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Management de la transformation digitale et système d’information

CHAPITRE I : Système d’information et Management

Section 1 – Le Système d’information : Définition et dimensions


Définition:

Un système d’information est un ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel, personnel, données,
procédures… permettant d’acquérir, de traiter, de stocker et de communiquer des informations (sous forme
de données, textes, images, sons, etc.) dans et entre des organisations. » Reix Robert (1998, 2004)

 Le Système informatique est un sous-ensemble du système d’information.


 Pour éviter la confusion : On parle de Technologie de l’information (TI / IT) au lieu de système
informatique.
 Le SI n’est pas (et ne doit pas être) le seul domaine des informaticiens.
 L’objectif principal du SI est de maitriser les informations pour prendre des décisions stratégiques
ou opérationnelles.
 Le SI doit apporter à tous les acteurs de l’organisation l’information et la connaissance dont ils ont
besoin pour agir et décider.
 Les managers doivent investir ce champ et veiller à la cohérence entre le SI et la stratégie de
l’entreprise.

Les dimensions du Système d’information:

1) La dimension humaine
2) La dimension technologique (des moyens techniques)
3) La dimension organisationnelle (des procédures et des règles de fonctionnement organisationnel)
4) La dimension informationnelle (des données et des modèles d’interprétation)

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PERSONNEL ACQUERIR DES
INFORMATIONS
(spécialistes & utilisateurs)
(collecter)

MATERIEL
TRAITER DES
(machines, supports, etc) INFORMATION

(transformer)
Système
d’information
LOGICIELS & PROCEDURES STOCKER DES
INFORMATIONS
(programmes, méthodes)
(conserver)

DONNEES COMMUNIQUER DES


INFORMATIONS
(connaissances, modèles …
(diffuser)

Section 2 – Les Fonctions d’usages et Typologies d’un SI

Les fonctions d’un SI :

Le SI est un ensemble organisé de ressources qui permet de :


1) Collecter l’information : enregistrer une information (support papier, informatique…)
2) Mémoriser l’information (stockage) : conserver, archiver (utilisation ultérieure ou obligation légale)
3) Traiter l’information : effectuer des opérations (calcul, tri, classement, résumé…)
4) Diffuser l’information : transmettre à la bonne personne (éditer, imprimer, afficher…)

1) Le recueil des informations :


- Sources externes : Flux en provenance des partenaires (Clients, Fournisseurs, Administrations…)
- Sources internes : Flux générés par les acteurs du système (Approvisionnement, Production,
Gestion des salariés, Comptabilité, Ventes ….)
- Flux formalisés par des procédures
- Flux informels (climat social, savoir-faire …), difficiles à recueillir et à exploiter mais de grande
importance.

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- La saisie de l’information est généralement onéreuse. Des efforts pour automatiser le recueil de
l’information
 Systèmes en temps réel
 Lecture optique (questionnaire… )
 Numérisation, robots d’analyses de contenus …)
- L’information est précieuse, vitale pour l’entreprise mais elle a aussi un coût
- Les technologies de recueil de l’information :
 Reconnaissance vocale
 Reconnaissance écriture manuscrite
 Reconnaissance de caractère
 Crayon, clavier, souris, lecteur de code-barres, scanner de document,.
 Logiciel de reconnaissance, optique de caractères, microphone, caméra vidéo, logiciel de
reconnaissance vocale, logiciel de reconnaissance écriture manuscrite
2) Le stockage des informations :
 Garder l’information dans un endroit spécifique (et connu !) pour un usage futur.
 Assurer la pérennité, c’est garantir un stockage durable et fiable.
 Savoir ou se trouve l’information !
 Conserver l’information sous une forme exploitable
 Sécurité
 Les technologies du stockage du système d’information sont : Le papier, classeurs, armoires,
cassettes, mémoire vive, bande magnétique, disque magnétique, CD-ROM, DVD, système
logiciel de gestion de fichier, SGBD, Cloud…
 Archivage courte et longue durée : L’archivage long terme. Nécessité de conserver toute la
chaine matérielle et logicielle.
 Supports privilégiés de l’information actuels : Fichiers sur disque dur, DVD et Cloud.. le papier
reste un support très utilisé (obligation légale).
 Tendance à la dématérialisation.
 Système de Gestion des Bases de Données : composante fondamentale du SI
3) Le traitement des informations :

Pour être exploitable, l’information subit des traitements : Tri des commandes par date et clients, calcul du
montant à payer, classement … Ces traitements peuvent être manuels ou automatiques (réalisés par des
ordinateurs). Créer de nouvelles informations à partir de celles existantes avec des opérations de tri, de
calculs, de regroupements ….

