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Présenté par :
VU Van Bac - Classe B3S
Stage réalisé à :
MAREAL ENGINEERING AND CONSULTING
62 Avenue Larroumès, 94240 L’Haÿ-Les-Roses, France
3
ABSTRACT
This internship report compares the analytical procedures of the two softwares
used for designing offshore structures: SACS and NSO. These softwares allow
engineers to evaluate the structure resistance submitted to static and notably specific
environmental loadings in the offshore conditions.
However, these two solutions were in parallel compared so that the users can make
an efficient software choice. The calculation methods as well as the assumptions used
for these following analyses will be considered:
The in place analysis of structure under static loading,
The spectral fatigue analysis by taking into account for the cyclic and dynamic
environmental effects and conditions in which the structures are installed.
The following results have been found:
For the in place analysis:
o The stresses obtained are identical,
o Methods and assumptions used are similar.
For the spectral fatigue analysis:
o Methods and assumptions used are different from each other. On one
hand, SACS uses the Guyan reduction method for the eigenvalue
analysis while in NSO, several methods are available such as the
“subspace iteration” method or “inverse iteration” method. On the
other hand, SACS calculates the stress concentration factor using the
conventional Efthymiou method model C but NSO uses the influence
function Efthymiou including the multiplanar effects.
o The fatigue damage is more or less conservative depending on the
method used.
4
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ..................................................................................................... 6
ABRÉVIATIONS .......................................................................................................... 7
INTRODUCTION ......................................................................................................... 8
1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ............................................................... 10
1.1. HISTOIRE ET DEVELOPPEMENT ....................................................................................................... 10
1.2. ACTIVITES PRINCIPALES .................................................................................................................. 10
1.3. CONTEXTE DU STAGE ..................................................................................................................... 10
5
REMERCIEMENTS
6
ABRÉVIATIONS
Abréviations Définition
GNL Gaz Naturel Liquéfié
EMR Energie Marine Renouvelable
MSL Niveau moyen de l’eau
CCC Coefficient de Concentration de Contrainte
FAD Facteur d’Amplification Dynamique
OPB Moment de flexion hors le plan d’élément
IPB Moment de flexion dans le plan de l’élément
DDL Degré de liberté
7
INTRODUCTION
8
INTRODUCTION
9
1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Ce stage a été effectué dans le service ingénierie de MAREAL qui utilise le logiciel
SACS pour le dimensionnement de structures off-shore depuis sa création. SACS est
un logiciel de calcul de structures créé au début des années 1970 par la société EDI,
implantée en Louisiane (USA). MAREAL a représenté EDI de 2002 à 2011 en Europe
et CEI.
Depuis le 1er Mars, 2011, SACS a été racheté par BENTLEY System International.
Depuis, le coût du logiciel a augmenté de manière significative.
10
Le logiciel NSO quant à lui est utilisé et connu dans le secteur parapétrolier français
uniquement. En effet, il manque une structure adaptée pour le développement et une
commercialisation efficace de ce logiciel. D’autre part, l’interface graphique (ISYMOST)
et le solveur (NSO) sont développés par deux entreprises différentes respectivement
PRINCIPIA et STRUSIM. Ainsi, l’utilisation de NSO indépendamment d'ISYMOST est
codée et donc fastidieuse.
Toutefois, mise à part ces contraintes d’utilisation, NSO permet de couvrir la majorité
des analyses nécessaires au dimensionnement d’une structure off-shore.
MAREAL a donc considéré l’utilisation de NSO parallèlement à l’utilisation de SACS.
11
2. MISSIONS REALISÉES AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ
Au cours de ce stage, nous avons réalisé une étude comparative sur les résultats
des analyses pour le dimensionnement d’une structure off-shore entre SACS et NSO.
L’étude se divisait en trois parties :
- Formation, études et synthèses de théories.
- Étude comparative d’un modèle simple sur SACS puis sur NSO.
- Étude comparative d’un modèle plus complexe : une plate-forme pétrolière.
2.1.1.1 Généralités
Les structures off-shore sont celles construites en mer sous plusieurs formes (Figure
1) et pour des objectifs précis tels que la recherche et l’exploitation d'une ressource
(pétrole avec une plate-forme pétrolière, exploitation du vent avec une éolienne dite
“éolienne off-shore”, etc.) ou des activités de sport et de loisir.
12
2.1.1.2 Particularités de la conception
a) Houles
La houle est l’une des sources principales qui génère les forces environnementales
sur les plates-formes off-shore. Sa forme qui dépend de la longueur et de la hauteur
est irrégulière et elle peut approcher la structure d’une ou de plusieurs directions
simultanément. C’est pour ces raisons que la nature de ces forces est dynamique et
qu’il est difficile de déterminer son intensité et sa distribution sur la structure et
l’utilisation des facteurs expérimentaux dans les formules de calcul est donc
nécessaire.
Les paramètres fondamentaux pour présenter une houle régulière sont présentés
dans la figure 3 suivante.
Pour la houle régulière, il y a plusieurs théories pour présenter sa forme, telles que :
Théorie d’AIRY ou théorie de houle linéaire,
Théorie de Stokes,
Théorie de houle cnoïdale,
Théorie de houle solitaire,
Théorie de ‘Stream Function Wave’.
Pour la houle irrégulière qui représente plus exactement l’état de mer, sa forme est
la somme de ses composants sinusoïdaux.
Le choix de ces théories pour la conception de structures off-shore dépend de
plusieurs paramètres.
13
Figure 4 : Choix de théories de houle
Les forces de vent sont appliquées sur les parties de la structure qui sont au-dessus
de la surface de la mer ainsi que tous les équipements qui sont mis sur la plate-forme.
Leur vitesse et leur intensité varient en fonction du temps et aussi de la hauteur par
rapport de la surface de mer. C’est pour cela que la nature de la force de vent est
dynamique, réf. [4].
14
t
u ( z, t ) U ( z ) x 1 0.41xI u ( z ) x ln( )
t0
Avec :
U ( z ) est la vitesse moyenne pendant une heure au niveau z :
t
U ( z ) U 0 x 1 Cx ln( )
t0
z 0.22
I u ( z ) 0.06 x 1 0.0131xU 0 x( )
32.8
Où U 0 est la vitesse moyenne pendant une heure à la hauteur de 32.8 ft.
Pour les champs de vent qui contiennent une grande énergie aux fréquences qui
sont proches de celles de la structure, une analyse dynamique devrait être réalisée en
se basant sur le spectre de densité d’énergie S en fonction de la fréquence f :
U0 2 z 0.45
320 x( ) x( )
S( f ) 32.8 32.8
5
(1 f )
n 3n
U 0 0.75 z 23
f 172 xfx( ) x( )
32.8 32.8
Avec n =0.468.
c) Courant
Le courant total est le vecteur se composant de trois parties :
Le courant à marée
Le courant de circulation
Le courant généré par la tempête
Le profil de courant est présenté par la variation de sa vitesse en fonction de la
direction et de la profondeur d’eau.
15
Figure 5 : Profil de la vitesse de courant
La force de courant seul est calculée en utilisant la formule de Morison sans la partie
d’inertie.
En réalité, il n’existe pas le cas où la houle, le vent ou le courant exerce tout seul
sur la structure. Ces différents effets sont simultanés pour constituer la charge totale
de l’environnement.
