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Références du
devoir

Matière : Philosophie
Code de la matière : 07PH00
N° du devoir : 1
(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)
Pour les devoirs de langues étrangères,
précisez LV1, LV2 ou LV3 :

Vos coordonnées

Indicatif : 2049006724

Nom : Nguyen Goument


Prénom : Nathan
Ville de résidence : Dammartin-En-Goële
Pays (si vous ne résidez pas en France) : France

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Nom du professeur correcteur :

NOTE :

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La question posée est la suivante : « L’art-a-t-il besoin de règles ? ».
Commençons par définir précisément le sens du mot « besoin ». Avoir besoin
de quelque chose, c’est en avoir la nécessité pour exister. Sans, l’existence est
menacée. La question ainsi transposée deviendrait « L’art a-t-il nécessairement
besoin de règles pour exister ? ». De plus, le mot « art » arbore de multiples
définitions.

Emmanuel Kant, philosophe allemand du 18e siècle, définit dans son


œuvre « Critique de la faculté de juger » l’art par ces mots : « on nomme
simplement une chose œuvre d’art, pour la distinguer d’un effet de la nature, on
entend toujours par là une œuvre des hommes. » Selon cette définition, tout ce
qui est créé par l’Homme, par opposition à ce qui est créé par la nature, est art.
Dans ce contexte, l’existence de l’art est donc d’ores et déjà régie par une règle
simple : il doit s’agir d’un objet réalisé par l’Homme.

Aristote, philosophe grec du 4e siècle avant notre ère, dans son œuvre « 
Éthique à Nicomaque », définit quant à lui l’art ainsi : « l’art comme nous
l’avons dit est une certaine disposition, accompagnée de règle vraie, capable de
produire ; ». Aristote décrit l’art dans le sens de la technique, du savoir. Cette
définition englobe toutes les activités productrices impliquant un savoir
technique, comme l’architecture ou l’ingénierie. Une fois de plus, dans cette
définition, sans règles l’art n’existe pas.

Vient enfin l’art signifiant les « beaux-arts », les arts esthétiques. Il


s’agit à notre époque de sens commun donné à ce mot. Pourtant, les « beaux-
arts » sont difficiles à définir précisément : à l’inverse des deux sens
précédents, il ne semble pas exister de règles simples et universelles les
définissant. C’est ici que la problématique prend tout son sens : les beaux-arts
ont-ils nécessairement besoin de règles pour exister ?

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Pour pouvoir répondre à cette question, nous commencerons par nous


demander s’il est possible de produire de l’art sans règles, puis nous étudierons
les règles et les codes qui existent dans le monde de l’art. Enfin, nous mettrons
nos découvertes en perspective pour nous demander ce que les règles peuvent
apporter à l’art et leurs limitations.

Peut-on produire de l’art en l’absence de règles ? L’imaginaire collectif


imagine très bien l’art comme l’expression d’un individu doté d’une habilité et
d’une sensibilité hors du commun. L’artiste, incapable d’expliquer pourquoi ce
qu’il produit marque les esprits, semble touché par la grâce. Stephen King,
dans son livre autobiographique « On writing: A Memoir of the Craft » en est
persuadé. Le talent, dans le domaine de l’écriture de fiction tout du moins, est
là depuis toujours ou bien est tout simplement absent. Si l’entrainement et la
pratique permettent de s’améliorer, le petit quelque chose qui fera d’un
individu un grand écrivain ne s’explique pas et ne s’apprend pas. Il en va de
même dans le domaine du dessin et de la peinture. Si la pratique permet à
n’importe quel individu motivé de réaliser des œuvres tout à fait acceptables,
les grands qui marqueront l’Histoire sont très peu nombreux à chaque nouvelle
génération. La capacité à produire des beaux-arts semble donc tenir du hasard.
Emmanuel Kant, dans son œuvre « Critique de la faculté de juger », nous dit
ceci : « Le génie est le talent de produire ce dont on ne peut donner de règle
déterminée ». Le génie, l’artiste qui marquera l’Histoire, est, selon Emmanuel
Kant, incapable d’expliquer la raison de succès. Il ne peut donner de règles
absolues qui permettront à quiconque ayant la pratique nécessaire d’atteindre
ce niveau de réussite. Si un technicien est capable d’apprendre à imiter l’œuvre
du génie, il ne fait cependant alors pas preuve d’originalité, cette notion qui
semble être indissociable du chef-d’œuvre. De plus, pour Emmanuel Kant, le
génie n’est même pas en mesure de contrôler sa propre capacité à créer de
l’art : « il n’est pas en son pouvoir d’en former de semblables à son gré ». L’art
semble donc être un don intangible et inexplicable. Il ne semble obéir à aucune
règle.
Si la capacité à créer de l’art semble n’obéir à aucune règle, il est
également possible de trouver des exemples démontrant que l’art peut
également très bien s’en passer. Évoquons les « ready-mades » de Marcel
Duchamp, artiste du siècle dernier. Il s’agit d’objet de la vie courante tout à fait
anodin détourné pour devenir des œuvres d’art. Marcel Duchamp, dans un
discours donné au Musée d’Art moderne de New York en 1961, nous dit ceci à
propos de ses œuvres : « le choix de ces ready-mades ne me fut jamais dicté
par quelque délectation esthétique. Ce choix était fondé sur une réaction
d’indifférence visuelle, assortie au même moment à une absence totale de bon
ou de mauvais gout… en fait une anesthésie complète. » Quelle défiance à
l’égard de toutes règles ! Marcel Duchamp crée de l’art en dépit de toute
logique, de toute considération esthétique, de toute expression émotionnelle.
Ne cherchez pas ici de sens cachés, de sous-entendus, de multiples niveaux de
lecture : il n’y en a pas. Il fait l’exemple l’art pouvant très bien exister en
dehors du carcan des règles de notre société. Dans la même lignée, nous
pouvons évoquer ces œuvres qui relèvent de ce qu’on appelle contemporaines
« la performance artistique », c’est-à-dire la réalisation d’une action artistique
par un ou plusieurs « performeurs » en présence d’un public. Citons par

