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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université de Carthage
Institut Supérieur des Technologies de l’Information et de la Communication

Travaux Pratiques Instrumentation et


Métrologie

Pour les étudiants : LAII2 & LT2

Réalisé par : Mme. Wiem Mimoun

Sous la direction de : Mme. Emna Akkari

Année Universitaire : 2020-2021


TP Instrumentation et Métrologie

TP n°2 : Modélisation d’une photodiode

Objectif : L’objectif principal de ce TP est de tracer la courbe I(V)


d’une photodiode et déterminer ses caractéristiques en
utilisant LabVIEW. Pour ce faire, cette manipulation se
divise en deux parties : La première partie présente les
structures de contrôle, les tableaux et les graphes, ainsi que
leurs manipulations sous LabVIEW. La deuxième partie
expose le travail demandé afin de modéliser la diode et
tracer sa caractéristique électrique.

Matériels requis :  Ordinateurs

Logiciels requis :  LabVIEW

Travail demandé :  Modéliser une photodiode et tracer sa caractéristique

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TP Instrumentation et Métrologie

I. Introduction

Afin d’atteindre le but final de ce TP, il est primordial de présenter la manipulation des
tableaux, des structures de contrôle et des graphes sous LabVIEW.

II. Tableaux

Les tableaux regroupent un nombre variable d’éléments du même type sur 1 ou plusieurs
dimensions. Toutes les opérations de manipulation des tableaux se trouvent dans la palette

tableau. La taille d’un tableau est donnée par « Taille d’un tableau ». Notons que ce
vi est polymorphe : il peut avoir n’importe quel tableau en entrée (quel que soit le type des
éléments contenus) à 1 ou plusieurs dimensions. Si le tableau en entrée a une dimension,
« Taille d’un tableau » renvoie un entier (nombre d’éléments du tableau) alors que s’il possède
plusieurs dimensions, il renvoie un tableau d’entiers (1 entier par dimension, donnant sa taille).
Les tableaux sont indexés de 0 à taille_dimension-1 pour chaque dimension.

Ainsi, pour obtenir le 1er élément d’un tableau à 1 dimension, on utilise « Indexer
un tableau » en demandant l’élément d’index 0. Notons que ce vi change d’apparence en
fonction de la dimension du tableau donné en entrée. Ainsi, pour un tableau à 2 dimensions,

son apparence est , ce qui permet de donner l’indice de la 1ère et de la 2nde


dimension. Si l’on ne donne en entrée que l’indice de la 1ère dimension, alors LabVIEW
comprend que l’on veut accéder au tableau. Cela est généralisable à un tableau de dimension n :
si l’on donne uniquement la 1ère valeur d’indice (ou rien, ce qui équivaut à entrer la valeur 0),
on obtient le tableau à n-1 dimensions contenu à cet indice.
En LabVIEW, l’absence de valeur n’existe pas : si un flot est supposé sortir d’un vi, alors il y
aura une valeur sur le flot. Pour les tableaux, cela signifie qu’accéder à un tableau d’éléments
de type T au-delà de la taille du tableau (après l’indice taille_dimension-1), une valeur sera tout
de même renvoyée par « Indexer un tableau ». Cette valeur sera la valeur par défaut du type
(par exemple, 0 pour un numérique, tableau vide si c’est un tableau, etc.). Un flot de données
de type tableau est représenté en fil épais (pour un tableau Uni-dimensionnel) et en double pour

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un tableau multidimensionnel. La couleur de base du trait est celle du type d’élément du tableau
(exemple : orange épais signifie tableau à 1 dimension de nombres flottants).
Les tableaux sont particulièrement utiles pour stocker les données générées par boucles ou par
la génération et l'acquisition de signaux.
Pour les tableaux 1D, cet indice est compris entre 0 et N-1, N étant le nombre d'objets contenus
dans le tableau ou encore sa taille ou sa longueur.

Pour les tableaux 2D, chaque objet est accédé par deux indices : son indice de ligne compris
entre 0 et N-1, N étant le nombre de lignes du tableau et son indice de colonnes compris entre 0
et M-1, M étant le nombre de colonnes du tableau.

III. Structures de contrôle

Tout langage de programmation propose des structures de contrôle ( Figure 1): l’alternative
(structure conditionnelle), des boucles à nombre d’itération connue (boucle FOR), et des
boucles conditionnées par une condition d’arrêt (répéter … jusqu’à/répéter … tant que).
LabVIEW propose ces structures de contrôle, mais il est important de noter qu’il ne propose
pas de boucle de type while (Faire tant que …).

Figure 1: Palette des structures de contrôle

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1. Boucle FOR

La boucle For (boucle pour) correspond en langage de programmation textuelle à Pour i de 0 à


N-1 faire (-le diagramme contenu à l’intérieur de la boucle)… Ainsi, sur la figure 2, on peut
voir le décompte N du nombre d’itérations de la boucle, et l’indice d’itération i donnant le
numéro d’itération en cours (variant de 0 à N-1).

