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Compte-rendu de réunion du projet Hypercarte

Réunion du :
11-Juillet-2006
De 10 h 30 à 16 h30
Lieu : Lyon, ENS Lettres et Sciences humaines

Etabli par : Christine Plumejeaud


Le : 13 Juillet 2006

Pages : 4

Etaient présents :

Violette Rey, responsable du laboratoire Géophile (Lyon)


Emmanuelle Boulineau, maître de conférence en géographie (Lyon)
Samuel Rufat, doctorant du laboratoire Géophile (Lyon)
Luc Merchez, maître de conférences, du laboratoire Géophile (Lyon)
Hélène Roth, doctorante du laboratoire Géophile (Lyon)
Guillaume Vergnaud, doctorant du laboratoire Géophile (Lyon)
Jean-Marc Vincent, maître de conférences en informatique, laboratoire ID-IMAG (Grenoble).
SaÎd Ouhalal, ingénieur de recherche en informatique, INRIA (Grenoble)
Serge Guelton, ingénieur de recherche en informatique, laboratoire ID-IMAG (Grenoble)
Jérôme Gensel, Maître de conférences en informatique, au laboratoire LSR-IMAG (Grenoble).
Christine Plumejeaud, ingénieur stagiaire CNAM au LSR-IMAG (Grenoble).
Laure Charleux, maître de conférence en géographie à l’IGA (Grenoble)

Excusés :
Prochaine réunion : Convoqués : Diffusion :
Objet : LSR-IMAG Membres du projet
Statut sur HyperSmooth et le lissage de Géophile hypercarte +Géophile
carte par la méthode de potentiel

Date : le 6 Octobre 2006


Heure : 9H - journée entière
Lieu : Grenoble, laboratoire ID
Sujets abordés :

L’objectif était de présenter les travaux du projet Géophile


(http://w1.ens-lsh.fr/labo/geophile/) aux membres grenoblois du laboratoire Hypercarte afin
de faire avancer la collaboration entre le laboratoire Lyonnais et le projet déjà constitué
HyperCarte
(http://www-lsr.imag.fr/HyperCarte/).

Présentation des motivations des intervenants :

Violette Rey et les membres de son équipe présentaient leurs sujets d’étude respectifs, et
leur contribution à la problématique de recherche du laboratoire géophile.
J. Gensel, C. Plumejeaud, S. Guelton, S. Ouhalal, et JM. Vincent présentaient le logiciel
HyperAtlas réalisé par le projet hypercarte aux membres de Géophile.
G. Vergnaut et C.Plumejeaud faisaient le point sur l’avancement de leur collaboration sur le
jeu de données Rhone-Alpes, avec la présentation du logiciel et de ses cartes de densité de
population sur Rhone-Alpes au niveau communal

Agenda
Présentation des thèmes de recherche de géophile
Présentation de hyperatlas avec Rhone-Alpes, et bilan sur la coopéaration
Présentation du lissage par potentiel par Jean-Marc Vincent : méthodes

Présentation de Géophile

Violette Rey - Problématique générale : Etude des espaces intermédiaires et des modèles
européens.

L’objectif est de fournir des outils pour évaluer les résultats des actions politiques
menées à plusieurs échelles sur les espaces intermédiaires. Les espaces intermédiaires sont
par exemple la région Rhône-Alpes, qui a un caractère central au niveau européen, mais
intermédiaire au niveau mondial. Le statut d’espace intermédiaire dépend de l’échelle de
l’analyse. Ce thème est rattaché aux problématiques de métropolisation, et l’étude des
mécanismes de confins. Le champ méthodologique reste à défricher.
La question de la durabilité du statut d’espace intermédiaire se pose aussi. Est-ce un statut
provisoire, un effet de l’environnement, ou bien la résultat de la combinaison de processus
agissant à des niveaux différents ? Si oui, est-ce que ces processus ont un caractère
intentionnel ou non ?
Le projet se concentre son étude sur le modèle européen, qui historiquement désire
atteindre un équilibre et une cohésion interne durable. L’Europe s’est construite en fonction
de la croyance que la cohésion sociale est appuyée par la cohésion territoriale. A l’heure
actuelle, cette croyance est remise en cause au niveau des politiques européennes, et
l’équipe de Géophile se propose de vérifier le postulat à la lumière de l’observation et de
l’analyse méthodologique de l’espace européen.

Emmanuelle Boulineau - Projet ANR jeunes chercheurs « L’Europe dans ses filets »

Le projet est en attente de financement. Il étudie la question suivante : la pauvreté est-elle


un facteur de mobilité ? L’analyse dispose de deux entrées : les maillages territoriaux et la
politique sociale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Elle vérifie si les maillages
administratifs sont pertinents pour la prise en compte des mobilités de population, ou si il
faut plutôt utiliser la notion de zonage (l’ensemble des zones d’un espace donné ne le
recouvre pas forcément).
L’étude des trajectoires, allers/venues à l’intérieur des réseaux et maillages hiérarchiques de
ce type de population pose des problèmes méthodologiques : a-t-on les bons outils pour
mesurer la concentration des populations pauvres dans les mailles par exemple ? Comment
représenter des flux migratoires ? Est-il possible de collecter les données sur tout l’espace
européen ? Peut-on se contenter de quelques études de cas sur des zones déterminées, et
extrapoler ensuite ?
Les attendus du projet :
- Comprendre la pauvreté dans ses processus spatiaux
- Fédérer une réflexion sur l’Europe entière
- Vérifier la capacité des maillages territoriaux à intégrer les pauvres
- Proposer une cartographie spatiale des catégories sociales
Il faudra construire une base de données, fournir des méthodes de représentation
cartographique sur différentes échelles de flux migratoires, de pôles d’attractivité.

Remarque de Laure Charleux : à l’échelle urbaine, plus on est pauvre, moins on bouge. Peut-
être que ce projet devrait aussi comparer la mobilité spatiale avec la mobilité sociale.

Laure Charleux –

Changement de philosophie en matière de gestion des données cartographiques : on se


dirige vers un libre accès aux données statistiques. C’est le cas par exemple de Régio,
(eurostat nuts 2), libre et disponible sur Internet. On peut espérer que les lacunes
maintenant visibles de ces bases de données seront rapidement comblées. D’ailleurs, l’IRD
qui pilote la réforme des établissements scientifiques et techniques reconnaît comme travail
scientifique la construction des bases de données. Géoportail est un bel exemple d’ouverture
de l’IGN vers le public. Le seul bémol vient des ANR qui s’interdisent aujourd’hui de financer
la construction de base de données.
Géophile aurait intérêt à établir une convention pour la collecte de données avec l’IRD ou
l’ANR.

Présentation de son travail


Observation de l’évolution des disparités en Europe.

Compte-rendu à terminer.

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