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Soliman le Magnifique 1

Soliman le Magnifique
Soliman Ier
‫ﺳﻠﻄﺎﻥ ﺳﻠﻴﻤﺎﻥ ﺍﻭﻝ‬

Portrait de Soliman attribué au Titien, vers 1530.


Titre

10e sultan ottoman

<time datetime="1520-10-10">30 septembre 1520</time> – <time datetime="1566-09-17">7 septembre 1566</time>


45 ans, 11 mois et 7 jours

Prédécesseur Selim Ier

Successeur Selim II

Biographie

Dynastie Ottomane

Date de naissance <time datetime="1494-11-15">6 novembre 1494</time>

Lieu de naissance Trabzon, Empire ottoman

Date de décès <time datetime="1566-09-17">7 septembre 1566</time> (à 71 ans)

Lieu de décès Szigetvár, Royaume de Hongrie

Père Selim Ier

Mère Ayşe Hafsa Sultan

Conjoint Hurrëm Sultan (femme)


Mahidevran Sultan

Enfant(s) Şehzade Mahmud (1512–1521)


Şehzade Mustafa (1515–1553)
Şehzade Mehmed (1521–1543)
Mihrimah Sultan (1522–1578)
Şehzade Abdullah (1522–1524)
Selim II (1524–1574)
Raziye Sultan (1525-1570)
Şehzade Beyazıt (1525–1561)
Şehzade Cihangir (1531–1553)

Religion Islam

Résidence Palais de Topkapı


Soliman le Magnifique 2

Calife
Commandeur des croyants
Chérif de La Mecque

[1]
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Soliman Ier (turc ottoman : ‫( ﺳﻠﻄﺎﻥ ﺳﻠﻴﻤﺎﻥ ﺍﻭﻝ‬Sultān Suleimān-i evvel) ; turc : I. Süleyman) est probablement né le
<time datetime="1494-11-15">6 novembre 1494</time> à Trébizonde (Trabzon) dans l'actuelle Turquie et mort le
<time datetime="1566-09-17">7 septembre 1566</time> à Szigetvár dans l'actuelle Hongrie. Fils unique de Selim
Ier Yavuz, il fut le dixième sultan de la dynastie ottomane de 1520 à sa mort en 1566. On le nomme Soliman le
Magnifique en Occident et le Législateur en Orient (turc : Kanuni ; arabe : ‫ﺍﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻰ‬, al‐Qānūnī) en raison de sa
reconstruction complète du système juridique ottoman.
Soliman devint l'un des monarques les plus éminents de l'Europe du XVIe siècle et présida à l'apogée de la puissance
économique, militaire, politique et culturelle de l'Empire ottoman. Il mena ses armées à la conquête des bastions
chrétiens de Belgrade, de Rhodes et de la Hongrie avant de devoir s'arrêter devant Vienne en 1529. Il annexa la plus
grande partie du Moyen-Orient lors de ses guerres contre les Séfévides d'Iran ainsi que de larges portions de
l'Afrique du Nord jusqu'en Algérie. Sous son règne, la marine ottomane, menée notamment par le grand amiral
Barberousse, domina la mer Méditerranée, la mer Rouge et le golfe Persique.
À la tête de son empire en pleine expansion, Soliman instaura des changements législatifs concernant la société,
l'éducation, l'économie et le système judiciaire. Son code civil (appelé Kanun) fixa la forme de l'empire pour
plusieurs siècles. Soliman était non seulement un poète et un orfèvre, mais également un mécène qui supervisa l'âge
d'or de l'art, de la littérature et de l'architecture ottomanes. Il parlait quatre langues : le turc ottoman, l'arabe, le
tchaghataï (un dialecte turc apparenté à l'ouïghour) et le persan.
En rupture avec les traditions ottomanes, Soliman épousa l'une des filles de son harem, Roxelane, qui devint Hürrem
Sultan ; ses intrigues en tant que reine à la cour et son influence sur le sultan assurèrent sa renommée. Leur fils,
Selim II, succéda à Soliman à sa mort en 1566. Le règne de près de 46 ans de Soliman demeure le plus long de
l'histoire de l'Empire ottoman.