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exemple la réalisation de Milo Moiré à la foire d’art contemporain de Cologne


en 2014. Face à la foule, cette artiste suisse a réalisé une peinture en « 
pondant » des œufs remplis des peintures au-dessus d’une toile. Milo Moiré
explique en interview que le but de sa performance n’est pas de choquer, il
s’agit uniquement de la pure expression d’une recherche personnelle. Les
exemples de ce genre sont nombreux, ils sont parfois porteurs d’un message,
ou sont l’expression de la quête d’une esthétique particulière, mais pas
toujours ! Il n’y a pas de règles pour encadrer cet art. George Maciunas, artiste
lituanien, en est également un bon exemple. Il est à l’origine d’un mouvement
d’art contemporain né dans les années 1960, englobant les beaux-arts sous
toutes leurs formes. Ce mouvement se caractérise par… sa difficulté à se
définir ! L’art semble bel et bien pouvoir s’absoudre de règles.

Il semble donc bien possible de pouvoir absoudre l’art de règles, mais


l’art pour autant n’a-t-il pas besoin de règles pour s’épanouir pleinement ? Pour
se définir ?
De nombreuses disciplines de l’art disposent de règles les définissant :
l’art est codifié. Prenons comme premier exemple les règles du théâtre
classique. Les pièces doivent respecter la règle des trois unités : l’action doit
respecter les unités de temps, de lieu et d’action. Mais elles doivent également
respecter la règle de la bienséance. Dans cet exemple, le genre artistique est
strictement encadré par des règles, pour appartenir à ce genre, l’œuvre doit
respecter ces règles. Nous pouvons également citer les nombreux mouvements
artistiques dans le domaine de la peinture, eux-mêmes classifier en plusieurs
catégories. Nous pouvons également mentionner les mouvements esthétiques
avec par exemple le réalisme, le romantisme ou l'impressionnisme et les
mouvements associés à l’usage de technique en particulier comme le
pointillisme, autant de règles servant à encadrer et définir des œuvres d’art. Il
existe également des règles, des codifications encore plus générales. La
Renaissance a imposé à ses artistes le nombre d’or comme règle de l’harmonie.
Les mêmes proportions se sont ainsi retrouvées dans les domaines de la
peinture, la sculpture et l’architecture. Ces codes se retrouvent dans la poésie,
avec les règles de rime et de rythme, dans la musique avec les accords et les
gammes. Et au-delà de ces règles inhérentes à chaque discipline, les arts en
général sont classifiés et hiérarchisés. Aujourd’hui par exemple, on parle des
dix arts, classés dans un ordre précis : architecture, sculpture, dessin et
peinture, musique, littérature, danse et théâtre, cinéma, arts médiatiques, bande
dessinée, et enfin jeu vidéo. Cette catégorisation fut imaginée par Georg
Wilhelm Friedrich Hegel, philosophe allemand des 18 et 19e siècles. Elle ne
comptait à sa création que les 5 premiers arts, puis s’étendit naturellement
jusqu’à aujourd’hui. Et G.W.F. Hegel n’est pas le premier à avoir tenté une
telle classification. Avant lui Emmanuel Kant différenciait les arts en trois
catégories : les « bildenden Künste », les « arts de l’expression des Idées dans
l’intuition des sens », les « redenden Künste », arts de la parole et le « Kunst
des schönen Spiels der Empfindungen », l’art « du beau jeu des sensations ».
Certains vont même jusqu’à distinguer les arts « nobles » des autres. En
Espagne par exemple, l’Académie des beaux-arts de San Carlos fut créée en
1768 sous le nom « Real Academia de las Tres Nobles Artes de San Carlos »,
ce qui se traduit par « Académie royale des trois arts nobles de San Carlos ».
Le titre implique donc trois arts nobles qui étaient en l’occurrence la peinture,

