Vous êtes sur la page 1sur 64

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université KASDI Merbah Ouargla


Faculté des hydrocarbures énergies renouvelables et science
de la terre et de l’univers
Département de production des hydrocarbures

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES


Pour obtenir le Diplôme de Master Professionnelle
Filière : Production
Option : Production Professionnelle

Présenté Par :

-TH

Stimulation par Acidification

Soutenue le : 08/ 05/ 2022 devant la commission d'examen

Jury composé de :

Encadreur Univ. Ouargla


Président Univ. Ouargla
Examinateur : Univ. Ouargla

Année Universitaire : 2021-2022


Remerciement

Nous tenons tout d'abord à remercier Dieu le tout puissant et miséricordieux, qui
nous a donné la force et la patience d’accomplir ce Modeste travail.

Je tiens à remercier vivement tous ceux qui m’ont apporté un soutien pour
l’élaboration de ce mémoire de fin d’étude, particulièrement ma famille.

Je veux adresser mes remerciements à mon encadreur Dr : Atlili elhadi ,


KORICHI Asma, Ghali Ahmed pour sa grande disponibilité et ses
encouragements tout au long de la rédaction de ce mémoire.
Je remercie également.

A tout le corps enseignant et personnel d’University Kasdi Merbah Ouargla qui


ont contribué de près ou de loin à ma formation.
Liste des figures

Figure 1 Localisation de l’endommagement

Figure 2 influence du skin sur les deux types de puits

Figure 3 Influence du skin sur la productivité

Figure 4 traitement avant et après l’injection d’acide

Figure 5 Situation géographique de la région d’in amenas

Figure 6 Champs pétroliers de la région d’IN AMENAS

Figure 7 Carte isobathe de ZRNE304

Figure 8 Courbe de l’interprétation du test de Build-up par la méthode de Horner (puits


ZRNE 304

Figure 8 Courbe de l’interprétation du test de Build-up par la méthode de Horner (puits

ZRNE 314)
Liste des tableaux

Tableau 1 Données et résultats obtenue par méthode de Horner du puits ZR304

Tableau 2 comparaison des débits de test build up d’avant et d’après la stimulation de


puits ZRNE304
Tableau 3 Données et résultats obtenue par méthode de Horner du puits ZR314

Tableau 4 Comparaison des résultats des puits ZRNE304 et ZRNE314


Symboles Notation Abréviations
∆ Ps Chute de pression supplémentaire due au Skin bar ou psi
μo La viscosité d’huile cp
Φ Porosité m3/j ou bbl/d
AOF Absolute open flow
Bo Facteur volumétrique FVF m³/ m³
BU Build-up
Ct Compressibility totale psi-1
CT Coiled tubing
gf Le gradient de fracturation psi.ft
GOC Gas Oil Contact
GOR Gas Oil ration
h Hauteur utile de la couche productrice m ou ft
Ht hauteur totale m ou ft
Hu Hauteur utile m ou ft
IP Indice de productivité
IPR Inflow performance Relationship
K Perméabilité du réservoir
Ks Perméabilité de la zone endommagée
Kh La conductivité hydraulique
Kh Perméabilité horizontale
Kv Perméabilité verticale
Pi ,G Pression de gisement
Pt Pression tête du puits
Pwf Pression dynamique de fond de puits
Pws Pression statique de fond de puits
Pfond La pression de traitement au fond du puits

Phyd la pression hydrostatique


Pinj surface La pression d’injection maximale en surface
PT . fond La pression de traitement au fond du puits
PLT Production logging tool
qo Débit d’huile dans les conditions de fond m³ /j ou bbl/d
qw Débit d’eau dans les conditions de fond m³ /j ou bbl/d
qg Débit de gaz dans les conditions de fond m³ /j ou bbl/d
QO Débit d’huile m³ /j ou bbl/d
rs Rayon de la zone endommagée ft
rw Rayon du puits ft
S Skin
Se L’endommagement réel aux abords du puits
Sp La perte de charge due aux perforations
Sc L’étranglement de l’écoulement dû à la
pénétration partielle
Sw Saturation d‘eau
Sg Saturation de gaz
tp temps de production
Tt Température tête du puits
TAGI Trias Argilo-Gréseux Inferieur
TAGS Trias Argilo-Gréseux Supérieur
V acide Volume d’acide utilisé pour le traitement
principal
VLP Vertical Lift Performance
W.O Work over
WOC Water Oil contact
WOR Water Oil ratio
sommaire
Remercîment
Dédicace
Résumé
Liste des figures
Abréviations, Symboles et unité de mesure
Introduction générale ...................................................

CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ENDOMMAGEMENTS

I.1 Introduction...................................................................................................................
I.2 Définition de l’endommagement.............................................................................
I.3 Localisation de l’endommagement .............................................................................
I.4 les indices de l’endommagement
I.5 Les endommagements les plus fréquents
I.5.1 Dépôts de fines particules
I.5.2 Dépôts de minéraux (inorganiques)
I.5.3 Dépôts organiques

I.6 Détection de l’endommagement


I.7 Notion du skin
I.7.1 Définition
I.7.2 Origines de skin
I.7.3 Effet de skin sur la perméabilité.
I.7.4 Effet de skin sur la productivité
I.8 conclusion ..............................................................................................................

CHAPITRE II : théorique d’acidification

II.1

II.2

II.3

II.4
II.5

CHAPITRE III : chimie d’acidification


III.1 Introduction
III.2 Les types d’acidification
III.3 Les acides
III.3.1 Acide chlorhydrique
III.3.2 Mud acid
III.3.3 Mud and silt remove
III.3.4 Acides organiques III.3.5 Clay acid:
III.4. Les additifs
III.4.1 Les inhibiteurs de corrosion
III.4.2 Les réducteurs de frictions
III.4.3 Les stabilisateurs d’argile
III.4.4Les agents réducteurs des tensions superficielles
III.4.5Les agents des émulsifiants et anti-sludges
III.4.6 Les agents moussants

III.5 Réactions secondaires 


III.5.1 Précipitations de CaF2 (fluorure de calcium)
III.5.2 Précipité de fluorosilicate
III.5.3 Précipités métalliques

III.6 Choix de l’acide


III.6.1 La minéralogie de la formation
III.6.2 Cas des roches carbonatées
III.6.3 Cas des roches gréseuses
III.7. Le Les différentes étapes d’un traitement à l’acide
III.7.1 Le Tube clean
III.7.2 traitement matriciel :
III.7.2.1 le préflash
III.7.2.2Le traitement principal
III.7.2.3 L’overflush

III.8. Diversion du traitement


III.8.1 Diversion mécanique
III.8.2 Diversion a la mousse (la plus utilisée)

III.10 Conclusion
CHAPITRE IIII : Partie pratique

IIII.1 La région d’In-Amenas


IIII.1.1 Situation géographique
IIII.1.2 Développent de la région
IIII.1.3 Le Champ de Zarzaitine Nord-Est
IIII.2 PARTIE CALCUL

IIII.2.1 Introduction
IIII.2.2 Exemple d'application puits ZRNE 304 (Zone ZRNE)
IIII.2.2.1 Test build up par la méthode de ''Horner '' (ZRNE304)

IIII.2.3 Exemple d'application PUITS ZRNE 314 (Zone ZRNE)

II.2.3.1 Test build-up par la méthode de ''Horner '' (ZRNE314)


II.2.3.2Calculs nécessaires a l’établissement d’un projet d’acidification matricielle

II.2.4 Application de calcule : (puits ZRNE304)

II.3 Résumé des résultats

IIII.4 Discussion des résultats

IIII.5 Recommandations

Conclusion générale ..............................................................................................................

Bibliographie
Chapitre I
Notation de l’endommagement
I.1. Introduction :

Il arrive un moment dans la vie d’exploitation d’un gisement ou on remarque une


nette diminution de la production des puits ; ce phénomène est dû soit â une déplétion
naturelle de la pression du réservoir, soit â un endommagement de la formation qui
s’exprime par la baisse de l’indice de productivité et par le skin (coefficient
d’endommagement) lorsque celui-ci est positif.

I.2. DEFINITION L’ENDOMMAGEMENT :

L’endommagement est défini comme étant un obstacle empêchant l’écoulement des


fluides du réservoir vers le puits. Il représente toutes les incrustations que ça soient
minérales ou organiques pouvant altérer la perméabilité naturelle par leur déposition à
l’intérieur du réservoir ou en obturant les perforations voir même le tubing de
production et l’installation de surface.

I.3. Localisation D’endommagement :

L’endommagement est définit comme étant un obstacle empêchant l’écoulement des


fluides du réservoir vers le puits, le schéma ci-dessous illustre parfaitement les zones
de localisation de l’endommagement tenant compte de la configuration du puits

I.3.1 Au fond du puits :

Généralement, on trouve des dépôts constitués par des sédiments d`origine diverses
(particules issues de la formation, produits de corrosion des équipements) ou des
précipités (sels, paraffines, asphaltènes).

I.3.2 A la paroi du puits :

 Cake externe :

Le cake externe forme des particules solides minérales ou organiques déposées lors
du forage sur la paroi du trou, consolide les paroi du puits, réduit l`infiltration de la
boue dans la fracturation.

Son élimination se fait mécaniquement par grattage ou chimiquement par lavage aux
solvants ou aux acides.

I.3.3 Aux abords des puits :

 Le cake interne :

Le cake interne est constitué par de fines particules solides provenant de la boue, du
ciment et des fluides de complétions, se localise dans une très mince couronne aux
abords immédiats du puits et bloques les pores, rendant le milieu peu perméable. Ces
solides ont des origines différentes :
 Produits par la formation (et appelés "fines", particules inférieures à 5 microns) ;

 Résultant du reforage des déblais ;

 Venant des produits à boue.

