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L’environnement international

Introduction

L’économie marocaine est une économie caractérisée par une grande ouverture vers l'extérieur. Depuis le
début des années 80, Le Maroc a adopté une politique d’ouverture économique et financière visant le
renforcement de la libéralisation des échanges extérieurs, une plus grande intégration de l'économie marocaine
dans l'économie mondiale, et la contribution à la consolidation du système commercial multilatéral. C’est dans
ce cadre déroule notre problématique : Quelle insertion du Maroc dans l’économie mondiale ?

Plan

I- Définition de commerce international

II- Les réformes économiques, financières, juridiques et institutionnelles

III- La dynamique du commerce extérieur du Maroc

III- L’impact de l’ouverture sur la croissance de l’économie marocaine

I- Définition de commerce extérieur

Le commerce extérieur correspond à l’ensemble des biens, services et capitaux faisant l’objet d’un
échange entre au moins deux pays. Il renvoie également à l’organisation des échanges internationaux entre deux
ou plusieurs espaces économiques : modes de règlement des échanges, mesures douanières, gestion des risques
de change...

II- Les réformes économiques, financières, juridiques et institutionnelles

Des avancées significatives en matière de modernisation des structures économiques et financières et de


mise à niveau du cadre juridique et institutionnel, ont été accomplies. L’objectif poursuivi est d’accélérer
durablement le rythme de croissance de l’économie marocaine et d’améliorer les conditions de vie des citoyens.

Dans ce cadre, le Maroc a procédé à la simplification des procédures du commerce extérieur, la réduction
de la protection tarifaire, l’élimination des mesures non tarifaires, l’amélioration du climat des affaires et des
investissements, l’élargissement et la diversification des relations économiques et commerciales et enfin, la
contribution de manière régulière à la consolidation du système commercial multilatéral. Cette ouverture est
d’ailleurs illustrée par la signature de différents accords de libre-échange avec les principaux partenaires
économiques, notamment l’Union Européenne, les Etats-Unis, les pays arabes et africains. En outre, un ensemble
de textes juridiques ont été promulgués ou modifiés pour accompagner ces réformes. On peut citer, à titre
d’exemple, la charte de l’investissement, le code du commerce, la loi instituant les juridictions de commerce, le
code des douanes, la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la réglementation relative aux marchés de
l’Etat, la loi relative à la protection de la propriété industrielle et commerciale, etc.
Par ailleurs, la mise en place de nouvelles politiques sectorielles basées sur l’avantage comparatif de l’économie
marocaine (Plan Émergence Industrielle 2015, Vision 2020 pour le tourisme, Vision 2015 pour l’artisanat, Plan
Rawaj pour le commerce, Plan Maroc Vert pour l’agriculture, Plan Halieutis pour la pêche...) devront induire,
sur les prochaines années, une croissance soutenue et durable.
La création de l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements et la mise en place de guichets
uniques, au niveau régional, avec les Centres Régionaux d’Investissement viennent à point nommé afin de
soutenir ces plans sectoriels, attirer et accompagner les investisseurs.

III- La dynamique du commerce extérieur du Maroc

Le Maroc est très ouvert au commerce extérieur, qui représente 87% de son PIB. En termes de structure
sectorielle des exportations, on trouve la résilience du secteur agroalimentaire et le déclin des secteurs
manufacturiers à faible VA (exemple : textile).le commerce extérieur marocain est caractérisé aussi par une forte
concentration des échanges sur un nombre limité de secteurs et de produits. Ainsi qu’un déficit chronique
alarmant. Le commerce extérieur du Maroc est structurellement déficitaire. Entre les importations
incompressibles, produits pétroliers, matières premières et céréales, la formidable progression des produits finis
de consommation à l’import (voitures de tourisme, smartphones, vêtements…) qui a suivi l’émergence de
nouvelles classes moyennes urbaines et une offre à l’export concentrée sur des secteurs à faible contenu de
valeur ajoutée, le solde de la balance commerciale a toujours été dans le rouge.

IV- Les principaux freins à l’investissement direct à l’étranger

-Le régime de la propriété foncière induit toujours une insécurité juridique forte unanimement soulignée par les
investisseurs.
-Le régime fiscal, objet de modifications annuelles, affecte certes la planification à long terme, il reste que la
gestion des régimes fiscaux s’avère coûteuse pour les PME.
-Les conflits sociaux et l’insécurité judiciaire.

-Manque de qualification de main d’œuvre.

-Faiblesses des recherches et développement

-Marché des IDE très étroit au Maroc.

III- L’impact de l’ouverture sur la croissance de l’économie marocaine

L'ouverture commerciale permet au Maroc de déterminer des objectifs économiques biens précis :
 L’amélioration de transfert de nouvelles technologies.
 Faciliter le progrès technologique.
 L’amélioration de la productivité.
 La réduction du déficit budgétaire. Commercial et celui de la balance des paiements.
 Compétitivité de l’économie.
 Une meilleure insertion sans l’économie mondiale.

On trouve aussi comme un objectif principal l’amélioration d’image de marque du Maroc. Dans le cadre de la
stratégie marocaine en Afrique et dans la perspective de renforcer son positionnement en tant que puissance
régionale, le Maroc s’est engagé à renforcer la présence de ses entreprises en Afrique. Une présence qui a permis
au Maroc de se positionner comme un leader en matière d'investissement stratégique sur son continent et qui vise
à consolider son image de marque.

Conclusion

Le Maroc, à l’instar des pays ayant la volonté à se développer à opté, depuis plusieurs années, pour l’ouverture
de son économie au marché mondial. La mise en œuvre d’une série de régularisations et de réformes, ainsi que
l’établissement d’une stratégie pertinente deviennent une nécessité pour le Maroc, pour pouvoir développer ses
secteurs productifs et particulièrement, améliorer la compétitivité de ses entreprises qui doivent se préparer, sans
plus tarder, à faire face aux défis qui les attendent du fait de la libéralisation des échanges et de la globalisation
de l’économie.

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