2.1.1.3 Analyses
a) Analyse en-place
16
Figure 6 : Exemple des types de nœud
Les barres ont tendance à poinçonner la membrure, c’est pour cela qu’on utilise un
ratio pour vérifier la capacité de poinçonnement du nœud.
P
IR =
Pcr
Avec : P est la force dans chaque barre,
Pcr est la capacité de la membrure contre le poinçonnement.
Les pieux doivent être conçus pour bien transmettre les charges verticales et
horizontales au sol. Le sol est assimilé à des appuis élastiques linéaires ou non
linéaires (communément appelés ressort), traduits par des diagrammes :
Courbe de réaction T-Z : Relation entre le frottement axiale T et le
déplacement Z,
Courbe de réaction Q-Z : Relation entre la résistance de pointe Q et le
déplacement Z,
Courbe de réaction P-Y : Relation entre la pression de réaction latérale
et le déplacement Y.
17
Q
L’interaction sol-pieu est non linéaire, une méthode itérative a été alors développée
afin de déterminer les efforts et le déplacement en tête du pieu sous chaque cas de
charge, réf. [2]. Le principe de cette méthode se divise en trois étapes :
1ère étape
La matrice de rigidité de la superstructure [K] (sans la fondation) et le vecteur de
force extérieure {F2} sont calculées dans un premier temps.
K11 K12
K = K K 22
21
K . X F
K11 K12 X 1 F1
Ou =
K 22 X 2 F2
K 21
Avec :
{X1} : vecteur de déplacement en tête du pieu,
{X2} : vecteur de déplacement des nœuds internes de la superstructure,
{F1} : vecteur de force de réaction en tête du pieu,
{F2} : vecteur constant de force extérieure appliquée aux nœuds internes
de la superstructure.
Le développement de cette équation nous donne ensuite:
18
Où :
K11 K12 K 122 K 21 Ks : Matrice de rigidité réduite aux 6 dégrées de liberté en
tête du pieu,
K12 K 122 F2 Fs : Vecteur constant de force extérieure réduit aux 6 dégrées de
liberté en tête du pieu.
On a donc l’équation d’équilibre réduite aux 6 degrés de liberté en tête du pieu :
2ème étape
A partir des courbes de sol, l’équation d’équilibre réduite aux 6 dégrées de liberté en
tête du pieu (partie de fondation) sera construite.
3ème étape
Un calcul itératif est effectué pour obtenir la force et le déplacement en tête du pieu.
Pour la première itération, on considère que le déplacement en tête du pieu est nul.
19
F2 F1 0
La matrice de rigidité tangentielle correspondant au déplacement nul [K o] sera
ensuite calculée grâce à cette courbe. Elle est par la suite rajoutée à la matrice [Ks]
pour obtenir la matrice complète de la structure :
K fso K s K 0
matrice Ks pour avoir la matrice complète de la structure et l’équation (I) est encore
est atteinte.
Le model d’interaction est par la suite remplacé par une matrice équivalente de
rigidité pour l’analyse dynamique.
c) Analyse de fatigue
20
contrainte de dimensionnement σG est le produit de la contrainte nominale σn obtenue
selon la résistance des matériaux classiques par les CCC.
Plusieurs méthodes ont été développées pour la détermination des CCC telles que
les équations d’Efthymiou, réf. [8] et la méthode de fonction d’influence Efthymiou pour
les nœuds tubulaires ou la méthode des éléments finis, réf. [9].
Outre les coefficients de concentration de contrainte, le choix de houles et la
méthode utilisée pour le calcul des contraintes nominales sont également susceptibles
d’affecter le résultat de fatigue. Des précautions doivent être prises en compte afin
d’obtenir le pic de réponse de la structure. De nombreux critères ont été proposés pour
la génération de la fonction de transfert, réf. [7] :
La bande de fréquence de houle doit couvrir celle des états de mer qui
peuvent apparaître pendant la vie de la structure.
Les fréquences doivent être choisies correspondant à la fréquence propre de
la structure afin d’obtenir la résonance.
La courbe S-N, quant à elle, a aussi un impact important sur la prédiction de
l’endommagement de fatigue. Cette courbe qui est obtenue à partir des tests
expérimentaux de fatigue, s’est écrite sous la forme N = A.S-m et représente la relation
entre l’amplitude de la contrainte cyclique S (parfois l’amplitude de la variation de
contrainte ΔσG) et le nombre de cercles N à la rupture d’un matériau. Avec une variation
de contrainte Δσ donnée qui correspond à un certain nombre de cercles n, on peut
déterminer le nombre maximum à la rupture N grâce à cette courbe et
n
l’endommagement est par la suite calculé par D . Un exemple d’une courbe SN est
N
présenté dans la figure ci-après :
21
l’endommagement partiel Di produit par ni cycles, Miner, réf. [10] , a proposé la relation
suivante :
ni
Di = ,
Ni
Si k groupes de cycles de contrainte d’amplitudes différentes sont considérés, alors
l’endommagement produit par chaque groupe est donné par la loi de Miner. Finalement
l’endommagement total D subit par la structure soumise à l’ensemble des groupes de
cycles de contrainte, est donné par la formule de Palmgren :
k
D Di
i 1
Avec :
Spectre JONSWAP
L’une des autres présentations spectrales des états de mer est le spectre
JONSWAP développé par Hasslemann en 1973.
22
Le pic de ce spectre est plus élevé mais aussi plus étroit que le spectre de Pierson-
Moskovitz. Dans la figure 8, trois spectres qui ont un même Hs et Tz sont présentés.
mo
Tz
m2
La variation de contrainte effective constante est calculée selon la formule
suivante :
2 m m1
efr 8m0 (( ))
2
Avec + m0 est la superficie du spectre
23
Le dommage total est ensuite obtenu par la somme de tous les dommages de
chaque l’état de mer avec la probabilité correspondante.
A cette étape, nous nous proposons de réaliser des analyses sur un modèle simple
pour mieux comprendre le fonctionnement de deux logiciels et l’obtention des résultats.
Ce model consiste en une plate-forme simple supportée par un mono – pieu.
100 kN
2.2.1.1 Matériaux
a) Analyse en-place
Poids propre de la structure calculé automatiquement par les logiciels.
Charge variable “LIVE” en tête de la console : Fx = 100 kN et Fz = -100 kN
Action environnementale :
Pour les raisons de simplicité, le chargement de vent et la corrosion dans la zone de
marnage ne seront pas considérés.
Le profil de vitesse de courant est linéaire avec une vitesse en base de
1m/s et à la surface de 2 m/s.
Une houle linéaire selon l’axe X positive avec H = 4 m et T = 8 s. La
théorie mettant en œuvre la fonction Stream d’ordre 3 associée avec l’effet de courant
(effet de Doppler) est choisie pour cette houle en se basant sur les critères cités dans
la section [2.1.1.2].
Les paramètres hydrodynamiques :
Facteur cinématique de Facteur de blocage de
Condition en place CD CM
houle courant
Tubes à surface lisse 0.65 1.60
1.00 0.8
Tubes à surface rugueuse 1.05 1.20
Tableau 1 : Coefficients hydrodynamiques - Structure simple
25
2.2.1.4 Sol et fondation
Q–Z
P–Y
b) Fondation
La structure est modélisée par la définition des coordonnées des points (jonction
entretoise-membrure), des éléments avec ses paramètres.