Jeunesse
Soliman est né à Trabzon au bord de la mer Noire, probablement le 6 novembre 1494,[2]. Sa mère était la sultane
validée Ayşe Hafsa Sultan qui mourut en 1534. À l'âge de sept ans, il fut envoyé à l'école du palais de Topkapı à
Constantinople (Istanbul) pour y étudier les sciences, l'histoire, la littérature, la théologie et les tactiques militaires. Il
se lia d'amitié avec Pargalı Ibrahim Pasha, un esclave qui devint par la suite l'un de ses plus proches conseillers. Le
jeune Soliman, âgé de 17 ans, fut nommé gouverneur de Kefe (Théodosie) puis de Manisa avec un bref séjour à
Adrianople. À la mort de son père, Selim Ier (1465-1520), Soliman accéda au trône en tant que dixième sultan
ottoman. Seul fils survivant de Sélim, il n'eut pas à affronter ses frères pour accéder au pouvoir contrairement à ses
prédécesseurs.
Une première description de Soliman, quelques semaines après son sacre, est fournie par l'émissaire de Venise,
Bartolomeo Contarini : « Âgé de 26 ans, il est grand mais maigre avec un teint délicat. Son cou est un peu trop long,
son visage est mince et son nez aquilin. Il a une légère moustache et une courte barbe ; néanmoins il a une présence
agréable même si sa peau a tendance à pâlir. Il dit être un seigneur sage, aimant les études et tout le monde a de
l'espoir dans son règne ». Certains historiens avancent que dans sa jeunesse Soliman avait une admiration pour
Alexandre le Grand,. Il était influencé par la vision que portait Alexandre pour un empire mondial, qui s'étendrait de
l'Est à l'Ouest, vision qui pourrait avoir encouragé Soliman à entreprendre ses futures campagnes militaires en Asie,
en Afrique et en Europe, afin d'étendre l'Empire ottoman.
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Campagnes militaires
Article détaillé : Campagnes militaires de Soliman le Magnifique.

En Europe
Article connexe : Guerres ottomanes en
Europe.

Carte montrant l'expansion territoriale de l'Empire ottoman, exposant les conquêtes


de Soliman par rapport à celles de ses prédécesseurs et de ses successeurs.

Dès la mort de son père, Soliman entama une série de conquêtes militaires et
réprima une révolte menée par le gouverneur ottoman de Damas en 1521. Il
prépara la conquête de Belgrade alors défendue par le Royaume de Hongrie et
que son arrière grand-père Mehmed II avait échoué à prendre. La prise de la ville
était indispensable pour éliminer les Hongrois qui, après les défaites des Serbes,
des Bulgares, des Byzantins et des Albanais restaient l'unique réelle puissance
pouvant s'opposer à l'avancée ottomane en Europe. Soliman encercla Belgrade et Affrontement entre les Ottomans et
entama une série de bombardements depuis une île sur le Danube. Avec une les Allemands, XVIe siècle.

garnison de 700 hommes et sans aucun soutien de la Hongrie, la ville tomba en


août 1521.
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La nouvelle de la chute de l'un des bastions de la Chrétienté sema la peur dans


toute l'Europe. Comme l'ambassadeur du Saint-Empire romain germanique à
Constantinople l'écrivit : « La capture de Belgrade est à l'origine des événements
dramatiques qui engloutirent la Hongrie. Elle mena à la mort du roi Louis II, à la
prise de Buda, à l'occupation de la Transylvanie, à la ruine d'un royaume
florissant et à la peur des nations voisines de subir le même sort… ».

La route de la Hongrie et de l'Autriche était maintenant ouverte, mais Soliman


détourna son attention vers l'île méditerranéenne de Rhodes, le quartier-général
des chevaliers hospitaliers dont les activités de piraterie en Asie Mineure et au
Levant étaient une menace permanente pour les intérêts ottomans. À l'été 1522,
Soliman détache une flotte de 400 navires tout en menant personnellement une
armée de 100 000 hommes en Asie Mineure face à l'île. Après un siège de cinq
mois, Rhodes capitula et Soliman, à la suite d'une négociation avec Philippe de
Villiers de L'Isle-Adam, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem,
autorisa les Chevaliers à quitter l'île, ces derniers finirent par s'installer à Malte.
Soliman alors jeune homme

Les relations entre la Hongrie et l'Empire ottoman continuaient de se détériorer et


Soliman reprit sa campagne en Europe orientale. Le 29 août 1526, l'armée
hongroise menée par Louis II (1506-1526) fut battue lors de la bataille de
Mohács. Après cela, la résistance hongroise s'effondra et l'Empire ottoman devint
la puissance dominante dans la région. Alors qu'il croisa le corps sans vie du roi
Louis II, Soliman se serait lamenté : « Je suis venu en armes contre lui mais ce
n'était pas mon souhait qu'il meure ainsi alors qu'il avait à peine goûté aux
plaisirs de la vie et de la royauté ». Alors que Soliman menait campagne en
Hongrie, des tribus turkmènes, menées par Kalender Çelebi, amorcèrent une
révolte en Anatolie. Jean Sigismund de Hongrie avec
Soliman en 1556
Certains nobles hongrois proposèrent que Ferdinand (1519-64), archiduc de
l'Autriche voisine et lié à Louis II par mariage, devienne roi de Hongrie évoquant des accords antérieurs précisant
que les Habsbourg prendraient le contrôle de la Hongrie si Louis II mourait sans héritier. Cependant d'autres nobles
étaient partisans de Jean Zápolya, un noble soutenu par Soliman et donc rejeté par les puissances chrétiennes
d'Europe. Sous Charles Quint et son frère Ferdinand, archiduc d'Autriche, les Habsbourg réoccupèrent Buda et la
Hongrie. En conséquence, en 1529, Soliman remonta le Danube et reprit Buda avant d'assiéger Vienne. Avec une
garnison renforcée de 16 000 hommes, les Autrichiens infligèrent à Soliman sa première défaite, semant les germes
d'une rivalité entre les Ottomans et les Habsbourg qui dura jusqu'au XXe siècle. Une nouvelle tentative pour prendre
Buda en 1532 échoua également car Soliman dut se retirer avant d'atteindre la ville, repoussé par les défenseurs
magyars et croates lors du siège de Güns. Dans les deux cas, l'armée ottomane avait été handicapée par le mauvais
temps (la forçant à abandonner l'essentiel de son équipement de siège) et l'étirement excessif des lignes de
ravitaillement. L'échec de Soliman devant Vienne marqua ainsi l'apogée de la puissance ottomane et de son
extension territoriale en Europe centrale.

