Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ATELIER AUTOMATIQUE
Le but de ce TP est de se familiariser avec les éléments de base des systèmes logiques
séquentiels que sont les bascules, compteurs et décompteurs. L’objectif est d’étudier la
structure de ces éléments et d’analyser leur fonctionnement et plus particulièrement leur
fonctionnement temporel.
I. Les Bascules :
Les bascules sont des éléments séquentiels simples qui réalisent une fonction de
mémorisation. Leur intérêt réside principalement dans leur utilisation pour réaliser des
systèmes complexes.
1. Bascule RS :
Dans ce Montage 1 :
Les 2 entrées sont appelées R et S
Les 2 sorties sont appelées Q et Q’
Ce montage est une bascule RS
2. Bascule D :
Réalisez le Montage 3 utilisant une bascule D (4013), 4 générateurs d’états logiques bistables
LOGICSATE et 2 sondes logiques LOGICPROBE BIG.
3. Bascule JK :
Placez une bascule JK 4027 et observez son symbole, tester cette bascule dans un montage
puis donner la table de vérité correspondante et déduire les fonctions réalisées.
II. Compteurs/décompteurs
Les compteurs électroniques reposent sur des bascules placées en cascade (l’horloge de
chaque bascule est reliée à la sortie de la bascule précédente). Chaque bascule réalise une
division par deux de son signal d'horloge. Et la sortie de chaque bascule constitue une sortie
du compteur.
Le nombre de bascules du compteur dépend de séquence de comptage : soit la plus grande
valeur de cycle de comptage inférieur ou égale à 2n alors le nombre de bascules est n.
Si on a des bascules front montants, on réalise un décompteur, alors que si on a des bascules
fronts descendants, on réalise un compteur.
Le diviseur de fréquence à partir d’une bascule RSH et D s’obtient lorsqu’on boucle les
sorties sur les entrées.
Réaliser ce montage :
2. Comptage incomplet :
Il est toujours possible de réaliser un compteur dont le modulo est différent de 2 N. Il suffit
de forcer sa réinitialisation à zéro avec le mot de sortie qui suit immédiatement la dernière
impulsion comptée.
Si on utilise des bascules avec Set et Reset, il suffit de faire un reset ou un set des bascules
au nombre de fin +1 ici 6 (1102) pour obtenir le nombre de départ voulu ici 2 (0102).
Inconvénients :
Les compteurs asynchrones sont les plus simples à concevoir. Toutefois, le délai de
propagation qu'ils engendrent provoque des imprécisions importantes. On évite donc leur
utilisation pour la mesure précise du temps.
Dans la structure synchrone, l’horloge est la même pour tous les étages : le basculement de
toutes les bascules se fait en même temps.
Pour faire décrire au compteur une séquence déterminée il faut à chaque impulsion
d'horloge définir les entrées synchrones J et K.
Pour cela on utilise la table de transition suivant de la bascule J-K.
Table de transition
Les équations d’état des sorties des bascules sont constatés après avoir remplir le tableau
précisant les valeurs des entrées J et K permettant d'obtenir chaque transition (passage d'une
ligne à la suivante).
Ensuite, il nous faut la simplification du tableau obtenu de chaque sortie par le moyen de
tableau de Karnaugh.
Objectif : Introduire un jeu d’instructions de base afin de définir et visualiser des signaux et systèmes.
Un signal ne transporte pas de puissance mais véhicule une information: amplitude, signe,
fréquence, durée, rapport cyclique, valeur moyenne, etc …
a 1
a - rampe : r(t )=at , t>0 , ( , rampe unité)
s(t)
a = 1, rampe unité
t
% instructions Matlab
u(t ) >> t=0 : 0.1 : 10 ;
u(t)= a pour t 0
>> plot(t, ones( size(t)))
u(t) = 0 pour t <0
% plot(t,t) pour la rampe
0
a ( t T )
δ (t )=0 , t≠0
(t )dt 1
avec
0 T Génie mécanique niveau 2
temps t
2012-2013
ATELIER AUTOMATIQUE
0 2*T 3*T
0
.
