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Manuel général de l'instruction

primaire : journal hebdomadaire


des instituteurs

L’auto-éducation ou l’éducation libertaire


(2e article)
M. R.

Citer ce document / Cite this document :

R. M. L’auto-éducation ou l’éducation libertaire . In: Manuel général de l'instruction primaire : journal hebdomadaire des
instituteurs. 72e année, tome 41, 1905. pp. 446-448;

https://www.persee.fr/doc/magen_1257-5593_1905_num_72_41_43721

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446 ~ MANUEL GÉNÉRAL DE L’INSTRUCTION PRIMAIRE

.homme de conviction, incapable de sacrifiera que l’aiicien président du conseil regrettait


l’intérêt de parti une parcelle quelconque de ce
anciens une
comme une
compagnons
marche
déviationen de
avant.
de principes
lutte considéraient
ce que ses

.
qu’il
trouva
amis,
voter
àgime
toutes
croyait
par
spécial
sur
plusieurs
exemple,
les
descommunes
juste
pour
questions
fois
la
les
et loi
vrai.
'en1
grandes
d’ordre
qui,
dedésaccord
C’est
France,
supprimant
villes,
politique:
ainsiParis
remettait
avec
qu’il
léilseul
ses
ré¬
se Le dernier incident qui ait donné lieu à une
fit intervention de M. Goblet est trop connu de nos
lecteurs pour que nous y revenions1. Nous ne
pouvons que répéter ici l’expression du profond
excepté, le droit, d’élire leur maire.
C’est bien l’homme dont un bon juge a pu mois, respectlu avec
et discuté
lequell’article
nous avons,
de notre
il y ancien
a quelques
mi¬
rien
dire: de
« Député
ses revendications
ou ministre, ildoctrinales
n’abdiqua de
jamais
jus¬
vinrent,
tice et detantôt
libertédu: de
Parlement,
là les mécomptes
tantôt desquiélec-.
lui
teurs sans jamais le décourager ».
Aux Affaires étrangères, il eut en 1887 à ré¬
nistre
gler un
1888 l’incident
président
incident
Schnæbelé
duavec
conseil,
la Hongrie
avec
M. Tisza,
l’Allemagne,
dont
avait
le. pro¬
mi¬
en
radoxes
humains.
prit
pronostics
mées
expression
Français
nistre
comme
Nous
d’antipatriotisme.
reur
pour
ainsi
taient
depuis,
teurs
Ils
Quelle
qui
de
n’ont
les
desservis
avons
par
fussent
sur
profondément,
lui
combien
M.
une
qu’ait
instituteurs
était
antifrançais,
M.ce
pessimistes.
dit
dictait
voulu
Goblet,
de
Golbet
«crise
qu’on
justement
enclins
alors,
auprès
puilvoir
son des
être
et
que
avait
s’en
patriotisme:
ce
bons
du
si
àantirépublicains
d’un
ils
jugements
que
dans
en
l’éloquente
douloureux
fallait
une
révolté
ont
patriotisme
réussi
Févénement
fait
Français
homme
les
bien
forme
sur
que
àcraintes
de
sévères
Son
lui
compris
qu’ils
ce.
etqu’il
certains
les
quelconque
d’avoir
à.point
poignante
présenter
cœur
al’école
etinstitu¬
montré
respec¬
et
ait
expri¬
anti¬
l’es¬
l’er¬
pa¬
des
été
de
».

noncé des
France.
discours
admirables
«d’une
M.».Coblet,
paroles
mesureditdésobligeantes
et
le Temps,
d’une dignité
répondit
pouf
vraiment
• par un
la

Enfin — et c’est la seule partie de cette longue


comme
carrière ministre
politiquedeque
l’Instruction
nous ayonspublique,
à envisager
c’est

àM.mettre
Gobleten
qui
application
eut à soutenir
la loidevant
organique
le Sénat,
de l’en¬
puis

