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Présenté Par :
-TH
Jury composé de :
Nous tenons tout d'abord à remercier Dieu le tout puissant et miséricordieux, qui
nous a donné la force et la patience d’accomplir ce Modeste travail.
Je tiens à remercier vivement tous ceux qui m’ont apporté un soutien pour
l’élaboration de ce mémoire de fin d’étude, particulièrement ma famille.
ZRNE 314)
Liste des tableaux
I.1 Introduction...................................................................................................................
I.2 Définition de l’endommagement.............................................................................
I.3 Localisation de l’endommagement .............................................................................
I.4 les indices de l’endommagement
I.5 Les endommagements les plus fréquents
I.5.1 Dépôts de fines particules
I.5.2 Dépôts de minéraux (inorganiques)
I.5.3 Dépôts organiques
II.1
II.2
II.3
II.4
II.5
III.10 Conclusion
CHAPITRE IIII : Partie pratique
IIII.2.1 Introduction
IIII.2.2 Exemple d'application puits ZRNE 304 (Zone ZRNE)
IIII.2.2.1 Test build up par la méthode de ''Horner '' (ZRNE304)
IIII.5 Recommandations
Bibliographie
Chapitre I
Notation de l’endommagement
I.1. Introduction :
Généralement, on trouve des dépôts constitués par des sédiments d`origine diverses
(particules issues de la formation, produits de corrosion des équipements) ou des
précipités (sels, paraffines, asphaltènes).
Cake externe :
Le cake externe forme des particules solides minérales ou organiques déposées lors
du forage sur la paroi du trou, consolide les paroi du puits, réduit l`infiltration de la
boue dans la fracturation.
Son élimination se fait mécaniquement par grattage ou chimiquement par lavage aux
solvants ou aux acides.
Le cake interne :
Le cake interne est constitué par de fines particules solides provenant de la boue, du
ciment et des fluides de complétions, se localise dans une très mince couronne aux
abords immédiats du puits et bloques les pores, rendant le milieu peu perméable. Ces
solides ont des origines différentes :
Produits par la formation (et appelés "fines", particules inférieures à 5 microns) ;
La zone envahie :
Après le cake interne se trouve la zone envahie par les filtrats de la boue et du ciment,
qui vont modifier l`environnement naturel du milieu poreux. On peut ainsi observer :
Changement de mouillabilité.
Formation d`émulsions.
- Modification de la perméabilité
- Chute de pression supplémentaire
- L’indice de productivité (JP)
- Skin (S)
Dépôts de sel :
Les dépôts de sel, peuvent être facilement dissous par l’injection d’eau douce à travers
un concentrique ; mais cette eau incompatible avec l’eau de formation peut engendrer
la formation d’un autre type de dépôts, qui est le BaSO4.
Les dépôts d’asphaltènes , cause un problème de production très sérieux. Ces dépôts
se localisent dans le tubing, dans les crépines, au niveau des perforations et dans la
formation. Bien que les mécanismes de déposition des asphaltènes soient nombreux,
les facteurs suivants sont mis en évidence par les experts pour expliquer cette
précipitation :
Dépôts de sulfates :
Les sulfates sont des dépôts difficiles à enlever chimiquement. Ils se forment
principalement à cause de l’incompatibilité entre les eaux d’injection soit pour
nettoyage des puits salés ou pour maintien de pression et l’eau de formation. Ils
peuvent être présent dans le tubing, dans les perforations et même dans la formation.
Les dépôts de sulfates les plus courants sont: BaSO4, CaSO4, SrSO4. On peut réduire
ces dépôts par l’ajout d’un anti dépôt, ou par l’injection sous pression d’un produit
nouvellement utilisé, le SulfaStim ; ce produit n’a rien donné comme résultats.
Pour des normes de sécurité les opérations de forage, work-over et par fois de
Snubbing sont exécutées en tuant le puits et ceci en utilisant une boue à base d’huile
qui peut provoquer un endommagement sévère ; qui peut se résumer à :
Dans le cas d’une acidification, l’endommagement est causé par des réactions
secondaires si l’acide utilisé n’est pas évacué à temps (très rapidement) Après une
fracturation hydraulique, la fracture soutenue peut être bouchée partiellement par le
fluide transportant les agents de soutènement (gel de frac).
Saturation en eau aux abords du puits si le débit d’injection n’est pas bien contrôlé
(water-block).
Cette étude va nous permettre non seulement de connaitre les caractéristiques d’un
endommagement mais permet aussi d’identifier les causes exactes et par conséquent
de choisir une solution appropriée .
