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Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne Execices de géométrie
Isométries planes
Isométries de l’espace affine et euclidienne
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies
Jean-Marc Decauwert

Aide version du 22 décembre 2006

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Quitter srhiri7@gmail.com
Géométrie affine
Accueil

Géométrie affine • Quadrilatère


Convexité • Composition de symétries centrales
Géométrie euclidienne • Composition d’homothéties
Isométries planes
• Le trapèze
Isométries de l’espace
• Polygone des milieux
Coniques
• Le tourniquet dans le triangle
Géométrie analytique
• Un problème de construction
Complexes
Homographies
• Deux triangles
• Un cas particulier du théorème de Desargues
Aide
• Une droite et son image
• Transformations cycliques
Précédente • Affinités et transvections
• Desargues dans l’espace
Suivante • Projection centrale, rapport et birapport
• Coordonnées barycentriques et déterminants
Plein écran
• Aire algébrique d’un polygone
• Action du groupe affine sur les triplets de droites
Quitter
Convexité
Accueil

Géométrie affine
• Demi-espaces
Convexité
• Régionnement du plan par un repère affine
Géométrie euclidienne
Isométries planes
• Cônes convexes
Isométries de l’espace • Quadrilatères
Coniques • Diagonales d’un polygone convexe
Géométrie analytique • Milieux
Complexes • Une propriété des triangles
Homographies
• Le théorème de Carathéodory
• Projection sur un convexe fermé
Aide
• Séparation de convexes
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• Hyperplans d’appui
• Génération par les demi-espaces
Suivante • Domaines de Voronoı̈

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Géométrie euclidienne
Accueil

Géométrie affine
• Distances aux points d’un repère affine
Convexité
• Fonction scalaire de Leibniz
Géométrie euclidienne
Isométries planes
• Cercles d’Apollonius
Isométries de l’espace • Triangle orthique
Coniques • Bissectrices et cercle circonscrit
Géométrie analytique • Le pivot
Complexes
• Cercles tangents
Homographies
• Trois cercles
• Le théorème des trois tangentes
Aide
• Rayons des cercles inscrit et exinscrits
Précédente
• Un problème de maximisation
• Le problème de Fermat
Suivante • Trisection
• Un problème de recouvrement
Plein écran
• Disque de rayon minimal contenant un compact
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Isométries planes
Accueil

Géométrie affine • Composition de réflexions (1)


Convexité • Composition de réflexions (2)
Géométrie euclidienne • Composition de réflexions (3)
Isométries planes • Symétrie glissée
Isométries de l’espace
• Composition de rotations
Coniques
• Composition de symétries glissées
Géométrie analytique
Complexes • Le tourniquet dans le cercle
Homographies • Polygone régulier
• Deux carrés (ou trois)
Aide • Billard polygonal
• Plus court chemin
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• Le problème de Fagnano
• Sous-groupes finis d’isométries
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Isométries de l’espace
Accueil

Géométrie affine
• Composée de trois réflexions
Convexité
• Caractérisation de l’axe d’un vissage
Géométrie euclidienne
Isométries planes
• Tétraèdres équifaciaux
Isométries de l’espace • Isométries du tétraèdre régulier
Coniques • Isométries du cube
Géométrie analytique • Cube, tétraèdres et octaèdre
Complexes
• Isométries de l’hélice circulaire
Homographies

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Quitter
Coniques
Accueil

Géométrie affine • Tangentes menées d’un point à la parabole


Convexité • Un problème de lieu géométrique
Géométrie euclidienne • Diamètres conjugués de l’ellipse
Isométries planes • Ellipse de Steiner d’un triangle
Isométries de l’espace
• Construction de l’hyperbole
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Quitter
Géométrie analytique
Accueil

Géométrie affine • Projection et affinités


Convexité • Transformation affine du plan
Géométrie euclidienne • Position relative de deux cercles
Isométries planes • Perpendiculaire commune
Isométries de l’espace
• Equation normale d’une droite, bissectrices
Coniques
• Réflexion
Géométrie analytique
Complexes • Isométrie de l’espace (1)
Homographies • Isométrie de l’espace (2)
• Isométries du cube et du tétraèdre
Aide • Equation d’une conique
• Une construction de l’ellipse
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Quitter
Complexes
Accueil

Géométrie affine • Paramétrisation du cercle


Convexité • Orthocentre
Géométrie euclidienne • Deux carrés (ou trois)
Isométries planes • Un triangle et son image
Isométries de l’espace
• Configuration de Vecten
Coniques
• Triangles de Napoléon
Géométrie analytique
Complexes • Le théorème de Ptolémée
Homographies • Projection orthogonale d’un cube

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Quitter
Homographies
Accueil

z − a
Géométrie affine • Lignes de niveau de


z − b
Convexité • Matrices et homographies
Géométrie euclidienne
• Points fixes d’une homographie
Isométries planes
• Invariant anallagmatique de deux cercles
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Quitter
Quadrilatère
Accueil

Géométrie affine
Soit, dans le plan affine, ABCD un quadrilatère, I, J, K, L les milieux respectifs
Convexité
des segments AB, BC, CD et DA. Montrer que IK et JL ont même milieu.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Que peut-on dire de l’isobarycentre des quatre points A, B, C, D ?
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Géométrie affine
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Coniques
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Complexes
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Retour Solution
Quitter
L’isobarycentre des quatre points A, B, C, D est, par associativité, l’isobarycentre
de I et K, i.e. le milieu du segment IK. C’est aussi, pour la même raison, celui de
Accueil
JL.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
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Coniques
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Complexes
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Autre solution Table


Quitter

→ −−→ 1 −→
Le quadrilatère IJKL est un parallélogramme, puisque IJ = LK = AC (considérez
2
Accueil les triangles ABC et ACD). Ses diagonales IK et JL se coupent donc en leurs
Géométrie affine milieux.
Convexité
Géométrie euclidienne
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Table
Quitter
Composition de symétries centrales
Accueil

Géométrie affine
Soit ABC un triangle, A0 , B 0 , C 0 les milieux respectifs de BC, CA et AB, sA0 ,
Convexité
sB 0 , sC 0 les symétries centrales par rapport à ces points. Déterminer la nature
Géométrie euclidienne
géométrique des transformations f = sB 0 ◦ sA0 et g = sC 0 ◦ sB 0 ◦ sA0 .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
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Complexes
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Indication Solution
Quitter
Déterminez les parties linéaires f~ et ~g de f et g, puis les images f (B) et g(B) du
Accueil point B par ces deux transformations.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Retour Solution
Quitter
La partie linéaire d’une symétrie centrale est l’homothétie vectorielle de rapport -1.
La composée de deux symétries centrales a pour partie linéaire l’identité, c’est donc
Accueil
une translation. La composée de trois symétries centrales a pour partie linéaire
Géométrie affine
l’homothétie vectorielle de rapport -1, c’est donc une symétrie centrale. Comme
Convexité −→
f (B) = A et g(B) = B, f est la translation de vecteur BA et g la symétrie
Géométrie euclidienne
centrale de centre B.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table
Quitter
Composition d’homotheties
Accueil

Géométrie affine
Soient, dans le plan affine E, h1 et h2 deux homothéties de centres respectifs O1
Convexité
et O2 et de même rapport λ 6= 0. Déterminer la nature géométrique de la transfor-
Géométrie euclidienne
mation f = h2 ◦ h−1
1 .

Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
La partie linéaire d’une homothétie affine de rapport λ est l’homothétie vectorielle


de rapport λ. La partie linéaire de f = h2 ◦h−1 1 est donc l’identité de E . Il en résulte
Accueil
que f est une translation. L’image f (O1 ) = h2 (O1 ) de O1 par cette translation
Géométrie affine −−−−−→ −−−→ −−−−−→ −−−→ −−−−−→ −−−→
vérifie O2 f (O1 ) = λO2 O1 , d’où O1 f (O1 ) = O1 O2 + O2 f (O1 = (1 − λ)O1 O2 : f est
Convexité −−−→
donc la translation de vecteur (1 − λ)O1 O2 .
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suite
Quitter
Soit F une partie non vide de E, F1 = h1 (F ) son image par h1 , F2 = h2 (F )
son image par h2 . Montrer que F2 est l’image de F1 par une translation dont on
Accueil
précisera le vecteur.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
−−−→
F2 est l’image de F1 par la translation f de vecteur (1 − λ)O1 O2 .
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Le trapèze
Accueil

Géométrie affine
Soit ABCD un trapèze de bases AB et CD. On note K et L les milieux de AB
Convexité
et CD et on suppose que les droites AD et BC se coupent en un point I et les
Géométrie euclidienne
droites AC et BD en un point J. Montrer que les points I, J, K, L sont alignés
Isométries planes
et que :
IK JL
Isométries de l’espace = −1 .
Coniques
IL JK
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Considérez des homothéties de centres I et J qui transforment la droite AB en la
droite CD.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution
Quitter
Il existe une unique homothétie h de centre I transformant D en A. Cette ho-
mothétie transforme la droite CD en une droite parallèle passant par A, i.e. en la
Accueil
droite AB. Elle transforme donc C en B, et le milieu L de CD en le milieu K de
Géométrie affine
AB. Les points I, K et L sont donc alignés et le rapport de h est égal à IK IL
. De
Convexité 0
même l’unique homothétie h de centre J transformant A en C transforme B en
Géométrie euclidienne
D et le milieu K de AB en le milieu L de CD. Les points J, K et L sont donc
Isométries planes
alignés et le rapport de h0 est égal à JK
JL
. La composée h0 ◦h de ces deux homothéties
Isométries de l’espace
transforme D en C, C en D, et laisse fixe L. C’est donc la symétrie par rapport
Coniques
à L, i.e. l’homothétie de centre L et de rapport −1. Mais son rapport est aussi le
Géométrie analytique
produit IK JL
IL JK
des rapports de ces deux homothéties.
Complexes
Homographies

Aide

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Table

Quitter
Polygone des milieux (1)
Accueil

Géométrie affine Soit ABC un triangle. Montrer qu’il existe un triangle A0 B 0 C 0 et un seul tel que
Convexité A soit le milieu de B 0 C 0 , B le milieu de C 0 A0 , et C le milieu de A0 B 0 . Indiquer une
Géométrie euclidienne construction géométrique de ce triangle.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Suite
Quitter
Polygone des milieux (2)
Accueil

Géométrie affine Soit A0 B 0 C 0 D0 un quadrilatère. Donner une condition nécessaire et suffisante pour
Convexité qu’il existe un quadrilatère ABCD tel que A0 soit le milieu de AB, B 0 le milieu de
Géométrie euclidienne BC, C 0 le milieu de CD, et D0 le milieu de DA. Ce quadrilatère, s’il existe, est-il
Isométries planes unique?
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution Suite


Quitter
Accueil
−−→
Géométrie affine Si ABCD existe, les égalités A0 B 0 =
−−0 →0 1 −→
Convexité D C = AC montrent que A0 B 0 C 0 D0
Géométrie euclidienne
2
est un parallélogramme. Cette condi-
Isométries planes
tion est donc nécessaire pour qu’il
Isométries de l’espace
existe une solution.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes Si elle est vérifiée, soit A un point quelconque du plan, B son symétrique par
Homographies rapport à A0 , C le symétrique de B par rapport à B 0 , D le symétrique de C par
rapport à C 0 ; D0 est alors le milieu de DA, ce qui montre que ABCD est solution.
Aide Il y a donc dans ce cas une infinité de solutions : l’un des points ABCD peut être
choisi arbitrairement, les autres sont alors uniquement déterminés.
Précédente

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Retour Suite
Quitter
Polygone des milieux (3)
Accueil

Géométrie affine Etant donnés n points B1 , . . . ,Bn du plan affine E, peut-on toujours trouver n
Convexité points A1 , . . . ,An de E tels que Bi soit, pour tout i = 1, . . . ,n, le milieu de Ai Ai+1
Géométrie euclidienne (avec la convention An+1 = A1 )?
Isométries planes Donner une construction géométrique des points Ai à partir des points Bi lorsque
Isométries de l’espace la solution existe.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Le polygone des milieux est-il quelconque?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Indication
Accueil

Géométrie affine
On pourra considérer la composée des symétries de centres B1 , B2 , . . . ,Bn .
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Solution
Accueil

Géométrie affine
Il suffit naturellement de considérer le triangle obtenu en traçant les parallèles aux
Convexité
côtés menées par les sommets opposés.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Suite
Quitter
Solution
Accueil

Géométrie affine
Si le problème admet une solution A1 , . . . , An , la composée f = sBn ◦ · · · ◦ sB1 des
Convexité
symétries de centres B1 , B2 , . . . ,Bn laisse fixe le point A1 . Or cette composée est :
Géométrie euclidienne • une symétrie centrale si n est impair ;
−−−→ −−−−−→
Isométries planes • la translation de vecteur ~v = 2(B1 B2 + · · · + Bn−1 Bn ) si n est pair.
Isométries de l’espace Si n est impair, le problème admet donc une solution et une seule : A1 est le centre
Coniques de f , A2 = sB1 (A1 ), . . . .
Géométrie analytique Si n est pair, soit ~v = ~0 : f est alors l’identité et le problème admet une infinité de
Complexes solutions (A1 quelconque, A2 = sB1 (A1 ), . . . ), soit ~v 6= ~0 : f n’a dans ce cas pas de
Homographies point fixe et le problème n’admet pas de solution.

Aide

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Comment construisez-vous la solution si n est impair?

Suivante

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Autre solution Solution


Quitter
Solution
Accueil

Géométrie affine
Il suffit de partir d’un point quelconque M et de construire son image f (M ) : le
Convexité
centre de f est le milieu de M f (M ), qui est donc le point A1 .
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Table
Quitter
Autre solution
Accueil

Géométrie affine
Si a1 , . . . ,an sont les affixes des points Ak et b1 , . . . ,bn les affixes des points Bk , le
Convexité
problème équivaut à résoudre le système:
Géométrie euclidienne
a1 + a2 = 2b1
Isométries planes
a2 + a3 = 2b2
Isométries de l’espace
Coniques
... = ...
Géométrie analytique an−1 + an = 2bn−1
Complexes a1 + an = 2bn
Homographies
Le déterminant de ce système se calcule en développant par rapport à la première
colonnne :



1 1 0 . . .
Aide



0 1 1 0 . .

Précédente
. . . . . . .
n+1
= 1 + (−1) .




. . . . . . .

Suivante


. . . 0 1 1


1 0 . . 0 1
Plein écran

Suite
Quitter
Si n est impair, le système est de Cramer : il admet donc une solution et une seule
quels que soient les points Bk .
Accueil
Si n est pair, le déterminant est nul (ce qu’on pouvait voir directement en remar-
Géométrie affine
quant que la somme des lignes d’indice pair est égale à la somme des lignes d’indice
Convexité
impair) et le sytème est de rang n − 1. Si la condition
Géométrie euclidienne
Isométries planes a1 + a3 + · · · + an−1 = a2 + a4 + · · · + an
Isométries de l’espace
Coniques
est vérifiée, le système admet une infinité de solutions (on peut choisir arbitraire-
Géométrie analytique
ment a1 et les autres points sont alors uniquement déterminés) ; sinon le sytème
Complexes
n’admet pas de solution.
Homographies

Aide

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Suivante

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Retour Table
Quitter
Le tourniquet dans le triangle
Accueil

Géométrie affine
Par un point D du côté AB d’un triangle ABC on trace la parallèle à BC qui
Convexité
coupe AC en E ; par E on trace la parallèle à AB qui coupe CB en F ; par F on
Géométrie euclidienne
trace la parallèle à CA qui coupe BA en G ; par G on trace la parallèle à BC qui
Isométries planes
coupe AC en H ; par H on trace la parallèle à AB qui coupe CB en I ; par I on
Isométries de l’espace
trace la parallèle à CA qui coupe BA en J. Montrer que J = D.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Indication Solution
Quitter
Remarquez que l’application de la droite AB dans elle-même qui au point D associe
le point G est affine. Quelles sont les images des points A et B par cette application?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
L’application f de la droite AB dans elle-même qui au point D associe le point G
est affine, puisque composée de trois projections. Elle échange les points A et B et
Accueil
est donc involutive, puisque (A,B) est un repère affine de cette droite. L’image J
Géométrie affine
de D par f ◦ f est donc égale à D.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suivante
Remarque : L’application f est donc la symétrie par rapport au milieu de AB.
En appliquant trois fois le théorème de Thalès, on pouvait d’ailleurs montrer que
DA GB
Plein écran = , et en déduire que D et G étaient symétriques par rapport à ce milieu.
DB GA
Table
Quitter
Un problème de construction
Accueil

Géométrie affine
Soit, dans un plan affine E, ABCD un parallélogramme dont on suppose les som-
Convexité
mets A et B fixés. Déterminer le lieu de D quand C décrit une droite ∆ de E.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Suite
Quitter
−→
Le point D se déduit de C par la translation de vecteur BA. Il décrit donc, quand
Accueil C décrit la droite ∆, la droite ∆1 image de ∆ par cette translation.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Suite
Quitter
En déduire une construction d’un parallélogramme ABCD dont les sommets A et
B sont fixés, les sommets C et D devant appartenir respectivement à deux droites
Accueil
∆ et ∆0 données de E (on discutera l’existence et l’unicité de la solution selon la
Géométrie affine
position de ces droites).
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Le point D s’obtient comme intersection de ∆0 et de la droite ∆1 déduite de ∆ par
−→
la translation de vecteur BA.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table
Quitter
Deux triangles (1)
Accueil

Géométrie affine Soit, dans le plan affine, ABC un triangle non aplati, A1 le symétrique de B par
Convexité rapport à C, B1 le symétrique de C par rapport à A, C1 le symétrique de A par
Géométrie euclidienne rapport à B. Comparer les aires des triangles ABC et A1 B1 C1 .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
−−−→ −−−→ −→ −−→
Comparez par exemple les déterminants det(A1 B1 ,A1 C1 ) et det(CA,CB).
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
On a :
Accueil
−−−→ −−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
Géométrie affine
det(A1 B1 ,A1 C1 ) = det(A1 C + CB1 ,A1 B + BC1 )
−−→ −→ −−→ −→
Convexité = det(CB + 2CA,2CB − BA)
Géométrie euclidienne
−−→ −→ −−→ −→
= det(CB + 2CA,3CB − CA)
Isométries planes −→ −−→
= 7 det(CA,CB)
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide
L’aire du triangle
A1 B1 C1 est donc 7 fois
Précédente
celle du triangle ABC.

Suivante

Plein écran

Remarque Suite
Quitter
On pouvait aussi remarquer que les aires de chacun des triangles A1 BC1 , B1 CA1
et C1 AB1 étaient égales au double de celle du triangle ABC.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Suite
Quitter
Deux triangles (2)
Accueil

Géométrie affine Reconstruire le triangle ABC à partir du triangle A1 B1 C1 .


Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Soient A2 , B2 , C2 les points d’intersection des droites BC, CA et AB avec les
droites B1 C1 , C1 A1 et A1 B1 . Ecrire les coordonnées barycentriques des points A1 ,
Accueil
B1 et C1 dans le repère affine (A,B,C). En déduire les coordonnées barycentriques
Géométrie affine
des points A, B, C, puis celles des points A2 , B2 , C2 dans le repère affine (A1 ,B1 ,C1 ).
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution
Quitter
Soient A2 , B2 , C2 les points d’intersection des droites BC, CA et AB avec les
droites B1 C1 , C1 A1 et A1 B1 . On a :
Accueil
2 4 1
Géométrie affine A1 = 2C − B A = A1 + B1 + C1
Convexité 7 7 7
1 2 4
Géométrie euclidienne B1 = 2A − C d’où : B = A1 + B1 + C1
Isométries planes
7 7 7
4 1 2
Isométries de l’espace C1 = 2B − A C = A1 + B1 + C1
7 7 7
Coniques
Géométrie analytique
L’égalité !
2 4 1 6 1 2 1
Complexes A = A1 + B1 + C1 = A1 + B1 + C1
7 7 7 7 3 3 7
Homographies
1 2
montre que C2 = A1 + B1 , puisque ce dernier point appartient aux deux droites
3 3
Aide A1 B1 et AC1 . C2 est donc situé au tiers du segment B1 A1 à partir de B1 . La droite
AB s’en déduit, puisque les points C1 et C2 lui appartiennent. Les autres côtés du
Précédente
triangle ABC s’obtiennent de la même manière.

Suivante

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Retour Table
Quitter
Un cas particulier du théorème de Desargues
Accueil

Géométrie affine
Montrer que deux triangles non aplatis du plan affine se déduisent l’un de l’autre
Convexité
par une homothétie ou une translation si et seulement si leurs côtés sont deux à
Géométrie euclidienne
deux parallèles.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Indication Solution
Quitter
−−→ −→
Si A0 B 0 = λAB, il existe une et une seule homothétie ou translation f qui trans-
Accueil forme A en A0 et B en B 0 (démonstration). Que peut-on dire de f (C)?
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
−−→ −→ −−→ −−→
Si A0 B 0 = AB, le quadrilatère ABB 0 A0 est un parallélogramme et AA0 = BB 0 : la
−−→
Accueil translation de vecteur AA0 transforme donc A en A0 et B en B 0 .
−−→ −→
Géométrie affine Si A0 B 0 = λAB, avec λ 6= 1, 0, il existe une homothétie et une seule de rapport
Convexité λ qui transforme A en A0 et B en B 0 . Son centre O est déterminé par la relation
−−→0 −→ −→ −−→ −→ −→ −−→
Géométrie euclidienne OA = λOA, qui s’écrit encore OA + AA0 = λOA, ou (1 − λ)AO = AA0 .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour
Quitter
Une homothétie ou une translation conserve le parallélisme : la condition est donc
nécessaire.
Accueil
Réciproquement, les droites AB et A0 B 0 étant parallèles, il existe une homothétie
Géométrie affine
ou une translation f qui transforme A en A0 et B en B 0 . L’image f (C) de C par f
Convexité
appartient à la parallèle à AC passant par A0 , i.e. à la droite A0 C 0 et à la parallèle
Géométrie euclidienne
à BC passant par B 0 , i.e. à la droite B 0 C 0 : c’est donc le point C 0 .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Application
Quitter
Soient D1 et D2 deux droites sécantes du plan affine E et M un point de E
n’appartenant à aucune de ces droites. On suppose que le point O d’intersection
Accueil
de D1 et D2 est situé hors du cadre de la figure. Donner une construction de la
Géométrie affine
droite OM .
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soient P1 un point de D1 et P2 un point de D2 tels que la droite P1 P2 ne passe pas
par M . Une parallèle à P1 P2 coupe D1 en P10 et D2 en P20 . Les parallèles à P1 M
Accueil
(resp. P2 M ) menées par P10 (resp. P20 ) se coupent en M 0 . La droite M M 0 passe par
Géométrie affine
O.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Une droite et son image
Accueil

Géométrie affine
Soit f une transformation affine d’un espace affine E et D une droite de E. Montrer
Convexité
que l’ensemble des milieux des segments M f (M ) pour M ∈ D est une droite ou
Géométrie euclidienne
un point.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Soient A et B deux points distincts de D. Exprimez M (resp. f (M )) comme ba-
rycentre de A et B (resp. f (A) et f (B)).
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution
Quitter
Soient A et B deux points distincts de D. Tout point M de E s’écrit de manière
unique comme barycentre αA + (1 − α)B (α ∈ R) de A et B. La transformation
Accueil f étant affine, elle conserve les barycentres : f (M ) = αf (A) + (1 − α)f (B). Le
α 1−α
Géométrie affine milieu g(M ) de M f (M ) est le barycentre du système pondéré (A, ), (B, ),
2 2
Convexité α 1−α
Géométrie euclidienne (f (A), ), (f (B), ), ou encore du système (g(A), α), (g(B), 1 − α), où g(A)
2 2
Isométries planes est le milieu de Af (A) et g(B) le milieu de Bf (B). Si g(A) = g(B), on a g(M ) =
Isométries de l’espace g(A) = g(B) pour tout point M de D. Sinon le point g(M ) = αg(A) + (1 − α)g(B)
Coniques décrit la droite g(A)g(B) quand α décrit R.
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Autre solution Table


Quitter
On peut aussi remarquer que l’application g qui à M associe le milieu g(M ) de
Accueil
f~ + id−

E . En effet si M et N sont
M f (M ) est affine, d’application linéaire associée
2
Géométrie affine deux points de E, on vérifie facilement que
Convexité −−→ −−−−−−−→ −−→ −−→
Géométrie euclidienne −−−−−−−→ M N + f (M )f (N ) M N + f~(M N )
g(M )g(N ) = = .
Isométries planes 2 2
Isométries de l’espace Il en résulte que l’image g(D) de la droite D par g est une droite ou un point.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Table
Quitter
Transformations cycliques
Accueil

Géométrie affine
Soient A, B, C, D quatre points du plan affine P tels que trois d’entre eux ne soient
Convexité
jamais alignés. Donner une condition nécessaire et suffisante sur le quadrilatère
Géométrie euclidienne
ABCD pour qu’il existe une transformation affine f de P vérifiant f (A) = B,
Isométries planes
f (B) = C, f (C) = D, f (D) = A. Montrer qu’une telle transformation, si elle
Isométries de l’espace
existe, est un élément d’ordre 4 du groupe affine de P .
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
Les points A, B, C constituent un repère affine de P . Soit D = αA + βB + γC,
avec α + β + γ = 1, l’écriture de D dans ce repère. Si une telle transformation f
Accueil
existe, elle vérifie :
Géométrie affine
Convexité f (D) = αf (A) + βf (B) + γf (C)
Géométrie euclidienne = αB + βC + γ(αA + βB + γC)
Isométries planes
= αγA + (α + γβ)B + (β + γ 2 )C .
Isométries de l’espace
Coniques L’égalité f (D) = A se traduit alors par le système αγ = 1, α + γβ = 0, β + γ 2 = 0.
Géométrie analytique On en déduit β = −γ 2 , α = γ 3 , γ 4 = 1, d’où γ = ±1. Si γ = −1, on a α = β = γ =
Complexes −1, ce qui est impossible, puisque α + β + γ = 1. On a donc α = γ = 1, β = −1,
Homographies ce qui signifie que ABCD est un parallélogramme.
Réciproquement, si ABCD est un parallélogramme, l’unique transformation affine
Aide de P vérifiant f (A) = B, f (B) = C, f (C) = D vérifie aussi f (D) = f (A−B+C) =
B − C + D = A.
Précédente Les deux transformations affines f 4 et idP coı̈ncident sur le repère affine A, B, C ;
elles sont donc égales. Par contre f 2 6= idP (f 2 est la symétrie centrale par rapport
Suivante au centre du parallélogramme) : f est donc d’ordre 4 dans GA(P ).

