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INTRODUCTION

Au Ve siècle avant JC, un régime politique original est mis en place à Athènes,
résultant de réformes politiques menées au siècle précédent (Solon, Clisthène) : c’est la
démocratie, c’est-dire le transfert de la souveraineté de la cité au peuple. Le
terme démocratie vient des mots grecs  dêmos («le peuple») et  krátos («la puissance, le
pouvoir»). Il s'agit donc d'un régime où les décisions sont prises par le peuple. Malgré les
efforts des Athéniens, sa diffusion est restée limitée au sein du monde grec. En outre,
l’indépendance d’Athènes prenant fin avec l’avènement de l’empire macédonien (fin du IVe
siècle), il n’a duré qu’à peine deux siècles ; encore a-t-il connu des traumatismes (guères
médiques, révolutions oligarchiques) qui ont porté atteinte à sa continuité. A cet effet, la
démocratie athénienne présente des limites. Dès lors, En quoi Athènes est-elle une démocratie
incomplète ? Dans une première partie nous allons montrer qu’Athènes a les caractéristiques
d’une démocratie puis dans une deuxième partie, nous expliquerons pourquoi celle-ci est
limitée.
LES CARACTERISTIQUES DE LA DEMOCRATIE
ATHENIENNE

1-La citoyenneté athénienne

Jusqu'en -451, pour être citoyen athénien, il faut être un homme né de père athénien, et
avoir suivi l'éphébie de 18 à 20 ans, c’est-à-dire être capable de défendre la cité. L'éphébie est
en effet une formation militaire et civique qui permet à la cité d'assurer sa défense sans avoir
d'armée permanente. 

Les esclaves et les femmes considérés respectivement comme des biens et d'éternelles
mineures, ainsi que les métèques (étrangers) furent exclus de la communauté politique,
comme dans la plupart des cités grecques. Cependant, si un métèque
non barbare accomplissait de hauts faits pour la cité, il pouvait recevoir, à titre exceptionnel et
en remerciement de ses actions, la citoyenneté athénienne, moyennant finances. Une telle
décision ne pouvait être prise qu'à la suite d'un vote de l'Ecclésia réunissant 6 000 citoyens.

La citoyenneté conférait un pouvoir politique, mais aussi une protection judiciaire, les
citoyens ne pouvant ni être soumis à la question (torture), ni être condamnés au supplice ou à
une peine corporelle. Les seules peines qui pouvaient leur être infligées étaient donc l'amende,
l'atimie, l'exil, et la mort par suicide forcé.

La citoyenneté confère aussi un privilège économique : seuls les citoyens peuvent avoir une
propriété foncière. Ce privilège s'explique par l'histoire de la démocratie athénienne ; héritier
d'un passé aristocratique, le régime considérait l'agriculture comme le seul travail digne d'un
citoyen, et valorisa la vie de rentier.

Le citoyen athénien avait le droit de voter et d'être élu mais il avait le devoir de faire la
guerre et de payer les impôts. Par ailleurs, les riches devaient financer les liturgies et les
pauvres devaient être aidés financièrement pour pouvoir participer à la vie de la cité.

2-Les institutions politiques

Les institutions constitutives de la démocratie athénienne nous sont connues


essentiellement grâce à la découverte inopinée, à la fin du XIXe  siècle  d'une  Constitution
des Athéniens attribuée à Aristote, et à ses disciples du Lycée, et rédigée aux environs de -
330. Bien que la démocratie athénienne n'eût jamais de constitution écrite officielle, les rôles
de ses institutions n'en demeurent pas moins clairement connus et distincts les uns des autres.
Leurs évolutions font donc l'objet de subtiles luttes politiques.

- L'Ecclésia

C'est l'assemblée qui rassemble tous les citoyens qui se réunissent sur la colline de
la Pnyx. Elle vote les lois en général avec un quorum de 6 000 citoyens, en certaines
circonstances ; la participation est normalement inférieure à ce chiffre si l'on en
croit Thucydide. Ces votes se font à main levée et à la majorité simple. N'importe quel citoyen
peut prendre la parole (liberté qu'en grec ancien on appelle  isegoria), exercer son pouvoir
d'amendement et proposer une motion. C’est le propre de la démocratie directe. Une fois
votée, la loi est exposée au public sur l'Agora.

-La Boulè

Dans les cités de la Grèce antique, la Boulè est une assemblée restreinte de citoyens
chargés des lois de la cité. Son nom a souvent été traduit par « Conseil » et, plus rarement, par
« Sénat ». À Athènes, la Boulê est souvent appelée « Conseil des Cinq-cents », elle est
composée de 500 membres (bouleutes) à raison de cinquante par tribu. Les bouleutes sont
tirés au sort parmi des listes dressées par chaque dème de citoyens volontaires âgés de plus de
trente ans et renouvelés chaque année.

