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R. M. L’auto-éducation ou l’éducation libertaire . In: Manuel général de l'instruction primaire : journal hebdomadaire des
instituteurs. 72e année, tome 41, 1905. pp. 446-448;
https://www.persee.fr/doc/magen_1257-5593_1905_num_72_41_43721
.
qu’il
trouva
amis,
voter
àgime
toutes
croyait
par
spécial
sur
plusieurs
exemple,
les
descommunes
juste
pour
questions
fois
la
les
et loi
vrai.
'en1
grandes
d’ordre
qui,
dedésaccord
C’est
France,
supprimant
villes,
politique:
ainsiParis
remettait
avec
qu’il
léilseul
ses
ré¬
se Le dernier incident qui ait donné lieu à une
fit intervention de M. Goblet est trop connu de nos
lecteurs pour que nous y revenions1. Nous ne
pouvons que répéter ici l’expression du profond
excepté, le droit, d’élire leur maire.
C’est bien l’homme dont un bon juge a pu mois, respectlu avec
et discuté
lequell’article
nous avons,
de notre
il y ancien
a quelques
mi¬
rien
dire: de
« Député
ses revendications
ou ministre, ildoctrinales
n’abdiqua de
jamais
jus¬
vinrent,
tice et detantôt
libertédu: de
Parlement,
là les mécomptes
tantôt desquiélec-.
lui
teurs sans jamais le décourager ».
Aux Affaires étrangères, il eut en 1887 à ré¬
nistre
gler un
1888 l’incident
président
incident
Schnæbelé
duavec
conseil,
la Hongrie
avec
M. Tisza,
l’Allemagne,
dont
avait
le. pro¬
mi¬
en
radoxes
humains.
prit
pronostics
mées
expression
Français
nistre
comme
Nous
d’antipatriotisme.
reur
pour
ainsi
taient
depuis,
teurs
Ils
Quelle
qui
de
n’ont
les
desservis
avons
par
fussent
sur
profondément,
lui
combien
M.
une
qu’ait
instituteurs
était
antifrançais,
M.ce
pessimistes.
dit
dictait
voulu
Goblet,
de
Golbet
«crise
qu’on
justement
enclins
alors,
auprès
puilvoir
son des
être
et
que
avait
s’en
patriotisme:
ce
bons
du
si
àantirépublicains
d’un
ils
jugements
que
dans
en
l’éloquente
douloureux
fallait
une
révolté
ont
patriotisme
réussi
Févénement
fait
Français
homme
les
bien
forme
sur
que
àcraintes
de
sévères
Son
lui
compris
qu’ils
ce.
etqu’il
certains
les
quelconque
d’avoir
à.point
poignante
présenter
cœur
al’école
etinstitu¬
montré
respec¬
et
ait
expri¬
anti¬
l’es¬
l’er¬
pa¬
des
été
de
».
noncé des
France.
discours
admirables
«d’une
M.».Coblet,
paroles
mesureditdésobligeantes
et
le Temps,
d’une dignité
répondit
pouf
vraiment
• par un
la
vesA réitérées
l’enseignement
de même primaire
largeur
il donna
de vues
des et
preu¬
de (2e article ).
même confiance dans la vertu propre de la
liberté
liberté. comme seul moyen d’apprentissage de la M. deDans
«Elslander
l’éducation
la deuxième
faitmoderne
la critique
partie
», qui,
oudeplutôt
d’après
■ son leouvrage,
lui,
procès
« a
N’en citons qu’un exemple : C’est lui qui auto¬
pour objet principal
conditions d’un ensemble
l’adaptation
social ».de l’enfant aux
risa
en 1885,
se
D’autres
tinrent
le grand
leministres
premier
sous
Congrès
la avaient
Congrès
présidence
des instituteurs
libre,
hésitédedont
à M.
faire
les
auGréard.
assises
Havre
cette Quand il parle de l’éducation physique, le
que,
àle l’ordre
Depuis
silence
M. Goblet
du
quelques
pour
jour.
donner
avait
années,
Le de
plus
son
temps
retiré
souvent
avis en
sur
detemps
cet
les
la avis
vierompu
questions
publi¬
mar¬
il
ee
quait
avait
désaccord
unétédésaccord
le chef.
s’accentua.
Sousle
croissant
ministère
Et il avec
devenait
deM.
le parti
manifeste
Combes
dont I
1. Voir leManuel
2. Manuelgénéral
général
, n*n*37,24.du 16 septembre 1905.