Sur SACS, réf. [11], l’analyse en-place se fait avec :
Un fichier du model qui contient les données du modèle, les charges
permanentes et variables.
Un fichier “Sea-state” qui contient les données de la charge
environnementale (houle, vent, courant).
Un fichier “PSI” pour la modélisation du sol et de la fondation.
De même façon est utilisée dans NSO et le calcul statique de la houle est effectuée
après la commande “WAVE ANALYSIS”. Les commandes “ STIFFNESS ANALYSIS”
et “NONLINEAR ANALYSIS” nous permettent par la suite de calculer les sollicitations
dans la structure, réf. [12] [13] [14] [15].
Les résultats d’analyse sont présentés ci-dessous.
26
a) Chargements
SACS NSO
Cas de charge Force-x Force-y Force-z Force-x Force-y Force-z
DEAD 0.00 0.00 -136.25 0.00 0.00 124.56
LIVE 100.00 0.00 -100.00 -100.00 0.00 100.00
WX 56.82 0.00 -1.90 -55.16 0.00 -86.06
BUOY 0.00 0.00 88.73 0.00 0.00 -80.16
1000 100.00 0.00 -147.53 -100.00 0.00 224.56
CBX 156.82 0.00 -149.43 -155.16 0.00 138.51
Tableau 4: Chargements - Structure simple
On remarque d’après le tableau précédent une différence non négligeable entre
certaines grandeurs qui est principalement due au calcul de la force de poussée
statique (cas de charge BUOY et WX).
De même façon que pour les barres, un ratio est utilisé pour la vérification de
contrainte des jonctions barre-membrure. Il représente la relation entre la
contrainte de poinçonnement due au chargement de la barre et la résistance
de la membrure. Le résultat du nœud 2 est présenté dans le tableau ci-après.
De mêmes résultats en termes de contrainte ont été obtenus pour cette analyse.
Nous avons constaté que les différences importantes de résultats concernent le
calcul des forces Fz. C’est pour cela que nous avons proposés de faire un calcul manuel
et de comparer ses résultats avec ceux que SACS et NSO donnent afin de clarifier ces
différences.
Les résultats sont présentés comme suivant :
Charge variable LIVE : - 100.00 kN
Poids propre de la structure : - 124.56 kN
Poids propre des salissures marines : - 11.62 kN
27
Poussée de la structure :
15 m de profondeur d’eau : + 80.15 kN
17.39 m de profondeur d’eau (max) : + 96.20 kN
Poussée des salissures marines : + 8.59 kN
Pour la combinaison CBX, la force Fz totale est donc :
15 m de profondeur d’eau : -100 - 124.56 -11.62 + 80.15 + 8.59 = 147.43 kN qui
correspond au résultat généré par SACS.
17.39 m de profondeur d’eau : -100 - 124.56 -11.62+ 96.20 + 8.59 = 131.39 kN
qui correspond au résultat généré par NSO.
Ce calcul a montré que sur SACS, quand la force de poussée est calculée
indépendamment de la force de houle, elle va être calculée par rapport au niveau
moyen constant de l’eau et dans le cas contraire celle-ci est déterminée en fonction de
la position de la crête de houle comme sur NSO.
Théoriquement, la détermination de la force maximale de houle est effectuée en
supposant que la houle traverse la structure par un nombre de phases différents. C’est
la raison pour laquelle la profondeur d’eau varie en fonction du temps et cela représente
plus réellement le calcul de la force de houle.
28
Période (s)
Modes SACS NSO
1 2.02 1.96
2 2.02 1.96
3 0.25 0.39
4 0.25 0.25
5 0.07 0.24
6 0.06 0.13
7 0.06 0.09
8 0.01 0.09
9 0.01 0.07
Tableau 7: Périodes propres - Structure simple
2.2.3.2 Masse et facteur de participation de masse
Masse (t) SACS NSO
Mx 32.84 29.34
My 33.13 29.51
Mz 24.36 24.25
Tableau 8: Masses de vibration - Structure simple
Facteur de participation de masse
Mode SACS NSO
Mx My Mz Mx My Mz
1 79.31 0 0 78.76 0 0
2 0 79.59 0 0 79.24 0
3 13.2 0 0 0 0 0
4 0 12.13 0 0 13.95 0
5 0 8.1 0 14.65 0 0
6 7.48 0 0 0 0 0
7 0 0 99.11 0 0 0
8 0 0 0.88 0 0.94 0
9 0 0 0.01 0 0 85.26
Tableau 9: Participation de masses - Structure simple
2.2.3.3 Conclusion
Nous nous sommes intéressés dans cette section à la génération de masse de
vibration ainsi qu’au calcul de périodes propres de la structure. Il apparaît que la masse
générée par SACS est plus importante que celle de NSO qui théoriquement doit
amener à une plus grande période propre puisque la période T de vibration d’une
structure est proportionnelle à la masse via la formule suivante :
2 M
T 2.
K
Où :
M est la masse de vibration (kg),
K est la raideur de la structure (kN/m).
Ayant étudié la méthode de calcul utilisée dans ces deux logiciels, nous avons
constaté d’une part que le coefficient de mass ajoutée utilisée dans ces deux logiciels
est différent.
D’autre part, les paramètres modaux tels que les vecteurs propres et les fréquences
naturelles sont déterminés par SACS en utilisant la méthode de réduction de Guyan
29
(condensation statique) alors qu’avec NSO, de nombreuses méthodes peuvent être
utilisées telles que la méthode des itérations dans le sous-espace ou la méthode des
itérations inverses. En général, toutes ces méthodes sont performantes et peuvent être
utilisées pour tous types de structures. Cependant, l’efficacité de chaque technique
dépend considérablement de la situation à résoudre, réf. [2] [18] [19] [20] [21].
La méthode de condensation statique permet de réduire les matrices de raideur et
de masse aux degrés de liberté (DDL) dynamiques en ignorant la partie d’inertie dans
les équations d’équilibre et exprimant les DDL dépendant par les DDL dynamiques.
C’est pour cela que grâce à cette méthode, nous pouvons réduire efficacement le
temps d’analyse dans les cas où un grand nombre de fréquences propres doit être
déterminé.
En revanche, dans la plupart de cas d’ingénierie où le nombre de modes
nécessaires est beaucoup plus petit que le nombre de DDL du modèle, la méthodologie
des itérations dans le sous-espace est celle qui est la plus utilisée. Cette méthode, qui
est bien détaillée dans la référence [19] [21] consiste en trois étapes suivantes :
Choisir q vecteurs de départ (sous-espace de départ), avec q > p : le nombre
de valeurs propres à déterminer.
Itérer en sens inverse pour avoir les approximations de valeurs propres
associées dans l’espace de départ.
Après la convergence, vérifier si les valeurs propres requises sont déjà
obtenues.
Cette méthode est vraiment efficace dans le cas où un petit nombre de valeurs
propres p est à déterminer mais pour les autre cas, l’expérience a montré que le coût
de cette méthode va augmenter considérablement et que quand q est grand, un grand
nombre de vecteurs de départ sont utilisés pour toutes les itérations alors que la
convergence pour les petites valeurs propres requises est généralement atteinte par
quelques premières itérations.
