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Système de Pommpage Solaire
Système de Pommpage Solaire
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Sujet :
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Remerciement
Après nos louanges à Dieu, nous présentons nos sincères remerciements à notre
parrain de stage MR Youssef Dahib, notre encadrant universitaire Mr Fouzia Fraija
pour la qualité de leur encadrement et notre professeur Mr Abid pour son Co-
encadrement avec ses précieux conseils. Nous tenons à les remercier aussi pour leur
encouragement, leurs fructueuses orientations et leur soutien tout au long du
déroulement de ce travail.
Que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de notre travail, qu’ils
trouvent ici l’expression de notre totale reconnaissance.
Nos vifs remerciements s’adressent aussi aux membres du jury qui nous ont honorés,
ainsi qu’au corps administratif et professoral de la Faculté des Sciences Ain Chock de
Casablanca (FSAC).
3
Table des matières
NOMENCLATURE .............................................................................................................................................. 7
Introduction générale ............................................................................................................................................. 9
4
Liste des figures
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FIGURE 38 : SYSTEMES DE FIXATION ET DE SUIVI SOLAIRE .....................................................................................55
FIGURE 39 : CONSTRICTION LE CHATEAU D’EAU ....................................................................................................56
FIGURE 40 : RACCORDEMENT DES PANNEAUX EN SERIE ......................................................................................56
FIGURE 41 : RACCORDEMENT DES PANNEAUX EN PARALLELE................................................................................56
FIGURE 42 : MONTAGE B.O.S DE SYSTEME PHOTOVOLTAÏQUE ..............................................................................57
FIGURE 43 : LOGO DU LOGICIEL PVSYST ................................................................................................................64
FIGURE 44 : PAGE ACCUEIL....................................................................................................................................64
FIGURE 45 : CONCEPTION DU PROJET ...................................................................................................................65
FIGURE 46 : CONCEPTION DU PROJET DE POMPAGE .............................................................................................65
FIGURE 47 : SPECIFICATION DU SYSTEME (L’ORIENTATION). ..................................................................................66
FIGURE 48 : CARACTERISTIQUE DE POMPAGE. ......................................................................................................66
FIGURE 49 : CHOIX DE LA POMPE. .........................................................................................................................67
FIGURE 50 : SELECTION DE PANNEAU PV, DE L’ONDULEUR, ET DE STRUCTURE DE CHAMPS PV ..............................67
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NOMENCLATURE
AC Courant alternatif
B.O.S Montage B.O.S.
𝐶𝐻 = 2.725 Constante hydraulique 𝐾𝑤ℎ/𝑚4
CIGS Cuivre, Indium, Gallium et Sélénite
CIS Cuivre, Indium et Sélénite
C-SI Silicium cristallin
d Diamètre de la conduite ou largeur de la veine fluide 𝑚
D Diamètre de la conduite 𝑚
DC Courant continue
𝐸𝑗 Énergie hydraulique 𝐽
g Accélération de pesanteur 𝑚/𝑠 2
h Longueur du capteur. 𝑚
H Nombre d’heures équivalentes d’ensoleillement ℎ/𝐽𝑟
Hg Hauteur géométrique 𝑚
𝐻𝑀𝑇 Hauteur manométrique totale 𝑚𝐶𝐸
𝐻𝑀𝑇𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 Hauteur manométrique totale de la pompe 𝑚𝐶𝐸
Hr Hauteur de réservoir 𝑚
𝐼𝑐𝑐 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙 Courant de court-circuit de module 𝐴
𝐼𝑚𝑎𝑥 Courant maximal 𝐴
Imp Court du panneau en point de fonctionnement 𝐴
𝐼𝑜𝑛𝑑 𝑚𝑎𝑥 Courant d'entrée (courant continue) maximum 𝐴
admissible de l'onduleur
𝐼𝑟𝑟 L’irradiation solaire journalière 𝐴
Isc Courant de panneau en court-circuit 𝐴
𝑗𝐿 Pertes de charges linéaires 𝑚𝐶𝐸
𝑗𝑠 Pertes de charge singulières 𝑚𝐶𝐸
Ks Coefficient de pertes de charge
𝐾 Coefficient de perte attribuable à la température ; à la poussière ; rendement de
l’onduleur et la chute de tension en ligne.
L Longueur 𝑚
MAD Dirham marocaine
MPPT Maximum Power Point Tracking
𝑁𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 Le nombre maximal des chaines
Nd Niveau dynamique 𝑚
𝑁𝑚𝑎𝑥 Le nombre maximum de modules dans une chaîne
𝑁𝑚𝑖𝑛 Le nombre minimal de modules dans une chaîne
Ni-Cd Nickel Cadmium
Ns Niveau statique 𝑚
𝑁𝑇 Nombre total des panneaux
Ρ Résistivité du câble Ω. 𝑚
Pb-Acide Plomb-Acide
𝑃𝑐 La puissance crête du générateur photovoltaïque 𝑊𝑐
Pch Perte de charge 𝑚𝐶𝐸
PE Polyéthylène
𝑃é𝑙𝑒 La puissance électrique nécessaire 𝑊
𝑃ℎ𝑦𝑑 Puissance hydraulique 𝑊
Pm puissance maximale du panneau 𝑊𝑐
𝑃𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 La puissance crête du panneau photovoltaïque 𝑊𝑐
𝑃𝑀𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 Puissance électrique de la pompe 𝑊
𝑃𝑁 Puissance nominale 𝑊
𝑃𝑜𝑛𝑑 La puissance nominale CA de l'onduleur 𝑊
𝑃𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 Puissance hydraulique de la pompe 𝑊
PV Photovoltaique
PVC Poly (chlorure de vinyle)
𝑄ℎ Débit d’eau horaire 𝑚3 /ℎ
𝑄𝑗 Débit d’eau journalier 𝑚3 /𝑗𝑟
𝑄𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 Débit d’eau produit par la pompe 𝑚3 /ℎ
7
𝑅 La résistance du câble électrique Ω
𝑅𝑒 Nombre de Reynolds
Rm Rabattement m
S La section du câble m2
𝑆𝑟𝑐𝑎 La ration de puissance de l’onduleur
𝑈𝐴𝐶 Tension alternative V
𝑈𝑐𝑜 (𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 à − 10°𝐶) La tension à vide d'un module à -10℃ V
𝑈𝑚𝑎𝑥 Tension maximale V
𝑈𝑚𝑝𝑝 (𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 à + 70) La tension du module au MPPT à 70℃ V
𝑈𝑀𝑃𝑃𝑇 Plage de tension du variateur de vitesse V
𝑈𝑜𝑛𝑑 𝑚𝑝𝑝 𝑚𝑎𝑥 La tension d'entrée maximale de l'onduleur au MPPT V
𝑈𝑜𝑛𝑑 𝑚𝑝𝑝 𝑚𝑖𝑛 La tension d'entrée minimale de l'onduleur au MPPT V
V Vitesse moyenne d’écoulement dans la conduite m/s
𝑉𝑎 ; 𝑉𝑏 Tension au point a ou b V
Vmp Tension du panneau en point de fonctionnement V
Voc Tension de panneau à vide V
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Introduction générale
De par sa vocation agricole, le Maroc a connu de nombreuses avancées technologiques en
matière d’irrigation et de gestion de la consommation d’eau à usage agricole, à travers la mise en
place de techniques de goutte à goutte et de stockage via des bassins de rétention. Cependant,
l’accès à l’énergie permettant de mettre les eaux souterraines à la disposition des agriculteurs, est
toujours demeuré une problématique majeure, dans la mesure où pour l’approvisionnement, le
Maroc reste dépendant à plus de 90% de l’énergie fossile. De ce fait, les agriculteurs de toute
typologie ont cherché à s’approvisionner par la source d’énergie la moins chère sur le marché.