 La zone envahie :

Après le cake interne se trouve la zone envahie par les filtrats de la boue et du ciment,
qui vont modifier l`environnement naturel du milieu poreux. On peut ainsi observer :

 Changement de mouillabilité.

 Formation d`émulsions.

 Gonflement et /ou délitage des argiles.

 Précipitations diverses (minérales et parfois organiques) en cas d`incompatibilité


d`un filtrat avec les fluides en place.

Figure 4 : Localisation de l’endommagement

I.4. LES INDICES DE L’ENDOMMAGEMENT :

- Modification de la perméabilité
- Chute de pression supplémentaire
- L’indice de productivité (JP)
- Skin (S)

I.5. LES CAUSES DE L’ENDOMMAGEMENT :

Le diagnostique de l’origine de l’endommagement est essentielle pour le choix d’un


bon traitement. Plusieurs causes sont à l’ origine de l’endommagement empêchant
ainsi les puits de produire avec un potentiel optimum. Ces facteurs peuvent être soit
apparentés à la production même, soit aux opérations Work-Over, Snubbing et les
opérations de forage.

Les différentes causes de l’endommagement sont les suivantes :

I.5.1 Endommagement dû à la formation :

Cet endommagement est la cause principale d’abaissement de la productivité des


puits, il est caractérisé par deux importants paramètres, sa composition et sa
localisation. La maîtrise de ces derniers représente la clef de la réussite d’un
traitement par acidification ; par le choix des fluides appropriés et les méthodes de
placement. Dans le domaine pétrolier on retrouve plusieurs types d’endommagement
plus ou moins difficile à enlever par le procédé d’acidification, parmi les quels nous
citerons :

 Dépôts de sel :

Le changement de température et de pression associé à la production, engendre la


précipitation de sel des fluides de formation richement salés. Ce genre de précipitation
cause un endommagement de la matrice et un bouchage des perfos voire même du
tubing de production.

Les dépôts de sel, peuvent être facilement dissous par l’injection d’eau douce à travers
un concentrique ; mais cette eau incompatible avec l’eau de formation peut engendrer
la formation d’un autre type de dépôts, qui est le BaSO4.

 Dépôts organique (asphaltènes) :

Les dépôts d’asphaltènes , cause un problème de production très sérieux. Ces dépôts
se localisent dans le tubing, dans les crépines, au niveau des perforations et dans la
formation. Bien que les mécanismes de déposition des asphaltènes soient nombreux,
les facteurs suivants sont mis en évidence par les experts pour expliquer cette
précipitation :

 Les asphaltènes peuvent se déposer partout (matrice, perfos, tubing) à cause du


changement des conditions thermodynamique (température ou/et pression).

 Le mouvement de l’huile dans la matrice durant la production peut crée un champ


électrique qui dépend de son débit d’écoulement. Ce genre de champ peut activer l'
accumulation des asphaltènes.  Les sels contenus dans les eaux du cambrien forment
des sites d’accumulation pour les asphaltènes.

 Dépôts des paraffines :

Contrairement aux asphaltènes, la précipitation des paraffines est favorable quant il y


a une baisse de pression et de température durant la production. Ils sont plus probables
de se déposer dans le tubing.

 Dépôts de sulfates :

Les sulfates sont des dépôts difficiles à enlever chimiquement. Ils se forment
principalement à cause de l’incompatibilité entre les eaux d’injection soit pour
nettoyage des puits salés ou pour maintien de pression et l’eau de formation. Ils
peuvent être présent dans le tubing, dans les perforations et même dans la formation.
Les dépôts de sulfates les plus courants sont: BaSO4, CaSO4, SrSO4. On peut réduire
ces dépôts par l’ajout d’un anti dépôt, ou par l’injection sous pression d’un produit
nouvellement utilisé, le SulfaStim ; ce produit n’a rien donné comme résultats.

 Migration des fines :

Les particules endommageantes qui viennent d’habitude du réservoir, peuvent se


déplacer et migrer avec la production du fluide et boucher les abords du puits causant
ainsi une réduction de la production.

 Gonflement des argiles :

Le gonflement des argiles est un autre type d’endommagement. Ce dernier est dû à


l’invasion du filtrat à base d’eau des forages, de Work-Over et les fluides de
complétion, ce qui peut troubler l’équilibre entre l’eau de formation et les argiles, qui
se gonflent et réduisent ainsi sévèrement la perméabilité. D’autres types d’argiles
peuvent être dispersées et bloquer par la suite le canal du pore.

I.5.2 Endommagement dû aux opérations sur puits (forage, work-over et


snubbing) :

Pour des normes de sécurité les opérations de forage, work-over et par fois de
Snubbing sont exécutées en tuant le puits et ceci en utilisant une boue à base d’huile
qui peut provoquer un endommagement sévère ; qui peut se résumer à :

 Formation d’émulsion et sludges due à l’incompatibilité des fluides d’invasion et


celle de formation. Les émulsions peuvent être dissociées, par contre les sludges, ils
sont très difficiles à dissoudre, un moyen de prévention est plutôt utilisé :

 Changement de mouillabilité dû à l’adsorption en surface des roches par les fluides


de forage, work-over et de snubbing.
 Gonflement des argiles qui est due à l’invasion du filtrat à base d’eau de forage,
work-over et les fluides de complétion, ce qui trouble l’équilibre entre l’eau de
formation et l’argile, qui se gonfle et réduit sévèrement la perméabilité.

I.5. 3 Endommagement dû aux perforations :

La plus part des opérations de perforations sont en over-balance ce qui conduit à la


formation d’un filtrat de cake dans les tunnels de perforations causant ainsi un skin et
une baisse de pression aux abords des puits.

I.5. 4 Invasion du filtrat de ciment :

Durant la cimentation du liner, le filtrat de ciment peut envahir la matrice causant


ainsi un endommagement.

I.5.5 Endommagement dû a la stimulation :

Dans le cas d’une acidification, l’endommagement est causé par des réactions
secondaires si l’acide utilisé n’est pas évacué à temps (très rapidement) Après une
fracturation hydraulique, la fracture soutenue peut être bouchée partiellement par le
fluide transportant les agents de soutènement (gel de frac).

I.5. 6 Endommagement dû à l’injection d’eau :

 Saturation en eau aux abords du puits si le débit d’injection n’est pas bien contrôlé
(water-block).

 Blocage par des dépôts de sulfates (scale) dû à l’incompatibilité de l’eau d’injection


et celle de la formation.

I.6. Détection de l’endommagement :

Avant de procéder à tous type de traitement, il est indisponible de commencer par


faire une étude complète, à savoir, l’historique du puits, les paramètres de productions
et/ou d’injection, ainsi que l’analyse des échantillons des fluides et des différents
dépôts récupérés.

Cette étude va nous permettre non seulement de connaitre les caractéristiques d’un
endommagement mais permet aussi d’identifier les causes exactes et par conséquent
de choisir une solution appropriée .

I.7. Notion de skin :

I.7.1 Définition :

Le skin « S » représente le degré d’endommagement total d’un puits sans toute fois
différencier l’endommagement matriciel (que l’acidification peut être une solution) de
l’endommagement secondaire causé par la configuration du puits .
Le Pseudo-Skin est un facteur sans dimension -déterminé par des essais de puits qui
traduit la liaison entre le réservoir et le puits.

Le skin représente une perte de charge supplémentaire (Ps) localisée aux abords du
puits Cette perte de charge est donnée par la formule suivante :

µ
DPs=

Avec : Q est le débit entre le puits et la formation, K la perméabilité initiale de la


formation,

µ est la viscosité du fluide utilisé, la hauteur de puits dans lequel l’écoulement se


produit et

S le Skin.

S > 0 si la couche près du puits est colmatée.

S < 0 si la couche près du puits est améliorée.

I.7.2 Origines de skin :

Le skin a plusieurs origines dont les plus importantes dus :

 Aux opérations de forage: boue utilisée, invasion normale de la roche réservoir par
les fluides de forage qui la colmatent, éventuellement fluides de complétion inadaptés.

 À la complétion sélectionnée (casing cimenté avec perforations ou trou ouvert).

 À une consolidation additionnelle de la liaison couche trou.

 À un colmatage de la liaison couche trou au cours de la vie du puits (arrivées


naturelles d’argiles, sables, dépôts..., ou mauvaise conduite du puits).

I.7.3 Effet de skin sur la perméabilité :

Si l’on souhaite exprimer le skin en fonction du rayon de l’endommagement et de la


perméabilité de la zone endommagé Ks , on utilise la relation suivante [13]:

Avec :

S: Skin.

K: Perméabilité du réservoir (zone non endommagée).


Ks: Perméabilité de la zone endommagée.

rs : Rayon de la zone endommagé.

rw: Rayon du puits.

Si : - S=0 : Correspond à un puits non endommagé (K=Ks).

- S<0 : la perméabilité des abords du puits est devenue supérieure à celle de la

formation à son origine.

- S>0 : La perméabilité de la zone voisine du puits est inférieure à celle du reste de

la formation (cas d’un endommagement) [8].

I.7. 4 Effet de skin sur la productivité :

La connaissance de l’IPR (Inflow Performance Relationship) et l’équation de


Hawkins sont essentielles pour comprendre l’effet d’endommagement (SKIN) de la
formation sur la productivité du puits.

Pour un puits d’huile l’équation d’IPR s’écrit :

q : débit d’huile conditions de fond (bbl/day)

K : perméabilité (md) rw : rayon du puits (ft)


h : hauteur du réservoir (ft) S : skin total (sans dimension)

µ : viscosité d’huile (cp)

β : facteur volumétrique de fond (bbl/STB).

PG : pression de gisement (psi)

Pwf : pression de fond dynamique (psi)

Re : rayon de drainage (ft)

rw : rayon du puits (ft)

S : skin total (sans dimension)

β : facteur volumétrique de fond (bbl/STB).