Dans les années 1540, des tensions en Hongrie fournirent à Soliman l'opportunité de venger sa défaite devant
Vienne. En 1541, les Habsbourg entrèrent une nouvelle fois en guerre avec les Ottomans et tentèrent d'assiéger
Buda. Ils furent repoussés et plusieurs de leurs forteresses furent capturées. Ferdinand et son frère Charles Quint
furent forcés de signer un humiliant traité de cinq ans avec Soliman. Ferdinand renonçait à ses prétentions sur le
trône de Hongrie et devait payer un tribut annuel pour les terres hongroises qu'il contrôlait. D'un point de vue plus
symbolique, le traité faisait référence à Charles Quint, non en tant qu'« empereur » du Saint-Empire mais uniquement
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comme « roi d'Espagne ». Avec l'affaiblissement de ses rivaux européens, Soliman s'était assuré un rôle de premier
plan dans les affaires européennes.

Au Moyen-Orient
Article connexe : Guerre turco-persane (1532-1555).
Après avoir sécurisé ses frontières européennes, Soliman se tourna vers la
menace posée par la dynastie chiite des Séfévides de Perse. Deux événements en
particulier précipitèrent le conflit. Premièrement, le shah Tahmasp Ier avait fait
assassiner le gouverneur de Bagdad loyal à Soliman pour le remplacer par un de
ses partisans et deuxièmement le gouverneur de Bitlis avait fait défection pour
rejoindre les Séfévides. En conséquence, Soliman ordonna en 1533 au grand
vizir Pargalı Ibrahim Pasha de mener une armée en Asie. Il reprit Bitlis et occupa
Tabriz sans rencontrer de véritable opposition. Après avoir rejoint Ibrahim en
1534, Soliman fit une poussée vers la Perse, mais il réalisa que le shah sacrifiait
son territoire pour éviter une bataille rangée et harcelait l'armée ottomane alors
qu'elle avançait en terrain difficile. Néanmoins, Bagdad tomba l'année suivante et
cela confirma Soliman en tant que chef de file du monde islamique et successeur
Miniature représentant Soliman
légitime des califes abbassides.
marchant sur Nakhitchevan, été 1554

Tentant de vaincre le shah une bonne fois pour toutes, Soliman se lança dans une seconde
campagne en 1548-1549. Comme dans le conflit précédent, Tahmasp Ier évita toute
confrontation avec l'armée ottomane et préféra se replier non sans avoir dévasté l'Arménie
perse afin de priver les Ottomans d'abri durant le rude hiver caucasien. Soliman abandonna
la campagne mais conserva ses gains à Tabriz, en Arménie, dans la province de Van et en
Géorgie. En 1553, Soliman lança sa troisième et dernière campagne contre le shah. Après
avoir perdu des territoires à Erzurum face au fils de son ennemi, Soliman riposta en
Soliman le Magnifique reprenant la ville, en franchissant l'Euphrate et en dévastant des territoires de Perse.
sur sa monture, par Hans
L'armée du shah continua sa stratégie de retraite, ce qui conduisit à une impasse, aucun
Eworth
camp ne semblant pouvoir prendre l'avantage. En 1554, un traité mit fin aux campagnes de
Soliman dans la région. Les Perses conservaient Tabriz et leurs territoires du nord-ouest
mais Soliman s'emparait de Bagdad, de la Mésopotamie, des embouchures du Tigre et de l'Euphrate et donc d'un
débouché dans le golfe Persique. Le Shah s'engageait également à cesser toutes ses incursions en territoire ottoman.
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Dans l'océan Indien et en Inde


Article connexe : Expéditions ottomanes à Aceh.
La marine ottomane parcourait l'océan Indien de manière régulière depuis l'an 1518. De
grands amiraux turcs, tels Hadim Suleiman Pasha, Seydi Ali Reis ou Kurtoğlu Hızır Reis,
furent connus pour leurs voyages dans l'Empire moghol, dans les ports de Thatta, de Surate
et de Janjira. De plus, l'empereur moghol Akbar échangea six documents avec Soliman,
attestant des relations qu'entretenaient les deux principaux empires musulmans de
l'époque,.