2.2.4 ANALYSE DE FATIGUE
La structure est étudiée sous l’effet dynamique de houle et l’on détermine
l’endommagement dû à la fatigue pour les jonctions barre-membrure.
2.2.4.1 Calcul dynamique de houle et fonction de transfert
Sous SACS, le sous-programme “WAVE RESPONSE” nous permet de calculer les
forces dynamiques de houle agissant sur la structure et de générer la fonction de
transfert, réf. [11].
Sur NSO, les charges statiques de houle sont transmises aux charges dynamiques
sous la forme soit d’un chargement périodique (domaine temporel) soit un chargement
harmonique (domaine fréquentiel), réf. [22].
Dans cet exemple, nous nous proposons d’utiliser la méthode de calcul dans le
domaine fréquentiel sur NSO. Les fonctions de transfert pour l’effort tranchant au pied
de la structure et le moment de renversement sont présentées ci-dessous.
30
SACS
NSO
32
La suite du raisonnement consiste à tirer partie du fait que les matrices généralisées
M * q (t ) C * q (t ) K *q (t ) F * (t ) (3)
Le système (3) se résume alors à une juxtaposition d’équations indépendantes les
unes des autres (un système découpé). Une équation générique de chaque mode de
vibration s’écrit
M *i ,i qi (t ) C*i ,i qi (t ) K *i ,i qi (t ) F *i (t ) (4)
Cette équation correspond à celle d’un oscillateur simple et peut être facilement
résolue avec les solutions de base. L’opération est répétée pour chaque mode (N fois
au total). Quelque soit la méthode choisie, les amplitudes modales qi dans chacun des
Les détails de la méthode de calcul dynamique peuvent être trouvés dans les
références. [2] [20]
De plus, l’effort tranchant Q0 et le moment de renversement M0 à la base sont aussi
déterminés pour cette itération.
C’est pour cette raison que la force calculée par SACS et NSO est légèrement
différente. De plus, le calcul de dommage de fatigue est fait en se basant sur l’utilisation
de la courbe SN qui a généralement un exposant entre 3 et 5 (dans ce cas c’est 3.741),
une différence de 15% de la force peut nous amener à un coefficient de 2 pour le
dommage comme ce que nous avons trouvé dans cet exemple.
La suite de ce travail consiste à réaliser les mêmes analyses pour une plate-forme
pétrolière réelle en tenant en compte tous les impacts qui peuvent influencer la
résistance de la structure.
Cette plate-forme est une plate-forme fixe avec un support en treillis tubulaires
(jacket) composé de 4 jambes à l’intérieur desquelles sont battus des pieux de 36
pouces de diamètre extérieur. Les pieux sont soudés aux jambes en tête de jacket par
l’intermédiaire de couronnes de liaison (‘’crown’’) et guidés sur les 2 niveaux
horizontaux du jacket par des centreurs (‘’Spacer’’).
Le pont (topside) comporte un niveau horizontal unique de 500 m2 de surface et est
supporté par les 4 pieux.
Le model numérique et ses niveaux sont présentés dans la figure suivante :
34
20’’ OD Conducteurs
Z=+8m
Z= -5m
36’’ OD Pieux
42’’ OD Jambes
35
2.3.2 DONNÉES DE CONCEPTION
2.3.2.1 Paramètre de l’eau
La profondeur d’eau du lieu où est construite cette plate-forme est de 5 mètres qui
correspondent au niveau moyen de l’eau (MSL niveau). Pour simplifier la comparaison,
une seule profondeur d’eau qui correspond au niveau MSL est considérée.
La densité de l’eau est de 1.025 tonne/m3.
2.3.2.2 Données environnementales
Les données suivantes sont utilisées pour toutes directions et pour le but de
comparaison, seulement la condition d’utilisation normale est considérée qui
correspond à une période de retour de 5 ans.
1
FAD
2
T 2 T0
2
1 4
0
Tw Tw
Où,
ξ est le taux d’amortissement = 0.02
T0 est la première période naturelle de la structure, T0 = 1.67 s
Tw est la période de houle.
Dans ce cas, Tw = 5s, on a donc FAD = 1.13.
b) Coefficients hydrodynamiques
Ces coefficients dans le tableau ci-dessous sont utilisés pour la génération des
forces de houle.
36
c) Courant
Position (m/s)
Vitesse Surface 1.60
Au fond marin 0.85
Tableau 13 : Paramètres de courant pour la plate-forme
d) Vent
La force de vent exercée sur les éléments se situant en air est calculée en
considérant une vitesse constante v = 18 m/s.
Cette force est calculée d’une part automatiquement en fonction de la dimension
définie dans le model pour les membres modélisés et d’autre part nous avons créé des
écrans de 2m de hauteur pour tenir compte de la présence des équipements non
modélisés sur le « topside ».
e) Salissures marines
L’une des particularités de la conception des structures en mer est la présence des
salissures marines. Une bonne estimation de ses paramètres a un impact important
non seulement sur le calcul de la force de houle en augmentant le diamètre des
éléments mais aussi sur la modélisation de la masse pour l’analyse dynamique.
Dans ce cas, nous nous proposons d’utiliser un profil des salissures marines qui est
réparties du fond à la surface de la zone de marnage avec une épaisseur constante de
50mm. Sa densité est de 1.4 tonne/m3.
g) Protection cathodique
Pour la partie de la structure qui est submergée dans l’eau (au-dessous de la zone
de marnage), une protection cathodique est considérée (anodes).
2.3.2.3 Analyse en-place.
a) Chargements
37
Le poids propre et la poussée des éléments non modélisés sont calculés et
appliqués sur les nœuds et les membres correspondants.
La charge variable appliquée sur le « topside » est de 5 kN/m2.
b) Paramètres de flambement
Paramètre de flambement
Type d’élément
Dans le plan Hors de plan
Jambes de Deck K=1.2 K=1.2
Jambes de jacket K=1.0 K=1.0
Poutre du Topside K=1.0 K=1.0
Horizontal, diagonal et montant du Jacket K=0.8 K= 0.8
L’analyse non linéaire avec flambement
Pieu dans le sol sera effectuée. Dans ce cas, L’effet P-delta
ne sera pas considéré.
Tableau 14 : Paramètres de flambement
2.3.2.4 Sol et fondation
a) Condition de sol
Les paramètres de l’essai CPT pour le sol de la zone de construction est présentée
ci-dessous.
Profondeur Poids Cohésion (kPa) Angle de frottement
Couche Description
De A kN/m2 En haut En bas Degré
1 Sable 0.0 4.2 6.5 - - 22.5
2 Sable 4.2 5.3 7.5 - - 22.5
3 Sable 5.3 7.0 6.0 - - 22.5
4 Argile 7.0 10.8 6.0 25.0 25.0 -
5 Argile 10.8 12.2 9.5 25.0 45.0 -
6 Sable 12.2 21.6 11.0 - - 25.0
7 Sable 21.6 29.6 11.0 - - 30.0
Tableau 15 : Profil de sol
b) Fondation
La fondation de la structure est représentée par l’utilisation de quatre pieux de 36’
pouces de diamètre extérieur et 1.5 pouces d’épaisseur.
La pénétration dans le sol est de 25 mètres.