-
0
.
-
2
0
.
-
4
0
.
-
6
0
0s . -
81 0
Période 10 s
2 4 6 8
f - exponentielle décroissante
exp(-t) sur 3 secondes
1
0.9
0.5
xlabel('temps (sec.)')
0.4
ylabel('exp(-t)')
0.3 title('exp(-t) sur 3 secondes')
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps (sec.)
g - Sinusoide amortie
0.8
0.6
e xp (-t).*s in (2 * p i* 1 0 * t)
0.4
0.2
Instructions Matlab
t = 0:.01:5;
0 plot(t,exp(-t).*sin(2*pi*t));
gridGénie mécanique niveau 2
-0.2
xlabel('temps seconde')
-0.4 ylabel('exp(-t).*sin(2*pi*t)')
-0.6
0 1 2 3 4 5
temps seconde
2012-2013
ATELIER AUTOMATIQUE
h - rampe asymptotique
6
rampe
rampe amortie
5
t = 0:0.05:6;
plot(t,t,'b', ...
4
t,t-ones(size(t))+exp(-t), ...
t, t-1+exp(-t)
'r--');
3 legend('rampe','rampe amortie')
grid
2
xlabel('t')
ylabel('t, t-1+exp(-t)')
% title('rampe, rampe amortie')
1
0
0 1 2 3 4 5 6
t
Rq : Les instructions MATLAB sont écrites en gras. Pour avoir des détails, utiliser la
commande : "help instruction" (par exemple taper "help ones").
printsys(num,den)
step(num,den)
pour voir la réponse à un échelon pendant 10s
t=0:0.1:10 ;
y=step(num,den,t);
plot(t,y)
Commentaires sur la courbe :
title('réponse à un échelon');
xlabel('temps');
ylabel('y');
Pour lire des valeurs sur la courbe :
[x,y]=ginput(3) et cliquer avec la souris sur 3 points à mesurer (pas de point virgule sinon
commande inopérante ici)
Pour tracer un quadrillage ou une ligne :
grid
line([0 10],[1.05 1.05])
line([0 10],[1.05 1.05] ,'color','g')
Une rampe :
ramp=t;
y=lsim(num,den,ramp,t);
plot(t,y)
Une sinusoïde :
sinus=sin(t); (ne pas employer sin comme nom car c'est une fonction de Matlab et cela
entraînerait une "plante" du programme)
z=lsim(num,den,sinus,t);
plot(t,z)
Afin de visualiser la sinusoïde originale et le signal de sortie, taper :
hold on
plot(t,sinus,'r') 'r' permet d'affecter la couleur rouge à ce tracé pour le différencier du
précédent
"hold on" permet de tracer plusieurs courbes dans la même fenêtre. "hold off" annule cette
commande.
Annexe
Matlab propose des commandes pour créer certaines matrices particulières présentées dans
le tableau suivant :
1. BUT
"Couple visqueux"
Faire un Vérifier
P a r ti e C o m m a n d e : Faire un "Clic" P a r ti
Configuration: Commande en boucle ou e
verte
O p é r a ti v
e
IA P V
Valeur Repos
300 mA
In t e rfa c e
de Puissanc Im
Commande: e
(I. P . )
Retard0.=100 s Ig
Commande
charge Cde Géné
Cfs = 0.00 mN.m
a.N, a=39.964 N.m/tr/mn Géné
Charge
m é c a n iq u e
Sorties de mesu
re
Mnv D é r i v a te u r
Mn
U1 Tev
RAZ
position
gain=
0.03750V/( ) Faire un "Clic"
plage =2+6/-7 Mm
Mn Compteur
pour signaux Codeur
U2 en quadratur
e
vitesse
gain= 0.00220V/
(tr/mn)
plage =4+5/-51 tr/mn
MNm Am Faire un
768
tr/mn
DREG dms
Faire un
ouverte, repérée "Sr" est une consigne de courant exprimée en mA. Il s'agit d'un asservissement
en courant qui va imposer un courant dans l'induit du moteur noté Im, égal à Sr en régime
s'agit de relever la valeur de la vitesse atteinte en régime établi (grandeur notée MNm, en tr/min)
mA).