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4) Restitution/Diffusion des informations

Sortir et afficher de l’information sur un support et dans une forme perceptible à l’utilisateur humain , Pour
être exploitée, l’information doit parvenir dans les meilleurs délais à son destinataire. Sous quelle forme ?

 Forme orale
 Support papier (courrier, note interne…)
 Support numérique (de plus en plus) : vitesse optimale, large diffusion
 Technologies : Imprimante, écran, Internet ‘web, e-mail, mobile), interconnexion des SI,
synthétiseur vocal …

Les Typologie du rôle du SI :

1) Un outil de communication
- Un outil de communication interne
- Un outil de communication avec l’environnement
2) Un outil d’aide à la décision
- Identifier les alertes de gestion (Tableau de bord comportant des alertes)
- Suivre l’évolution de l’activité
- Investigation des sujets ou phénomènes particuliers
- Préparer des statistiques dont les managers ont besoins (Reporting)
- Pour décider, il est nécessaire d’avoir des informations
 Fiable/ Exacte (elle ne doit pas être erronée)
 Récente (elle ne doit pas être périmée)
 Disponibles (quand elle est nécessaire dans un délai raisonnable)
 Diffusable (elle doit circuler d’une manière correcte sous une forme adaptée)

Les SI peuvent être utiles aux décideurs dans le processus de conception et de choix de la stratégie à
mettre en place grâce à la récolte et au traitement des informations ayant un caractère décisionnel.

L’informatique décisionnelle a pour principal objectif d’assister les managers.. Les SIAD (système
d'information d’aide à la décision) aident à la préparation et au choix de la décision grâce à des dispositifs
permettant l’accès aux données et à des tests de validité. Les dirigeants devront prendre des décisions
stratégiques grâce aux informations dites Business Intelligence et au management des systèmes
d’information.

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Section 3 - Le management d’un système d’information : Définition et évolutions

1) Définition :

Le management du système d'information ou la gestion des systèmes d'information est une discipline
des sciences de gestion ou du management regroupant l'ensemble des connaissances, des techniques et
des outils assurant la gestion des données et leur sécurité, et plus généralement l’organisation et la
protection du système d’information.

2) Evolution du management du système d’information :

Le concept du « Management des Systèmes d’Information » est apparu dans le milieu des années 1960
aux États-Unis. Les économistes ont montré que les systèmes d'information ne généraient de gains de
productivité que s'ils étaient accompagnés de changements d'organisation

Le management des systèmes d’information est essentiel afin de faire face aux changements perpétuels
de manière efficace. En effet, il est plus difficile dans une organisation de modifier les habitudes de travail
(routines, structure de l’organisation, accès à l’information…) plutôt que de changer les outils techniques.

Section 4 – La qualité d’un Système d’information :


Le système d’information repose sur la qualité des informations dont il dispose.

Les informations du SI doivent être :

Exacte. Une information exacte est dénuée d’erreurs. Parfois, des informations inexactes sont générées
parce que des données inexactes ont été introduites dans le processus.
Complète. Une information complète renferme tous les éléments importants. Par exemple, un rapport
d’investissement qui ne présente pas tous les coûts n’est pas complet.
Economique. Une information doit être relativement peu coûteuse à produire. Les décideurs évaluent
toujours une information par rapport au coût de son obtention.
Flexible. Une information flexible peut être utilisée pour un ensemble d’objectifs. Par exemple, une
information sur la quantité disponible en stock pour un article donné peut être utilisée par un commercial,
par un chef de production et par le directeur financier (pour valoriser les frais financiers investis dans les
inventaires de l’entreprise).
Fiable. Une information fiable est une information à laquelle on peut se fier pour prendre des décisions
appropriées. Souvent, la fiabilité de l’information dépend de la fiabilité de la donnée de base. Dans
d’autres cas, la fiabilité d’une information dépend de la source d’où elle est obtenue.

