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T2: Analyser les dynamiques des puissances internationales

Axe 1 : Essor et déclin des puissances, un regard historique

Plusieurs puissances ont marqués l’histoire. De manière general, une puissance se construit
progressivement jusqu’à atteindre son apogée. Se maintenir à son apogée reste difficile.
Une ancienne puissance peut retrouver sa splendeur. La notion de puissance s’appuie alors
sur des cycles.

Comment l’Empire Ottoman et la Russie permettent-ils de définir et de comprendre


l’évolution une puissance internationale ?

I: L’essort et le déclin de l’Empire Ottoman

A) Une principauté devenue empire

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1) Au fil du temps, l’Empire Ottoman a su réunir les peuples au sein d’un seul et même
empire. En effet, le doc.1 nous montre l’agrandissement du territoire Otttoman sur
plusieurs siècles. Grâce à cette carte, on comprends que la réunion des peuples fut
importante lors de son apogée avec une imposante étendu du territoire (au nord vers
la Hongrie, a l’Est vers la Géorgie et le Kurdistan, au sud l’Egypte et à l’Ouest vers la
Tunisie). Il atteint son apogée vers le XVIIe siècle.

Au milieu du XIVe siècle se constitue l’Etat Ottoman au milieu de l’Anatolie. On y trouve des
turcs musulmans ainsi que des chrétiens. L’Etat Ottoman n’était qu’une petite principauté et
les populations étaient plutôt nomades. Ce peuple va imposer son autorité aux autres
peuples de la région par le biais de guerres. Une fois cette imposition effectuée, l’extension
au delà de l’Anatolie va s’effectuer. Cette population turcs ottomans va devoir affronter
l’Empire Byzantin. Les “Ghazi” (combatants de la foi) seront les premiers souverains à se
lancer à la conquête de l’Empire Byzantin.
1453 marque la prise de Constantinople (devenue Istanbul) par les Ottomans, un grand
événement ayant touché l’histoire Européenne de manière importante.
Les Ottomans ont alors commencé a conquérir les Balkans, c’est d’ailleurs la raison pour
laquelle l’islam est encore très présente dans cette région.
On considère pour les Ottomans la prise de Constantinople comme une victoire de l’islam
sur la chrétienté. On parle maintenant d’Empire Ottoman (fin du XVe siècle). Cette prise
permet de faire la jonction entre l’Anatolie et les Balkans. On constate alors une véritable
unité territoriale pour cette empire. Le sultan devient le chef de l’empire. Ce territoire
s’étend alors du Danube à l’Ouest jusqu’à l’Euphrate à l’Est.

Au XVIe siècle, l’apogée de L’E.O est en place. Il contrôle les routes commerciales entre
l’Europe et l’Asie. Deux grands sultans ont œuvrés pour l’apogée de l’Empire : Selim Ier
(1512-1520); Soliman le Magnifique (1520-1566).

Les conquêtes sous ces deux sultans sont conséquentes : Azerbaïdjan, Égypte, Afrique du
Nord, Golfe Persique.
En 1529, l’armée de Soliman le Magnifique va échouer lors de la conquête de l’Europe à
Vienne qui marquera l’endroit maximal de leur expansion.
Une autre tentative va s’effectuer en 1683, toujours à Vienne, mais cette dernière sera un
échec. Plus aucunes tentatives ne seront effectuées par la suite.

B) Empire Européen , Empire Musulman : des logiques impériales

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L’administration est centralisée, l’empereur gouverne à travers un conseil impérial, le


Divan, dirigé par le Grand Visir qui peut être destitué à n’importe quel moment par le
Padishah (le sultan). L’Empire Ottoman est cosmopolite et polyglotte, a l’image
d’Istanbul. On intègre plusieurs populations de cultures et langues diverses tout en
gardant une majorité de musulmans. Pour les autres réglions, on possède le statut de
“Dhimmi”. Ce statut permet une protection du sultan, de pratiquer son culte, de
travailler, d’avoir un bon statut dans la société mais il faut payer un impôt particulier,
la “djizîa”.
On constate jusqu’à la fin du XVIe siècle une stabilité intérieure permettant une
pacificité, non propice aux révoltes.
Les Dhimmi restent quand même des sujets de second plan comparé aux musulmans.
Dans l’armée, le “Devchirmé” (impôt sur le sang) est le système du recrutement forcé
des soldats annuellement. Les recrûtés sont des hommes (entre8ans et 18ans) au
sein des armées et peut importe la religion.
Les soldats d’élite de l’armée sont appelés “Janissaires”.
On s’appuie alors sur une économique, une armée et un système de fonctionnement
puissant.

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