I.7.1 Définition :
Le skin « S » représente le degré d’endommagement total d’un puits sans toute fois
différencier l’endommagement matriciel (que l’acidification peut être une solution) de
l’endommagement secondaire causé par la configuration du puits .
Le Pseudo-Skin est un facteur sans dimension -déterminé par des essais de puits qui
traduit la liaison entre le réservoir et le puits.
Le skin représente une perte de charge supplémentaire (Ps) localisée aux abords du
puits Cette perte de charge est donnée par la formule suivante :
µ
DPs=
S le Skin.
Aux opérations de forage: boue utilisée, invasion normale de la roche réservoir par
les fluides de forage qui la colmatent, éventuellement fluides de complétion inadaptés.
Avec :
S: Skin.
[7]
Figure. II -6 Influence du skin sur la productivité
I.8. CONCLUSION :
Le skin est une signification physique de l'état du puits ; s'il est endommagé ou non.
Dans un puits endommagé la transmission de la pression n'est pas uniforme à travers
tout le
Réservoir. Elle est effectuée par l'hétérogénéité locale se trouvant aux abords
immédiats du puits.
Chapitre II
Théorie de l’’acidification
II.1 Notion de stimulation :
On entend par stimulation toute opération qui a pour but d’améliorer d’une
façon considérable la productivité ou l’injectivité d’un puits, en agissant
sur le facteur principal qui est la perméabilité, ou d’autres termes la
stimulation est toute opération qui vise à restaurer la perméabilité aux
abords du puits.
II.2 LES PRINCIPAUX TYPES DE STIMULATION :
Théorie de l’acidification :
II.3 Définition :
Dans une stimulation matricielle, des acides sont injectés dans la formation pour
éliminer les endommagements aux abords du puits qui réduisant la productivité des
puits.
Sous l’aspect du traitement, les formations peuvent être classées en trois catégories :
Le rapport géologique ;
Le rapport de production du champ ;
Le rapport de complétion du puits ;
L’historique de production du puits ;
Le rapport de test.
La nature de la roche ;
La Teneur en argile ;
Le type d’argile ;
La présence de fracture ou de fissure.
Pour entamer une opération d’acidification, il faut suivre les étapes suivantes :
Stimulation globale :
Elle consiste à traiter l’ensemble de la zone productrice, mais souvent insuffisante car
il est courant que la majore partie de l’acide pénètre dans les meilleures sections
(cheminement indésirable), cas de réservoir hétérogène et épais.
Stimulation sélective :
Elle consiste à traiter successivement les bans colmatés en les isolant l’un de l’autre
dès la fin des différentes étapes du traitement. Ceci peut être réalisé de différentes
manières par
Colmatant temporaire.
Billes (ancienne méthode).
Packers.
Remarque 2 : La pression limite de traitement doit être inférieure à la plus faible
des deux pressions Suivantes :
a) La pression limite des équipements 5000 psi, en général la pression de travail en
tête de puits ;
b) La pression de fracturation pour éviter de by passer l’endommager.
Chapitre III
Chimie de l’’acidification
III.1 Introduction :
Réagir sur la roche ou partie de la roche dans laquelle ils sont injectés,
pour enlever l’endommagement par dissolution et donner des produits
de réaction solubles facile à dégorger.
Pouvoir être inhibés, pour protéger le matériel tubulaire.
Etre le moins dangereux et possible à manipuler.
Facilement disponible et peu coûteux.
On distingue ainsi :
Le Mud Acid est obtenu par la dissolution du bi fluorure d’ammonium dans une
solution de HCl. Différentes proportions sont utilisées suivant la solubilité des
minéraux présents dans la formation. Il est utilisé principalement dans l’acidification
des formations gréseuses surtout pour éliminer l’endommagement dû aux argiles.
L’intérêt dans les traitements de matrices à l’HF par rapport à l’HCl est que l’HF est un acide
plus fort que l’HCL et réagit avec : La silice, les silicates, les argiles
Le MSR est une solution acide, soit HCL, soit Mud Acid, et un agent tensioactif,
cette combinaison donne à la solution une propriété de dispersion et de suspension des
fines libérées par l’action de l’acide. Le MSR et surtout utilisé pour les formations
colmatées par des particules solides (ciment, boue...).