[7]
Figure. II -6 Influence du skin sur la productivité

I.8. CONCLUSION :

Le skin est une signification physique de l'état du puits ; s'il est endommagé ou non.
Dans un puits endommagé la transmission de la pression n'est pas uniforme à travers
tout le

Réservoir. Elle est effectuée par l'hétérogénéité locale se trouvant aux abords
immédiats du puits.

L'identification du type d'endommagement est l'une des clefs de la réussite d'un

Treatment par acidification.

Chapitre II
Théorie de l’’acidification
II.1 Notion de stimulation :

On entend par stimulation toute opération qui a pour but d’améliorer d’une
façon considérable la productivité ou l’injectivité d’un puits, en agissant
sur le facteur principal qui est la perméabilité, ou d’autres termes la
stimulation est toute opération qui vise à restaurer la perméabilité aux
abords du puits.
II.2 LES PRINCIPAUX TYPES DE STIMULATION :

La fracturation hydraulique : Elle consiste à l’injection d’un fluide de traitement


à une pression supérieure à la pression de fracturation de la formation, grâce auquel
on crée des cassures ou fissures dans la formation, ouvrant ainsi des canaux à très
forte perméabilité, dans lesquels l’effluent peut s’écouler beaucoup plus facilement,
ce qui augmente le débit du puits et la productivité.

La fracturation à l’acide : Le fluide de fracturation est un acide injecté à grande


pression, ce qui va créer une fracture. L’acide dissout de façon non uniforme les faces
de fracture créant ainsi des golfs de dissolution, ce qui augmentera la porosité et par
conséquent la perméabilité.

L’acidification : Elle consiste à injecter un volume d’acide contenant des additifs


chimiques avec une pression d’injection inférieure à la pression de génération d’une
fracture.

L’acide donc sert à :


 Dissoudre certaines particules obturant les pores de formation.
 Solubiliser certain composé de la roche elle-même.
 Modifier l’état physico-chimique.

Théorie de l’acidification :

II.3 Définition :

L’acidification est une technique visant l’amélioration de la productivité des puits


producteurs d’huile et de gaz, ou de l’injectivité des puits injecteurs de gaz ou de
l’eau.

Dans une stimulation matricielle, des acides sont injectés dans la formation pour
éliminer les endommagements aux abords du puits qui réduisant la productivité des
puits.

La technique d’acidification matricielle est surtout efficace quand la perméabilité


naturelle de la roche est bonne.

Les fluides de traitement sont injectés à des pressions d’injection inférieure à la


pression limite de fracturation de la roche. Pour éviter du by passer
l’endommagement.
La préparation d’un programme d’acidification matricielle demande beaucoup
d’engineering étant donne le grand nombre de facteur qui est en jeu.

II.4 Objectifs d’une acidification :

Un traitement à l’acide a pour objectif principale de dissoudre soit la roche ou les


matériaux de la formation, naturelle ou provoqué, dans l’espace poreux de la roche
c'est-à-dire l’élimination du colmatage aux abords du puits et la restauration de la
perméabilité initiale de la couche.

A l'origine, l’acidification a été appliquée aux formations carbonatées pour dissoudre


la roche elle-même. Sur une période de temps, des formulations d’acide spéciales ont
été développés pour une utilisation dans les formations gréseuses, afin d’éliminer les
matières nuisibles induites par les fluides de forage ou de complétion ou par des
pratiques de production.

II.5 Justification d’un traitement par acidification :

Le succès de toute stimulation dépend de la qualité de l’analyse préalable des données


fournies par le puits.

Sous l’aspect du traitement, les formations peuvent être classées en trois catégories :

 Formations à perméabilité dégradée aux abords du puits.


 Formation à perméabilité naturellement faible.
 Formation non endommagées.

Les formations à perméabilité dégradées sont candidatées à une restauration par


acidification.

Les formations à perméabilité naturellement faible seront plutôt candidates à une


stimulation du type fracturation.

Enfin, dans un souci d’accroissement de la rentabilité et la réduction du nombre de


puits sur un gisement, on peut envisager de stimuler par acidification des puits non
endommagés.

II.6 Informations nécessaires à tout projet d’acidification :

Acidifier un puits n’entraîne souvent pas un gain en production si les informations


nécessaires pour engager un projet d’acidification ne sont pas prises en compte.

Pour sélectionner un puits candidat à l’acidification et procéder au traitement adéquat,


on doit analyser :

 Le rapport géologique ;
 Le rapport de production du champ ;
 Le rapport de complétion du puits ;
 L’historique de production du puits ;
 Le rapport de test.

II.6.1 Rapport géologique: Les analyses sédimentologies et pétro physiques nous


renseigne sur :

 La nature de la roche ;
 La Teneur en argile ;
 Le type d’argile ;
 La présence de fracture ou de fissure.

II.6.2 Rapport de production du champ : Ce rapport concerne :

 L’historique de production des puits (dispersion des valeurs de perméabilité et


l’indice de productivité).
 Etude de réservoir (porosité, perméabilité, saturation en eau, en gaz, en huile).
 Type de stimulation employée et différent acides et additifs.

II.6.3 Rapport d’implantation et de complétion du puits : Ce rapport contient


:

 Position stratigraphique : On utilise les cartes isobathes et isobaques pour


déterminer l’interface des fluides et la possibilité de formation cône d’eau ou
de gaz.
 Historique de forage : On se base sur les courbes d’avancement des fluides
de forage (densité, PH, filtrat) afin de connaître la nature de la roche et les
pertes éventuelles, rencontrées lors du forage.
 Diagraphie : A partir de l`interprétation des différents enregistrements des
outils de diagraphie (sonique, induction, gamma ray, diamètre etc.…).
On aura des informations sures :
 La nature de la roche et des fluides, la porosité et l’argilosité.
 Les paramètres mécaniques de la roche.
 La consolidation des paramètres de la roche.
 La saturation en fluides.
 La profondeur d`invasion de la couche par le filtrat.
 La régularité du trou (étranglement et présence de caves).
 Analyse des carottes : Cette analyse permet d’avoir des informations sures :
 La nature de la roche ;
 La porosité et la perméabilité ;
 La mouillabilité ;
 La solubilité des colmatant ou particules minérales dans les acides
(réponse à l`acide) ;
 Teneur en fer.

Rapport de test : Les données fournies par ce rapport sont :


 Débit : Q.
 La pression de fond PF et pression de tête PT.
 WOR, GOR.
 L’analyse des fluides.
 L’interprétation des essais de remontée de pression.

II.7 CRITÈRES POUR UNE ACIDIFICATION :

Pour entamer une opération d’acidification, il faut suivre les étapes suivantes :

 S’assurer que le puits est un candidat à une stimulation de la matrice par


analyse de la courbe de déclin.
 Déterminer la cause de l’endommagement, son degré et sa localisation par la
revue des historiques de production et d’interventions ;
 Faire une analyse nodale pour justifier la nécessité d’une intervention par
acidification, par la détermination des performances du puits ;
 Sélectionner la bonne formulation des fluides de traitement, afin de minimiser
les risques d’échec (formation des précipités secondaires, sludges… etc.) ;
 Déterminer la pression et le débit d’injection pour ne pas fracturer la
formation ;
 Déterminer le volume du traitement à injecter par foot d’intervalle pénétré ;
 Si le réservoir est composé de plusieurs couches ou si la zone est épaisse,
utiliser un nombre approprié de diversion pour que l’acide soit bien réparti ;
 Choisir le mode de placement en tenant compte de la configuration du puits
considéré ;
 Prévoir un plan de nettoyage et redémarrage du puits ;

Evaluer la rentabilité du traitement en estimant l’augmentation de la productivité ou


l’injectivité, voir le coût du traitement.

II.8 TECHNIQUES DE MISE EN PLACE :

Après avoir sélectionné le puits candidat au traitement, il est souhaitable de revérifier


que les équipements de surface et de fond de ce dernier supporteront le nouvel état de
contraintes mécaniques et d’environnement chimique auxquels ils sont soumis.

Il existe deux procédés d’exécution du traitement :

 Stimulation globale :

Elle consiste à traiter l’ensemble de la zone productrice, mais souvent insuffisante car
il est courant que la majore partie de l’acide pénètre dans les meilleures sections
(cheminement indésirable), cas de réservoir hétérogène et épais.

 Stimulation sélective :
Elle consiste à traiter successivement les bans colmatés en les isolant l’un de l’autre
dès la fin des différentes étapes du traitement. Ceci peut être réalisé de différentes
manières par

Emploi des moyens suivants :

 Colmatant temporaire.
 Billes (ancienne méthode).
 Packers.

Remarque 1: Le choix du type de traitement (globale ou sélective) et de sa mise en


œuvre sera en fonction de :
 La hauteur de la zone à traiter.
 L’homogénéité du réservoir.
 Volumes à mettre en place.
 La pression maximale du traitement.
 La nature des fluides en place

Remarque 2 : La pression limite de traitement doit être inférieure à la plus faible
des deux pressions Suivantes :
a) La pression limite des équipements 5000 psi, en général la pression de travail en
tête de puits ;
b) La pression de fracturation pour éviter de by passer l’endommager.
Chapitre III
Chimie de l’’acidification
III.1 Introduction :

Les données de productivité ayant montré la nécessité d’un traitement


d’acidification, il faut maintenant en établir le programme. Celui-ci tiendra compte
de divers éléments (données de réservoir, données de laboratoire), mais les grandes
lignes du traitement d’écouleront du comportement des acides en présence de la
roche réservoir et des fluides de saturation. En effets, le choix des acides et des
additifs ainsi que leur concentration est en grande partie dicté par la nature
minéralogique des roches que l’on cherche à solubiliser pour améliorer les propriétés
d’écoulement et par les propriétés physico-chimiques de l’huile en place. On
abordera successivement [11] :

 Les différents types de roches susceptibles de renfermer des hydrocarbures ;


 La classification des acides employés sur le chantier ;
 Les diverses réactions chimiques qui se produisent entre les acides et les minéraux
;
 Le rôle et les propriétés des divers additifs utilisés dans l’acidification.

