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Manuel général de l'instruction

primaire : journal hebdomadaire


des instituteurs

De l’éducation
Conférence faite par M. Vessiot, inspecteur général de l'instruction publique,
à la Sorbonne.
J. M.

Citer ce document / Cite this document :

M. J. De l’éducation. In: Manuel général de l'instruction primaire : journal hebdomadaire des instituteurs. 54e année, tome 23,
1887. pp. 547-549;

https://www.persee.fr/doc/magen_1257-5593_1887_num_54_23_9782

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PARTIE GÉNÉRALE. • 547

nous manque ! » Celui qui prononçait de telles paro¬ soldat. Ne forçons pas la nature. Nous n’avons affaire
les est cependant tout oœur et tout flamme; il est qu’à des enfants : car l’enfant, quoi qu’on puisse
un de ceux qui se donnent entièrement à leur tâche. dire; n’est, si l’on veut nous permettre cette expres¬
Nôn, mon ami, le dévouement ne vous manque point; sion, qu’un commencement de l’homme ; il faut tenir
mais, ainsi que la plupart de vos collègues, vous compte de la capacité restreinte de son esprit et
hésitez, vous tâtonnez, et vos efforts, comme les aussi du peu de -développement de ses facultés phy¬
leurs, sont en partie perdus. siques et morales : « L’enseignement primaire élé¬
Nous espérons très fermement que l’ école-primaire, mentaire doit être approprié aux besoins et au tem¬
tôt ou tard, sera l’assise la plus sûre de la société. pérament particulier de l’enfance. »
Mais il nous semble nécessaire qu’on réagisse contre La conclusion dont nous venons d’expliquer le
cette tendance que mous signalions tout à l'heure : sens a été adoptée par runanimité ou-presqu’àl’unani-
celle qui, appuyée de telle-ou telle formule généreuse, mité des membres du congrès. Ce vote a eu pour
mais impraticable, abusant, -par exemple, du sens de contre-partie
suivantes ; logique le rejet des trois conclusions
l’adjectif intégrai (instruction -et l’éducation inté¬
grales sont à la mode depuis quelques années], nous
i . L’enseignement primaire élémentaire doit -compren¬
fait
tion confondre,
très différents.
des formes et des degrés d’instruc¬ dre un certain enseignement professionnel.
2. L’enseignement .primaire doit avoir pour but d’ini¬
Il ne s’agit nullement -d;e déchirer les programmes
de 1882 pour en revenir à ceux de 1833, encore tier Il
vie. l’enfant
aura surtout
à la connaissance
un caractère
de pro
toutes
fessionnel.
les choses de là
moins à ceux de 1850, Si le cadre des études pri¬ 3. Il aura surtout un caractère scientifique et pratique.
maires a été agrandi, c’est qu’il fallait l’agrandir. L. Tract-ver,
On s’est dit que, sous un régime démocratique, tout Instituteur à Paris, vice-président de a
citoyen devait connaître et les droits que la justice section de Pédagogie du congrès.
naturelle lui confère et les devoirs que la liberté [A suivre.)
lui impose : de là l’idée très légitime de faire unie
place dans nos écoles à l’instruction civique et à
l’instruction morale ; que, dans ce siècle, qui a été
surnommé le siècle des sciences, le siècle de la va¬ DE L'EDUCATION
peur, le siècle de l’électricité, tout enfant devait ap¬
prendre ce que c’est qu’un levier, une balance, une -Conférence faite par M. Vessiot, inspecteur
pile, savoir distinguer de la poitrine et du cœur le général de l'instruction publique, à la Sor¬
• ventre et l’estomac ; que des -enfants du peuple, des bonne.
;

fils d’artisans ne pouvaient -ignorer les plus vulgaires


procédés de l’industrie qui nourrit leurs pères et A la prière de 1 ’ Association des anciens élèves de
permet à ceux-ci de les nourrir : et les notions scien¬ l’école normale de la Seine, M. Vessiot, inspecteur gé¬
tifiques ont été introduites dans nos programmes. néral de l’instruction publique, a bien voulu faire à
Tout cela était nécessaire : mais il fallait prendre la salle Gerson (Sorbonne), le jeudi 15 octobre, une
garde à ce que l’instituteur, un peu désorienté .par conférence sur l’éducation. La réunion était présidée
ces innovations, n’allât point à côté ou au delà du par un collègue du conférencier, M. l’inspecteur
but. Or, bien souvent, le but n’a pas été atteint ou il général Carré. Nous regrettons que l’éloquente et
-