Dans l'océan Indien, Soliman mena plusieurs campagnes navales contre les Portugais qui
s'étaient emparés du commerce avec la côte occidentale de l'Inde. Aden, au Yémen, fut
prise par les Ottomans en 1538 afin de fournir de base navale contre les possessions
portugaises sur la côte ouest indienne. Faisant voiles vers l'Inde, les Ottomans échouèrent à Flotte ottomane dans
l'océan Indien au
prendre Diu aux Portugais en septembre 1538 mais ils retournèrent à Aden, qu'ils
XVIe siècle
fortifièrent avec 100 pièces d'artillerie,. Depuis cette base, Sulayman Pasha parvint à
prendre le contrôle de tout le Yémen, dont Sanaa. Aden se souleva contre les Ottomans et
fit appel aux Portugais. La ville fut reprise par l'amiral Piri Reis en 1548.

Fort de son contrôle indiscuté sur la mer Rouge, Soliman parvint à contrecarrer l'influence portugaise et à poursuivre
un commerce important avec l'Empire moghol durant tout le XVIe siècle. Son amiral Piri Reis mena une flotte
ottomane qui s'empara de Mascate en 1552.
En 1564, Soliman reçut un émissaire d'Aceh (actuelle Indonésie) demandant l'aide ottomane contre les Portugais.
L'expédition subséquente permit de fournir un soutien militaire considérable aux Acehnais.

En Méditerranée et en Afrique du Nord


Articles connexes : Alliance franco-ottomane, Khayr ad-Din Barberousse, Neuvième guerre d'Italie et Grand Siège
de Malte.
Ayant consolidé ses conquêtes sur terre, Soliman apprit que l'amiral Andrea
Doria, au service de Charles Quint, avait pris la forteresse de Koroni, en Morée
(actuel Péloponnèse). La présence espagnole dans l'est de la Méditerranée
inquiétait Soliman, qui y voyait une volonté de Charles Quint de s'attaquer à la
domination ottomane.

Khayr ad-Din Barberousse bat la


flotte de la Sainte-Ligue, commandée
par Andrea Doria, à la bataille de
Prévéza, en 1538.
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Estimant nécessaire de renforcer la présence de sa marine dans la


région, Soliman plaça à sa tête l'amiral Khayr ad-Din, connu en Europe
sous le nom de Barberousse. Ce dernier, chargé de reconstruire la flotte
ottomane, parvint à faire en sorte que la marine de Soliman égale en
nombre l'ensemble des flottes méditerranéennes coalisées. En 1535,
Charles Quint remporta toutefois une importante victoire contre les
Ottomans à Tunis et la guerre avec Venise l'année suivante força
François Ier (gauche) et Soliman (droite) Soliman à former une alliance avec François Ier contre Charles Quint.
inaugurèrent une alliance franco-ottomane à partir En 1538, la flotte espagnole fut battue à Prévéza par Barberousse, ce
des années 1530.
qui permit aux Ottomans de sécuriser leur contrôle de la Méditerranée
orientale pendant 33 ans, jusqu'à la bataille de Lépante en 1571.

L'est du Maroc et d'importants territoires d'Afrique du Nord furent annexés. Les États barbaresques de Tripolitaine,
de Tunisie et d'Algérie devinrent des provinces autonomes de l'Empire et permirent de menacer Charles Quint, qui
avait échoué à chasser les Ottomans en 1541. La piraterie menée par les Barbaresques d'Afrique du Nord peut être
interprétée dans le contexte des guerres contre l'Espagne. La marine ottomane contrôlait également la mer Rouge et
le golfe Persique jusqu'en 1554 lorsque ses navires furent battus par la marine portugaise. Les Portugais avaient pris
Ormuz et le détroit éponyme en 1515 et continuèrent de rivaliser avec les forces de Soliman pour le contrôle d'Aden.

En 1542, François Ier chercha à renouveler l'alliance avec l'Empire ottoman pour
lutter contre les Habsbourg. Soliman envoya 100 galères menées par Barberousse
pour aider les Français dans l'ouest de la Méditerranée. Barberousse pilla les
côtes de Sicile et de Naples avant d'atteindre la France, où François Ier avait
installé son état-major à Toulon. Lors de la même campagne, Barberousse
s'empara de Nice en 1543. La trêve de Crépy-en-Laonnois, signée le <time
datetime="1544-09-28">18 septembre 1544</time> entre François Ier et Charles Le Siège de Malte représenté par
Matteo da Leccio.
Quint à l'issue de la neuvième guerre d'Italie, mit temporairement fin à l'alliance
franco-ottomane.