III.2 Les types d’acidification

On peut distinguer deux types de traitements d’acidification : Les méthodes de


fracturation acide pour des matrices initialement de faible porosité : La solution acide est
injectée dans le réservoir à une pression suffisamment importante pour fracturer la
matrice poreuse. Tandis que l’acide s’écoule le long de la fracture, il réagit avec la
roche et érode les parois de la fracture. De cette manière, lorsque la pression
hydraulique est stoppée et l’extraction mise en place, des fissures subsistent qui vont
favoriser l’écoulement dans le réservoir Les méthodes d’acidification de matrice lorsque
le puits est endommagé : Ces endommagements sont généralement liés à des dépôts de
particules organiques, d’émulsions qui obstruent partiellement ou totalement la zone
autour du puits. L’acide est utilisé ici pour éliminer ces dépôts. Une solution d’acide
chlorhydrique relativement concentrée (typiquement15%) est le réactif le plus
couramment utilisé dans le traitement des carbonates

III.3 Les acides :


Les solutions acides conçues pour la stimulation chimique des réservoirs ont des
compositions très diverses car elles doivent être adaptées au type d’endommagement à
traiter, aux propriétés pétro-physiques et minéralogiques du terrain aux conditions de
température et de pression régnant en fond de puits. Une étudiée détaillée des
paramètres de l’opération, ainsi qu’une analyse complète du problème, permettant de
déterminer le type d’acide ainsi que les additifs à utiliser. Les acides doivent:[5]

 Réagir sur la roche ou partie de la roche dans laquelle ils sont injectés,
pour enlever l’endommagement par dissolution et donner des produits
de réaction solubles facile à dégorger.
 Pouvoir être inhibés, pour protéger le matériel tubulaire.
 Etre le moins dangereux et possible à manipuler.
 Facilement disponible et peu coûteux.

On distingue ainsi :

III.3.1 Acide chlorhydrique :


L’HCL, en ce qui concerne le traitement des roches réservoir ne réagit qu’avec les
carbonates ou les dolomites. Dans le cas de ces réservoirs, il est utilisé généralement à
des concentrations de 15% pour des traitements matriciels.
Propriétés deL’HCL :

1* Très bonne vitesse de réaction


avec le calcaire. 2* Produits de
réaction ne précipitent pas.
III.3.2 Mud acid :

Le Mud Acid est obtenu par la dissolution du bi fluorure d’ammonium dans une
solution de HCl. Différentes proportions sont utilisées suivant la solubilité des
minéraux présents dans la formation. Il est utilisé principalement dans l’acidification
des formations gréseuses surtout pour éliminer l’endommagement dû aux argiles.
L’intérêt dans les traitements de matrices à l’HF par rapport à l’HCl est que l’HF est un acide
plus fort que l’HCL et réagit avec : La silice, les silicates, les argiles

III.3.3 Mud and silt remover:

Le MSR est une solution acide, soit HCL, soit Mud Acid, et un agent tensioactif,
cette combinaison donne à la solution une propriété de dispersion et de suspension des
fines libérées par l’action de l’acide. Le MSR et surtout utilisé pour les formations
colmatées par des particules solides (ciment, boue...).

III.3.4 Acides organiques :

Ces acides sont utilisés parce qu’ils ont un taux de corrosion minimum et sont plus
facile à inhiber à de grandes températures par rapport à l'acide chlorhydrique. Bien
que les mélanges des acides organiques peuvent être considérés corrosifs pour la
majorité des métaux, le taux de corrosion est beaucoup plus faible que celui des acide
inorganiques (HCl, HF) c'est pour cela que les acides organiques sont utilisés en cas
de temps de contact acide-pipe important. Les quatres acides organiques les plus
utilisés sont: Acetic acid, Acetic Anhybride, Citric Acide et le Formic Acid

III.3.5 Clay acid:

Le Clay acide est utilisé dans le traitement des réservoirs argilo-gréseux, il est utilisé
pour son pouvoir de dissoudre les argiles et prévenir leur migration en les fusionnant
sur les parois du pore. La réaction de l’hydrolyse est relativement lente, cet acide peut
donc être injecté profondément dans la matrice.
Avant traitement après traitement à à l’acide

Figure III.2 : traitement avant et après l’injection d’acide


III.4. Les additifs
Bien que la sélection des fluides adéquats de traitement soit critique au succès d’un
traitement à l’acide, le traitement peut être un échec si les additifs adéquats ne sont
pas utilisés.
Leur emploi correspond à un double objectif :
 améliorer l’efficacité proprement dite de la stimulation ;
 diminuer les effets secondaires néfastes.

D’une manière générale, les solutions acides ne sont pas utilisées sans additifs, ne
serait-ce qu’en raison de leur agressivité vis-à-vis des équipements du puits et de
pompage. On distinguera :
III.4.1 Les inhibiteurs de corrosion
Ils sont destinés à assurer la protection des équipements de fond et de surface. Leur
efficacité limitée dans le temps, est fonction de température, de la nature et de la
concentration de l’acide et du type d’acier ; ils agissent généralement par adsorption
à la surface du métal dans le but de former un film protecteur entre le métal et
l’acide.

III.4.2 Les réducteurs de frictions


Cet additif a pour fonction de diminuer les forces de frottements qui impliquent une
réduction de la pression d’injection et par conséquent, diminution la puissance de
pompage.

III.4.3 Les stabilisateurs d’argile


Ils sont destinés à éviter l’endommagement dû au gonflement des argiles à la suite
de contact de la roche avec une eau fraîche. L’agent stabilisateur d’argile agit en
consolidant les particules argileuses empêchant ainsi leur migration.

III.4.4Les agents réducteurs des tensions superficielles


Les tensioactifs ont la propriété de diminuer la tension superficielle d’un liquide en
contact avec un gaz en s’absorbant à l’interface entre le liquide et le gaz. Ils peuvent
aussi réduire la tension inter faciales entre deux liquides non miscibles, ou entre un
liquide et un solide, modifiant ainsi l’angle de contact entre solide et liquide.

III.4.5Les agents des émulsifiants et anti-sludges


Le sludge est constitué d’un mélange d’asphaltènes, de résines, de cires
paraffiniques et d’hydrocarbures à haut poids moléculaire qui, originellement
présents dans le brut, sont floculés par les acides et précipités aux interfaces eau-
huile. Ces précipités sont pratiquement insolubles une fois formés. L’utilisation d’un
surfactant approprié permet de garder les sludges en solution ou en dispersion.

III.4.6 Les agents moussants


Les agents moussants sont utilisés pour former des mousses qu’on utilise comme un moyen
de transport et de suspension des sédiments à partir du fond vers la surface surtout pour les
puits à faible pression. Brut

III.5 Réactions secondaires

La stimulation par acidification des gisements peut accroître considérablement le débit de


production d'hydrocarbures, et de ce fait, améliorer la rentabilité économique de
l'exploitation. Cette technique de stimulation demeure cependant risquée en raison des
réactions secondaires entre la roche et les produits formés lors de la principale réaction de
dissolution. Les précipités ainsi formés peuvent annuler les effets bénéfiques de la réaction
principale de dissolution. Il existe principalement
III.5.1 Précipitations de CaF2 (fluorure de calcium)

Le CaF2 se produit après réaction de l’HF sur la matrice qui contient un


pourcentage de calcite. La réaction entre la calcite et l’HF et donnée comme
suite :

CaCo3 + 2HF  CaF3 + H2o + Co2

Il est considéré comme le principal responsable du colmatage après


acidification quand une quantité d’acide reste dans la formation mais la
présence de HCl empêche un tel précipité de se formé en maintenant un PH
acide.

III.5.2 Précipité de fluorosilicate :

Le SiF62- réagit avec des cations qui sont présents dans le réservoir Ca, K, Na,
ammonium.

1. Hexafluorosilicate de calcium :

Il est soluble dans l’eau et dans l’acide, il ne pose pas de problème.

2. Hexafluorosilicate d’ammonium :

C’est un gel qui est soluble dans l’eau et dans l’acide, il peut être éliminé
lors de dégorgement.

La présence de l’ion de NH4 est avantageuse car il accroît la solubilité globale des
autres produits de réaction.

3. Hexafluorosilicate de sodium et potassium :

Ces produits sont insolubles et peuvent être la cause du colmatage de la matrice après
acidification. Ces précipités se forment si l’acide est laissé en place dans la formation, en
condition statique et le PH augmente

III.5.3 Précipités métalliques :


Le fer sous divers degrés d’oxydation est présent dans la solution d’acide, ce fer provient de :
La dissolution de la rouille présente dans le matériel tubulaire et dissous par
l’acide au cours du pompage.

La corrosion des équipements de fond sous l’action de bactérie ou des fluides en


place
La roche elle-même dans la composition peut comporter un certain pourcentage en fer,
ce dernier se présente sous 2 formes Fe2+ et Fe3

III.6 Choix de l’acide :

Le type d’acide utilisé dépend de la nature de la roche, le fluide de


formation et le type d’endommagement.

III.6.1 La minéralogie de la formation :

Le succès d’un traitement par acide dépend essentiellement de la favorable


réponse de la formation envers le fluide utilisé. Cette réponse est liée à la
sensibilité de la roche réservoir envers le fluide de traitement.

III.6.2 Cas des roches carbonatées :

On considère généralement comme roche carbonatée les roches qui


contiennent plus de 20% d’élément solubles dans l’acide chlorhydrique 15%,
ce sont des roches qui contiennent un pourcentage élevé de composants CaCO3,
MgCO3.