Heureusement c’était bien à tort qu’il s’alar¬


seignement
Ferry
C’était
Il s’agissait
avait
toute
primaire,
taitlade
voter
«loi
confirmer
de
Falloux»
celle
1881
dùàles
à30
1883.
déchirer.
lois
octobre
queC’était
1886.
Jules
maitainsi,
serait
été à laissé
l’idée
si tous
gagner.
quelestout
instituteurs
Si le
parcorps
impossible
de
enseignant
France
il enpen¬
eût
s’y
de
duM.moins
cette
Goblet
loi
l’abrogation
relatifs
eut l’honneur
à l’enseignement
définitive
de déchaîner
des deux
primaire.
àtitres
son lettres
saient en
de effet
M. Goblet
commeseraient
M. Hervé,
simplement
la préfacela etpro¬
les
tour la plus violente opposition ën proposant testation Enregistrons-la
nécessairecomme’
d’un bonuncitoyen.
dernier acté de
la laïcisation définitive de tout l’enseignement
primaire
le
munes
vote de
dupublic.
France
Sénat,Son
fut
et dernier
contribua
affiché discours,
dansà toutes
fairequiconnaître
les
emporta
com¬
arechercher'
cette
voulu
ce
sincérité,
été
libre
initiative
trompé
rendre
esprit
dejusqu’à
franchise
àsur
et
comme
lace
patrie,
cequel
noble
détail
etund’indépendance.
point
qu’il
cœur.
suprême
descroyait
il s’est
faits,
E. service
Buisson.
trompé
en
honorons
Et sans
danger,
qu’a
ou
au pays
tion. Leleministre
véritable avait
espritd’avance
de la nouvelle
réduit législa¬
à leur
j« uste
l’école
mesure
sans Dieu
les injures
». et les calomnies contre
Aussi longtemps qu’il occupa; le ministère de
l’Instruction publique, M. Goblet se montra dé¬
voué
l’enseignement.
aux réformes libérales à tous les degrés de L’Auto-éducation
personnalité
C’est lui, civile
par exemple,
aux Facultés.
qui fit attribuer la ou l’éducation libertaire2,
s
-

vesA réitérées
l’enseignement
de même primaire
largeur
il donna
de vues
des et
preu¬
de (2e article ).
même confiance dans la vertu propre de la
liberté
liberté. comme seul moyen d’apprentissage de la M. deDans
«Elslander
l’éducation
la deuxième
faitmoderne
la critique
partie
», qui,
oudeplutôt
d’après
■ son leouvrage,
lui,
procès
« a
N’en citons qu’un exemple : C’est lui qui auto¬
pour objet principal
conditions d’un ensemble
l’adaptation
social ».de l’enfant aux
risa
en 1885,
se
D’autres
tinrent
le grand
leministres
premier
sous
Congrès
la avaient
Congrès
présidence
des instituteurs
libre,
hésitédedont
à M.
faire
les
auGréard.
assises
Havre
cette Quand il parle de l’éducation physique, le

expérience réputée alors hardie, presque témé¬



ration
raire.
après
prévoyait
elle
et
Quileurs
paraîtrait
eûtpas
Congrès.
ditencore
enpâle
ce les
temps-là
et Amicales,
timide.
queC’est
leur
vingtqu’on
fédé¬
ans
pédagogue
miste,
porains
naissance,
soins
l’hygiène
maître
salles
lui,
silence,
les jeux
contraindre
nécessaires
de
lene
ne,
dangereux
abréger
plus
de
classes?
s’est
belge
l’enfant
saurait
l’école
satisfait
plaint
des
ààleurs
?Quel
la
du
son
prétendre
enfants
Cet
soit
de
partie
peuple
des
ensemble
développement,
maître
l’atmosphère
récréations,
bien
àéducateurs
belle.
l’immobilité
reçoive
ni
entendue.
n’ade
Le
que,
dû,
conditions-
plus
viciée
interdire
tous
contem¬
malgré
dès
niet
opti¬
Quel
que
des
les
au
sa

que,
àle l’ordre
Depuis
silence
M. Goblet
du
quelques
pour
jour.
donner
avait
années,
Le de
plus
son
temps
retiré
souvent
avis en
sur
detemps
cet
les
la avis
vierompu
questions
publi¬
mar¬

il
ee
quait
avait
désaccord
unétédésaccord
le chef.
s’accentua.
Sousle
croissant
ministère
Et il avec
devenait
deM.
le parti
manifeste
Combes
dont I
1. Voir leManuel
2. Manuelgénéral
général
, n*n*37,24.du 16 septembre 1905.
PARTIE GÉNÉRALE 447