2.3.2.5 Analyse de fatigue
a) Coefficients hydrodynamiques
38
c) Houle
Le même principe est appliqué pour le choix des houles comme décrit dans la
section [2.1.1.3]. Une pente constante de 0.06 est choisie pour le calcul de la hauteur
de houle en se basant sur les probabilités d’occurrence des états de mer.
La hauteur de houle est limitée à 0.3 mètres et à une valeur maximum Hmax = 2.75
mètres.
d) Corrosion
Propagation de houle
Dans ce cas, l’effet de la propagation de houle ne sera pas considéré.
Etats de mer
Les probabilités directionnelles d’occurrence sont présentées dans ce tableau
suivant :
0°
Hs
0.25 0.75 1.25 1.75 2.25 2.75 3.25 3.75 Total
Tz
0.5 - - - - - - - - 0
1.5 0 0.0005 - - - - - - 0.0005
2.5 0.0042 0.0208 0.0044 - - - - - 0.0294
3.5 0.0014 0.1356 0.0864 0.0051 0.0001 - - - 0.2286
4.5 0.0015 0.0069 0.3111 0.2559 0.0377 0.0017 0 - 0.6148
5.5 0 0.0012 0.0002 0.0089 0.0739 0.0291 0.0063 0.0008 0.1204
6.5 0.0001 0.0005 0.0005 0 - 0 0.0011 0.0011 0.0033
7.5 - 0.0001 0.0008 0.0005 - - - 0.0001 0.0015
8.5 - - 0.0001 0.0006 0.0002 0 - - 0.0009
9.5 - - 0.0001 0.0002 0.0001 0 - - 0.0004
10.5 - - - 0.0002 - - - - 0.0002
11.5 - - - - - - - - 0
Hs 0.25 0.75 1.25 1.75 2.25 2.75 3.25 3.75 Total
12.5 - - - - - - - - 0
13.5 - - - - - - - - 0
14.5 - - - - - - - - 0
Total 0.0072 0.1656 0.4036 0.2714 0.112 0.0308 0.0074 0.002 1
39
g) Courbe S-N
La courbe S-N utilisé pour le calcul de dommage est définie par N = A.S - m
Où A = 9.914.1013 et m = 3.741.
h) Taux d’amortissement
Un taux d’amortissement de 2% est considéré pour cette analyse .
Ratio de vérification
Membre
SACS NSO
206L-201L 0.603 0.639
206L-202L 0.461 0.585
207L-203L 0.556 0.564
207L-204L 0.497 0.521
202- 206 0.386 0.477
203- 207 0.419 0.443
301L-401L 0.402 0.327
303L-403L 0.372 0.318
Tableau 21: Ratios de membres pour la plate-forme
40
b) Ratio des nœuds
Ratio de vérification
Nœud
SACS NSO
201L 0.211 0.249
203L 0.184 0.226
204L 0.168 0.221
202L 0.164 0.106
Tableau 22: Ratios de nœuds pour la plate-forme
2.3.3.2 Conclusion
Conformément à la section [2.2.2.2], un même résultat en termes de ratio a été
trouvé dans cette section. La petite différence sur ces résultats vient d’une part du
calcul du vent et d’autre part des coefficients de combinaison.
En effet, le poids propre des salissures marines est rajouté automatiquement au cas
de charge DEAD et la poussée de la structure modélisée (cas B100) est calculée
séparément avec la force de houle (O0i) dans SACS alors qu’avec NSO, le calcul de
ce poids propre et de cette force de poussée est effectué quand les forces de houles
O0i sont générées.
C’est pour cela que les coefficients appliqués à ces charges sont différents dans
chaque logiciel. Dans SACS, des coefficients de 1.25 et de 1.00 sont appliqués
respectivement au poids propre des salissures (DEAD) et à la poussée (B100). Ce
coefficient est cependant de 1.13 avec NSO.
Outre la différence de ces coefficients de combinaison, le facteur Cs qui dépend de
la forme de la structure utilisé pour le calcul de la force de vent est aussi différent dans
chaque logiciel.
Dans SACS, ce coefficient est déterminé automatiquement par rapport au type de
l’élément (tubes, profils, surface plate) en calculant la force de vent alors qu’on ne peut
pas définir ce coefficient pour chaque élément. Un seul Cs est défini et est utilisé pour
la partie de la structure qui est au-dessus de l’eau peu importe le type d’élément.
Les dommages calculés pour les nœuds principaux sont présentés ci-dessous.
2.3.4.1 Coefficient de concentration de contrainte
TYPE DE SACS
NŒUD BRACE COTE
NŒUDS AX-CR AX-SD IPB OPB
Entretoise 3.87 3.88 2.31 3.88
101 101-105
Membrure 7.4 4.61 2.61 6.34
Entretoise 3.87 3.88 2.31 3.88
104 104-108
Membrure 7.4 4.61 2.61 6.34
T
Entretoise 3.68 3.14 2.29 3.5
201 201-205
Membrure 7.37 3.67 2.6 5.83
Entretoise 3.68 3.14 2.29 3.5
204 204-208
Membrure 7.37 3.67 2.6 5.83
K 102 102-106 Entretoise 3.5 4.08 2.44 5.51
41
Membrure 5.64 5.8 2.82 8.74
Entretoise 2.85 2.86 2.62 4.56
102-106L
Membrure 4.55 4.54 2.38 7.25
Entretoise 3.51 3.97 2.44 5.55
103-107
Membrure 5.59 5.72 2.82 8.81
103
Entretoise 2.87 2.88 2.62 4.53
103-107L
Membrure 4.58 4.57 2.38 7.2
Entretoise 4.08 2.89 2.72 3
105L-107L
Membrure 6.63 5.52 2.19 4.75
105L
Entretoise 4.2 2.93 2.72 2.95
105L-106L
Membrure 6.85 5.66 2.19 4.69
Entretoise 2.99 3.6 2.3 4.69
202-206
Membrure 4.28 4.6 2.34 6.78
202
Entretoise 2.66 2.74 2.47 3.47
202-206L
Membrure 3.72 3.68 1.98 5.02
Entretoise 3 3.57 2.3 4.7
203-207
Membrure 4.28 4.59 2.34 6.8
203
Entretoise 2.65 2.73 2.47 3.5
203-207L
Membrure 3.71 3.67 1.98 5.05
NSO
Fonction d'influence SCF de
TYPE NŒUD ENTRETOISE COTE SCF de l’entretoise A
l’entretoise B
AX-CR AX-SD OPB IPB AX-CR AX-SD OPB IPB
Entretoise 3.87 3.88 2.31 3.88 - - - -
101 101-105
Membrure 7.4 4.61 2.61 6.34 - - - -
Entretoise 3.87 3.88 2.31 3.88 - - - -
104 104-108
Membrure 7.4 4.61 2.61 6.34 - - - -
T
Entretoise 2.76 3.4 2.44 4.09 - - - -
105 105-101F
Membrure 6.34 5.03 3.21 7.71 - - - -
Entretoise 2.76 3.4 2.44 4.09 - - - -
106 106-102F
Membrure 6.33 5.03 3.21 7.71 - - - -
Entretoise 2.76 3.4 2.44 4.09 - - - -
107 107-104F
Membrure 6.33 5.03 3.21 7.71 - - - -
Entretoise 2.76 3.4 2.44 4.09 - - - -
108 108-103F
Membrure 6.33 5.03 3.21 7.71 - - - -
K
Entretoise 3.68 3.14 2.29 3.5 - - - -
201 201-205
Membrure 7.37 3.67 2.6 5.83 - - - -
Entretoise 3.68 3.14 2.29 3.5 - - - -
204 204-208
Membrure 7.37 3.67 2.6 5.83 - - - -
Entretoise 6.236 6.743 6.455 2.818 2.268 2.665 5.459 0
102-106
Membrure 3.408 5.26 4.067 2.44 0.362 1.815 3.439 0
102
Entretoise 5.694 5.636 4.494 2.378 3.909 3.835 6.831 0
102-106L
Membrure 3.408 3.456 2.832 2.621 1.27 1.331 4.304 0
K
Entretoise 6.236 6.743 6.455 2.818 2.268 2.665 5.459 0
103-107
Membrure 3.408 5.26 4.067 2.44 0.362 1.815 3.439 0
103
Entretoise 5.694 5.636 4.494 2.378 3.909 3.835 6.831 0
103-107L
Membrure 3.408 3.456 2.832 2.621 1.27 1.331 4.304 0