- Positionner une sonde sur les points de mesure MNm et Im en "cliquant droit"
dessus.
Remplir le tableau de mesure ci-dessous :
Sr en mA -500 -400 -300 -200 -100 0 100 200 300 400 400
Im en
mA
MNm en
tr/min
2=…………………………………………………
En déduire la valeur du coefficient de frottement fluide (ou frottement visqueux noté "f" et
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
Expliquer ce qui se passe dans la portion de caractéristique : -Sr0 < Sr < +Sr0 avec N= 0.
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Compléter littéralement le schéma bloc donné ci-après, valable en régime établi (régime
statique) :
En déduire le schéma bloc réduit où l'on fera apparaître les constantes et Sr0
- Positionner une sonde sur le point de mesure MNm en "cliquant droit" dessus.
Sr en mA -500 -400 -300 -200 -100 0 100 200 300 400 500
N en tr/min
compensé
4. CARACTERISATION EN DYNAMIQUE
Partant d'un état de repos avec Sr = 200 mA, on souhaite appliquer un échelon de
commande constant de valeur Sr = 400 mA à un instant pris comme origine des temps.
- Définir la valeur de l'échelon constant à 400 mA avec un temps de retard de l'échelon égal à
tr = 0,1S.
- On peut connaître les coordonnées d'un point en positionnant une "Sonde". Pour cela "Cliquer/glisser" depuis
Relever quelques points espacés d'environ 0,2 S en plaçant judicieusement des sondes
Tableau 3
t-tr 0
N(t)
1.1.6. Exploitation :
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
Vérifier qu'à la fin du régime transitoire (donc en régime établi) on retrouve le point de
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..
2
En déduire la valeur de l'inertie globale (notée J et exprimée en Kg.m ) au niveau de l'arbre
moteur.
8; et 10 .N.m/tr/min (Csf sera maintenu à -7 m.N.m -> frottement sec bien compensé).
Refaire une série d'essais avec a = constante = 4 .N.m/tr/min et pour différentes valeur du
système.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
On souhaite exciter le système par une commande Sr(t) = Sr0 + SrM.sin (.t)
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………...................
1.1.10. Exploitation :
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
er
Vérifier que le relevé expérimental corrobore les propriétés des systèmes du 1 ordre en
1. BUT :
Configuration :
Configurer le système en boucle ouverte :
Int erface
d e P u i s s an Im
ce
Commande: (I. P . )
Echelon Sr Um
M o te u r
constant Sr = 15 Commande
Tension
V 4.0 V
Ig
Retard0.=100 s Commande
charge
Cfs = -7.00 mN.m
Cde Gé n é
Faire un "Clic
a.N, a=39.964 N.m/tr/mn G én é
Charge
m é c a n iq u e
S o r ties d e m esu
re
Mnv D éri v a te
ur
Mn
U1 T ev RAZ
position
gain= 0.03750V/( )
plage Faire un "Clic gauche"
=2+6/7- Mm
Mn C om p teu r
p o u r s i g n au Codeur
x en q u a d ra
U2 tu re
vitesse
gain= 0.00220V/ MNm Am
(tr/mn) Faire un "Clic
plage =4+5/5- 1
tr/mn
676
tr/m
n
DREG dms
Faire un "Clic
Figure 6. Configuration de la commande en tension
Remarque :
ouverte, repérée "Sr" est une consigne de tension exprimée en V. Il s'agit d'imposer une tension
s'agit de relever la valeur de la vitesse atteinte en régime établi (grandeur notée MNm , en
Sr , en V).
- Positionner une sonde sur les points de mesure "MNm" et "Um" en "cliquant droit"
dessus.
Remplir le tableau de mesures ci-dessous :
Um [V]
MNm →N
en tr/min
2=…………………………………………………
Expliquer ce qui se passe dans la portion de caractéristique : -Sr0 < Sr < +Sr0 avec N= 0.