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la sculpture et l’architecture. L’art fut donc tout au long de l’histoire, codifié,


classé, et même hiérarchisé. L’existence de ces règles ne semble pas pour
autant nuire à l’épanouissement artistique de l’Homme.

Emmanuel Kant, dans son œuvre « Critique de la faculté de juger », en


plus de décrire l’art comme étant toute production de l’Homme par opposition
à la nature, dit ceci : « On ne considère l’art que comme un jeu, c’est-à-dire
comme une occupation agréable par elle-même, et on ne lui attribue pas
d’autre fin ». Ainsi l’art est une fin en soi, pas un moyen d’attendre quelque
chose : on réalise de l’art dans le seul but de réaliser l’art. Cette règle semble
aujourd’hui avoir une forte emprise dans notre culture. L’artiste qui entre dans
l’histoire, ne fait pas ce qu’il fait par appât du gain, il le fait juste par amour de
son art. On encourage chacun à pratiquer un art s’il y voit un attrait sincère,
mais on les décourage d’en faire autant si l’objectif est la richesse ou la
célébrité. Si certains peuvent vivre très confortablement de leur art, ils restent
très peu nombreux. La majorité des artistes ne vivent pas de leur art, et à
l’opposé vivent pour leur art. Emmanuel Kant nous dit également ceci : « Il ne
faut chercher l’art que là où la connaissance parfaite d’une chose ne nous
donne pas en même temps l’habileté nécessaire pour la faire. ». Pour être
artiste, la théorie ne suffit pas. La pratique est tout aussi importante, peut-être
même plus, et demande une certaine habilité. Faire de l’art ne serait donc pas
permis à tout le monde.

L’art est capable de s’épanouir en l’absence de règles. Pourtant, nous


constatons qu’il en existe une multitude servant à définir, codifier, classer et
même hiérarchiser l’art et l’artiste. Mais l’art a-t-il réellement besoin de toutes
ses règles pour être et s’épanouir ?

Igor Stravinsky, compositeur américain du siècle dernier, dans son livre


« Poétique musicale » nous livre ceci : « Si tout m’est permis, le meilleur et le
pire, si rien n’offre de résistance, tout effort est inconcevable, je ne puis fonder
sur rien et toute entreprise, dès lors, est vaine. » L’absence de règle pour Igor
Stravinsky empêche toute créativité, toute expression de l’Art. Devant une
infinité de possibilités, il est facile de se trouver submerger et de se trouver
incapable de commencer à créer. « Je […] me rassurerai à l’idée que je dispose
des sept notes de la gamme et de ses intervalles chromatiques ». Les codes qui
régissent la musique sont pour Igor Stravinsky des outils qui lui permettent
d’exercer sa créativité. Comme un sculpteur a besoin d’un burin pour donner
vie à une statue, le musicien a besoin d’une boite à outils pour produire son art.
« n’est-ce pas dans cette contrainte qu’il trouve l’épanouissement de sa liberté
de créateur ? », ici les règles ne sont plus des facteurs limitants l’art, mais une
simple base de travail dans laquelle l’artiste peut s’épanouir, trouver sa liberté,
son originalité. Raymond Queneau, écrivain français du siècle dernier, nous dit
dans son livre « Oulipo : Atlas de littérature potentielle » les mots suivants : « 
Le classique qui écrit sa tragédie en observant un certain nombre de règles
qu’il connait est plus libre que le poète qui écrit ce qui lui passe par la tête et
qui est l’esclave d’autres règles qu’il ignore. » On y retrouve les mêmes idées
que celles évoquées par Igor Stravinsky. Sans règles, sans bases de travail, on
se perd, on subit les limitations créatives de notre esprit. Encore fois, on
retrouve l’idée des règles comme boite à outils dont le but est de soutenir

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l’artiste. Et l’imposition de règles arbitraires peut même parfois permettre la


création d’œuvres remarquables, comme le roman de George Perec, auteur
français et ami de Raymond Queneau, nommé « La disparition ». En se fixant
comme règle de ne pas utiliser la lettre « e », George Perec se contraint à
redoubler d’ingéniosité et de talent pour réaliser son œuvre. Et il s’agit là en
réalité d’un exercice très fréquent dans l’apprentissage d’un art. Se contraindre
à un thème en écriture créative, à une palette de couleurs ou une technique
particulière en peinture, à une gamme en musique. En s’exerçant dans la
contrainte, l’artiste s’ouvre à de nouvelles perspectives créatives. Les règles
semblent permettre à l’art de s’épanouir.