Entretoise 7.526 6.095 3.914 2.189 5.169 3.737 2.505 0
105L-107L
Membrure 4.585 3.06 2.466 2.717 2.455 0.93 1.578 0
105L
Entretoise 7.526 6.095 3.914 2.189 5.169 3.737 2.505 0
105L-106L
Membrure 4.585 3.06 2.466 2.717 2.455 0.93 1.578 0
202 202-206 Entretoise 4.161 4.998 5.022 2.344 1.115 1.773 4.356 0
42
Membrure 2.857 4.429 3.474 2.295 0.074 1.309 3.014 0
Entretoise 3.935 3.864 3.503 1.98 2.266 2.176 5.429 0
202-206L
Membrure 2.857 2.987 2.424 2.468 0.68 0.845 3.756 0
Entretoise 4.161 4.998 5.022 2.344 1.115 1.773 4.356 0
203-207
Membrure 2.857 4.429 3.474 2.295 0.074 1.309 3.014 0
203
Entretoise 3.935 3.864 3.503 1.98 2.266 2.176 5.429 0
203-207L
Membrure 2.857 2.987 2.424 2.468 0.68 0.845 3.756 0
RESULTAT DE FATIGUE
DOMMAGE
TYPE DE NŒUDS NŒUD MEMBRE
SACS NSO
101 101-105 0.000 0.000
104 104-108 0.000 0.001
T
201 201-205 0.091 0.039
204 204-208 0.091 0.040
102-106 0.003 0.002
102
102-106L 0.007 0.008
103-107 0.003 0.001
103
103-107L 0.007 0.011
105L-107L 0.009 0.036
K 105L
105L-106L 0.009 0.008
202-206 2.165 0.170
202
202-206L 0.041 0.395
203-207 2.181 0.193
203
203-207L 0.039 0.446
Tableau 24 : Endommagement de la plate-forme
2.3.4.3 Conclusion
43
Une comparaison de dommage de fatigue pour model SACS et NSO est présenté
dans la figure 17 ci-dessus.
Nous avons constaté à partir de cette figure que dans la plupart des cas, un même
dommage a été trouvé pour les nœuds simples de type T/Y. Bien que le résultat dans
SACS soit légèrement plus important que celui sur NSO mais comme l’explication dans
la section [2.2.4.3], cette différence est assez claire parce que la méthode pour calculer
la force dynamique de houle est différente.
Cependant, il existe des cas dans lesquels SACS donne parfois un
endommagement de dix fois de plus ou de mois que celui calculé par NSO (nœud 202
et 203).
La raison de cette différence est que la méthode utilisée pour calculer les coefficients
de concentration de contrainte (CCC) dans ces deux logiciels est différente.
En effet, dans SACS, les CCC sont calculés par la méthode conventionnelle
(EFTHYMIOU Model C) avec ces hypothèses, réf. [9] :
Effort normal dans les nœuds de type X, K, TK est équilibré,
La flexion hors plan (OPB) pour les nœuds de type K et TK est
déséquilibrée,
La flexion hors plan (OPB) pour les nœuds de type X est équilibrée,
La flexion dans le plan (IPB) pour le nœud de type K est déséquilibrée.
Alors que dans NSO, on a utilisé les formulations EFTHYMIOU de la fonction
d’influence, y compris les effets multi-planaires, réf. [9].
Dans tous les cas où SACS donne un résultat conservatif, le membre concerné
forme une part de nœud de type K et la contrainte du au moment hors plan OPB dans
ce membre est importante. De plus, avec cette méthode conventionnelle, on a supposé
que les moments OPB pour les nœuds de type K sont déséquilibrés qui donne la valeur
maximum de coefficient de concentration de contrainte. C’est la raison pour laquelle la
contrainte de dimensionnement dans ce cas augmente considérablement par rapport
à l’autre. Cependant, cette supposition n’est pas toujours en réalité correcte puisque
les moments OPB dans ces barres peuvent approximativement être déséquilibrés mais
ils pourraient devenir équilibré en fonction de location du nœud de type K dans la
structure.
Les situations où SACS donne un résultat moins conservatif concernent aussi le
problème des moments OPB. Quand le moment OPB dans les deux entretoises a
tendance à tordre membrure dans le même sens mais avec les différentes magnitudes,
SACS donne un dommage conservatif pour le membre plus chargé et un dommage
moins conservatif pour le membre moins chargé.
44
A
B
P Q
Un exemple de nœud K est présenté sur la figure 19 dans lequel les deux barres
ont les mêmes paramètres géographiques. Les coefficients de concentration de
contrainte sont alors les mêmes. Le moment OPB dans ces deux barres ont tendence
à tordre la membrure dans un même sens avec la contrainte A B .
Q,cal ,1 K 4. B
Cependant, la fonction d’influence Efthymiou utilisée dans NSO exprime la
contrainte de dimensionnement au point P en termes de l’équation suivante :
P,cal ,2 K 6. A ( K 4 K 6). B
P,cal ,1 P,cal ,2
Q,cal ,1 Q,cal ,2
45
CONCLUSION GENERALE
Cette étude comparative des logiciels SACS et NSO a été menée dans le but de
trouver une solution de logiciel de dimensionnement alternative à celle jusque-là
utilisée par l’entreprise MAREAL. L’utilisation du logiciel SACS est étroitement liée à
l’histoire de MAREAL. Toutefois, le changement de propriété du logiciel et ses
contraintes d’utilisations poussent l’entreprise à rechercher d’autres solutions, en
particulier à se tourner vers l’utilisation du logiciel NSO. Un soin particulier a été apporté
à la sélection des données pour cette comparaison, particulièrement pour l’analyse de
fatigue qui est très sensible aux chargements de houles.
Nous nous sommes dans un premier temps intéressé à l’étude des contraintes de
structures soumises à des chargements statiques dont les forces environnementales
sont les plus importantes. Plusieurs théories pour la génération des efforts de houle
ont été développées et chacune peut s’adapter à des conditions différentes. Il faut
choisir la méthode la plus adaptée à notre modèle de comparaison. Aussi, la
linéarisation des fondations est l’un des aspects importants à considérer. Une bonne
compréhension de la méthode d’évaluation d’interaction entre le sol et les pieux nous
permet de mieux analyser les calculs réalisés dans les logiciels et de les comparer les
uns par rapport aux autres de façon plus efficace. De manière générale, l’analyse en-
place des deux structures modélisées nous a permis d’obtenir des résultats similaires
en contraintes autant avec SACS qu’avec NSO. Toutefois, la difficulté principale
rencontrée avec le logiciel NSO est que la matrice moyenne de rigidité de la fondation
ne peut être obtenue automatiquement comme dans SACS.