PARTIE GÉNÉRALE 447
,
à cette préoccupation de l’adapter au milieu
àsocial
dès
la
Limitation
son
vie,
dans
plus
maislequel
jeune
détestable
à une
ilâge.
certaine
vivra
; car,
; onvies’il
ne; on
est,
le leprépare
en
spécialise
éduca¬
pas
théoriques
faites
réelle
bras
le
et
par
n’est'
manière
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vie.mêmé;
pas
naître
vement,
inférieure.
cela,
vous
cette
le ...
En
prescrivez.
jeu
efficace,
un
On
humain
quelque
pas
nous
imposant
mettriez
flexion
:exécuter
ànaturel
-en
pas
c’est’
on
son
supprime
différente,
tout
lè
Voyez
harmonie,
formules;
teUement-particulier,
ettrouble
Siune
ne
de
approche
répétons,
!chose
Chacun
le
on
vous
selon
donc
des
ces
peut,
bras
la
flexion
gymnaste
tente
l’action
circonstances
marche
exercices
entendiez
la
une
selon-
avec
non
de
des,
ne.
cette
?pour
de
personnalité
inutilement
doit
d’automate,
manière
factice,
règle?
par
celui
nous
spontanée,
flexion
dans
:un
arriver
chaque
l’exécuter
mêmes
la,
réellement
du
fléchit
invariables
qu’on
rythme
l’obligation
contrainte,
et
d’exécuter
d’inexistant...
corps
de
Avous
de
individu
de
ne
une
bras
peut
vivante,
lel’individu,
la
machine.
comme.
entier,
sont
l’éducation,
le
particulier,
bras
réalisation
remplacer
le
que
n’est
un
laisseriez
mais et tion, un principe d’une évidence manifeste, c’est
den’a-t-il
que
recon¬
d’une
de
mou¬
libre
vous
faire
pas
-.Un
par
Ce
de
la'
.
que penser,
servir
sent « de
tousleur
les
juger,
cerveau,
hommes
comprendre
»soient
c’est-à-dire
mis
parà eux-mêmes.
même
qu’ils de
puis¬
se
chir,
réaction.
voyez
convaincante,
allumer
êtres
diablement
criminelle
lourde
Toutde
perdus
l’immobilité
quiétude
homme
d’éclair.
discuter
Et
a bouchés
: voués
voyez
ils
la-plus
qui
deUn
avec
sont
de
n’a
l’ignorance.
àl’entêtement
sont-ils,
mot
leur
l’immobilisme
lui-même
bouchés,
pas
ardente,
brutal
regard
acquis
ceux
est
de
exprime
dit-on.
où
ne
laqu’une
une
ces
lafaculté
intellectuel,
parvient
parole
Oui,
recrue
malheureux,
l’état
éducation
deirrémé¬
lade
pas
réflé¬
deplus
àces
la
laà
faire. Ï1 s’en
montrer, vous,
tirera
professeur
mieux que
de vous
gymnastique
ne pourriez
diplômé.
le lui
raissent,
et Nous
la méthode
avons
avec une
tenu
de l’auteur.
singulière
à citer netteté,
ce passage
la conception
où appa-
résultats
Le système
est condamné.
d’éducâtion
Unequi
réforme
amène.nedeserait
tels
même
s’applique
De tous
que àcôtés,
Ton
les lui
connaît
l’enfant
montrer,
ses
est besoins
on l’empêche
comprimé de possible que dans une société « harmonique ».
et; qu’on
alors
lesAsatisfaire
gement
malement
sacrifiée
défaüt
complet
aule de
souci
spontanément.
développement.physique
l’éducation
de de
l’éducation
parcourir
physique,
Il faudrait
pour
le assurer
cycle
des
en
unélèves.
partie
entier
chan¬
nor¬
éducation
consacre
nécessaires
nisme
d’hommes
avoir
crée
fortement
malfaisantes
danger
laise,
vouloirs.
Dans l’avenir.
qui
tel
l’effort
'aura
une
àqu’il
entretiennent
le
arbitraire.
normalement
une
ailleurs.
qui
apparu,
société
besoin
Lorsque
nouveau,
est
oeuvre
la constitué.
dominent
arbitraire,
de
Elle
lorsque
Ill’humanité
inutile
le
réagir
est
développés
elle
n’a
fonctionnement
impossible
surgira,
G’est
que
des
maintenant,
saura
contre
il pourra
forces
faire,
doit
;làilmanifester
du
souffrance
que
les
lui
ymaintenant,
qui
sentir
vague
suffit
avoir
lorsque
influences
la lui
de société
l’orga¬
assez
sont
d’en
ma¬
une
qui
ses
le
des programmes,
elle
Non, mieux
répond dirigée
M.. Elslander
l’éducation
et son butintellectuelle
mieux atteint?
est-
méthodiquement
naturelle
même
intellectuel
ordonné,
De même
l’éducation
méthodiquement
deque
naturel
la l’éducation
vie etintellectuelle
pour
mécaniquement
et la'
lephysique
dirigé.
remplacer
remplacé
supprime
refrène
par
par
provoquée,
une
l’expansion
,un
le activité
travail
labeur
de
Si donc, l'éducation est aujourd’hui défec¬
tueuse, c’est, que, dans les conditions actuelles,
il n’en peut être autrement. Qu’on ne prétende
mais
Les les
procédés
programmes
d’enseignement.
restent, etont
l’instruction est les
pu changer; pas ouvriers
en rendreconscients
les maîtresd’une
responsables.