Ces acides sont utilisés parce qu’ils ont un taux de corrosion minimum et sont plus
facile à inhiber à de grandes températures par rapport à l'acide chlorhydrique. Bien
que les mélanges des acides organiques peuvent être considérés corrosifs pour la
majorité des métaux, le taux de corrosion est beaucoup plus faible que celui des acide
inorganiques (HCl, HF) c'est pour cela que les acides organiques sont utilisés en cas
de temps de contact acide-pipe important. Les quatres acides organiques les plus
utilisés sont: Acetic acid, Acetic Anhybride, Citric Acide et le Formic Acid
Le Clay acide est utilisé dans le traitement des réservoirs argilo-gréseux, il est utilisé
pour son pouvoir de dissoudre les argiles et prévenir leur migration en les fusionnant
sur les parois du pore. La réaction de l’hydrolyse est relativement lente, cet acide peut
donc être injecté profondément dans la matrice.
Avant traitement après traitement à à l’acide
D’une manière générale, les solutions acides ne sont pas utilisées sans additifs, ne
serait-ce qu’en raison de leur agressivité vis-à-vis des équipements du puits et de
pompage. On distinguera :
III.4.1 Les inhibiteurs de corrosion
Ils sont destinés à assurer la protection des équipements de fond et de surface. Leur
efficacité limitée dans le temps, est fonction de température, de la nature et de la
concentration de l’acide et du type d’acier ; ils agissent généralement par adsorption
à la surface du métal dans le but de former un film protecteur entre le métal et
l’acide.
Le SiF62- réagit avec des cations qui sont présents dans le réservoir Ca, K, Na,
ammonium.
1. Hexafluorosilicate de calcium :
2. Hexafluorosilicate d’ammonium :
C’est un gel qui est soluble dans l’eau et dans l’acide, il peut être éliminé
lors de dégorgement.
La présence de l’ion de NH4 est avantageuse car il accroît la solubilité globale des
autres produits de réaction.
Ces produits sont insolubles et peuvent être la cause du colmatage de la matrice après
acidification. Ces précipités se forment si l’acide est laissé en place dans la formation, en
condition statique et le PH augmente
Il n’existe pas des règles bien précises pour déterminer la quantité d’acide à
injecter. Généralement, on utilise 0,5 ~2 m3 d’acide en solution par un mètre
de hauteur de la couche à traiter. Un mètre cube d’acide chlorhydrique 15%
permet de dissoudre environ de 200 kg de la roche carbonatée.
Ainsi qu’il a été dit, les réservoirs gréseux sont constitués pour l’essentiel de
quartz, d’argile et de feldspaths. Ces minéraux sont susceptibles d’entrer en
réaction avec l’acide fluorhydrique.Pour le traitement de ces formations, le
mélange d’HCL et HF est utilisés à différentes concentrations, l’acide HCL est
utilisé pour garder un PH faible pour éviter la précipitation de certains
minéraux.
1- Le cas le plus simple est celui de l’attaque de la silice :
HF H2SiF6
L’ion SiF6-2 réagit avec les cations présents dans le réservoir tel que le calcium,
sodium, potassium et donne des précipités.
La dissolution des silicates est beaucoup plus complexe, elles s’effectuent par
l’extraction d’ions fluores de deux types, les ions aluminium fluores et les ions
de silicium fluores.Exemple de l’albite (NaAlSi3O8):
NaAlSi3O8 + 16 HF 3 SiF4 + NaF + AlF3 + 8 H2O
Des réactions indésirables telles que CaF2 se produisent dans le cas ou on
maintien le puits fermé très longtemps avant le dégorgement
La perméabilité
Elle influe sur la sélection de fluide à utiliser pour un traitement en deux côtés :
Le traitement se compose de :
III.8.1 le préflash :
L’acide chlorhydrique ne réagit pas ou peu avec ces produits et n’est présent
que pour conserver un PH fortement acide, et éviter ainsi la précipitation de
certains composés.
III.8.3 L’overflush :
III.10 Conclusion
Qu’il s’agisse de l’acidification de carbonates/calcaires ou de grès contenant
une quantité notable de minéraux à base d’argile, l’ensemble d’acidification
est constitué de composants qui favorisent l’efficacité de la stimulation tout
en évitant les dommages aux formations causés par les interactions entre les
différents éléments.
Chapitre IIII
Partie pratique
IIII.1 La région d’In-Amenas
II.1.1 Situation géographique :
La recherche, dans le bassin d’Illizi a été commencé en 1955 et puis repoussé par le
forage du puits DL101, en 1956 où jaillit pour la première fois du pétrole dans le Sahara
Algérien.
