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Université de Sousse

Objectifs du module

► Objectif de connaissances :
► Connaître les techniques et les outils liés à la mise en place
d’une stratégie Marketing digitale pour une entreprise ;
► Objectif de compétences :
Module : Digital Marketing ► Être capable de proposer des orientations digitales utiles au
développement d’une entreprise sur Internet ;
1ère année Master Pro. Entrepreneuriat et Management de Projets ►Être capable d’élaborer et de mettre en oeuvre une stratégie
digitale cohérente et génératrice de valeur ajoutée pour
Enseignant : Rochdi Sarraj l’entreprise.
E-mail : rochdi.sarraj@gmail.com

Année Universitaire 2022-2023


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Évaluation Principales références bibliographiques suggérées

► Contrôle continu : 30 % ► Marketing Digital. Dave Chaffey, Fiona Ellis-


►La participation active ; Chadwick, Henri Isaac, Pierre Volle, Maria
Mercanti-Guérin. 5e édition Montreuil : Pearson,
►Un devoir surveillé,
2014

► Le marketing digital. Grégory Bressolles. Paris :


► La performance individuelle du contrôle final (70 %)
Dunod, 2e éd, 2016
►Étude de cas + QCM
► Aide-mémoire de Marketing Digital, C. Lejealle,
T.Delecolle. Paris : Dunod, 2017.

► La boîte à outils du Marketing Digital, S.


Truphème, P.Gastaud. Paris : Dunod, 2017.

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Plan du cours

► Chapitre 1 : Introduction au marketing digital

► Chapitre 2 : Marketing digital : quelles stratégies ?


Chapitre
p e 1 : Introduction
d au
► Chapitre 3 : Internet et le mix marketing
marketing digital
► Chapitre 4 : L’utilisation des médias digitaux en
communication

► Chapitre 5 : Évaluer et améliorer les performances des


canaux digitaux

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Introduction Introduction

► Internet et les médias numériques transforment les ► Internet est devenu un espace dans lequel de nombreux services
pratiques de marketing depuis l’ouverture du premier se sont développés (vente en ligne, réseaux sociaux…) :
site Web en 1991. ► De nouveaux modèles de vente sont apparus ou ont été
modernisés ;
► Les usages d’Internet se sont rapidement
développés au sein des populations : ► Des industries ont été bouleversées (musique, presse, édition…)

►En 2019, 58,8 % de la population mondiale utilise Internet, ► Les organisations ont besoin de responsables marketing et
soit 81 % dans les économies développées (selon UIT) prestataires qui maîtrisent les savoir-faire spécifiques au
marketing digital :
►En Europe, le taux de pénétration d’Internet s’élève à
87,7 %, contre 89 % aux États-Unis ; ► En 2016, en France, les dépenses marketing sont supérieures aux
investissements en publicité TV ;
► En 2019, la part des investissements publicitaires en digital dans le
monde est majoritaire (50,1 %, selon eMarketer)

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Introduction Introduction
► Internet et Web : quelles différences ?
Quelles sont les évolutions du Web ?
► Internet représente la structure, c’est-à-dire
le support physique du réseau, qui permet
d’acheminer différents types de Web 1.0 Web 2.0 Web 3.0
communications.
Définition
► Le Web (contraction de World Wide Web Read Write
(selon Berners- Read Only Read Write
ou www) représente, des pages accessibles
les Execute
Lee)
par une URL (Uniform Resource Locator, à Type de Web Simple Web Web social Web sémantique
savoir l’adresse web) ou par un lien en
Nombre
hypertexte renvoyant à cette adresse. Millions Billions Trillions
d’utilisateurs
?C’est un service parmi d’autres présents surr Concept de Connecter des Connecter les Connecter les
Internet. base informations gens connaissances
Années 1990-2000 2000-2010 2010-2020

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Introduction Introduction
Évolution des technologies du Web ► Big Data (méga données) présentent un fort enjeu marketing et
commercial et les outils classiques de gestion de BDD se
révèlent inappropriés. se caractérisent généralement par 5 « V » :
Volume Données trop volumineuses pour être traitées par les BDD
classiques
Vélocité Flux permanent de données
Variété Ordinateur, tablette, smartphone, capteur, puce RFID, GPS, caméra,
site Web, blog, média sociaux
Véracité Fiabilité des données
Valeur Quelle est la valeur, au sens opérationnel, de ces données : dans
quelles conditions sont-elles utilisables et dans quels cas sont-elles
utiles

► « Représentent l’or noir du XXI siècle à condition d’avoir les


bonnes compétences pour les traiter et les analyser
?Les entreprises peuvent ainsi proposer une « expérience client » plus
personnalisée et contextualisée grâce à l’analyse prédictive en temps
réel.
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t-ce que le marketing digital
1. Qu’est
st- all ?
a 2. Les spécificités du marketing digital

► Son origine : usage d’Internet et d’autres technologies ► L’interactivité


numériques (applications mobiles, e-mails, objets ► Lorsque le consommateur est sur le site, l’entreprise peut obtenir
connectés…) à des fins commerciales et mémoriser ses réponses et ses préférences pour de futurs
échanges via les cookies.
► Le marketing digital se définit comme « l’atteinte
d’objectifs propres au marketing grâce à l’usage de ► Favorisent l’instauration d’une communication et des échanges
bilatéraux entre l’entreprise et le consommateur via le site.
technologies numériques » :
► Un dialogue et non pas d’un simple monologue, comme c’est le cas
►Les objectifs sont plus importants que les outils ; avec les médias traditionnels.
►Les finalités sont plus importantes que les moyens ; ► La connaissance du consommateur
►= Atteindre des objectifs par le marketing et non l’usage de ► Internet peut être utilisé pour collecter, à un coût relativement
la technologie faible, des informations marketing, en particulier celles relatives aux
préférences du consommateur, permettant d’améliorer la
connaissance consommateur.

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2. Les spécificités du marketing digital 2. Les spécificités du marketing digital


► L’individualisation
► Personnaliser en masse (mass customization) les produits,
informations ou services proposés aux consommateurs.
► D’individualiser la relation client en ligne à moindre coût, alors que,
pour les médias traditionnels, il s’agit généralement d’une démarche
de masse.
► Individualisation de la relation avec le consommateur :
?Basée sur les données collectées durant leur navigation et stockées
afin de cibler et personnaliser les échanges, via notamment les
cookies1

(1)Les cookies : de petits fichiers qui sont insérés sur votre ordinateur par le site web,
l’application que vous utilisez ou par la publicité que vous affichez. Ces fichiers vont enregistrer
des informations vous concernant : un pseudo, votre âge, certaines habitudes de navigation, etc.
Ces données sont ensuite collectées et analysées afin de faciliter votre navigation ou vous
proposer des publicités qui vous correspondent.

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2. Les spécificités du marketing digital 3.. Les
es ttroiss g
grands
an s ty
types
y de médias digitaux (achetés,
détenus ou gagnés)
Différences entre le marketing digital et le marketing traditionnel

5 différences Marketing traditionnel Marketing digital

Numérique et souvent en
Support Hors ligne
ligne

Ciblage Indifférencié Personnalisé


Planification Lente et irréversible Instantanée et agile

Demande de permission /
Interruption / préméditée /
Relation client spontanée /
unidirectionnelle
multidirectionnelle

Facilement mesurable (data-


Performance Difficilement mesurable
driven)

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3.. Les
es ttroiss g
grands
an s ty
ttypes
y de médias digitaux (achetés, 4..Lee p
parcours
a u s digitall du
u consommateurr : du
u multicanal
détenus ou gagnés) à l’omnicanal
Trois types de médias pour développer une stratégie digitale :
Figure 2 : L’évolution des entreprises en termes de synergie entre
► Les médias achetés : l’organisation doit investir financièrement ses points de vente offline et online : du multicanal à l’omnicanal
(ex. : présence sur les moteurs de recherche, (SEA, ou Search
Engine Advertising), diffusion de bannières et autres formats
display, présence auprès de sites affiliés, etc.
► Les médias détenus : l’organisation en est propriétaire (réseaux
sociaux, site Web, newsletters…)
► Les médias gagnés : médias gagnés grâce à l’appui des partenaires
(ex. Les commentaires (positifs), les partages, ou encore le
bouche-à-oreille )
► Il faut trouver un bon mix entre les trois principaux axes
d’investissement possibles : « Owned, Earned et Paid Media ».
► Pas de bonne stratégie digitale sans articulation POEM.