Les Chevaliers hospitaliers, qui s'étaient réfugiés à Malte après avoir été chassés de Rhodes, entreprirent de lutter
contre la flotte des Ottomans, qui assemblèrent une large armée pour les déloger de l'île. Les Ottomans débarquèrent
en 1565 et entamèrent le siège du principal fort hospitalier le 18 mai. Le siège fit ensuite l'objet de nombreuses
fresques par le peintre italien Matteo da Leccio. La bataille semblait être une répétition de la prise de Rhodes car la
plupart des villes de Malte avaient été détruites et la moitié des chevaliers étaient morts au combat. Cependant, des
renforts espagnols obligèrent les Ottomans à lever le siège le 8 septembre. La bataille se solda par une victoire
décisive des Hospitaliers, avec 30 000 Ottomans morts au combat,.
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Réformes administratives
Si Soliman est appelé « le Magnifique » en Occident, il est désigné par « le
Législateur » en Orient. Comme l'historien Patrick Balfour l'écrivit : « Il était non
seulement un grand militaire, un homme d'épée comme l'avait été son père et son
arrière grand-père avant lui mais il différait d'eux car il était également un
homme de plume. Il était un grand législateur, apparaissant aux yeux de ses
sujets comme un souverain éclairé et un magnanime défenseur de la justice ». La
loi suprême de l'Empire était la Charia, ou Loi sacrée qui, en tant que loi divine
de l'islam ne pouvait être modifiée par le sultan. Cependant, un domaine
législatif appelé Kanun dépendait uniquement de la volonté de Soliman et
couvrait le droit pénal, fiscal et foncier. Il rassembla toutes les décisions faites
par les neuf sultans ottomans précédents. Après avoir éliminé les doublons et
Bas-relief de Soliman ornant
choisi entre les textes contradictoires, il délivra un unique code légal qui ne
l'intérieur de la Chambre des
violait pas les lois basiques de l'islam. C'est à travers cette structure que Soliman, représentants des États-Unis. Il est
aidé par le grand mufti Ebussuud Efendi, chercha à réformer la législation pour l'un des 23 grands législateurs de
l'adapter à l'évolution rapide de l'Empire. Lorsque le Kanun atteignit sa forme l'histoire commémorés en ce lieu.

finale, le code des lois fut nommé kanun‐i Osmani ou les « lois ottomanes ». Ce
code légal devait durer plus de 300 ans.

Soliman promulgua de nouvelles lois pénales et judiciaires limitant le nombre d'actes passibles de la peine de mort
ou de la mutilation et établit une liste d'amendes correspondants à des délits définis. Dans le domaine fiscal, des
taxes sur les animaux, les mines ou les profits du commerce furent levées. En plus des taxes, les fonctionnaires
reconnus coupables de corruption pouvaient voir leurs terres confisquées par le sultan.
Soliman prêta une attention particulière aux souffrances des rayas, des sujets chrétiens travaillant sur les terres des
sipahis. Son Kanune Raya, ou « Code des Rayas » réforma la loi concernant les taxes imposées à ceux-ci. Ce code
améliora tellement leur condition que des serfs chrétiens émigrèrent dans les territoires ottomans pour en profiter.
Néanmoins, malgré les réformes de Soliman, la situation des Chrétiens resta marquée par la pratique du devchirmé.
Cette dernière, en vigueur dans l'Empire ottoman depuis le XIVe siècle, consista en un système de recrutement forcé,
fondé sur la réquisition d'enfants et d'adolescents dans les populations chrétiennes pour les élever comme des Turcs
musulmans, afin de les destiner à occuper des hauts postes dans l'administration, ou, pour la plus grande part, à faire
partie des troupes d'élite ottomanes : les janissaires. Ainsi, plus de 30 000 janissaires issus de ce système servirent
Soliman tout au long de son règne.
Soliman prit également des mesures pour protéger les sujets juifs de son empire. À la fin de l'année 1553 ou 1554,
sur la suggestion de son médecin et dentiste préféré, le juif espagnol Moïse Hamon, le sultan émis un firman
dénonçant les accusations de crime rituel contre les juifs.
Soliman s'intéressa également à l'éducation. Les écoles attachées aux mosquées et financées par des fondations
religieuses offraient un système d'éducation largement gratuite aux garçons musulmans très en avance sur les États
chrétiens de l'époque. Dans sa capitale, Soliman accrut à 14 le nombre de mektebs (écoles primaires) qui apprenaient
aux enfants à écrire et à lire. Le nombre de médersas (lycées) enseignant la philosophie, l'astronomie et l'astrologie
passa à 8. Il existait également des universités dont les étudiants pouvaient devenir enseignants ou imams. Les lieux
d'éducation étaient souvent à proximité des mosquées et certains abritaient des dispensaires, des fontaines et des
réfectoires ouverts au public.
Soliman le Magnifique 9