œuvre mauvaise
Sont-ils?
toujours
des mots.ce»,qu’elle était : « Des mots, des mots; Nullement. Il ne leur est pas permis de tenir
compte des dispositions, des préférences, des
Aü lieu d’apprendre, là langue écrite et parlée,
aptitudesautant
toujours
asservi trop
dé chacun
nombreux.
et plusdequ’eux
Le
leurs
maître
à élèves,
la tyrannie
n’est-il
presque
pas
des
l’enfant
desDans
réciter
toutes
de Pour
ladéfinitions
routine,
faites,
;l’enseignement
la
ildoit
n’écrit
géographie,
retenir-des
des
on
; que
il
formules.
y n’ouvre
est
pour
après
de
retombé.
règles
l’histoire
reproduire
laavoir
bouche
de tenté
grammaire
on des
a que
diminué
de
phrases
sortir
pour
et société
programmes
aux
construite
détails
actuelle.
à ? l’image
d’une
Bon gré,
organisation
et mal
pourgré,
les ilbesoins
irrationnelle,
doit sedeplier
la
,
' est. le fruit de la première éducation reçue dans aspect rébarbatif que nous lui connaissons? Est-il
retrouver
la famille,à l’école.
et cette fausse conception, il ya la milieu,
étonnantil deest'
bonheur qu’yl’homme?
intéressant
fleurissent
Ah d’étudier
! tous
pources
celui
comment
vices
qui vit
quisedans
font
déve¬
ce
le
loppent toutes
l’homme de noscesjours
charmantes
cet être qualités
si sociable.
qui font
Commede
lais,
cloche.
lesL’école,
et duenfants,
des
réglementarisme,
hommes
elle,
■de les
se habituer
donné
qu'on
depour
au régime
former,
gouverne
mission
comme,
de
dude
la- son
discipliner
hiérarchie
dit Rabe¬
du/ne
■
on
parce
devant
dansse.
s’yqu’on
latrahit;
.cache
lavie,,
force,
yon
est
comme
pour
se
forcé.
on surveille
mal
flatte
dans
Comme
faire;,
leslaàmaîtres;
l’écolè,
vie
dans
on on
fait
la yComme
vie
onest
bien,
on
sehypocrite,
se
dénonce,
parfois,
dans
courbe
la
De l’enfant, être pensant, doué d’une volonté
dont le développement est la condition de là
.
moralité,
non pas l’obéissance
on exige raisonnée,
avant tout mais
l’obéissance, et la
l’obéissance «vie,chacun
viehélas
on pour
ne! -on
s’aime
soiy »,pas,'
connaît
et làonnon
admirablement
l’applique.
plus !... Comme
le mot
dans:
'
dans
aveugle.
ses menus
Dès son détails
entrée et
à l’école,
sous desil doit
peines
observer,
déter¬ Et, dans ces conditions actuelles, il est im¬
possible qu’il en soit autrement, il ,est impossible
1 naturellement
minées,
qü’on
On continue
neun
Juirèglement
demande
mauvais.
à le considérer
pas
qu’ildenecomprendre.-
comprend
comme unpasêtre
et
Féducation
telles
l’école,
Fondéè
la
même
raisons
temps,
est
thqdes
pas,
Iander,
publique.
que
même
Ainsi,
société,
encore
l’instituteur
etqu’elles
qu’il
qu’on
de
autres
notre
d’un
d’instaurer,
sür
nequ’il
ressources
sensiblement
toute
intellectuelle,
soit
lui
laautre,
s’en
auteur
que
sont
contrainte,
considère
est
l’éducation
pas
neordre,
fait,
impossible,
celles
arrive
données
pour
ou
contraigne
l’ennemi
sans
de
enou
économie,
àadmises
personnel,
l’éducation
les
sacrifiant
compter
dehors
est
lal’éducation
actuellement
instruire,
même
de
faussée
a pas,
déjà
\ ses
de
par
que,
‘ lane
conclusion.