Ainsi, sur une longue période, le diesel et le butane, par le biais de subventions de l’état, se sont
démarqués par leurs coûts relativement bas. Certains propriétaires d’exploitations agricoles, qui
sont connectées au réseau d’électricité, ont choisis le recours à des installations adaptées leur
permettant d’être soulagés de la logistique imposée par l’approvisionnement régulier en diesel ou
en bonbonnes de gaz et ce, malgré leur coût supérieur. A partir de 2012, et grâce à la baisse des
prix des technologies photovoltaïques, des installations de pompage solaire ont progressivement
vu le jour et se sont mises à concurrencer les autres sources d’énergie, notamment suite à la
suppression des droits de subvention des carburants fossiles par l’Etat. La lourdeur logistique
induite par la gestion du stock des bonbonnes de gaz représentait également une contrainte
importante. Malgré l’investissement initial conséquent pour certaines catégories d’agriculteurs,
le marché du pompage solaire photovoltaïque n’a cessé d’évoluer pour atteindre une puissance
annuelle installée de 7 MWc, avec un chiffre d’affaires avoisinant les 65 millions de dirhams
(AMISOLE, atelier organisé, en 18/12/2017, entre l’association allemande solaire BSW et
l’AMISOLE), qui serait revu à la hausse grâce aux subventions annoncés par l’Etat dans les
années à venir.
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NPSOL EXPERT EN ÉNERGIE PROPRE
Basée au cœur de Casablanca NEW POWER SOLUTIONS mets à disposition son expertise
en matière d’énergie renouvelable aux différents besoins de ses collaborateurs.
Intelligence. Inspiration. Ingéniosité, chez NEW POWER SOLUTIONS les produits et les
solutions innovantes sont le fruit d’une solide connaissance et d’un sens aigu d’écoute des
exigences du marché. Notre mission est le développement de systèmes solaires photovoltaïques
et thermiques, qui répondent aux exigences des particuliers, entreprises et établissements publics
en matière d’énergie propre, de sécurité et de fiabilité.
Nos services ont par conséquent pu acquérir l'expérience et la compétence pour étudier,
planifier, estimer le budget nécessaire à de telles opérations et conduire ou accompagner un
projet de la phase d'étude jusqu'à son terme.
10
chpitre I : Technique d’arrosage goutte à goutte
11
I.1. Introduction :
Au Maroc, l’eau est rare. L’irrigation joue donc un rôle économique et social fondamental, car
c’est l’une des principales sources de productivité agricole et de revenus pour la population
rurale. Ainsi, alors qu’elle n’est pratiquée que sur 16 % des terres cultivées du royaume,
l’irrigation génère la moitié du produit intérieur brut agricole et 75 % des exportations du
secteur. Cependant, la rareté de l’eau qui s’accentue en raison du changement climatique pose
des difficultés croissantes aux agriculteurs. Afin de promouvoir un modèle d’irrigation plus
durable, le gouvernement marocain a mis en œuvre un plan national pour optimiser l’utilisation
des ressources hydriques et accroître la productivité de l’agriculture. Le Plan national
d’économie d’eau d’irrigation (PNEEI) est soutenu par la Banque mondiale depuis 2010.
I.2. Définition :
L'irrigation consiste en un apport artificiel d'eau sur des terres agricoles. Elle vise à pallier le
manque ou l'insuffisance d'eau de pluie, l’irrigation devra avant tout être fonction du besoin en
eau des plantes. Mais d’autres éléments entrent en compte pour bien choisir son système
d’irrigation comme le type de sol, le climat et le type de parcelle
Couverture intégrale
Canon Enrouleur
Pivot-Rampe
Micro-irrigation
La couverture intégrale est un système de rampes posées au sol, qui distribuent l’eau par un
système d’asperseurs (ou sprinklers). Elle peut être le système d’irrigation principal mais il peut
aussi servir en complément d’un autre système sur une parcelle irrégulière. Cette technologie est
préconisée sur des terrains en pente. Elle nécessite moins de pression que le canon enrouleur
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Cependant la couverture intégrale n’est pas une installation permanente. Il faut donc démonter et
remonter le système chaque année.
L’enrouleur est très présent en grandes cultures. Ce système permet une polyvalence et une
adaptation aux besoins de la culture. Cependant, il
présente quelques faiblesses. Tout d’abord les
dépenses en énergie sont supérieures aux autres
systèmes. De plus, l’eau n’est appliquée ni de
manière régulière, ni efficiente. Enfin, l’enrouleur
demande plus de temps et plus de main d’œuvre
pour sa mise en place.
Les pivots et les rampes sont des solutions d’irrigation convenant parfaitement à tout type de
cultures plein champ. Le pivot nécessite encore moins de pression que le canon ou la couverture
intégrale et permet une application précise de l’eau. Cette technique d’aspersion est moins
sensible au vent. Il est possible, tout comme la
micro-irrigation, de combiner au pivot un système de
fertigation (fertilisant apporter aux plantes en même
temps que l’eau). Les évolutions technologiques sur
les pivots permettent aujourd’hui de libérer
l’agriculteur de la gestion de son irrigation, grâce à
des systèmes de gestion à distance automatiques.