a été assez
tion dépassé,
nette
parce
entre
qu’onlesn’a
notions
pas opéré
immédiatement
une sépara¬ spirituelle causerie de M. Vessiot n’ait pas été sté¬
nographiée; nous allons du moins essayer d’en faire
indispensables et celles qui ne doivent être ensei¬ un compte rendu assez complet, à l’aide de notes
gnées qu’après les premières et placées sur le second prises pendant la conférence.
ou le troisième plan. M. lîiuspecteur général Carré dit d’abord que -c’est
On à confondu l’enseignement primaire élémen¬ probablement à son affection bien connue pour les
instituteurs qu’il doit l’honneur de présider cette
-

taire, Renseignement primaire supérieur et même


1’enséignement. professionnel ‘..Nous estimons que ce séance. 11 constate avec plaisir que, pour ce qui con¬
dernier enseignement n’est pas à sa place dans les cerne l’instruction, les écoles primaires marchent
écoles primaires élémentaires. Quelles sont; parmi les dans des voies larges et sûres, vers un but bien fixé
innombrables carrières que présentent l’agriculture à l’aide de méthodes et de programmés nettement
et l’industrie, le commerce, les arts libéraux, celles déterminés. Il n’en est malheureusement pas de
que suivront un jour les élèves qui fréquentent ces" même pour l’éducation. Nous sommes tous d’accord
écoles?Contentons-nous
rent. Nous. ne le savons
donc
pas,deet leur
eux-mêmes
donnerl’ignb-
« les de
surl’enfant;
ce pointmais
que l’école
comment,
doit .s’occuper
dans quelledemesure,
l’éducation
par
notions générales qui leur sont ou leur serontnéces- cussion.
quels moyens
On a donc
pratiques,
sagement c'estagiceenqui
demandants
reste en dis¬
un
saires », sans mous préoccuper de la profession « qu’ils
pourront exercer plus lard et de leur future condi¬ homme aussi autorisé que M. Vessiot de traiter' en
tion sociale ». On veut en faire desouvriers, des sol¬ conférence une question d’un si haut intérêt.
dats même, avant l’âge où Ton. peut être ouvrier ou M. le président donne alors la parole au conféren¬
cier , dont nous reproduisons ci7après, aussi fidèle-
'

manuel.
1. (Remarquer
Nous -reviendrons
que nous ne
ultérieurement
disons-pas sur
enseignement
cette dis¬ l’instruction
mentDepuis
quel’avènement
possible,
publique.
la de
brillante
estla devenue
République,
causerie.
chez,
ditM.
nousVessiot;
l’objet
tinction. •
548 MANUEL' GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE.

réduit au silence. Vous n’avez d’autre ressource que


f ducation
d’une
si l’enseignement
sollicitude
ne partage
passionnée;
apoint
pourcette
objet
malheureusement,
faveur.
les connaissances
Et pourtant,
l’é-
d’ouvrir
voyageurs
échanger
400 kilomètres
un
une
sont,
journal
parole.
sur
comme
chemin
ou les.
uncolis
delivre.
fer,• côte
ils
Aujourd’hui
peuvent
à côte, faire
sans
les
de la vie, l’éducation
générales, le métier, làembrasse
profession,
la vie
le elle-même,
côté pratique
la
vie dans toutes ses relations, des plus étroites aux Si les places du coin, dont nous parlions tout à
plus larges, la vie avec tous ses devoirs ; la première l’heure, sont si recherchées, c’est parce que ceux
éducation est l’apprentissage de la vie. Dans cette qui les occupent ont le gouvernement des portières.
manier
œuvre délicate,
un outil ildocile,
ne s’agit
un outil
pas, pour
de ferle ou
maître,
de bois,
de Gens à défiez-vous
sibles, névralgies, des
poitrines
hommesdélicates,
du coin ;larynx
ils veulent
sen¬