On utilise alors le plus souvent de l’acide chlorhydrique 15% ~ 28%, la


concentration est ajusté sur chantier en fonction de la concentration de l’acide
commercial (soit environ 35%) en ajoutant l’acide dans l’eau et non l’inverse.

Des mélanges de différents acides faibles (HCl à 5%, CH3COOH, HCOOH) en


émulsion ou en gel sont aussi utilisés en particulier dans les formations chaudes
pour diminuer la vitesse de la réaction et donc accroître en conséquence la
profondeur de traitement.

Ces acides attaquent directement et rapidement la formation


carbonatée, par contre ils ne réagissent pas avec les agents colmatant
qui sont contournés pour rétablir une bonne communication puits-
formation. Notons au passage que l’acide fluorhydrique qui provoque
la formation de fluorure de calcium insoluble ne doit pas être utilisé
dans les formations carbonatées.

Il n’existe pas des règles bien précises pour déterminer la quantité d’acide à
injecter. Généralement, on utilise 0,5 ~2 m3 d’acide en solution par un mètre
de hauteur de la couche à traiter. Un mètre cube d’acide chlorhydrique 15%
permet de dissoudre environ de 200 kg de la roche carbonatée.

Réaction d’acide avec la roche carbonatée :

L’action de l’acide chlorhydrique à différentes concentrations sur la roche


carbonatée est la solubilisation de la calcite et la dolomie sous forme de sel de
calcium et de magnésium, le système d’attaque est simple et se fait en deux
réactions :
Pour la calcite : CaCO3 + 2 H+ Ca2 + + CO2 + H2O

Pour la dolomie : MgCO3 +2 H+ Mg+2 + CO2 + H2O

III.6.3 Cas des roches gréseuses :


On considère généralement comme roche gréseuse les roches constituées
essentiellement de quartz, d’argile et de feldspaths et dont la solubilité à
l’acide chlorhydrique 15% et inférieur à 20%.
On utilise alors le plus souvent des acides à base d’acide fluorhydrique est
sur chantier par dissolution de bi-fluore d’ammonium dans une solution
aqueuse de chlorhydrique. L’acide fluorhydrique dissout principalement les
argiles et les feldspaths

(Un mètre cube d’acide fluorhydrique à 4% permet de dissoudre environ 30~60


kg d’argile) la vitesse de solubilisation de la silice étant trop faible au
température de gisement, (les ciments les plus fréquents des roches gréseuses).
L’acide fluorhydrique réagit très rapidement pour donner un précipité de
fluorure de calcium. Pour éviter cela on fait précéder le traitement à base
d’acide fluorhydrique d’un prélavage à l’acide chlorhydrique (préflash).

D’autre précipités peuvent aussi se former tels que les fluosilicates de


potassium et de sodium quand la concentration en acide fluorhydrique est élevé
; les précipités de silice colloïdale (en présence d’aluminium quand la
concentration en acide fluorhydrique diminue) ou encore les précipités
d’hydroxyde (quand le pH devient moins acide). De plus l’attaque du ciment
inter granulaire aussi bien lors du prélavage à l’acide chlorhydrique que lors de
traitement principal à base d’acide fluorhydrique peut provoquer une libération
de fines et une perte de propriété mécanique (venues de sable) conduisant à
une réduction importante de perméabilité. [5]

Aussi une acidification de formation gréseuse ne doit être décidée qu’après


une étude attentive et des tests au laboratoire, en particulier on s’intéresse
moins au taux de solubilité qu’aux courbes de réponse à l’acide (ARC : acide
repense cuve), étude dynamique qui permet de déterminer l’influence d’un
drainage à l’acide sur la perméabilité et la consolidation d’un grès.

 Réaction d’acide avec la roche gréseuse :

Ainsi qu’il a été dit, les réservoirs gréseux sont constitués pour l’essentiel de
quartz, d’argile et de feldspaths. Ces minéraux sont susceptibles d’entrer en
réaction avec l’acide fluorhydrique.Pour le traitement de ces formations, le
mélange d’HCL et HF est utilisés à différentes concentrations, l’acide HCL est
utilisé pour garder un PH faible pour éviter la précipitation de certains
minéraux.
1- Le cas le plus simple est celui de l’attaque de la silice :

SiO2 + 4 HF SiF4 + 2 H2O

Elle peut se compliquer d’une

réaction secondaire : SiF4 + 2

HF H2SiF6

Ce produit de réaction peut s’ioniser en 2H+, SiF6-2

L’ion SiF6-2 réagit avec les cations présents dans le réservoir tel que le calcium,
sodium, potassium et donne des précipités.

2- Réaction avec les feldspaths :

La dissolution des silicates est beaucoup plus complexe, elles s’effectuent par
l’extraction d’ions fluores de deux types, les ions aluminium fluores et les ions
de silicium fluores.Exemple de l’albite (NaAlSi3O8):
NaAlSi3O8 + 16 HF 3 SiF4 + NaF + AlF3 + 8 H2O
Des réactions indésirables telles que CaF2 se produisent dans le cas ou on
maintien le puits fermé très longtemps avant le dégorgement

La perméabilité
Elle influe sur la sélection de fluide à utiliser pour un traitement en deux côtés :

 Côté 1 : La nature et le degré d’endommagement est


lié à la perméabilité qui peut être pénétrée par des
particules solides et des fluides et l’endommagement
peut être très large ; par contre une faible perméabilité,
des grès sont généralement envahies par des fluides
parce que les petits pores souvent contiennent une
grande quantité d’argile qui a une sensibilité en vers
les fluides.
 Côté 2 : La perméabilité aussi influe sur la gravité de
l’endommagement à cause des précipitations, les
roches réservoir de faible perméabilité sont gravement
endommagées par les précipitations des composés
chimiques, la même interprétation est valable pour le
Waterblock.

Les conditions physiques de puits


La température de la formation est un facteur important puisqu’elle influe sur
l’efficacité des inhibiteurs de corrosion et le débit de la réaction. La pression de
réservoir influe sur le dégorgement de fluide épuisé pour que le fluide soit
supérieur à la pression capillaire, les agents de surface sont utilisés pour
diminuer la tension superficielle.

III.7. Le Les différentes étapes d’un traitement à l’acide :

Différentes techniques d’acidification ont été utilisées, avec un objectif


principal; éliminer l’endommagement de la formation et restaurer la
productivité des puits.
Le type d’acide utilisé dépend principalement du type et l’emplacement de
l’endommagement. Une fois ceux-ci clairement identifié, le type d’acide est
facilement sélectionné et les volumes sont calculés en fonction des paramètres
du réservoir et des résultats du laboratoire.
III.7.1 Le Tube clean :
Avants chaque opération de traitement matriciel, un Tube clean est exigé pour
le nettoyage du tubing de production. Cette opération a pour but primordial
d’enlever les dépôts, les sédiments, la rouille et toute sorte de produits
indésirables à pénétrer dans la formation, et qui seraient collés sur les parois du
Tubing et du Liner, lors du squeeze du traitement principal.
Le principal fluide utilisé comme Tube clean est le HCL.
Pour les puits qui souffrent de dépôts fréquents d’asphaltes, il est conseillé
hyd’utiliser un solvant comme le Réformât dans un premier temps avant de
circuler l’acide dilué à cause de l’incompatibilité des asphaltes avec l’acide.

La nitrification des fluides permet la circulation continue et maintient le puits


éruptif; ce qui assure le balayage et l’évacuation des dépôts

III.8 traitement matriciel :

Le traitement se compose de :

III.8.1 le préflash :

Le fluide principal utilisé comme préflash dans l’acidification des formations


gréseuses par Mud Acid est l’HCl, il est pompe dans la formation pour la
préparer au traitement principal.

Le préflash a les rôles suivants :

a. Il dissout les minéraux carbonates dans la formation pour prévenir


contre leur réaction avec le HF et minimiser la précipitation du CaF2.
b. Il isole et déplace l’eau de formation loin des abords du puits pour
éviter le contacte entre le HF acide et l’eau riche en K+, Na+ et Ca+2 pour
prévenir les endommagements dus aux fluosilicates de sodium ou de
potassium.

III.8.2Le traitement principal :

Le Mud Acid est utilisé comme traitement principal. La composition générale


est de 6.5% - 1.5% mélange d’acides chlorhydrique et fluorhydrique plus les
inhibiteurs ou tout autre additif spécial requis pour traiter la formation.

L’acide fluorhydrique réagit avec les argiles, le filtrat de ciment, la boue de


forage pour améliorer la perméabilité aux abords du puits en éliminant ces
produits.

L’acide chlorhydrique ne réagit pas ou peu avec ces produits et n’est présent
que pour conserver un PH fortement acide, et éviter ainsi la précipitation de
certains composés.

D’autres types de fluides et de concertations d’acide sont utilisés en fonction


des conditions des puits et de la nature des endommagements.

III.8.3 L’overflush :

L’Overflush est injecté après le traitement principal dans toutes les


opérations d’acidification. Il peut être le HCl ou un hydrocarbure léger, tel
que l’essence ou le gasoil.
Il est utilisé pour but principal de déplacer les potentiels endommageant, loin
des abords du puits. Un rayon de pénétration de 4 ft est d’habitude suffisant.
Des additifs nécessaires sont ajoutés au volume d’acide pour :

 Faciliter le dégorgement de l’acide usé et les produits de réaction.


 Restaurer la mouillabilité de la roche a l’eau de la formation.
 Eviter la formation des émulsions stables.