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I.2.4. Micro irrigation
Dès les débuts de la culture irriguée, les agriculteurs et les professionnels de l'irrigation se
sont mis à la recherche de concepts et de technologies ayant pour but de rentabiliser l'utilisation
de l'eau dans l'agriculture. Un de ces moyens fut l'application localisée de l'eau directement à la
zone radiculaire. Une autre idée était de drainer l'eau au-dessous de la surface du sol afin d'éviter
l'évaporation.
Cette dernière technologie fut utilisée par les Perses et est encore appliquée dans certains pays
d'Asie et d'Afrique. Elle consiste à enfouir dans
le sol des pots d'argile faits en terre locale sans
glaçure, jusqu'au col, en les remplissant d'eau;
les plants étant placés autour. Les parois des
pots d'argile possèdent un grand nombre de
pores minuscules. A travers ces micropores
l'eau ne passe pas d'un seul coup, mais est
exsudée lentement dans la direction de Figure 6 : Système d’arrosage utilisé par les
l'aspiration imprimée par l'inclinaison de la Perses.
pente.
14
Dans le sud-est asiatique, on a pratiqué pendant plus de 200 ans l'irrigation au goutte-à-goutte
par le truchement d'une tige de bambou. L'eau de ruissellement et de source était drainée par des
tuyaux de bambou. Environ 18 à 20 litres
d'eau par minute coulaient ainsi le long de
plusieurs centaines de mètres et atteignait
chaque plante à un débit de 20 à 80 gouttes
par minute. Ce système traditionnel est
encore utilisé dans l'agriculture tribale pour
l'irrigation au goutte-à-goutte des parcelles
de poivriers noirs.
Figure 7 : Système d’arrosage utilisé dans le sud-
est asiatique.
Bien que de conception simple, la
méthode de micro-irrigation ne pu se pratiquer à grande échelle par manque de matériaux
convenables et économiques. Un premier essai fut entrepris en Allemagne en 1860 combinant
irrigation et drainage avec un réseau comportant des drains en terre cuite non jointifs, en lignes
espacées de 5 m, posés à une profondeur de 0.80 m environ, recouverts d'un filtre de 0.30 à 0.50
m d'épaisseur. Les réseaux de ce genre fonctionnèrent plus de 20 ans après leur mise en place.
Puis survint l'ère des tuyaux PVC perforés.
Après 1935, les essais se concentrèrent sur des tuyaux perforés réalisés en divers matériaux,
avec comme objectif de voir si le débit était déterminé par la pression de l'eau dans le tuyau ou
par la tension d'humidité dans le sol environnant.
Le goutte à goutte, tel qu'on le pratique aujourd'hui, apparut en Angleterre au début des
années 1940. On le mit au point dans les serres, pour pratiquer l'irrigation et la fertilisation avec
le même réseau. Les premiers goutteurs étaient des capillaires entourés autour de cylindres. Leur
longueur était assez importante pour augmenter le parcours de l'eau, tout en demeurant peu
encombrants. leur section de passage également, pour réduire les risques d'obstruction.
Puis une étape importante fut enregistrée en Israël à la fin des années 1950 à la suite de la
mise au point des goutteurs à long cheminement. A partir des années 1960, le goutte à goutte
devint un nouveau mode d'irrigation, utilisé dans les champs et vergers aussi bien que dans les
serres (Australie, Europe, Israël, Japon, Mexique, Afrique du Sud, U.S.A.).
15
I.4. Goutte-à-goutte dans le domaine de l'irrigation
16
Figure 8 : Système Bas-Rhône.
mm de diamètre. Du fait de l'importance des débits délivrés, les rampes sont installées dans des
rigoles cloisonnées constituant une série de petits bassins (2.5 à 6.5 m de longueur) parallèles
aux rangées de plantation. Chaque rampe est immobilisée au fond de la rigole par les petits
barrages en terre utilisés pour le cloisonnement. Il y a autant de petits bassins que la rampe
comporte d'ajutages. Les orifices fonctionnent sous une pression de l'ordre de 1 bar et délivrent
des débits variant entre 30 et 100 l/h, selon leur diamètre. Le petit jet qui résulte de la
transformation de la pression de l'eau en vitesse lors de son passage à travers I’ajutage est écrasé
par une bague brise-jet.
L'eau ne s'infiltre pas ponctuellement, mais se répartit dans les petits bassins. En combinant
judicieusement les diamètres des ajutages, on peut obtenir un débit relativement uniforme tout au
long de la rampe qui peut mesurer 200 m.
La portée des mini-diffuseurs couramment utilisés est de 1 à 2.5 m sous une pression de 1 à 2
bars avec des débits compris entre 20 et 60 l/h. Certains mini-diffuseurs auto-régulants peuvent
délivrer des débits atteignant 120 l/h avec des exigences de pression de 1 à 6 bars. Dans touts les
cas, la pluviométrie doit être inférieure à la capacité d'infiltration du sol considéré.
17
Figure 10 : Les différents types de mini-diffuseur.
Les rampes alimentant les mini-diffuseurs peuvent être
֍ enterrées (20 à 40 cm) ou posées sur le sol. Dans ce cas, le mini-diffuseur est fixé sur un
support à 20 ou 30 cm au-dessus du sol et relié à la rampe par un tube prolongateur en PE ou en
PVC
֍ suspendues à environ 50 cm au-dessus du sol à un fil tendu entre des poteaux ou sur le
palissage des arbres. Dans ce cas, le mini-diffuseur est fixé directement à la rampe, tête en bas le
plus souvent, au moyen d’un filetage ou d’une tête de vipère.