Plein écran

Retour Table
Quitter
Affinités et transvections (1)
Accueil

Géométrie affine Soit (A0 , . . . ,An ) un repère affine d’un espace affine E de dimension n et A00 un
Convexité point de E n’appartenant pas à l’hyperplan affine H engendré par A1 , . . . , An .
Géométrie euclidienne
Isométries planes Montrer qu’il existe une transformation affine f de E et une seule qui laisse fixe
Isométries de l’espace tout point de H et transforme A0 en A00 .
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Solution Suite
Quitter
On sait qu’il existe une et une seule transformation affine f transformant le repère
affine (A0 ,A1 , . . . ,An ) en la famille (A00 ,A1 , . . . ,An ) : f (A0 ) = A00 , f (Ai ) = Ai pour
Accueil
tout i = 1, . . . ,n. Cette transformation affine laisse invariant tout point de H.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Suite
Quitter
Affinités et transvections (2)
Accueil

Géométrie affine On suppose que A00 n’appartient pas à l’hyperplan affine H 0 parallèle à H passant
Convexité par A0 . Montrer que f est une affinité de base H dont on précisera la direction.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution Suite
Quitter
Soit A le point d’intersection de la droite A0 A00 avec H. L’affinité de base H, de di-
AA00
Accueil rection (A0 A00 ) et de rapport et f sont deux applications affines qui coı̈ncident
AA0
Géométrie affine sur le repère affine (A0 , . . . ,An ). Elles sont donc égales.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Suite
Quitter
Affinités et transvections (3)
Accueil

Géométrie affine On suppose maintenant que A00 appartient à l’hyperplan affine H 0 parallèle à H
Convexité passant par A0 . Montrer qu’il existe une fonction affine ϕ sur E nulle sur H telle
−−−−−→ −−−→
Géométrie euclidienne que M f (M ) = ϕ(M )A0 A00 pour tout point M de E.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution Suite
Quitter
n
X
Tout point M du plan s’écrit M = α0 A0 + α1 A1 + · · · + αn An avec αi = 1. Son
Accueil i=0
image f (M ) par l’application affine f s’écrit
Géométrie affine
Convexité f (M ) = α0 f (A0 ) + α1 f (A1 ) + · · · + αn f (An ) = α0 A00 + α1 A1 + · · · + αn An .
Géométrie euclidienne −−−−−→ −−−→ −−−→
On en déduit M f (M ) = α0 A0 A00 = ϕ(M )A0 A00 , où ϕ est la forme affine qui associe
Isométries planes
à tout point de E sa coordonnée suivant A0 dans le repère affine (A0 ,A1 , . . . ,An ),
Isométries de l’espace
i.e. l’unique application affine de E dans R vérifiant ϕ(A0 ) = 1, ϕ(Ai ) = 0 pour
Coniques
Géométrie analytique
tout i = 1, . . . ,n.
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Suite
Quitter
Affinités et transvections (4)
Accueil

Géométrie affine On suppose que E est un plan. Donner une construction géométrique de l’image
Convexité M 0 = f (M ) d’un point M de E par f .
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution Table
Quitter
Si M n’appartient pas à H 0 , l’image par f de la droite A0 M est la droite A00 m,
où m est l’intersection de la droite A0 M avec H, puisque m est fixe par f . Le
Accueil point M 0 = f (M ) est donc l’intersection de la droite A00 m avec la parallèle à H
−−−−−→ −−−→
Géométrie affine menée par M , puisque M f (M ) est proportionnel à A0 A00 . Si M appartient à H 0 ,
Convexité on commence par construire l’image par f d’un point n’appartenant pas à H 0 et
Géométrie euclidienne on fait une construction analogue à partir de ce point et de son image (on peut
−−−−−→ −−−→
Isométries planes aussi remarquer que dans ce cas M f (M ) = A0 A00 ).
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Le théorème de Desargues
Accueil

Géométrie affine
Soit, dans l’espace affine de dimension 3, OABC un tétraèdre et Π un plan coupant
Convexité
les trois arêtes OA, OB et OC en A0 , B 0 et C 0 . On suppose les droites BC et B 0 C 0
Géométrie euclidienne
(resp. CA et C 0 A0 , AB et A0 B 0 ) sécantes en des points α, β et γ. Montrer que les
Isométries planes
trois points α, β et γ sont alignés.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Considérez l’intersection des plans ABC et Π.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Plein écran

Retour Solution
Quitter
Les plans ABC et Π se coupent suivant une droite ∆ et les points α, β et γ ap-
partiennent tous trois à ∆.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Plein écran

Remarque
Quitter
On en déduit, en considérant la figure plane ci-dessous comme la projection sur
le plan ABC d’une figure de l’espace, que si deux triangles ABC et A0 B 0 C 0 d’un
Accueil
même plan sont tels que les droites AA0 , BB 0 et CC 0 soient concourantes, alors les
Géométrie affine
points d’intersection des côtés BC et B 0 C 0 , CA et C 0 A0 , AB et A0 B 0 (s’ils existent)
Convexité
sont alignés.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Cas particulier Table


Quitter
Si les côtés BC et B 0 C 0 sont parallèles, et les côtés CA et C 0 A0 , AB et A0 B 0 sécants
en des points β et γ, alors la droite βγ est parallèle aux droites BC et B 0 C 0 .
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante
Si les côtés BC et B 0 C 0 , ainsi que les côtés CA et C 0 A0 , sont parallèles, alors les
côtés AB et A0 B 0 le sont aussi (pourquoi?). On retrouve alors le cas particulier du
Plein écran
théorème de Desargues considéré précédemment.

Table
Quitter
Projection centrale, rapport et birapport
Accueil

Géométrie affine
Soit ∆ et ∆0 deux droites sécantes en O. Deux droites D et D0 coupent ∆ et ∆0 en
Convexité
A, B, A0 , B 0 . On suppose les milieux I et I 0 des segments AB et A0 B 0 alignés avec
Géométrie euclidienne
O. Montrer que les droites D et D0 sont parallèles.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Plein écran

Indication Solution
Quitter
Soit D00 l’image de D par l’homothétie de centre O qui transforme I en I 0 , A00 et B 00
ses points d’intersection avec ∆ et ∆0 . Que peut-on dire du quadrilatère A00 B 0 B 00 A0 ?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Plein écran

Retour Solution
Quitter
Soit D00 l’image de D par l’homothétie de centre O qui transforme I en I 0 , A00 et B 00
ses points d’intersection avec ∆ et ∆0 . Les diagonales du quadrilatère A00 B 0 B 00 A0
Accueil
se coupent en leurs milieux. Si ce quadrilatère n’était pas aplati, ce serait un pa-
Géométrie affine
rallélogramme et les droites ∆ et ∆0 seraient parallèles, ce qui n’est pas. On a donc
Convexité
D00 = D0 , ce qui montre que D et D0 sont parallèles.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Plein écran

Suite
Quitter
Cet exercice montre en particulier que la projection centrale de centre O qui à un
point M du plan associe le point d’intersection de la droite OM avec une droite
Accueil
fixée D0 n’est pas affine (elle ne conserve pas les milieux). On peut d’ailleurs remar-
Géométrie affine
quer que cette application n’est pas définie sur un espace affine, puisque l’image
Convexité
d’un point de la parallèle à D0 passant par O n’est pas définie. La restriction de
Géométrie euclidienne
cette application à une droite D ne passant pas par O est bien définie et est une
Isométries planes
application affine dans le seul cas où D et D0 sont parallèles (c’est alors la restric-
Isométries de l’espace
tion à D de l’unique homothétie de centre O qui transforme D en D0 ).
Coniques
Géométrie analytique
La suite de l’exercice va montrer que la projection centrale conserve cependant
Complexes
le birapport de quatre points.
Homographies

Aide

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Retour Suite
Quitter
Projection centrale et birapport
Accueil

Géométrie affine
Soit A, B, C, D quatre points distincts d’une droite ∆ du plan affine P et O un
Convexité
point de P n’appartenant pas à ∆. Montrer que
−→ −→
Géométrie euclidienne AC det(OA,OC)
Isométries planes
= −→ −−→ .
AD det(OA,OD)
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution Suite
Quitter

− −−→
Soit ~v un vecteur directeur de ∆, de sorte que M N = M N~v pour tout couple
Accueil (M,N ) de points de ∆. L’égalité cherchée résulte immédiatement des deux égalités :
Géométrie affine
−→ −→ −→ −→ −→ −→ −→ −→
det(OA,OC) = det(OA,OA + AC) = det(OA,AC) = AC det(OA,~v )
Convexité −→ −−→ −→ −→ −−→ −→ −−→ −→
Géométrie euclidienne
det(OA,OD) = det(OA,OA + AD) = det(OA,AD) = AD det(OA,~v ) .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Plein écran

Retour Suite
Quitter
En déduire que si une autre droite ∆0 de P ne passant pas par O coupe les quatre
droites OA, OB, OC et OD en des points A0 , B 0 , C 0 et D0 , on a :
Accueil

Géométrie affine AC BD A0 C 0 B 0 D 0
· = 0 0· 0 0
Convexité AD BC AD BC
Géométrie euclidienne (conservation du birapport par les projections centrales).
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
−−→ −→ −−→ −−→
Il existe des réels α, β, γ, δ non nuls tels que OA0 = αOA, OB 0 = β OB,
−−→0 −→ −−→ −−→
Accueil OC = γ OC, OD0 = δ OD.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution
Quitter
−−→ −→
Les points O, A et A0 étant alignés, il existe un réel α non nul tel que OA0 = αOA.
−−→ −−→ −−→ −→ −−→ −−→
Accueil De même, il existe β, γ, δ non nuls tels que OB 0 = β OB, OC 0 = γ OC, OD0 = δ OD.
Géométrie affine
On en déduit :
−−→ −−→ −−→ −−→
Convexité A0 C 0 B 0 D 0 det(OA0 ,OC 0 ) det(OB 0 ,OD0 )
Géométrie euclidienne · = −−→ −−→ · −−→ −−→
A0 D 0 B 0 C 0 det(OA0 ,OD0 ) det(OB 0 ,OC 0 )
Isométries planes
−→ −→ −−→ −−→
Isométries de l’espace det(αOA,γ OC) det(β OB,δ OD)
= −→ −−→ · −−→ −→
Coniques det(αOA,δ OD) det(β OB,γ OC)
Géométrie analytique −→ −→ −−→ −−→
det(OA,OC) det(OB,OD)
Complexes = −→ −−→ · −−→ −→
Homographies det(OA,OD) det(OB,OC)
AC BD
= · .
Aide
AD BC
On en déduit qu’une projection centrale conserve le birapport de quatre points.
Précédente

Suivante

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Remarque Table
Quitter
AC
Supposons le plan muni d’un produit scalaire. Le quotient s’interprète alors
Accueil
AD
comme le rapport des aires des triangles OAC et OAD, puisque ces deux triangles
×
Géométrie affine OC sin AOC
ont même hauteur. Il est donc encore égal au rapport ×
. La valeur
Convexité OD sin AOD
× Ø
Géométrie euclidienne AC BD sin AOC sin BOD
absolue · du birapport est donc égale à et ne dépend
Isométries planes AD BC ×
sin AOD ×
sin BOC
Isométries de l’espace donc que des droites OA, OB, OC et OD, et non de la sécante ∆. Les égalités
Coniques établies précédemment ne font que refléter ces dernières sans avoir à se placer dans
Géométrie analytique le cadre euclidien.
Complexes
Homographies

Aide

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Table

Quitter
Coordonnées barycentriques et déterminants
Accueil
Soit ABC un triangle non aplati du plan affine E. Montrer que les aires algébriques
Géométrie affine −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
Convexité
∆(M B,M C), ∆(M C,M A), ∆(M A,M B) des triangles M BC, M CA et M AB
Géométrie euclidienne
constituent un système de coordonnées barycentriques du point M dans le repère
Isométries planes
affine (A,B,C).
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
Solution
Accueil

Géométrie affine
Il suffit de montrer que :
Convexité −−→ −−→ −→ −→
det(M B,M C) = α det(AB,AC)
Géométrie euclidienne −−→ −−→ −→ −→
Isométries planes
det(M C,M A) = β det(AB,AC)
−−→ −−→ −→ −→
Isométries de l’espace det(M A,M B) = α det(AB,AC)
Coniques
Géométrie analytique
si (α,β,γ) sont les coordonnées barycentriques réduites de M dans le repère ABC,
−−→ −→ −→ −−→
Complexes ce qui se vérifie immédiatement en remarquant que AM = β AB + γ AC, BM =
−→ −−→ −−→ −→ −−→
Homographies αBA + γ BC, CM = αCA + β CB, et en développant les déterminants.

Aide

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Suivante

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Table
Quitter
Aire algébrique d’un polygone : cas du triangle
Accueil


Soit E un plan affine et (~i,~j) une base de E . On note ∆(~u,~v ) le déterminant de deux vecteurs ~u et
Géométrie affine →

~v de E dans cette base.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Soit ABC un triangle de E. Montrer que la somme
Isométries de l’espace −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
∆(M A,M B) + ∆(M B,M C) + ∆(M C,M A)
Coniques
Géométrie analytique ne dépend pas du point M de E et l’exprimer en fonction de l’aire algébrique
−→ −→
Complexes ∆(AB,AC) du triangle ABC.
Homographies
On remarquera que le signe de l’aire algébrique d’un triangle dépend de l’orientation de ce tri-
Aide angle, c’est-à-dire de l’ordre dans lequel sont écrits les sommets.

Précédente

Suivante

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Solution Suite
Quitter
Solution
Accueil
Pour tout couple M,N de points de E :
Géométrie affine
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
Convexité ∆(M A,M B) + ∆(M B,M C) + ∆(M C,M A)
Géométrie euclidienne −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
= ∆(M N + N A,M N + N B) + ∆(M N + N B,M N + N C) + ∆(M N + N C,M N + N A)
Isométries planes −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
= ∆(N A,N B) + ∆(N B,N C) + ∆(N C,N A)
Isométries de l’espace −−→ −−→ −−→
+ ∆(M N ,N B − N A)
Coniques
−−→ −−→ −−→
Géométrie analytique + ∆(M N ,N C − N B)
−−→ −−→ −−→
Complexes + ∆(M N ,N A − N C)
Homographies
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
= ∆(N A,N B) + ∆(N B,N C) + ∆(N C,N A) .

En particulier, pour N = A, on obtient :


Aide
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −→ −→
∆(M A,M B) + ∆(M B,M C) + ∆(M C,M A) = ∆(AB,AC) .
Précédente
Cette relation exprime simplement que l’aire algébrique du triangle ABC est la somme des aires
algébriques des triangles M AB, M BC et M CA. Ces aires constituent également un système de
Suivante
coordonnées barycentriques du point M dans le repère affine (A,B,C).
Plein écran

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Quitter
Aire algébrique d’un polygone
Accueil

Géométrie affine
Soit n un entier ≥ 2 et A1 , . . . An n points de E. Montrer que la somme
Convexité −−−→ −−−→ −−−→ −−−→ −−−−→ −−−→ −−−→ −−−→
∆(M A1 ,M A2 ) + ∆(M A2 ,M A3 ) + · · · + ∆(M An−1 ,M An ) + ∆(M An ,M A1 )
Géométrie euclidienne
Isométries planes ne dépend pas du point M de E.
Isométries de l’espace
Coniques On appellera cette somme aire algébrique du polygone A1 . . . An .
Géométrie analytique On peut aisément vérifier que si le polygone est convexe, et si M est intérieur au polygone, ces
Complexes aires sont toutes de même signe et donc que l’aire géométrique du polygone (i.e. la valeur absolue
Homographies de l’aire algébrique) est la somme des aires géométriques des triangles M Ai Ai+1 et représente donc
l’aire du polygone au sens usuel.
Aide

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Solution Table
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Solution
Accueil

Géométrie affine
Pour tout couple M,N de points de E :
Convexité −−→ −−−−→ −−→ −−→ −−→ −−−−→
∆(M Ai ,M Ai+1 ) = ∆(M N + N Ai ,M N + N Ai+1 )
Géométrie euclidienne −−→ −−−−→ −−→ −−−−→ −−→
= ∆(N Ai ,N Ai+1 ) + ∆(M N ,N Ai+1 − N Ai )
Isométries planes
−−→ −−−−→ −−→ −−−−→
Isométries de l’espace = ∆(N Ai ,N Ai+1 ) + ∆(M N ,Ai Ai+1 ) ,
Coniques
d’où, en faisant la somme et en posant An+1 = A1 :
Géométrie analytique
Complexes
n
X −−→ −−−−→ n
X −−→ −−−−→ n
X −−→ −−−−→
∆(M Ai ,M Ai+1 ) = ∆(N Ai ,N Ai+1 ) + ∆(M N ,Ai Ai+1 )
Homographies i=1 i=1 i=1
Xn −−→ −−−−→ −−→ Xn −−−−→
= ∆(N Ai ,N Ai+1 ) + ∆(M N , Ai Ai+1 )
Aide i=1 i=1
Xn −−→ −−−−→ −−→ −→
= ∆(N Ai ,N Ai+1 ) + ∆(M N , 0 )
Précédente i=1
Xn −−→ −−−−→
= ∆(N Ai ,N Ai+1 ) .
Suivante i=1

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Retour Table
Quitter
Aire d’un polygone convexe
Accueil

Géométrie affine
Le polygone A1 . . . An est convexe si pour tout entier i = 1, . . . ,n, il est situé tout
Convexité
entier d’un même côté de la droite Ai Ai+1 . Si le point M est intérieur au polygone,
Géométrie euclidienne
ses coordonnées barycentriques réduites (αi ,βi ,γi ) dans le repère (Ai−1 ,Ai ,Ai+1 )
Isométries planes
vérifient αi > 0, βi < 0, γi > 0. Il en résulte que les aires algébriques des triangles
Isométries de l’espace
orientés M Ai−1 Ai et M Ai Ai+1 sont de même signe.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour
Quitter
Action du groupe affine sur les triplets de droites (1)
Accueil

Géométrie affine Soient ∆1 , ∆2 , ∆3 (resp. ∆01 , ∆02 , ∆03 ) trois droites d’un plan affine P en posi-
Convexité tion générale (i.e. deux à deux sécantes et d’intersections distinctes). Montrer qu’il
Géométrie euclidienne existe une transformation affine f de P dans P et une seule qui vérifie f (∆i ) = ∆0i
Isométries planes pour i = 1,2,3.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Que peut-on dire de l’image des points A, B et C ?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Soient A, B et C les points d’intersection de ces droites deux à deux. Une trans-
formation affine f transforme ∆1 en ∆01 , ∆2 en ∆02 et ∆3 en ∆03 si et seulement si
Accueil
f (A) = A0 , f (B) = B 0 , f (C) = C 0 . Or (A,B,C) est un repère affine du plan : il
Géométrie affine
existe donc une application affine f et une seule qui vérifie ces conditions et elle
Convexité
est bijective.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Action du groupe affine sur les triplets de droites (2)
Accueil

Géométrie affine On suppose maintenant ∆1 , ∆2 et ∆3 , concourantes en un point A. Existe-t-il tou-


Convexité jours une transformation affine f qui vérifie f (∆i ) = ∆0i pour i = 1,2,3 ? Si oui,
Géométrie euclidienne est-elle unique?
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Observez la figure...
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Soient B et C (resp. B 0 et C 0 ) les points d’intersection d’une parallèle à ∆1 avec
∆2 et ∆3 (resp. ∆02 et ∆03 ). Il existe une transformation affine f et une seule qui
Accueil
transforme le repère affine (A,B,C) en le repère affine (A0 ,B 0 ,C 0 ). Cette application
Géométrie affine
transforme les droites ∆2 et ∆3 en les droites ∆02 et ∆03 . Comme toute transfor-
Convexité
mation affine conserve le parallélisme, elle transforme la droite ∆1 en une droite
Géométrie euclidienne
parallèle à la droite B 0 C 0 passant par A0 , c’est-à-dire en la droite ∆01 .
Isométries planes
Mais une transformation qui vérifie f (∆i ) = ∆0i pour i = 1,2,3 n’est pas unique :
Isométries de l’espace
toute transformation affine h ◦ f , où h est une homothétie quelconque de centre
Coniques
A0 , possède aussi cette propriété.
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suite
Quitter
Action du groupe affine sur les triplets de droites (3)
Accueil

Géométrie affine Soient ∆1 , ∆2 , ∆3 (resp. ∆01 , ∆02 , ∆03 ) trois droites de l’espace affine S de dimension
Convexité 3. On suppose que deux quelconques de ces droites ne sont jamais coplanaires.
Géométrie euclidienne Montrer qu’il existe une transformation affine f de S dans S et une seule qui
Isométries planes vérifie f (∆i ) = ∆0i pour i = 1,2,3.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Montrez qu’il existe un parallélépipède ABCDEF GH et un seul qui s’appuie sur
ces trois droites (voir figure).
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Montrons qu’il existe un parallélépipède ABCDEF GH et un seul qui s’appuie sur
∆1 , ∆2 , ∆3 (voir figure). En effet le point A est obtenu comme intersection de
Accueil
∆1 et du plan passant par ∆3 dont la direction contient celle de ∆2 . Il est donc
Géométrie affine
uniquement déterminé. De même pour les autres points.
Convexité
Soit A0 B 0 C 0 D0 E 0 F 0 G0 H 0 un parallélépipède s’appuyant de même sur ∆01 , ∆02 , ∆03 .
Géométrie euclidienne
Une transformation affine f de S transforme ∆i en ∆0i pour i = 1,2,3 si et seulement
Isométries planes
si elle transforme ABCDEF GH en A0 B 0 C 0 D0 E 0 F 0 G0 H 0 . Il faut et il suffit pour cela
Isométries de l’espace
qu’elle transforme le repère affine (A,B,E,D) de S en le repère affine (A0 ,B 0 ,E 0 ,D0 ).
Coniques
Or il existe une et une seule transformation affine qui vérifie cette propriété.
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Table
Quitter
Demi-espaces
Accueil

Géométrie affine
Soit E un espace affine de dimension n et H un hyperplan affine de E. Montrer
Convexité
que la relation R définie sur E \ H par
Géométrie euclidienne M R N si et seulement si [M N ] ∩ H = ∅
Isométries planes
Isométries de l’espace est une relation d’équivalence qui sépare E \ H en exactement deux classes.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter


Considérez un repère cartésien (O,~e1 , . . . ,~en ), avec O ∈ H et ~e1 , . . . ,~en−1 ∈ H .
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter


Soit (O,~e1 , . . . ,~en ) un repère cartésien de E, avec O ∈ H et ~e1 , . . . ,~en−1 ∈ H ,
(M ) (N )
Accueil x1 , . . . ,x(M
n
)
(resp. x1 , . . . ,x(N )
n ) les coordonnées de M (resp. N ) dans ce repère.

Géométrie affine
Les points M et N sont en relation si et seulement si x(M n
)
et x(N
n
)
sont de même
Convexité
signe. En effet tout point du segment [M N ] s’écrit αM + (1 − α)N avec α ∈ [0,1] et
Géométrie euclidienne
ce point appartient à H si et seulement si αx(M )
n + (1 − α)xn
(N )
= 0, autrement dit si
(M ) (N )
Isométries planes
0 appartient au segment de R d’extrémités xn et xn . On vérifie sans peine que
Isométries de l’espace
la relation “ x(M n
)
et x(N
n
)
sont de même signe ” induit une relation d’équivalence
Coniques
sur E \ H.
Géométrie analytique
On dit que deux points équivalents sont du même côté de H et les deux classes
Complexes d’équivalence sont appelées demi-espaces (ouverts) délimités par H.
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Régionnement du plan par un repère affine
Accueil

Géométrie affine
Soit A, B, C un repère affine du plan. Caractériser en termes de coordonnées
Convexité
barycentriques réduites dans ce repère les sept régions du plan délimitées par les
Géométrie euclidienne
droites AB, BC et CA.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
Soit (α, β, γ) les coordonnées barycentriques réduites d’un point M = αA+βB+γC
(α+β +γ = 1) dans le repère affine A, B, C. La droite BC a pour équation α = 0 et
Accueil
partage le plan en deux demi-plans : celui qui contient A est caractérisé par α > 0
Géométrie affine
et l’autre par α < 0. Les droites AB, BC et CA divisent ainsi le plan en 7 régions
Convexité
ouvertes caractérisées par les 7 triplets de signes possibles pour (α, β, γ) (ces trois
Géométrie euclidienne
nombres ne peuvent être simultanément négatifs, puisque leur somme vaut 1).
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suite
Quitter
En combien de régions les plans portant les faces d’un tétraèdre non aplati partagent-
ils l’espace?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Les sommets du tétraèdre constituent un repère affine de l’espace. Chacune des
régions délimitées par les plans portant les faces est caractérisée par le quadruplet
Accueil
des signes des coordonnées barycentriques réduites d’un point dans ce repère.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
Les sommets du tétraèdre constituent un repère affine de l’espace. Chacune des
régions délimitées par les plans portant les faces est caractérisée par le quadruplet
Accueil
des signes des coordonnées barycentriques réduites d’un point dans ce repère. Il y
Géométrie affine
a donc 15 régions, correspondant aux 15 quadruplets de signes possibles (24 − 1,
Convexité
puisqu’ici encore les coordonnées barycentriques réduites ne peuvent être simul-
Géométrie euclidienne
tanément négatives). (On peut distinguer ainsi 4 types de régions selon le nombre
Isométries planes
de signes + et de signes - parmi les coordonnées barycentriques : faites une figure
Isométries de l’espace
et distinguez ces régions).
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Cônes convexes
Accueil

Géométrie affine
Soit C un convexe d’un espace affine E et O un point de E. Montrer que la réunion
Convexité
Γ des demi-droites fermées d’origine O passant par M , pour M décrivant C, est
Géométrie euclidienne
un convexe.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
Soient M et N deux points de Γ et P un point du segment [M N ]. Il existe deux
−−→ −−→
réels λ ≥ 0 et µ ≥ 0 et deux points M1 et N1 de C tels que OM = λOM1 et
−−→ −−→
ON = µON1 , ainsi qu’un réel α ∈ [0,1] tel que P = αM + (1 − α)N , d’où :
Accueil
−→ −−→ −−→ −−→ −−→
Géométrie affine OP = αOM + (1 − α)ON = αλOM1 + (1 − α)µON1 .
Convexité
Si αλ = (1 − α)µ = 0, on a P = O. Sinon „
le réel ν = αλ + (1 − α)µ
Ž
est strictement
Géométrie euclidienne
−→ αλ −−→ (1 − α)µ −−→
Isométries planes positif. On peut alors écrire : OP = ν OM1 + ON , soit en posant
ν ν
Isométries de l’espace αλ −→ −−→
Coniques α1 = et P1 = α1 M1 + (1 − α1 )N1 , OP = ν OP1 . Le point P1 appartient à C,
ν
Géométrie analytique puisque α1 appartient à [0,1] et C est convexe : il en résulte que P appartient à Γ.
Complexes
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Quadrilatères
Accueil

Géométrie affine
Soient A, B, C, D quatre points trois à trois non alignés du plan affine P . Montrer
qu’il existe quatre réels non nuls α, β, γ, δ, de somme nulle, tels que le vecteur
Convexité −→ −−→ −→ −−→
Géométrie euclidienne
αOA + β OB + γ OC + δ OD soit nul pour tout point O de P , et que ces nombres
Isométries planes
sont uniques à multiplication près par un même scalaire non nul.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution Suite
Quitter
−→ −−→ −→ −−→
Si α + β + γ + δ = 0, le vecteur αOA + β OB + γ OC + δ OD ne dépend pas du point
−→ −→ −−→
Accueil O. Il est en particulier égal à β AB + γ AC + δ AD. Les points A, B, C n’étant pas
−→ −→ →

alignés, les vecteurs AB et AC forment une base du plan vectoriel P . Il existe donc
Géométrie affine −−→ −→ −→
deux réels λ et µ tels que AD = λAB + µAC. Ces réels vérifient λ 6= 0 (sinon A, C
Convexité
et D seraient alignés), µ 6= 0 (sinon A, B et D seraient alignés), λ + µ 6= 1 (sinon
Géométrie euclidienne
B, C et D seraient alignés). Le quadruplet (1 − λ − µ, λ, µ, − 1) convient donc et
Isométries planes
il est unique à multiplication près par un réel non nul, puisque la décomposition
Isométries de l’espace −−→ −→ −→
Coniques
du vecteur AD dans la base (AB,AC) est unique.
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suite
Quitter
Quadrilatères (suite)
Accueil

Géométrie affine En déduire, en examinant les signes de ces nombres, que tout quadrilatère est de
Convexité l’un des trois types suivants :
Géométrie euclidienne
Isométries planes B A D
Isométries de l’espace
Coniques D A
Géométrie analytique
Complexes
Homographies
D
A
Aide C
C B C B
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Solution
Quitter
Les nombres α, β, γ et δ étant de somme nulle, ils ne peuvent être tous de même
signe. À permutation circulaire et à multiplication par -1 près, il reste donc trois
Accueil
possibilités pour leurs signes: (+, + , + , −), (+, − , + , −), (+, + , − , −).
Géométrie affine
Le premier cas correspond à la première figure (un point à l’intérieur du triangle
Convexité
formé par les trois autres : quadrilatère ni convexe ni croisé), le second à la seconde
Géométrie euclidienne
figure (les diagonales AC et BD se coupent : quadrilatère convexe), et le dernier à
Isométries planes
la dernière figure (les côtés AB et CD se coupent : quadrilatère croisé).
Isométries de l’espace
Coniques B A D
Géométrie analytique
Complexes D A
Homographies

Aide
D
A
Précédente C
C B C B
Suivante

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Table
Quitter
Diagonales d’un polygone convexe
Accueil

Géométrie affine
Déterminer le nombre de points d’intersection des diagonales d’un polygone convexe
Convexité
A1 A2 . . . An intérieurs à ce polygone. On supposera que trois diagonales ne sont ja-
Géométrie euclidienne
mais concourantes.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Combien de sommets faut-il pour déterminer un tel point d’intersection?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution
Quitter
Quatre sommets distincts déterminent un unique quadrilatère convexe et donc
un unique point d’intersection intérieur au polygone. Réciproquement tout point
Accueil
d’intersection détermine uniquement 4 sommets distincts (les extrémités des dia-
Géométrie affine
gonales dont il constitue l’intersection). Il y a donc„autant
Ž
de points que de parties
Convexité n
Géométrie euclidienne à 4 éléments dans un ensemble à n éléments, i.e. .
4
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Ensemble des milieux
Accueil

Géométrie affine
Soient C et C 0 deux convexes non vides d’un espace affine E. Montrer que l’ensemble
Convexité
Γ des milieux des segments M M 0 , où M parcourt C et M 0 parcourt C 0 , est un
Géométrie euclidienne
convexe.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution Suite
Quitter
Il suffit de montrer que si M1 et M2 (resp. M10 et M20 ) sont deux points de C (resp.
C 0 ), le point ! !
Accueil
1 1 0 1 1 0
α M1 + M1 + (1 − α) M2 + M2
Géométrie affine 2 2 2 2
Convexité appartient à Γ pour tout α ∈ [0,1]. Mais ce point s’écrit aussi :
Géométrie euclidienne
1 1
Isométries planes (αM1 + (1 − α)M2 ) + (αM10 + (1 − α)M20 )
Isométries de l’espace 2 2
Coniques et αM1 + (1 − α)M2 (resp. αM10 + (1 − α)M20 ) appartient à C (resp. C 0 ) puisque ces
Géométrie analytique ensembles sont convexes.
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Suite
Quitter
Milieux (suite)
Accueil

Géométrie affine Décrire Γ quand C et C 0 sont deux segments AB et CD.


Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution
Quitter
Les milieux E, F , G, H des segments
AC, BC, BD et BC forment un pa-
Accueil −−→ −→
rallélogramme, puisque HG = EF =
Géométrie affine 1 −→
AB. Ces quatre points, ainsi donc
Convexité 2
que leur enveloppe convexe Γ0 (le pa-
Géométrie euclidienne
rallélogramme plein) sont donc in-
Isométries planes
clus dans Γ. Pour montrer que tout
Isométries de l’espace
1 1
Coniques point K = M + M 0 , avec M =
2 2
Géométrie analytique αA+(1−α)B et M 0 = γC +(1−γ)D
Complexes (0 ≤ α,γ ≤ 1) appartient à Γ0 , il suffit
Homographies d’écrire :
! !
1 1 0 1 1 0
K = α A + M + (1 − α) B + M
Aide 2 2 !
2 2 !!
1 1 1 1
= α γ A + C + (1 − γ) A + D
Précédente 2 2 !
2 2 !!
1 1 1 1
+(1 − α) γ B + C + (1 − γ) B + D
Suivante 2 2 2 2
= αγE + α(1 − γ)H + (1 − α)γF + (1 − α)(1 − γ)G .
Plein écran

Retour Table
Quitter
Une propriété des triangles
Accueil

Géométrie affine
Soit, dans le plan affine E, T un triangle et T 0 un triangle image de T par une
Convexité
translation ou une homothétie de rapport positif. Montrer que l’intersection de T
Géométrie euclidienne
et de T 0 est :
Isométries planes • soit vide ;
Isométries de l’espace • soit réduite à un point ;
Coniques • soit un triangle image de T par une translation ou une homothétie de rapport
Géométrie analytique positif.
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Indication Solution
Quitter
−→ −→
Considérez un repère cartésien (A,AB,AC), où A, B, C sont les sommets du tri-
Accueil angle et écrivez des inégalités caractérisant les points de T et de T 0 .
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Solution
Quitter
Soient A, B, C les sommets du triangle. Un point M de coordonnées (x,y) dans
−→ −→
Accueil
le repère cartésien (A,AB,AC) appartient à T si et seulement si x ≥ 0, y ≥ 0,
x + y ≤ 1. Il existe deux réels réels a et b et un réel c > 0 tels que le triangle T 0
Géométrie affine
est caractérisé par les inégalités x ≥ a, y ≥ b, (x − a) + (y − b) ≤ c. L’intersection
Convexité
T ∩ T 0 est alors caractérisée par les inégalités x ≥ max(a,0), y ≥ max(b,0), x + y ≤
Géométrie euclidienne
min(a + b + c,1). Elle est donc :
Isométries planes
Isométries de l’espace
• vide si max(a,0) + max(b,0) > min(a + b + c,1) ;
Coniques • réduite à un point si max(a,0) + max(b,0) = min(a + b + c,1) ;
Géométrie analytique • un triangle image de T par une translation ou une homothétie de rapport
Complexes positif si max(a,0) + max(b,0) < min(a + b + c,1).
Homographies

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Table
Quitter
Le théorème de Carathéodory (1)
Accueil

Géométrie affine Soient A0 , A1 , · · · ,Am m + 1 points affinement dépendants d’un espace affine E.
Convexité Montrer qu’il existe m + 1 réels α0 , α1 , · · · ,αm de somme nulle, non tous nuls, tels
Pm −−→
Géométrie euclidienne que le vecteur αi OAi soit nul pour tout point O de E.
i=0
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Suite
Quitter
Dire que les points A0 ,A1 , · · · ,Am sont affinement dépendants signifie que le système
−−−→ −−−→
(A0 A1 , . . . ,A0 Am ) est lié. Il existe donc m réels α1 , · · · ,αm non tous nuls tels que
Accueil m
P −−−→ m
P m
P
le vecteur αi A0 Ai soit nul. Posons α0 = − αi . Comme αi = 0, le vecteur
Géométrie affine i=1 i=1 i=0
m
P −−→
Convexité αi OAi ne dépend pas du point O de E ; en prenant O = A0 , on voit qu’il est
i=0
Géométrie euclidienne m
P −−−→
égal à αi A0 Ai , qui est nul.
Isométries planes i=1
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Le théorème de Carathéodory (2)
Accueil

Géométrie affine En déduire que tout barycentre à coefficients tous positifs de m+1 points A0 , A1 , · · · ,Am
Convexité affinement dépendants d’un espace affine E peut s’écrire comme barycentre à co-
Géométrie euclidienne efficients tous positifs de m de ces points.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Suite
Quitter
Soit M un barycentre à coefficients tous positifs des m + 1 points A0 , A1 , · · · ,Am :
Accueil
m
X −−→ − → m
X
λi M Ai = 0 , λi ≥ 0 pour tout i = 1, . . . , m, λi > 0.
Géométrie affine i=0 i=0

Convexité Ces points étant affinement dépendants, il existe m + 1 réels α0 , α1 , · · · , αm de


Géométrie euclidienne
m
P −−→
somme nulle, non tous nuls, tels que le vecteur αi M Ai soit nul, d’où :
Isométries planes i=0

Isométries de l’espace m
X −−→ − →
Coniques
(λi − tαi )M Ai = 0 pour tout réel t.
i=0
Géométrie analytique
Complexes
Soit I l’ensemble des indices i tels que αi soit strictement positif (cet ensemble n’est
λi
Homographies pas vide, puisque les αi sont de somme nulle et ne sont pas tous nuls) et t = min .
i∈I αi
P P
m m
On a alors λi − tαi ≥ 0 pour tout i = 0, . . . ,m, i=0 (λi − tαi ) = i=0 λi > 0 et
Aide λj
λj − tαj = 0 si t = . Le point M s’écrit donc comme barycentre à coefficients
αj
Précédente tous positifs des points Ai , i 6= j.

Suivante

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Suite
Quitter
Le théorème de Carathéodory (3)
Accueil

Géométrie affine En déduire le théorème de Carathéodory : tout point de l’enveloppe convexe d’une
Convexité partie d’un espace affine de dimension n est barycentre à coefficients tous positifs
Géométrie euclidienne de n + 1 points de cette partie.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
On sait que l’enveloppe convexe d’une partie A de E est l’ensemble des barycentres
à coefficients tous positifs de points de A. Tout point M de cette enveloppe convexe
Accueil
s’écrit donc comme barycentre à coefficients tous positifs de m points de A, pour
Géométrie affine
un certain entier m. Comme m points d’un espace affine de dimension n sont
Convexité
affinement dépendants si m > n + 1, un raisonnement par récurrence immédiat
Géométrie euclidienne
permet de montrer que M s’écrit comme barycentre à coefficients tous positifs
Isométries planes
d’au plus n + 1 de ces points.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Application
Quitter
Application
Accueil

Géométrie affine
En déduire que l’enveloppe convexe d’un compact non vide d’un espace affine de
Convexité
dimension finie est compacte.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
Soit K un compact non vide de E. Notons
m
X
Accueil n
Σn = {(λ0 , . . . , λn ) ∈ [0,1] | λi = 1}
Géométrie affine i=0

Convexité et ϕ l’application de K n+1 × Σn dans E définie par


Géométrie euclidienne
n
X
Isométries planes ϕ(A0 , . . . ,An ,λ0 , . . . ,λn ) = λ i Ai .
Isométries de l’espace i=0

Coniques Le théorème de Carathéodory implique que l’enveloppe convexe de K est l’image


Géométrie analytique de ϕ. Mais ϕ est continue et K n+1 × Σn est compact. L’image d’un compact par
Complexes une application continue étant compacte, il en résulte que l’enveloppe convexe de
Homographies K est compacte.

Aide

Remarque : L’enveloppe convexe d’un fermé n’est par contre pas nécessairement
Précédente fermée. Déterminez, pour vous en convaincre, l’enveloppe convexe de la réunion
d’une droite D et d’un point O n’appartenant pas à cette droite.
Suivante

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Solution
Quitter
L’enveloppe convexe est la bande du plan comprise entre la droite D et la parallèle
à D passant par O, cette dernière droite exclue à l’exception du point O. Cette
Accueil
enveloppe convexe n’est donc pas fermée, alors que la réunion de D et de O l’est.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes 0
Homographies

D
Aide

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Table
Quitter
Projection sur un convexe fermé
Accueil

Géométrie affine
Soit C un convexe fermé non vide d’un espace affine euclidien E. Montrer que pour
Convexité
tout point M de E il existe un unique point P de C réalisant la distance de M à
Géométrie euclidienne
C, i.e. vérifiant M P = d(M,C) = inf{M Q | Q ∈ C}.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Solution
Quitter
Existence :
Soit N un point de C et K l’intersection de C et de la boule fermée de centre M
Accueil
et de rayon M N . On a clairement inf{M Q | Q ∈ C} = inf{M Q | Q ∈ K}. Mais
Géométrie affine
K est compact et la fonction Q 7→ M Q est continue. Cette fonction atteint donc
Convexité
sa borne inférieure sur K.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Unicité :
Isométries de l’espace
Supposons qu’il existe deux points distincts P1 et P2 de C vérifiant M P1 = M P2 =
Coniques
inf{M Q | Q ∈ C}. Le triangle M P1 P2 serait isocèle en M et le milieu I de P1 P2
Géométrie analytique
appartiendrait à C, puisque C est convexe, et vérifierait
Complexes
Homographies M I 2 = M P12 − IP12 < M P12 ,

ce qui contredit l’hypothèse. Le point P de C vérifiant M P = d(M,C) = inf{M Q |


Aide
Q ∈ C} est donc unique. On l’appelle projeté de M sur le convexe C.
Précédente

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Suite
Quitter
−−→ −→
Montrer que le projeté P de M sur C est l’unique point de C vérifiant P M · P Q ≤ 0
Accueil pour tout point Q de C.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Soit Q un point de C et R un point du segment [P Q]. Il existe donc ε ∈ [0,1] tel que
−→ −→
P R = εP Q. En utilisant l’inégalité M P 2 ≤ M R2 et en faisant varier ε, montrez
Accueil −−→ −→
que P M · P Q ≤ 0. Pour démontrer l’unicité du point P vérifiant cette relation,
Géométrie affine −−→ −−→
supposez que P1 et P2 la vérifient et exprimez P1 P22 en fonction de P1 M · P1 P2 et
Convexité −−→ −−→
P2 M · P2 P1 . Que peut-on dire du signe de ces produits scalaires?
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Solution
Quitter
Soit Q un point de C et R un point du segment [P Q]. Il existe donc ε ∈ [0,1] tel
−→ −→
Accueil
que P R = εP Q. Comme R appartient à C, on a :
−−→ −→ −−→ −→
Géométrie affine M P 2 ≤ M R2 = (M P + P R)2 = M P 2 + 2εM P · P Q + ε2 P Q2 ,
Convexité −−→ −→ −−→ −→
d’où 0 ≤ 2εM P · P Q + ε2 P Q2 et, pour ε > 0, 0 ≤ 2M P · P Q + εP Q2 . En faisant
Géométrie euclidienne −−→ −→ −−→ −→
Isométries planes tendre ε vers 0, on obtient 0 ≤ M P · P Q, i.e. P M · P Q ≤ 0.
Isométries de l’espace
Coniques −−→ −−→ −−→ −−→
Géométrie analytique Soient P1 et P2 deux points de C vérifiant P1 M · P1 Q ≤ 0 (resp. P2 M · P2 Q ≤ 0)
Complexes pour tout point Q de C. En prenant Q = P2 (resp. Q = P1 ) dans cette inégalité,
−−→ −−→ −−→ −−→
Homographies on obtient P1 M · P1 P2 ≤ 0 et P2 M · P2 P1 ≤ 0, d’où, en faisant la somme
−−→ −−→ −−→
P1 P22 = (P1 M + M P2 ) · P1 P2 ≤ 0
Aide

i.e. P1 = P2 .
Précédente

Suivante

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Suite
Quitter
Montrer que la projection p sur un convexe fermé C réduit les distances :
Accueil p(M )p(N ) ≤ M N pour tout couple (M,N ) de points de E.
Géométrie affine
Donner une condition nécessaire et suffisante sur le convexe C pour que p soit
Convexité
affine.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Solution
Quitter
Soient M1 , M2 deux points de E et P1 , P2 leurs projetés sur C. Les inégalités
−−−→ −−→ −−→ −−−→
M1 P1 · P1 P2 ≥ 0 et P1 P2 · P2 M2 ≥ 0 (appliquez la propriété précédente avec Q = P2
Accueil
et Q = P1 ) montrent que :
Géométrie affine
−−−→ −−→ −−−→
Convexité M1 M22 = (M1 P1 + P1 P2 + P2 M2 )2
−−−→ −−−→
Géométrie euclidienne
≥ M1 P12 + P1 P22 + P2 M22 + 2M1 P1 · P2 M2
Isométries planes −−−→ −−−→
≥ (M1 P1 + P2 M2 )2 + P1 P22
Isométries de l’espace
Coniques ≥ P1 P22 .
Géométrie analytique
La projection p diminue donc les distances.
Complexes
Homographies
Elle est affine si et seulement si C est un sous-espace affine de E : la condition est
nécessaire, puisque l’image p(E) de la projection sur C est égale à C et que l’image
Aide
d’une application affine est un sous-espace affine ; elle est suffisante, puisque si C
est un sous-espace affine de E, la projection sur C n’est autre que la projection
Précédente
orthogonale sur ce sous-espace.
Suivante

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Table
Quitter
Séparation de convexes
Accueil

Géométrie affine
Soient C1 et C2 deux convexes compacts disjoints d’un espace affine euclidien E.
Convexité
Montrer qu’il existe un hyperplan H de E qui sépare strictement C1 de C2 , i.e. tel
Géométrie euclidienne
que C1 soit inclus dans l’un des deux demi-espaces ouverts délimités par H et C2
Isométries planes
dans l’autre.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Soient P1 ∈ C1 et P2 ∈ C2 des points réalisant la distance de C1 à C2 :
Accueil P1 P2 = min{Q1 Q2 | Q1 ∈ C1 , Q2 ∈ C2 } .
Géométrie affine
(On expliquera pourquoi de tels points existent.)
Convexité
Montrer que l’hyperplan médiateur de P1 P2 convient.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
La fonction (Q1 , Q2 ) 7→ Q1 Q2 de C1 × C2 dans [0, + ∞[ est continue. Elle atteint
donc son minimum sur le compact C1 × C2 . Soient P1 ∈ C1 et P2 ∈ C2 des points
Accueil
réalisant ce minimum :
Géométrie affine P1 P2 = min{Q1 Q2 | Q1 ∈ C1 , Q2 ∈ C2 }
Convexité et H1 (resp. H2 ) l’hyperplan orthogonal à P1 P2 passant par P1 (resp. P2 ). P1 (resp.
Géométrie euclidienne P2 ) est alors le projeté de P2 (resp. de P1 ) sur C1 (resp. C2 ) et C1 (resp. C2 ) est situé
Isométries planes tout entier du côté de H1 (resp. H2 ) qui ne contient pas P2 (resp. P1 ). L’hyperplan
Isométries de l’espace médiateur H de P1 P2 est parallèle à P1 et P2 et sépare strictement C1 et C2 .
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Table
Quitter
Hyperplans d’appui
Accueil

Géométrie affine
Montrer que pour tout point M de la frontière d’un convexe fermé C d’un espace
Convexité
affine euclidien E il existe un hyperplan affine H de E vérifiant :
Géométrie euclidienne • M appartient à H ;
Isométries planes • C est situé tout entier d’un même côté de H.
Isométries de l’espace Un tel hyperplan est appelé hyperplan d’appui de C en M .
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Considérez une suite (Mn ) de points de E \ C convergeant vers M et leurs projetés
−−−→
Accueil
Pn Mn
Pn sur C. Montrez que si ~u est une valeur d’adhérence de la suite ~un = ,
Pn Mn
Géométrie affine l’hyperplan passant par M de vecteur normal ~u est un hyperplan d’appui de C en
Convexité M.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
Soit (Mn ) une suite de points de E \ C convergeant vers M (une telle suite existe
puisque C est fermé et que M appartient à la frontière de C). Soit Pn le projeté de
Accueil −−−→
Pn M n
Géométrie affine Mn sur C et ~un = . La suite Pn converge vers M , puisque M Pn ≤ M Mn (la
Pn M n
Convexité −−−→ −−→
projection p sur C diminue les distances et p(M ) = M ) et Pn Mn · Pn Q ≤ 0 pour
Géométrie euclidienne
tout point Q de C, ce qui équivaut à :
Isométries planes
−−→
Isométries de l’espace ~un · Pn Q ≤ 0 pour tout point Q de C (∗)
Coniques
Géométrie analytique Soit ~u une valeur d’adhérence de la suite (~un ) (cette suite est bornée, puisque tous
Complexes les vecteurs ~un sont unitaires). En passant à la limite dans la relation (∗), on obtient
−−→
Homographies ~u · M Q ≤ 0 pour tout point Q de C, ce qui signifie que C se trouve tout entier
d’un même côté de l’hyperplan normal à ~u passant par M .
Aide

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Remarque Table
Quitter
Remarque : Si dim(E) = 2 et si la frontière de C est une courbe lisse, l’hyperplan
d’appui en M est unique : c’est la tangente en M à la frontière de C. Dans le cas
Accueil
général, il peut exister une infinité d’hyperplans d’appui en M .
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Génération par les demi-espaces
Accueil

Géométrie affine
Montrer que tout convexe fermé d’un espace affine euclidien est l’intersection des
Convexité
demi-espaces fermés qui le contiennent.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Solution
Quitter
Soit C un convexe fermé d’un espace affine euclidien E. L’intersection C 0 des demi-
espaces fermés contenant C contient évidemment C. Montrons que le complémentaire
Accueil
de C 0 dans E contient le complémentaire de C : l’assertion en résultera. Soit
Géométrie affine −−→ −→
M ∈ E \ C et P son projeté sur C. L’inégalité P M · P Q ≤ 0 pour tout point
Convexité −−→
Q de C montre que C est inclus dans le demi-espace fermé de E orthogonal à P M
Géométrie euclidienne
passant par P qui ne contient pas M . Ce demi-espace contient C 0 et M ne lui
Isométries planes
appartient pas : M appartient donc au complémentaire de C 0 .
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Remarque Table
Quitter
Soit C = E, aucun demi-espace de E ne contient C et C 0 = E. La seconde partie
de la démonstration montre que si C 6= E, il existe au moins un demi-espace fermé
Accueil
de E contenant C. Tout convexe fermé de E distinct de E est donc inclus dans un
Géométrie affine
demi-espace.
Convexité
Géométrie euclidienne
On peut également remarquer que la propriété démontrée est purement affine :
Isométries planes
la démonstration donnée ici utilise la structure euclidienne de E, mais tout espace
Isométries de l’espace
affine de dimension finie peut être muni d’une structure euclidienne et le résultat
Coniques
ne dépend pas du choix de cette structure.
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Domaines de Voronoï
Accueil

Géométrie affine
Soient A1 , . . . , An n points distincts du plan affine euclidien E. Montrer que les
Convexité
domaines Vi (i = 1, . . . ,n) définis par :
Géométrie euclidienne
Vi = { M ∈ E | M Ai ≤ M Aj pour tout j = 1, . . . ,n }
Isométries planes
Isométries de l’espace sont convexes.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
Que peut-on dire de l’ensemble des points M vérifiant M Ai ≤ M Aj ?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Plein écran

Solution
Quitter
Pour tout i et tout j, l’ensemble des points M vérifiant M Ai ≤ M Aj est le demi-
plan fermé délimité par la médiatrice de Ai Aj contenant Ai . Un demi-plan est
Accueil
convexe : Vi est donc convexe comme intersection de convexes.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Distances aux points d’un repère affine
Accueil

Géométrie affine
Soit E un espace affine euclidien de dimension n et A0 , A1 , . . . ,An un repère affine
Convexité
de E. Montrer qu’un point M de E est entièrement déterminé par ses distances
Géométrie euclidienne
aux points de ce repère : M Ai = N Ai pour tout i = 0, 1, . . . ,n implique M = N .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
Supposons qu’il existe deux points distincts M et N de E tels que M Ai = N Ai
pour tout i = 0, 1, . . . ,n. Les n + 1 points A0 , . . . ,An appartiendraient tous à l’hy-
Accueil
perplan médiateur de M N , ce qui contredirait le fait que A0 , A1 , . . . ,An est un
Géométrie affine
repère affine de E.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Remarque : l’application M 7→ (M A0 , . . . ,M An ) est donc injective, mais elle n’est
Isométries de l’espace
pas surjective : on ne peut se donner arbitrairement les distances M Ai .
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Table
Quitter
Fonction scalaire de Leibniz
Accueil

Géométrie affine
Soit (Ai ,λi )i=1,...,n un système de points pondérés d’un espace affine euclidien E de
n
X
Convexité poids total λi non nul. On définit une fonction ϕ de E dans R par
i=1
Géométrie euclidienne
Isométries planes n
X
ϕ(M ) = λi M A2i .
Isométries de l’espace i=1
Coniques
Montrer que „ Ž
Géométrie analytique n
X
Complexes ϕ(M ) = λi M G2 + ϕ(G)
i=1
Homographies
où G est le barycentre du système pondéré (Ai ,λi )i=1,...,n .
Aide

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Suivante

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Solution
Quitter
Soit G le barycentre du système pondéré (Ai ,λi )i=1,...,n . On a :
Accueil n
X
ϕ(M ) = λi M A2i
Géométrie affine i=1
Convexité
Xn 
−−→ −−→‹2
= λi M G + GAi
Géométrie euclidienne i=1
Xn −−→ X n −−→ X n
Isométries planes
= λi M G2 + 2M G · λi GAi + λi GA2i
Isométries de l’espace i=1 i=1 i=1
„ Ž
Coniques Xn
= λi M G2 + ϕ(G)
Géométrie analytique i=1
Complexes
n
X −−→ − →
Homographies puisque λi GAi = 0 par définition du barycentre.
i=1

Aide

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Suivante

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Suite
Quitter
En déduire les lignes de niveau de la fonction ϕ :
n
X
Accueil
Lk = {M ∈ E | λi M A2i = k}
Géométrie affine i=1

Convexité pour tout réel k.


Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Solution
Quitter
L’égalité obtenue précédemment montre que ϕ(M ) = k si et seulement si
Accueil k − ϕ(G)
M G2 = n
X
.
Géométrie affine λi
Convexité i=1
Géométrie euclidienne Il en résulte que Lk est :
Isométries planes k − ϕ(G)
Isométries de l’espace • vide si X n < 0;
Coniques
λi
i=1
Géométrie analytique k − ϕ(G)
Complexes • réduit au point G si n
X
= 0;
Homographies λi
i=1
k − ϕ(G)
Aide
• une sphère de centre G si n
X
> 0.
λi
i=1
Précédente

Suivante

Application : les cercles d’Apollonius.