antihygiéniques ouantipédagogiques,M. Elslander


le
comme
se nuire
remarque
l’élève
mutuellement.
justement,
: « l’un et
» l’instituteur
l’autre sont en
obligés
souffre
de
La gymnastique n’échappe pas, elle non plus,
pourquoi
Le
l’en
époque
chose
au
oas
c’est
encore
prennent
réminiscences
etenirépétées
programme
l’éducation
temps
agissent
donné
faire
pour
àoù
de
faire
on

pourrait
disparaître
le
les
nos
àleur
ici
maintien
la
non;
ne
sourire
cerveaux
des
des
jours.
: simple
: réserverait
tiennent
Histoire.
cephrases,
l’essentiel,
enfants
être
n’est
que
; des
Qu’importe,
raison,
ilont
mieux
lieu
yce
pas
idées
déjà
Malheureusement,
des
qu’on
apas
mot
d’idées.
pour
au
c’est
des
une
explications
sociales
employé,
cette
étalé
simple
enseigne
influences
le
alors,
que,
certaine
plus
étude
pompeusement
qui
plus
bon
etgrand
qu’ils
entendues
l’histoire,
dominent
pour
maturité.
c’est
tard,
ilsens
sociales
com¬
n’est
bien
une
les
de
rarement,
à la
élève
M.
un
loppement-personnel
Eslander
exemple
critique..
y estetfrappant
voit
réduite
que
Outre
dans
la du
des
que
apart
les
désir
quelques
enfants.
les
d’activité,
méthodes
d’entraver
exercices
mouvements,
.employées
dé lechaque
se déve¬
font

Ainsi, dans cette -instruction qu’on donne à


l’enfant, tout est artificiel, tout est subordonné

,
à cette préoccupation de l’adapter au milieu
àsocial
dès
la
Limitation
son
vie,
dans
plus
maislequel
jeune
détestable
à une
ilâge.
certaine
vivra
; car,
; onvies’il
ne; on
est,
le leprépare
en
spécialise
éduca¬
pas

théoriques
faites
réelle
bras
le
et
par
n’est'
manière
rythme
vie.mêmé;
pas
naître
vement,
inférieure.
cela,
vous
cette
le ...
En
prescrivez.
jeu
efficace,
un
On
humain
quelque
pas
nous
imposant
mettriez
flexion
:exécuter
ànaturel
-en
pas
c’est’
on
son
supprime
différente,
tout

Voyez
harmonie,
formules;
teUement-particulier,
ettrouble
Siune
ne
de
approche
répétons,
!chose
Chacun
le
on
vous
selon
donc
des
ces
peut,
bras
la
flexion
gymnaste
tente
l’action
circonstances
marche
exercices
entendiez
la
une
selon-
avec
non
de
des,
ne.
cette
?pour
de
personnalité
inutilement
doit
d’automate,
manière
factice,
règle?
par
celui
nous
spontanée,
flexion
dans
:un
arriver
chaque
l’exécuter
mêmes
la,
réellement
du
fléchit
invariables
qu’on
rythme
l’obligation
contrainte,
et
d’exécuter
d’inexistant...
corps
de
Avous
de
individu
de
ne
une
bras
peut
vivante,
lel’individu,
la
machine.
comme.
entier,
sont
l’éducation,
le
particulier,
bras
réalisation
remplacer
le
que
n’est
un
laisseriez
mais et tion, un principe d’une évidence manifeste, c’est
den’a-t-il
que
recon¬
d’une
de
mou¬
libre
vous
faire
pas
-.Un
par
Ce
de
la'
.

que penser,
servir
sent « de
tousleur
les
juger,
cerveau,
hommes
comprendre
»soient
c’est-à-dire
mis
parà eux-mêmes.
même
qu’ils de
puis¬
se

chir,
réaction.
voyez
convaincante,
allumer
êtres
diablement
criminelle
lourde
Toutde
perdus
l’immobilité
quiétude
homme
d’éclair.
discuter
Et
a bouchés
: voués
voyez
ils
la-plus
qui
deUn
avec
sont
de
n’a
l’ignorance.
àl’entêtement
sont-ils,
mot
leur
l’immobilisme
lui-même
bouchés,
pas
ardente,
brutal
regard
acquis
ceux
est
de
exprime
dit-on.