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Introduction

► à À quoi sert une stratégie ?


►À définir comment atteindre nos objectifs.
►À déterminer l’allocation des ressources nécessaires pour
atteindre les objectifs.
Chapitree 2 : Marketingg ddigital
g l–
►À indiquer les choix stratégiques à privilégier pour rester
quelles stratégies
es ? concurrentiel sur un marché.
►À fournir un plan à long terme pour favoriser le
développement de l’organisation.

Introduction
Influences internes et externes agissant sur la stratégie de marketing digital Introduction
Influences internes et externes agissant sur la stratégie de marketing digital ► La formulation d’une stratégie marketing digitale suppose
de définir la manière selon laquelle le marketing digital va
supporter l’atteinte des objectifs de l’entreprise et
notamment ceux du marketing.
► Les décisions stratégiques en matière de marketing sur
Internet sont similaires et complémentaires aux décisions
de marketing stratégique pour les entreprises dans le
monde physique.

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Less 4 grandess étapess du
u développement
ével ppe
ével t d’unee stratégie 1.L’analyse de la situation
marketing
Ø L’audit interne du marketing digital
Ø 3 mesures permettent d’évaluer la contribution du marketing
1. L’analyse de la situation digital :
Ø Efficacité commerciale : mesurer la contribution directe ou
2. La fixation des objectifs stratégiques indirecte des canaux digitaux via les leads, les ventes, la rétention et la
fidélité des clients ;
Ø Efficacité marketing : mesurer la contribution directe ou indirecte
3. La formulation de la stratégie des canaux digitaux aux indicateurs de performance marketing via la
notoriété, la préférence, la considération et la recommandation ;

4. La mise en œuvre de la stratégie Ø Efficacité du marketing digital : évaluer, via les indicateurs clés de
performance (KPI, Key Performance Indicators), notamment le
nombre de visiteurs uniques, le nombre total de visites, les visites
répétées, la durée, le taux d’abonnement, le taux de conversion, le
taux d’abandon, le taux d’attrition et le taux de clic ;

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1.L’analyse de la situation 1.L’analyse de la situation

► Les études marketing : ► L’analyse des ressources et des compétences


►Les études marketing ne doivent pas se limiter à une analyse • Elle repose sur l’évaluation des capacités de l’entreprise à
quantitative de la demande : le profilage des utilisateurs ne délivrer ses services numériques
peut se contenter des seules données démographiques • D’autres aspects peuvent être examinés :
►Selon Sam Decker, il s’agit d’une activité qui doit être o Les ressources financières : coûts liés à l’entretien d’une
présence en ligne, maintenance des dispositifs digitaux…
conduite en permanence
►Les études destinées à définir les profils consommateurs au o Les ressources technologiques : gestion des dispositifs, des
contenus ou gestion de clientèle
mieux deviennent peu à peu l’apanage des réseaux sociaux
(ex. : Facebook Insights) o Les ressources humaines : recrutement de collaborateurs ou
mise à niveau des équipes marketing (SEM, merchandising…)
o Les capacités : capacité à mobiliser les ressources de la meilleure
façon (savoir-faire, routine, processus…)
o L’organisation : responsabilités, mécanismes de contrôle…
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1.L’analyse de la situation 1.L’analyse de la situation
► L’analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces
► L’analyse de la concurrence
►L’analyse SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities,
►La méthode social competitive intelligence consiste à :
Threats) recense les opportunités et menaces externes et
?Anticiper les mouvements des concurrents : recrutements prend en considération les forces et faiblesses
LinkedIn, analyse des contenus sur les réseaux sociaux…
?Comparer vos KPI aux leurs : via des outils comme
Agorapulse, Digimind…
?Déceler les évolutions du marché : via Google Trends ou de
nouveaux insights consommateurs
?Établir une veille automatisée : via Google Alerts
?Analyser les publicités de ses concurrents : via la bibliothèque
de Facebook dans Facebook Ads

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2. La fixation des objectifs stratégiques 2. La fixation des objectifs stratégiques

► SMART caractérise la façon dont chaque objectif devrait ► Les 5 S du marketing digital sont une méthode qui permet
être défini : de vérifier, simplement, qu’aucun type d’objectif n’a été
►Specific (Spécifique): l’objectif doit être détaillé et précis, oublié, lors de la création de notre stratégie digitale.
►Measurable (Mesurable) : un attribut quantitatif ou qualitatif
doit pouvoir lui être donné
►Actionable (Exploitable): il doit être possible d’agir sur les
leviers permettant d’atteindre les objectifs
►Relevant (Pertinent) : l’objectif atteint doit permettre
l’amélioration de la performance globale de l’entreprise
►Time-relevant (Temporel): l’échéance doit être précise

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2. La fixation des objectifs stratégiques 3. La formulation de la stratégie

► La stratégie marketing dite


« SCP » (Segmentation,
Ciblage, Positionnement)
►Découper le marché en
segments, puis de cibler
Sell (vendre) Speak (communiquer)
spécifiquement ceux pour
lesquels une offre
particulière sera proposée
(ensemble de produits et
services), permettant ainsi
de créer de la valeur pour
chacune des cibles visées

Save (économiser) Sizzle (dynamiser)


Serve (avantager)
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3. La formulation de la stratégie 3. La formulation de la stratégie

► La segmentation ► Cinq stratégies de ciblage dans le domaine du marketing


►La segmentation du marché est « l’identification digital :
d’individus ou d’organisations dotés de ►Le ciblage sociodémographique ou socio-économique :
caractéristiques similaires et qui présentent des Atteindre une audience dont un critère sociodémographique
implications significatives pour l’établissement d’une ou socioéconomique (B2C : âge, sexe, catégorie sociale,
stratégie marketing » (Jobber, 2010) localisation géographique B2B : taille de l’entreprise, secteur
? Dans le contexte digital, ces segments sont parfois si fins que les cibles d’activité́, membres individuels de l’unité́ décisionnaire).
deviennent de petits groupes d’individus identifiés (de façon anonyme ou
non), voire des individus. ►Le ciblage géographique : Une publicité digitale s’affiche en
fonction de la géolocalisation, en fonction de l’extension du
► Le ciblage nom de domaine utilisé (.fr, .be,.ca…), de la langue utilisée ou
►C’est sélectionner les segments les plus attractifs en termes des paramètres du navigateur qui indique le pays de
de croissance et de rentabilité connexion (dans ces trois derniers cas, il s’agit d’un ciblage
par pays).