Plein écran

Table
Quitter
Cercles d’Apollonius
Accueil

Géométrie affine
Soient A et B deux points distincts du plan affine euclidien E et k un réel stric-
Convexité
tement positif différent de 1. Déterminer l’ensemble Ck des points M de E dont le
Géométrie euclidienne
rapport des distances à A et B est égal à k :
Isométries planes MA
Isométries de l’espace
Ck = {M ∈ E | = k} .
MB
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Indication Solution
Quitter
Première méthode : commencez par montrer qu’il existe exactement deux points K
−−→ −−→
et L de la droite AB appartenant à Ck , puis évaluez le produit scalaire M K · M L
Accueil
pour M ∈ Ck .
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Seconde méthode : utilisez le résultat de l’exercice précédent.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Retour Solution
Quitter
MA −−→ −−→
Si M appartient à la droite AB, l’égalité = k équivaut à M A = k M B
−−→ −−→ MB
Accueil
ou M A = −k M B. On obtient ainsi exactement deux points K et L, qui sont
les barycentres des systèmes pondérés ((A,1)),(B,k)) et ((A,1),(B, − k)). On a
Géométrie affine −−→ −−→ −−→ −−→
−−→ M A + k M B −−→ M A − kM B
Convexité alors, pour tout point M de E, M K = , ML = , d’où
1+k 1−k
Géométrie euclidienne
−−→ −−→ M A2 − k 2 M B 2
Isométries planes MK · ML = . Il en résulte que M appartient à Ck si et seulement
1 − k2
Isométries de l’espace −−→ −−→
si M K · M L = 0, i.e. si et seulement si M appartient au cercle de diamètre KL.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Autre méthode Suite

Quitter
MA
La relation = k s’écrit aussi ϕ(M ) = 0, où ϕ(M ) = M A2 − k 2 M B 2 . En
MB
appliquant le résultat de l’exercice précédent, on voit que Ck est un cercle de
Accueil
centre G, où G est le barycentre du système pondéré ((A,1),(B, − k 2 )). Les points
Géométrie affine K et L appartiennent à Ck et G appartient à la droite AB : Ck est donc le cercle
Convexité de diamètre KL. On peut vérifier directement que G est le milieu de KL :
Géométrie euclidienne ! !
1 −k 2 1 1 k 1 1 −k
Isométries planes A + B = A + B + A + B .
Isométries de l’espace
1 − k2 1 − k2 2 1+k 1+k 2 1−k 1−k
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Montrer que, pour tout réel k > 0, k 6= 1, le cercle Ck est orthogonal au cercle de
diamètre AB. En déduire qu’il est orthogonal à tout cercle passant par A et B.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Soit I le milieu de AB. La puissance de I par rapport au cercle Ck est égale à :
! !
−→ − → 1 − → k −→ 1 −→ −k −→
Accueil IK · IL = IA + IB · IA + IB
1+k 1+k 1−k 1−k
Géométrie affine IA2 − k 2 IB 2
=
Convexité 1 − k2
Géométrie euclidienne = IA2 = IB 2
Isométries planes
qui est aussi le rayon du cercle de diamètre AB. Ce cercle est donc orthogonal à
Isométries de l’espace
Ck .
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Suite
Quitter
Il en résulte que la puissance du centre G de Ck par rapport au cercle de diamètre
AB est égale au rayon de Ck . Mais cette puissance est aussi la puissance de G par
Accueil −→ −−→
rapport à tout cercle passant par A et B, puisqu’elle est égale à GA · GB. Tous les
Géométrie affine
cercles Ck sont donc orthogonaux à tous les cercles passant par A et B (ces deux
Convexité
familles de cercles constituent des faisceaux orthogonaux).
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Le triangle orthique
Accueil

Géométrie affine
Soit ABC un triangle du plan affine euclidien et A0 , B 0 , C 0 les pieds des hauteurs.
Convexité
Montrer que les côtés du triangle ABC sont des bissectrices du triangle A0 B 0 C 0 .
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Montrer que la somme des angles de droites (A0 A,A0 B 0 ) + (A0 A,A0 C 0 ) est nulle (que
peut-on dire des cercles de diamètres AB et AC ?).
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Retour Solution
Quitter
Les points A, A0 , B, B 0 (resp. A, A0 , C, C 0 ) sont cocycliques, puisqu’ils appar-
tiennent au cercle de diamètre AB (resp. AC). On a donc :
Accueil
(A0 A,A0 B 0 ) + (A0 A,A0 C 0 ) = (BA,BB 0 ) + (CA,CC 0 )
Géométrie affine
= (BA,AC) + (AC,BB 0 ) + (CA,AB) + (AB,CC 0 )
Convexité
Géométrie euclidienne
= 0
Isométries planes
(égalités d’angles de droites), ce qui montre que AA0 est une bissectrice de l’angle
Isométries de l’espace
en A0 du triangle A0 B 0 C 0 .
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Remarque Table
Quitter
Remarque :
Accueil

Géométrie affine
Si le triangle ABC a tous ses angles aigus, les hauteurs AA0 , BB 0 et CC 0 sont
Convexité
les bissectrices intérieures du triangle A0 B 0 C 0 ; si l’un des angles du triangle ABC
Géométrie euclidienne
est obtus, deux des hauteurs de ABC sont des bissectrices extérieures de A0 B 0 C 0 ,
Isométries planes
l’autre une bissectrice intérieure.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique Pour une application de cet exercice, on pourra étudier le problème de Fagnano
Complexes (trajectoire de billard dans le triangle).
Homographies

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Table
Quitter
Bissectrices et cercle circonscrit
Accueil

Géométrie affine
Les bissectrices intérieure et extérieure en A d’un triangle ABC non isocèle en A
Convexité
recoupent le cercle Γ circonscrit à ce triangle respectivement en I et J. Montrer
Géométrie euclidienne
que les points I et J appartiennent à la médiatrice de BC.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
−−→ −→ −→ −→ −−→ −→ −→ −→
Comparer les angles de vecteurs (OB,OI) et (OI,OC) (resp. (OB,OJ) et (OJ,OC))
Accueil où O est le centre du cercle circonscrit Γ.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Les angles orientés de droites (AB,AI) et (AI,AC) (resp. (AB,AJ) et (AJ,AC))
−−→ −→ −→ −→
Accueil
sont égaux. L’égalité (OB,OI) = 2(AB,AI) = 2(AI,AC) = (OI,OC) d’angles
−−→ −→
orientés de vecteurs en résulte par le théorème de l’angle inscrit. De même (OB,OJ) =
Géométrie affine −→ −→
Convexité
(OJ,OC). Les points I et J appartiennent donc à la bissectrice intérieure en O du
Géométrie euclidienne
triangle isocèle OBC, qui est aussi la médiatrice de BC.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table
Quitter
Le pivot
Accueil

Géométrie affine
Soit ABC un triangle et A0 , B 0 , C 0 trois points situés respectivement sur les côtés
Convexité
BC, CA et AB de ce triangle et différents des sommets. Montrer que les cercles
Géométrie euclidienne
circonscrits aux trois triangles AB 0 C 0 , BC 0 A0 et CA0 B 0 ont un point commun.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Indication Solution
Quitter
Soit I le point d’intersection des cercles circonscrits aux triangles AB 0 C 0 et BC 0 A0 .
Comparer les angles (IA0 ,IB 0 ) et (CA0 ,CB 0 ).
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Si les cercles circonscrits aux triangles AB 0 C 0 et BC 0 A0 se coupent en un second
point I, les égalités :
Accueil

Géométrie affine (IA0 ,IB 0 ) = (IA0 ,IC 0 ) + (IC 0 ,IB 0 )


Convexité = (BA0 ,BC 0 ) + (AC 0 ,AB 0 )
Géométrie euclidienne = (BC,BA) + (AB,AC)
Isométries planes
= (CB,CA)
Isométries de l’espace
Coniques
= (CA0 ,CB 0 )
Géométrie analytique
montrent que les points I, A0 , B 0 et C sont cocycliques.
Complexes
Si ces deux cercles sont tangents en C 0 , les angles (B 0 C 0 ,B 0 C) et (A0 C 0 ,A0 C) sont
Homographies
droits et le cercle de diamètre CC 0 , qui est le cercle circonscrit à CA0 B 0 , passe par
C 0.
Aide

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Table
Quitter
Cercles tangents
Accueil

Géométrie affine
Soient, dans le plan affine euclidien, C1 , C2 , C3 trois cercles de centres respectifs
Convexité
O1 , O2 , O3 tangents extérieurement deux à deux. Montrer que les trois tangentes
Géométrie euclidienne
communes à deux de ces cercles en leur point de contact sont concourantes. Que
Isométries planes
représente leur point de concours pour le triangle O1 O2 O3 ?
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Soient T1 , T2 , T3 les points de contact de ces cercles. Le point d’intersection I de
deux des tangentes considérées est équidistant de T1 , T2 , T3 , donc des côtés du
Accueil
triangle O1 O2 O3 , puisque ces côtés sont perpendiculaires aux tangentes. Il est donc
Géométrie affine
centre d’un cercle tangent aux trois côtés du triangle O1 O2 O3 . Ce dernier cercle est
Convexité
le cercle inscrit dans le triangle O1 O2 O3 , puisque les points T1 , T2 , T3 appartiennent
Géométrie euclidienne
aux segments O2 O3 , O3 O1 , O1 O2 . La troisième tangente passe aussi par ce point.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Suite
Quitter
Réciproquement, montrer que pour tout triangle O1 O2 O3 il existe exactement un
triplet de cercles C1 , C2 , C3 de centres O1 , O2 , O3 tangents extérieurement deux à
Accueil
deux. Indiquer une construction de ces cercles.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Le point de concours I des trois tangentes est le centre du cercle inscrit dans le
triangle O1 O2 O3 et les points de contact T1 , T2 , T3 de ces cercles deux à deux
Accueil
sont les points de contact de ce cercle inscrit avec les côtés du triangle, ce qui
Géométrie affine
détermine entièrement les cercles C1 , C2 , C3 . Pour les construire, il suffit donc de
Convexité
construire le centre I du cercle inscrit (intersection des bissectrices intérieures),
Géométrie euclidienne
puis ses projections T1 , T2 , T3 sur les côtés.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table
Quitter
Trois cercles
Accueil

Géométrie affine
Soient, dans le plan affine euclidien, C1 , C2 , C3 trois cercles tangents deux à deux.
Convexité
Montrer que les trois tangentes communes à deux de ces cercles sont concourantes
Géométrie euclidienne
ou parallèles.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Soit O le point d’intersection de deux de ces tangentes (si elles ne sont pas toutes
parallèles). Que peut-on dire de la puissance de O par rapport à ces cercles?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Si ces trois tangentes ne sont pas parallèles, le point O d’intersection de deux de
ces tangentes a même puissance par rapport aux trois cercles (on dit que O est le
Accueil
centre radical des trois cercles). Il appartient donc à la troisième tangente commune
Géométrie affine
à deux de ces cercles.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
En déduire que si ces trois tangentes ne sont pas parallèles, il existe un cercle
orthogonal aux trois cercles C1 , C2 , C3 .
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Le cercle de centre O passant par un des points de contact de ces tangentes passe
par les deux autres, puisque la puissance de O par rapport à chacun de ces cercles
Accueil
est OT12 = OT22 = OT32 . Ce cercle est donc orthogonal aux trois cercles.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Cas particulier Table


Quitter
Les trois tangentes communes à deux de ces cercles sont parallèles si et seulement
si leurs centres sont alignés. La droite des centres est dans ce cas orthogonale aux
Accueil
trois cercles.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table
Quitter
Le théorème des trois tangentes
Accueil

Géométrie affine
Soit ABC un triangle du plan affine euclidien. Le cercle exinscrit dans l’angle en
Convexité
A touche les côtés BC, CA et AB en P , Q et R. Montrer que la somme AR + AQ
Géométrie euclidienne
est égale au périmètre AB + BC + CA du triangle ABC.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Il suffit de remarquer que AR = AB +BR, AQ = AC +CQ, BR = BP , CQ = CP
(puisque la réflexion d’axe BIA (resp. CIA ) échange BR et BP (resp. CQ et CP )),
Accueil
BC = BP + CP (puisque P appartient au segment BC).
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Retour Suite
Quitter
En déduire que si l’on mène d’un point A extérieur à un cercle Γ deux tangentes
AR et AQ à ce cercle et si la tangente à Γ en un point P situé du même côté que
Accueil
A de la droite RQ coupe ces deux tangentes en B et C, le périmètre du triangle
Géométrie affine
ABC est constant (i.e. ne dépend pas de la position de P sur l’arc RQ).
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Il suffit de remarquer que Γ est le cercle exinscrit dans l’angle en A du tri-
angle ABC et d’appliquer le résultat précédent : le périmètre du triangle ABC
Accueil
est AB + BC + CA = AR + AQ = 2AR = 2AQ, puisque AR = AQ.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Rayons des cercles inscrit et exinscrits
Accueil

Géométrie affine
Soit ABC un triangle, a = BC, b = CA, c = AB les longueurs de ses côtés,
Convexité
2p = a + b + c son périmètre. Exprimer l’aire S de ce triangle en fonction de p et
Géométrie euclidienne
du rayon r du cercle inscrit.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soit I le centre du cercle inscrit. L’aire S du triangle ABC est égale à la somme
des aires des triangles BIC, CIA et AIB. Ces trois triangles ont pour hauteur r
Accueil r
et pour bases a, b, c. La somme de leurs aires est donc S = (a + b + c) = rp.
Géométrie affine 2
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Suite
Quitter
Donner de même des expressions de S faisant intervenir les rayons rA , rB , rC des
cercles exinscrits.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Soit IA le centre du cercle exinscrit dans l’angle en A, P , Q, R les points de ce
cercle avec les côtés BC, CA et AB. En écrivant que la somme des aires des
Accueil
triangles AIA R et AIA Q est égale à la somme de l’aire S du triangle ABC et des
Géométrie affine
aires des triangles BIA R, BIA P , CIA P et CIA Q et en remarquant que BP = BR,
Convexité rA
CP = CQ, on obtient S = (b + c − a) = rA (p − a).
Géométrie euclidienne 2
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Suite
Quitter
En déduire la relation :
1 1 1 1
Accueil
= + + .
r rA rB rC
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Des relations :
S = rp = rA (p − a) = rB (p − b) = rA (p − c)
Accueil

Géométrie affine
on tire :
1 p 1 p−a 1 p−b 1 p−c
Convexité = , = , = , = ,
r S rA S rB S rC S
Géométrie euclidienne
d’où :
Isométries planes 1 1 1 3p − a − b − c p 1
Isométries de l’espace
+ + = = = .
rA rB rC S S r
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table
Quitter
Un problème de maximisation
Accueil

Géométrie affine
Soient C et C 0 deux cercles sécants de centres O et O0 , A un de leurs points
Convexité
d’intersection. Une droite D passant par A recoupe C et C 0 en deux points M
Géométrie euclidienne
et M 0 situés de part et d’autre de A. Déterminer la position de la droite D qui
Isométries planes
maximise la distance M M 0 et expliciter la valeur maximale de cette distance.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Indication Solution
Quitter
Soient I et I 0 les milieux des segments AM et AM 0 . Montrez que II 0 ≤ OO0 . Dans
quel cas a-t-on égalité?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Les droites OI et O0 I 0 sont perpendiculaires à D (ce sont les médiatrices des seg-
ments AM et AM 0 ). Les points I et I 0 sont donc les projetés orthogonaux des points
Accueil
O et O0 sur la droite D. Une projection orthogonale diminuant les distances, il en
Géométrie affine
résulte que II 0 ≤ OO0 , avec égalité si et seulement si D est parallèle à OO0 . La
Convexité
distance M M 0 = 2II 0 est donc toujours inférieure ou égale à 2OO0 et lui est égale
Géométrie euclidienne
si et seulement si D est parallèle à OO0 .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Le problème de Fermat
Accueil

Géométrie affine
Soit P QR un triangle équilatéral. Montrer que la fonction qui à un point M du plan
Convexité
associe la somme de ses distances aux trois côtés du triangle P QR est constante à
Géométrie euclidienne
l’intérieur de ce triangle.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution Suite
Quitter
Soit M un point intérieur au triangle P QR, A, B et C ses projections orthogonales
sur les côtés QR, RP et P Q. L’aire du triangle P QR est la somme des aires
Accueil
des triangles M P Q, M QR et M RP . Ces triangles ont tous trois pour base le
Géométrie affine
côté du triangle équilatéral. La somme de leurs hauteurs, qui est aussi la somme
Convexité
M A+M B+M C des distances de M aux trois côtés du triangle, est donc constante.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Retour Suite
Quitter
Accueil

Géométrie affine Soit M un point intérieur au triangle P QR, A, B et C ses projections orthogonales
Convexité sur les côtés QR, RP et P Q. Montrer que M est l’unique point du plan minimisant
Géométrie euclidienne la somme N A + N B + N C des distances d’un point N aux trois points A, B et C.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
La solution du problème de minimisation est à rechercher dans le triangle ABC.
En effet si un point N est extérieur à ce triangle, il est situé dans un demi-plan
Accueil
délimité par un des côtés et ne contenant pas le sommet opposé ; sa projection
Géométrie affine
orthogonale N 0 sur ce côté vérifie alors N 0 A + N 0 B + N 0 C < N A + N B + N C. Or
Convexité
tout point M 0 du triangle P QR vérifie M 0 A0 + M 0 B 0 + M 0 C 0 = M A + M B + M C,
Géométrie euclidienne
où A0 , B 0 , C 0 sont les projections orthogonales de M 0 sur les droites QR, RP et
Isométries planes
P Q. Les inégalités M 0 A0 ≤ M 0 A, M 0 B 0 ≤ M 0 B, M 0 C 0 ≤ M 0 C montrent alors que
Isométries de l’espace
M A + M B + M C ≤ M 0 A + M 0 B + M 0 C, l’égalité ne pouvant être atteinte que si
Coniques
M 0 est situé sur les droites M A, M B et M C, i.e. égal à M .
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Remarque
Quitter
On peut montrer que si ABC est un triangle dont tous les angles sont inférieurs à
2π/3, il existe un unique point M intérieur à ABC à partir duquel on voit les trois
Accueil
côtés AB, BC et CA sous le même angle, i.e. sous un angle de 2π/3. Le point M est
Géométrie affine
alors l’unique point du plan minimisant la somme des distances M A + M B + M C.
Convexité
On peut en effet reconstituer le triangle équilatéral P QR à partir du triangle ABC
Géométrie euclidienne
en menant par A, B et C les perpendiculaires à M A, M B et M C.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter Question : comment construit-on ce point M ?
Il suffit de prendre l’intersection des arcs capables lieux des points M tels que
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
les angles (M B,M C) (resp. (M C,M A), (M A,M B)) valent 2π/3. Les cercles por-
Accueil
tant ces arcs sont les cercles circonscrits aux triangles équilatéraux construits à
Géométrie affine
l’extérieur du triangle ABC sur les côtés de ce triangle.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table

Quitter
Arcs interceptés par deux sécantes
Accueil

Géométrie affine
Soit Γ un cercle du plan affine euclidien P , O son centre et M un point de P
Convexité
n’appartenant pas à Γ. Deux sécantes issues de M coupent le cercle respectivement
Géométrie euclidienne
en A et B, et C et D. Démontrer l’égalité :
Isométries planes −−→ −−→ −→ −→
2(M A,M C) = (OB,OD) − (OC,OA) .
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution Suite


Quitter
Indication :
Accueil

Géométrie affine
Décomposez (M A,M C) en (M A,AD) + (AD,M C).
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Retour Solution Suite


Quitter
On a, par la relation de Chasles et le théorème de l’angle inscrit :
Accueil 2(M A,M C) = 2(M A,AD) + 2(AD,M C)
Géométrie affine = 2(AB,AD) + 2(DA,DC)
Convexité −−→ −−→ −→ −→
= (OB,OD) + (OA,OC)
Géométrie euclidienne −−→ −−→ −→ −→
Isométries planes
= (OB,OD) − (OC,OA)
Isométries de l’espace (égalités d’angles orientés de vecteurs).
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Remarque Suite
Quitter
Remarque :
Accueil

Géométrie affine
Cette égalité d’angles orientés se traduit différemment en termes d’angles géométriques
Convexité
suivant la position du point par rapport au cercle : si M est extérieur à Γ, l’angle
Ø × Ø
Géométrie euclidienne
géométrique AM C est la demi-différence des angles au centre AOC et BOD, si M
Ø
Isométries planes
est intérieur à Γ, l’angle géométrique AM B en est la demi-somme.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Suite
Quitter
Soient A et B deux points d’un cercle de centre O et de rayon R. On construit
sur le diamètre OA de ce cercle un point C extérieur au cercle tel que la droite
Accueil
CB recoupe le cercle en un point M vérifiant M C = R. Montrer que la mesure de
Géométrie affine × ×
l’angle géométrique ACB est le tiers de la mesure de l’angle géométrique AOB.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Remarque
Quitter
La première question de l’exercice nous apprend que :
−→ −−→ −−→ −→
Accueil 2(CA,CB) = (OA,OB) − (OM ,OC) .
Géométrie affine Le triangle CM O étant isocèle en M , il en résulte
Convexité −−→ −→ −→ −−→
Géométrie euclidienne (OM ,OC) = (CA,CB)
Isométries planes d’où :
Isométries de l’espace
−→ −−→ −→ −−→
3(CA,CB) = (OA,OB) .
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Remarque Retour
Quitter
Remarque :
Accueil

Géométrie affine
L’exercice permet donc de diviser en trois un angle donné. Il ne prétend pas pour
Convexité
autant résoudre le problème de la trisection de l’angle à la règle et au compas
Géométrie euclidienne
(problème dont on sait qu’il est en toute généralité impossible). En effet la construc-
Isométries planes
tion précédente peut se réaliser si l’on dispose d’un compas et d’une règle sur la-
Isométries de l’espace
quelle on peut reporter les distances (en l’occurence le rayon du cercle). Mais ce
Coniques
report est interdit dans les problèmes classiques de construction à la règle et au
Géométrie analytique compas, où la règle ne peut servir qu’à tracer des droites.
Complexes
Homographies

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Retour Table
Quitter
Un problème de recouvrement
Accueil

Géométrie affine
n disques de même rayon sont disposés sur une table rectangulaire sans se che-
Convexité
vaucher. On suppose qu’il est impossible de rajouter sur la table un disque de
Géométrie euclidienne
même rayon qui ne chevauche aucun des précédents. Montrer qu’on peut recou-
Isométries planes
vrir complètement la table avec 4n disques de même rayon que les précédents (les
Isométries de l’espace
chevauchements étant cette fois autorisés).
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Soit A, B, C, D les coins de la table, r le rayon commun des disques, O1 , . . . , On
leurs centres. Montrez d’abord que les n disques de centres O1 , . . . , On et de rayon
Accueil
2r recouvrent complètement la table (en se chevauchant). Passez ensuite à des
Géométrie affine
disques de rayon r en utilisant des homothéties.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Soit A, B, C, D les coins de la table, r le rayon commun des disques, O1 , . . . , On
leurs centres. Les n disques de centres O1 , . . . , On et de rayon 2r recouvrent la table
Accueil
(en se chevauchant) : en effet si un point M de la table vérifiait M Oi > 2r pour
Géométrie affine
tout i = 1, . . . ,n, le disque de centre M et de rayon r serait disjoint des disques de
Convexité
centres O1 , . . . , On et de rayon r, ce qui est contraire à l’hypothèse. Les n disques
Géométrie euclidienne
images de ces disques par l’homothétie de centre A (resp. B, C, D) et de rapport
Isométries planes
1/2 recouvrent l’image du rectangle ABCD par cette même homothétie et ont
Isométries de l’espace
pour rayon r. Les 4n disques ainsi obtenus conviennent.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Disque de rayon minimal contenant un compact (1)
Accueil

Géométrie affine Soient D1 et D2 deux disques fermés de même rayon ρ du plan affine euclidien.
Convexité Montrer qu’il existe un disque fermé de rayon r < ρ contenant l’intersection de D1
Géométrie euclidienne et D2 . Préciser la valeur minimale de r en fonction de ρ et de la distance d des
Isométries planes centres de D1 et D2 .
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution Suite
Quitter
Si d > 2ρ, l’intersection est vide et r = 0.
Accueil
Sinon l’intersection
Ì
D1 ∩ D2 est incluse dans le disque de centre le milieu de O1 O2
Géométrie affine
2
d2
Convexité et de rayon ρ − .
4
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Retour Suite
Quitter
Disque de rayon minimal contenant un compact (2)
Accueil

Géométrie affine Soit K un compact non vide du plan affine euclidien. On se propose de montrer
Convexité qu’il existe un unique disque fermé de rayon minimal contenant K.
Géométrie euclidienne
Isométries planes Existence
Isométries de l’espace Soit ρ la borne inférieure de l’ensemble des réels r tels qu’il existe un disque fermé
Coniques de rayon r contenant K. Montrer qu’il existe un disque fermé de rayon ρ contenant
Géométrie analytique K.
Complexes
Homographies

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Solution Suite
Quitter
K étant compact, il existe un disque fermé de centre O et de rayon R contenant K.
L’ensemble des réels r ≥ 0 tels qu’il existe un disque fermé de rayon r contenant
Accueil
K n’est donc pas vide et il est minoré par 0. Soit ρ sa borne inférieure. Si ρ = R,
Géométrie affine
c’est terminé. Sinon, il existe une suite rn de réels ≤ R de limite ρ et une suite
Convexité
On de points du plan telles que, pour tout n, K soit inclus dans le disque fermé
Géométrie euclidienne
de centre On et de rayon rn . Les points On appartiennent tous au disque fermé
Isométries planes
de centre O et de rayon 2R, puisque OOn ≤ OM + M On ≤ R + rn ≤ 2R pour
Isométries de l’espace
tout point M de K. Ce disque étant compact, on peut extraire de la suite On une
Coniques
sous-suite convergente Onp . Soit Ω sa limite. On vérifie facilement que K est inclus
Géométrie analytique
dans le disque fermé de rayon ρ et de centre Ω : en effet tout point M de K vérifie
Complexes
M Onp ≤ rnp , d’où, en passant à la limite, M Ω ≤ ρ.
Homographies

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Suite
Quitter
Disque de rayon minimal contenant un compact (3)
Accueil

Géométrie affine Soit K un compact non vide du plan affine euclidien. On se propose de montrer
Convexité qu’il existe un unique disque fermé de rayon minimal contenant K.
Géométrie euclidienne
Isométries planes Unicité
Isométries de l’espace La borne inférieure ρ de l’ensemble des réels r tels qu’il existe un disque fermé de
Coniques rayon r contenant K est donc atteinte. Montrer qu’il n’y a qu’un seul disque fermé
Géométrie analytique de rayon ρ qui contient K.
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
S’il existait deux disques fermés distincts de même rayon ρ et de centres respectifs
O1 et O2 contenant K, il existerait, d’après la première question, un disque de
Accueil
rayon r < ρ contenant K, ce qui contredirait la définition de ρ. Le disque fermé de
Géométrie affine
rayon ρ contenant K est donc unique.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Application
Quitter
Application
Accueil

Géométrie affine
En déduire que si G est le groupe des isométries conservant un compact K, il existe
Convexité
un point Ω fixe par tout élément de G.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Le centre Ω de l’unique disque fermé de rayon minimal ρ contenant K est fixe par
tout élément f de G, puisque G = f (G) est inclus dans le disque de centre f (Ω)
Accueil
et de rayon ρ.
Géométrie affine
Convexité
Remarque : Si K est fini, l’isobarycentre de K est aussi fixe par tout élément de G,
Géométrie euclidienne
et on n’a pas besoin de la construction précédente. De même, si on sait que G est
Isométries planes
fini, l’isobarycentre de la famille de points g(M ), où M est n’importe quel point
Isométries de l’espace
du plan et g décrit G, est fixe par tout élément f de G.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table
Quitter
Composée de réflexions (1)
Accueil

Géométrie affine Soit, dans le plan affine euclidien, D1 , D2 et D3 trois droites concourantes en un
Convexité point O. On note si , pour i = 1,2,3, la réflexion d’axe Di .
Géométrie euclidienne a) Déterminer la nature géométrique de la transformation f = s3 ◦ s2 ◦ s1 , puis de
Isométries planes f ◦ f.
Isométries de l’espace b) Comparer les transformations f et g = s1 ◦ s2 ◦ s3 .
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
f est-elle un déplacement? un antidéplacement? admet-elle des points fixes?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Solution :
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide
a) La transformation f est la composée de trois antidéplacements et laisse fixe le
Précédente
point O; c’est donc un antidéplacement qui admet O comme point fixe, i.e. une
réflexion d’axe passant par O. Toute réflexion étant involutive, on en déduit que
Suivante
f ◦ f est l’application identique.
b) L’application réciproque de f est donc f ; mais c’est aussi (s1 )−1 ◦(s2 )−1 ◦(s3 )−1 =
Plein écran s1 ◦ s2 ◦ s3 = g. On a donc f = g.