ne
laqu’une
une
ces
lafaculté
intellectuel,
parvient
parole
Oui,
recrue
malheureux,
l’état
éducation
deirrémé¬
lade
pas
réflé¬
deplus
àces
la
laà

faire. Ï1 s’en
montrer, vous,
tirera
professeur
mieux que
de vous
gymnastique
ne pourriez
diplômé.
le lui

raissent,
et Nous
la méthode
avons
avec une
tenu
de l’auteur.
singulière
à citer netteté,
ce passage
la conception
où appa-
résultats
Le système
est condamné.
d’éducâtion
Unequi
réforme
amène.nedeserait
tels
même
s’applique
De tous
que àcôtés,
Ton
les lui
connaît
l’enfant
montrer,
ses
est besoins
on l’empêche
comprimé de possible que dans une société « harmonique ».
et; qu’on
alors

lesAsatisfaire
gement
malement
sacrifiée
défaüt
complet
aule de
souci
spontanément.
développement.physique
l’éducation
de de
l’éducation
parcourir
physique,
Il faudrait
pour
le assurer
cycle
des
en
unélèves.
partie
entier
chan¬
nor¬
éducation
consacre
nécessaires
nisme
d’hommes
avoir
crée
fortement
malfaisantes
danger
laise,
vouloirs.
Dans l’avenir.
qui
tel
l’effort
'aura
une
àqu’il
entretiennent
le
arbitraire.
normalement
une
ailleurs.
qui
apparu,
société
besoin
Lorsque
nouveau,
est
oeuvre
la constitué.
dominent
arbitraire,
de
Elle
lorsque
Ill’humanité
inutile
le
réagir
est
développés
elle
n’a
fonctionnement
impossible
surgira,
G’est
que
des
maintenant,
saura
contre
il pourra
forces
faire,
doit
;làilmanifester
du
souffrance
que
les
lui
ymaintenant,
qui
sentir
vague
suffit
avoir
lorsque
influences
la lui
de société
l’orga¬
assez
sont
d’en
ma¬
une
qui
ses
le

des programmes,
elle
Non, mieux
répond dirigée
M.. Elslander
l’éducation
et son butintellectuelle
mieux atteint?
est-

méthodiquement
naturelle
même
intellectuel
ordonné,
De même
l’éducation
méthodiquement
deque
naturel
la l’éducation
vie etintellectuelle
pour
mécaniquement
et la'
lephysique
dirigé.
remplacer
remplacé
supprime
refrène
par
par
provoquée,
une
l’expansion
,un
le activité
travail
labeur
de
Si donc, l'éducation est aujourd’hui défec¬
tueuse, c’est, que, dans les conditions actuelles,
il n’en peut être autrement. Qu’on ne prétende
mais
Les les
procédés
programmes
d’enseignement.
restent, etont
l’instruction est les
pu changer; pas ouvriers
en rendreconscients
les maîtresd’une
responsables.
œuvre mauvaise
Sont-ils?
toujours
des mots.ce»,qu’elle était : « Des mots, des mots; Nullement. Il ne leur est pas permis de tenir
compte des dispositions, des préférences, des
Aü lieu d’apprendre, là langue écrite et parlée,
aptitudesautant
toujours
asservi trop
dé chacun
nombreux.
et plusdequ’eux
Le
leurs
maître
à élèves,
la tyrannie
n’est-il
presque
pas
des

l’enfant
desDans
réciter
toutes
de Pour
ladéfinitions
routine,
faites,
;l’enseignement
la
ildoit
n’écrit
géographie,
retenir-des
des
on
; que
il
formules.
y n’ouvre
est
pour
après
de
retombé.
règles
l’histoire
reproduire
laavoir
bouche
de tenté
grammaire
on des
a que
diminué
de
phrases
sortir
pour
et société
programmes
aux
construite
détails
actuelle.
à ? l’image
d’une
Bon gré,
organisation
et mal
pourgré,
les ilbesoins
irrationnelle,
doit sedeplier
la
,

