en

court-circuit
Y cc placée derrière un transformateur idéal de rapport de transformation n.

Le modèle est le suivant :

Figure 3: Modèle d’un transformateur d’un réseau électrique THT

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Les courants
I i et I j sont donnés par les expressions :

Vj
I i = Y cc V i -( n ) 8

Vj

I j = -Y cc
( Vi -
n ) 9
n

En tenant compte de la figure 11, on peut écrire aussi :


L s
I i = Y ij ( V i - V j ) +Y ii V i 10
L s
I j = Y ij ( V j - V i ) + Y jj V j 11

Par identification des équations (8 et 9) et (10 et 11), on déduit :

Y cc
Y ijL= 12
n
1
Y Sii =Y cc 1 -( ) n
13

S Y cc 1
Y jj  ( - 1) 14
n n
L
Que l’on calcule Y cc du côté primaire ou secondaire, Y ij gardera la même expression

s s
(12), par contre les expressions de Y ii et Y jj doivent être permutées.

6.3 Mise en équation

6.3.2 Matrice des admittances nodales

Un nœud i du réseau peut être relié à plusieurs branches. Le courant I i équilibre d’une

part le courant véhiculant entre le nœud i et la masse et d’autre part les courants de liaison
(i , j).

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Ainsi, par simple application de la loi d’Ohm à des mailles du type indiqué par la figure (11)
ce courant s’exprime par :

N N
Ii=
( Y mii + ∑
j≠i
Y sij
) V i + ∑ Y ijL ( V i - V j )
j≠i
15

Soit encore :

N N

(
Ii = Y m s

j≠i
L L
ii +∑ ( Y ij+ Y ij ) V i −∑ Y ij V j ) j≠i
16

Avec :

2
Y sij= = 2 j Cij ω 17
X cij

N : nombre de nœuds du réseau.

En notation vectorielle, l’expression (16) de I i peut se mettre sous la forme :

I=Y V 18

Les éléments de Y , dite matrice des admittances nodales, sont définis par :

L
Y ij= - Y ij 19
N
Y ii =Y mii + ∑ ( Y sij +Y ijL ) 20
j ≠i

6.3.3 Equations relatives aux grandeurs mesurées

Après avoir noté par :

Y ij et θ ij  : Module et argument d’un élément (i , j) de la matrice nodale.

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V i et α i  : Module et argument de la tension au nœud i.

Et effectué la relation (18) nous déduisons les expressions des puissances injectées en tout
nœud :

S i= Pi + j Q i 21
N
Pi= ∑ Y ij V i V j cos ( α i - α j - θij ) 22
j=1

N
Qi= ∑ Y ij V i V j sin ( α i - α j - θ ij ) 23
j=1

Avec :

Pi et
Qi décrivent respectivement le net en puissance active et réactive, Donc :

Pi= Pgi - P ci 24

Qi= Qgi - Q ci 25

Avec :

Pgi et
Qgi représentent respectivement les productions active et réactive au nœud i.

Pci et
Qci représentent respectivement les consommations active et réactive au nœud i.

La puissance transitée d’un nœud i vers un nœud k s’exprime par :


¿
S ik =V i I ¿ik =V i ( Y sik V i - Y Lik ( V i - V k ) ) 26

s s
Soit encore, après avoir posé Y ik = Bik = 2 Cik ω

S ik = P ik + j Q ik 27

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Pik  G ik Vi2 - Vi Vk  G ik cos  αi - α k  + Bik sin  αi - α k   28