Figure 2: Boucle For

Lorsqu'un tableau arrive sur une structure de boucle, un tunnel est créé : le tableau est
automatiquement indexé de sorte qu'à chaque itération, c'est l'élément d'indice i du tableau qui
est passé dans la boucle. Cependant, il est possible d'envoyer un tableau à l'intérieur d'une
boucle en ouvrant un menu local sur le tunnel et en sélectionnant l'option disable indexing
(Figures 3 et 4).
Inversement, lorsqu'une valeur sort de la boucle, elle est automatiquement stockée dans un
tableau à l'indice i. Si l'option disable indexing est sélectionnée, seule la dernière valeur est
émise.

Figure 3: activer/désactiver l’indexation

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Il est possible de récupérer un résultat provenant d'une itération précédente à l'aide des registres
à décalage (ou Shift Register). Ils apparaissent lorsque l'on ouvre un menu local sur le bord de
la structure de boucle et que l'on sélectionne le menu Add Shift Register.

Figure 4: indexation automatique d’un tableau en entrée

2. Boucle while
La structure de boucle While permet de faire des calculs itératifs ou le nombre d'itérations n'est
pas forcément connu à l'avance. Une condition d'arrêt booléenne doit alors être connectée : la
boucle s'exécutera tant que cette valeur booléenne sera vraie. La figure ci-dessous met en
évidence deux modes d’arrêt possibles pour une boucle While : arrêter sur une condition vraie,
et continuer sur une condition vraie. Typiquement, si on souhaite conditionner l’arrêt à l’appui
sur un bouton « stop », étant donné qu’un tel bouton renvoie faux quand il n’est pas appuyé, et
vrai sinon, la boucle doit s’arrêter lorsque le bouton renvoie vrai.

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Figure 5: Boucle While

Comme la boucle For, la boucle While possède des registres à décalage et des tunnels,
cependant ces derniers sont par défaut en mode disable indexing.

3. Structures et boîtes de calculs


Les structures Condition et Séquence peuvent toutes deux posséder plusieurs sous-diagrammes,
mais un seul diagramme est visible à la fois. Au-dessus de chaque bordure de structure, se
trouve la fenêtre d’affichage du sous-diagramme, qui contient un identificateur de diagramme
au centre, ainsi que des boutons de décrémentation et d’incrémentation de chaque côté.
L’identificateur de diagramme indique le type de sous-diagramme couramment affiché.

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1. Structure Condition

La structure peut être considérée comme un IF ou un CASE, elle n’est pas limitée à un seul
type de données, par contre vous devez définir un choix par défaut si toutes les conditions ne
sont pas implémentées dans la structure.

Cette structure répond au codage algorithmique suivant :

DEBUT
Si (condition vraie) alors effectuer diagramme Vrai
Sinon effectuer diagramme Faux

FIN

IV. Graphes

Le type waveform est un type correspondant à un cluster possédant un champ date (absolue ou
relative) t0, un champ flottant représentant l’intervalle de temps dt séparant chaque valeur, et
un tableau de valeurs réelles Y. Dans les versions récentes de LabVIEW, un champ additionnel
de type variant permet à certains périphériques d’ajouter des données spécifiques.

Les 3 principaux types de graphe proposés par LabVIEW sont le graphe déroulant (affiche des
courbes point par point), le graphe (affiche les courbes à partir du/des tableaux contenant tous
les points), et le graphe XY (courbes paramétriques).

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V. Modélisation d’une photodiode

Une photodiode est une diode dont la jonction PN peut être soumise à un éclairement lumineux.
La caractéristique électrique de la photodiode dépend de l’éclairement de la jonction. On peut
l’utiliser généralement dans la transmission des données :
- Télécommande IR
- Transmission de données par fibre optique
- Détection de passage
La relation entre le courant iD et la tension vD d’une photodiode est celui d’une diode :

( )

n nombre entre 1 et 2 qui dépend de la nature du matériau de la diode


vT =26 mV à la température ambiante
Is le courant de saturation =10-12 A

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Eléments de réponse
 La fonction exponentielle existe dans la palette des fonctions sous
mathematics>>elementary & special Functions

 Pour tracer la courbe I(V), il faut choisir XY Graph et utiliser la fonction bundle

pour construire un cluster dont les deux entrées sont deux tableaux 1-D.
La première entrée correspond à l’axe des abscisses et la deuxième entrée correspond à
l’axe des ordonnées.

 Pour créer le tableau I(V) qui représente l’axe des ordonnées, il suffit d’implémenter la
boucle for avec une indexation automatique.
 Le résultat final de votre code, ressemble à la figure ci-dessous

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Travail demandé
1. Créer un nouveau vi
2. Tracer les caractéristiques de la photodiode précédemment modélisée

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