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La revue pédagogique

La Jeunesse française. 20 juin


Maurice Pellisson

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Pellisson Maurice. La Jeunesse française. 20 juin. In: La revue pédagogique, tome 41, Juillet-Décembre 1902. p. 194;

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normales de filles un petit cours pratique de pathologie fût annexé à
ceux de physiologie et d’hygiène. Il montre combien par là l’action
de nos institutrices de village pourrait devenir plus bienfaisante et il
fait
de famille
ressortir
à être
les les
avantages
auxiliaires
qu’il éclairés
y auraitdu
à préparer
médecin. les futures mères

La Jeunesse française. 20 juin. — Ce numéro est consacré tout


entier à la reproduction du rapport très intéressant de M. Dequen sur
l’organisation et le fonctionnement des colonies de vacances créées
par l’Association des Instituteurs.

Journal des Instituteurs. 22 juin. — P. Estienne. Education pro¬


fessionnelle des élèves-maîtres . Sur ce point, d’après M. Estienne,
nous aurions fort à envier aux étrangers. M. Estienne fait la critique
de nos écoles annexes et de nos écoles d’application et il cherche à
montrer qu’en Prusse, en Autriche, en Danemark, surtout aux Etats-
Unis, l’apprentissage des futurs instituteurs se fait dans de meilleures
conditions que chez nous.

L’Ecole nouvelle. 29 juin. — Nicolas Corneille. L’histoire obscu¬


rantiste. L’Ecole nouvelle a reproduit récemment une conférence où
M. Vandal, de l’Académie française, critiquait l’esprit dans lequel,
suivant lui, l’histoire est enseignée à l’école primaire. M. Nicolas Cor¬
neille lui réplique en fort bons termes, montre que cet enseignement
n’est point inspiré par une réaction aveugle et violente contre l’ancienne
France, mais qu’il est pénétré des sentiments et des idées de la société
moderne et républicaine et que, sans mépriser le passé, il lui préfère
résolument les temps nouveaux.
'P
Manuel général. 5 juillet. — Denoel et Epinoux . U éducation
sociale dans les écoles primaires de filles. MM. Denoel et Epinoux
constatent, après beaucoup d’autres, que les femmes ont à un faible
degré le sens de la vie sociale. C’est pour eux une raison de plus de
souhaiter qu’on donne à l’éducation sociale une attention toute parti¬
culière dans les écoles de filles. Cela est possible, sans qu’il soit
nécessaire de créer un enseignement nouveau, par une judicieuse
adaptation des enseignements inscrits au programme. Les auteurs de
cet article terminent en faisant remarquer qu’il n’est point à craindre
que cette éducation sociale entraîne la femme à l’oubli de la famille,
mais qu’au contraire elle la rendra en vue de la famille plus éclairée
et plus aimante.

Le Correspondant. 10 juillet. — Georges de Messigny. L’ enseigne¬


ment primaire en France de 1800 à 1900. Cet article ne tient pas les

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