 
Qik  - Bik + Bik Vi2 - Vi Vk  G ik sin  αi - α k   Bik cos  αi - αk  
s
29

Les pertes actives et réactives dans une même ligne s’obtiennent par :

pik  Pik + Pki 30

q ik  Qik + Q ki 31

Soit encore :

pik = Gik (V 2i + V2k - 2 V i V k cos ( α i - αk ) ) 32

q ik  -  Bik + Biks  V
i
2
 Vk2  + 2 Vi Vk Bik cos  αi - αk  33

De la sommation de ces puissances sur toutes les N L lignes du réseau découlent les relations
des pertes actives et réactives totales :
NL NL

p =∑ ∑ p ik 34
i = 1 k = i+1

NL NL

q=∑ ∑ qik 35
i = 1 k = i+1

6.4 Définition du problème de la répartition des charges

Le problème de la répartition des charges dans un réseau électrique consiste à déterminer


son état de fonctionnement en régime permanent. Par ceci on sous-entend la valeur de la
tension en module et en phase en chaque nœud. Toute autre grandeur (courant, puissance
transportée par une ligne, puissance injectée, pertes, …) s’en déduit. La résolution de ce
problème suppose la spécification des données et des inconnues. Ces dernières dépendent
du type de nœud. En effet, on distingue :

 Les nœuds producteurs  : Ceux qui sont connectés, en plus des charges locales, à des
sources de production d’énergie. Ils sont généralement appelés nœuds du type 3.

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 Les nœuds purement consommateurs  : Ils sont connectés seulement à des charges.
Ils sont généralement appelés nœuds du type 2.

 Le nœud bilan  : Ce nœud sert de référence pour les déphasages et assume les pertes
du réseau. Il est appelé nœud du type 1 et il est choisi parmi les nœuds producteurs.

Le tableau ci-dessous spécifie, pour chaque type de nœud, les données et les inconnues.

Type de nœud Nombre Données Inconnues Déductions

3 Ng – 1 Pg , Pc , Qc , V α Qg

2 Nc Pc , Q c V,α -

1 1 V, α , Pc , Qc - P,Q

Tableau 1: Les données et les inconnus pour chaque type de nœud

L’indice c désigne la consommation et l’indice g désigne la production.

6.4.2 Mise en forme du problème

Le nombre d’inconnues est (2 N c + Ng -1). On doit alors écrire le même nombre d’équations.
En effet (Nc + Ng -1) équations en P (pour les nœuds du type 3 et 2) et Nc équations en Q
(pour les nœud du type 2) suffisent pour résoudre le problème, c'est-à-dire chercher
(Nc + Ng -1) inconnues en α et Nc inconnues en V. ceci revient à résoudre le problème :

F p (α , V )=0 36

F q (α , V )=0 37

Avec :
N
Fpi = - Pgi + Pci + ∑ Y ik V i V k cos ( α i - αk - θij )
k= 1
38
i = 1 , ............., Nc +N g - 1
N
Fqi = Q ci+ ∑ Y ik V i V k sin ( α i - αk - θij )
k=1
39
i = 1 , ........... .., N c

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6.4.3 Résolution du problème de la répartition des charges

Le problème de répartition des charges consiste à déterminer l’état du réseau en régime


permanent c’est à dire les tensions des différents nœuds en module et en phase.

La résolution de ce problème utilise des méthodes itératives puisqu’il s’agit d’un problème
non linéaire. Beaucoup de méthodes sont utilisées pour la résolution du problème de
répartition des charges, parmi ces méthodes on citera :

- La méthode du Jacobien.

- La méthode de Gauss-Seidel.

- La méthode du courant-continu.

Avec l’évolution des outils informatiques, l’utilisation des méthodes intelligentes pour la
résolution de ce problème devient possible. On cite parmi ces techniques :

-Les algorithmes génétiques.

-Les réseaux de neurones.

La méthode de Newton-Raphson constitue la méthode universelle pour la résolution de ce


problème. Cette méthode est basée sur l’évaluation successive du Jacobien.

6.4.4 Principe de la méthode du Jacobien

Il s’agit de résoudre un système de n équations non linéaires à n inconnus, donné par :

f{1(x,2. . ,xn)=0¿{f2(x1,2. . ,xn)=0¿{f3(x1,2. . ,xn)=0 {.¿ ¿ 40

Ce système s’écrit sous sa forme vectorielle suivante :

F( X )=0 41

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Avec :