'
mais un ORtil qui a ses caprices et ses résistances, généralement aspirer cet air frais qui vous incom¬
la volonté. Il faut discipliner celte volonté, lui mode et vous glace et, pour se satisfaire, ils ne crain¬
apprendre à obéir à la'loi morale, à se soumettre à dront pas de vous faire souffrir. Un jeune, homme
la raison. Pour accomplir une si grande tâché, il faut élégamment vêtu
compartiment : voilà
et bien
enfinganté
un monte
homme dansde bonne
votre
plus de
faut et la
mieux
vertu.qu’une certaine dextérité manuelle, il
compagnie, pensez-vous. Attendez : le beau jeune
Ce mot de vertu est bien démodé aujourd’hui, et homme déplie son journal, allume sa cigarette et
même un -peu ridicule, dit-on. Nous nous moquons met
de savoir
ses pieds
s’il sur
les les
salit.
coussins, sans s’inquiéter
, même
de ceux qui l’emploient, comme nous nous moquons
de beaucoup de choses en ces temps de raillerie. Descendons de wagon, si vous le voulez bien, et
Nous n’abandonnons pas même notre rire aux portes entrons dans un hôtel, qui doit être, si j’en crois
des cimetières: on n’ose plus guère mettre sur les l’étymologie latine, une maison hospitalière. Défiez-
tombes les bonnes vieilles épitaphes que vous con¬ vous des étymologies : elles sont perfides. D’abord,
naissez : « Il fut bon époux, bon père, etc. » et tous pendant le dîner, le bruit des cuillers et des four¬
ces petits mensonges posthumes dont le souvenir chettes remplace celui des conversations. Ennuyé de
vous cause encore une douce gaieté. ce tapage, vous attendez le dessert avec impatience
L’éducation est donc une chose nécessaire, puis¬ pour aller dormir.
faire
qu’il rire
suffitlesdevivants.
prêter de la vertu aux morts pour Oui, mais vous avez compté sans le garçon. d’hôtel
qui arpente sans cesse le' corridor sonore sur lequel
Nous sommes un peuple Vraiment homogène et ouvre votre
mais mal chambre:
élevé. J’aiPassouvent
méchant,rêvé
ce garçon
d’une d’hôtel,
maison
bien fondu, les habitants des villes du Nord ressem¬
blent à peu près à ceux des villes de l’Ouest ou du d’éducation pour les-garçons d’hôtels : ori leur ensei¬
Midi. Aussi n’ai-je pas appris grand’ chose en voya¬ gnerait notamment que la nuit n’est pas le jour, que
geant, si ce n’est qu’en fait d’éducation, nous sommes l’on se couche pour dormir, et d’autres vérités du
encore à l’état rudimentaire. Ne vous étonnez pas de même genre. Enfin minuit sonne; le garçon cesse
cette affirmation ; j’ai, pour la justifier, de nombreux de marcher, vous pouvez dormir. Attendez un peu,
exemples. vos tribulations ne sont. pas finies. Une porte voisine
Nous sommes en hiver; un tramway passe dans de la vôtre s’ouvre avec fracas : c’est un voyageur
la rue. Voici sur la plate-forme un homme infirme, qui revient du théâtre et fait une rentrée bruyante.
une femme, un petit enfant. A l’intérieur se pré¬ Il tousse, crache, sifflote et complimente l’armée
lassent sur les coussins plusieurs jeunes gens, qui française.
lisent leur journal. Us ont le droit pour eux, évidem-' Et ce n’est pas seulement l’éducation des généra¬
ment, puisqu’ils ont payé leur place èt ils peuvent tions circulantes qui est mauvaise ; nos rapports per¬
dire sans injustice: Chacun pour soi, le tramway manents laissent plus à désirer encore que nos
pour tous. Pourtant, s’il se trouve à côté d’eux un rapports accidentels.
vieillard, un homme du temps où la galanterie exis¬ J’ai connu deux voisins qui se faisaient récipro¬
tait encore, — car nous avons à peu près perdu le quement un charivari épouvantable et bornaient à
mot èt la
femme ou chose,
à l’enfant.
— il se lève et cède sa place à la cela leurs relations. Ce n’était que désagréable :
voici qui atteint l’odieux. Dans une maison habitée
Voyagez-vous en chemin de fer, lorsque vous ou¬ par plusieurs locataires, une femme était alitée et
vrez la portière du wagon, vous trouvez occupées les gravement malade. Les personnes qui -occupaient
quatre places formant coin; souvent les autres places l’appartement situé au-dessus du sien donnèrent un.
sont garnies de parapluies ou de chapeaux qui signi¬ grand bal à leurs amis et connaissances. Pendant
fient : vous arrivez trop tard, toute la banquette est qu’on dansait au-dessus d’elle, la malheureuse femme
prise. Ce n’est pas toujours vrai; mais, grâce à celte mourut. Quand on se trouve témoin de pareils faits,
supercherie, les propriétaires des chapeaux et des on s’écrierait volontiers, en modifiant un peu le mot
parapluies së débarrassent des voyageurs crédules et célèbre : Fralernilé, tu n’es qu’un mot !
s’installent à leur aise. Vous réussissez enfin à vous Il faut l’avouer, dans nos relations sociales nous
caser dans un compartiment, la locomotive siffle, le redoublons de raideur, de susceptibilité ombrageuse.
, train part. Vous jetez un coup d’œil sur vos compa¬ Nous voulons jouir de tous nos droits dans toute leur
étendue et même au delà de leur étendue, oubliant
gnons
tentez
oui ou et,
d’engager
un sinon
vous
toutêtes
une
secd’une
conversation
suivinature
d’un sourire
expansive,
quelconque.
contraint
vous
Un Vous
que laavez
liberté
le droit
périt
de chanter
souvent dans
par sonla rue
excès
desmême.
chan¬
vous fait comprendre votre indiscrétion et vous sons grivoises, dites-vous ; mais alors, si je ne veux
PARTIE GÉNÉRALE. 549