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Significative. Une information doit être significative aux yeux d’un décideur. Par exemple, l’information
selon laquelle le prix de la peinture à l’eau pourrait augmenter n’aura pas de signification pour le
menuisier.
Simple. Une information doit être simple, ou du moins, dénuée de toute complexité superflue. Rares sont
les décideurs qui exigent une information sophistiquée ou trop détaillée. Trop d’information cause une
overdose d’information (exformation ou infopollution) et empêche de savoir ce qui est important de ce qui
ne l’est pas.
Pertinente. Une information pertinente est produite lorsqu’on en a besoin. Savoir quel temps il faisait la
semaine dernière peut ne pas être pertinent lorsqu’on veut savoir si on doit porter un manteau
aujourd’hui.
Vérifiable. Une information doit être vérifiable. Cela veut dire qu’il y a toujours moyen de vérifier si elle
est correcte. Certains décideurs confrontent plusieurs sources pour la même information.
Comparable. Une information doit être susceptible d’être comparée. Un chiffre d’affaires déterminé
aujourd’hui n’a de valeur informationnelle que s’il est comparable à celui déterminé hier. U n bénéfice net
ne peut être comparé à un prix de revient, etc.

Section 5- Les décisions et les structures de décision


Certaines décisions sont difficiles à prendre. Certaines décisions reposent sur une séquence d’actions
claire et prédéfinie avec des précisions sur ce qu’il faut faire en premier, ce qu’il faut faire ensuite et ce
qu’il faut faire à la fin. C’est ce qu’on appelle les décisions structurées.
Par ailleurs, il existe des décisions qui ne sont jamais prises deux fois de la même manière parce que le
problème qu’elles aident à résoudre ne se présente jamais deux fois de la même manière. C’est ce qu’on
appelle les décisions non structurées.
Entre les décisions structurées et les décisions non structurées, il existe une variété de décisions qui sont à
la fois structurées et non structurées. C’est ce qu’on appelle les décisions semi-structurées
A. Les décisions structurées
Une décision est dite structurée si elle est routinière et répétitive et si elle se présente toujours de la
même manière. Une décision est structurée lorsqu’une procédure définie a été arrêtée qui détermine
quelle démarche de solution adopter (en premier lieu, en second lieu, etc.), quelles sont les situations
exceptionnelles et que faire lorsqu’elles se présentent.
Par conséquent, certaines décisions sont si structurées qu’elles en deviennent mécaniques, voire
programmées. Dans les entreprises, on parle de décisions programmées ou automatisées.

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Quelques exemples de décisions structurées incluent:
- La détermination du prix d’un article (selon une structure des prix connue à l’avance)
- La détermination du salaire d’un ouvrier (selon une grille des salaires bien arrêtée)
- La détermination du salaire d’un employé qui a été porté absent un certain nombre de jours, …
Généralement les entreprises développent des processus spécifiques pour les décisions structurées parce
que leurs résolutions sont programmables.
Ces processus peuvent reposer sur les technologies de l’information (par le biais de programmes
totalement informatisés et sans l’intervention humaine) ou sur la structure de l’entreprise.
B. Les décisions non structurées
Une décision est dite non structurée si elle revêt des caractéristiques de nouveauté et d’inédit. Il n’y a
généralement pas de réponse prédéfinie aux décisions non structurées simplement parce qu’elles n’ont
jamais été traitées auparavant. Et c’est pourquoi une décision non structurée requiert un traitement
unique à chacune de ses occurrences.
Un exemple de décision non structurée serait la décision d’une entreprise tunisienne de s’établir dans un
pays lointain et peu connu comme le Gabon.
Généralement, les entreprises tentent d’adopter des mécanismes particuliers pour le traitement des
décisions qui sont non structurées. Ces mécanismes sont moins rationnels et moins parfaits que ceux
adoptés pour les décisions structurées. Ils reposent davantage sur le jugement, la subjectivité, l’intuition,
la créativité, l’expérience et le savoir faire, et parfois même la superstition, en somme sur des capacités
purement humaines.
Quelques solutions scientifiques peuvent cependant être adaptées aux décisions semi-structurées.
Ces solutions sont basées sur les techniques de résolution des problèmes, la probabilité, l’intelligence
artificielle, les systèmes experts et les systèmes interactifs d’aide à la décision (SIAD).