X = [ x1 x 2 . . x n ] T 42

Le principe de cette méthode consiste à faire un développement en série de Taylor au

premier ordre des fonctions


fi autour d’une condition initiale X 0 . Les variations des

fonctions
f i entre deux points X 0 et X 1 se traduisent par:

f i ( X 1 )=f i ( X 0 )+∇ Ti ( X 0 )( X 1 −X 0 ) (i = 1,…n) 43


∇ i désigne le vecteur gradient de la fonction f i . Il est donné par :

∂fi ∂fi ∂fi ∂f


∇ i=( , , ,. . .. .. , .. . .... ,. .... .. , . .. .. .. , i )T 44
∂ x1 ∂ x2 ∂ x3 ∂ xn

L’expression (43) s’écrit en notation vectorielle comme suit :

F( X 1 )=F( X 0 )+J ( X 0 )( X 1 −X 0 ) 45

Où la matrice jacobienne J ( X ) est donnée par l’expression suivante :

∂f1 ∂f1 ∂f1


. . . .

[ ]
∂ x1 ∂ x2 ∂ xn
∂f2 ∂f2 ∂f2
. . . .
∂ x1 ∂ x2 ∂ xn
J ( X )= . . . . . . . . 46
. . . . . . .
. . . . . . .
. .. . . . . .
∂fn ∂fn ∂f n
. . . .
∂ x1 ∂ x2 ∂ xn

L’objectif du passage d’un point


X0 à un autre point X1 étant de faire tendre le

vecteur F( X ) vers l’origine 0 , le passage doit être conditionné par :

X 1 =X 0 −J −1 ( X 0 ) F( X 0 ) 47

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6.4.5 Adaptation de la méthode au problème de la répartition des charges

D’après les équations (38 et 39), une variation Δα et ΔV respectivement pour les phases

et les modules des tensions entraîne une variation des fonctions


F p et F q telles que :

ΔF p= J pα Δα+ J pv ΔV 48

ΔF q = J qα Δα+ J qv ΔV 49

Avec :

∂Fp ∂Fp
J pα = ; J pv=
∂α ∂V
50
∂F ∂F
J qα = q ; Jqv = q
∂α ∂V
Où:

Et puisque les fonctions


F p et F q sont relatives respectivement aux puissances actives et
réactives, donc le système devient :

ΔP= J pα Δα+ J pv ΔV 51

ΔQ= Jqα Δα+ J qv ΔV 52

Avec :

∂P ∂P
J pα = ; Jpv =
∂α ∂V
∂Q ∂Q 53
J qα = ; Jqv=
∂α ∂V
Où:

J pαij =V i∗V j∗Y nij∗sin ⁡(∝i−∝ j −θij )


J pα =
{ N
J pαii=−∑ V i∗V j∗Y nij∗sin ⁡(∝i−∝ j−θ ij )
j ≠i
54

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J pvij =V i∗Y nij∗cos ⁡(∝i−∝ j−θ ij ) 55


J pV =
{ J pvii =V i∗Y nii∗cos ( θii ) + P i /V i

J qαij =−V i∗V j∗Y nij∗cos ⁡(∝i−∝ j−θ ij )


J qα =
{ N
J qαii =∑ V i∗V j∗Y nij∗cos ⁡(∝i−∝ j −θij )
j ≠i
56

J qvij=V i∗Y nij∗sin ⁡(∝i −∝ j−θij ) 57


J qV =
{ J qvii =−V i∗Y nii∗sin ( θii ) +Q i /V i

On peut vérifier généralement, pour un réseau électrique, que la puissance active est très
sensible à l’angle alors que la puissance réactive est très sensible à la tension.

Dans ce cas, le système devient :

ΔP= J pα Δα 58

ΔQ= Jqv ΔV 59

On parlera alors de la répartition des charges découplée.

[ ΔPΔQ]=[ J0 pα 0 Δα
][ ]
J qv ΔV

Les dimensions des différentes matrices :

J pα : [ N c +N g −1 , Nc +N g−1 ] J pv : [ N c +N g −1 , N c ]
; ;

J qα : [ N c , N c +N g−1 ] J qv : [ N c , N c ]
; ;

ΔP : [ N c +N g−1 ] Δα : [ N c +N g−1 ] ΔQ : [ N c ] ΔV : [ N c ]
  ;   ; ;

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