Cettë adaptation apparaît plus nette encore à


la place de l’histoire-batailles ; mais à quoi bon M. Elslander, quand il examine l’éducation mo¬
rale,subir
de Dès des
soncontraintes.
plus jeune Sans
âge, cesse,
l’enfantsa ne
volonté
cesse
ce changement-?
mieux
tion surcelaqu’on
vie et ales.
Des
mismœurs
àenfants
la d’un
placé
comprennent-ils
peuple
. « la disserta¬
? » se heurte à la force, et les deux seules idées
«qui
toutse est
fassent
permis,
jour pourvu
dans son queesprit,
le secret
c’est soit
que
l’école
è ce
incompréhensibles
Pourquoi
que
? Alesmoins
donc
enfants
s’obstiner
qu’on
poursachent
attache
eux,à enseigner
nous
ânonner
quelque
ne des
voyons
l’histoire
importance
phrases
pasà
gardé
on est »assez
et quefort« on
pour
peut
réaliser
faire ce
sonqu’on
désir.veut
» Tel
si
448 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE

' est. le fruit de la première éducation reçue dans aspect rébarbatif que nous lui connaissons? Est-il
retrouver
la famille,à l’école.
et cette fausse conception, il ya la milieu,
étonnantil deest'
bonheur qu’yl’homme?
intéressant
fleurissent
Ah d’étudier
! tous
pources
celui
comment
vices
qui vit
quisedans
font
déve¬
ce
le
loppent toutes
l’homme de noscesjours
charmantes
cet être qualités
si sociable.
qui font
Commede
lais,
cloche.
lesL’école,
et duenfants,
des
réglementarisme,
hommes
elle,
■de les
se habituer
donné
qu'on
depour
au régime
former,
gouverne
mission
comme,
de
dude
la- son
discipliner
hiérarchie
dit Rabe¬
du/ne

on
parce
devant
dansse.
s’yqu’on
latrahit;
.cache
lavie,,
force,
yon
est
comme
pour
se
forcé.
on surveille
mal
flatte
dans
Comme
faire;,
leslaàmaîtres;
l’écolè,
vie
dans
on on
fait
la yComme
vie
onest
bien,
on
sehypocrite,
se
dénonce,
parfois,
dans
courbe
la
De l’enfant, être pensant, doué d’une volonté
dont le développement est la condition de là
.

moralité,
non pas l’obéissance
on exige raisonnée,
avant tout mais
l’obéissance, et la
l’obéissance «vie,chacun
viehélas
on pour
ne! -on
s’aime
soiy »,pas,'
connaît
et làonnon
admirablement
l’applique.
plus !... Comme
le mot
dans:
'

dans
aveugle.
ses menus
Dès son détails
entrée et
à l’école,
sous desil doit
peines
observer,
déter¬ Et, dans ces conditions actuelles, il est im¬
possible qu’il en soit autrement, il ,est impossible
1 naturellement
minées,
qü’on
On continue
neun
Juirèglement
demande
mauvais.
à le considérer
pas
qu’ildenecomprendre.-
comprend
comme unpasêtre
et

L’éducation actuelle remplace chez lui « l’acte


défendu
voulu par
attrait à: l’acte
l’acte permis,
ordonnérend
». Elle
désirable
enlève l’acte
tout

Féducation
telles
l’école,
Fondéè
la
même
raisons
temps,
est
thqdes
pas,
Iander,
publique.
que
même
Ainsi,
société,
encore
l’instituteur
etqu’elles
qu’il
qu’on
de
autres
notre
d’un
d’instaurer,
sür
nequ’il
ressources
sensiblement
toute
intellectuelle,
soit
lui
laautre,
s’en
auteur
que
sont
contrainte,
considère
est
l’éducation
pas
neordre,
fait,
impossible,
celles
arrive
données
pour
ou
contraigne
l’ennemi
sans
de
enou
économie,
àadmises
personnel,
l’éducation
les
sacrifiant
compter
dehors
est
lal’éducation
actuellement
instruire,
même
de
faussée
a pas,
déjà
\ ses
de
par
que,
‘ lane
conclusion.
l’individu
manque
dit
la
élèves,
physique,
par
l’autorité
pratique
des
morale,
par
théorie
punisse
M.l’idée
dans
Els-
mé-
des
de
de
à