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CHAPITRE II : La transformation digitale : Enjeux et barrières

Section 1- La transformation digitale : Définition et outils

1. Définitions :

« Dans le nouveau monde, ce n’est pas le gros poisson qui mange le petit, c’est le plus rapide qui

mange le plus lent. » Klaus Schwab, ingénieur et fondateur du Forum économique mondial.
Le monde évolue à toute allure. Aujourd’hui, la transformation numérique a profondément modifié notre
façon de vivre, mais aussi de travailler. Les entreprises n’échappent pas à ce phénomène de digitalisation.
Pour continuer de se développer et rester compétitives, elles doivent s’adapter et évoluer rapidement,
notamment en se convertissant au numérique, sinon elles risquent de se faire dépasser par leurs
concurrents.
Par exemple, si votre entreprise ne possède pas encore de site Internet mobile, vous perdez un grand
nombre de clients potentiels.
Dématérialisation des documents, Internet des objets, mobilité et télétravail, signature électronique, outils
et applications diverses, aujourd’hui, aucune entreprise, quel que soit son secteur d’activité, ne peut
ignorer la transformation numérique si elle veut continuer d’exister de façon pérenne. Mais surtout,
passer au numérique permet aux entreprises d’être plus performantes.

Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps, on travaillait sur des machines à écrire ou on rédigeait des
documents à la main, sur du papier. Les ancêtres des ordinateurs, les machines à calculer, arrivent dans les
entreprises françaises à partir des années 1950. La révolution informatique est alors en marche. Ensuite,
Internet sera développé dans les années 1980, au même moment où les premiers téléphones mobiles font
leur apparition.
C’est à partir des années 1990 qu’Internet devient public avec tout ce que l’on connaît aujourd’hui : le
courrier électronique, le transfert de fichiers, la connexion à distance, etc.
Aujourd’hui, la transformation digitale est une nouvelle étape dans cette révolution numérique. Ce terme
désigne l’intégration des nouvelles technologies dans l’ensemble des activités d’une entreprise afin de
simplifier le travail des employés et d’améliorer ses performances. Ce processus bouleverse la façon de
travailler des entreprises ainsi que leur manière de répondre aux besoins des consommateurs.
Attention, la transformation digitale va au-delà du simple fait de numériser les services et le travail des
employés. Elle permet, d’une part, de créer de nouveaux processus de travail ou de modifier les processus
existants au sein d’une entreprise, et d’autre part, de modifier sa culture et l’expérience fournie au client
dans le but de s’adapter aux changements du marché. En bref, la transformation digitale consiste à
réinventer l’entreprise à l’ère numérique et concerne tous les acteurs : des collaborateurs aux clients en
passant par les fournisseurs, les partenaires et les actionnaires.
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2. Pourquoi la transformation digitale est-elle importante ?
Pour rester compétitive sur un marché en constante évolution, une entreprise doit être capable de
s’adapter rapidement, notamment en adoptant de nouvelles technologies. Aujourd’hui, la majorité des
entreprises utilisent les technologies digitales pour offrir à leurs clients et prospects des expériences
uniques et engageantes à travers différents points de contact (site web, réseaux sociaux, email, appli, etc).
Les entreprises qui ne vont pas dans ce sens sont vouées à disparaître.
La transformation numérique est donc essentielle pour plusieurs raisons.
a. Améliorer l’expérience client
Aujourd’hui, les consommateurs n’ont jamais eu autant de choix. Ainsi, proposer des produits ou services
innovants à des prix attractifs ne suffit plus pour se démarquer. Les entreprises doivent désormais
privilégier les interactions avec les clients et offrir des expériences uniques et irréprochables qui
encouragent les clients à rester fidèles à la marque. La transformation digitale vous aide à vous
différencier grâce, par exemple, à la mise en place d’une application facile à utiliser, d’une méthod e de
paiement rapide et sécurisée, d’un excellent service client et/ou d’une livraison rapide.
b. Enrichir l’expérience de vos collaborateurs
La transformation numérique permet de faciliter le travail de vos employés au quotidien grâce à des
applications et des logiciels performants. Ainsi, en quelques clics, vos collaborateurs doivent pouvoir
communiquer aisément entre eux, planifier facilement les tâches de la journée ou organiser une réunion,
se faire livrer leur repas au bureau, automatiser les tâches répétitives, etc. Leur travail et leur vie au sein
de l’entreprise sont plus agréables, ce qui contribue à les motiver davantage. Ils sont également plus
disponibles pour se concentrer sur leur travail, ils deviennent plus productifs et peuvent offrir une
meilleure expérience à leurs clients.
c. Optimiser les processus
Une entreprise qui rencontre des problèmes dans son fonctionnement ne pourra pas offrir une expérience
exceptionnelle à ses employés, ni à ses clients. La transformation numérique contribue à la rationalisation
des flux de travail, à la digitalisation des processus et à l’automatisation des tâches permettant ainsi à
l’entreprise d’être plus efficace. Vous pouvez également vous appuyer sur la méthode lean
(le Lean Management optimise les processus en réduisant les temps sans valeur ajoutée (opération ou transport
inutile, surproduction etc) pour éliminer les gaspillages et être plus productif.
d. Numériser les produits
Enfin, vous pouvez utiliser les nouvelles technologies pour améliorer un produit ou un service. C’est le cas
des appareils connectés ou activés par la voix. La transformation numérique vous aide également à mettre
en place un système agile (les méthodes agiles caractérisent un mode de gestion des projets informatiques
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privilégiant le dialogue entre toutes les parties prenantes, clients, utilisateurs, développeurs et autres professionnels
du projet, la souplesse en cours de réalisation, la capacité à modifier les plans… ) vous permettant d’innover
constamment et de vous adapter aux changements rapides et aux nouvelles exigences des
consommateurs.
3. Les 10 outils essentiels d’une transformation digitale en entreprise