Table
Quitter
Composée de réflexions (2)
Accueil

Géométrie affine Soit, dans le plan affine euclidien, ABC un triangle, I le centre de son cercle inscrit.
Convexité Déterminer la nature géométrique de la composée f = sBI ◦ sAI ◦ sCI des réflexions
Géométrie euclidienne d’axes les bissectrices intérieures du triangle.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
f est-elle un déplacement? un antidéplacement? admet-elle des points fixes? Déterminez
l’image de la droite BC par f .
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
f est la composée de trois antidéplacements : c’est donc un antidéplacement. Le
point I est fixe par chacune des trois réflexions ; il est donc fixe par f . Il en résulte
Accueil
que f est une réflexion d’axe passant par I. La droite BC est globalement invariante
Géométrie affine
par f . Or les seules droites globalement invariantes par une réflexion sont l’axe et
Convexité
les droites perpendiculaires à l’axe. La droite BC ne passe pas par I : l’axe de f
Géométrie euclidienne
est donc la perpendiculaire à BC passant par I, i.e. la droite Iα, où α est le point
Isométries planes
de contact du cercle inscrit avec BC.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Composée de réflexions (3)
Accueil
Soit, dans le plan affine euclidien, ABC un triangle. Montrer que la composée
Géométrie affine
Convexité
f = sAB ◦ sCA ◦ sBC des réflexions d’axes les côtés du triangle est une symétrie
Géométrie euclidienne
glissée.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Constatez que f est un antidéplacement et montrez que cet antidéplacement ne
peut être une réflexion.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
f est la composée de trois antidéplacements : c’est donc un antidéplacement.
Si f était une réflexion s∆ d’axe ∆, la relation sAB ◦ sCA ◦ sBC = s∆ impliquerait
Accueil
sAB ◦sCA = s∆ ◦sBC . Mais sAB ◦sCA est la rotation de centre A et d’angle 2(AC,AB).
Géométrie affine
La composée s∆ ◦ sBC ne peut être une rotation de centre A et d’angle non nul que
Convexité
si les droites ∆ et BC sont sécantes en A, ce qui n’est pas le cas.
Géométrie euclidienne
f est donc une symétrie glissée.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Suite
Quitter
Montrer que l’axe de f est la droite P R passant par les pieds des hauteurs en A
et en C du triangle ABC.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Que peut-on dire de l’image de la droite P R par f ? Souvenez-vous que les côtés du
triangle ABC sont des bissectrices des angles du triangle P QR (démonstration).
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
L’image de la droite P R par sBC est la droite P Q ; l’image de la droite QP par sCA
est la droite QR ; l’image de la droite RQ par sAB est la droite RP . Il en résulte
Accueil
que la droite RP est globalement invariante par f . Or la seule droite globalement
Géométrie affine
invariante par une symétrie glissée est son axe (démonstration).
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Droites invariantes par une symétrie glissée
Accueil

Géométrie affine
Montrer que la seule droite globalement invariante par une symétrie glissée est son
Convexité
axe.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Que peut-on dire de la direction d’une droite globalement invariante par une trans-
formation affine?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soit D une droite globalement invariante par une transformation affine f : f (D) =

− →

D et ~v un vecteur directeur de D. La relation f~( D ) = D montre que f~(~v ) est pro-
Accueil portionnel à ~v , i.e. que ~v est un vecteur propre de f~. Si f = s∆ ◦ t~u = t~u ◦ s∆ est une


Géométrie affine symétrie glissée d’axe ∆, f~ est la réflexion vectorielle d’axe ∆. Les sous-espaces


Convexité propres de f~ sont donc ∆, associé à la valeur propre +1, et la droite vectorielle


Géométrie euclidienne orthogonale ∆ ⊥ , associé à la valeur propre -1. Toute droite D globalement inva-
Isométries planes riante par f est donc soit parallèle à ∆, soit perpendiculaire à ∆. Mais l’image par
Isométries de l’espace f d’une droite perpendiculaire à ∆ est la droite parallèle déduite par la translation
Coniques t~u et l’image d’une droite parallèle à ∆ est la droite symétrique par rapport à ∆.
Géométrie analytique La seule droite globalement invariante par f est donc l’axe ∆ de f .
Complexes
Homographies

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Table

Quitter
Composée de rotations
Accueil

Géométrie affine
Soient r1 et r2 deux rotations du plan affine euclidien, de centres O1 et O2 distincts
Convexité
et d’angles α1 et α2 . On suppose α1 + α2 6= 0. Donner une construction du centre
Géométrie euclidienne
de la rotation composée r2 ◦ r1 .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Décomposez r1 et r2 en produit de réflexions : r1 = s2 ◦ s1 , r2 = s4 ◦ s3 . Peut-on
s’arranger pour avoir s2 = s3 ?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Toute rotation peut se décomposer en produit de deux réflexions, l’axe de l’une de
ces réflexions pouvant être choisi arbitrairement parmi toutes les droites passant
Accueil par le centre de la rotation et l’autre étant alors déterminé de manière unique. On
Géométrie affine
peut donc décomposer r1 et r2 sous la forme r1 = s2 ◦ s1 , r2 = s4 ◦ s3 avec s2 = s3
Convexité en prenant pour axe ∆2 = ∆3 de cette réflexion la droite O1 O2 . Les axes ∆1 et ∆4
Géométrie euclidienne de s1 et s4 sont alors déterminés par les relations (∆1 ,∆2 ) = α1 /2, (∆3 ,∆4 ) = α2 /2
Isométries planes (égalités d’angles de droites). Le point d’intersection O de ∆1 et ∆4 (ces droites
Isométries de l’espace sont sécantes, puisque α1 + α2 6= 0) est fixe par s1 et s4 , donc par r2 ◦ r1 = s4 ◦ s1 :
Coniques c’est le centre de la rotation composée.
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Cas particulier
Quitter
Si α1 + α2 = 0, les droites ∆1 et ∆4 sont parallèles. Le composé r2 ◦ r1 = s4 ◦ s1
des deux rotations est alors produit de deux réflexions d’axes parallèles : c’est une
Accueil
translation de vecteur 2~u, où ~u est le vecteur A1 A4 , où A1 est n’importe quel point
Géométrie affine
de ∆1 et A4 son projeté orthogonal sur ∆4 (ce vecteur ne dépend pas du choix de
Convexité
A1 ).
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Composée de symétries glissées
Accueil

Géométrie affine
Déterminer la nature géométrique de la composée de deux symétries glissées d’axes
Convexité
perpendiculaires (on précisera les éléments caractéristiques de cette transforma-
Géométrie euclidienne
tion).
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Etudiez d’abord la partie linéaire de cette transformation.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soient fi = si ◦ t~ui = t~ui ◦ si (i = 1,2) les deux symétries glissées, où si est une


réflexion d’axe Di et t~ui une translation de vecteur ~ui ∈ D i . La partie linéaire ~g de
g = f2 ◦f1 est ~g = f~2 ◦ f~1 = −id−
→ puisque les droites D1 et D2 sont perpendiculaires.
E
Accueil
Il en résulte que g est une symétrie centrale.
Géométrie affine Pour déterminer son centre, il suffit de connaı̂tre l’image d’un point, par exemple
−−→
Convexité l’image O0 du point d’intersection O des droites D1 et D2 . Le vecteur OO0 est égal
Géométrie euclidienne −→ ~u2 − ~u1
à ~u2 − ~u1 . On en déduit que le centre Ω de g est déterminé par OΩ = .
Isométries planes 2
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Le tourniquet dans le cercle
Accueil

Géométrie affine
Soient A1 , A2 , A3 , A4 quatre points distincts d’un même cercle C de centre O.
Convexité
La parallèle à A1 A2 menée par A4 recoupe C en un point A5 , la parallèle à A2 A3
Géométrie euclidienne
menée par A5 recoupe C en un point A6 , la parallèle à A3 A4 menée par A6 recoupe
Isométries planes
C en un point A7 . Montrer que A7 = A1 .
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Soient ∆1 , ∆2 , ∆3 les médiatrices de A1 A2 , A2 A3 , A3 A4 . Comment passe-t-on de
A1 à A2 , de A2 à A3 , . . . ?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
La médiatrice ∆1 (resp. ∆2 , ∆3 ) de A1 A2 (resp. A2 A3 , A3 A4 ) est aussi celle de
A4 A5 (resp. A5 A6 , A6 A7 ). On a donc, en notant si la réflexion d’axe ∆i (i = 1,2,3) :
Accueil A7 = s3 ◦ s2 ◦ s1 ◦ s3 ◦ s2 ◦ s1 (A1 ) = f 2 (A1 ), en notant f = s3 ◦ s2 ◦ s1 . Mais f est
Géométrie affine
un antidéplacement laissant fixe le point O, donc une réflexion d’axe passant par
Convexité O, d’où f 2 = id et A7 = A1 .
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Polygone régulier
Accueil

Géométrie affine
Soient n ≥ 3 un entier et A1 , A2 , . . . , An n points distincts d’un même cercle C de
Convexité
centre O. On suppose A1 A2 = A2 A3 = · · · = An−1 An = An A1 . Montrer qu’il existe
Géométrie euclidienne
une rotation r de centre O telle que A2 = r(A1 ), A3 = r(A2 ), . . . , An = r(An−1 ),
Isométries planes
A1 = r(An ).
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution

Quitter
Pour tout k = 1, . . . ,n, les points Ak−1 et Ak+1 (où An+1 = A1 et A−1 = An )
sont distincts et appartiennent au cercle C et à un même cercle de centre Ak . Ils
Accueil −−→ −−−−→
sont donc symétriques par rapport à la droite OAk et les angles (OAk ,OAk−1 ) et
Géométrie affine −−→ −−−−→ −−→ −−−−→
(OAk ,OAk+1 ) sont opposés. Il en résulte que tous les angles (OAk ,OAk+1 ) sont
Convexité −−→ −−→
égaux. La rotation r de centre O et d’angle (OA1 ,OA2 ) transforme Ak en Ak+1
Géométrie euclidienne
pour tout k.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Soient n ≥ 3 un entier impair et A1 , A2 , . . . , An n points distincts d’un même
Û
cercle C de centre O. On suppose les angles Ak−1 Ak Ak+1 (k = 1, . . . ,n) égaux.
Accueil
Montrer qu’il existe une rotation r de centre O telle que A2 = r(A1 ), A3 = r(A2 ),
Géométrie affine
. . . , An = r(An−1 ), A1 = r(An ).
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Pour tout k = 1, . . . ,n, la réflexion d’axe la médiatrice de Ak Ak+1 échange les
points Ak et Ak+1 , ainsi que les demi-droites Ak Ak−1 et Ak+1 Ak+2 puisque les
Accueil
Û
angles géométriques Ak−1 Ak Ak+1 et AkÛ Ak+1 Ak+2 sont égaux et les points Ak−1 et
Géométrie affine
Ak+2 situés sur le cercle C. Il en résulte que les longueurs Ak−1 Ak et Ak+1 Ak+2 sont
Convexité
égales, d’où A1 A2 = A3 A4 = · · · = An A1 = A2 A3 = · · · = An−1 An puisque n est
Géométrie euclidienne
impair. On est donc ramené à la question précédente et le polygone est régulier.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Le résultat subsiste-t-il si n est pair?
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Si n est pair, la longueur du côté Ak Ak+1 peut dépendre de la parité de k :
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Soient A1 , A2 , . . . , An n points distincts du plan affine euclidien. On suppose tous
Û
les angles géométriques Ak−1 Ak Ak+1 (k = 1, . . . ,n) égaux et toutes les longueurs
Accueil
Ak Ak+1 égales. Existe-t-il nécessairement une rotation r du plan telle que A2 =
Géométrie affine
r(A1 ), A3 = r(A2 ), . . . , An = r(An−1 ), A1 = r(An )?
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Pas nécessairement (ce serait vrai si on avait des égalités d’angles orientés) :
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Deux carrés (ou trois. . . )
Accueil

Géométrie affine Soient, dans le plan affine euclidien, ABCD et AEF G deux carrés de même orien-
Convexité tation ayant un sommet commun et P , Q, R, S les milieux respectifs des segments
Géométrie euclidienne BD, DE, EG et GB. Montrer que P QRS est un carré.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Indication :
Accueil
−→ −−→ −→ −−→
Comparez (par exemple) les vecteurs P Q et BE (resp. P S et DG). Ne voyez-vous
Géométrie affine −−→ −−→
Convexité pas une transformation géométrique simple qui transforme BE en DG?
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Solution :
Accueil
−→ 1 −−→ −→ 1 −−→ π
Géométrie affine On a P Q = BE et P S = DG. Or la rotation r de centre A et d’angle +
2 2 −−→ −−→2
Convexité transforme B en D et E en G. Sa partie linéaire ~r transforme donc BE en DG.
Géométrie euclidienne
−→ −→
Ces deux vecteurs sont donc orthogonaux et de même norme. De même P Q et P S.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Autre solution Retour Table


Quitter
Billard polygonal
Accueil

Géométrie affine
Soit, dans le plan affine euclidien, ABCD un quadrilatère convexe. On suppose
Convexité
qu’il existe dans ce quadrilatère une trajectoire de billard (angle de réflexion =
Géométrie euclidienne
angle d’incidence) fermée P QRS (voir figure). Montrer que le quadrilatère ABCD
Isométries planes
est inscriptible.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Indication :
Accueil

Géométrie affine
Interprétez l’égalité angle de réflexion = angle d’incidence en termes de réflexions
Convexité
et composez ces réflexions pour comparer (par exemple) les angles de droites
Géométrie euclidienne
(AD,AB) et (CD,CB).
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
La réflexion sAD d’axe AD transforme la demi-droite orientée SR en la demi-droite
orientée SR0 opposée à SP . Sa partie linéaire ~sAD transforme donc le vecteur
Accueil −→ −→
SR PS
Géométrie affine unitaire ~i = de cette demi-droite en le vecteur unitaire . En continuant
SR PS
Convexité ainsi, on voit que la composée ~r = ~sDC ◦~sCB ◦~sBA ◦~sAD laisse fixe le vecteur ~i. Mais
Géométrie euclidienne
~r est une rotation d’angle 2(AD,AB) + 2(CB,CD). Cet angle orienté de vecteurs
Isométries planes
est donc nul, ce qui équivaut à l’égalité d’angles de droites (AD,AB) = (CD,CB).
Isométries de l’espace
Cette dernière condition exprime la cocyclicité des points ABCD.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table

Quitter
Plus court chemin entre deux points
Accueil

Géométrie affine
Soit D une droite du plan affine euclidien et P et Q deux points du plan situés
Convexité
d’un même côté de cette droite. Déterminer le point I de la droite D qui minimise
Géométrie euclidienne
la somme P I + IQ.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soit P 0 le symétrique de P par rapport à D. L’égalité P I + IQ = P 0 I + IQ, vraie
pour tout point I de D, montre qu’il s’agit de minimiser la distance P 0 Q. Le point
Accueil
I est donc le point d’intersection de D et P 0 Q.
Géométrie affine
Convexité
Q
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques P
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

I
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P’

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Suite
Quitter
Plus court chemin (suite)
Accueil

Géométrie affine Soient D1 et D2 deux demi-droites de même origine O du plan affine euclidien et
Convexité P et Q deux points du plan situés dans un même secteur angulaire déterminé par
Géométrie euclidienne ces deux demi-droites. Déterminer deux points I et J situés respectivement sur D1
Isométries planes et D2 tels que la somme P I + IJ + JQ soit minimale.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soit P1 le symétrique de P par rapport à D1 et Q2 le symétrique de Q par rapport
à D2 . L’égalité P I + IJ + JQ = P1 I + IJ + JQ2 , vraie pour tout point I de D1 et
Accueil
tout point J de D2 , montre qu’il s’agit de minimiser la distance P1 Q2 . Les points
Géométrie affine
I et J sont donc obtenus en prenant l’intersection de la droite P1 Q2 avec les demi-
Convexité
droites D1 et D2 . Ces intersections existent toujours si l’angle géométrique de D1
Géométrie euclidienne π
et D2 est inférieur à .
Isométries planes 3
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Le problème de Fagnano
Accueil

Géométrie affine
Soit ABC un triangle du plan affine euclidien dont tous les angles sont aigus et P ,
Convexité
Q, R trois points appartenant respectivement aux côtés BC, CA et AB du triangle
Géométrie euclidienne
et distincts de ses sommets tels que la somme P Q+QR+RP soit minimale. Montrer
Isométries planes
que les côtés du triangle ABC sont les bissectrices extérieures du triangle P QR.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Fixez Q et R et déterminez le point P qui minimise P Q + P R (voir plus court
chemin)
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Pour Q et R fixés, le point I de la droite BC qui minimise la somme IQ + IR est
obtenu en prenant l’intersection de la droite QR0 (où R0 est le symétrique de R par
Accueil
rapport à BC) avec la droite BC (voir plus court chemin). Ce point est intérieur
Géométrie affine
au segment BC : c’est donc bien le point P . La réflexion d’axe BC échange donc
Convexité
les droites P Q et P R (mais pas les demi-droites) : c’est la bissectrice extérieure en
Géométrie euclidienne
P du triangle P QR.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
En déduire que les points P , Q, R sont les pieds des hauteurs du triangle ABC.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Déterminez l’image de la droite P R par la composée f = sAB ◦ sCA ◦ sBC des
réflexions d’axes BC, CA et AB. Quelle est la nature géométrique de f ? (Voir
Accueil
composition de réflexions.)
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
La droite P R est globalement invariante par la composée f = sAB ◦ sCA ◦ sBC des
réflexions d’axes BC, CA et AB. C’est donc l’axe de cette symétrie glissée ; on en
Accueil
déduit que P et R sont les pieds des hauteurs issues de A et C dans le triangle
Géométrie affine
ABC.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Soit P , Q, R les pieds des hauteurs issues de A, B, C dans le triangle ABC, P1 et
P2 les symétriques de P par rapport à AB et AC. Montrer que les points P1 , R, Q
Accueil
et P2 sont alignés et que le périmètre du triangle P QR est égal à P1 P2 . Exprimer
Géométrie affine
ce périmètre en fonction de AP et de l’angle en A du triangle ABC.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
La droite RQ est symétrique de la droite RP (resp. QP ) par rapport à AB (resp.
CA). Il en résulte que P1 et P2 appartiennent à RQ. Les points P1 , R, Q et P2 étant
Accueil
alignés dans cet ordre, le périmètre du triangle P QR est égal à P1 P2 , puisque RP1 =
Géométrie affine c c
RP et QP2 = QP . Mais P1 P2 = 2 AP cos((AP1 ,AP2 )/2) = 2 AP cos(A) =, où A
Convexité −−→ −→
est l’angle en A du triangle ABC (remarquer que AP1 = AP2 = AP , (AP1 ,AB) =
Géométrie euclidienne −→ −→ −→ −→ −→ −−→
(AB,AP ), (AP ,AC) = (AC,AP2 )).
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
En déduire que le triangle orthique P QR est le triangle de périmètre minimal ins-
crit dans le triangle ABC.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
La fonction (P,Q,R) 7→ P Q+QR+RP de [BC]×[CA]×[AB] dans R est continue,
donc atteint son minimum sur le compact [BC]×[CA]×[AB]. On vient de voir que
si ce minimum est atteint en des points P , Q, R distincts des sommets A, B, C,
Accueil ces points sont nécessairement les pieds des hauteurs. Si le minimum était atteint
Géométrie affine pour R0 = A (par exemple), on aurait aussi Q0 = A et P 0 serait le pied P de la
Convexité hauteur issue de A ; le périmètre de P 0 Q0 R0 serait donc 2 AP , ce qui est supérieur
Géométrie euclidienne au périmètre de P QR. Le triangle P QR est donc bien le triangle de périmètre
Isométries planes minimal inscrit dans le triangle ABC.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Remarque
Quitter
Le triangle P QR est donc à la fois le triangle de périmètre minimal inscrit dans
le triangle ABC et le seul triangle de lumière (ou trajectoire de billard) contenu
Accueil
dans ce triangle. Si l’un des angles du triangle ABC est obtus, il n’existe pas de
Géométrie affine
trajectoire de lumière dans le triangle ABC et le triangle de périmètre minimal est
Convexité
aplati : c’est le triangle AP A si l’angle en A du triangle ABC est obtus.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table
Quitter
Sous-groupes finis d’isométries
Accueil

Géométrie affine
Soit G un sous-groupe fini du groupe des isométries du plan affine euclidien E.
Convexité
Montrer qu’il existe un point O fixe par tout élément de G : f (O) = O pour tout
Géométrie euclidienne
f ∈ G.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Soit A un point quelconque de E. Que peut-on dire de l’isobarycentre des points
f (A), f ∈ G?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soit A un point quelconque de E. L’isobarycentre O des points f (A), f ∈ G, est
fixe par tout élément g de G, puisque g(O) est l’isobarycentre des points g(f (A)),
Accueil
pour f ∈ G (une isométrie est affine et conserve donc les barycentres) et que
Géométrie affine
l’application f 7→ g ◦ f est une bijection de G sur G.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
En déduire que tout sous-groupe fini du groupe des déplacements du plan affine
euclidien est un groupe cyclique constitué de rotations de même centre.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soit G un sous-groupe fini du groupe des déplacements du plan affine euclidien E.
Il existe un point O de E fixe par tout élément de G. Tout élément de G est donc
Accueil
une rotation de centre O ou l’identité.
Géométrie affine
Soit n l’ordre de G. Tout élément g de G vérifie g n = idE . L’angle α de la rotation
Convexité 2kπ
Géométrie euclidienne
g vérifie donc nα ≡ 0 (mod 2π) : il existe donc k ∈ {0, . . . , n − 1} tel que α = .
n
Isométries planes
Isométries de l’espace
Le groupe G est donc constitué de toutes les rotations de centre O et d’angles
2kπ
Coniques , k ∈ {0, . . . , n − 1} : c’est le groupe cyclique engendré par la rotation r de
n
Géométrie analytique 2π
Complexes
centre O et d’angle .
n
Homographies

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Suite
Quitter
Montrer que tout sous-groupe fini G du groupe des isométries du plan affine eucli-
dien E est :
Accueil
• soit un groupe cyclique constitué de rotations de même centre ;
Géométrie affine
• soit un groupe diédral.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Si G n’est constitué que de déplacements, c’est un groupe cyclique constitué de
rotations de même centre.
Accueil
Sinon soit O un point de E fixe par tout élément de G. Tout élément de G qui
Géométrie affine
n’est pas un déplacement est une réflexion d’axe passant par O. Soit s une telle
Convexité
réflexion. Le groupe G+ des déplacements de G (intersection de G et du groupe
Géométrie euclidienne
des déplacements du plan) est un groupe cyclique de rotations de centre O et G
Isométries planes
est la réunion disjointe G+ ∪ G− , où G− = sG+ est l’ensemble des réflexions s ◦ g,
Isométries de l’espace
g ∈ G+ . Si r est un générateur de G+ , G est engendré par r et s qui vérifient les
Coniques
relations s2 = rn = idE , s ◦ r = r−1 ◦ s = rn−1 ◦ s, où n est l’ordre de G+ . En effet
Géométrie analytique
s ◦ r est une réflexion et vérifie donc s ◦ r = (s ◦ r)−1 = r−1 ◦ s. Le groupe G est le
Complexes
groupe des isométries d’un polygone régulier à n sommets.
Homographies

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Table
Quitter
Composée de trois réflexions
Accueil

Géométrie affine
Donner une condition nécessaire et suffisante sur trois plans P1 , P2 , P3 de l’espace
Convexité
affine euclidien pour que la composée s3 ◦ s2 ◦ s1 des réflexions de plans P1 , P2 , P3
Géométrie euclidienne
soit une réflexion.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
L’égalité s3 ◦ s2 ◦ s1 = s peut encore s’écrire s2 ◦ s1 = s3 ◦ s. Qu’est-ce que la
composée de deux réflexions?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution
Quitter
La composée de deux réflexions est :
Accueil • une translation de vecteur orthogonal aux plans de ces réflexions si ceux-ci
sont parallèles ;
Géométrie affine
• une rotation d’axe l’intersection des plans de ces réflexions si ceux-ci sont
Convexité
Géométrie euclidienne
sécants.
Isométries planes Si s = s3 ◦ s2 ◦ s1 est une réflexion de plan P , l’égalité s2 ◦ s1 = s3 ◦ s montre que :
Isométries de l’espace • si P1 et P2 sont parallèles, s2 ◦s1 est une translation de vecteur ~u orthogonal à P1
Coniques et P2 ; P3 et P doivent donc être parallèles et orthogonaux à ~u ; en particulier,
Géométrie analytique P3 est parallèle à P1 et P2 ;
Complexes • si P1 et P2 sont sécants, s2 ◦ s1 est une rotation d’axe ∆ = P1 ∩ P2 ; P3 et P
Homographies doivent donc être sécants, d’intersection ∆ ; en particulier, P3 contient ∆, et
les plans P1 , P2 , P3 ont une droite commune.
Aide Réciproquement, si P1 , P2 , P3 sont parallèles, s est une réflexion de plan parallèle
à P1 , P2 , P3 . De même, si P1 , P2 , P3 ont une droite commune ∆, s est une réflexion
Précédente de plan passant par ∆.