l’individu
manque
dit
la
élèves,
physique,
par
l’autorité
pratique
des
morale,
par
théorie
punisse
M.l’idée
dans
Els-
mé-
des
de
de
à
.,
progrès
l’enfant
impuissant
yIl avoir
même,
morale,
des
celui
Le
supprime
mobiles
système
quiou
depuisqu’il
qui
etest
délibération
du
.de
à la
est
raisonner
extérieurs;
moins
naturellement
de
raison,
développement,
mauvais
remplace
l’école,
rend
lases
; ilil
conscience,
ne
loin
impossible
actes.
supprime
les
supprime
bon
peut
demobiles
etse
moraliser,
devenir
même
puisqu’il
toute
gâte,
•tout
la naturels
' morale
ou
conception
pervertit
espoir
meilleur,
déprave.
ne
devient
peut
elle-
par
de
quiNous
est déjà
avonssirésumé
loin d’être
cet parfaite.
acte d’accusation sans
A ce régime d’entraves et de contraintes,
mêler aucune réflexion à notre analyse. Nous
les
personnelle
élans' individuels
disparait sont-annihilés
sous la crainte'; quila courbe
dignité verrons, dans un dernier, article, comment
l’homme devant le règlement, devant la punition. M. Elslander a édifié, eh regard de l’éducation
qu’il • critique, son « Education rationnelle
M. R. ».
devrait
assez
Des éloquent!
maîtres,
régner des
Est-il
la règlements,
joie,étonnant
la bonté,
des
que l’amour
punitions,
l’école ! aitEst-ce
là cet
où
(La fin au prochain numéro ).
La (3e
Coéducation.
article1.)
La base de discussion, en ce qui concerne la
coéducation,
très consciencieux
était de
un M:
rapport
Fontenier,
très 'développé
instituteur età
tudes
arguments
de
tème
des
laires,
Lille.
la conditions
coéducation,
françaises,
coéducatif
L’auteur
etc; des partisans
d’aménagement
mitigé,
de
y etl’état
résumait
concluait
tenant
d’esprit
et ceux
impartialement
en'compte
des
faveur
despopulations,
locaux
adversaires
des
d’unhabi¬
scc>-
sys¬
lés
l’irttégralité
dre
nant
lité
passage
d’intérêt
cation.
pour
n’y
plus
les
pousser
des
leurs
c’est,
qu’ils
chaque
propre
en
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accomplir
rales
des
filles
et ««■Le
aux1
effets
ase
leur
et
Elever
facultés
La
qualités
une
ma
rapporteur
sur
pas
précis,
en
faire
bornant
moyens
ne
qui
une
autres
Ce
coéducation
àsexe
pour
aussi
activité.
évilant
les
part,
moraux
connaissance
d’idées.
possèdent
assurer
sont
sont
séparément
fatigue
»..J’ai
profiter
volouié
séparément.
qui
des
ou
mérites,
quand
montrer
loin
une
àd’action.
lades
souvent
-ces
leur
établir
s’est
fonctions
haine
tenu
et
laet
moralité
que
aptitudes
mots,
sociaux
fait
point,
moralité
curiosités
très
de
il
chacun
qui
sont
montré,
combien
les
àparfaite
s’est,
profiter
un
possible
tel
des
Les
reproduire
blase,
Elle
ces
iconsciente
rien
enfants,.
propres,
humaines.
contact
c’est
plus
ou
de
mots
qui
agi
élever
des
d’eux
est
discussions
de
il
la
tel
malsaines
mais
àde
vagues
grande,
la
les
sont
est
le
coéducation
tous
plus,
de'
garçons
sous
système
la
a-t-il
moyen
permanent
spécialisation
c’est
en
vrai,
pousser
en
des
des
responsabi¬
naturelles
en
déterminer
C’est
les
lesquels
et
—commun,
entier
dit,
détermi¬
non
facultés
actes
réduire
qui
enfants
un
de
le
et
d’édu¬
géné¬
éten¬
c’est
vers
plus
j’ai,
peu
des
ap-
pas
: ce
et
àil
pour unaurait
estimé,
directéur
cation
bienfaisante
dit
système
delel’école
des
rapporteur
pourbeaucoup
deux
de Cempuis,
résultat
sexes
définitif,
plus
certain
à que
l’égard
'radical.'
M. «une,
Aman,
la l’un
coédu¬
action
Elleex-
dea
l’autre,
les
l’œuvre
ferait
moyens
disparaître
qu’elle
des hommes
qu’il
ferait
al’éducalion
pour
et
éclore
assurerait
êtredans
compressive
ce chaque
qu!il
enfinveut
aux
individu
quiêtre,
uns
est