L'eau est transportée dans un réseau de canalisations généralement enterrées qui alimentent
des rampes souples de faible diamètre placées le long des rangées de cultures et sur lesquelles on
installe les organes de distribution. L'eau est délivrée au sol, goutte à goutte ou sous forme de
minces filets, par des goutteurs, qui peuvent être soit de simples perforations pratiquées sur les
rampes, soit des dispositifs plus élaborés dont les plus sophistiqués (goutteurs compensés)
permettent une régulation automatique de la pression et du débit. Les goutteurs fonctionnent à
faible pression et à faible dédit. Ils délivrent ponctuellement des débits ne dépassant
généralement pas 12 l/h sous une pression de l'ordre de 1 bar
18
I.5.4. Système à rampes poreuses
Ce système utilise des tuyaux à petit diamètre (entre 20 et 40 mm) dont la paroi à structure
poreuse laisse suinter l'eau tout le long du tuyau. Ces tuyaux sont généralement enfouis à faible
profondeur (entre 20 et 50 cm) dans le sol.
a) un point de fourniture de l'eau sous pression (pompage, borne de réseau collectif, château
d'eau, etc.),
b) l'unité de tête reliée au point de fourniture d'eau (sortie de pompe, borne individuelle ou
collective). Elle permet de réguler la pression et le débit, de filtrer l'eau et d'y introduire des
éléments fertilisants,
c) une canalisation principale de tête morte, généralement enterrée (PVC rigide, acier
galvanisé).
e) porte-rampes en PE moyenne densité ou en PVC rigide. Ils peuvent être soit enterrés, soit
placés à la surface du sol.
f) rampes en PE basse densité ou en PVC rigide de petit diamètre sur lesquelles sont
branchés les distributeurs, soit directement, soit en dérivation. TI existe d'autres types de rampes
telles que les rampes (ou gaines) poreuses ou les gaines perforées (à simple ou double section)
qui assurent à la fois le transport et la distribution de l'eau.
g) distributeurs qui constituent les organes d'arrosage à débit faible et régulier. Il existe de
nombreux types de distributeurs. On distingue les goutteurs à circuit long (capillaires, goutteurs
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à circuit hélicoïdal, goutteurs à turbulence, goutteurs à circuit long autorégulants, etc.), les
goutteurs A circuit court (ajutages, goutteurs à simple orifice, goutteurs à double orifice et effet
de turbulence ou goutteurs cyclones ou vortex, goutteurs à circuit court autorégulants), les mini-
dimiseurs.
Sous l'aspect technique de la fixation sur la rampe, on distingue les distributeurs latéraux et
les distributeurs en ligne.
Définir le réseau d'irrigation : Pour savoir quel sera le matériel nécessaire à la réalisation de
votre installation, il faut commencer par définir votre réseau d'irrigation. Le point de départ sera
l'alimentation en eau, le point d'arrivée sera la dernière plante, le dernier massif ou le fond de
votre potager.
Tracez le cheminement du réseau que vous voulez mettre en place, les différentes branches,
les différents départs, les endroits où il y aura un goutteur voire un asperseur, etc.
Mesurez sommairement les différentes longueurs pour estimer la longueur en mètres linéaires
de tuyau nécessaire.
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Raccorder l'alimentation en eau : Un arrosage goutte à goutte fonctionne avec une pression
de 1,5 bars. En fonction de la pression délivrée par votre alimentation, il faudra donc mettre en
place un réducteur de pression.
Côté débit, tout dépend du nombre de goutteurs et/ou d'asperseurs que vous souhaitez
installer. La majorité des réducteurs de pression est également donnée pour un débit maximum
d'utilisation. Le plus souvent se sont des valeurs comprises entre 500 et 2000 l/h.
Les goutteurs sont sensibles aux impuretés et finissent par se boucher. L'installation d'un filtre
en tête de réseau (avant le réducteur de pression) est un impératif.
Pour aller plus loin, vous pouvez automatiser votre système avec un programmateur. Il
s'installe en tête de réseau, et vous permettra de programmer des phases d'arrosage et des temps
d'arrêt. Il peut être couplé à une sonde d'humidité ou un pluviomètre pour optimiser la
consommation d'eau et les performances globales du dispositif.
Mettre en place les tuyaux : Comme nous l'avons vu plus haut, en fonction de la longueur de
votre réseau vous aurez à mettre en place des tuyaux de 13 mm et/ou de 4,6 mm. Il suffit de les
dérouler sur le sol en les maintenant à l'aide de cavaliers. Vous aurez à votre disposition tous les
types de raccords dont vous aurez besoin :
des manchons pour raccorder deux tuyaux de même diamètre entre eux ;
Les goutteurs :
Destiné à l'arrosage d'une seule et même plante, le goutteur devra délivrer la quantité d'eau
nécessaire. Il en existe de plusieurs types allant de 2 à 20 l/h. Vous trouverez également des
goutteurs plus performants (puisque réglables et/ou autonettoyants). Ils se vissent directement
dans le tuyau polyéthylène ou se montent comme un manchon. Ils doivent impérativement être
placés au plus près du pied des plantes.
21
Les asperseurs :
Ils servent à arroser une surface et par conséquent un groupe de plantes. Ils peuvent être
complémentaire d’un circuit d’arrosage goutte à goutte. Les micro-asperseurs peuvent être à 90°,
180° ou 360° et leur portée réglable peut aller jusqu'à 3 m. Les asperseurs oscillants eux,
couvrent des surfaces jusqu'à 50 m2. La largeur de l'arrosage et la longueur des jets sont
réglables. Pour atteindre toutes les plantes visées, l'asperseur peut se poser directement au sol ou
être monté sur un pied.
En irrigation localisée, les réserves en eau du sol ne sont pas reconstituées. L’eau dont a
besoin la plante est apportée en petites quantités, une ou plusieurs fois par jour, de façon
ponctuelle (goutte à goutte) ou sous forme de tache (diffuseurs). Elle diffuse tant radialement
sous reflet des forces capillaires que verticalement sous l’effet de la gravité, dans un volume de
sol limité au voisinage des racines, dans Lequel la plante puisera.
22
Figure 14 : Principe de fonctionnement.
Les avantages :
Précision de l'apport en eau: l'eau est déposée avec précision à un volume de sol restreint,
correspondant à la configuration du système radiculaire.
Automatisation: les systèmes d'irrigation au goutte-à-goutte sont facilement gérables par des
contrôleurs automatiques.
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Faibles besoins en énergie: en raison de la faible pression, la consommation en énergie du
goutte-à-goutte est beaucoup plus faible que celle des autres techniques d'irrigation sous pression
comme l'aspersion et les systèmes d'irrigation mécanisés.
les inconvénients
Risques d'obstruction: les étroits passages des émetteurs sont susceptible d'être obstrués par
des particules solides, des matériaux organiques en suspension ou la précipitation de sels
chimiques contenus dans l'eau.