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
En déduire le schéma bloc réduit où l'on fera apparaître les constantes 2 et Sr0.
+
SSr r + + N N
(en tr/min)
(en V)
- Positionner une sonde sur le point de mesure MNm en "cliquant droit" dessus.
[ tr/min]
6. CARACTERISATION EN DYNAMIQUE
Partant d'un état de repos avec Sr = 10V, on souhaite appliquer un échelon de commande
constant de valeur Sr = 15V à un instant pris comme origine des temps. Visualiser
- Définir la valeur de l'échelon constant à 15V avec un temps de retard de l'échelon égal
à tr = 0,1S.
- On peut connaître les coordonnées d'un point en positionnant une "Sonde". Pour cela "Cliquer/glisser" depuis
Relever quelques points espacés d'environ 0,2 S en plaçant judicieusement des sondes
t-tr 0
N(t)
1.1.5.
1.1.6. Exploitation :
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
Vérifier qu'à la fin du régime transitoire (donc en régime établi) on retrouve le point de
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..
a =0 ;4 ;8 et 10 .N.m/tr/min (Csf sera maintenu à -7 m.N.m -> frottement sec bien compensé).
Refaire une série d'essais avec a = constante = 4 .N.m/tr/min et pour différentes valeur du
système.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
On souhaite exciter le système par une commande Sr(t) = Sr0 + SrM.sin (.t)
1.1.10. Exploitation :
Relever, lorsque le régime est établi, la valeur maximum atteinte par la vitesse, la valeur
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………...........................................
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
er
Vérifier que le relevé expérimental corrobore les propriétés des systèmes du 1 ordre en
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
Atelier Régulation Industrielle
Processus:
Il s’agit de déterminer un modèle de fonction de transfert du système objet de l’étude à partir des
essais expérimentaux. Ce modèle sera déterminé pour un point de fonctionnement du système au
voisinage de 50% du signal de mesure.
Les grandeurs obtenues lors de ces essais seront utilisées par la suite pour déterminer les paramètres
de réglages des différents correcteurs (P, PI, PID).
COMPOSITION DE L’UNITE
Partie processus représente en échelle semi-technique nombreux processus industriels qui existent
dans les installations de conditionnement d’air, sécheries, etc. Cette partie renferme un canal de
longueur 350 mm env., équipé d’un ventilateur entrainé par le moteur dont la vitesse rotative est
commandée et d’une résistance chauffante dont la puissance est commandée. On a prévu des
possibilités d’un échelon de section du canal et/ou d’intensité de chauffage. Partie processus est
équipée de deux transmetteurs de mesure, température et débit, en exécution industrielle de signaux
de sortie standard 4...20 mA.
Module de commande Il est constitué d'une face avant didactique, comprenant les connexions
nécessaires au câblage des capteurs et actionneurs, l'alimentation interne. Comme dans les procédés
industriels, le bloc de commande est déporté de la partie opérative. Il peut être posé sur table et peut
être piloté par le régulateur ERD010000 ou régulateur et enregistreur industriel
Il assure les fonctions suivantes:
commande locale (manuelle) de la vitesse du ventilateur et de la puissance de chauffe
conversion de signaux 4-20 mA de commande externe (provenant d’un PC via interface
processus ou d’un régulateur) en signaux adaptés pour commander la vitesse du ventilateur
et la puissance de chauffe
commutation de fonctionnement: INT (interne)/EXT (externe)
sortie de signaux 4...20mA de deux transmetteurs de mesure
génération de l’échelon de la puissance de chauffe: P1 (puissance réduite)/P2 (puissance
maximale)
sortie de signaux binaires 0 (circuit ouvert) ou 1 (circuit fermé) qui renseignent sur la
position de l’échelon de la section P de chauffe.