Un citoyen ne peut être bouleute au maximum que deux fois non successives, ce qui
exclut la possibilité d'y faire carrière. Cette assemblée siège de façon permanente. Le principal
travail de la Boulè est de recueillir les propositions de loi présentées par les citoyens, puis de
préparer les projets de loi pour pouvoir ensuite convoquer l'Ecclésia.

-Les magistrats

La magistrature est une institution de la démocratie athénienne. Elle comprend environ


700 magistrats, choisis par élection, désignation, ou par tirage au sort. Leur mandat dure le
plus souvent 1 an mais il existe plusieurs exceptions. Les magistrats gèrent les affaires
courantes et veillent à l'application des lois. Ils doivent exercer leur pouvoir de manière
collégiale, aucune magistrature n'étant légalement en état de développer un pouvoir personnel,
ce qui est censé éviter le retour à la tyrannie. Les magistrats et les ambassadeurs sont
contrôlés à la fin de leur mandat.
-L'Aréopage

L'Aréopage est une institution politique, précédant l'avènement de la démocratie et aux


origines mythiques, qui eut pour but premier de « conserver les lois », c’est-à-dire de veiller
au respect de la constitution, et ayant à cette fin des pouvoirs judiciaires très étendus. Il est
formé d'anciens archontes, c’est-à-dire d'anciens nobles riches et puissants avant qu'ils ne
fussent tirés au sort. C'est traditionnellement l'institution athénienne la moins démocratique et
la plus aristocratique. Elle tient son nom de la colline d’Arès où siègent les aréopagites. Son
emplacement, hors de l’Agora qui est le cœur de la cité, a une forte symbolique : le crime n'a,
littéralement, pas le droit de cité.

II- LES EXCLUS DE LA CITOYENNETE ET LA


DEMOCRATIE AU TRAIS D'OLIGARCHIE

1- LES EXCLUS DE LA CITOYENNETE


la démocratie régime politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple et
ou l exercice du pouvoir est accessible a tous les citoyens Or a l époque seul un dixième de la
population fait parti des citoyens ,pour acquérir ce droit il faut être né de père citoyen et
être un homme âgé de plus de 18 ans ayant fait son service militaire qui durera 2 ans .Les
exclus de la vie politique sont les femmes en effet elle reste dépendante toute leur vie d'un
seigneur ,père ou marie et non aucun droit sur leur bien !les esclave qui représente a eux
seul 1\3 de la population n'ont aucun droit et donc exclu de la vie politique , ils sont
considéré comme des outils animé! Les métèques ou étranger qui représente 120000
habitants sur les 400000 que compte Athènes, ils sont artisans ou commerçants ne pouvant
posséder leur terre, ils participent activement à la vie de la citée mais les citoyens refuse de
les traiter comme leur égaux.

2- UNE DEMOCRATIE AU TRAIS D'OLIGARCHIE


La citée est toujours gouvernée par les plus riche comme Clisthène et Périclès en effet
tout deux issue d une famille aristocratique l'art oratoire na pas de secret pour eux et de ce fait
les rend influent à l 'Ecclésia et ont les moyens, de disposé de leur temps pour faire fleurir leur
activités politiques. Au contraire les citoyens pauvres ne peuvent ce permettre de rater le
travail pour ce rendre a l'Ecclésia en effet le misthos, l'indemnisation n est gaie avantageuse.

CONCLUSION

En somme, au terme de notre analyse nous retenons que le régime politique athénien a les
caractéristiques d’une démocratie : les citoyens ont les mêmes droits à l’Ecclésia et sont
éligibles aux fonctions importantes de la cité. Toutefois, cette démocratie est incomplète car
tous les Athéniens ne sont pas citoyens. Malgré tout, le régime politique d’Athènes reste un
modèle de démocratie intéressant si on le compare aux régimes politiques qui vont se
généraliser dans l’histoire européenne par la suite, à l’exemple des monarchies absolues.
SOURCES
https://studylibfr.com/doc/1650777/les-limites-de-la-d%C3%A9mocratie-ath%C3%A9nienne-1.-une-
d%C3%A9mocratie...

https://pdfprof.com/PDF_Doc_Telecharger_Gratuits.php?q=-24PDF182445-
quelle+sont+les+limites+de+la+democratie+athenienne

https://www.schoolmouv.fr/cours/une-democratie-directe-mais-limitee-etre-citoyen-a-athenes-au-
ve-siecle/fiche-de-cours

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