Coût initiaux élevés: en raison du grand nombre de conduits latéraux et d'émetteurs, il est
généralement difficile de déplacer le système au cours de la saison agricole. La plupart des
installations sont fixes, d'où un coût d'équipement élevé par zone irriguée.
Exposition des canalisations latérales en surface et des goutteurs aux dégâts causés par
les animaux: les canalisations latérales, en particuliers les tuyaux à paroi mince et les goutteurs
minuscules sont sujets aux dommages causés par les rongeurs, les rats, les taupes, les sangliers et
les piverts.
L’entretien du réseau
Etant donné les coûts de départ d’un projet de goutte à goutte, il est conseillé d’entretenir
correctement son réseau d’irrigation. Cela commence par le contrôle de la qualité de l’eau, en
s’assurant du bon dimensionnement du système de filtration en amont (de 80µ à 130µ microns).
Penser à la filtration principale et à la filtration secondaire si nécessaire. Il faut également
s’assurer du bon fonctionnement des goutteurs en cours de saison.
La ferti-irrigation ou fertigation
La fertilisation est une des clés des gains de rendements avec le goutte à goutte. L’irrigation
localisée permet un apport localisé des intrants et renforce l’efficacité des apports.
Le pilotage de l’irrigation
24
L’installation doit être dimensionnée en fonction de la ressource en eau et du besoin
d’irrigation. Un système d’automatisation efficace est impératif afin de ne pas sur-irriguer et
perdre un des avantages de cette technique. De plus en micro-irrigation, l’utilisation de sondes et
autres appareils de mesures sont vivement conseillées. L’irrigation de précision prendra alors
tout son sens. En goutte à goutte il est indispensable de s’équiper de sondes tensiométriques pour
contrôler l’humidité du sol. Elles permettront d’évaluer et de suivre l’efficience de l’eau.
Le goutte à goutte rigide, en polyéthylène est souvent racheté dans des centres de recyclage
(seulement les parties en polyéthylène). Certains fournisseurs peuvent même reprendre les
gaines, si elles ne sont pas mélangées aux herbes sèches ou autres matières imposant de trier
avant les opérations de recyclage. Pour rappel, il est interdit de brûler les gaines !
Dans tous les cas, il vaut mieux demander à son fournisseur de matériel ce qu’il sera possible
de faire après utilisation du matériel.
25
chpitre II : Système de Pompage Solaire
26
II.1. C’est quoi un Pompage Solaire
Les applications
Beaucoup de populations dans les zones rurales des pays en voie de développement
affrontent de grands problèmes dus au déficit en eau. Ces problèmes sont spécialement accentués
dans les zones désertiques. Le déficit en eau dans les zones arides est une question vitale pour les
populations. L’amélioration des conditions de vie dans ces zones est liée à la recherche des
27
solutions adéquates à ce problème. Le pompage photovoltaïque (PV) représente la solution
idéale pour l’approvisionnement en eau partout où le réseau électrique est absent. Actuellement,
deux systèmes de pompage photovoltaïque sont utilisés, avec et sans batteries. La technologie
sans batteries a quelques inconvénients, son principal défaut est d’avoir un débit d’eau qui
dépend de l’ensoleillement au cours de la journée.
Le principe de fonctionnement d’une telle installation reste relativement simplifié avec des
panneaux photovoltaïques alimentant une pompe (de surface ou immergée) assistée par un
régulateur contrôleur (pouvant être intégré à la pompe selon le fabricant) qui approvisionnent
l’eau lorsque les panneaux sont exposés au soleil.
Le pompage au fil du soleil utilise un réservoir pour stocker l’eau jusqu’au moment de son
utilisation.
28
Figure 18 : Caractéristiques du débit pour le pompage au fil du soleil
Cette solution est moins coûteuse, mais ces pompes n’ont pas un débit constant et ne
fonctionnent pas en dessous d’un certain niveau d’éclairement (début et fin de journée) figure
(18), leur rendement étant plus faible en dehors de la puissance nominale de fonctionnement, il
est nécessaire d’installer un adaptateur de charge.
29
Figure 20 : principaux composants du système de pompage Photovoltaïque avec batteries
Le pompage au fil du soleil se caractérise par un débit variable tout au long de la journée. Le
champ photovoltaïque commence à produire de l’électricité et un faible débit est produit par la
pompe. Au cours de la journée, l’exposition solaire devenant plus importante sur le champ de
panneaux solaires, le débit de la pompe augmente. Le débit maximum obtenu généralement à
midi est environ le sixième du débit journalier. Au coucher du soleil, le champ de panneaux
solaire arrête de produire de l’électricité et la pompe est automatiquement stoppée jusqu’au
prochain redémarrage automatique, L’eau stockée pendant la journée dans un réservoir de
stockage ou citerne assure l’approvisionnement en eau 24/24h. Un système de pompage solaire
au fil du soleil doit être dimensionné en fonction du débit souhaité et de la profondeur du forage.
Bien entendu, la localisation du projet à un impact considérable sur la taille du champ
photovoltaïque.
30
Les systèmes de pompage solaire au fil du soleil possèdent un champ d’application spécifique
qui ne convient pas à toutes les situations et à toutes les applications. Les caractéristiques de
l’énergie solaire sont d’être périodique (jour/nuit) et continuellement variable en fonction de
l’ensoleillement au cours d’une journée. Souvent, le pompage au fil du soleil n’est pas adapté à
la demande des usagers. Alors que l’énergie solaire est plus intense au milieu de la journée, les
besoins en eau ne sont pas très élevés en cette période, Pour cette raison, il peut être nécessaire
de stocker l’eau dans un réservoir, de telle sorte qu’elle puisse y être extraite au besoin
31
II.4. Composant systèmes de pompage solaire
Cette génération de cellule repose sur les wafers (fine tranches) de silicium cristallin. Ces
wafers sont sciés dans des lingots de silicium. Ces lingots sont le résultat d’un processus de
purification de manière à obtenir un matériau contenant 99.99% de Silicium. Ce type de cellule
est celui qui est actuellement le plus employé dans le monde.
Modules Monocristallins
c.Couches minces
Les cellules en couches minces sont fabriquées en déposant une ou plusieurs couches semi-
conductrices et photosensibles sur un support de verre, de plastique, d’acier, etc. Cette
technologie permet de diminuer le coût de fabrication, mais son rendement est inférieur à celui
des cellules en silicium cristallin
Silicium amorphe
Dans les technologies a-Si, la longue portée du c-Si n’est pas présente, et les atomes forment
un réseau aléatoire continu. Étant donné que l’a-Si absorbe plus efficacement la lumière que le c-
Si, les cellules peuvent être beaucoup plus minces.