En 1956 et après cette découverte du champ d’Edjeleh fut le tour du champ de
Tiguentourine par le forage de TG101 dont les horizons producteurs sont: Le carbonifère
(B11, D2, D4 et D6), le Dévonien (F2, F4 et F6) et le Cambro-Ordovicien. [1]
La CREPS a foré le puits ZR1, en 1957, qui donna de l’huile dans les horizons suivants :
Carbonifère :(B4, D0, D2), Dévonien : (F2, F4) avec un gas cap dans le réservoir F4 et
du gaz dans le Cambro-Ordovicien et les autres champs tels que : La Reculée (1956),
ElAdebLarache (1958), OuanTaredert (1958), Dome à Collenias (1958), Assekaifaf Sud
(1958), Assekaifaf Nord (1962), Tan Emellel découvert par EURAFREP en (1960),
Tenere El
Beugra (1960), Gara (1962), Irlalène (1962), Ouest Ihansatene et Hassi Farida et
Tihigaline (1963)[1]
Formation des dépôts: Sur les puits producteurs d’huile du champ de ZARZAITINE, les
opérations C.T.F (contrôles fond de puits par Wire-line) indiquent souvent la présence de
dépôts sur les parois des colonnes de tubing 2" 3/8 ou 2" 7/8 ainsi qu’aux fonds des
puits. Ces dépôts sont essentiellement :
- Sulfate de baryum (BaSO4) (qui résulte de l’incompatibilité de l’eau injectée et l’eau
du réservoir) à l’état pâteux ou solide au tubing et/ou aux fonds des puits (en face les
zones de production).
- Sel aux parois des colonnes de tubing.
- Paraffine aux parois des colonnes de tubing.
- Production et accumulation de sable de formation aux fonds des puits.
-Venues d’eau / percées d’eau.
- La disposition non uniforme des puits producteurs par rapport au puits injecteur d’eau
(non uniformité des patterns ou spots).
- La différence des ΔP (pertes de charges) entre les puits injecteurs d’eau et les puits
producteurs d’huile.
- L’avancement rapide du front d’eau causé par un débit d’injection non optimisé.
Le puits ZR304 :
Champ : Zarzaitine.
Ø: Porosité = 0,17
e) Caractéristiques de production :
Dernière mesures : (Build Up en 21/04/2011) Pg = 650 psi;
Pwf = 176psi; Q = 62.9STB/day; Ptête= 42psi; Skin = +6 ;
Duse = 9 mm.
Situation avant l’opération :
Puits en production avec Q = 62.9STB/day.
Données du puits:
q: Débit moyen = 12 ,9 m3/j
Ø: Porosité = 0,17
Ct: Compressibilité totale =
1,7.10-6 (psi)-1 rw: Rayon du puits =
0,198ft
Kh = 162,6 q Bμ
m
Kh =
Kh = 261. 69md.ft
• La perméabilité:
K = kh = 261,69 K = 11,39 md
Hu 22.97
tp
P1h = 500 psi
S= 1,15.[
ΔPs = 0,87 .S .m
Exécution de l’opération :
Le programme a été fait le 25/09/2014 dans le département engineering service
technique puits est exécuté le 01/10/2014 dans le cadre des opérations spécial.
Les produits :
43 m3eau traité mélange avec (3%NH4Clet 0.3% Surfactant) 06 m3
nettoyage tubing (7.5% HCl).
18 m3 Preflush/Overflush (HCl7.5 %).
21 m3 Mud Acid (HCL 6%: HF 1.5%).
12 m3Nitrogène liquide.
02 m3 Foam.
Remarque :
L’azote (Nitrogène) est recommandé dans les puits à basse pression pour faciliter
la dégorgement.[8]
Procédure de traitement :
1erjour :
Tube Clean et Nettoyage des perforations :
Mise en place des unités de pompage de fluides et d’azote et des citernes de
produits. Gonflage des annulaires.
Montage de l’ensemble des équipements, et remplissage des lignes de traitement
à l’eau traitée, suivi d’un test en pression à 5000 Psi pendant 15 minutes.
Ouverture du puits sur torche, et pompage des fluides de lavage sous Duse,
comme suit: 03m3 nitrogène/eau traité à 500 scf/bbl
04 m3de nettoyage tubing par le nitrogène à 500 scf/bbl
03 m3Nitrogène /eau traité à 500 scf/bbl-
04 m3de nettoyage tubing/Nitrogène à 500
scf/bbl
03 m3Nitrogène/ eau traité à 500 scf/bbl
2erjour :
Traitement matriciel
Le traitement matriciel: est divisé en 3 étapes
• Fermeture du puits et pompage en squeeze des fluides du traitement matriciel comme
suit :
1ére étape :(en 1044 m)
• 03 m3eau traité avec 400scf/bbl.