Pourquoi la transformation digitale ? Parce que l’organisation du travail évolue en permanence et que les
entreprises sont contraintes de se doter de nouveaux outils toujours plus performants. Plateformes
intranet, outils de communication ou de gestion….

1) Les suites collaboratives


2) Les plateformes de communication
3) Les plateformes intranet nouvelle génération
4) Les outils CRM
5) Les outils de gestion de contenus CMS
6) Les outils de stockage en ligne
7) Les outils de gestion de projets
8) Les outils de gestion de recrutement
9) Les outils de comptabilité
10) Les outils de gestion de paie
1) Les suites collaboratives :

Citons notamment G Suite de Google qui propose un certain nombre d’outils de transformation
numérique connus de tous : Gmail , Docs, Drive, Agenda, Meet

Dans le même esprit, retrouvez la suite Microsoft Office 365, une suite collaborative qui permet d’utiliser
tous les outils pour communiquer, rédiger, stocker et gérer votre activité. Word, Excel, Teams, One Drive,
Outlook …

Certains des outils de cette suite aujourd’hui devenue incontournable pour les entreprises.

Les suites collaboratives ont un avantage non négligeable : elles proposent un outil clé en main pour gérer
tous les aspects digitaux de votre entreprise et vous adapter au big data

2) Les plateformes de communication :

La communication est un prérequis pour la réussite d’une entreprise. Si le team building est une méthode
qui a fait ses preuves pour souder les équipes, les outils de communication sont présents, au quotidien,
pour optimiser l’organisation du travail.
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Les outils numériques proposés aujourd’hui permettent de créer des groupes pour centraliser la
communication. Cela est beaucoup plus fiable que le mail que l’on peut égarer ou que l’on peut oublier
d’adresser à certains destinataires