L’a-Si peut être déposé sur un large éventail de substrats bon marché rigides. Le faible coût
du a-Si en fait un matériau adéquat pour nombre d’applications
dans lesquelles un faible coût est plus important qu’une haute
efficacité. Malgré son cout diminué l’amorphe est connu par ses
inconvénients, avec un rendement faible ainsi que les
performances diminuent sensiblement avec le temps, en plus
d’une surface plus importante pour arriver à la même puissance
que celle fournie par les autres technologies. Figure 25 : cellule de Silicium
amorphe
CIGS
CIS ou CIGS (Sélénium et Cuivre associés à une couche allant de l’indium pur au Gallium
pur en passant par différents dosages liant les deux) permet la conversion des photons du
rayonnement solaire sur un plus large spectre.
33
Comme toutes les technologies en couche mince, le CIS ou CIGS sont moins sensibles à la
température que les modules cristallins, et sont plus
efficaces en cas de rayonnement diffus, de faible
ensoleillement ou d’ombrages.
Le régulateur contrôle l'état du réservoir d'énergie pour protéger la batterie. Son rôle est de
stopper :
Les convertisseurs statiques sont des systèmes permettant d'adapter la source d'énergie
électrique à un récepteur donné. Suivant le type de machine à commander et suivant la nature de
la source de puissance, on distingue plusieurs familles de convertisseurs statiques :
Les onduleurs sont des structures en pont constituées le plus souvent d’interrupteurs
électroniques comme des IGBT (transistors de puissance).
Si la tension délivrée en sortie est inférieure à la tension appliquée en entrée, le hacheur est dit
dévolteur, abaisseur ou Buck. Dans le cas contraire, il est dit survolteur, élévateur ou Boost.
Il existe aussi des hacheurs capables de travailler des deux manières (Boost-Buck).
34
II.4.4. Moteurs
Ces moteurs sont alimentés par des tensions continues. L'avantage principal des machines à
courant continu réside dans leur adaptation simple aux moyens permettant de régler ou de faire
varier leur vitesse, leur couple et leur sens de rotation. Son principal défaut réside dans
l'ensemble balais/ collecteur rotatif qui s'use, est complexe à réaliser et consomme de l'énergie
Pour les applications de faible et moyenne puissance (jusqu'à quelques kilos Watts), le réseau
monophasé standard suffit. Pour des applications de forte puissance, les moteurs à courant
alternatif sont généralement alimentés par une source de courants polyphasés. Le système le plus
fréquemment utilisé est alors le triphasé (phases décalées de 120°) utilisé par les distributeurs
d'électricité.
35
II.4.5. Les pompes
Les pompes à eau sont habituellement classées selon leur principe de fonctionnement, soit de
type volumétrique ou centrifuge. Autre ces deux classifications que nous décrirons plus loin,
nous distinguons également deux autres types de pompes en fonction de l'emplacement physique
de la pompe par rapport à l'eau pompé ; la pompe à aspiration et la pompe à refoulement.
La hauteur d'aspiration de n'importe qu'elle pompe est limitée à une valeur théorique de 9.8
mètre et dans la pratique à 6 ou 7 mètres. Les pompes à aspiration sont donc toujours installées à
une hauteur inférieure à celle-ci. Ces pompes doivent également être amorcées, c'est-à-dire que
la section en amont de la pompe doit être remplie d'eau pour amorcer l'aspiration d'eau.
Les pompes à refoulement sont immergées dans l'eau et ont soit leur moteur immergé avec la
pompe (pompe monobloc), soit le moteur en surface ; la transmission de puissance se fait alors
par un long arbre reliant la pompe au moteur. Dans les deux cas, une conduite de refoulement
après la pompe permet des élévations de plusieurs dizaines de mètres, selon la puissance du
moteur
La pompe volumétrique
Les pompes volumétriques incluent les pompes à vis, les pompes à palettes, les pompes à
piston et les pompes à diaphragme. Les deux derniers types sont utilisés dans les puits ou les
forages profonds (plus de 100 mètres). 1:entraînement est habituellement assuré par un arbre de
transmission très long, à partir d'un moteur électrique monté en surface.
Le débit d'eau d'une pompe volumétrique est proportionnel à la vitesse du moteur. Mais son
couple varie essentiellement en fonction de la hauteur manométrique totale (HMT) et est
pratiquement constant en fonction de la vitesse de rotation du moteur. Le couple de démarrage
est donc pratiquement indépendant du débit et sera proportionnel à la HMT. La puissance
consommée sera proportionnelle à la vitesse. C'est pourquoi ces pompes sont habituellement
utilisées pour les puits et les forages à grandes profondeurs et à petits débits d'eau. On les utilise
parfois comme pompes de surface lorsque le couple est lent et irrégulier et que le débit demandé
est faible, par exemple pour les pompes à main et les pompes éoliennes multipales
36
Figure 28 : Caractéristiques d’une pompe volumétrique
La pompe centrifuge
37
La pompe centrifuge est conçue pour une HMT relativement fixe. Le débit de cette pompe
varie en proportion de la vitesse de rotation du moteur. Son couple augmente très rapidement en
fonction de cette vitesse et la hauteur de refoulement est fonction du carré de la vitesse du
moteur. La vitesse de rotation du moteur devra donc être très rapide pour assurer un bon débit.
La puissance consommée, proportionnelle à Q x HMT, variera donc dans le rapport du cube de
la vitesse. On utilisera habituellement les pompes centrifuges pour les gros débits et les
profondeurs moyennes ou faibles (10 à 100 mètres).
Parce que le couple de démarrage est limité au couple de frottement de la pompe à vitesse
nulle (qui est plus important qu'en rotation), la pompe requiert une vitesse minimale à une HMT
donnée pour obtenir un débit de départ non nul
Le rendement de la pompe centrifuge est fonction du débit ; elle fonctionne de façon plus
efficace à une certaine HMT et à une vitesse de rotation prédéterminée. Il est donc important de
bien concevoir le dimensionnement de la pompe selon les conditions du terrain.
Pour de petites HMT et de faibles débits journaliers (HMT x Q <25 m4), les pompes à main
peuvent s'avérer plus intéressantes. On utilisera alors un seau pour pomper l'eau. L'utilisation de
pompes mécaniques sur cette plage d'utilisation se limitera principalement aux pompes
volumétriques de faible puissance.