.,
progrès
l’enfant
impuissant
yIl avoir
même,
morale,
des
celui
Le
supprime
mobiles
système
quiou
depuisqu’il
qui
etest
délibération
du
.de
à la
est
raisonner
extérieurs;
moins
naturellement
de
raison,
développement,
mauvais
remplace
l’école,
rend
lases
; ilil
conscience,
ne
loin
impossible
actes.
supprime
les
supprime
bon
peut
demobiles
etse
moraliser,
devenir
même
puisqu’il
toute
gâte,
•tout
la naturels
' morale
ou
conception
pervertit
espoir
meilleur,
déprave.
ne
devient
peut
elle-
par
de

quiNous
est déjà
avonssirésumé
loin d’être
cet parfaite.
acte d’accusation sans
A ce régime d’entraves et de contraintes,
mêler aucune réflexion à notre analyse. Nous
les
personnelle
élans' individuels
disparait sont-annihilés
sous la crainte'; quila courbe
dignité verrons, dans un dernier, article, comment
l’homme devant le règlement, devant la punition. M. Elslander a édifié, eh regard de l’éducation
qu’il • critique, son « Education rationnelle
M. R. ».
devrait
assez
Des éloquent!
maîtres,
régner des
Est-il
la règlements,
joie,étonnant
la bonté,
des
que l’amour
punitions,
l’école ! aitEst-ce
là cet

(La fin au prochain numéro ).

■ ■■. — LÉGISLATION ET ADMINISTRATION

Le Congrès des Amicales ■

La (3e
Coéducation.
article1.)
La base de discussion, en ce qui concerne la
coéducation,
très consciencieux
était de
un M:
rapport
Fontenier,
très 'développé
instituteur età

tudes
arguments
de
tème
des
laires,
Lille.
la conditions
coéducation,
françaises,
coéducatif
L’auteur
etc; des partisans
d’aménagement
mitigé,
de
y etl’état
résumait
concluait
tenant
d’esprit
et ceux
impartialement
en'compte
des
faveur
despopulations,
locaux
adversaires
des
d’unhabi¬
scc>-
sys¬
lés
l’irttégralité
dre
nant
lité
passage
d’intérêt
cation.
pour
n’y
plus
les
pousser
des
leurs
c’est,
qu’ils
chaque
propre
en
obligé
accomplir
rales
des
filles
et ««■Le
aux1
effets
ase
leur
et
Elever
facultés
La
qualités
une
ma
rapporteur
sur
pas
précis,
en
faire
bornant
moyens
ne
qui
une
autres
Ce
coéducation
àsexe
pour
aussi
activité.
évilant
les
part,
moraux
connaissance
d’idées.
possèdent
assurer
sont
sont
séparément
fatigue
»..J’ai
profiter
volouié
séparément.
qui
des
ou
mérites,
quand
montrer
loin
une
àd’action.
lades
souvent
-ces
leur
établir
s’est
fonctions
haine
tenu
et
laet
moralité
que
aptitudes
mots,
sociaux
fait
point,
moralité
curiosités
très
de
il
chacun
qui
sont
montré,
combien
les
àparfaite
s’est,
profiter
un
possible
tel
des
Les
reproduire
blase,
Elle
ces
iconsciente
rien
enfants,.
propres,
humaines.
contact
c’est
plus
ou
de
mots
qui
agi
élever
des
d’eux
est
discussions
de
il
la
tel
malsaines
mais
àde
vagues
grande,
la
les
sont
est
le
coéducation
tous
plus,
de'
garçons
sous
système
la
a-t-il
moyen
permanent
spécialisation
c’est
en
vrai,
pousser
en
des
des
responsabi¬
naturelles
en
déterminer
C’est
les
lesquels
et
—commun,
entier
dit,
détermi¬
non
facultés
actes
réduire
qui
enfants
un
de
le
et
d’édu¬
géné¬
éten¬
c’est
vers
plus
j’ai,
peu
des
ap-
pas
: ce
et
àil

"Malheureusement, la Commission n’a pas suivi


le rapporteur, provisoire, et elle s’est prononcée

pour unaurait
estimé,
directéur
cation
bienfaisante
dit
système
delel’école
des
rapporteur
pourbeaucoup
deux
de Cempuis,
résultat
sexes
définitif,
plus
certain
à que
l’égard
'radical.'
M. «une,
Aman,
la l’un
coédu¬
action
Elleex-
dea

l’autre,
les
l’œuvre
ferait
moyens
disparaître
qu’elle
des hommes
qu’il
ferait
al’éducalion
pour
et
éclore
assurerait
êtredans
compressive
ce chaque
qu!il
enfinveut
aux
individu
quiêtre,
uns
est

1. Voir Manuel général,, du 9 et du 16 septembre 1905.

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