pas exposer mes enfants à les entendre, il faudra Enfin, effrayante nouveauté, les suicides d’enfants
se multiplient; dans l’espace d’une année, j’en ai
compté jusqu’à trente signalés par les journaux. La
que
prendrons-nous
partout
lité,
c’est
Notre
je
oublie
lerenonce
limités
presse
coeur
troppolitique,
qui
par
àsouvent
que
lesceux
engendre
faire
nosd’autrui.
la
si sortir.
éprise
fraternité,
droits
la fraternité;
de
Quand
sont
liberté
elletoujours
donc
aussi.
et et et plupart de ces petits êtres se tuent pour une simple
d'éga¬
com¬
Or,
les
contrariété.
vie, et rien au
N’ydelà?
a-t-il donc pour eux rien dans cette
; La vérité est qu’on se désintéresse de l’éducation
grandes pensées viennent du cœur, a dit Vauve- jet
le qu’on
disais neau s’occupe
début dequecetde entretien.
l’instruction,
Loincomme
de moi
je
nargues
Prenons; j’ajoute
garde que
les liberté
grandeset réformes
égalité mal
aussi.
entendues la pensée de dénigrer l'instruction ; c’est d’ailleurs
tuent la fraternité. Souhaitons que la presse montre un auxiliaire fort utile de l’éducation ; mais elle ne
plus d’attachement aux principes, moins aux per¬ peut la remplacer. Eh bien ! un trop grand nombre
sonnes. Apprenons que toutes les opinions sincères de personnes, pour se débarrasser de la tâche qui
sont respectables et n’injurions pas nos adversaires leur incombe d’élever leurs enfants, les placent dans
un internat où l’on se contente de les instruire;
d’autres vont plus loin encore, et, pour se dispenser
de toute charge de famille, renoncent au mariage.
politiques;
vent
parce
les
faire
Oh
qualificatifs
actes
! !aux
Entrons
qu’ils
notre
duplus
gardons
n’apprécient
gouvernement.
éducation
dans
tflétrissants
grands
une
pourréunion
politique
etpas
les
que
aux
voleurs
comme
nous
électorale,
meilleurs
: elle
prodiguons
et est
nouslesle
etcitoyens,
assassins
encore
rôlesou¬
tenons-
ouà Lh célibat est aussi une des plaies de notre pays.
D’où vient donc celte indifférence pour l’éducation
des enfants? Elle vient de ce que, au temps où nous
[vivons, l’équilibre est rompu entre les droits et les
nous près de la porte pour sortir au plus vite en cas' [devoirs. Notre vie extérieure, politique et sociale, est
hérissée de revendications menaçantes, et notre vie
de péril.
mandat
nom de la: Un
liberté,
il député
remplit
sesvient
adversaires
un devoir
pour rendre
par
couvrent
conséquent.
compte
sa voix
de par
son
Au tions
intimematérielles
est caractérisée
et l’insouciance
par la recherche
ou ledesdédain'
satisfac¬
des
des cris et des huées. Ses partisans protestent, natu¬ obligations morales. Or, l’éducation est une chose
rellement. Au nom delà fraternité, on les accable de assujettissante ; c’est une œuvre de patience et de
coups, dont le mandataire reçoit parfois sa part. Réu¬ persévérance. Pour la mener à bien, il faut pour
nion rime avec union ; mais ce n’est pasla même chose. ■ainsi dire se dévouer à l’enfant, épier ses bons sen¬
Si de la vie politique nous passons à la vie domes¬ timents pour leur faire fête, ses mauvaises inspira¬
tique, nous trouvons des tableaux aussi lamentables. tions pour les combattre; il faut aimer le foyer
dans
Combien
leurs familles!
d’enfants Combien
reçoivent vivent
les pires des mi¬ domestique, y entretenir la tendresse, la confiance
dansexemples
et la gaieté, car c’est à la chaleur du foyer que
lieux absolument corrompus! La loi sur l’obligation s’échauffe le cœur de l’enfant. Montesquieu avait
de l’enseignement primaire, dont on attendait de si donc raison lorsqu’il prétendait que sans éducation
heureux fruits, n’est pas appliquée parce que la péna¬ il n’y a point de vertu, sans vèrtu point de mœura,
lité qui frappe les délinquants est nulle ou trop et, par conséquent, point de stabilité pour un pays,
douce. Dans certains pays, la fréquentation scolaire point de grandeur nationale.
est moindre qu’elle ne l’était avant la promulgation L’orateur termine en exprimant le vœu que Védu¬
de la loi. Quelle âme honnête ne gémirait de l’épou¬ cation nationale soit l’unique objet des études et des
vantable accroissement de la dégradation et de la ses discussions
assises endu1889.
congrès des instituteurs qui tiendra
criminalité parmi les enfants ! Parfois les petits mal¬
faiteurs se forment par bandes, comme les grands. (.4 suivre.) J. M.