Pour les hauteurs de moins de 7 mètres, l'emploi de pompes à aspiration sera préféré. Cette
pompe est généralement de type centrifuge à ailettes. Pour de faibles débits et une puissance
disponible variable (par exemple, couplage éolien), l'emploi d'une pompe à cavité (volumétrique)
permet un débit plus constant.
38
Pour une HMT moyenne, comprise entre 10 et 50 mètres, la pompe immergée centrifuge est
généralement la plus efficace. Mais son rendement est très étroitement lié à la HMT et son
dimensionnement est critique.
Pour les HMT supérieures à 35 mètres et de faibles débits journaliers (<20 m3), la pompe
volumétrique sera la plus utilisée, surtout si une forte variation du rabattement de la nappe (donc
de la HMT) est constatée. Pour des débits plus élevés, l'emploi d'une pompe centrifuge est
souvent le seul choix possible.
Le stockage de l’énergie peut se faire d’une façon significative. Il faut d’abord la transformer
en une autre forme d’énergie stockable, puis effectuer la transformation inverse lorsqu’on désire
disposer à nouveau de l’énergie. Les possibilités techniques sont très vastes et concernent
pratiquement toutes les formes d’énergie : mécanique, chimique ou thermique. Ces diverses
solutions ont toutes été explorées.
Dans notre cas on va s’intéresser au stockage chimique et hydraulique, vu que ce sont les
techniques de stockage utiliser pour le pompage photovoltaïque
La batterie sert à stocker l'énergie produite par le champ de modules PV. II y a nécessité de
stockage chaque fois que la demande énergétique est décalée dans le temps vis-à-vis de rapport
énergétique solaire. En effet : la demande énergétique est fonction de la charge à alimenter, les
appareils utilises fonctionnent soit en continu, soit à la demande; l'apport énergétique solaire est
périodique (alternance jour/nuit, été/hiver) et aléatoire (conditions météorologiques). Ce
décalage entre la demande et rapport énergétique nécessite un stockage d'électricité. Le système
tampon utilise le plus couramment pour les systèmes photovoltaïques est la batterie
d'accumulateurs électrochimiques
Autonomie : Une batterie permet de répondre aux besoins de la charge en tout temps,
même la nuit ou par temps nuageux.
Courant de surcharge. Une batterie permet de fournir un courant de surcharge pendant
quelques instants, c'est-à-dire un courant plus élevé que celui que peut fournir le champ PV. Ceci
est nécessaire pour faire démarrer les moteurs et les autres appareils requérant un courant de
démarrage de 3 à 5 fois supérieur au courant d'utilisation.
39
Stabilisation de la tension. Une batterie permet de fournir une tension constante, en
éliminant les écarts de tension du champ PV et en permettant aux appareils un fonctionnement a
une tension optimisée.
Les deux types de batteries utilises le plus couramment dans les systèmes photovoltaïques
sont les batteries avec accumulateurs au plomb-acide (Pb-acide) et les batteries avec
accumulateurs au nickel-cadmium (Ni-Cd). Chacune a ses propres particularités et, selon les
méthodes de construction, elles auront des caractéristiques de fonctionnement très différentes La
batterie au plomb-acide est la plus connue, étant utilisée depuis plus de 150 ans pour fournir le
courant démarrage des voitures, l'électricité des systèmes d'urgence et la force de traction des
véhicules électriques. La batterie au nickel-cadmium a été conçue pour répondre à un besoin
prolonge de stockage d'énergie dans des conditions de fonctionnement extrême et de
maintenance minimale. Il existe également quelques types de batteries au nickel-cadmium.
Néanmoins, une des différences les plus importantes entre les batteries au plomb-acide et celles
au nickel-cadmium se trouve au niveau de leur tension de fonctionnement. Alors qu’une cellule
au plomb-acide fournit une tension nominale de 2,0 volts, la cellule au nickel-cadmium fournit
une tension nominale de 1,2 volt.
Les réservoirs servent à stocker temporairement l'eau potable en attendant sa distribution. Ils
permettent essentiellement de réguler la pression et le débit entre la phase de production (du
forage vers le stockage) et la phase de consommation (du stockage à la consommation). Leur
rôle est d'emmagasiner l'eau lorsque la consommation est inférieure à la production et de la
restituer lorsqu’elle en devient supérieure. Les réservoirs sont présents notamment dans les
réseaux d'adduction (et d'assainissement).
Dans la mesure du possible, ces réservoirs sont placés en hauteur pour fournir passivement de
la pression à l'utilisateur final, le robinet. Le remplissage du réservoir se fait par une pompe
d'alimentation de façon automatique afin de maintenir un niveau constant à l’intérieur de celui-
ci. De plus, une grande hauteur de réservoir pénalise la phase de production mais favorise la
phase de distribution de l’eau.
40
Figure 31 : schéma d’un château d'eau (réservoir surélevé)
En termes de matériaux, on distingue trois types de château d’eau :
En ce qui concerne la structure, la forme peut être de différents types : on peut avoir des
châteaux cubiques, cylindriques ou coniques. Généralement, on opte pour des châteaux de
formes cylindriques mais leur construction est difficile de par le fait qu’elle requiert de
nombreuses exigences en termes de qualité. C’est pour cette raison que de nos jours, les petites
localités privilégient les autres formes.
41
Tableau 1 : les avantages et l’inconvénient de différent type de réservoir
Difficile à entretenir
42
II.5. Dimensionnement et installation de pompage solaire au fil du soleil
Le pompage au fil du soleil permet d’utiliser un système photovoltaïque plus simple, plus
fiable et moins coûteux qu’un système avec batterie. Le stockage de l’eau se fait dans un château
d’eau, l’eau est ensuite distribuée par gravité aux fontaines.
La boisson, la cuisine, la lessive et la toilette constituent les principaux usages de l’eau pour
les besoins humains. Les animaux aussi ont besoin d’eau pour leur survie. La demande en eau est
également primordiale dans les domaines de l’agriculture et de l’industrie, quelle qu’en soit leur
ampleur.