III.9. Diversion du traitement :

La diversion consiste à traiter successivement les bancs colmatés en les isolant


l’un de l’autre. Ceci peut être réalisé de différentes manières :
III.9.1Diversion mécanique :
Le principe consiste en la pose d’un packer a une zone bien choisis afin de
permettre d’acheminer le fluide de traitement dans la sélectionné.Ce type de
diversion pour les puits menus d’un concentrique ou en Open hole pas possible.

III.9.2Diversion a la mousse (la plus utilisée) :

Sous forme de bouchons en plusieurs étages en fonction de la hauteur du réservoir. Elle


assure la sélectivité du traitement en limitant temporairement le débit des fluides injectés dans
les zones les plus perméables (moins endommagées), afin d’homogénéiser la distribution de
l’acide le long de la couche réservoir

III.10 Conclusion
Qu’il s’agisse de l’acidification de carbonates/calcaires ou de grès contenant
une quantité notable de minéraux à base d’argile, l’ensemble d’acidification
est constitué de composants qui favorisent l’efficacité de la stimulation tout
en évitant les dommages aux formations causés par les interactions entre les
différents éléments.
Chapitre IIII
Partie pratique
IIII.1 La région d’In-Amenas
II.1.1 Situation géographique :

La Région d’In-Amenas est située au centre-nord de la wilaya d'Illizi, à 1600 Km au sud-


est d'Alger, à 820 Km d'Ouargla et à 240 Km au Nord-Nord-Est du chef-lieu de la wilaya
Illizi à proximité de la frontière libyenne, comme il est illustré dans la figure I.1.
La superficie de la région est d’environ 30.000 Km2.

FIGUREII.1: SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION D’IN AMENAS


II.1.2 Développent de la région:

La recherche, dans le bassin d’Illizi a été commencé en 1955 et puis repoussé par le
forage du puits DL101, en 1956 où jaillit pour la première fois du pétrole dans le Sahara
Algérien.
En 1956 et après cette découverte du champ d’Edjeleh fut le tour du champ de
Tiguentourine par le forage de TG101 dont les horizons producteurs sont: Le carbonifère
(B11, D2, D4 et D6), le Dévonien (F2, F4 et F6) et le Cambro-Ordovicien. [1]
La CREPS a foré le puits ZR1, en 1957, qui donna de l’huile dans les horizons suivants :
Carbonifère :(B4, D0, D2), Dévonien : (F2, F4) avec un gas cap dans le réservoir F4 et
du gaz dans le Cambro-Ordovicien et les autres champs tels que : La Reculée (1956),
ElAdebLarache (1958), OuanTaredert (1958), Dome à Collenias (1958), Assekaifaf Sud
(1958), Assekaifaf Nord (1962), Tan Emellel découvert par EURAFREP en (1960),
Tenere El
Beugra (1960), Gara (1962), Irlalène (1962), Ouest Ihansatene et Hassi Farida et
Tihigaline (1963)[1]

La région dont le siège est à In-Amenas, a été scindée en plusieurs secteurs


d’exploitation : secteur Est et secteur Ouest. Ces secteurs sont eux-mêmes composés de
gisements que nous essayons d'énumérer ci-après par ordre d’importance :

FIGURE II.2 : CHAMPS PETROLIERS DE LA REGION D’IN


AMENAS.
II.1.3 Le Champ de Zarzaitine Nord-Est :
 Description Géographique :
Le Champ de Zarzaitine Nord-Est est situé dans le bloc 240, à 7Km environ au Nord du
champ de Zarzaitine dans la partie Sud-Est du bassin d’Illizi, à proximité de la frontière
libyenne, à 1500 kilomètres d'Alger.
 Le développement du champ:
Il a été découvert en 1959 avec le forage du puits ZR 301 ; ce sondage a mis en évidence
des hydrocarbures dans 8 réservoirs individuels qui ont subi des essais. Des résultats
significatifs ont été obtenus, l’huile a été découverte dans trois zones, désignées comme
Carbonifère B4, B6 et D0a ; des indices de gaz ont été trouvés dans cinq zones : le
Carbonifère B2a et B2b, le
Dévonien F2 et F4 et le Cambron – Ordovicien. L’exploitation du champ a commencé en
1964.[1]

 Aperçu sur les réservoirs et les fluides du champ:


Le gisement ZRNE est constitué par deux ensembles de réservoirs carbonifères B4 et B6
d’une part, et D0 d’autre part, situés respectivement autour de 750 m et 970 m de
profondeur. Le réservoir B4 et D0 sont constitué respectivement : par deux bancs
poreux et perméable A et C ; Et par trois bancs poreux et perméable H, J et L, séparés
par des niveaux imperméables.

 Production d’huile des réservoirs du gisement de ZARZAITINE :


La productivité du réservoir F4 a atteint sa valeur maximale en 1962 (Le pique de
production) avec une production d’huile de 897.5758.104 m3 soit un taux de
récupération de 2.64%. Les réservoirs secondaires sont mis successivement en
production de 1963 à 1965 (régime de drainage naturel). Durant cette période, plusieurs
puits ont été fermés suite à leurs rapport gaz/huile (GOR) élevés (allant jusqu’à 700
m3/m3).
Actuellement, le gisement produit avec 82 puits d’huile de l’ensemble de tous les puits
forés et/ou implantés, dont 78 puits exploités sur le ‘’F4’’, 3 puits sur le Carbonifère et
un (01) puits sur le ‘’F2’’. Le nombre de puits injecteurs sur le F4 est de 36 puits.
La production d’huile actuelle (Début 2013) est de l’ordre de 3000 m3/j avec un
pourcentage d’eau (Water cut) de 30% et un GOR de 125 m3/m3.
La production d’huile cumulée depuis l’origine (soutirage depuis la mise en exploitation
du gisement de ZARZAITINE) est de 149.3.106 m3 ce qui représente un taux de
récupération de l’ordre de 40.6% des réserves en place.
Le champ a été arrêté durant dix-huit mois à compter du mois de novembre 2009. Tous
les puits (producteurs et injecteurs) ont été fermés suite à un problème technique survenu
sur les installations de surface. Le redémarrage du champ a eu lieu le mi-mai 2011, après
rétablissement des installations de surface.

 Problèmes spécifiques au champ de ZARZAITINE :

Formation des dépôts: Sur les puits producteurs d’huile du champ de ZARZAITINE, les
opérations C.T.F (contrôles fond de puits par Wire-line) indiquent souvent la présence de
dépôts sur les parois des colonnes de tubing 2" 3/8 ou 2" 7/8 ainsi qu’aux fonds des
puits. Ces dépôts sont essentiellement :
- Sulfate de baryum (BaSO4) (qui résulte de l’incompatibilité de l’eau injectée et l’eau
du réservoir) à l’état pâteux ou solide au tubing et/ou aux fonds des puits (en face les
zones de production).
- Sel aux parois des colonnes de tubing.
- Paraffine aux parois des colonnes de tubing.
- Production et accumulation de sable de formation aux fonds des puits.
-Venues d’eau / percées d’eau.
- La disposition non uniforme des puits producteurs par rapport au puits injecteur d’eau
(non uniformité des patterns ou spots).
- La différence des ΔP (pertes de charges) entre les puits injecteurs d’eau et les puits
producteurs d’huile.
- L’avancement rapide du front d’eau causé par un débit d’injection non optimisé.
 Le puits ZR304 :

Champ : Zarzaitine.

La zone de production : D0.


Données du puits:
q: Débit moyen = 62 ,9 STB/Day

: Facteur volumétrique de fond = 1,202 bbl/STB µ : Viscosité de l’huile = 0,79cp

Hu: Hauteur utile = 22,97 ft

Ø: Porosité = 0,17

Ct: Compressibilité totale = 1,7.10-6 (psi)-1rw: Rayon du puits = 0,198ft


FIGURE II.3: CARTE ISOBATHE DE ZRNE304 [1]

IIII.2 PARTIE CALCUL


II.2.1 Introduction
Dans cette partie, l'étude a été faite sur 2 puits, à savoir: ZRNE304, ZRNE314, aussi les
calculs nécessaires pour l'acidification (Exemple sur le puits ZRNE304).La stimulation
de ces puits a été déjà faite 1998 et le débit à chuter de 12m3/j jusqu’à 5m3/j en 2016, il
faut le test de build up pour évaluer l’endommagent j’ai évité dans la sélection les puis
qui produise l’eau avec le pétrole car la zone dans le réservoir d’où se produit les fluides
subit une diminution de perméabilité relative de pétrole et augmentation de perméabilité
relative de l’eau (water block) , et même risque de traiter la zone à eau ce qui est
méfasse, qui favorise augmentation de water Cut , et aussi les puits qui ‘ils ’on un GOR
élevé , c’est puits sont des candidate a étude de opérations workover pour changement
de nivaux de perforations pour éviter le plus possible, la production de l’eau et de gaz et
produire plus de pétrole.
Pour chaque puits on a étudié:

 L’historique de production et les dernières opérations exécutées sur le


puits.
 Les causes de chute de production et le traitement préconisé.
 L’exécution de l’opération.
 Procédure de traitement.
 Test build up par la méthode de ''Horner'' pour :
- Détermination des Skins d’endommagement avant et après
acidification.
 Commentaires
Les calculs nécessaires pour l'acidification de ZRNE 304 :

 Calcul du volume d’acide nécessaire pour le traitement de la matrice 


Calcul du débit d’injection de l’acide.
 Calcul de la pression d’injection de l’acide.

II.2.2 Exemple d'application PUITS ZRNE 304 (Zone ZRNE)


a) Historique:
ZRNE 304 est un puit vertical qui produise l'huile est foré en 1963 dans la zone
ZRNE (Zarzaitine Zone Nord-Est), Complété par 2"3/8 Tubing de production jusqu'à
961.09 m, et 5” Casing jusqu'à 1026.10m.

La fiche technique de ce puits (voir l'annexe).


b) Les dernières opérations:

• Complétion en Novembre 1963.