Suivante

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Table
Quitter
Caractérisation de l’axe d’un vissage
Accueil
Soit, dans l’espace affine euclidien E de dimension 3, f un vissage d’axe D. Montrer
Géométrie affine −−−−−→
Convexité que D est l’ensemble des points M de E tels que le vecteur M f (M ) appartienne à


Géométrie euclidienne D et que c’est aussi l’ensemble des points M de E minimisant la distance M f (M ).
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
Soit t = r ◦ t~u = t~u ◦ r la décomposition de f en produit commutatif d’une rotation


r d’axe D et d’une translation de vecteur ~u ∈ D . Pour tout point M de E, le
Accueil −−−−−→
vecteur M f (M ) s’écrit
Géométrie affine
−−−−−→ −−−−−→ −−−−−−−→ −−−−−→
Convexité M f (M ) = M r(M ) + r(M )f (M ) = M r(M ) + ~u
Géométrie euclidienne
−−−−−→ →
− −−−−−→
Isométries planes et le vecteur M r(M ) est orthogonal à D . Le vecteur M f (M ) appartient donc à

→ −−−−−→ − →
Isométries de l’espace D si et seulement si M r(M ) = 0 , i.e. si et seulement si M = r(M ), ce qui signifie
Coniques que M appartient à D.
Géométrie analytique
−−−−−→
Les vecteurs ~u et M r(M ) étant orthogonaux, on a
Complexes
Homographies M f (M )2 = M r(M )2 + k~uk2 ≥ k~uk2

pour tout point M de E et M f (M ) = k~uk si et seulement si M r(M ) = 0, ce qui


Aide
signifie encore que M appartient à D.
Précédente

Suivante

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Table
Quitter
Isométries des tétraèdres équifaciaux
Accueil

Géométrie affine
Soit ABCD un tétraèdre non aplati. On note I,I 0 ,J,J 0 ,K,K 0 les milieux respectifs
Convexité
des arêtes AB, CD, BC, DA, CA et BD et on appelle bimédianes les droites II 0 ,
Géométrie euclidienne
JJ 0 et KK 0 joignant les milieux de deux arêtes opposées.
Isométries planes
a) Montrer que les trois bimédianes sont concourantes.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Solution Suite
Quitter
L’isobarycentre G des points A, B, C, D est le milieu commun de II 0 , JJ 0 et KK 0 .
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

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Retour Suite
Quitter
b) On suppose la bimédiane II 0 orthogonale aux deux arêtes AB et CD dont
elle joint les milieux. Déterminer l’image du tétraèdre ABCD par le retournement
Accueil
d’axe II 0 . En déduire que les arêtes BC et AD ont même longueur.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Solution Suite
Quitter
Le retournement d’axe II 0 échange les points A et B, ainsi que les points C et D.
Elle échange donc les segments BC et AD, qui ont donc même longueur.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

Précédente

Suivante

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Retour Suite
Quitter
On suppose désormais que chacune des trois bimédianes est orthogonale aux deux
arêtes dont elle joint les milieux.
Accueil

Géométrie affine
c) Déterminer la composée des retournements d’axes II 0 et JJ 0 (on pourra déterminer
Convexité
les images des sommets du tétraèdre par cette transformation). En déduire que les
Géométrie euclidienne
trois bimédianes sont deux à deux orthogonales et que les quatre faces du tétraèdre
Isométries planes
ABCD sont des triangles isométriques.
Isométries de l’espace
Coniques
C
Géométrie analytique
K
Complexes A
Homographies
I’
J J’
Aide

I
Précédente D
K’
Suivante
B
Plein écran

Solution Suite
Quitter
La composée sJJ 0 ◦ sII 0 des retournements d’axes II 0 et JJ 0 échange A et C d’une
part, B et D d’autre part. C’est donc le retournement d’axe KK 0 . Mais la com-
Accueil
posée de deux retournements n’est un retournement que si les axes de ces deux
Géométrie affine
retournements sont perpendiculaires. On en déduit que II 0 et JJ 0 sont perpendi-
Convexité
culaires ; de même II 0 et KK 0 , JJ 0 et KK 0 .
Géométrie euclidienne
On avait déjà remarqué que BC = AD ; on a de même AB = CD et AC = BD.
Isométries planes
Il en résulte que les quatre faces du tétraèdre sont des triangles isométriques.
Isométries de l’espace
Coniques
C
Géométrie analytique
K
Complexes A
Homographies
I’
J J’
Aide

I
Précédente D
K’
Suivante
B
Plein écran

Retour Suite
Quitter
d) Soit (x,y,z) les coordonnées du point A dans un repère orthonormé dont les
axes sont portés par les droites II 0 , JJ 0 et KK 0 . Exprimer les coordonnées dans
Accueil
ce repère des points B, C et D. Montrer que les sommets du tétraèdre ABCD
Géométrie affine
constituent avec leurs symétriques A0 B 0 C 0 D0 par rapport à l’origine de ce repère
Convexité
les sommets d’un parallélipipède rectangle.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace C
Coniques
Géométrie analytique A
Complexes
Homographies

Aide
D
Précédente

B
Suivante

Plein écran

Solution Table
Quitter
B est l’image de A par le retournement d’axe II 0 . Si (x,y,z) sont les coordonnées
du point A dans un repère orthonormé dont les axes sont portés par les droites II 0 ,
Accueil
JJ 0 et KK 0 , les coordonnées de B dans ce repère sont donc (x, − y, − z). De même
Géométrie affine
celles de C sont (−x, − y,z) et celles de D (−x,y, − z). Il en résulte que les points
Convexité
A, B, C et D constituent avec leurs symétriques A0 , B 0 , C 0 et D0 par rapport à
Géométrie euclidienne
l’origine de ce repère les sommets d’un parallélipipède rectangle.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques C
Géométrie analytique
Complexes A
Homographies

Aide

Précédente
D

Suivante B

Plein écran

Retour Remarque Table


Quitter
Il en résulte que tout tétraèdre équifacial peut être construit à partir d’un pa-
rallélipipède rectangle. Si les longueurs des arêtes de √ ce parallélipipède√sont 2x,
Accueil
2y et √ 2z, celles des arêtes du tétraèdre sont a = 2 y 2 + z 2 , b = 2 z 2 + x2 ,
Géométrie affine
c = 2 x2 + y 2 . Les faces de ce tétraèdre sont donc des triangles dont tous les
Convexité
angles sont aigus, puisque a2 < b2 + c2 , b2 < c2 + a2 , c2 < a2 + b2 . Réciproquement,
Géométrie euclidienne
pour tout triangle acutangle, on peut construire un tétraèdre équifacial√dont les
Isométries planes
faces √ sont isométriques
√ à ce triangle (il suffit de résoudre le système a = 2 y 2 + z 2 ,
Isométries de l’espace
b = 2 z 2 + x2 , c = 2 x2 + y 2 , dont on montre facilement qu’il admet une solution
Coniques
positive et une seule).
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Table
Quitter
Isométries du tétraèdre régulier
Accueil

Géométrie affine
Soit, dans l’espace affine E de dimension 3, ABCD un tétraèdre régulier et G le
Convexité
groupe des isométries conservant globalement ce tétraèdre :
Géométrie euclidienne
G = {f ∈ Is(E) | {f (A),f (B),f (C),f (D)} = {A,B,C,D} } .
Isométries planes
Isométries de l’espace Montrer que l’application ϕ de G dans le groupe des permutations de {A,B,C,D}
Coniques qui associe à un élément f de G sa restriction à {A,B,C,D} est un homomorphisme
Géométrie analytique injectif de groupes.
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
L’application ϕ est clairement un homomorphisme de groupes. Cet homomor-
phisme est injectif puisque les points A, B, C, D constituent un repère affine
Accueil
de E : si deux isométries f et g vérifient f (A) = g(A), f (B) = g(B), f (C) = g(C),
Géométrie affine
f (D) = g(D), alors f = g (une isométrie est une transformation affine).
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Montrer que pour tout couple de sommets du tétraèdre ABCD, il existe une
réflexion qui échange ces sommets et laisse les deux autres fixes.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Quel est le plan médiateur de AB ?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Retour Solution
Quitter
Soit I le milieu de AB. Les trois points I, C et D sont équidistants de A et B et
ne sont pas alignés. Le plan CDI est donc le plan médiateur de AB. La réflexion
Accueil
par rapport à ce plan échange les points A et B et laisse fixes C et D.
Géométrie affine
On obtient ainsi 6 réflexions conservant le tétraèdre.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Suite
Quitter
En déduire que l’homomorphisme ϕ est surjectif.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
L’image de ϕ est un sous-groupe du groupe des permutations des sommets et
ce sous-groupe contient toutes les transpositions (permutations échangeant deux
Accueil
éléments et laissant les autres fixes). Comme les transpositions engendrent le groupe
Géométrie affine
symétrique, l’image de ϕ est le groupe de toutes les permutations des sommets :
Convexité
ϕ est donc un isomorphisme du groupe G sur le groupe des permutations d’un
Géométrie euclidienne
ensemble à 4 éléments.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Suite
Quitter
Montrer que le sous-groupe G+ des déplacements du tétraèdre est isomorphe au
Accueil
groupe des permutations de signature +1 des sommets (groupe alterné).

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Solution
Quitter
Soit ε l’homomorphisme du groupe des permutations des sommets dans {+1, − 1}
qui à toute permutation associe sa signature, et ψ l’homomorphisme de G dans
Accueil
{+1, − 1} qui à toute isométrie du tétraèdre associe le déterminant de sa partie
Géométrie affine
linéaire : f 7→ det(f~). Les homomorphismes ε ◦ ϕ et ψ coı̈ncident sur l’ensemble des
Convexité
réflexions de plans les plans médiateurs des arêtes ; mais ces réflexions engendrent
Géométrie euclidienne
G puisque leurs images par ϕ engendrent le groupe symétrique. Il en résulte que
Isométries planes
ε ◦ ϕ = ψ. Les déplacements de G correspondent donc par ϕ aux permutations
Isométries de l’espace
paires et G+ est isomorphe au groupe alterné.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Déterminer tous les éléments de G+ (on montrera que tous ces déplacements sont
Accueil
des rotations et on précisera leur axe et leur angle).

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Tous les éléments de G conservent l’isobarycentre O de ABCD. Il en résulte que
les éléments de G+ autres que l’identité sont des rotations d’axe passant par O.
Accueil
On trouve 3 retournements d’axes les bimédianes (droites joignant les milieux de
Géométrie affine
deux arêtes opposées : elles sont perpendiculaires à ces deux arêtes) et 8 rotations
Convexité 2π
Géométrie euclidienne
d’angle ± d’axes les droites joignant un sommet à l’isobarycentre de la face
3
Isométries planes opposée.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Déterminer tous les éléments de l’ensemble G− des antidéplacements conservant le
Accueil
tétraèdre.

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
On a déjà trouvé 6 réflexions dans G− (les plans de ces réflexions sont les plans
Accueil
médiateurs des arêtes). Il reste donc 6 autres éléments dans G− . Ces antidéplacements
correspondent par ϕ aux 6 permutations circulaires des sommets. Ce sont les anti-
Géométrie affine
rotations d’axes les bimédianes et d’angles droits (remarquer que le plan perpen-
Convexité
diculaire en O à une bimédiane est le plan contenant les deux autres bimédianes).
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Isométries du cube
Accueil Soit, dans l’espace affine euclidien E de dimension 3, ABCDA0 B 0 C 0 D0 un cube
Géométrie affine
de centre O et G le groupe des isométries conservant globalement l’ensemble des
Convexité sommets de ce cube. Montrer que l’image par tout élément de G d’une diagonale
Géométrie euclidienne du cube (i.e. l’une des droites AA0 , BB 0 , CC 0 , DD0 joignant un sommet au sommet
Isométries planes symétrique par rapport à O) est une diagonale du cube.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Suite

Quitter
Tout élément de G conserve l’isobarycentre O des sommets du cube et transforme
une droite en une droite. L’image d’une diagonale est donc une diagonale.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Soit ϕ l’application de G dans le groupe des permutations des diagonales du cube
qui à une isométrie f associe la permutation des diagonales induite par f . Montrer
Accueil
que ϕ est un homomorphisme de groupes. Déterminer son noyau.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Indication Solution
Quitter
Si un élément f de G conserve globalement chaque diagonale du cube, les vecteurs
−→ −−→ −→ −−→
OA, OB, OC, OD sont vecteurs propres de f~. Que peut-on dire des valeurs propres
Accueil
correspondantes?
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Retour Solution
Quitter
L’application ϕ est clairement un homomorphisme de groupes. Un élément f de
G appartient au noyau de cet homomorphisme si et seulement si il conserve glo-
Accueil −→ −−→
balement chaque diagonale du cube, i.e. si et seulement si les vecteurs OA, OB,
−→ −−→
Géométrie affine
OC, OD sont vecteurs propres de f~. Les valeurs propres associées sont ±1, puisque
Convexité
f~ est une transformation orthogonale. Si deux de ces vecteurs étaient associés à
Géométrie euclidienne
la valeur propre +1 et deux à la valeur propre -1, les deux sous-espaces propres
Isométries planes
correspondants seraient de dimension supérieure ou égale à 2 et leur intersection
Isométries de l’espace →

non réduite à { 0 }, ce qui est impossible. Trois de ces vecteurs sont donc associés
Coniques →

à la même valeur propre, et le sous-espace propre correspondant est donc E , ce
Géométrie analytique
qui montre que f~ est ±id− → . Le noyau de ϕ est donc constitué de l’identité de E et
E
Complexes
de la symétrie de centre O.
Homographies

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Suite
Quitter
Montrer que la restriction de ϕ au sous-groupe G+ des rotations du cube est un
Accueil
isomorphisme de G+ sur le groupe des permutations des diagonales.

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution
Quitter
La restriction de ϕ au sous-groupe G+ des déplacements du cube est un homo-
Accueil
morphisme injectif de groupes, puisque son noyau est réduit à idE . Pour montrer
que cet homomorphisme est surjectif, on pourrait montrer que son image contient
Géométrie affine
les transpositions, puisque celles-ci engendrent le groupe symétrique : il suffit pour
Convexité
cela de remarquer que les retournements d’axes les droites joignant les milieux de
Géométrie euclidienne
deux arêtes opposées échangent les diagonales joignant les extrémités de ces arêtes
Isométries planes
et laissent les deux autres diagonales globalement invariantes. Une autre méthode
Isométries de l’espace
consiste à expliciter 24 rotations laissant le cube invariant. On trouve en effet :
Coniques
• 4 axes de rotation d’ordre 3 (les diagonales) ;
Géométrie analytique
Complexes
• 6 axes de rotation d’ordre 2 (les droites joignant les milieux de deux arêtes
Homographies
opposées) ;
• 3 axes de rotation d’ordre 4 (les droites joignant les centres de deux faces
Aide
opposées)
2π π
soit 8 rotations d’angle ± , 6 rotations d’angle ± , 9 retournements et l’identité.
Précédente
3 2
Les figures suivantes représentent un axe de chacun de ces types et la projection
Suivante
orthogonale du cube dans la direction de cet axe.

Plein écran

Suite
Quitter
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suite
Quitter
Montrer que le groupe G des isométries du cube est isomorphe au produit direct
du groupe des permutations de 4 éléments par un groupe à 2 éléments.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Le groupe G des isométries du cube est le produit direct de son sous-groupe G+ par
Accueil
le sous-groupe à deux éléments {idE , sO ), où sO est la symétrie par rapport à O.
En effet l’application f 7→ f ◦ sO est une bijection de G+ sur l’ensemble G− des an-
Géométrie affine
tidéplacements du cube et sO commute avec tout élément de G (plus généralement
Convexité
avec toute transformation affine laissant O invariant). On remarque en particulier
Géométrie euclidienne
que le cube admet 9 plans de symétrie, qui sont les plans perpendiculaires en O
Isométries planes
aux axes des retournements de G (f ◦ sO est une réflexion si et seulement si f est
Isométries de l’espace
un retournement).
Coniques
On peut aussi retrouver et identifier tous les éléments de G en écrivant les matrices
Géométrie analytique
de leurs parties linéaires dans un repère orthonormé porté par les perpendiculaires
Complexes
aux faces issues de O.
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Cube, tétraèdres et octaèdre
Accueil

Géométrie affine
Soit, dans l’espace affine euclidien E de dimension 3, C = ABCDA0 B 0 C 0 D0 un
Convexité
cube de centre O. Montrer que les tétraèdres T = ACB 0 D0 et T 0 = A0 C 0 BD sont
Géométrie euclidienne
réguliers et que toute isométrie laissant le cube globalement invariant conserve
Isométries planes
globalement chacun de ces tétraèdres ou les échange.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Les tetraèdres T et T 0 sont évidemment réguliers, puisque leurs arêtes sont toutes
des diagonales des faces du cube et ont donc même longueur. Si une isométrie f
Accueil
conserve le cube, soit f (A) est un sommet de T et f (T ) = T , f (T 0 ) = T 0 , soit
Géométrie affine
f (A) est un sommet de T 0 et f (T ) = T 0 , f (T 0 ) = T (une isométrie conserve les
Convexité
longueurs).
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Soit G le groupe des isométries de E laissant le cube C globalement invariant :
Accueil G = {f ∈ Is(E) | f (C) = C}
Géométrie affine
et H le sous-groupe de G constitué des isométries laissant T globalement invariant :
Convexité
Géométrie euclidienne H = {f ∈ G | f (T ) = T } .
Isométries planes
Isométries de l’espace Montrer que H est le groupe de toutes les isométries de E laissant T globalement
Coniques invariant :
Géométrie analytique H = {f ∈ Is(E) | f (T ) = T }
Complexes et que G est produit direct de H et du sous-groupe à deux éléments {idE , sO }, où
Homographies sO est la symétrie de centre O.

Aide

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Solution
Quitter
Par définition, tout élément de H est une isométrie laissant le tétraèdre T globa-
lement invariant. Réciproquement, si une isométrie f de E laisse T globalement
Accueil
invariant, elle laisse fixe l’isobarycentre O de ses sommets et commute donc avec
Géométrie affine
sO . Il en résulte que
Convexité
Géométrie euclidienne f (T 0 ) = f (sO (T )) = sO (f (T )) = sO (T ) = T 0
Isométries planes
d’où f (C) = C : f appartient donc à G.
Isométries de l’espace
Coniques
Le sous-ensemble sO H = {sO ◦ f | f ∈ H} de G est l’ensemble des isométries de C
Géométrie analytique
échangeant T et T 0 : G est donc la réunion disjointe de H et de sO H. On a déjà
Complexes
remarqué que sO commutait avec tout élément de G.
Homographies
Remarque : il ne faut pas en conclure que H est le groupe des déplacements du
cube : il est facile de trouver une rotation du cube qui échange T et T 0 . On peut
Aide
cependant en déduire que G est un groupe à 48 éléments, isomorphe au produit
direct du groupe des permutations de 4 éléments par un groupe à 2 éléments.
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Suite
Quitter
Montrer que le groupe G est aussi le groupe des isométries de E laissant globa-
lement invariant l’octaèdre régulier O de sommets les centres des faces de C (ces
Accueil
centres sont aussi les milieux des arêtes de chacun des deux tétraèdres T et T 0 ).
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Il est clair que tout élément de G transforme un sommet de O en un sommet de O
(toutes isométrie du cube transforme une face en une face). Réciproquement toute
Accueil
isométrie conservant globalement O conserve aussi le cube C (on peut par exemple
Géométrie affine
remarquer que les 6 centres de gravité des faces de O sont les sommets d’un cube C 0
Convexité
image de C par l’homothétie de centre O et de rapport 1/3 et que toute isométrie
Géométrie euclidienne
conservant O conserve globalement C 0 , donc aussi C).
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Isométries de l’hélice circulaire
Accueil


Géométrie affine
Soit, dans l’espace affine euclidien E de dimension 3, D une droite, ~u ∈ D un
Convexité
vecteur directeur non nul de cette droite et α un réel non nul. On note, pour
Géométrie euclidienne
tout réel λ, rλ la rotation d’axe D (orienté par ~u) et d’angle λα, et fλ = rλ ◦ tλ~u
Isométries planes
la composée de rλ et de la translation de vecteur λ~u. Montrer que l’application
Isométries de l’espace
λ 7→ fλ est un homomorphisme injectif du groupe additif (R,+) dans le groupe
Coniques Is+ (E) des déplacements de E. Préciser la nature géométrique de fλ (on discutera
Géométrie analytique suivant la valeur de λ).
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Pour tout réel λ, la rotation rλ et la translation de vecteur λ~u commutent, puisque
le vecteur λ~u appartient à la direction de l’axe de rλ . La composée fλ = rλ ◦ tλ~u =
Accueil
tλ~u ◦ rλ de ces deux transformations est donc :
Géométrie affine
• un vissage si λα 6≡ 0 (mod 2π)
Convexité
Géométrie euclidienne
• une translation si λα ≡ 0 (mod 2π).
Isométries planes La relation
Isométries de l’espace
fλ ◦ fµ = rλ ◦ tλ~u ◦ rµ ◦ tµ~u = rλ ◦ rµ ◦ tλ~u ◦ tµ~u = rλ+µ ◦ t(λ+µ)~u = fλ+µ
Coniques
Géométrie analytique montre que l’application λ 7→ fλ est un homomorphisme de groupes de (R,+) dans
Complexes le groupe Is+ (E) des déplacements de E. Le noyau de cet homomorphisme est
Homographies clairement réduit à 0 : il est donc injectif.

Aide

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Suite
Quitter
Soit A un point de D et ∆ une droite perpendiculaire en A à D. On note, pour
tout réel λ, Aλ = fλ (A) l’image de A par fλ , ∆λ = fλ (∆) et sλ le retournement
Accueil
d’axe ∆λ . Montrer que, pour tout λ ∈ R, on a sλ = fλ ◦ s0 ◦ fλ−1 . Déterminer sλ ◦ s0
Géométrie affine
(où s0 est le retournement d’axe ∆0 = ∆).
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
L’isométrie g = fλ ◦ s0 ◦ fλ−1 est un déplacement involutif (g ◦ g = idE ), c’est donc
Accueil
un retournement. Son axe est l’ensemble de ses points fixes. Or un point M est
fixe par g si et seulement si g(M ) = fλ ◦ s0 ◦ fλ−1 (M ) = M , i.e. si et seulement si
Géométrie affine
s0 ◦ fλ−1 (M ) = fλ−1 (M ), ce qui équivaut à fλ−1 (M ) ∈ ∆, ou encore à M ∈ fλ (∆).
Convexité

La partie linéaire −→
s ◦− s0 = −
→ s− −−→
Géométrie euclidienne
λ ◦ s0 de sλ ◦ s0 est la rotation vectorielle d’axe D et
Isométries planes →−
− → λ
d’angle 2( ∆,∆λ ) = 2λα. L’image de A par sλ ◦ s0 est le point symétrique de A par
Isométries de l’espace −−→
rapport à Aλ , i.e. le point déduit de A par la translation de vecteur 2AAλ = 2λ~u.
Coniques
On en déduit que sλ ◦ s0 est le vissage d’axe D, d’angle 2λα et de vecteur 2λ~u, i.e.
Géométrie analytique
sλ ◦ s0 = f2λ .
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
En déduire que G = {fλ | λ ∈ R} ∪ {sλ | λ ∈ R} est un sous-groupe du groupe des
déplacements de E.
Accueil
Déterminer sλ ◦ fµ , fµ ◦ sλ , sλ ◦ sµ pour tout couple (λ,µ) de réels.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
sλ = f2λ ◦ s0 étant un retournement, il est égal à son propre inverse, ce qui peut
encore s’écrire f2λ ◦ s0 = s0 ◦ f−2λ . Il en résulte :
Accueil

Géométrie affine sλ ◦ fµ = f2λ ◦ s0 ◦ fµ = f2λ−µ


Convexité
fµ ◦ sλ = fµ+2λ ◦ s0
Géométrie euclidienne
Isométries planes sλ ◦ sµ = f2λ ◦ s0 ◦ f2µ ◦ s0 = f2(λ−µ) .
Isométries de l’espace
G = {fλ | λ ∈ R} ∪ {sλ | λ ∈ R} = {fλ | λ ∈ R} ∪ {fλ ◦ s0 | λ ∈ R} est stable par
Coniques
composition et par passage à l’inverse, c’est donc un sous-groupe du groupe des
Géométrie analytique
déplacements de E, et H = {fλ | λ ∈ R} en est un sous-groupe abélien d’indice 2.
Complexes
Homographies

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Remarque
Quitter
Si M est un point de ∆ différent de A, {fλ (M ) | λ ∈ R} est une hélice circulaire H
d’axe D et tout élément de G laisse cette hélice globalement invariante. On peut
Accueil
montrer que G est exactement le groupe des isométries de E laissant H globale-
Géométrie affine
ment invariante (en particulier il n’existe aucun antidéplacement de E laissant H
Convexité
globalement invariante).
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Tangentes menées d’un point à la parabole
Accueil

Géométrie affine
Construire à la règle et au compas les tangentes à la parabole passant par un point
Convexité
P du plan (on discutera selon la position du point).
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter
Soit M un point de la parabole, H le projeté orthogonal de M sur la directrice D
et P un point de la tangente en M . Comparer P F et P H, où F est le foyer de
Accueil
la parabole (on rappelle que la tangente en M à la parabole est la médiatrice de
Géométrie affine
HF ).
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
Soit M un point de la parabole, H le projeté orthogonal de M sur la directrice
D et P un point de la tangente en M . La réflexion d’axe M P échange F et H ;
Accueil
on a donc P F = P H (une réflexion est une isométrie), ce qui montre que le point
Géométrie affine
H appartient au cercle de centre P passant par F . Ce cercle coupe la directrice
Convexité
en 0, 1 ou 2 points selon la position de P par rapport à la parabole. Une fois H
Géométrie euclidienne
déterminé, le point M s’obtient en prenant l’intersection de la médiatrice de HF
Isométries planes
avec la perpendiculaire en H à la directrice.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Déterminer l’ensemble des points du plan d’où l’on voit la parabole sous un angle
droit (i.e. tels que les deux tangentes menées par ces points à la parabole soient
Accueil
perpendiculaires).
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Les deux tangentes menées par P à la parabole sont perpendiculaires si et seule-
ment si les droites F H1 et F H2 , qui leur sont perpendiculaires, sont elles-mêmes
Accueil
perpendiculaires. Le triangle F H1 H2 est alors rectangle en F et le centre P de son
Géométrie affine
cercle circonscrit est le milieu de H1 H2 : P appartient donc à la directrice de la
Convexité
parabole. La réciproque s’établit de même.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Un problème de lieu géométrique
Accueil

Géométrie affine
Soit, dans le plan affine euclidien, C un cercle de centre F et de rayon R, et F 0 un
Convexité
point intérieur à C. Déterminer l’ensemble des centres des cercles passant par F 0
Géométrie euclidienne
et tangents à C (on distinguera les cas F 0 = F et F 0 6= F ).
Isométries planes
Isométries de l’espace
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Géométrie analytique
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Indication Solution
Quitter
Soit M le centre d’un tel cercle et T le point de contact de ce cercle et de C. Que
peut-on dire de M F + M F 0 ?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
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Quitter
La relation M F + M F 0 = M F + M T = F T = R montre que M appartient à
l’ellipse de foyers F et F 0 et de demi-grand axe R/2. Réciproquement, tout point
Accueil
de cette ellipse est centre d’un tel cercle.
Géométrie affine
Convexité
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Remarque
Quitter
On sait qu’une parabole est l’ensemble des centres des cercles passant par le foyer
et tangents à la directrice. On obtient ici une propriété analogue pour l’ellipse, la
Accueil
directrice étant remplacée par un cercle de centre le second foyer, appelé cercle
Géométrie affine
directeur.
Convexité
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Cas particulier
Quitter
Dans le cas particulier où F = F 0 , l’ellipse est remplacée par le cercle de centre F
et de rayon R/2.
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Table
Quitter
Diamètres conjugués de l’ellipse
Accueil

Géométrie affine
Déterminer l’ensemble des milieux des cordes d’une ellipse parallèles à une droite
Convexité
D donnée.
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Indication Solution
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Examinez d’abord la question dans le cas où l’ellipse est un cercle.
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Quitter
Soit E l’ellipse, C son cercle principal et f une affinité orthogonale transformant


E en C. Les cordes considérées, de direction D , ont pour images par f les cordes


Accueil
de C de direction f~( D ), i.e. les cordes de C perpendiculaires à un diamètre A1 A2
de C. L’ensemble des milieux de ces cordes est donc le segment A1 A2 . Toute trans-
Géométrie affine
formation affine conservant les milieux, l’ensemble des milieux des cordes de E de
Convexité →

direction D est l’image du segment A1 A2 par f −1 , i.e. un diamètre M1 M2 de E
Géométrie euclidienne
(plus précisément le diamètre de E joignant les deux points de E où la tangente
Isométries planes
est parallèle à D, puisqu’une transformation affine conserve le contact).
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Suite