Influence culturelle
Sous l'influence de Soliman, l'Empire ottoman entra dans un âge d'or culturel.
Des centaines de sociétés artistiques impériales (appelées Ehl-i Hiref, «
communauté des Talentueux ») étaient administrées depuis le palais impérial de
Topkapı. Après un apprentissage, les artistes et les artisans pouvaient monter en
grade au sein de leur confrérie et recevaient des salaires très élevés. Les registres
de salaires qui nous sont parvenus témoignent de l'étendue du mécénat artistique
de Soliman ; le plus ancien de ces documents date de 1526 et recense 40 sociétés
avec plus de 600 membres. Le Ehl-i Hiref attirait les artistes les plus talentueux
de tout l'Empire, à la fois du monde islamique et des territoires conquis d'Europe. La céramique d'Iznik prospéra sous
le règne de Soliman. Assiette des
Le résultat est un mélange des cultures européennes, turques et islamiques. Les
années 1530-1540.
artisans au service de la cour regroupaient des peintres, des fourreurs, des
bijoutiers et des orfèvres. Alors que les précédents souverains avaient été
influencés par la culture iranienne (le père de Soliman, Selim Ier écrivait des
poèmes en persan), le mécénat artistique de Soliman a permis à l'Empire ottoman
de construire son propre héritage artistique.

Soliman était lui-même un poète accompli, écrivant en persan et en turc sous le


nom de Muhibbi (Amoureux). Lorsque son jeune fils Mehmed mourut en 1543, il
composa un émouvant chronogramme pour commémorer l'année : Sans égal Tapis ottoman du XVIe siècle, musée
parmi les princes, mon sultan Mehmet,,[3]. d'art de Saint-Louis

Parmi les grands poètes du règne de Soliman, on peut citer Fuzûlî et Bâkî.
L'historien de la littérature E. J. W. Gibb observe « qu'à aucun moment, même en Turquie, il n'y eut plus
d'encouragement envers la poésie que sous le règne de ce Sultan ». Le verset le plus célèbre de Soliman est :
« Les gens considèrent la richesse et le pouvoir comme le plus grand des destins,
Mais dans ce monde un moment de santé est le meilleur des états.
Ce que les gens appellent souveraineté est une lutte temporelle et une guerre constante ;
La vénération de Dieu est le plus haut des trônes, le plus joyeux de tous les états. »
Soliman est également renommé pour avoir soutenu une série de monumentaux développements architecturaux dans
son empire. Le sultan chercha à transformer Constantinople en centre de la civilisation islamique avec une série de
projets dont des ponts, des mosquées, des palais et divers établissements sociaux. Les plus grands d'entre eux furent
bâtis par l'architecte en chef du sultan, Sinan, grâce auquel l'architecture ottomane atteignit son apogée. Sinan devint
responsable de plus de 300 monuments dans tout l'empire dont ses deux chefs-d'œuvre, la mosquée Süleymaniye de
Constantinople et la mosquée Selimiye d'Adrianople qui fut achevée sous le règne de Selim II, fils de Soliman.
Soliman fit restaurer également le dôme du Rocher et les murs de Jérusalem (qui forment aujourd'hui les murs de la
vieille ville de Jérusalem) ainsi que la Kaaba de La Mecque.
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Vie privée

Hürrem Sultan
Soliman tomba amoureux de Hürrem Sultan, une fille de son harem
originaire de Ruthénie, territoire faisant alors partie de la Pologne. Les
diplomates occidentaux, constatant les commérages du palais sur elle,
l'appelèrent « Russelazie » ou « Roxelane », en référence à ses origines
slaves. Fille d'un prêtre orthodoxe ukrainien, elle devint esclave et
gravit les échelons du harem pour devenir la favorite de Soliman.

Rompant avec deux siècles de traditions ottomanes, une ancienne


concubine était devenue l'épouse légale du sultan, à la stupeur des
observateurs du palais et de la ville. Il autorisa également Hürrem
Sultan à rester avec lui à la cour pour le reste de sa vie, brisant une
tradition ottomane voulant que, lorsque les héritiers atteignaient leur
majorité, ils soient envoyés avec leur génitrice pour gouverner une
province reculée de l'Empire et n'en reviennent que pour occuper le
Hürrem Sultan (Roxelane) trône impérial.
Sous son nom de plume, Muhibbi, Soliman composa ce poème pour
Roxelane :
Trône de mon mihrab, ma richesse, mon amour, mon clair de lune.
Ma compagne intime, ma confidente, ma toute chose, mon seul et unique amour.
La plus belle parmi les admirables…
Mon printemps, source de toutes joies, source de lumière, mon étoile brillante, lumière de ma nuit…
Mon doux sucre, mon trésor, ma rose, la seule qui ne me désole pas dans ce monde…
Mon Constantinople, mon Caraman, le centre de mon Anatolie
Mon Badakhchan, mon Bagdad et mon Khorasan
Mon amour aux cheveux noirs et aux beaux sourcils, aux yeux langoureux et perfides…
Je chanterais toujours tes louanges
Moi, amoureux au cœur tourmenté, Muhibbi aux yeux pleins de larmes, je suis heureux
UNIQ-ref-0-261ee4bc4d481155-QINU .