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3. La formulation de la stratégie 3. La formulation de la stratégie
► Le ciblage temporel : ► Le ciblage comportemental : une publicité est mise en avant en
fonction du comportement de l’internaute sur le site et/ou en
► Une publicité s’affiche uniquement certain jour ou à certaines fonction de sa façon de « surfer » même à l’extérieur du site
heures. éditeur.
?Un groupe de restauration peut programmer une campagne de liens ► Se fonde sur l’activité de navigation passée d’un internaute.
sponsorisés sur Google deux heures avant l’heure du déjeuner ou
du dîner, ou uniquement les jours où il reste des tables disponibles. ► Le ciblage par centres d’intérêt, mais également par le terme de
surf centric.
?Une marque de barre chocolatée peut insérer automatiquement
des bannières au moment des « petits creux » du matin. ► Repose sur la façon de « surfer » à travers le temps et non à un
instant t comme c’est le cas pour le ciblage contextuel,
► Le ciblage contextuel : concerne les publicités ciblées en
► Les données sont enregistrées grâce aux cookies (1) collectés et à
fonction du contenu textuel de la page d’autres traceurs.
► Ex : publier des annonces pour des chaussures de sport, des
Les cookies sont de petits fichiers qui sont insérés sur votre ordinateur par le site web, l’application que vous utilisez
raquettes ou des balles de tennis dans une interview d’un joueur ou par la publicité que vous affichez. Ces fichiers vont enregistrer des informations vous concernant : un pseudo, votre
de tennis) ou en fonction d’une requête effectuée par âge, certaines habitudes de navigation, etc. Ces données sont ensuite collectées et analysées afin de faciliter votre
navigation ou vous proposer des publicités qui vous correspondent.
l’internaute.
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3. La formulation de la stratégie 3. La formulation de la stratégie


La définition des cibles : les personas : Exemple d’une fiche persona Des outils en ligne offrent un
cadre structurant pour définir
« Connaître parfaitement son audience pour mieux lui parler sur les canaux ses personas :
digitaux. »
►Le persona est une représentation fictive qui permet aux ►Make My Persona:
marques de connaître précisément les motivations et les http://www.makemypers
comportements de leurs clients qui choisissent d’acheter ona.
leurs produits, services ou solution sur le Net.
►Xtension :
►Basé sur des données démographiques et https://xtensio.com/user
comportementales. -persona
►Aide à comprendre le comportement de ses clients sur les ► Up Close & Persona:
canaux digitaux et ainsi à mieux orienter la production de
http://upcloseandperson
contenus pour répondre le plus précisément possible à
leurs besoins et préoccupations, a.com

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3. La formulation de la stratégie 3. La formulation de la stratégie
Un persona n’est pas un marché ciblé, une fonction dans l’entreprise, un L’inbound marketing et le growth hacking
client réel. On le définit par les caractéristiques suivantes : « Accélérez la croissance de votre activité avec les leviers de l’inbound marketing et les hacks issus
du growth hacking. »
► Des problématiques similaires (points de douleur) à résoudre : qu’est-ce
qui conduit un persona à investir dans les produits ou services qu’on Qu’est-ce qu’une stratégie d’inbound marketing ? « Nous devons cesser d’être des
propose et qu’est-ce qui fait la différence par rapport à des acheteurs qui interruptions dans ce qui intéresse les gens et devenir ce qui intéresse les gens. »
optent pour le statu quo ou la concurrence ?
► L’inbound marketing vise à attirer les clients grâce à la diffusion de
► Des facteurs de succès : quels résultats opérationnels et personnels nos contenus de qualité qui informent, éduquent, voire qui inspirent.
cibles espèrent obtenir en se portant acquéreurs de nos solutions ?
► Marketing entrant par opposition aux techniques de marketing
► Des freins à l’achat : quels facteurs conduisent les clients potentiels à traditionnelles qui cherchent à capter l’attention des
estimer que nos solutions ne sont pas les meilleures ou les plus consommateurs de manière intrusive en utilisant notamment le
appropriées ?
canal publicitaire (marketing sortant ou outbound marketing
► Le parcours client : qu’est-ce qui va influencer le choix des cibles tout au
long de leur prise de décision ?
► Les critères de décision : qu’est-ce qui permet de gagner la confiance de
nos cibles et de conclure la vente ?
► Des données démographiques et biographiques générales.
41 42

3. La formulation de la stratégie 3. La formulation de la stratégie


La méthodologie inbound marketing en 4 étapes

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3. La formulation de la stratégie 3. La formulation de la stratégie
► 1. Attirer : en produisant et en partageant des contenus
pédagogiques ou informatifs il est possible d’atteindre un trafic Web ► Le funnel Marketing est un concept clé de l’inbound
de qualité. marketing :
► 2. Convertir : une fois le trafic souhaité obtenu, il faut inciter les ►permet de représenter visuellement le parcours client.
visiteurs à communiquer leurs coordonnées. C’est le rôle des
contenus premium auxquels ils pourront accéder après avoir ►La modélisation la plus courante est celle de l’entonnoir de
complété un formulaire. Les outils call-to-action et landing page conversion en trois étapes : découverte, évaluation, et
entrent ici en scène. décision.
► 3. Conclure : une fois les coordonnées des visiteurs obtenues, il
faut entretenir et approfondir la relation jusqu’à ce qu’ils ►Ce sont les phases clés du parcours de décision, depuis le
deviennent clients. C’est le rôle du lead nurturing. Le marketing moment où un client porte son attention sur une marque
automation, le lead scoring (classement des leads selon leur ou un produit, jusqu’à l’acte d’achat.
maturité dans le tunnel de conversion) et les données issues du
CRM aident à orchestrer ce nurturing. ►D’autres modelés incluent deux étapes supplémentaires : la
fidélisation et l’advocacy (le client devient ambassadeur de la
► 4. Enchanter : les contenus à forte valeur ajoutée permettent
d’enrichir la relation client et ainsi transformer les clients en marque).
ambassadeurs de marque.
45 46

3. La formulation de la stratégie 3. La formulation de la stratégie


L’entonnoir de conversion TOFU – MOFU - BOFU ► Attirer (« Awareness ») : le haut du tunnel ou « top of the
funnel » (TOfU).
► Il faut tout d’abord générer du trafic vers les canaux d’acquisition
digitaux de l’entreprise (site Web, blog, médias sociaux…).
► Pour attirer les internautes à visiter son site il est recommandé de
produire des contenus inspirationnels ou éducatifs plutôt que des
discours trop commerciaux.
► Considérer (« Consideration ») : « middle of the funnel »
(MOfU).
► Les cibles commencent alors à s’intéresser aux produits et services
de l’entreprise. À ce stade, elles évaluent les solutions proposées.
► Convertir (« Conversion ») : C’est le bas du tunnel de
conversion ou « bottom of the funnel » (BOfU).
► C’est l’étape à laquelle l’entreprise doit convertir ses cibles en
clients.

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3. La formulation de la stratégie 3. La formulation de la stratégie

Qu’est-ce que le growth hacking ? « piratage de croissance»


►Une stratégie de marketing digital qui vise à générer
rapidement une forte croissance, en termes de visibilité,
notoriété, développement d’une base de données prospects
ou clients, contenu, chiffre d’affaires… via des techniques ou
astuces informatiques ou marketing dénommées « hacks ».
? Certains hacks peuvent se situer parfois à la frontière du
légal et de la déontologie
? Les compétences clés des growth hackers sont donc issues
des métiers du marketing et de l’informatique.
?Connaissances : techniques (codage, scripts spécifiques) +
marketing traditionnel (stratégique et opérationnel).

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3. La formulation de la stratégie 3. La formulation de la stratégie

Qu’est-ce que le growth hacking ? « piratage de croissance» ► Le principe du growth hacking est notamment d’optimiser
►Une stratégie de marketing digital qui vise à générer chacune des 5 étapes de conversion et de rétention des
rapidement une forte croissance, en termes de visibilité, clients :
notoriété, développement d’une base de données prospects
ou clients, contenu, chiffre d’affaires… via des techniques ou
astuces informatiques ou marketing dénommées « hacks ».
? Certains hacks peuvent se situer parfois à la frontière du
légal et de la déontologie
? Les compétences clés des growth hackers sont donc issues
des métiers du marketing et de l’informatique.
?Connaissances : techniques (codage, scripts spécifiques) +
marketing traditionnel (stratégique et opérationnel).