Quitter
Soit N1 N2 un diamètre de E (i.e. une corde passant par le centre de E), M1 M2
l’ensemble des milieux des cordes de E parallèles à N1 N2 . On dit que M1 M2 est le
Accueil
diamètre conjugué de N1 N2 . Quel est le diamètre conjugué de M1 M2 ?
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
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Solution
Quitter
Le diamètre conjugué de M1 M2 est N1 N2 , de sorte que la relation de conjugaison est
symétrique (on dit que M1 M2 et N1 N2 sont des diamètres conjugués de l’ellipse).
Accueil
Ici encore il suffit de vérifier la propriété pour le cercle, pour lequel elle est évidente,
Géométrie affine
et de transformer l’ellipse en cercle par une transformation affine.
Convexité
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Table
Quitter
Ellipse de Steiner d’un triangle (1)
Accueil

Géométrie affine Montrer que, pour tout triangle non aplati ABC, il existe une ellipse tangente aux
Convexité côtés BC, CA et AB de ce triangle en leurs milieux A0 , B 0 , C 0 .
Géométrie euclidienne
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Indication Solution
Quitter
Ramenez-vous au cas d’un triangle équilatéral au moyen d’une transformation af-
fine.
Accueil

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Quitter
Soit A1 B1 C1 un triangle équilatéral. Il existe une transformation affine f du plan
et une seule qui transforme le triangle A1 B1 C1 en le triangle ABC. Toute trans-
Accueil
formation affine conservant les milieux et le contact, f transforme le cercle inscrit
Géométrie affine
dans le triangle A1 B1 C1 en une ellipse tangente aux côtés du triangle ABC en leurs
Convexité
milieux. Cette ellipse (on peut montrer qu’elle est unique) est appelée ellipse de
Géométrie euclidienne
Steiner du triangle ABC. Il résulte de la démonstration précédente qu’elle passe
Isométries planes
aussi par les milieux des segments AG, BG et CG, où G est l’isobarycentre de
Isométries de l’espace
ABC.
Coniques
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Application
Quitter
Application
Accueil

Géométrie affine
Montrer que pour tout triangle ABC, il existe une affinité orthogonale transformant
Convexité
ce triangle en un triangle équilatéral.
Géométrie euclidienne
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Indication Solution
Quitter
Soit g une affinité orthogonale transformant l’ellipse de Steiner du triangle ABC
en un cercle (pourquoi une telle affinité orthogonale existe-t-elle?). Montrer que g
Accueil
transforme le triangle ABC en un triangle équilatéral.
Géométrie affine
Convexité
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Retour Solution
Quitter
Soit g l’affinité orthogonale transformant l’ellipse de Steiner du triangle ABC en
son cercle principal. L’image du triangle ABC par g est un triangle A1 B1 C1 dont
Accueil
le cercle inscrit touche les côtés en leurs milieux A0 , B 0 , C 0 . Un tel triangle est
Géométrie affine
équilatéral, puisque A1 B 0 = A1 C 0 , B1 C 0 = B1 A0 , C1 A0 = C1 B 0 .
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
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Table
Quitter
Construction de l’hyperbole
Accueil

Géométrie affine
Construire par points une hyperbole H connaissant ses asymptotes et un de ses
Convexité
points.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
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Indication Solution
Quitter
Comment obtient-on l’intersection de H avec une droite passant par un de ses
points?
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
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Retour Solution
Quitter
Soit M le point donné, D une droite non parallèle aux asymptotes passant par
ce point et P , Q les points d’intersection de cette droite avec les asymptotes. Le
Accueil
symétrique N de M par rapport au milieu I de P Q appartient à H. On obtient
Géométrie affine
ainsi autant de points de H que l’on veut.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
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Table
Quitter
Projection et affinités
Accueil
Soit, dans l’espace affine E de dimension 3 rapporté à un repère cartésien (0,~i,~j,~k),
Géométrie affine →

Convexité P le plan d’équation 2x − 3y + 8z − 4 = 0 et D la droite vectorielle de vecteur
Géométrie euclidienne directeur ~u = 3~i − 2~j − ~k. Donner l’expression en coordonnées de la projection sur


Isométries planes P dans la direction D , puis, pour tout réel λ, de l’affinité de base P , de direction


Isométries de l’espace D et de rapport λ.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soit M0 un point de E de coordonnées (x0 ,y0 ,z0 ). La droite de vecteur directeur
~u passant par M0 admet la représentation paramétrique x = x0 + 3t, y = y0 − 2t,
z = z0 − t. Le point d’intersection de cette droite avec le plan P (i.e. le projeté de
Accueil M0 sur le plan P dans la direction D) est le point M00 de paramètre t0 vérifiant
Géométrie affine
1
2(x0 + 3t0 ) − 3(y0 − 2t0 ) + 8(z0 − t0 ) − 4 = 0, i.e. t0 = − (2x0 − 3y0 + 8z0 − 4). Les
Convexité 4
coordonnées de ce point sont donc :
Géométrie euclidienne
−2x0 + 9y0 − 24z0 + 12
Isométries planes x =
Isométries de l’espace
4
4x0 − 2y0 + 16z0 − 8
Coniques y =
4
Géométrie analytique 2x0 − 3y0 + 12z0 − 4
Complexes z = .
4
Homographies −−−−→ −−−→
L’image M000 de M0 par l’affinité de base P et de rapport λ vérifie M00 M000 = λM00 M0 ,
−−−−→ −−−→ −−−−→ −−−→
Aide
d’où M0 M000 = M0 M00 + M00 M000 = (1 − λ)M0 M00 = (1 − λ)t0~u. C’est donc le point
de paramètre (1 − λ)t0 , de coordonnées :
Précédente (6λ − 2)x0 − 9(λ − 1)y0 + 24(λ − 1)z0 − 12(λ − 1)
x =
4
Suivante 4(1 − λ)x0 + (6λ − 2)y0 + 16(1 − λ)z0 + 8(λ − 1)
y =
4
Plein écran 2(1 − λ)x0 + 3(λ − 1)y0 + (12 − 8λ)z0 + 4(λ − 1)
z = .
4
Table
Quitter
Transformation affine du plan
Accueil

Géométrie affine
Déterminer les points fixes, puis la nature géométrique de la transformation f du
Convexité
plan définie par :
Géométrie euclidienne
x0 = 3x − 4y + 8
Isométries planes
y 0 = 2x − 3y + 8 .
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
L’ensemble des points fixes de f est„la droite
Ž
D d’équation x−2y+8 = 0. La matrice
3 −4
Accueil de la partie linéaire de f est A = . Le polynôme caractéristique de A est
2 −3
Géométrie affine X 2 − 1 ; A admet donc les deux valeurs propres +1 et −1. Le sous-espace propre


Convexité associé à la valeur propre −1 est la droite vectorielle D 0 d’équation x − y = 0. On


Géométrie euclidienne en déduit que f est la symétrie par rapport à la droite D dans la direction D 0 .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Position relative de deux cercles
Accueil

Géométrie affine
Soit, dans le plan affine euclidien rapporté à un repère orthonormé, C1 et C2 les deux
Convexité
cercles d’équations respectives x2 +y 2 −8x−8y −32 = 0 et x2 +y 2 −6x−2y +6 = 0.
Géométrie euclidienne
Déterminer le centre et le rayon de chacun de ces cercles, puis leur position l’un
Isométries planes
par rapport à l’autre.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Les équations de C1 et C2 s’écrivent (x−4)2 +(y −4)2 = 64 et (x−3)2 +(y −1)2 = 4.
Accueil
Le centre O1 de C1 (resp. O2 de C2 ) a donc pour coordonnées (4,4) (resp.√(3,1))
et son rayon est R1 = 8 (resp. R2 = 2). La distance O1 O2 des centres est 10, et
Géométrie affine
l’inégalité O1 O2 + R2 < R1 montre que C2 est intérieur à C1 , puisque tout point
Convexité
M de C2 vérifie O1 M ≤ O1 O2 + O2 M < R1 .
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Perpendiculaire commune
Accueil

Géométrie affine
L’espace est rapporté à un repère orthonormé. Donner des équations de la perpen-
Convexité
diculaire commune aux droites D1 d’équations
8
Géométrie euclidienne >
<x+y−z−1=0
Isométries planes
>
:2x + y + z = 0
Isométries de l’espace
Coniques
et D2 déterminée par le point A2 de coordonnées (1,0,1) et le vecteur directeur ~v2
Géométrie analytique
de composantes (1, − 1,0).
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
La perpendiculaire commune ∆ aux deux droites admet comme vecteur directeur
~u le produit vectoriel ~v1 ∧ ~v2 d’un vecteur directeur ~v1 de D1 par ~v2 . Le vecteur
Accueil
~v1 s’obtient en faisant le produit vectoriel de vecteurs normaux aux deux plans
Géométrie affine
définissant D1 , i.e. des vecteurs (1,1, − 1) et (2,1,1), d’où ~v1 = (2, − 3, − 1) et
Convexité
~u = (−1, − 1,1).
Géométrie euclidienne
La droite ∆ est alors l’intersection du plan P1 contenant D1 et parallèle à ~u et du
Isométries planes
plan P2 contenant D2 et parallèle à ~u.
Isométries de l’espace
Tout plan contenant D1 a une équation de la forme λ(x + y − z − 1) + µ(2x +
Coniques
y + z) = 0. Le vecteur ~u appartient à la direction de ce plan si et seulement si
Géométrie analytique
−(λ − µ) − (λ + µ) + (−λ + µ) = 0, i.e. 3λ + 2µ = 0. On peut donc prendre λ = −2,
Complexes
µ = 3, d’où une équation de P1 : 4x + y + 5z + 2 = 0.
Homographies
1

−1 x − 1


Une équation de P2 s’obtient en annulant le déterminant −1 −1 y et s’écrit

Aide 0 1 z − 1
donc x + y − 2z + 3 = 0.
Précédente La perpendiculaire commune aux deux droites D1 et D2 admet donc les équations :
8
>
Suivante <4x + y + 5z + 2 = 0
>
:x + y − 2z + 3 = 0 .
Plein écran

Suite
Quitter
Distance de deux droites
Accueil

Géométrie affine
Déterminer la distance de ces deux droites.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
La distance de ces deux droites s’obtient comme distance du point A2 au plan
passant par D1 et parallèle à D2 . L’équation de ce plan est de la forme λ(x + y −
Accueil
z − 1) + µ(2x + y + z) = 0. Le vecteur ~v2 appartient à sa direction si et seulement
Géométrie affine
si (λ − µ) − (λ + µ) = 0, i.e. µ = 0, d’où l’équation x + y − z − 1 = 0. La distance
Convexité 1
Géométrie euclidienne
de A2 à ce plan est alors √ .
3
Isométries planes On remarque en particulier qu’on n’a pas besoin de déterminer la perpendiculaire
Isométries de l’espace commune aux deux droites pour calculer leur distance. On peut cependant calculer
Coniques les coordonnées des pieds I1 et I2 de la perpendiculaire commune (i.e. des points
Géométrie analytique d’intersection de cette perpendiculaire avec les droites D1 et D2 ). On obtient les
Complexes 8 11 7 2 1
points I2 (− , ,1) et I1 (− ,4, ), dont la distance est bien √ .
Homographies 3 3 3 3 3

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Table
Quitter
Equation normale d’une droite, bissectrices
Accueil

Géométrie affine
Le plan affine euclidien est rapporté à un repère orthonormé. Montrer que toute
Convexité
droite D admet une équation normale de la forme x cos α + y sin α − p = 0. In-
Géométrie euclidienne
terpréter les paramètres α et p.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Soit ~u(α) = (cos α, sin α) un vecteur unitaire normal à D, H le projeté orthogonal
−−→
Accueil
de l’origine O sur D, et p le réel défini par OH = p~u(α). Un point M appartient à D
−−→
si et seulement si OM ·~u(α) = p, i.e. si et seulement si f (x,y) = x cos α+y sin α−p =
Géométrie affine
0. On peut remarquer qu’une droite admet deux équations normales correspondant
Convexité
aux choix des vecteurs normaux ~u(α) et ~u(α + π) (ces équations sont f (x,y) = 0
Géométrie euclidienne
et −f (x,y) = 0).
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Soit ABC un triangle, fA (x,y) = 0, fB (x,y) = 0, fC (x,y) = 0 les équations des
droites BC, CA et AB normalisées de sorte que fA (xA ,yA ) > 0, fB (xB ,yB ) > 0,
Accueil
fC (xC ,yC ) > 0. Ecrire les équations des bissectrices du triangle ABC en fonction
Géométrie affine
de fA , fB , fC .
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Un point appartient à l’une des deux bissectrices en A si et seulement si il est
équidistant des droites AB et AC, i.e. si et seulement si ses coordonnées (x,y)
Accueil
vérifient |fB (x,y)| = |fC (x,y)|. Les équations de ces deux bissectrices sont donc
Géométrie affine
fB (x,y) − fC (x,y) = 0 et fB (x,y) + fC (x,y) = 0. Le centre I du cercle inscrit est du
Convexité
même côté de AB que C : il vérifie donc fC (xI ,yI ) > 0. De même fB (xI ,yI ) > 0.
Géométrie euclidienne
L’équation de la bissectrice intérieure en A est donc fB (x,y) − fC (x,y) = 0 et celle
Isométries planes
de la bissectrice extérieure fB (x,y) + fC (x,y) = 0.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
On suppose le triangle ABC non isocèle en A. Montrer que la droite d’équation
fA (x,y) − fB (x,y) − fC (x,y) = 0 passe par les pieds des bissectrices intérieures en
Accueil
B et C, ainsi que par le pied de la bissectrice extérieure en A. Montrer de même
Géométrie affine
que les pieds des trois bissectrices extérieures du triangle sont alignés.
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Les coordonnées (x,y) du pied de la bissectrice intérieure en B vérifient fA (x,y) −
fC (x,y) = 0 et fB (x,y) = 0, donc fA (x,y) − fC (x,y) − fB (x,y) = 0. Les pieds des
Accueil
bissectrices intérieure en C et extérieure en A vérifient également cette équation.
Géométrie affine
Ces trois points sont donc alignés.
Convexité
De même, les pieds des trois bissectrices extérieures vérifient tous l’équation fA (x,y)+
Géométrie euclidienne
fB (x,y) + fC (x,y) = 0. Ils sont donc alignés.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Réflexion
Accueil

Géométrie affine
L’espace est rapporté à un repère orthonormé. Donner l’expression en coordonnées
Convexité
de la réflexion par rapport au plan P d’équation x − y + z + 5 = 0.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Le vecteur de composantes (1, − 1,1) est orthogonal à P .
La droite orthogonale à P passant par le point M de coordonnées (x,y,z) admet
Accueil
donc la représentation paramétrique X = x + λ, Y = y − λ, Z = z + λ.
Géométrie affine x−y+z+5
Son intersection avec P est le point de paramètre λ = − .
Convexité 3
Géométrie euclidienne Le point symétrique de M par rapport à P est le point de paramètre 2λ. Il a donc
Isométries planes pour coordonnées :
Isométries de l’espace x + 2y − 2z − 10
Coniques
x0 =
3
Géométrie analytique 2x + y + 2z + 10
y0 =
Complexes 3
Homographies −2x + 2y + z − 10
z0 = .
3
Aide

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Table
Quitter
Isométrie de l’espace
Accueil

Géométrie affine
L’espace affine euclidien E de dimension 3 est rapporté à un repère orthonormé.
Convexité
Etudier la nature géométrique de la transformation de E qui à un point M de
Géométrie euclidienne
coordonnées (x,y,z) associe le point M 0 de coordonnées (x0 ,y 0 ,z 0 ) définies par :
Isométries planes
x0 = z
Isométries de l’espace
y0 = y
Coniques
Géométrie analytique
z0 = x − 2
Complexes
(on précisera les éléments caractéristiques de cette transformation).
Homographies

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Solution
Quitter
‡ ‘
0 0 1
Accueil
La transformation f étudiée est affine et la matrice 0 1 0 de sa partie linéaire
1 0 0
Géométrie affine
f~ est orthogonale de déterminant −1 ; f est donc un antidéplacement, qui n’admet
Convexité
pas de point fixe puisque le système x = z, z = x − 2 n’admet pas de solution.
Géométrie euclidienne
C’est donc une symétrie glissée, i.e. le produit commutatif t~u ◦ sP = sP ◦ t~u d’une
Isométries planes →

translation de vecteur ~u et d’une réflexion de plan P , avec ~u ∈ P . La transfor-
Isométries de l’espace
Coniques
mation f ◦ f = t2~u est la translation de vecteur (−2,0, − 2) ; ~u est donc le vecteur
Géométrie analytique
(−1,0, − 1). La réflexion sP = t−~u ◦ f est donnée par les formules x0 = z + 1, y 0 = y,
Complexes
z 0 = x − 1. C’est donc la symétrie orthogonale par rapport au plan P d’équation
Homographies
x − z − 1 = 0.

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Table
Quitter
Isométrie de l’espace
Accueil

Géométrie affine
L’espace affine euclidien E de dimension 3 est rapporté à un repère orthonormé.
Convexité
Etudier la nature géométrique de la transformation f de E qui à un point M de
Géométrie euclidienne
coordonnées (x,y,z) associe le point M 0 de coordonnées (x0 ,y 0 ,z 0 ) définies par :
Isométries planes
√ √
x + y − 2 z − 3 + 2
Isométries de l’espace x0 =
Coniques
√2 √
x + y + 2 z − 1 − 2
Géométrie analytique y0 =
Complexes √ √ 2 √
2 x − 2 y + 2 + 2
Homographies z0 =
2

Aide
(on précisera les éléments caractéristiques de cette transformation).

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Solution
Quitter
‡ √ ‘
1 1 −√ 2
1
La matrice A = 1 1 2 de la partie linéaire f~ de f est orthogonale
Accueil 2 √ √
2 − 2 0
Géométrie affine
de déterminant 1 ; f est donc une rotation ou un vissage.
Convexité
La trace de A est égale à 1 ; il en résulte que l’angle de f~ est droit.
Géométrie euclidienne →

L’axe D de f a pour direction D le sous-espace propre de f~ associée à la valeur
Isométries planes
propre -1, qui est la droite vectorielle engendrée par le vecteur ~u = (1,1,0).
Isométries de l’espace −−−−−→
L’axe est l’ensemble des points M tels que le vecteur M f (M ) soit proportionnel à
Coniques
~u. C’est donc la droite dirigée par ~u et passant par le point (0,1,1).
Géométrie analytique −−−−−→
Complexes Le vecteur de ce vissage est le vecteur M f (M ) pour tout point M de D. C’est
Homographies donc le vecteur −~u.

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Table
Quitter
Isométries du cube et du tétraèdre
Accueil Soit, dans l’espace affine euclidien E de dimension 3 rapporté à un repère ortho-
Géométrie affine
normé (O,~i,~j,~k), C le cube de sommets les points de coordonnées (±1, ± 1, ± 1)
Convexité et G le groupe des isométries de E laissant C globalement invariant. Montrer que
Géométrie euclidienne tout élément f de G laisse O fixe et conserve globalement l’ensemble des points de
Isométries planes coordonnées (±1,0,0), (0, ± 1,0), (0,0, ± 1). Décrire les matrices dans la base (~i,~j,~k)
Isométries de l’espace des parties linéaires de tous les éléments de G. En déduire le cardinal de G.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution

Quitter
Tout élément de G est une transformation affine qui laisse globalement invariant
l’ensemble des sommets de C, donc laisse fixe l’isobarycentre O de ces sommets.
Accueil
Toute face du cube est transformée en une face : il en résulte que l’ensemble des
Géométrie affine
milieux des faces est globalement conservé. La partie linéaire f~ d’un élément f de
Convexité
G conserve donc globalement l’ensemble des 6 vecteurs {±~i, ± ~j, ± ~k}. Sa matrice
Géométrie euclidienne
dans la base (~i,~j,~k) comporte donc dans chaque ligne et dans chaque colonne un
Isométries planes
élément non nul et un seul, égal à ±1. Réciproquement toute transformation affine
Isométries de l’espace
f de E conservant O et dont la partie linéaire f~ a une telle matrice conserve le
Coniques
cube. On trouve ainsi 48 éléments dans G (6 permutations des vecteurs de base et
Géométrie analytique
pour chacune de ces permutations 8 choix de signes).
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Soit T le tétraèdre régulier de sommets (1,1,1), (1,−1,−1), (−1,1,−1), (−1,−1,1).
Montrer que le groupe H des isométries de E conservant globalement T est un
Accueil
sous-groupe de G. Déterminer le nombre d’éléments de ce groupe.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Toute isométrie conservant globalement T laisse fixe l’isobarycentre O de ses som-
mets et conserve globalement l’ensemble des milieux de ses arêtes, i.e. l’ensemble
Accueil
des points de coordonnées (±1,0,0), (0, ± 1,0), (0,0, ± 1). On en déduit que H est
Géométrie affine
un sous-groupe de G. L’image du tétraèdre T par un élément de G est soit T , soit
Convexité
le tétraèdre T 0 de sommets (−1, − 1, − 1), (−1,1,1), (1, − 1,1), (1,1, − 1) symétrique
Géométrie euclidienne
de T par rapport à O. On en déduit un homomorphisme de groupes de G dans le
Isométries planes
groupe des permutations de {T,T 0 } dont H est le noyau. Le sous-groupe H de G
Isométries de l’espace
est donc d’indice 2 et a 24 éléments.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Equation d’une conique
Accueil

Géométrie affine
Le plan est rapporté à un repère orthonormé. Ecrire l’équation de l’hyperbole
Convexité √ de foyer F (3,2), de directrice D d’équation x − y + 1 = 0 et d’excentricité
H
Géométrie euclidienne
2. Déterminer le centre de symétrie de H, puis le second couple foyer-directrice
Isométries planes
(F 0 ,D0 ).
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
Le point M de coordonnées (x,y) appartient à H si et seulement si M F 2 =
Accueil
2d(M,D)2 , i.e. si et seulement si (x − 3)2 + (y − 2)2 = (x − y + 1)2 , ou encore
xy − 4x − y + 6 = 0. Cette équation s’écrit encore (x − 1)(y − 4) = −2, soit, en
Géométrie affine
posant X = x−1, Y = y −4, XY = −2, ce qui montre que le centre Ω de H a pour
Convexité
coordonnées (1,4). Le foyer F 0 est le symétrique de F par rapport à Ω et a donc
Géométrie euclidienne
pour coordonnées (−1,6) et la directrice associée D0 pour équation y − x − 5 = 0
Isométries planes
(la symétrie par rapport à Ω s’écrit en effet en coordonnées x0 = 2 − x, y 0 = 8 − y).
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Construction de l’ellipse par le procédé de la bande
Accueil de papier
Géométrie affine
Convexité Sur un segment AB de longueur fixée a + b dont les extrémités A et B se déplacent
Géométrie euclidienne sur deux axes orthogonaux Ox et Oy, on place un point M tel que AM = b (et
Isométries planes donc BM = a). Déterminer la courbe décrite par le point M quand A et B varient.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution
Quitter
−→ −−→
Soit t une mesure de l’angle (BA,BO) et (x,y) les coordonnées de M dans le repère
Accueil Oxy. Les égalités x = a cos t, y = b sin t montrent que M décrit un quart d’ellipse
quand A décrit la demi-droite Ox et B la demi-droite Oy.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante Table

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Quitter
Paramétrisation du cercle
Accueil
1 + it
Géométrie affine Montrer que l’application ϕ : t 7→ est une bijection de R sur le cercle unité
1 − it
Convexité U privé du point −1. Expliciter l’application réciproque de ϕ.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Indication Solution
Quitter


1 + it 1 + it
Remarquez que

= 1. En écrivant

= eiα et en posant t = tan θ,
Accueil
1 − it 1 − it
exprimez α en fonction de θ.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter


1 + it |1 + it| 1 + it
L’égalité


= = 1 montre qu’il existe α ∈] − π, + π] tel que =
1 − it |1 − it| ™
1 − it –
π π
Accueil eiα . En posant t = tan θ (pour tout réel t, il existe un unique θ ∈ − , +
2 2
Géométrie affine 1 + it 1 − t2 2it
vérifiant cette égalité), on obtient = + = cos α + i sin α, d’où
Convexité 1 − it 1 + t2 1 + t2
Géométrie euclidienne cos α = cos 2θ et sin α = sin 2θ, i.e. α = 2θ. Cette relation montre que ϕ est une
Isométries planes bijection de R sur U \ {−1}, la bijection réciproque étant donnée par z = eiα 7→
α sin α Im (z) 1 − cos α 1 − Re (z)
Isométries de l’espace tan , qui peut aussi s’écrire = ou = si
Coniques
2 1 + cos α 1 + Re (z) sin α Im (z)
z 6= 0. L’interprétation géométrique de la relation α = 2θ résulte du théorème de
Géométrie analytique
l’angle inscrit.
Complexes
Homographies

Aide

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Table
Quitter
Orthocentre
Accueil

Géométrie affine
Soient b et c deux nombres complexes. Donner une condition nécessaire et suffisante
Convexité
faisant intervenir les modules de b et c pour que les vecteurs d’affixes b + c et c − b
Géométrie euclidienne
soient orthogonaux. Interpréter géométriquement cette condition.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Solution Suite
Quitter
Le produit scalaire de ces deux vecteurs s’écrit :
Accueil (b + c)(c − b) + (b + c)(c − b)
= |c|2 − |b|2 .
Géométrie affine 2
Convexité Il est donc nul si et seulement si |b| = |c|.
Géométrie euclidienne
Isométries planes Soient B, C et D les points du plan complexe d’affixes b, c et b + c. Le qua-
Isométries de l’espace drilatère OBDC est un parallélogramme et les nombres complexes b + c et c − b
Coniques −−→ −−→
sont les affixes des vecteurs OD et BC. La condition |b| = |c| signifie que ce pa-
Géométrie analytique
rallélogramme est un losange : on retrouve ainsi le fait qu’un parallélogramme est
Complexes
un losange si et seulement si ses diagonales sont perpendiculaires.
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Suite
Quitter
Soit ABC un triangle non aplati du plan affine euclidien, O le centre de son cercle
circonscrit. On rapporte le plan à un repère orthonormé d’origine O et on note a,
Accueil
b, c les affixes des points A, B, C. Montrer que le point H d’affixe h = a + b + c
Géométrie affine
appartient aux trois hauteurs du triangle ABC. En déduire que ces trois hauteurs
Convexité −−→ −→
sont concourantes et que leur point d’intersection H vérifie OH = 3OG, où G est
Géométrie euclidienne
le centre de gravité du triangle (en particulier O, G et H sont alignés).
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Retour Solution
Quitter
O étant équidistant des trois points A, B et C, on a |a| = |b| = |c|. Les vecteurs
−−→ −−→
Accueil
AH et BC, d’affixes b + c et c − b sont donc orthogonaux, ce qui montre que H
appartient à la hauteur issue de A. Il appartient de même aux deux autres hauteurs.
Géométrie affine
C’est donc l’orthocentre du triangle ABC. Le centre de gravité du triangle G est
Convexité a+b+c −−→ −→
Géométrie euclidienne le point d’affixe g = . On a donc OH = 3OG.
3
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Table
Quitter
Deux carrés (ou trois. . . )
Accueil

Géométrie affine Soient, dans le plan affine euclidien, ABCD et AEF G deux carrés de même orien-
Convexité tation ayant un sommet commun et P , Q, R, S les milieux respectifs des segments
Géométrie euclidienne BD, DE, EG et GB. Montrer que P QRS est un carré.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Plein écran

Indication Solution
Quitter
Indication :
Accueil
Considérer un repère orthonormé d’origine A, dans lequel B a pour affixe b, E pour
Géométrie affine −→ −→
Convexité
affixe e, et écrire les affixes des vecteurs P R et QS (par exemple).
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Plein écran

Solution
Quitter
Soit b l’affixe de B et e l’affixe de E dans
un repère orthonormé d’origine A. Les
Accueil
points P , Q, R, S ont pour affixes res-
pectives :
Géométrie affine (1 + i)b
p =
Convexité 2
Géométrie euclidienne e + ib
q =
Isométries planes 2
Isométries de l’espace (1 + i)e
r =
Coniques 2
Géométrie analytique
b + ie
s =
Complexes 2
Homographies −→ −→
et les vecteurs P R et QS pour affixes :
(1 + i)(e − b)
Aide r−p =
2
(1 − i)(b − e)
Précédente s−q = .
2
Les segments P R et QS sont donc orthogonaux, de même longueur et se coupent
Suivante s+q r+p
en leur milieu, puisque s − q = i(r − p) et = . Il en résulte que P QRS
2 2
Plein écran est un carré.