• 03 m3 preflush HCL (7.5%) avec400sfc/bbl).
• 06 m3mud acide 6:1 avec400scf/bbl pour ouvrir et nettoyer les pores.
• 03 m3Overflush HCL (7.5%) avec 400scf/bbl).
• 0.5 m3 eau traité 1 m3faom diversion (2000scf/bbl).
2 éme étape :(en 1038 m)
puits ZRNE304
La comparaison des débits de test build up d’avant et d’après stimulation montre que la
production de puits a augmenté de 24m3/j, et le skin est réduit de +5.58 à +1.48.
Tableau II.3: Données et résultats obtenue par méthode de Horner du puits ZR314
Øutile =17 % ;
Remarque :
Le volume d’acide obtenu par cette méthode est un volume approché.
Les volumes de preflush(Vpf )et d’overflush (Vof) sont déduits à partir du volume
calculé précédemment comme suit :
C’est la méthode la plus récente utilisée pour le calcul des volumes d’acide utilisés pour
le traitement matriciel. Généralement on utilise le logiciel " STIMCADE".
Cette moderne méthode nous donne des résultats efficaces, car le logiciel tient compte de
plusieurs paramètres comme :
Le diamètre des perforations en (pouce)
La longueur des perforations en (pouce)
La pression de réservoir en (psi)
La perméabilité moyenne de la zone endommagée en(md)
Le rapport des perméabilités verticale et horizontale : Kv/Kh
La porosité moyenne en (%)
Le gradient de fracturation en (psi/ ft)
Le skin
Le rayon d’endommagement en (pouce)
La densité de perforation en‘’ shatparft‘’(spf ).
K=11.3md B =1,2bbl/STB
Gf=0,7psi/ft rw=0,198ft
Hpuits=Hmi.perfo=3234 ft d=1, 03
ΔPsécurité =200psi DCCE=1,25inch Pg=650psi
LCCE=323ft
µ=0,79cp
On a :
D’où :
qi,max = 1,17 bbl/min
c. La pression hydrostatique :
Phyd = Hmi.perfos× d/10
Phyd= (3234× 1,03/10) × 14,7
D’où :
Pfrac= 4896.52 psi
Remarque :
Δ PCCE = 24,20 psi/1000ft sont les pertes de charge dans 1000 ft du tube de CCE, et
pour les déduire dans la totalité de CCE il faut les rapporter à la profondeur du CCE :
X
3234ft
1 24,2 1000
PCCE = 78 ,2628
X= Psi
Donc la pression de traitement en surface est :
Cette dernière est la pression maximale d’injection d’acide du traitement sans risque de
fracturer la roche (sans by passer l’endommagement).
Sachant que la pression de service des équipements de surface est de 5000 psi, il est donc
possible d’exécuter le traitement en toute sécurité.
Bons ZRNE
25/09/2014 12.9 24
résultats 304
Résultats ZRNE
/ / /
négatifs 314
D’après les données récentes (build up 72h). Donc de la même méthode utilisée pour
ZR304, on a trouvé le skin de ZR314 égal à s= 1,8 qui n’est pas significatif donc malgré
la réduction de l’endommagement de puits ZRNE314donc:
Le puits n'est pas un bon candidat pour stimulation.
le puits reste fermé.
Skin
Puits Skin avant Type d’endommagement
après
Invasion de la boue
ZR304 +5.58 +1.48
IIII.5 RECOMMANDATIONS :
Les puits candidats au traitement matriciel doivent être faire un test de jaugeage
et build-up avant et après l’opération pour une meilleure évaluation des
traitements.
Eviter d’utiliser de l’acide sur des puits ayant un problème d’asphalténe, car
l’expérience et l’analyse de laboratoire montrent que le contact asphalténe- acide
forme un dépôt pâteux.
Préparation du puits :
- Test de puits à 5000 psi avant l’opération pour éviter les attentes
o Evaluer les résultats après traitement afin de recommander les solutions adéquates
pour les puits non réussis.
o Eviter d’acidifier les puits : à faible perméabilité, à fort GOR ou les puits au WOR
élevé.
o Eviter l’acidification des puits qui ont un débit réel inférieur à 2 m³/h par rapport au
potentiel maximum.
• CONCLUSION GENERALE