VARIÉTÉS

L’EXPOSITION SCOLAIRE DE 1889. n’v a pas contradiction entre les vœux primitive¬
ment exprimés par les sous-commissions, et les règles
Sous ce titre, le Musée pédagogique vient de pu¬
blier un fascicule de 95 pages1, contenant, — outre posées à par
utiles nosl’instruction
lecteurs en reproduisant,
générale. Nousà croyons
titre de ren¬
être
l’arrêté du4avrill887, quiaconstitué la commission seignement, quelques-uns*de ces documents, et tout
de l’exposition de l’enseignement primaire public d’abord le rapport du comité des présidents et rap¬
devant faire partie de la classe VI de l’Exposition porteurs à la commission plénière. C. D.
universelle de 1889, et l’instruction générale pour
la préparation de cette exposition, reproduite dans
notre numéro du 13 août dernier2, — les procès-ver¬ RAPPORT
baux, rapports et autres documents qui ont paru DU COMITÉ DES PRÉSIDENTS ET RAPPORTEURS A LA COMMISSION
propres à servir de guide aux exposants dans la pré¬ PLÉNIÈRE
paration de leurs travaux, sur tous les points où il Du 27 juin 1887.
Le comité des présidents et rapporteurs de vos six sous-
1. Fascicule n° 58. ses
commissions
travaux a l’honneur de vous présenter le résultat de
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