Mais ces règles sont-elles toujours une bonne chose ? Theodor W. Adorno et
Max Horkheimer, philosophes et sociologues allemands du siècle dernier
disent dans « La dialectique de la raison » à propos de l’industrie de la culture
ceci : « Dès le début d’un film, on sait comment il se terminera, qui sera
récompensé, puni, oublié ; et, en entendant de la musique légère, l’oreille
entrainée peut, dès les premières mesures, deviner la suite du thème et se sent
satisfaite lorsque tout se passe comme prévu. ». Dans le monde qu’ils
décrivent, les règles et les codes sont tellement présents qu’ils étouffent toute
possibilité d’originalité. Ici, l’art n’est plus une fin en soi, mais un produit de
consommation. Et le consommateur est habitué, conditionné par ces règles et
ces codes au point qu’il est désorienté face à une œuvre ne les respectant pas.
Cette surcodification de l’art comme produit de consommation n’a jamais
cessé de s’intensifier. Par exemple, l’art de la narration suit une codification
très stricte. Un schéma narratif respecte toujours certaines règles : élément
déclencheur, nombre défini de retournements de situations, dénouement. Les
histoires elles-mêmes sont classées en un nombre fini de catégories, comme le
rite initiatique, les histoires d’institutions ou les histoires de mystère. Chaque
catégorie apporte son lot de règles à ajouter à celle du schéma narratif, menant
à la production de livres, films et séries suivant toujours le même schéma.
Theodor W. Adorno et Max Horkheimer le disaient déjà il y a plus de soixante-
dix ans, et c’est encore plus vrai aujourd’hui : lorsqu’on consomme ce genre de
bien, on sait presque systématiquement comment cela se terminera. La
musique n’a pas plus échappé au phénomène, beaucoup d’œuvres musicales
sont construites sur ce que l’on appelle les « accords magiques », une suite bien
définie d’accords qui plait au consommateur. La musique n’est plus l’œuvre
d’un compositeur touché par la grâce, mais elle est le fruit d’une réflexion
systémique où l’originalité n’a que peu de pertinence. Dans cette
configuration, le créateur de la musique n’est plus son interprète. Chacun son
rôle : le compositeur créé des musiques qui résonnent dans l’esprit des
consommateurs, et des interprètes sont sélectionnés, non plus pour leur talent,
mais pour l’image qu’ils renvoient. Rappelons que Emmanuel Kant expliquait
que l’art est une fin en soi, pas un moyen. Il est un passe-temps par opposition
au métier pénible où seul compte le résultat. Dans ce monde de l’industrie de la
culture où les règles et les codes sont la norme, cette règle d’Emmanuel Kant
n’est plus respectée.

La problématique était la suivante : « : les beaux-arts ont-ils


nécessairement besoin de règles pour exister ? ». Nous avons pu constater que

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l’art peut tout à fait exister en dehors des règles, que des œuvres originales
peuvent naitre spontanément là où on ne les attend pas. Nous avons pu
également constater que l’existence du talent chez l’artiste, et donc de l’art qui
en découle, ne saurait être normée. Pourtant, l’art connait beaucoup de règles.
Il a été au long de l’Histoire défini, codifié, normé, classé, parfois même
hiérarchisé par des règles. Chaque domaine comprend ses règles, ses genres et
ses sous-genres. Chaque œuvre trouve sa place dans ce grand organigramme
des arts. Et ces règles ne sont pas nécessairement une mauvaise chose, bien au
contraire. Elles servent à guider l’artiste, à l’accompagner dans sa quête de
créativité et d’originalité, cette quête qui le mènera peut être à créer de
nouvelles règles pour les générations suivantes. Mais ses règles peuvent
également signifier la mort de cette originalité tant recherchée, comme on le
constate aujourd’hui bien trop souvent dans la culture industrialisée.

Les beaux-arts ont-ils donc nécessairement besoin de règles pour


exister ? Les beaux-arts ont besoin de règles pour permettre aux artistes de
s’absoudre de celles-ci. Ces règles sont des outils, des exercices, des aides qui
permettent à l’artiste de réaliser son art propre, de rechercher liberté et
originalité. Mais l’incapacité à se défaire de ses règles conduit facilement à un
manque cruel de cette originalité, et ainsi à la diminution de l’art. Mais face à
des consommateurs conditionnés à un art codifié et normalisé à l’extrême,
l’artiste peut-il encore trouver un public à son originalité ?

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