51 52
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3. La formulation de la stratégie 4. La mise en œuvre de la stratégie
Quelques exemples de réussites en growth hacking :
► Objectif de conquête de nouveaux utilisateurs :
► Étapes de la mise en œuvre de la stratégie
? La possibilité pour les utilisateurs de la solution Dropbox de gagner de ►Ajuster le mix marketing à l’environnement Internet
l’espace de stockage supplémentaire en parrainant de nouveaux
utilisateurs ; ►Gérer la relation client
? La possibilité offerte aux joueurs de Candy Crush de diffuser leur score
sur Facebook et de gagner des vies en invitant leurs amis Facebook à jouer. ►Délivrer une expérience en ligne
► Objectif de notoriété : ►Communiquer et développer le trafic
? L’intégration automatique par Apple de la signature « Envoyé de mon
iPhone » dans tous les messages adressés par ses utilisateurs.
► Objectif de visibilité :
? La possibilité offerte aux utilisateurs d’AirBnB de publier leurs annonces
sur des sites concurrents ;
? La possibilité offerte aux utilisateurs de LinkedIn de créer un profil
professionnel public ;
? La possibilité offerte aux utilisateurs de YouTube d’intégrer leurs vidéos
sur leur blog…

53 54

Introduction
Comment
►es les marketeurs
entreprises en France peuvent-ils adapter le
: un ensemble mix marketing à
hétérogène
leur stratégie de marketing numérique ?
► Les éléments du mix
marketing
Chapitree 3 : Internet et le mix • Jérôme McCarthy(1960)
marketing a proposé le concept de
« mix marketing » : les
« 4 P » (Produit,
Prix, Place et
Promotion)
• Les « 4 P » ont été
étendus à 7 (Booms et
Bitner, 1981) :
Personnes, Processus
et Preuve physique

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Introduction
n: 1. La politique de produit sur internet

► Le modèle des « 4 C » qui consiste à prendre en compte ► Options visant à faire varier le noyau du produit
les 4 P du point de vue du client (Lautenborn 1990) • Le Web est un moyen de développer de nouveaux produits dits informationnels
• Ghosh (1998) évoque le développement de produits inédits :
►Customer values : besoins et désirs du client vis-à-vis du o Puis-je fournir à ma clientèle des services informationnels ou transactionnels
produit supplémentaires ?
Ex. : pour un libraire, achat en ligne
►Costs: coût pour le client
o Puis-je répondre aux besoins de nouveaux segments de clientèle
►Convenience: commodités et confort en termes de en reconditionnant mes actifs informationnels actuels ou en concevant
de nouvelles propositions commerciales au moyen d’Internet ?
distribution Ex. : créer un service de livres électroniques
►Communication : promotion o Puis-je exploiter mon aptitude à séduire les clients pour générer de nouvelles
sources de revenus, comme la publicité ou la vente de produits complémentaires ?
Ex. : Lastminute.com
o Si d’autres entreprises fournissent une partie de la valeur que je propose
aujourd’hui, cela nuira-t-il de manière significative à mon activité actuelle ?
Ex. : pour un libraire, faire face à la concurrence d’Amazon

57 58

1. La politique de produit sur internet 1. La politique de produit sur internet


► Options relatives à l’offre de produits numériques ► Options relatives à la modification du produit étendu
► Diverses options d’achat à différents niveaux de prix : ► Diverses options d’achat à différents niveaux de prix :
? L’abonnement : possibilité de tarifs distincts pour ? L’abonnement : possibilité de tarifs distincts pour
différentes périodes différentes périodes
? Le paiement à la carte (pay-per-view) : téléchargement ? Le paiement à la carte (pay-per-view) : téléchargement
ou visionnage unique pour un prix comparativement ou visionnage unique pour un prix comparativement
supérieur à celui d’un abonnement supérieur à celui d’un abonnement
? L’offre groupée (bundling) : pour un tarif inférieur à celui ? L’offre groupée (bundling) : pour un tarif inférieur à
du paiement à la carte, proposition de plusieurs contenus celui du paiement à la carte, proposition de plusieurs
contenus
? Le financement par la publicité : publicité display au
CPM (coût pour mille impressions) ? Le financement par la publicité : publicité display au
CPM (coût pour mille impressions)

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1. La politique de produit sur internet 1. La politique de produit sur internet
► Options relatives à la modification du produit étendu ► Réalisation d’études en ligne
► Internet permet de modifier les composantes de produit étendu de ► Parmi les options relatives à l’étude du développement de
différentes manières. Chaffey et Smith (2008) citent notamment : nouveaux produits en ligne figurent notamment :
? Utilisation par les marques de leaders d’opinion (endorsement) ?Les réunions de groupe (focus groups) en ligne
? Récompenses
?L’enquête par questionnaire en ligne
? Témoignages
?Le feedback client ou les forums de support
? Listes de clients
?Le Web Analytics
? Commentaires des clients
?Un Bulletin Board
? Garantie
? Assurance
? Offres de remboursement
? Service client
? Intégration d’outils pour aider le client à choisir et à utiliser le produit
61 62

1. La politique de produit sur internet 1. La politique de produit sur internet


► Rapidité de développement de nouveaux produits ► Réalisation d’études en ligne
► Internet fournit une plateforme qui permet de développer ► Parmi les options relatives à l’étude du développement de
rapidement de nouveaux produits en raison de : nouveaux produits en ligne figurent notamment :
?La possibilité de tester des idées et concepts inédits ; ?Les réunions de groupe (focus groups) en ligne
?L’enquête par questionnaire en ligne

?La possibilité d’explorer diverses options au moyen d’une ?Le feedback client ou les forums de support
étude de marché en ligne ; ?Le Web Analytics

?L’effet réseau, qui facilite la formation de partenariats.

63 64
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1. La politique de produit sur internet 1. La politique de produit sur internet
► Rapidité de développement de nouveaux produits
► Le concept de la longue traîne(long tail)
► Développée en 2004 par Chris
►Internet fournit une plateforme qui permet de développer Anderson
rapidement de nouveaux produits en raison de :
► Le principe de Pareto
Pa : 20 % des causes
?La possibilité de tester des idées et concepts inédits ; produisent 80 % des effets.
► En analysant le modèle économique
?La possibilité d’explorer diverses options au moyen d’une d’Amazon,Anderson a constaté :
étude de marché en ligne ;
?que la majorité du chiffre d’affaires
?L’effet réseau, qui facilite la formation de partenariats. n’était pas réalisée par 20 % des
produits,
?mais que le succès d’un site e-
commerce comme Amazon reposait au
contraire sur sa capacité à proposer de
nombreux produits peu vendus
individuellement, mais dont l’addition
des ventes dépasse de loin celles des
best-sellers.
65 66

1. La politique de produit sur internet 2. La politique de prix sur internet


► Le branding au sein d’un environnement numérique
► 2.1.Transparence accrue des prix
► Le branding est un processus important aussi bien sur Internet que dans le
monde réel : il aide les clients à établir une distinction entre différents • Selon Quelch et Klein (1996), on observe deux effets contradictoires
produits et services d’Internet liés à la transparence des prix :
?caractérise la manière dont les entreprises se démarquent de la o Tarification différentielle : il existe par exemple une discrimination
concurrence tarifaire en fonction des pays
► Selon Jobber (2010) : « le branding influence les perceptions, puisqu’on
sait bien que, lors d’un test en aveugle, les consommateurs se
o Concept d’élasticité : il dépend du prix du produit, de la disponibilité de
montrent incapables de distinguer les marques les unes des autres » substituts chez d’autres fournisseurs et des revenus du consommateur
► La gestion de la marque sur Internet doit prendre en compte différents leviers : à La fixation des prix en ligne paraît inélastique
?L’exploitation de ce que le consommateur dit de la marque : UGC (User ► 2.2 Pression à la baisse sur les prix
Generated Content), c’est-à-dire le contenu généré par les
utilisateurs ► Transparence des prix + Multiplication des entreprises concurrentes = Pression à
la baisse des prix
?Le brand content (contenu de marque) : une marque crée et édite elle-
même son propre contenu ? Formule élasticité-prix de la demande = Variation de la quantité demandée
► Un branding efficace doit délivrer 3 types de valeurs : des valeurs en %/Variation du prix en %
rationnelles, des valeurs émotionnelles et l’expérience de marque promise
(promesse de marque)
67 68
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2. La politique de prix sur internet 2. La politique de prix sur internet
• Demande élastique = coefficient > 1 ► 2.3 Nouvelles démarches de fixation des prix, enchères ascendantes
et inversées
• Demande inélastique = coefficient < 1
• Élasticité parfaite = coefficient infini ► Enchères ascendantes ou traditionnelles : B2C
• Inélasticité parfaite = coefficient nul ► Enchères inversées : B2B
Tests de prix et tarification dynamique
► La tarification dynamique se développe grâce aux nouveaux outils de veille
des prix : veille automatisée pratiquée par la concurrence
? Les prix dynamiques pouvoir mettre à jour les prix en temps réel et de les faire
varier en fonction du profil du consommateur ou des conditions actuelles du
marché.
? L’affichage du prix peut être personnalisé en fonction du profil de l’internaute
et/ou de son comportement.
Frais de livraison, robots et drones
► La manière dont on fixe les fraisde livraison peut exercer un effet
considérable tant sur les taux de conversion que sur la rentabilité (Lewis et
al., 2006)