• Workover en 07/01/2010.
• Complétion en28/02/2010 au 25/02/2010.
• Réperforation et optimisation du gaz lift.
• Reprise en 20/02/2010 en production.
c) Type d’endommagement :

• Le puits est endommagé par l'invasion de la boue durant workover /snnubing.


d) Traitement préconisé :
• Nettoyage du tubing et des perforations avec circulation de Tube clean HCl (6%)
et eau traitée au NH4Cl nitrifié, bbl avec outil jetting haute pression, suivi de
l’évacuation des produits de lavage à l’azote sur torche.
• Traitement matriciel des abords de puits au Mud Acid (HCL 6%+HF 1.5%) avec
diversion à la mousse en trois étages.

e) Caractéristiques de production :
 Dernière mesures : (Build Up en 21/04/2011) Pg = 650 psi;
Pwf = 176psi; Q = 62.9STB/day; Ptête= 42psi; Skin = +6 ;
Duse = 9 mm.
 Situation avant l’opération :
Puits en production avec Q = 62.9STB/day.

II.2.2.1 Test build up par la méthode de ''Horner '' (ZRNE304):


Pour savoir si le puits est endommagé nous calculons l’endommagement par la méthode
de Horner comme ce qui suit :

Données du puits:
q: Débit moyen = 12 ,9 m3/j

𝛽 : Facteur volumétrique de fond =


1,202 bbl/STB µ : Viscosité de l’huile =
0,79cp
Hu: Hauteur utile = 22,97 ft

Ø: Porosité = 0,17
Ct: Compressibilité totale =
1,7.10-6 (psi)-1 rw: Rayon du puits =
0,198ft

L’évolution de la pression de fond en fonction du temps, une fois l’effet de capacité de


puits terminé, est donnée en unités pratiques par l’équation suivante :
[5]

La variation de la pression du fond en fonction de est représentée


graphiquement comme suit :

FIGURE II.4: COURBE DE L’INTERPRETATION DU TEST DE BUILD-UP


PAR LA
METHODE DE HORNER (PUITS ZRNE 304)[7]
A partir du graph semi-log on calcul des paramètres du réservoir suivants :
 La pente :
P 24542447
m= = m = 37 ,85 psi/cycle cycle 1cycle

• La conductivité (kh) du réservoir :


La valeur de la pente m permet de calculer la conductivité du réservoir :

Kh = 162,6 q Bμ
m

Kh =
Kh = 261. 69md.ft
• La perméabilité:

K = kh = 261,69 K = 11,39 md
Hu 22.97

 Le skin (coefficient d’endommagement) :


Le skin est calculé d’après la formule suivante en utilisant les unités pratiques US :

S = 1,15P1h - Pmwf tP   log tPtP1 log φ μ kct rw2 3,23



Le terme : log tP 1 est le plus souvent négligeable devant les autres termes.

tp
P1h = 500 psi

Pwf(tp) = 176.5 psi

S = 1,1550037.85 - 176.5 log 0,17. 0,79. 11.317.10-5. 0,1982 3,23 S = 5.58 =


+24,9

S= 1,15.[

• La perte de charge due au skin :


Elle est donnée par :

ΔPs = 0,87 .S .m

ΔPs = 0,87 .5.05 . 37.85


Résultats ΔPs = 183.944psi

• La pression extrapolée (pression du réservoir)


Elle peut être lue sur la courbe de remontée de pression pour t soit

Tableau II.1: Données et résultats obtenue par méthode de Horner du puits


ZRNE304.
La valeur de skin trouvé est 5.58ce que signifier que le puits est endommagé donc
c’est un bon candidat de stimulation.

 Exécution de l’opération :
Le programme a été fait le 25/09/2014 dans le département engineering service
technique puits est exécuté le 01/10/2014 dans le cadre des opérations spécial.

 Les équipements:(voir l'annexe)


 01 Unité de Coiled tubing
 01 unité de pompage à haute pression
 01 convertisseur N2 a haute pression  02 bacs pour transport et mélange les
produits

 Les produits :
 43 m3eau traité mélange avec (3%NH4Clet 0.3% Surfactant)  06 m3
nettoyage tubing (7.5% HCl).
 18 m3 Preflush/Overflush (HCl7.5 %).
 21 m3 Mud Acid (HCL 6%: HF 1.5%).
 12 m3Nitrogène liquide.
 02 m3 Foam.
Remarque :

 Habituellement, le HCL est utilisé comme preflush dans l’acidification du grès


pour accomplir ce qui suit :
• Déplacer la saumure du wellbore lorsqu’une entretoise en chlorure
d’ammonium n’est pas utilisée, afin d’éviter de contenir K+, Na+ ou
Ca2+.

• Dissoudre une quantité maximale de carbonate pour minimiser la


précipitation de
CaF2. L’acide acétique peut remplacer le HCl pour dissoudre les carbonates.
Il agit comme un tampon à faible pH et un agent complexant qui aide à
minimiser la tendance des composés de fer à précipiter comme HCl dépensé.
 Overflush: déplacer le rinçage acide principal plus de quatre pieds du puits. La
précipitation des produits de réaction provenant de l’acide usé entraînera une
légère diminution de la production.

 Un tensioactif et/ou un solvant mutuel sont recommandés pour laisser l’eau de


formation humide et faciliter le retour de l’acide usé.

 L’azote (Nitrogène) est recommandé dans les puits à basse pression pour faciliter
la dégorgement.[8]

 Procédure de traitement :

L’opération exécutée en deux journées par Coiled Tubing sans incident.

 1erjour :
Tube Clean et Nettoyage des perforations :
 Mise en place des unités de pompage de fluides et d’azote et des citernes de
produits.  Gonflage des annulaires.
 Montage de l’ensemble des équipements, et remplissage des lignes de traitement
à l’eau traitée, suivi d’un test en pression à 5000 Psi pendant 15 minutes.
 Ouverture du puits sur torche, et pompage des fluides de lavage sous Duse,
comme suit: 03m3 nitrogène/eau traité à 500 scf/bbl
04 m3de nettoyage tubing par le nitrogène à 500 scf/bbl
03 m3Nitrogène /eau traité à 500 scf/bbl-
04 m3de nettoyage tubing/Nitrogène à 500
scf/bbl
03 m3Nitrogène/ eau traité à 500 scf/bbl

 Ouverture du puits et évacuation complète des produits sur torche à l’azote.


 Remplissage du puits avec 16m3 d’eau traitée au NH4Cl.
 Arête CT a 997 m et continue la pompe de nitrogène jusqu'à ce que les tous
traitements de fluide sort a la torche.

 2erjour :
Traitement matriciel
Le traitement matriciel: est divisé en 3 étapes
• Fermeture du puits et pompage en squeeze des fluides du traitement matriciel comme
suit :
1ére étape :(en 1044 m)
• 03 m3eau traité avec 400scf/bbl.
• 03 m3 preflush HCL (7.5%) avec400sfc/bbl).
• 06 m3mud acide 6:1 avec400scf/bbl pour ouvrir et nettoyer les pores.
• 03 m3Overflush HCL (7.5%) avec 400scf/bbl).
• 0.5 m3 eau traité 1 m3faom diversion (2000scf/bbl).
2 éme étape :(en 1038 m)

• 03 m3perflush HCL (7.5%) avec 400sfc/bbl-


• 06 m3mud acide 6:1 avec400scf/bbl

• 03 m3overflush HCL (7.5%) avec 400scf/bbl


3 éme étape :(en 1029 m)
• 03 m3perflush HCL (7.5%) avec 400sfc/bbl-
• 06 m3Mud acide 6:1 avec400scf/bbl
• 03 m3overflush HCL (7.5%) avec 400scf/bbl-
• 4 m3nitrogène (eau traité avec NH4CL avec 400 scf/bbl)
• Ouverture du puits et évacuation complète des produits sur torche à l’azote.
• Remplissage du puits avec 16m3 d’eau traitée au NH4Cl.
Date Q huile P tête GOR Duse
Etat du puits Skin (mm)
(m3/j) (Psi) (m3/m3)
Avant stimulé 21/04/2011 +5.58 12.9 42 800 9
Après stimulé 10/10/2014 +1.48 24 76 500 11

Tableau II.2:comparaison des débits de test build up d’avant et d’après la stimulation de

puits ZRNE304

La comparaison des débits de test build up d’avant et d’après stimulation montre que la
production de puits a augmenté de 24m3/j, et le skin est réduit de +5.58 à +1.48.

II.2.3 Exemple d'application PUITS ZRNE 314 (Zone ZRNE)


a) Historique:
ZRNE 314est un puits verticale qui produise l'huile est foré le Novembre 1963 dans
la zone ZRNE (Zarzaitine Zone Nord-Est), Complété par 2"3/8 Tubing de production
jusqu'à
929.91m, et 5” Casing jusqu'à 997.16m, le 19/01/2014 le puits est fermé.

La fiche technique de ce puits (voir l'annexe).

b) Les dernières opérations:

• Mise en production sur réservoir D0 en 1963.


• Fracturation hydraulique en 1998 pour atteindre un potentiel maximum de6.32
m3/h.
• Acidifié le 28/09/ 2010 avec un bon résultat.
• Complétion simultanée de B4 et B6 à 1964.
• Une opération de workover septembre 2014(Chemisage avec 5 et perforation sure
le réservoir D0).
• Reprise en Novembre 2014 en production sur un seul niveau le D0 (Chemisage de
casing 7'' par un casing 5'') avec un faible débit d'huile après la reprise
c) Type d’endommagement:

 Migrations de fines argileuses.


d) Traitement préconisé :
• Nettoyage du tubing et des perforations avec circulation de Tube clean HCl
(6%)et eau traitée au NH4Cl nitrifié, bbl avec outil jetting haute pression, suivi
de l’évacuation des produits de lavage à l’azote sur torche.
• Traitement matriciel des abords de puits au Mud Acid (HCL 6% :HF1.5%) en 3
étages séparés par mousse de diversion précédé de bouchons désémulsifiants
(type Clean SWEEP).
e) Caractéristiques de production:
• Dernière mesure: (Build Up en
02/01/2014) Pg = 599Psi;Pwf = 400 psi ; Q
= 31.44STB/D; Pt = 12 psi; Ip =
0.037STB/D/psi ; Skin = +2 ; Duse = 9.5
mm.