Autre solution Retour Table


Quitter
Deux carrés (ou trois. . . )
Accueil

Géométrie affine Soit, dans le plan complexe, ABC un triangle, f une rotation de centre Ω et d’angle
π
Convexité , et A0 B 0 C 0 l’image du triangle ABC par f . On note P , Q, R les milieux respectifs
3
Géométrie euclidienne des segments AC 0 , BA0 et CB 0 . Montrer que le triangle P QR est équilatéral.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Indication Solution

Quitter
Ecrire l’affixe z 0 de l’image M 0 = f (M ) d’un point M d’affixe z par la rotation f
(on pourra prendre un repère orthonormé d’origine Ω), puis les affixes des vecteurs
Accueil −→ −→
P Q et P R en fonction des affixes de A, B, C.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Solution
Quitter
2iπ iπ
Posons j = e 3 , d’où e 3 = −j 2 , et 1 + j + j 2 = 0. L’affixe z 0 de l’image M 0 = f (M )
Accueil d’un point M d’affixe z par f est z 0 = −j 2 z. Les points A0 , B 0 , C 0 ont donc pour
affixes a0 = −j 2 a, b0 = −j 2 b, c0 = −j 2 c si les affixes de A, B, C sont a, b, c.
Géométrie affine
a − j 2c b − j 2a c − j 2b
Convexité Les points P , Q, R ont pour affixes p = ,q= ,r= .
−→ 2 2 2
Géométrie euclidienne
L’affixe du vecteur P Q est donc :
Isométries planes
Isométries de l’espace b + ja + j 2 c
q−p=
Coniques 2
Géométrie analytique −→
et celle du vecteur P R :
Complexes
Homographies −j 2 b − a − jc
r−p= = −j 2 (q − p) .
2
−→ −→
Aide
Le vecteur P R est donc l’image du vecteur P Q par la rotation vectorielle d’angle
π
, ce qui montre que le triangle P QR est équilatéral.
Précédente 3

Suivante

Plein écran

Retour Table
Quitter
Configuration de Vecten
Accueil

Géométrie affine
À l’extérieur d’un triangle ABC, on construit trois carrés de bases les côtés et de
Convexité
centres P , Q, R. Montrer que les segments AP et QR (resp. BQ et RP , CR et
Géométrie euclidienne
P Q) sont orthogonaux et de même longueur. En déduire que les droites AP , BQ
Isométries planes
et CR sont concourantes.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Solution
Quitter
Soient a, b, c les affixes des points A, B, C dans un repère orthonormé. Des relations b−p = i(c−p),
c − q = i(a − q), a − r = i(b − r), on déduit que les points P , Q, R ont pour affixes respectives :

Accueil b − ic c − ia a − ib
p= , q= , r=
1−i 1−i 1−i
Géométrie affine
−→ −→
Convexité et les vecteurs AP et QR pour affixes :
Géométrie euclidienne b − ic − (1 − i)a a − ib − c + ia
Isométries planes
p−a= , r−q = .
1−i 1−i
Isométries de l’espace
La relation r − q = −i(p − a) montre que les segments AP et QR sont orthogonaux et de
Coniques
même longueur. Il en va de même pour BQ et RP (resp. CR et P Q) par permutation circu-
Géométrie analytique
laire. Les droites AP , BQ et CR sont les hauteurs du triangle P QR : elles sont donc concourantes.
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Quitter
Table
Triangles de Napoléon
Accueil

Géométrie affine
On construit à l’extérieur d’un triangle ABC trois triangles équilatéraux BCA0 ,
Convexité
CAB 0 et ABC 0 , de centres respectifs P , Q, R. Montrer que le triangle P QR est
Géométrie euclidienne
équilatéral.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Solution
Quitter
Soient a, b, c, p, q, r les affixes des points A, B, C, P , Q, R et j = e2iπ/3 . Les angles
−→ −−→ −→ −→ −→ −→
(P C,P B), (QA,QC), (RB,RA) étant tous égaux à 2π/3, on a b − p = j(c − p),
Accueil b − jc c − ja a − jb
c − q = j(a − q), a − r = j(b − r). On en déduit p = ,q= ,r= .
1−j 1−j 1−j
Géométrie affine −→ −→
Convexité
En utilisant la relation 1 + j + j 2 = 0, on voit que les vecteurs P Q et P R ont
−ja − b − j 2 c a + j 2 b + jc
Géométrie euclidienne pour affixes q − p = et r − p = . La relation r − p =
Isométries planes
1−j 1−j
Isométries de l’espace
−j 2 (q − p) = eiπ/3 (q − p) montre que le triangle P QR est équilatéral.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran
Table

Quitter
Le théorème de Ptolémée
Accueil

Géométrie affine
Soient A, B, C, D quatre points du plan affine euclidien. Démontrer l’inégalité :
Convexité (∗) AC.BD ≤ AB.CD + AD.BC .
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace Montrer qu’on a égalité dans (∗) si et seulement si les quatre points A, B, C, D
Coniques sont :
Géométrie analytique • soit alignés dans cet ordre
Complexes • soit les sommets consécutifs d’un quadrilatère convexe et cyclique.
Homographies

Aide

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Plein écran

Indication Solution
Quitter
Soient a, b, c, d les affixes respectives des points A, B, C, D. Comparer (c−a)(d−b)
et (b − a)(d − c) + (d − a)(c − b). À quelle condition a-t-on égalité dans l’inégalité
Accueil
triangulaire?
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Suivante

Plein écran

Solution
Quitter
De l’égalité (c − a)(d − b) = (b − a)(d − c) + (d − a)(c − b), on tire :
Accueil
AC.BD = |(c − a)(d − b)| = |(b − a)(d − c) + (d − a)(c − b)|
Géométrie affine ≤ |(b − a)(d − c)| + |(d − a)(c − b)| = AB.CD + AD.BC
Convexité
Géométrie euclidienne (le produit des longueurs des diagonales d’un quadrilatère est inférieur à la somme
Isométries planes des produits des longueurs des côtés opposés).
Isométries de l’espace On a égalité dans l’inégalité triangulaire
Coniques
|(b − a)(d − c) + (d − a)(c − b)| ≤ |(b − a)(d − c)| + |(d − a)(c − b)|
Géométrie analytique
Complexes (b − a)(d − c)
si et seulement si est un réel positif, i.e. si et seulement si
Homographies (d − a)(c − b)
(b − a)(d − c)
Aide Arg = 0 (mod 2π) .
(d − a)(c − b)
Précédente
−−→ −→ −−→ −−→
Mais cet argument est l’angle (AD,AB)−(CD,BC). La condition peut donc encore
s’écrire :
Suivante −−→ −→ −−→ −−→
(AD,AB) = (CD,CB) + π
Plein écran et signifie que les points A, B, C, D sont soit alignés dans cet ordre, soit les
sommets consécutifs d’un quadrilatère convexe et cyclique.
Table
Quitter
Projection orthogonale d’un cube
Accueil

Géométrie affine
L’espace affine euclidien E de dimension 3 est rapporté à un repère orthonormé
Convexité
(O,~i,~j,~k). On identifie le plan P d’équation z = 0 au plan complexe. Montrer
Géométrie euclidienne
qu’une condition nécessaire et suffisante pour que trois points A0 , B 0 , C 0 du plan
Isométries planes
P , d’affixes a, b, c, soient les projections orthogonales sur P des sommets A, B, C
Isométries de l’espace
d’un cube de sommet O adjacents à O est :
Coniques
a2 + b 2 + c 2 = 0 .
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

Précédente

Suivante

Plein écran

Indication Solution
Quitter
‡ ‘
xA xB xC
Accueil
Soit yA yB yC la matrice des coordonnées des points A, B, C dans le repère
zA zB zC
Géométrie affine
orthonormé (O,~i,~j,~k). Montrez que les vecteurs colonnes de cette matrice sont deux
Convexité
à deux orthogonaux et de même norme si et seulement si les vecteurs lignes de cette
Géométrie euclidienne
même matrice vérifient la même propriété.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

Précédente

Suivante

Plein écran

Retour Solution
Quitter
Les points A, B, C sont les sommets adjacents au sommet O d’un cube si et
−→ −−→ −→
Accueil
OA OB OC →

seulement si les vecteurs , , forment une base orthonormée de E , i.e.
OA OB OC ‡ ‘
Géométrie affine xA xB xC
Convexité si et seulement si les vecteurs colonnes de la matrice M = yA yB yC des
Géométrie euclidienne zA zB zC
Isométries planes
coordonnées des points A, B, C dans le repère orthonormé (O,~i,~j,~k) sont deux
Isométries de l’espace
à deux orthogonaux et de même norme r, i.e. si et seulement si il existe un réel
Coniques 1
Géométrie analytique
r tel que la matrice M soit orthogonale. Une matrice étant orthogonale si et
r
Complexes seulement si sa transposée l’est, cette condition signifie que les vecteurs lignes de
Homographies M sont orthogonaux et de même norme. Mais la relation

a2 + b2 + c2 = (xA + iyA )2 + (xB + iyB )2 + (xC + iyC )2


Aide
= (x2A + x2B + x2C ) − (yA2 + yB2 + yC2 ) + 2i(xA yA + xB yB + xC yC )
Précédente
montre que cette condition implique a2 + b2 + c2 = 0.
Réciproquement, si cette dernière condition est vérifiée, les deux premières lignes
Suivante
de M sont orthogonales et de même norme r. Il existe alors un vecteur (zA ,zB ,zC )
1
Plein écran (et un seul au signe près) tel que la matrice M soit orthogonale.
r
Retour Suite
Quitter
Exemple numérique :
Accueil

Géométrie affine
Soit a = 3+2i, b = 6−3i. Montrer qu’il existe exactement deux nombres complexes
Convexité
c, que l’on déterminera, vérifiant a2 + b2 + c2 = 0. Représenter les projections
Géométrie euclidienne
orthogonales sur P des cubes correspondants.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

Précédente

Suivante

Plein écran

Solution Suite
Quitter
Si a = 3 + 2i et b = 6 − 3i, on a a2 + b2 = 32 − 24i, d’où c2 = −32 + 24i et c = 2 + 6i
Accueil
ou c = −2 − 6i. On peut donc construire les projections des sommets O, A, B,
C du cube. On complète ensuite les projections des faces en remarquant que ces
Géométrie affine
projections sont des parallélogrammes. On obtient ainsi quatre cubes de longueur
Convexité
d’arête 7, correspondant aux quatre matrices M :
Géométrie euclidienne ‡ ‘ ‡ ‘ ‡ ‘ ‡ ‘

Isométries planes 3 6 2 3 6 2 3 6 −2 3 6 −2
Isométries de l’espace 2 −3 6 2 −3 6 2 −3 −6 2 −3 −6
Coniques 6 −2 −3 −6 2 3 −6 2 −3 6 −2 3
Géométrie analytique
a a
Complexes o o
c c
Homographies
b b

a a
o o
Aide c c

b b

Précédente

Suivante

Plein écran

Retour Suite
Quitter
Projection orthogonale d’un tétraèdre régulier
Accueil

Géométrie affine
En déduire que trois nombres complexes a, b, c sont les affixes des projections
Convexité
orthogonales sur P des sommets A, B, C d’un tétraèdre régulier OABC si et
Géométrie euclidienne
seulement si ils vérifient la relation :
Isométries planes
3(a2 + b2 + c2 ) − 2(ab + bc + ca) = 0 .
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Indication Solution
Quitter
OABC est un tétraèdre régulier si et seulement si il existe trois points R, S, T
−→ −→ −→
de l’espace, sommets adjacents au sommet O d’un cube tels que OA = OS + OT ,
Accueil −−→ −→ −→ −→ −→ −→
OB = OT + OR, OC = OR + OS.
Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution
Quitter
Pour tout triplet (A,B,C) de points de E, il existe un et un seul triplet (R,S,T )
−→ −→ −→ −−→ −→ −→ −→ −→ −→
de points de E vérifiant OA = OS + OT , OB = OT + OR, OC = OR + OS : ce
Accueil −→ −−→ −→ −→ −−→ −→ −→ −→
système équivaut en effet à OA − OB − OC = −2OR, OB − OC − OA = −2OS,
Géométrie affine −→ −→ −−→ −→
OC − OA − OB = −2OT .
Convexité
Géométrie euclidienne
Un calcul élémentaire montre que le tétraèdre OABC est régulier si et seulement
Isométries planes
si les points R, S, T sont les sommets ajacents à O d’un cube de sommet O.
Isométries de l’espace
Coniques
Soient alors a, b, c, r, s, t les affixes des projections orthogonales des points A, B,
Géométrie analytique
C, R, S, T sur le plan P . La relation
Complexes
Homographies 1h i
r2 + s2 + t2 = (b + c − a)2 + (c + a − b)2 + (a + b − c)2
4
1h 2 i
Aide = 3(a + b2 + c2 ) − 2(ab + bc + ca)
4
Précédente et le résultat de la première partie montrent que r, s, t sont les affixes des projec-
tions orthogonales sur P des sommets adjacents à O d’un cube de sommet O si et
Suivante seulement si r2 +s2 +t2 = 0, i.e. si et seulement si 3(a2 +b2 +c2 )−2(ab+bc+ca) = 0.

Plein écran

Table
Quitter

z−a




Accueil Lignes de niveau de




Géométrie affine
z−b


Convexité
Géométrie euclidienne Soient a et b deux nombres complexes distincts. Déterminer les lignes de niveau
Isométries planes ( )
z − a


Isométries de l’espace Lk = z ∈ C |

= k (k > 0)
Coniques
z − b

Géométrie analytique z − a


de la fonction z →
7

.
Complexes z − b
Homographies

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Solution
Quitter

z − a

2 2 2
La relation = k s’écrit |z − a| − k |z − b| = 0 ou encore :

z−b
Accueil

Géométrie affine
(1 − k 2 )z z̄ − (a − k 2 b)z̄ − (ā − k 2 b̄)z + aā − k 2 bb̄ = 0
Convexité
On reconnaı̂t là l’équation :
Géométrie euclidienne
a − k2b k|b − a|
Isométries planes • du cercle de centre le point d’affixe et de rayon si k 6= 1 ;
1 − k2 1 − k2
Isométries de l’espace
• de la droite d’équation (b − a)z̄ + (b̄ − ā)z + |a|2 − |b|2 = 0 si k = 1.
Coniques
a+b a+b
Géométrie analytique Cette dernière équation s’écrit encore (b − a)(z − ) + (b − a)(z − )=0
Complexes
2 2
a+b
Homographies et exprime l’orthogonalité des vecteurs d’affixes b − a et z − .
2
On retrouve ainsi des résultats bien connus. L’ensemble Lk est l’ensemble des points
Aide
M du plan dont le rapport des distances aux points A et B d’affixes respectives a
et b est égal à k. C’est un cercle dont le centre est le barycentre du système pondéré
kAB
Précédente ((A,1),(B, − k 2 )) et le rayon si k 6= 1, la médiatrice de AB si k = 1.
1 − k2
Suivante

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Table
Quitter
Matrices et homographies
Accueil

Géométrie affine
Montrer que l’application du groupe GL2 (C) des matrices carrées d’ordre 2 inver-
c
Convexité
sibles à coefficients
„ Ž
complexes dans le groupe des homographies de C qui à une
a b az + b
Géométrie euclidienne matrice A = associe l’homographie fA définie par fA (z) = est un
Isométries planes
c d cz + d
homomorphisme de groupes. Déterminer son noyau. En déduire que le groupe des
Isométries de l’espace c
homographies de C est isomorphe au groupe quotient P GL2 (C) de GL2 (C) par le
Coniques
sous-groupe des matrices λI2 , λ complexe non nul.
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Solution
Quitter
„ Ž „ Ž
a b a0 b 0
Soient A = et A0 = deux matrices inversibles à coefficients com-
Accueil
c d c0 d0
plexes. L’égalité :
Géométrie affine „ Ž

Convexité a0 z + b
a 0 +b
Géométrie euclidienne cz+d
fA ◦ fA0 (z) = „ 0 Ž
Isométries planes az+b
c 0 +d
Isométries de l’espace cz+d
Coniques (aa0 + bc0 )z + ab0 + bd0
Géométrie analytique =
(ca0 + dc0 )z + cb0 + dd0
Complexes
= fAA0 (z) .
Homographies
montre que l’application A 7→ fA est un homomorphisme de groupes. Son noyau est
Aide le sous-groupe K des matrices A telles que fA = idCb , i.e. des matrices scalaires λI2 ,
λ complexe non nul. On en déduit que le groupe des homographies est isomorphe
Précédente au groupe quotient P GL2 (C) de GL2 (C) par K.

Suivante

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Table
Quitter
Points fixes d’une homographie (1)
Accueil
c
Géométrie affine Montrer que toute homographie f de C différente de l’identité admet exactement
c
Convexité un ou deux points fixes dans C.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Suite
Quitter
az + b c
Soit f (z) = une homographie de C.
Accueil
cz + d
b
Géométrie affine
• Si c = 0 et a 6= d, f laisse fixe ∞ et le point .
d−a
Convexité • Si c = 0 et a = d, le seul point fixe de f est ∞.
Géométrie euclidienne • Si c 6= 0, les points fixes de f sont les solutions dans C de l’équation du
Isométries planes second degré cz 2 + (d − a)z − b = 0. Cette équation admet 2 solutions si
Isométries de l’espace (d − a)2 + 4bc 6= 0, une sinon.
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Points fixes d’une homographie (2)
Accueil
c
Géométrie affine Montrer que toute homographie f de C admettant exactement un point fixe dans
c c
Convexité C est conjuguée dans le groupe des homographies de C à une translation z 7→ z + b,

Géométrie euclidienne b∈C .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Suite
Quitter
c
Soit f une homographie admettant le seul point fixe z0 dans C et g une homographie
−1
Accueil
vérifiant g(z0 ) = ∞. L’homographie h = g◦f ◦g a pour seul point fixe ∞. En effet
h(z) = z équivaut à f (g −1 (z)) = g −1 (z) et donc à g −1 (z) = z0 , i.e. z = g(z0 ) = ∞.
Géométrie affine
L’homographie h est donc de la forme h(z) = az + b avec a = 1 (sinon h aurait un
Convexité
point fixe dans C en plus du point fixe ∞).
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Points fixes d’une homographie (3)
Accueil
c
Géométrie affine Montrer que toute homographie f de C admettant exactement deux points fixes
c c
Convexité dans C est conjuguée dans le groupe des homographies de C à une similitude de

Géométrie euclidienne centre 0 : z 7→ az, a ∈ C .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Suite
Quitter
Soit f une homographie admettant les deux points fixes z1 et z2 et g une homogra-
phie vérifiant g(z1 ) = ∞, g(z2 ) = 0 (on vérifiera qu’il existe bien toujours une telle
Accueil
homographie, en distinguant le cas où l’un des points fixes de f est ∞). L’homogra-
Géométrie affine
phie h = g ◦ f ◦ g −1 admet les deux points fixes ∞ et 0. En effet h(z) = z équivaut
Convexité
à f (g −1 (z)) = g −1 (z) et donc à g −1 (z) = z1 , i.e. z = g(z1 ) = ∞, ou g −1 (z) = z2 , i.e.
Géométrie euclidienne
z = g(z2 ) = 0. L’homographie h est donc de la forme h(z) = az + b, avec a ∈ C∗ ,
Isométries planes
puisque h(∞) = ∞ et b = 0, puisque h(0) = 0.
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Points fixes d’une homographie (4)
Accueil

Géométrie affine Montrer que toute homographie f involutive (i.e. différente de l’identité et telle que
Convexité f ◦ f soit l’identité) est conjuguée dans le groupe des homographies à la symétrie
Géométrie euclidienne de centre 0 : z 7→ −z.
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Table
Quitter
Une telle homographie admet nécessairement deux points fixes, sinon elle serait
conjuguée à une translation différente de l’identité et ne pourrait donc être invo-
Accueil
lutive. Elle est donc conjuguée à une similitude de centre 0 : z 7→ az, a ∈ C∗ . Mais
Géométrie affine
une telle similitude n’est involutive que si a2 = 1 et a 6= 1, i.e. a = −1, auquel cas
Convexité
elle est égale à la symétrie de centre 0.
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Table
Quitter
Invariant anallagmatique de deux cercles (1)
Accueil

Géométrie affine Soient Γ1 et Γ2 deux cercles sécants du plan complexe, O1 et O2 leurs centres, R1
Ù
Convexité et R2 leurs rayons, A et B leurs deux points d’intersection. Exprimer cos O 1 AO2
Ú
Géométrie euclidienne et cos O1 BO2 en fonction de R1 , R2 et O1 O2 .
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Solution Suite
Quitter
On a évidemment :
Accueil Ù Ú
R12 + R22 − O1 O22
cos O1 AO2 = cos O1 BO2 =
Géométrie affine
2R1 R2
Convexité (relation d’Al-Kashi dans les triangles O1 AO2 et O1 BO2 ).
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Suite
Quitter
Invariant anallagmatique de deux cercles (2)
Accueil

Géométrie affine Soient Γ1 et Γ2 deux cercles quelconques du plan complexe, O1 et O2 leurs centres,
Convexité R1 et R2 leurs rayons, |z|2 − a1 z̄ − ā1 z + c1 = 0 et |z|2 − a2 z̄ − ā2 z + c2 = 0 leurs
R2 + R22 − O1 O22
Géométrie euclidienne équations complexes. Exprimer 1 en fonction de a1 , a2 , c1 , c2 .
Isométries planes 2R1 R2
Isométries de l’espace
Coniques La valeur absolue de ce nombre s’appelle invariant anallagmatique des deux cercles.
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Retour Solution Suite


Quitter
L’équation complexe du cercle de centre O, d’affixe a, et de rayon R s’écrit :
Accueil |z − a|2 = R2
Géométrie affine
soit encore :
Convexité
|z|2 − az̄ − āz + |a|2 − R2 = 0 .
Géométrie euclidienne
Isométries planes Il en résulte qu’on a c1 = |a1 |2 − R12 , c2 = |a2 |2 − R22 et O1 O22 = |a1 − a2 |2 =
Isométries de l’espace |a1 |2 + |a2 |2 − a1 ā2 − a2 ā1 , d’où :
Coniques
R12 + R22 − O1 O22 a1 ā2 + a2 ā1 − c1 − c2
Géométrie analytique = q .
Complexes
2R1 R2 2 (|a1 |2 − c1 )(|a2 |2 − c2 )
Homographies

Aide

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Suite
Quitter
Invariant anallagmatique de deux cercles (3)
Accueil

Géométrie affine Soient Γ1 et Γ2 deux cercles quelconques du plan complexe d’équations respectives
Convexité |z|2 − a1 z̄ − ā1 z + c1 = 0 et |z|2 − a2 z̄ − ā2 z + c2 = 0 et f une homographie du
Géométrie euclidienne plan complexe telle que f (Γ1 ) et f (Γ2 ) soient des cercles. Montrer que l’invariant
Isométries planes anallagmatique de f (Γ1 ) et f (Γ2 ) est égal à celui de Γ1 et Γ2 .
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Plein écran

Indication Solution
Quitter
Décomposez f en produit d’homographies simples et démontrez la propriété pour
chacune de ces homographies.
Accueil

Géométrie affine
Convexité
Géométrie euclidienne
Isométries planes
Isométries de l’espace
Coniques
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

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Retour Solution
Quitter
az + b
Soit f (z) = une homographie qui n’est pas une similitude (c 6= 0). La
Accueil
cz + d
relation
a bc − ad
Géométrie affine f (z) = +
Convexité c c(cz + d)
Géométrie euclidienne montre que f s’écrit comme un produit f = s2 ◦g◦s1 , où s1 et s2 sont des similitudes
Isométries planes
1
directes et g est définie par g(z) = . Les similitudes conservent évidemment
Isométries de l’espace z
l’invariant anallagmatique et f (Γ1 ) et f (Γ2 ) sont des cercles si et seulement si g
Coniques
transforme les cercles s1 (Γ1 ) et s1 (Γ2 ) en des cercles, i.e. si ces cercles ne passent
Géométrie analytique
pas par l’origine. Il suffit donc de démontrer la propriété dans le cas f = g.
Complexes
Mais g transforme le cercle Γ d’équation |z|2 − az̄ − āz + c = 0 (c 6= 0) en le cercle
Homographies a ā 1 ā 1
Γ0 d’équation |z|2 − z − z̄ + = 0, i.e. de paramètres a0 = , c0 = . Un calcul
c c c c c
Aide élémentaire montre alors que les invariants anallagmatiques de deux cercles et de
leurs images par g sont égaux.
Précédente

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Remarque
Quitter
Remarque :
Accueil

Géométrie affine
Cet exercice montre en particulier qu’une homographie conserve l’angle sous le-
Convexité
quel se coupent deux cercles (à condition que les images de ces cercles soient des
Géométrie euclidienne
cercles); en particulier, elle transforme des cercles orthogonaux en des cercles ortho-
Isométries planes
gonaux. Cette propriété est en fait un cas particulier d’une propriété beaucoup plus
Isométries de l’espace
générale : toute homographie est une transformation conforme, c’est-à-dire qu’elle
Coniques
conserve l’angle de deux courbes.
Géométrie analytique
Complexes
Homographies

Aide

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Quitter
Aide à la navigation
Accueil

Géométrie affine
Vous pouvez à partir de n’importe quelle page accéder à la liste des exercices de
Convexité
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Géométrie euclidienne
élément de cette liste, vous accédez à l’énoncé correspondant.
Aide
Isométries planes Le bouton vous ramène à cette page. Les boutons Précédente et Suivante
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Coniques l’ordre physique des pages). Le bouton Plein écran permet de basculer du mode
Géométrie analytique Quitter
plein écran au mode fenêtre et vice-versa. Le bouton ferme Acrobat
Complexes Reader.
Homographies La roulette et les boutons de votre souris vous permettent également de vous
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Aide et en mode fenêtre). En mode fenêtre, un clic droit permet d’accéder à un menu
contextuel et de retrouver les outils habituels d’Acrobat Reader (utile par exemple
Précédente si vous voulez zoomer sur une figure ou imprimer une page).
Les liens cliquables en cours de texte sont indiqués en rouge.
Suivante

Un conseil : gardez toujours une feuille de papier et un crayon à portée de main :


Plein écran
une figure même grossière que vous tracerez vous-même vous en apprendra souvent
plus que la contemplation béate de l’écran.
Quitter
C’est bien : revenez. . .
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