Interface et logiciel d’étude et de commande de processus assurent toutes les fonctions nécessaires
pour l’acquisition de données, enregistrement de grandeurs mesurées et signaux de commande,
régulation (PID, logique floue, etc.), signalisation d’états limites
Il permet à l’utilisateur, via une interface graphique ergonomique, de configurer le système:
choix de la structure du système : boucle ouverte / boucle fermée en débit ou température,
choix du type de commande et des valeurs caractéristiques : échelon constant, rampe, sinus,
trapèze,
choix du correcteur et de ses réglages (modifiables en cours de fonctionnement),
choix des paramètres d’acquisition et d’enregistrement, choix des unités de mesure,
Il permet également un déroulement structuré d’une campagne d’essais expérimentaux :
demander la visualisation de la réponse temporelle d’une (ou plusieurs) grandeur(s)
caractéristique(s) : débit, température, écart, sortie correcteur etc…
modifier les échelles du diagramme temporel (zoom en X, en Y)
enregistrement de l’essai en cours, comparaison avec les essais précédents,
déterminer des valeurs caractéristiques d’automatique (constante de temps, temps de réponse
à 5%, amplitude de dépassement etc…),
enregistrement des courbes de réponse,
exportation des courbes de résultat pour exploitation par d’autres logiciels de traitement tel
que MATLAB.
(-) (+ )
(-)
Pour vérifier les commandes externes, mettre les interrupteurs 3 et 4 en position EXT:
- brancher un appareil qui peut fournir les signaux 4...20 mA aux douilles 7 (commande de
température) ou 8 (commande de débit); si on dispose un régulateur industriel à deux sorties,
on peut brancher les deux circuits à la fois,
- répéter les opérations énumérées plus tôt pour les potentiomètres 5 et 6, remplaçant 0% par
4mA et 100% par 20 mA.
11
9 ,1 0
5 ,6
4 /2 0 m A 4 /2 0 m A
2
3
13
12
8 4
14 7
1
O N
O F F
Identification
A) Expérimentation
Vérification du câblage entre processus et module de commande IRPI
Seules les liaisons L1 et L2 (pour la mesure du débit), L6 et L7 (pour la commande débit) sont
indispensables pour ce TP.
Lancement du logiciel de contrôle commande
B) Exploitation
A partir des points relevés expérimentalement tracer la caractéristique statique M D
= fn(Sr)
Conclure sur la linéarité de cette caractéristique.
Déterminer quelle valeur de Sr conduit à une mesure égale à 50%. On notera cette
valeur particulière Sr0.
Déterminer la pente de la caractéristique statique au point de repos (MD=50%).
A) Expérimentation
Choisir une valeur de repos égale à Sr= Sr0-5%
Choisir une commande de type ‘’Echelon constant’’ et une ‘’valeur c’’ égale à
Sr0+5%.
Pour cela ‘’cliquer ‘’ sur le bloc ‘’commande’’ puis sur le bouton , introduire la valeur de C,
choisir une valeur de retard d’application de la commande égal à 0.2 s et enfin ‘’cliquer’’ sur
valider.
Valider les points d’enregistrements, d’abord ‘’ MD ‘’ puis ‘’ Sr ‘’ en cliquant
dessus.
B) Exploitation
A partir de la courbe de réponse expérimentale, déterminer m. En déduire le
coefficient de transfert en variation et en boucle ouvert Gvo = m /C.
Déterminer la constante de temps 1 par la méthode de la décroissante
exponentielle.
Remarque
Cette détermination peut être faite grâce au logiciel : faire ‘’clic droit’’ dans page ‘’tracé de
courbe’’ et sélectionner ‘’constante de temps’’ ou ‘’ cliquer’’ sur le bouton .
Déterminer le temps de réponse à 5% noté tr5% en se servant du logiciel :
Faire ‘’clic droit’’ dans page ‘’tracé de courbe’’ et sélectionner ‘’temps de réponse à 5%’’ ou
‘’cliquer’’ sur le bouton
Inscrivez en zone commentaire vos noms et groupe de TP.
Faire un ‘’copier ctr/c – Ctr /v’’ dans un document ‘’word’’ en vue de la rédaction
de votre compte rendu.
Justifier de la réponse expérimentale obtenue, que le processus étudié est d’un ordre
supérieur à 1.
Identification par régime harmonique en Boucle ouverte.