Pargalı Ibrahim Pasha


Pargalı Ibrahim Pasha était un ami d'enfance de Soliman. Ibrahim était initialement un
Grec de confession orthodoxe, originaire de Parga, en Épire,. Il fut éduqué à l'école du
palais sous le système du devchirmé. Soliman le fit fauconnier royal puis le promut
premier officier de la chambre royale. Ibrahim Pasha devint grand vizir en 1523 et
commandant en chef de toutes les armées. Soliman le nomma également beylerbey de
Roumélie lui offrant l'autorité sur tous les territoires européens de l'Empire de même
que sur les troupes y étant stationnées en temps de guerre. Selon un chroniqueur du
XVIIe siècle, Ibrahim avait demandé à Soliman de ne pas le nommer à une position
aussi haute craignant pour sa sécurité ; ce à quoi Soliman répondit que sous son règne, Portrait de Pargalı Ibrahim
peu importe les circonstances, il ne serait pas exécuté. Pasha.
Soliman le Magnifique 11

Cependant Ibrahim perdit le soutien du sultan. Durant ses treize années en tant que grand vizir, sa promotion rapide
et l'accumulation importante de ses richesses lui avait attiré l'inimitié de nombreux courtisans. Soliman reçut des
rapports concernant l'insolence d'Ibrahim durant une campagne contre les Séfévides d'Iran, en particulier le fait qu'il
ait adopté le titre de « sultan séraskier », ce qui était vu comme un affront envers Soliman.
La méfiance de Soliman fut accrue après une querelle entre Ibrahim et le ministre des finances Iskender Chelebi. La
dispute se termina par la disgrâce d'Iskender sur des accusations de complot et ce dernier fut condamné à mort par
Soliman sur les conseils d'Ibrahim. Avant sa mort, Iskender accusa Ibrahim de comploter contre le sultan. Ces
derniers mots convainquirent Soliman de la déloyauté d'Ibrahim et le 15 mars 1536, le corps sans vie d'Ibrahim fut
découvert dans le palais de Topkapi.

Succession
Les deux femmes de Soliman avaient donné naissance à huit fils dont quatre
vécurent jusque dans les années 1550 : Mustafa, Mehmet, Selim, Bayezid et
Jihangir. De ces derniers, seul Mustafa n'était pas le fils d'Hürrem Sultan mais de
Mahidevran Hatun et était par conséquent le premier dans l'ordre de succession.
Hürrem savait que si Mustafa devenait Sultan, ses fils seraient assassinés.
Mustafa était considéré comme le plus talentueux des frères et avait le soutien de
Pargalı Ibrahim Pasha, qui était à ce moment le grand vizir de Soliman.
L'ambassadeur autrichien Ogier Ghislain de Busbecq écrivit : « Soliman a parmi
ses enfants un fils nommé Mustafa, merveilleusement bien éduqué, prudent et en
âge de régner car il n'a que 24 ou 25 ans ; Puisse Dieu empêcher un barbare d'une
telle force de nous approcher », avant de poursuivre sur les « dons naturels
remarquables » de Mustafa.
Gravure d'Agostino Veneziano
Hürrem est généralement considérée comme ayant au minimum fait partie des [4]
représentant Soliman ,,,.
intrigues concernant la nomination d'un successeur. Bien qu'elle soit la femme de
Soliman, elle n'exerçait aucun rôle public officiel. Cela ne l'empêcha cependant pas de rassembler de nombreux
politiciens. Comme l'Empire manquait de règles pour nommer un successeur, la succession impliquait
habituellement la mort des princes concurrents afin d'éviter une guerre civile. Dans le but d'empêcher l'exécution de
ses fils, Hürrem usa de son influence pour éliminer ceux qui soutenaient l'accession au trône de Mustafa.

Ainsi, dans les luttes de pouvoir apparemment instiguées par Hürrem,


Soliman fit assassiner son grand vizir Ibrahim en 1536. En 1552, lorsque la
campagne contre les Séfévides fut lancée avec à sa tête son beau-fils Rüstem
Pacha, devenu grand vizir en 1544, les intrigues commencèrent contre
Mustafa. Rüstem envoya l'un des hommes les plus respectés de Soliman pour
rapporter que comme Soliman n'était pas à la tête de l'armée, les soldats
pensaient que le temps était venu de mettre un plus jeune prince sur le trône ;
dans le même temps il fit courir l'idée que Mustafa avait été réceptif à cette
idée. Ulcéré par ce qu'il croyait être des plans de Mustafa pour s'emparer du
trône, Soliman le convoqua dans sa tente d'Ereğli à son retour de Perse pour
qu'il « puisse se justifier des crimes dont il était accusé et qu'il n'avait rien à
craindre s'il venait ».