69 70

2. La politique de prix sur internet 2. La politique de prix sur internet


► Techniques spécifiques au digital
► Les achats groupés : Une forme d’association de consommateurs qui se
regroupent, via un site Internet, pour acheter collectivement un certain
nombre de produits au même prix et reçoivent ainsi une remise sur
quantités de la part du vendeur (fabricant, grossiste ou détaillant).
?Le site Groupon.com a remis au goût du jour le principe d’achats groupé.
► Le yield management : « un prix variable pour une demande variable ! »
?Initialement proposé par l’industrie hôtelière et les compagnies aériennes ;
?Elle consiste à faire varier ses tarifs en temps réel, en fonction de la
demande constatée et de ses offres disponibles (chambres d’hôtel, places
pour un trajet aérien…).
?Elle vise donc à optimiser son chiffre d’affaires par rapport à ses capacités,
constatées en temps réel.
?Etendue à d’autres secteurs et acteurs : billets de train, voyages, location de
voiture, restaurants, spectacles, formations, publicité en ligne…
?Cette stratégie de prix nécessite de donc disposer d’une information en
temps réel sur l’état de la demande et de pouvoir y répondre
instantanément par un ajustement tarifaire.
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2. La politique de prix sur internet 3.La politique de distribution sur internet
► L’offre « Freemium » : lorsqu’un site propose des produits ou ► La variable « Place » du mix marketing fait référence à̀ la
des services gratuitement, mais qu’une offre payante est manière dont le produit se trouve distribué auprès des clients.
également disponible, on dit qu’il a un modèle « Freemium ». ► L’organisation de cette distribution est plus ou moins complexe
en fonction de la longueur du circuit de distribution.
?Freemium est la contraction de free (gratuit) et de premium.
► Un circuit de distribution représente l’ensemble des canaux
► « Pay what you want » (« Payez ce que vous voulez »). En retenus par un producteur pour faire passer ses produits de
France, le site Brandalley.com, qui permet la vente d’anciennes l’état de production à l’état de consommation.
collections de grandes marques, l’a expérimentée en mai 2009 : ? Plusieurs types de circuits de distribution : un circuit direct (ou
vente directe) sans intermédiaire ; un circuit court, qui fait
?10 000 articles furent proposés au public à prix libre, fixé par le client. intervenir un seul intermédiaire (détaillant…) ; un circuit long, qui
L’on pouvait acheter pour quelques euros une robe normalement vendue implique une succession d’intermédiaire (grossiste, détaillant…).
125 euros… « Nous sommes conscients que nous allons vendre à perte, ► Dans un contexte online, la distribution fait référence à
mais nous allons gagner des milliers de nouveaux clients grâce à cette l’optimisation de la présence en ligne de l’entreprise et de ses
opération », déclarait son PDG Sven Lung. En deux heures, produits/services.
3 000 commandes avaient en effet été passées, soit trois fois plus qu’en ?Cela renvoi également aux techniques de communication online
une journée de vente normale. (référencement, affiliation…) permettant d’assurer une meilleure
visibilité aux produits ou services vendus en ligne.

73 74

3.La politique de distribution sur internet 3.La politique de distribution sur internet
1.1 Nouvelles structures de canaux ► La réintermédiation : la création de nouveaux intermédiaires entre
3 grands types de phénomènes nécessitent de la part des entreprises l’élaboration de
le consommateur et les fournisseurs, offrant des services comme la
stratégies adaptées : recherche de fournisseurs ou l’évaluation de produits.
► La désintermédiation : supprimer dans le circuit de distribution un ou plusieurs ► Les comparateurs de prix ou les sites d’avis consommateurs entrent dans
intermédiaires qui formaient auparavant un lien entre le producteur et le cette nouvelle catégorie d’intermédiaires
consommateur (grossiste, détaillant…).
? Si le grossiste et le détaillant sont supprimés, le producteur peut vendre et promouvoir ?Ex : Le recours à un intermédiaire, de type comparateur de prix comme
directement ses produits au consommateur via son site Internet. Si seulement un des deux Lastminute.com, dont la base de données est interconnectée avec les
types de partenaires est supprimé (grossiste ou détaillant), l’on passe d’un circuit de différentes compagnies aériennes, va permettre au consommateur de
distribution long à un circuit plus court.
simplifier la phase d’évaluation des offres et de comparaison des prix.
► Avantage : supprimer les coûts associés à la vente des produits/services à travers le
canal et répercuter éventuellement cette économie sur le prix proposé au ► La contremédiation : Un producteur s’associe avec un organisme
consommateur.
indépendant ou crée son propre intermédiaire indépendant de manière
► Inconvénient : Les intermédiaires assurent un certain nombre de fonctions à concurrencer les intermédiaires existants.
(informations sur le marché, effort promotionnel, gestion du processus de commande
et de la transaction, stockage et transport, installation et service après-vente…). ► Instaurer des barrières à l’entrée pour un nouvel intermédiaire.
? Ces fonctions devront être supportées par les autres intermédiaires voire uniquement par le
producteur dans le cas de la vente directe. ?Ex : en 2001 les grandes compagnies aériennes européennes (Air France,
? Entraîner le producteur à supporter des activités non reliées et non stratégiques, risquant de Lufthansa, British Airways…) ont fondé Opodo.com afin de concurrencer
diminuer son efficacité et d’augmenter ses coûts. les autres moteurs de recherche spécialisés dans le voyage
(Lastminute.com…)
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Page 19 /30
4.La politique de communication sur internet 4.La politique de communication sur internet
► La politique de communication a pour objectif de ► Une campagne de communication en ligne peut être mise en
transmettre le bon message, au bon consommateur, au place afin d’atteindre l’un des quatre objectifs suivants
bon moment. (Décaudin et Digout, 2011) :
► Développement d’Internet et des technologies digitales : ► Développer la notoriété de la marque, en favorisant sa visibilité
des équivalents digitaux des moyens de communication sur un ensemble de sites partenaires et/ou à fort trafic ;
traditionnels (télé, radio, presse, l’affichage, le marketing ► Créer du trafic : attirer sur le site un trafic qualifié en fonction de
direct, les relations publiques) se sont développés et ont l’objectif fixé (vente, inscription, remplissage d’un formulaire…) ;
pris de plus en plus de place.
► Convertir un visiteur en acheteur grâce à une communication sur
►Des moyens de communication on et offline élaborés dans le site délivrant un message pertinent et qui aide le visiteur dans
le cadre d’une stratégie de communication marketing la formation de ses perceptions ou dans la réalisation d’un
intégrée (CMI). résultat marketing souhaité par l’entreprise ;
►Internet ne remplace pas les canaux de communication ► Fidéliser les consommateurs actuels en mettant en place des
existants, il vient les compléter. actions l’incitant à acheter plus et plus souvent.