Expérimentation
Choisir une valeur de repos égale à Sr= Sr0
Choisir une commande de type ‘’Sinusoïdal’’ et une ‘’Valeur C’’ égale à Sr0
Pour cela ‘’cliquer’’ sur le bloc ‘’commande’’ puis sur le bouton , introduire la valeur de
l’amplitude ‘’A’’ égale à 5%, puis la valeur de la fréquence et enfin ‘’cliquer’’ sur ‘’valider’’.
Valider les points d’enregistrements, d’abord MD puis Sr en ‘’cliquant’’ dessus.
Exploitation
On souhaite modéliser le processus en boucle ouverte, en variation autour du point de
fonctionnement MD=50%, sous la forme :
Gv0
O (p) =
= (1+ p) (1+ p) (1+ p)
Expérimentation
Choisir le mode de commande ‘’ en boucle fermé’’ :
Pour cela ‘’ cliquer ‘’ sur les menus successifs :
Refaire l’essai pour des valeurs croissantes du coefficient d’action proportionnelle (K1=1
et agir sur K2 par exemple) jusqu’à ce que, en régime établi, le signal de mesure oscille
avec une amplitude constante en régime établi (fonctionnement dit ‘’critique’’). Relever
la valeur particulière de K2 (appelé valeur critique et noté K2c) qui permet d’obtenir ce
régime particulier.
Placer des points de mesure afin de pouvoir déterminer la période des oscillations (faire
une mesure sur 10 périodes du régime établi afin d’améliorer la précision de mesure).
Exploitation
Relever les deux grandeurs caractéristiques :
- La période des oscillations notée ‘’ Tosc’’, en déduire la pulsation correspondante noté ‘’
osc ‘’.
- Le coefficient d’action proportionnelle du régulateur critique. Kosc = K1*K2c= K2c (si K1
choisit égal à 1).
- Comparer la pulsation osc avec la pulsation -180 obtenue en partie précédente.
- Comparer le coefficient Kosc avec Gv-180 obtenu précédemment.
REGULATION
Prédéterminations
Réglage 1
A partir des résultats obtenus lors de la première partie (IDENTIFICATION), on adopte la fonction
de transfert en boucle ouverte :
ΔMD Ko
O (p) = =
= Δ(p)
(p)
(1+ p) (1+ p) (1+ p)
Avec: Ko = K1.K2.GVO
GVO = 1,06
1 = 0,386s, 2= 0,127s, 3= 0,037s
Exprimer la fonction du transfert en boucle fermée. Montrer que l’on peut mettre
cette fonction de transfert sous la forme :
Réglage 2
Expérimentation
Configuration du logiciel de contrôle commande
Choisir le mode de commande ‘’en boucle fermée ‘’
Pour cela ‘’ cliquer ‘’ sur les menus successifs :
bouton
Inscrivez en zone ‘’commentaire ‘’ vos noms et groupe de TP.
Faire un ‘’copier ctr/c – Ctr /v’’ dans un document ‘’word’’ en vue de la rédaction
de votre compte rendu.
Faire une sauvegarde des résultats de l’essai en cours :’’cliquer’’ sur ‘’fichier’’ puis
‘’enregistrer sous’’ et donner un nom au fichier de sauvegarde. Cette sauvegarde
sera utile pour une comparaison ultérieure avec d’autres essais, correspondant à
d’autres réglages.
Schéma synoptique pour cette série d’essais
Relevés expérimentaux et exploitations
Pour les deux essais, en utilisant les possibilités offertes par le logiciel ‘’D_Reg’’ :
Déterminer le temps de réponse à
5% (instant ou m(t) entre dans le
domaine m(∞)±5%*Δm sans en
ressortir.
Déterminer les coefficients de transfert statique en boucle fermée noté GSF= m(∞)/C
Déterminer les coefficients de transfert en variation et en BF noté
GVF=Δ m/ΔC
Reporter toutes ces grandeurs caractéristiques dans un tableau ce qui facilitera leur
comparaison.
Faire une comparaison des deux relevées expérimentales qui auront été enregistrés en
les regroupant sur un même plan. Valider la comparaison de courbe en cliquant sur le
bouton .