Nous avons par la suite présenté les résultats d’évaluation de l’endommagement de
la structure par fatigue en rappelant dans un premier temps les méthodologies utilisées
pour des structures sous chargements cycliques. Les deux méthodes qui sont les plus
souvent utilisées pour la prédiction de l’endommagement à la fatigue sont la méthode
déterministe et l’approche spectrale. Dans ce rapport, nous avons comparé les deux
logiciels en utilisant la méthode spectrale. Plusieurs aspects sont mis en parallèle:
Le calcul dynamique de la force de houle dans l’estimation de la valeur
maximum de variation de la contrainte nominale.
La méthode de détermination des coefficients de concentration de
contrainte.
L’étude des résultats nous a montré que les hypothèses de calcul dynamique des
houles utilisées dans ces deux logiciels sont différentes. SACS calcule les valeurs
propres et les vecteurs propres correspondants par la méthode de réduction de Guyan.
Dans NSO, de nombreuses méthodes sont disponibles, telles que la méthode des
itérations dans le sous-espace et la méthode des itérations inverses. Toutes ces
méthodes peuvent être utilisées pour l’évaluation des paramètres modaux mais
l’efficacité de chacune d’elles n’est pas toujours la même et dépend des circonstances
de l’étude. Dans la plupart des cas d’ingénierie où un petit nombre de valeurs propres
est nécessaire pour l’analyse dynamique, la méthode des itérations dans le sous-
espace est recommandée comme la meilleure solution.
46
D’un autre côté, au niveau du calcul des efforts dynamiques des houles, SACS
prend en compte le mouvement relatif de la structure alors qu’il est considéré comme
nul dans NSO. C’est la raison pour laquelle la force de houle générée par SACS est
plus importante que celle calculée dans NSO.
D’autre part, l’approche analytique pour déterminer les CCC dans SACS et NSO
n’est pas la même. SACS utilise l’approche conventionnelle Efthymiou modèle C qui
donne dans certains cas un résultat très conservatif et dans d’autres, un résultat moins
conservatif (dans le cas des barres moins chargées qui forment un nœud en K avec
un grand OPB). Le logiciel NSO quand à lui utilise la fonction d’influence Efthymiou
incluant l’effet multi-planaire qui est recommandée par les normes pour son évaluation
précise de la contrainte de dimensionnement aux jonctions barre-membrure.
En se basant sur ces résultats, nous avons constaté que NSO en utilisant
l’algorithme de la fonction d’influence donne une évaluation de dommage de fatigue
plus précise que la méthode conventionnelle utilisée par SACS. Toutefois, étant donné
qu’il y a des incertitudes dans la définition des données d’entrée, il serait sage pour
l’entreprise d’utiliser des coefficients de sécurité pour avoir plus de conservatisme au
niveau des résultats d’endommagement obtenus.
En ce qui concerne la simplicité d’utilisation des deux logiciels, il est difficile de
statuer car l’outil de modélisation de NSO n’a pas été utilisé dans le cadre de cette
étude. Toutefois, de manière générale, il est possible de dire que le logiciel NSO doit
encore se développer afin de faciliter la définition des données d’entrée, par exemple :
la définition des houles pour la génération de la fonction de transfert utilisée dans
l’analyse de fatigue, le calcul de la matrice moyenne de la fondation, etc. Il est
également nécessaire pour le logiciel NSO d’élargir les options pour permettre aux
utilisateurs de pouvoir choisir la méthode de calcul en fonction des conditions d’étude.
Par exemple pour le calcul des CCC, la configuration fixe des CCC utilisant les
équations Efthymiou modèle C pourrait être ajoutée.
L’étude de comparaison de ces deux logiciels s’est focalisée sur l’analyse en-place
et de fatigue. Il serait maintenant intéressant pour l’entreprise MAREAL d’élargir ce
sujet à d’autres analyses telles que le séisme et les analyses d’installation : le levage,
le transport, etc. De plus, comme annoncé en introduction, il existe d’autres solutions
pour le dimensionnement de structures offshores. Cette analyse comparative pourrait
s’étendre à ces autres logiciels.
Pour conclure, lors de ce stage de 6 mois, j’ai pu mettre en pratique mes
connaissances théoriques acquises durant ma formation d’ingénieur à l’Ecole Spéciale
des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie (ESTP), tout en étant confronté aux
difficultés réelles du monde du travail.
Après ma rapide intégration dans l’équipe, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs
missions en échangeant avec les autres ingénieurs. Cela a été très enrichissant pour
moi, car ils m’ont permis de mieux comprendre la façon dont on s’organise et travaille
en équipe.
47
De plus, j’ai pu découvrir le domaine de l’offshore, ses acteurs et ses contraintes en
participant concrètement à ses enjeux à travers mes missions : analyse de différentes
normes, comparaisons des démarches analytiques entre les deux logiciels de
dimensionnement de structure off-shore SACS et NSO.
Cette expérience m’a aussi permis de répondre à la problématique de l’entreprise
consistant à comparer l’approche analytique de deux logiciels de calcul,
problématique établie en concertation avec ma tutrice d’entreprise et mon tuteur
d’école. J’ai pu ainsi participer activement à la décision de l’entreprise d’utiliser le
logiciel NSO en plus du logiciel SACS pour s’adapter aux changements de condition
du marché. En effet, l’entreprise qui m’a accueilli pendant ce stage souhaitait
trouver une solution alternative à l’utilisation de SACS, et je suis fier d’y avoir
contribué.
Mon stage a permis à l’entreprise d’obtenir une première comparaison globale des
résultats d’analyse entre les deux logiciels SACS et NSO, et grâce à cela, elle pourra
ensuite développer ce sujet pour d’autres analyses afin d’atteindre l’objectif final qui
est d’utiliser NSO de façon alternative.
48
GENERAL CONCLUSION
This comparative study between the two softwares SACS and NSO is carried out in
order to find an alternative software solution for the MAREAL Company. The use of
SACS software is closely linked the MAREAL history. However, the proprietor change
of SACS and their use constraints pushed the company to find other solutions,
particularly to turn towards the use of NSO software. A particular care was given to the
selection of input data for this comparison and for the fatigue analysis especially which
is very sensible to the wave loadings.
The study was performed firstly on the stress response for structures submitted to
the static loadings, among which the environmental forces are the most important.
Several theories for the wave force generation were developed and each one can adapt
different conditions. Based on the various criteria, we have chosen the method most
suited for our comparison model. Also, the foundation linearization is one of the most
important aspects to be considered. A good comprehension of the method analyzing
the pile-soil interaction allows therefore us to better analyze the calculation method
used in each software and to compare their results efficiently. In general, the similar
results in term of stress unity check were found for the two sofwares used. However,
the main difficulty with the NSO software is that the average stiffness matrices or
linearized foundation super elements cannot be calculated automatically like in SACS.