77 78

5. Personnes, processus et preuve physique 5. Personnes, processus et preuve physique

5. 1 Personnes : ► Les stratégies de contact clients ont des objectifs opérationnels


qui les pilotent et mesurent leur efficacité. Ils consistent à :
►La variable « Personnes » concerne la manière dont le
► Réduire au minimum le délai de réponse par e-mail ;
personnel d’une organisation interagit avec les clients et les
autres parties prenantes : lorsqu’il communique avec eux ► Raccourcir le plus possible les délais de résolution ;
avant, pendant et après la vente. ► Maximiser l’indice de satisfaction ;
►La tendance actuelle consiste à automatiser la relation client ► Réduire au minimum le coût moyen d’une réponse par e-mail et le
via les chatbots notamment. temps moyen que le personnel y consacre.
5.3 Preuve physique
5. 2 Processus :
► La variable « Preuve physique » fait référence à l’expression tangible
►La variable « Processus » fait référence aux méthodes et d’un produit, à son mode d’acquisition et à son mode d’utilisation
procédures qu’utilisent les entreprises pour mener à bien ► Dans le contexte d’Internet, la « Preuve physique » désigne
l’ensemble des fonctions marketing. l’expérience client vécue au travers du site Web de l’entreprise

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1. Les caractéristiques des médias digitaux
► Du push au pull :
► Médias push : voies à sens unique où l’information circule essentiellement sur
un mode unidirectionnel (de l’entreprise au client)
Chapitre
p 4 : L’utilisation des ? Ex. : médias traditionnels comme la presse, la télévision ou la radio

médias
d ddigitaux
g en ► Médias pull : activités de marketing digital comme le marketing de contenu, de
recherche ou les médias sociaux

communication ? Marketing entrant (réduction du gaspillage publicitaire)


► Du monologue au dialogue
► Les médias digitaux favorisent l’interactivité : une communication dans les
deux sens et en temps réel.
? E-mails, chat en ligne, chatbots…
► L’internaute peut contrôler les flux, mais également contribuer en laissant un
avis ou une évaluation, ou en transmettant un message.
► Le marketing viral sur Internet est très important.
? Les sites doivent favoriser le bouche-à-oreille électronique en mettant à place des
opérations ou des outils incitant cette communication virale (jeux concours, faire
suivre à un ami, partager sur les réseaux sociaux…)

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1. Les caractéristiques des médias digitaux 1. Les caractéristiques des médias digitaux
► Du « one-to-many » au « one-to-some » et au « one-to-one »
►« One-to-many » : communication de masse (voir
communications traditionnelles push)

► « One-to-some » : touche plus facilement une niche ou un


microsegment spécifique
►sur-mesure de masse (mass customization)
►Personnalisation des contenus

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2.Les principaux médias numériques 2.Les principaux médias numériques

► SEM (Search Engine Marketing) : référencement naturel 2.1 SEM (Search Engine Marketing)
(SEO, Search Engine Optimization) + Référencement 2.1.1. Référencement naturel (search engine optimisation, ou SEO)
payant ( le search engine advertising (SEA). ► vise à obtenir pour un ensemble de combinaisons de mots clés
(ou d’expressions) spécifiques saisies par les utilisateurs, la
► La Publicité display ; position ou le classement le plus élevé possible parmi les résultats
naturels ou organiques qui apparaissent dans le corps pages de
► L’affiliation ; résultats des moteurs de recherche (search engine results pages
► E-mailing; ou SERP).
► La technologie utilisée pour créer les pages de résultats met en
► Les réseaux sociaux ; jeu les principaux processus suivants :
► La publicité sur mobiles. ► Exploration : consiste à identifier les pages qui méritent d’être
indexées (opération effectuée par des bots)
► Web et blog
► Indexation : permet de trouver rapidement les pages les plus
pertinentes contenant la requête saisie par l’utilisateur

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2.Les principaux médias numériques 2.Les principaux médias numériques


► Classement ou scoring : permet de classer en fonction de la
Facteurs de classement des moteurs de recherche
pertinence des requêtes effectuées
► Pour obtenir un bon classement dans les principaux moteurs de
► Traitement de la requête et affichage des résultats : détermine la
recherche, les facteurs principaux sont :
localisation du visiteur grâce à son adresse IP ; sa requête est
transmise pour traitement au centre de données adéquat ► L’adéquation entre le texte de la page et les expressions clés
recherchées
► Les liens vers la page (liens entrants ou rétroliens)
► Le SEO favorise le développement d’un contenu de qualité, ce qui
permet aux sites d’améliorer leur référencement avec :
► L’optimisation on-page
► La gestion des backlinks (liens entrants ou liens externes) : des
liens qui pointent sur votre site et proviennent d’autres sites
► La gestion des liens sortants
► L’architecture des liens internes

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2.Les principaux médias numériques 2.Les principaux médias numériques
► Avantages du SEO 2.1.2 Le search engine advertising (SEA)
► Un vecteur de trafic significatif ► Technique qui consiste à vendre des liens contextuels à des sites
► Un ciblage performant d’annonceurs en fonction de la recherche effectuée par l’internaute
sur un moteur de recherche ou lors de sa navigation sur un site ou
► Un coût d’acquisition de visiteurs potentiellement faible depuis son smartphone.
► Inconvénients du SEO ► Permet un ciblage dynamique des publicités proposées.
► Manque de prédictabilité : en comparaison d’autres médias, le SEO se ► basé sur un système d’enchères de mots clés.
révèle très peu fiable en termes de retour sur investissement. ► AdWords est le programme le plus populaire, car Google détient, en
► Lenteur des résultats France, environ 96 % du marché de la recherche sur le Web. C’est un
outil qui commercialise les liens sponsorisés.
► Complexité et nature dynamique : les moteurs de recherche tiennent
compte plusieurs centaines de facteurs, mais leurs pondérations ► CPC et PPC constituent le principal modèle de paiement des
relatives ne sont pas publiés ; résultats sponsorisés
► Investissement permanent ► Sur Google AdWords, deux types de réseaux peuvent être choisis :
► Le réseau display, constitué de milliers de sites partenaires
► Faible capacité à développer la notoriété, en comparaison d’autres
médias ► Le réseau de recherche, constitué du moteur de recherche Google

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2.Les principaux médias numériques 2.La politique de communication sur internet

► AdWords permet aux annonceurs de concevoir et de ► Réseau de contenu


gérer eux-mêmes leurs campagnes, et ce directement en ►Les réseaux de contenu ou réseaux display des moteurs de
ligne. recherche permettent la publication de résultats
►Leurs annonces au format texte (parfois sous format image sponsorisés
ou vidéo), sont affichées en fonction d’une combinaison de ►Les publicités contextuelles s’affichent automatiquement
critères dans les pages de résultat de Google (les liens selon le contenu de la page
prémium sont en haut et les autres liens commerciaux sont
sur la partie droite ; ils sont identifiés par un logo ►Elles peuvent être payées au CPC, au CPM ou au CPA (coût
« annonces »), par action)

►mais aussi sur un ensemble de sites appartenant à Google ►Les annonces peuvent être sous forme de texte, mais aussi
(YouTube, Gmail, Google Maps, Google Earth...) ou sur des graphiques et vidéo
sites de contenu partenaires grâce au réseau AdSense.