Charger le premier essai en cliquant sur fichier puis charger et enfin sélectionner le
fichier d’enregistrement.
Conclure.
Objectifs :
Il s’agit de comparer les comportements statique et dynamique du système, corrigé par un
correcteur à action proportionnelle + intégrale, suivant les valeurs de réglages usuelles, utilisées en
régulation des processus industriels.
Dans ce cas la fonction de transfert du correcteur à pour expression : K (1+1/Ti.p)
Ce qui correspond au schéma bloc ci-dessous :
Prédéterminations :
Réglage 1
A partir des résultats obtenus, on choisit Ti= (méthode de la compensation de la
constante de temps dominante).
Exprimer, pour ce choix de Ti, après simplification évidente, la fonction de transfert
en boucle ouverte sous la forme :
K0 On exprimera
Exprimer la fonction de transfert en boucle fermée. Montrer que l’on peut mettre cette
fonction de transfert sous la forme :
Avec
- KVF le coefficient de transfert en boucle fermée et en variation.
- ζF le coefficient d’amortissement en boucle fermée.
- F la pulsation propre en boucle fermée.
- F la constante de temps en boucle fermée.
Déterminer le coefficient d’action proportionnelle qui permettra d’obtenir un coefficient
d’amortissement égale à 0.5 (ζF =0.5) qui conduit à un dépassement relatif de 15%
en régime d’échelons constants, pour obtenir le résultat, exprimer préalablement le
système de trois équations à trois inconnues (F ,F et Ko ) puis résoudre ce système.
Expliquez pourquoi, d’après les valeurs obtenues, on pourra simplifier la fonction de
transfert en BF en négligeant le terme du 1 er ordre.
Prédéterminer dans cette hypothèse les caractéristiques essentielles de la réponse suite
à un échelon constant de consigne.
Réglage 2
Réglage de Ziegler-Nichols :
K=0,45 Kosc et Ti=0,83.Tosc
Expérimentation
Schéma synoptique pour cette série d’essais
Objectifs
Il s’agit de comparer les comportements statique et dynamique du système, corrigé par un
correcteur à action proportionnelle + intégrale + dérivée, suivant les valeurs de réglages usuelles,
utilisées en régulation des processus industriels.
Dans ce cas la fonction de transfert du correcteur a pour expression :
1 Td p
K (1+ + )
Ti p Td p
1+
α
Avec α=8 environ.
Prédéterminations
Calculer les valeurs de réglage préconisées par Ziegler-Nichols :
K=0,6 Kosc ; Ti=0,5 Tosc ; Td=0,125 Tosc et α=8
Expérimentation
Schéma synoptique pour cette série d’essais
La mise en œuvre des entrées et sorties analogiques d’un API entrant dans la composition des
chaines d’acquisition de données et des chaines d’action. Ces chaînes forment « les liens »
entre un procédé instrumenté et son système de contrôle commande.
IW0 maxi = 2n – 1 avec n bits pour la conversion numérique sans bit de signe dans notre exemple à
20 mA correspond : 212– 1 = 4095
- Tableau des variables associées:
Du convertisseur analogique- numérique IW0 = f (I) Fonction de mise à l’échelle (scale) MD0 = f (IW0)
Corrigé
QW0 maxi = 2n– 1 avec n bits pour la conversion numérique sans bit de signe.
- Tableau des variables associées:
Exercice d’application : CAHIER DES CHARGES D’UNE REGULATION DISCONTINUE
On désire réaliser une régulation discontinue de niveau autour d’un point de consigne de 75% et
suivant le tableau de commande de la vanne de type NF fourni ci-dessous.
La sortie analogique commandant le convertisseur I/P de la vanne est du type 4-20 mA avec une
conversion numérique sur 10 bits.
On désire réaliser une régulation TOR de niveau autour d’un point de consigne W de 50% et un
Hystérésis H de 2%.
Proposer un programme réalisant la régulation TOR sur la vanne basé sur l’organigramme et le
GRAFCET représentés ci-dessous :