Portrait de Soliman vers la fin de son


Mustafa devait choisir, soit il apparaissait devant son père avec le risque
règne. d'être tué soit il refusait de venir et serait accusé de trahison. Finalement, il
Soliman le Magnifique 12

choisit de se rendre à l'invitation, confiant dans le fait que le soutien de l'armée le protégerait. Busbecq, qui avance
avoir reçu un rapport d'un témoin, relate les derniers moments de Mustafa. Alors qu'il entrait dans sa tente, les
eunuques de Soliman attaquèrent Mustafa qui se défendit vaillamment. Soliman, séparé de la lutte par de simples
rideaux, assista à la scène. Mustafa fut étranglé avec une corde à arc.
Jihangir serait mort de chagrin quelques mois après le meurtre de son demi-frère. Les deux frères survivants,
Bayezid et Selim, reçurent des commandements dans deux régions différentes de l'Empire. En quelques années, une
guerre civile éclata entre les deux frères, chacun d'entre eux soutenu par ses troupes. Avec l'aide de l'armée de son
père, Sélim battit Bayezid à Konya en 1559 et ce dernier chercha refuge chez les Séfévides avec ses quatre fils. Le
sultan demanda au Shah Tahmasp Ier que Bayezid soit extradé ou exécuté. En échange d'une importante quantité
d'or, le Shah autorisa un bourreau turc à étrangler Bayezid et ses quatre fils en 1561. L'accession au trône de Selim
était à présent dégagée. Cinq ans plus tard, le 7 septembre 1566, Soliman décéda dans sa tente avant la victoire
ottomane lors du siège de Szigetvár, en terre hongroise. Sa santé s'était probablement dégradée du fait du long
voyage entrepris depuis Constantinople, d'autant plus qu'il était extrêmement affaibli dès son départ de la capitale
turque. Selim succéda ainsi à son père, devenant le 11e sultan de l'Empire ottoman.

Héritage
À la mort de Soliman, l'Empire ottoman était l'une des puissances les
plus avancées au monde. Soliman avait conquis les grandes villes
musulmanes de La Mecque, Médine et Bagdad, de nombreuses
provinces dans les Balkans (jusque dans la Croatie et l'Autriche
actuelle) et la plus grande partie de l'Afrique du Nord. Son expansion
en Europe avait donné aux Ottomans un rôle important dans la balance
Sequin de Soliman le Magnifique des forces européennes. En effet, la menace posée par les Ottomans
était si prégnante sous le règne de Soliman que l'ambassadeur Busbecq
avertit l'Europe : « Les Turcs ont pour eux un puissant empire, des
ressources inégalées, l'expérience des armes et surtout l'habitude de la
victoire… Pouvons-nous douter de l'issue à venir ?… Lorsque les
Turcs se seront entendus avec la Perse, ils voleront jusqu'à nos gorges
portés par la puissance de tout l'Est ; je ne puis dire ô combien nous ne
sommes pas préparés ».

Même trente ans après sa mort, le « sultan Soliman » fut évoqué par
l'auteur anglais William Shakespeare en tant que prodige militaire dans
Le Marchand de Venise (Acte 2, Scène 1).
L'héritage de Soliman ne se limite pas simplement au domaine
militaire. Le voyageur français Jean de Thévenot rapporte un siècle
plus tard : « la puissance agricole du pays, le bien-être des paysans,
l'abondance de la nourriture et la survie de l'organisation du
gouvernement de Soliman ». Les réformes de l'administration et du
système judiciaire qui lui valurent le surnom de « Législateur »
Cercueil de Soliman, dans son mausolée rattaché
à la mosquée Süleymaniye.
assurèrent la survie de l'empire bien après sa mort, une réussite qui «
prit de nombreuses générations d'héritiers décadents à défaire ».

À travers son mécénat, Soliman présida également à l'âge d'or de l'Empire ottoman, représentant son apogée
architecturale, culturelle, littéraire, théologique, artistique et philosophique,. Aujourd'hui, l'horizon du Bosphore et de
nombreuses villes de la Turquie moderne et des anciennes provinces ottomanes arbore toujours les travaux
architecturaux de Sinan. Parmi ceux-ci, la mosquée Süleymaniye, construite en 1557 par l'architecte à la demande du
Soliman le Magnifique 13

sultan, est la dernière demeure de Soliman et de Roxelane : ils y reposent dans deux mausolées séparés rattachés à la
mosquée au sein de la capitale turque, désormais nommée Istanbul.

Notes
[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Soliman_le_Magnifique& action=edit& section=0
[2] La date du 27 avril 1494 ou 1495 est également évoquée.
[3] En turc, le chronogramme est ('), dans lequel les chiffres arabes donnent 955, l'équivalent dans le calendrier musulman de l'année 1543.
[4] Notez les quatre niveaux de la tiare, réalisée à Venise, symbolisant son pouvoir impérial et qui dépassaient les trois niveaux de la tiare papale.
Cette tiare fut achetée pour 115 000 ducats et offerte à Soliman par l'ambassadeur français Antoine de Rincon en 1532. Agostino ne rencontra
jamais le Sultan mais avait probablement vu et dessiné la tiare à Venise.

Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Suleiman the
Magnificent (http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Suleiman_the_Magnificent?oldid=458341485) » ( voir la liste des auteurs
(http://en.wikipedia.org/wiki/Suleiman_the_Magnificent?action=history))

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: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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