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2.Les principaux médias numériques 2.Les principaux médias numériques
2.2. La publicité display Les possibilités de ciblage
► Publicités sur Internet faisant appel à des créations graphiques (textes, ► Un ciblage contextuel permettant de diffuser le message dans un
images ou vidéos).
contexte d’exposition particulier
► Ancêtres de la publicité en ligne, les bannières ont pris le nom de ?Exemple sur un site automobile afin de toucher des personnes intéressées
« display » pour les dissocier des « annonces sponsorisées ». par l’automobile ;
► Achat d’insertions publicitaires de la part d’un annonceur sur des sites ► Sous-entend le choix du support, de l’emplacement, ce qui de la période
tiers, éditeurs ou réseaux sociaux par exemple de campagne… ;
► utilisent de plus en plus le rich media (ou média enrichi) : incorporent des
contenus à forte interactivité avec l’utilisateur (animation, sons, vidéos…) ► Un ciblage comportemental (targeting) permettant de diffuser aux
internautes des publicités personnalisées correspondant à leurs besoins
?apportent une valeur ajoutée importante dans les campagnes de publicité et attentes supposés.
en ligne.
► Une personnalisation des contenus publicitaires en fonction du
@ Exemple la bannière interactive ou vidéo : les billboards : pré, mid ou post- comportement de l’internaute (liens cliqués, articles vus, recherches
roll, diffusé au début, milieu ou fin de visionnage d’une vidéo sur Internet.
effectuées, panier d’achat…) et de ses centres d’intérêt.
► Les formats « surgissant » (pop up, pop under, site under...) sont bannis.
► Reciblage (ou retargeting) lorsqu’un site diffuse une publicité ciblée à un
?Une grande majorité d’internautes dispose de logiciels bloquants ces internaute qui a visité le site sans acheter quelques minutes ou jours
formats. auparavant (en se basant sur les cookies).
? Un effet négatif sur la perception de la marque mise en avant a cause de ?(-) intrusif (+) plus efficace (taux de clic plus élevé) offre un meilleur ROI.
leur caractère intrusif.
93 94

2.Les principaux médias numériques 2.Les principaux médias numériques


La rémunération des campagnes de display : 2.3 L’affiliation : (initié en 1996 par Jeff Bezos, PDG d’Amazon.com)
► Basée sur un certain nombre d’indicateurs en fonction de l’objectif ► Consiste pour un site Web affilieur (l’annonceur) à faire la promotion de ses offres sur
recherché (trafic, visibilité…). les sites Web des affiliés (les éditeurs) en échange d’une rémunération à la
performance (ventes, inscriptions ou génération de trafic).
► A l’affichage/impression ou CPM (coût pour mille affichages/impressions ► Le partenariat ou programme d’affiliation décrit la manière dont l’affilié sera rémunéré
de la publicité sur le site), en faisant la promotion des produits ou services de l’affilieur.
► au clic ou CPC (coût par clic sur la bannière publicitaire), ► Deux modes d’affiliation :
► au CPA (coût par action, commission sur les ventes réalisées suite à un ► L’affiliation directe : le contrat d’affiliation est conclu directement avec le site
clic sur une bannière affilieur (Amazon, Ebay…) qui se charge de recruter les partenaires, de mettre en place
le programme, de le gérer et de rémunérer les partenaires.
► sur objectif ou CPL (coût par lead, c’est-à-dire que l’annonceur ? L’affilié doit indiquer une adresse e-mail et un numéro de carte bancaire pour recevoir sa
rémunère l’accomplissement par l’internaute d’une action spécifique rémunération éventuelle.
comme l’inscription sur le site, le remplissage d’un formulaire…).
► L’affiliation indirecte est gérée par des plateformes d’affiliation pour le compte de
► Le CPC, le CPA et le CPL sont des modes de rémunération à la ses membres : mettent en relation les sites affileurs membres et les affiliés sélectionnés.
performance. ? Se chargent de gérer au quotidien le programme d’affiliation.
?L’annonceur ne paye que lorsque l’internaute a accompli l’action visée. ? Les principales plateformes d’affiliation sont : Zanox, Affilinet, Net affiliation, TradeDoubler…
Les différents coûts sont déterminés en fonction du taux d’audience du gèrent les programmes d’affiliation pour des sites comme PriceMinister, la Fnac, Groupon,
support, de l’emplacement de la publicité, de sa taille, de son caractère Orange, Meetic, La Redoute…
interactif et multimédia (rich media).

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2.Les principaux médias numériques 2.Les principaux médias numériques

► Les modes de rémunération peuvent être variés : 2.4 L’e-mailing:


► Un outil privilégié, efficace et aux résultats facilement mesurables.
►CPA (Cost Per Action ou rémunération par action), une
► Possible de personnaliser l’e - mail au moment de son ouverture
commission sur une vente par exemple ; (météo, géolocalisation, promotions…).
►CPL (Cost Per Lead ou rémunération par formulaire), une ► On distingue différents types d’e-mailing :
demande de démonstration ou une inscription à une ► L’e-mailing de prospection ou d’acquisition : recruter de nouveaux
clients et/ou de les informer sur les produits ou services proposés par
newsletter correspondent à ce mode ; l’entreprise.
►CPC (Cost per click ou rémunération par clic). Il s’agit ici ?L’envoi est effectué à partir :
d’un clic sur une bannière ou un lien texte par exemple @ de fichiers d’adresses e-mail opt-in achetés ou loués auprès à un éditeur,
dit broker ou à des entreprises spécialisées dans la constitution de bases
de données clients qualifiés.
Ü Le prix de l’adresse e-mail varie en fonction de son degré de
qualification/ciblage.
@ d’un listing de prospects constitué par l’entreprise et qui acceptent d’être
contactés par e-mail (opt-in). La finalité de ces envois est aussi de collecter
des informations sur le prospect afin de mieux le connaître.

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2.Les principaux médias numériques 2.Les principaux médias numériques


► L’e-mailing de fidélisation : adressé aux clients ou contacts ► Les principaux avantages du marketing par e-mail :
connus de l’entreprise. Objectif : les relancer ou les réactiver. ► Coût d’exécution relativement faible. : les coûts matériels de l’e-
? Grâce à la connaissance du profil client (profiling), il est possible de mail sont très inférieurs à ceux du publipostage ;
personnaliser le message. ► Média à réponse directe favorisant une action immédiate ;
? La fréquence d’envoi de ce type d’e-mail est déterminante. ► Déploiement plus rapide ;
? L’e-mail de type « newsletter » permet de tenir informé ► Facilité de personnalisation ;
régulièrement l’internaute de l’actualité de l’entreprise.
► Possibilités de test.
► L’e-mailing de relation client. Un e-mail de bienvenue, de
réservation, de confirmation ou de suivi de commande. Certains ► Inconvénients :
? Envoyés automatiquement à la suite d’événements spécifiques ► Délivrabilité : difficulté d’acheminement des messages, du fait des
(ouverture de compte, inscription, commande…). différents fournisseurs d’accès Internet (FAI), pare-feu
d’entreprises et messageries par lesquels ils doivent transiter
? Envoyés afin d’évaluer la satisfaction de l’internaute après un achat.
► Consommation de ressources : il exige des ressources humaines
et technologiques assez importantes.

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2.Les principaux médias numériques 2.Les principaux médias numériques
Quelques grands réseaux sociaux et leur fonction principale
2.5 Les réseaux sociaux :
Réseaux sociaux Facebook Snapchat Instagram
► développer la présence de l’organisation sur les médias sociaux, grand public
notamment les réseaux sociaux comme Facebook, les outils de Réseaux Youtube Dailymotion Vimeo
micro-blogging comme Twitter, et les autres outils sociaux qui se spécialisés (vidéo)
développent régulièrement (comme Instagram, Pinterest ou Réseaux spécialisés
Snapchat). Soundcloud Discog
(musique)
Réseaux spécialisés
► Principe de visibilité́ réside essentiellement sur le bouche-à-oreille (Images) Flickr Pinterest Imgur
(ou marketing viral), c’est-à̀-dire sur la diffusion des messages de micro-blogging Twitter Mastodon Tumblr
proche en proche. Réseaux Linkedin Viadeo
► Se rapproche de plus en plus des techniques de display ou de liens professionnels
sponsorisés (sur les réseaux sociaux, on parle plutôt de « post » Messageries WeChat Whatsapp Telegram Slack
sponsorisés) depuis le mouvement engagé par Facebook, suite à̀ son instantanées
introduction en Bourse en 2012, pour monétiser son audience. Social Delicious Scoop it
bookmarking
► Les réseaux sociaux sont premièrement des lieux où les internautes Facebook
peuvent partager, diffuser, modifier, détourner des contenus, en Streaming Twitch Periscope Live
relation avec d’autres utilisateurs. Forums/sites
communautaires Reddit 4chan Tripadvisor Wikipédia
et collaboratifs
101 102