We have thereafter presented the results for the evaluation of the fatigue damage
by reminding firstly various methodologies used for analyzing structures submitted to
cyclic loadings. The two methods largely used for the prediction of fatigue damage are
the deterministic fatigue and the spectral fatigue. In this report, we proposed to use the
spectral fatigue method to compare this two softwares. Several aspects were
considered for this comparison:
The calculation of the dynamic wave force for the estimation of maximum
nominal stress range.
The method for determining the stress concentration factors and hot spot
stress.
The study shows that the assumptions used for the calculation of dynamic wave
forces in these softwares are different. The Guyan reduction method is used in SACS
to perform the eigenvalue analysis while other different methods are available in NSO,
such as the “Subspace iteration” method or “Inverse iteration” method. All of these
methods can be used efficiently for the eigenvalue analysis, but the efficiency is not
always the same and depend on the concrete study situation. In engineering practice
where a small number of eigenvalues is required for the dynamic analysis, the
“Subspace iteration” method is considered as the most effective procedure for the
solution of eigenvalues.
Besides, SACS takes into account for the relative movement of the structures in the
calculation of Morison equation while NSO considers this to be null. That is the reason
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why the dynamic wave force generated by SACS are lightly higher than the one
calculated in NSO.
Also, the analytical approach used for determining the stress concentration factors
in SACS and NSO is not the same. For the comparison purpose, we intend to choose
the same Efthymiou method for the stress concentration factor calculation in both two
software, the results have however shown that SACS use the conventional method
model C mentioned in several standards while in NSO, the stress concentration factors
are calculated by the influence function method including the multiplanar effects which
is also recommended for its accuracy.
The similar fatigue damage result was found for many joints of the structure but the
conventional approach may err sometimes substantially on the conservative side or
also on the unconservative side by a factor of ten (cases of the K or KT joints with a
high out of plan moment).
Based on these results, we have noted that NSO software using the influence
function algorithm, including multiplanar effects, is more accurate than the one used in
SACS in term of the hot spot stress evaluation. Nevertheless, because of the
uncertainty in the definition of input data, it would be prudent for the company to
increase the conservatism of the fatigue results by augmenting the life safety factor.
Regarding the use simplicity of these two softwares, it’s difficult to rule because the
modelling tool of NSO is not used in this study. However, in general, it’s possible to say
that the NSO software still needs to be developed to facilitate the definition of the input
data. For example: the wave selection for transfer function used in the fatigue analysis
or the creation of the average stiffness matrices in the pile-soil interaction analysis, etc.
It’ll be also necessary for the NSO software to enlarge its options to allow users to
choose the calculation method according to the study situations. For example the case
of the stress concentration factor calculation, the conventional method Efthymiou model
C could be added.
This comparative study between the two software focuses on the static in-place
analysis and the fatigue analysis. It would be interesting now for the MAREAL Company
to enlarge this subject for other analysis such as the earthquake or the installation
analysis: the transportation, the lifting, etc. Furthermore, as mentioned in the
introduction, there are other solutions for designing offshore structures so that this
comparative analysis could be expanded to the other softwares.
For conclusion, during 6 months of this internship, I could apply my theoretical
knowledge in the structural calculation which I acquired during my engineer formation
at ESTP Paris in confronting to the real difficulties in the company environment.
After my integration in the MAREAL team, I had chance to perform several missions
in exchanging with other engineers. It was very instructive for me because it allows me
to understand better how I could organize and work in teams with others as well as to
develop my capacities to do a documentation research.
Furthermore, I could discover the offshore domain, its actors and its constraints in
participating concretely to its challenges through my missions by analyzing different
50
standards and comparing the analytical procedures between two structural design
softwares SACS and NSO.
This experience allows me also to answer to my question that I had before about the
comparison approach established in consultation with my tutor in company and my
professor at ESTP and methods used by the company for adapting to the market
changes as well. The company where I realized this internship faced the difficulty of
design software which requires an alternative solution, and I’m very proud that I could
contribute my part for resolving this problem.
At the end of this internship, the company had already a first global comparison for
the results obtained by using these two softwares and thanks to these, they can later
develop this subject for the other analyses in order to obtain the final objective to use
NSO as one alternative solution of design software.
51
BIBLIOGRAPHIE
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Offshore Structure Analysis, Inc, 2005.
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Report No.135, 1982.
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[11] NSO Statics, "Static Analysis Reference Manual", V6.9.1, September 2017.
52
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V6.9.1, January 2016.
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[16] NSO Offshore Vol 2, "Dynamics User's Manual", V6.9.1, September 2016.
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brace tubular joints in offshore srtuctures, parper 9089", 1986.
[21] V.Denoël, "Analyse dynamique des structures du génie civil", 27 octobre 2010.
53
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Organisation de MAREAL
Figure 2 : Types de la structure off-shore en fonction de la profondeur d’eau
Figure 3: Paramètres de la vague
Figure 4 : Choix de théories de houle
Figure 5 : Profil de la vitesse de courant
Figure 6 : Exemple des types de nœud
Figure 7 : Présentation du sol par les ressorts
Figure 8 : Courbe de sol
Figure 9 : Exemple de courbe S-N pour l'acier
Figure 10 : Comparaison de spectre JONSWAP et PIERSON-MOSKOVITZ
Figure 11 : Modèle simple de calcul
Figure 12: Propagation de la houle dans l’environnement
Figure 13 : Fonction de transfert de l’effort tranchant au niveau du fond SACS
Figure 14 : Fonction de transfert de moment de renversement SACS
Figure 15 : Fonction de transfert de l’effort tranchant au niveau du fond NSO
Figure 16 : Fonction de transfert de l’effort tranchant au niveau du fond NSO
Figure 17 : Model 3D de la plate-forme
Figure 18 : Dimension du « jacket »
Figure 19 : Dommage de fatigue par SACS et NSO
Figure 20: Exemple de nœud type K
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Coefficients hydrodynamiques - Structure simple
Tableau 2: Salissures marines - Structure simple
Tableau 3: "Scatter diagram" - Structure simple
Tableau 4: Chargements - Structure simple
Tableau 5: Ratio de membres - Structure simple
Tableau 6: Ratio de nœuds - Structure simple
Tableau 7: Périodes propres - Structure simple
Tableau 8: Masses de vibration - Structure simple
Tableau 9: Participation de masses - Structure simple
Tableau 10: Dommage de fatigue –Structure simple
Tableau 11: Paramètres de houle pour la plate-forme
Tableau 12: Coefficients hydrodynamiques pour la plate-forme
Tableau 13: Paramètres de courant pour le plate-forme
Tableau 14: Paramètres de flambement
Tableau 15: Profil de sol
Tableau 16: Salissures marines pour la plate-forme
Tableau 17: Probabilité d'occurrence des états de mer pour la plate-forme
Tableau 18: Cas de chargements de la plate-forme
Tableau 19: Pré-combinaisons de la plate-forme
Tableau 20: Combinaisons de la plate-forme
Tableau 21: Ratios de membres pour la plate-forme
Tableau 22: Ratios de noeuds pour la plate-forme
Tableau 23: Coefficients de concentration de contrainte de la plate-forme
Tableau 24: Endommagement de la plate-forme
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ANNEXE A : EQUATIONS CCC EFTHYMIOU - MODELE C
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ANNEXE B : FONCTION D’INFLUENCE CCC EFTHYMIOU
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