LES DEBUTS DE L’EMPIRE

OTTOMAN (1299-1922)
 contexte
• empire seldjoukide (1037-1194) : un empire
turco-perse qui régnait sur une vaste zone
s’étendant de l’Hindou Kouch (Asie centrale) à
l'Anatolie
• le sultanat de Roum (sécession en 1077,
apogée fin 12ème siècle/début 13ème siècle)
 la famille d’Osman
beylicat :
un territoire autonome ou indépendant soumis à la
domination d’un bey (micro-Etat) (bey = seigneur
de guerre)
la famille d’Osman : installée en Anatolie depuis la
victoire d’Alparslan le Seldjoukide (1029-1072)
contre Byzance à Manzikert (1071)
et dont le chef, Osman, donna son nom à la
dynastie (osmanli = ottoman)
 une longue période de crise: le fetret

fetret : « interrègne », par extension,

« discorde/chaos » soit une période de
désorganisation de l’Etat
 une longue phase de conquêtes
les piliers de la conquête:
• les janissaires (infanterie) 
• les Sipahi (cavalerie) 
la conquête de Constantinople (1453) = point d’orgue
 Mehmed II (Mehmed le Conquérant) (1444-1446 puis
1451-1481) : premier sultan ottoman qu’on peut qualifier
d’empereur (« Kayser-i Rum » = « César des Romains »)
Soliman le Magnifique (1520-1566) : « sultan des sultans
du monde », « sultan de l’Est et de l’Ouest », « l’ombre de
Dieu sur terre » 
Entrée de Mehmed II dans Constantinople.
Fausto Zonaro (1854-1929)
Portrait de Mehmed II par Gentile Bellini (1479)
Portrait de Soliman dans le style du Titien, vers 1530
Soliman le Magnifique sur sa monture, par Hans Eworth.
l’Empire ottoman:
- une puissance européenne
- une puissance musulmane
 les traditions
querelles historiographiques sur la fondation de
l’empire ottoman :
- école de Paul Wittek (1894-1978) 
- école de Mehmed Fuad Köprülü (1890-1966)
trois traditions:
• une tradition turcique
• une tradition impériale romaine et/ou byzantine
• une tradition ancrée dans l’islam