2.Les principaux médias numériques 2.Les principaux médias numériques


2.6 La publicité sur mobiles ►Les SMS utilisés par les annonceurs pour diffuser des
► Le téléphone portable offre un contact personnel, direct et de services et contenus à valeur ajoutée. Les MMS permettent
façon quasi permanente avec son propriétaire. d’envoyer des messages multimédias (photos, images
► Permet une adaptation du message selon le moment et le lieu où animées, fichiers audio, sonneries…) via les réseaux
se trouve son propriétaire grâce à la géolocalisation. mobiles.
► proposer des offres commerciales, des bons de réduction et des ?Mener des campagnes d’acquisition ou de fidélisation en
publicités mieux ciblés. offrant des services à valeur ajoutée.
► Plusieurs formats publicitaires : ?Facturés à l’acte ou à l’abonnement.
► En display notamment des bannières et des interstitiels : (un ►Les QR codes (quick response code) ou flashcodes (code-
procédé publicitaire sur internet consistant à afficher en plein
écran un message publicitaire s’intercalant entre la consultation barres en 2D) : L’utilisateur doit scanner avec son
de deux pages web ou lors de l’accès au site. téléphone (grâce à une application dédiée)
► La diffusion de liens sponsorisés sur mobiles via l’internet ?se trouvant sur différents supports (affiche, emballage,
mobile ou dans les applications presse…) pour déclencher une action (redirection vers un
site Web, visionnage d’une vidéo…).
103 104
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2.Les principaux médias numériques
►La diffusion de publicités géolocalisées : la promotion
de produits ou de services en fonction de la situation
géographique du mobinaute
? Exemple : trouver un professionnel à proximité (restaurant,
hôtel…), d’avoir des informations sur la vie quotidienne, de Chapitre
p re
re 5 : É
Évaluer et améliorer les
recevoir des coupons de réduction ciblés…
performances des canaux digitaux
►Développement des applications mobiles propres aux
marques téléchargeables (gratuitement ou moyennant une
contribution financière) sur les principales plateformes (App
Store, Google Play…).
?Communiquer directement avec la cible (messages push) ;
? Favoriser la gestion de la relation client (programmes de
fidélisation…).

105 106

Introduction Introduction
► Les entreprises qui développent des stratégies digitales réussies ► Les KPI peuvent porter sur des données simples : par
partagent une caractéristique commune : elles consacrent exemple : le nombre de pages vues ou la durée moyenne des
les ressources nécessaires au suivi de leurs résultats visites sur un site web.
marketing.
►Leur intérêt est leur simplicité et leur facilité de collecte.
► Les indicateurs d’efficacité du marketing digital doivent
évaluer sa contribution à différents niveaux : ►Mais ils ne renseignent qu’assez peu sur la performance
finale d’un site web ou d’une action marketing.
► Les objectifs d’entreprise définis dans la stratégie digitale sont-ils
atteints ? ► On leur préférera donc des KPI un peu plus élaborés,
► Les objectifs du plan marketing sont-ils réalisés ? associés à des objectifs ou des événements,
► Les objectifs des communications marketing sont-ils remplis ? ►par exemple : pourcentage de visiteurs ayant visité 3 pages
ou plus d’un site web, nombre de paniers d’achat
► Les objectifs sont résumés sous forme de KPI (Key transformés, c’est-à-dire ayant généré une commande.
Performance Indicator)

107 108
Page 27 /30
1.1 La mesure de l’efficacité des campagnes de display 1.11 La mesure de l’
l’efficacité des campagnes de display
Indicateurs quantitatifs
► Les indicateurs qualitatifs viennent compléter ceux
► La mesure d’audience : compter et identifier le comportement des
internautes (nombre de visites, nombre de pages vues, temps moyen quantitatifs :
par visite, profil des visiteurs, provenance…). ►Exemple : impact de la campagne sur le taux de
► Soit en interrogeant un panel d’internautes représentatifs de la cible, soit mémorisation (pourcentage de personnes ayant été
en traquant la navigation d’un panel d’internautes sélectionnés à l’aide
d’outils de mesure d’audience (Google Analytics,AT Internet…).
exposées au message et qui ont mémorisé au moins un
élément du message), le taux d’attribution à la marque ou le
► Le nombre de clics/taux de clic : évaluer le nombre de fois où une
publicité a été cliquée.
taux de notoriété (spontanée ou assistée) de la marque.
► On assiste à une baisse tendancielle du taux de clic moyen depuis des
années (taux de 0,1 %, parfois de 1 %).
► Le nombre/taux de clic (CPC) ou le nombre d’affichages (CPM) mesurent
plus l’étendue de la diffusion d’une campagne que son efficacité.
► Il est nécessaire de mettre en perspective ces mesures avec l’audience
du site de l’annonceur, ses ventes, la mémorisation de la marque et sa
notoriété.
109 110

1.2 La mesure de l’efficacité du site WEB 1.2 La mesure de l’efficacité du site WEB
Les principaux KPI issus du Web Analytics: Tests A/B
► Le nombre de visiteurs uniques ; ► L’A/B testing consiste à comparer deux versions A et B d’une page Web ou
d’un élément d’une page Web (CTA1, titres, images, formulaires…) afin de
► Le nombre de visites (sachant qu’un visiteur peut effectuer plusieurs contrôler les performances de chacune des versions.
visites) ;
► Le nombre de pages consultées par visite ; ► Chaque version est généralement présentée de manière aléatoire aux
utilisateurs.
► Le nombre de nouveaux visiteurs ;
► Une analyse statistique permet d’en tester l’efficacité sur différents
► Le temps passé par visite ; indicateurs comme le taux de conversion.
► Le taux de rebond1 (c’est-à-dire le pourcentage de visiteurs quittant le site ► L’A/B testing s’avère essentiel pour optimiser les taux de conversion d’un site
après avoir visualisé une seule page) Web, d’une campagne d’e-mails marketing ou encore d’une landing page2.
► Pourcentage des visites issues des moteurs de recherche. ► Lorsque plus de deux versions sont testées, on parle de tests multivariés
► Évolution du trafic en accès direct. Call-to-action (CTA): le call-to-action est un appel ou une incitation à l’action. Il prendra la plupart du temps la
forme d’un bouton ou d’une bannière cliquable qui renverra vers une landing page.
► La profondeur de navigation.
(2) Les landing pages ou pages d’atterrissage servent à accueillir les visiteurs et à les inciter à passer à
l’action : achat, inscription, téléchargement… Elles doivent être idéalement indépendantes du site Web de
(1) Le taux de rebond moyen des sites internet B2B est aux alentours de 50 %, moins élevé sur les sites l’entreprise dans le sens où elles ne sont pas liées à ce dernier via un menu de navigation traditionnel ; elles
B2C (de e-commerce) compris entre 20 % et 40 %. Un taux élevé peut être un indicateur de mauvaise sont accessibles uniquement grâce à des call-to-action (boutons d’action, liens, bannières publicitaires…)
santé de votre site, ou le signe que votre landing page a besoin d’être retravaillée. proposés à cet effet aux internautes.

111 112
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1.2 La mesure de l’efficacité du site WEB 1.4 La
1.4 a mesuree dee l’efficacitéé d’unee campagnee d’e
’e-
e-mailing

A/B testing: pourquoi en faire ? ► Analyser le nombre de NPAI (n’habite pas à l’adresse
indiquée) ;
► Le taux d’ouverture de l’e-mail (en moyenne autour de 20 %),
le taux de clic (autour de 4 %) et le taux de transformation
(défini en fonction de l’objectif de la campagne) ;
► Un suivi des désinscriptions suite à l’envoi d’un e-mail ou une
newsletter ;
► Un marquage grâce à des tags des différentes parties de l’e-mail
permet un meilleur suivi de son efficacité.
► Certains facteurs comme l’expéditeur, l’objet de l’e-mail, le degré
de personnalisation, le jour et l’heure d’envoi… favorisent les
taux d’ouverture et de clic.

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