• Situation avant l’opération :


Le Puits est fermé; le 19/01/2014
II.2.3.1 Test build-up par la méthode de ''Horner '' (ZRNE314)
Pour savoir si le puits est endommagé nous calculons l’endommagement par la méthode
et les résultats des calculs sont représentés dans le tableau (VI.2) et la figure (VI.2) ci-
dessous :

FIGURE II.5: COURBE DE L’INTERPRETATION DU TEST DE BUILD-UP


PAR LA
METHODE DE HORNER (PUITS ZRNE 314)[7]

Tableau II.3: Données et résultats obtenue par méthode de Horner du puits ZR314

II.2.3.2 Calculs nécessaires à l’établissement d’un projet d’acidification matricielle:


Dans cette partie, on présentera la méthode appliquée pour faire les différents calculs
nécessaires à l’établissement d’un projet d’acidification matricielle. Ces calculs sont
principalement :
 Calcul du volume d’acide nécessaire pour le traitement de la matrice ;
 Calcul du débit d’injection de l’acide ;

 Calcul de la pression d’injection de l’acide ;


 Calcul du volume d’acide nécessaire pour l’acidification :
Le volume d’acide injecté est déterminé par plusieurs méthodes qui ont évolué depuis les
premières années d’application de la technique d’acidification jusqu’aujourd’hui. Ces
méthodes sont :

1. Calcul géométrique (il donne un volume d’acide approché) ;


2. Test ARC au laboratoire (il donne un volume d’acide optimal) ;
3. La simulation et les logiciels (logiciel STIMCADE) :(donne interactivement des
volumes en fonctions de différents paramètres et conditions)

Vacide = Vcylindre = π (Re2 – rw2).Hu.Φutile


Vacide : ?;
Re = 1 m ;
Hu =7m ;
rw = 3 ,5 pouces = 0 ,089 m ;

Øutile =17 % ;

Vacide = Vcylindre = 3,14. (12 – 0,0892).0,177


D’où Vacide = 1,74 m3

 Remarque :
 Le volume d’acide obtenu par cette méthode est un volume approché.
 Les volumes de preflush(Vpf )et d’overflush (Vof) sont déduits à partir du volume
calculé précédemment comme suit :

Vpf= Vof= (0,3 ̴ 0,5) .Vacide

 Utilisation des logiciels

C’est la méthode la plus récente utilisée pour le calcul des volumes d’acide utilisés pour
le traitement matriciel. Généralement on utilise le logiciel " STIMCADE".
Cette moderne méthode nous donne des résultats efficaces, car le logiciel tient compte de
plusieurs paramètres comme :
 Le diamètre des perforations en (pouce)
 La longueur des perforations en (pouce)
 La pression de réservoir en (psi)
 La perméabilité moyenne de la zone endommagée en(md)
 Le rapport des perméabilités verticale et horizontale : Kv/Kh
 La porosité moyenne en (%)
 Le gradient de fracturation en (psi/ ft)
 Le skin
 Le rayon d’endommagement en (pouce)
 La densité de perforation en‘’ shatparft‘’(spf ).

II.2.4 Application de calcul : (puits


ZRNE304)  Données de puits:

K=11.3md B =1,2bbl/STB

Hutile=7m=23ft Rd=250 m=820,21ft

Gf=0,7psi/ft rw=0,198ft
Hpuits=Hmi.perfo=3234 ft d=1, 03
ΔPsécurité =200psi DCCE=1,25inch Pg=650psi
LCCE=323ft
µ=0,79cp

 Estimation du débit d’injection :

On a :

qi,max  4.917106 261.690,73234 200650 =1,17 bbl/min

 

D’où :
qi,max = 1,17 bbl/min

 Calcul de la pression maximale d’injection :


a. Pression de fracturation :

Pfrac = gf × Hpuits=0,7×3234=2263,8 psi

Pfrac= 2263.8 psi

N.B :gf : gradient de fracturation en psi/ft(gf = 0,7 dans le champ de ZRNE).


b. Pression de traitement au fond du puits :

Δ Psécurité: La marge de sécurité de pression est compris entre 200 et


500psi.

gf :le gradient de fracturation en psi/ft (gf =0,7 psi/ft)

PTfond= Pfrac – Δ Psécurité


A.N :PTfond=2263,8 – 200
PTfond= 2063.8psi
D’où :

c. La pression hydrostatique :
Phyd = Hmi.perfos× d/10
Phyd= (3234× 1,03/10) × 14,7
D’où :
Pfrac= 4896.52 psi

d. Les pertes de charge dans le CCE :

0.79 1.79 0.207


518MA qI,max MA
PCCE  4.79
DCCE

518 1.03 0.791,17 1.790,8 0.207


A.N : Δ PCCE= 1,25 4.79

D’où : Δ PCCE= 24,20 psi/1000ft

Remarque :
Δ PCCE = 24,20 psi/1000ft sont les pertes de charge dans 1000 ft du tube de CCE, et
pour les déduire dans la totalité de CCE il faut les rapporter à la profondeur du CCE :

24,20 Psi 1000 ft

X
3234ft
1 24,2 1000
 PCCE = 78 ,2628
X=  Psi
Donc la pression de traitement en surface est :

PTsurface= (P Tfond - Phyd) + Ptbg


A.N : PTsurface= (7565,40 – 5317,52) + 357,23

D’où : PTsurface= 2605,11 Psi

Cette dernière est la pression maximale d’injection d’acide du traitement sans risque de
fracturer la roche (sans by passer l’endommagement).

Sachant que la pression de service des équipements de surface est de 5000 psi, il est donc
possible d’exécuter le traitement en toute sécurité.

II.2 Résumé des résultats :

Date Qavant Qaprès


puits
d’acidification m3/j m3/j

Bons ZRNE
25/09/2014 12.9 24
résultats 304
Résultats ZRNE
/ / /
négatifs 314

Tableau II.4 : Comparaison des résultats des puits ZRNE304 et ZRNE314.

 Commentaires : Pour ZRNE 304

 Après l’acidification le traitement matriciel a été efficace.


 Le puits est bien réagit au traitement.

 Commentaires : Pour ZRNE 314

D’après les données récentes (build up 72h). Donc de la même méthode utilisée pour
ZR304, on a trouvé le skin de ZR314 égal à s= 1,8 qui n’est pas significatif donc malgré
la réduction de l’endommagement de puits ZRNE314donc:
 Le puits n'est pas un bon candidat pour stimulation.
 le puits reste fermé.

Skin
Puits Skin avant Type d’endommagement
après

Invasion de la boue
ZR304 +5.58 +1.48

Tableau II.5 : Comparaison de skin de puits ZRNE304 avant et après la stimulation.


IIII.4 Discussion des résultats :
On à juste le test build up après l’acidification, et d’après la méthode de Horner,
l'évaluation de skin est de 1,48, ainsi on constate que le traitement matriciel a été
efficace.
La comparaison des débits de test build up d’avant et d’après stimulation on assiste à une
augmentation du débit de 24 m3/j, et le skin est réduit de +5.58 à +1.48.
 Commentaires :
 Le skin calculé confirme la présence d’endommagement pour le puits, et le
valeur, varient d’un puits à un autre suivant le type d’endommagement.
 On remarque que le skin de puits étudié est réduits après l’acidification ce qui
signifie que le traitement matriciel fait l’objet prévu malgré que l’augmentation
du débit dans certains puits est négligeable (le cas du puits ZRNE304).

IIII.5 RECOMMANDATIONS :

L’acidification participe à la production totale du champ de Zerzaitine par


l’amélioration d'indice de productivité des puits, mais nécessite un investissement
important, pour réduire les risques d’échec et rendre le traitement efficace et plus
rentable, nous proposons les recommandations suivantes :
 Un diagnostique du type d’endommagement, par étude approfondie de
l’historique, des paramètres de production des puits.

 La connaissance du type d’endommagement permet de déterminer les remèdes


adéquats aux problèmes.

 Les puits candidats au traitement matriciel doivent être faire un test de jaugeage
et build-up avant et après l’opération pour une meilleure évaluation des
traitements.

 Pour une réussite d’une opération, une évacuation complète de l’acide de


traitement est fort souhaitable, un acide laissé dans la formation crée un
endommagement secondaire qui ne peut être enlevé que par fracturation ou skin
bypass.

 Eviter d’utiliser de l’acide sur des puits ayant un problème d’asphalténe, car
l’expérience et l’analyse de laboratoire montrent que le contact asphalténe- acide
forme un dépôt pâteux.

 Préparation du puits :

- Test de puits à 5000 psi avant l’opération pour éviter les attentes

- Test d’injectivité pour les puits de mauvaise perméabilité


o Prévoir le meilleur procédé d’exploitation du puits après stimulation afin de profiter
de l’amélioration de son potentiel selon les résultats d’optimisation.

o Evaluer les résultats après traitement afin de recommander les solutions adéquates
pour les puits non réussis.

o Eviter d’acidifier les puits : à faible perméabilité, à fort GOR ou les puits au WOR
élevé.

o Eviter l’acidification des puits qui ont un débit réel inférieur à 2 m³/h par rapport au
potentiel maximum.
• CONCLUSION GENERALE

Vous aimerez peut-être aussi