Avec des outils tels que Slack, Microsoft Teams, Skype ou Google Meet, vous pouvez créer des groupes
pour chaque mission et ainsi être certain que chaque intervenant suit l’évolution du projet. Non seulement
cela permet de mieux diffuser les informations, mais c’est aussi une solution pertinente pour impliquer
tous les acteurs. Chacun peut intervenir pour répondre à une interrogation ou proposer une solution.
L’implication est un élément fondamental pour stimuler les équipes et les tirer vers le haut afin qu’elles
atteignent leurs objectifs

Ces outils digitaux permettent également de s’adapter à une nouvelle organisation du travail. Dans le
monde digital, les collaborateurs ne sont pas nécessairement dans le même bureau . Télétravail,
collègues à l’étranger, il est nécessaire de pouvoir communiquer différemment. Les outils de
communication digitaux permettent, à moindre coût, de communiquer partout dans le monde.

3) Les plateformes intranet nouvelle génération :

Il s’agit de plateformes complètes qui vont au-delà de ce qui était jusqu’alors proposé, en vous permettant
de centraliser au même endroit vos outils quotidien de communication, collaboration, gestion de projet…

Prenons l’exemple de LumApps, la Plateforme Intranet Cloud de communication interne, de collaboration


et de partage de connaissances qui est directement connectée à Office 365, G Suite et quantité d’autres
solutions indispensables au quotidien. De nombreuses fonctionnalités essentielles existent

- Un outil de gestion des contenus intégré (CMS)


- Un moteur de recherche intelligent
- Une application mobile intranet
- Un outil d’employee advocacy
- Une gestion des langues etc…

4) Les outils CRM

Le CRM (customer relationship management) ou GRC (gestion de la relation client) est, lui aussi, un outil
de transformation digitale incontournable. Les clients sont de plus en plus connectés, votre démarche doit
l’être également. À une époque où la concurrence est toujours plus féroce, il est essentiel de pouvoir se
démarquer en offrant une meilleure expérience utilisateur

Tirez profit de l’intelligence artificielle et de sa capacité à mieux comprendre votre cible.


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Recueillez des informations et analysez-les. Développez une stratégie marketing digitale performante pour
répondre aux attentes de vos clients. Mieux, anticipez ces attentes pour multiplier les ventes. Grâce aux
outils CRM, il est également possible d’assurer une meilleure communication avec votre cible, en amont
de la vente, mais aussi en aval grâce à un service après-vente efficace.

5) Les outils de gestion de contenus CMS

Le content management system est un logiciel qui permet de créer et de gérer son site Internet ou son
application mobile. Ce site est bien souvent la première image que vos clients auront de vous. Il doit être
soigné sur le plan graphique, apporter l’information recherchée et offrir une véritable expérience
utilisateur avec une navigation optimale

Site vitrine ou boutique en ligne, le CMS permet d’intégrer de nombreuses fonctionnalités et reste
accessible à tous pour faire évoluer en permanence son site web. De nombreuses extensions sont
disponibles pour adapter votre site aux attentes de votre cible. D’autre part, le CMS offre l’avantage
d’être plus accessible en termes de prix qu’un site sur-mesure. Parmi les CMS les plus connus,
citons WordPress, Prestashop ou encore Drupal. A noter que LumApps possède sa propre solution CMS
pour votre communication interne

6) Les outils de stockage en ligne

Ils permettent, en temps réel, à chaque collaborateur d’accéder à l’information. Leur succès est lié à la
nouvelle organisation du travail. Avec des collaborateurs qui ne sont pas toujours présents physiquement
dans un bureau, le stockage en ligne s’impose. Et la crise sanitaire que nous vivons actuellement en est la
preuve. La période de confinement a prouvé à quel point il était important de miser sur la digitalisation
plutôt que sur des espaces de stockage physique. Le télétravail tend à se démocratiser de plus en plus,
stocker des informations en ligne permet de ne pas interrompre l’activité de l’entreprise D’autre part, ces
outils sont aujourd’hui parfaitement sécurisés, tout autant qu’un réseau informatique interne, un
argument essentiel à l’heure de la sécurité des données et du respect des réglementations à l’image du
RGPD (règlement général sur la protection des données).

Parmi les outils les plus connus, citons : Dropbox, Drive, One Drive, Box … (cloud storage)

7) Les outils de gestion de projets

Si la communication doit être centralisée, les projets doivent l’être également. Il est ici question de
meilleure organisation et de gain de temps. Pour favoriser le travail en équipe, l’outil de gestion de projet
s’impose.
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Avec lui, vous pouvez créer et planifier des tâches, créer un échéancier et suivre l’avancée de chaque
projet. Chaque intervenant est informé en temps réel. Ainsi, si un client demande au manager où en est
son projet, celui-ci pourra lui répondre simplement. Vous êtes plus efficace et plus réactif.

Avec ces outils, vous pouvez paramétrer des alertes mail afin d’être informé dès lors qu’un projet évolue
ou qu’un collaborateur intervient. Le partage de documents permet en un instant de s’adresser à
différents interlocuteurs sans avoir à passer par votre boîte mail

Les outils de gestion de projets les plus connus actuellement sont Jira, Monday, Atlassian, Asana et Trello.
Où que vous soyez, vous êtes totalement impliqué dans le projet auquel vous participez

8) Les outils de gestion de recrutement

Le recrutement est, lui aussi, concerné par la transformation numérique. C’est une étape cruciale qui
va impacter durablement votre entreprise, vous devez pouvoir vous doter des outils nécessaires pour
trouver les meilleurs talents. L’intelligence artificielle se met au service de votre recrutement pour
trouver le meilleur profil. Des indicateurs permettent de déterminer si un candidat présente le profil
parfait afin de gagner du temps et de réduire le nombre d’entretiens. Partagez les C.V. et autres lettres de
motivation avec vos collaborateurs et managers pour prendre une décision collective et éclairée

TalentSoft et SmartRecruiters figurent parmi les outils de gestion de recrutement les plus pertinents à
l’heure actuelle

9) Les outils de comptabilité

La comptabilité est souvent considérée comme chronophage (qui prend beaucoup de temps). C’est pourquoi
des outils accompagnent la transformation digitale des entreprises en la matière. Des outils sont
disponibles pour tous les types d’entreprises qui souhaitent simplifier leur comptabilité. Autoentreprises,
PME ou grandes entreprises, chacun dispose des solutions adaptées.

Non seulement ces outils de transformation digitale permettent de gagner du temps, mais ce sont
également des solutions accessibles à tous et partout, où que vous soyez, vous pouvez éditer des devis,
des factures, exporter ou importer des données, relier vos comptes bancaires à votre solution, etc. Sage et
GEGID figurent parmi les solutions les plus utilisées.

10) Les outils de gestion de paie

Enfin, lorsque l’on se demande comment accompagner sa transformation digitale, on pense à la gestion
des paies. Il s’agit d’une action chronophage qui nécessite des outils innovants, simples et rapides.

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La transformation numérique passe par l’utilisation d’outils permettant d’automatiser la paie et le
processus RH. Gestion des absences, des notes de frais, suivi du temps de travail pour établir la fiche de
paie, tout est centralisé et accessible, une fois de plus, en temps réel partout dans le monde. Il est même
possible pour le salarié de demander directement ses congés sur un logiciel en ligne.

Gagnez en efficacité et concentrez-vous sur d’autres tâches que vous ne pouvez déléguer à des outils de
transformation numérique.

Parmi les outils de gestion de paie, retrouvez Payfit, workday ou encore Figgo.

Section 2- Enjeux de la transformation digitale

Section 3-Transformation digitale et rôles du DSI

Section 4-Barrières à la transformation digitale

CHAPITRE III : De l’e-management au Management de la transformation digitale

Section 1- Impacts organisationnels de la transformation digitale


Section 2- Transformation numérique et fonction managériale
Section 3- Management des RH à l’ère du digital
Section 4- Communication digitale et collaboration

CHAPITRE IV : Changement stratégique et digitalisation

Section 1- Stratégie numérique et Innovation


Section 2- Ecosystème digital et nouveaux modèles d’affaires
Section 3- Pilotage de projet de transformation digitale

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