43
Tableau 2 : Besoins en eau selon la norme relative à la quantité minimale de survie
Humains :
Survie 5 l/jour
Minimum admissible 10 l/jour
Conditions de vie normales en Afrique 30 l/jour
Animaux :
Bœuf 40 l/jour
Mouton, chèvre 5 l/jour
Cheval 40 l/jour
Âne 20 l/jour
Chameau 20 l/jour (réserve de 8 jours)
Irrigation :
Cultures à l’échelle du village 60 m3/jour/ha
Riz 100 m3/jour/ha
Graines 45 m3/jour/ha
Canne à sucre 65 m3/jour/ha
Coton 55 m3/jour/ha
D’où l’existence de trois normes pour le calcul des besoins en eau:
Caractéristiques du forage.
44
• Nd : Le niveau dynamique d’un puits ou d’un forage, soit la distance du sol à la surface
de l’eau lorsque la pompe fonctionne à un débit donné.
• Rm : La différence entre le niveau dynamique et le niveau statique est appelée le
rabattement
Ensoleillement du site
L’ensoleillement peut également exprimer la quantité d’énergie solaire captée sur un plan
pendant un intervalle déterminé. Il s’exprime habituellement en kilowattheure par mètre carré
(kWh/m2), en «heure de soleil maximum », en mégajoule par mètre carré (MJ/m2) ou en calorie
par centimètre carré (cal/cm2) pour l’intervalle déterminé – une journée ou une heure, par
exemple.
= 86 cal/𝑐𝑚2 .jr
Le rayonnement direct est le rayonnement reçu directement du Soleil. Il peut être mesuré
par un pyrhéliomètre.
Le rayonnement diffus est le rayonnement provenant de toute la voûte céleste. Ce
rayonnement est dû à l’absorption et à la diffusion d’une partie du rayonnement solaire par
l’atmosphère et à sa réflexion par les nuages. Il peut être mesuré par un pyranomètre avec écran
masquant le soleil.
Le rayonnement solaire réfléchi ou l’albédo du sol est le rayonnement qui est réfléchi par
le sol ou par des objets se trouvant à sa surface. Cet albédo peut être important lorsque le sol est
particulièrement réfléchissant (eau, neige).
45
Le rayonnement global est la somme de tous les rayonnements reçus, y compris le
rayonnement réfléchi par le sol et les objets qui se trouvent à sa surface. Il est mesuré par un
pyranomètre ou un solarimètre sans écran.
À noter que certains capteurs solaires concentrent le rayonnement solaire afin d’augmenter le
rendement du capteur par rapport à une surface donnée. Ces capteurs à concentration ne peuvent
utiliser que le rayonnement direct provenant du Soleil. Dans les endroits avec une forte
proportion d’ensoleillement diffus, ces capteurs ne peuvent pas fonctionner efficacement car
l’ensoleillement diffus ne peut être concentré en un point.
La méthode de dimensionnement utilisée est basée sur les calculs des valeurs moyennes
journalières mensuelles de l’irradiation solaire disponible et de l’énergie hydraulique nécessaire.
La détermination de l’irradiation solaire se fait à partir des sites web comme jrc.ec.europa.ma,
solaratlas.masen.ma, etc. ou bien à partir des logiciels, à savoir PvSys, PVsol ou Retscreen,…
La hauteur manométrique totale (HMT) d’une pompe est la différence de pression en mètres
de colonne d’eau entre les orifices d’aspiration et de refoulement. Cette hauteur peut être
calculée comme suit:
HMT = Hg + Pch
Où :
Pch = pertes de charge produites par le frottement de l’eau sur les parois des conduites. Ces
pertes sont fonction de la distance des conduites (D), de leur diamètre (dc), du débit de la pompe
(Q) et du nombre d’appareils sur la canalisation (vannes, compteur, clapet anti-retour,
coudes,…). Il s’exprime en mètres d’eau.
Niveau statique
Le niveau statique (Ns) d’un puits ou d’un forage est la distance du sol à la surface de l’eau
avant pompage.
Niveau dynamique
46
Le niveau dynamique (Nd) d’un puits ou d’un forage est la distance du sol à la surface de
l’eau pour un pompage à un débit donné. Pour le calcul de la HMT, le niveau dynamique est
calculé pour un débit moyen. La différence entre le niveau dynamique et le niveau statique est
appelée rabattement. Rm est le rabattement maximal acceptable avant de stopper la pompe.
Les pertes de charges linéaires, sont des pertes de charge réparties régulièrement le long des
conduites. En chaque point d’un écoulement permanent, les caractéristiques de l’écoulement sont
bien définies et ne dépendent pas du temps. Les pertes de charge linéaires sont proportionnelles à
la longueur L de la conduite, inversement proportionnelles à son diamètre d, proportionnelle au
carré de la vitesse débitante V du fluide.
𝐯𝟐 𝑳
Où : 𝒋𝑳 = 𝝀 𝟐𝒈 (𝒅)
(Formule de Blasius)
𝜺
Dans un régime d’écoulement turbulent rugueux : 𝑅𝑒 > 105 𝝀 = 𝟎, 𝟕𝟗√𝒅 (Formule de
Blench)
Avec :
o ε : rugosité de la surface interne de la conduite (mm)
o d : diamètre intérieur de la conduite (mm)
47
Pertes de charge singulières
𝒗𝟐
On les exprime par : 𝒋𝒔 = 𝑲𝒔 𝟐𝒈
Les valeurs de Ks sont données par les constructeurs dans leurs catalogues.
C’est l’énergie nécessaire pour soulever une certaine quantité d’eau sur une certaine hauteur
pendant une journée. Elle est calculée à partir des données de débit et de HMT requises et est
exprimée en watt-heure par jour.
𝑬𝒋 = 𝑪𝑯 × 𝑸𝒋 × 𝑯𝑴𝑻
Où
Où
Le moteur (sa puissance) est vraisemblablement le même, ce n’est pas du tout le cas pour la
partie hydraulique du groupe.
Une pompe immergée est définie par son débit et sa HMT qui définissent le point de
fonctionnement au meilleur rendement à vitesse nominale. En général il faut vérifier que :
𝑯𝑴𝑻𝒑𝒐𝒎𝒑𝒆 > HMT 𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑𝒆 > 𝑸𝒉 𝑷𝒑𝒐𝒎𝒑𝒆 > 𝑷𝒉𝒚𝒅 𝑷𝑴𝒐𝒕𝒆𝒖𝒓 > 𝑷é𝒍𝒆
II.5.7. Choix de l’onduleur variateur de vitesse
Compatibilité en puissance :
Le ratio de puissance :
𝑷𝑴𝒐𝒕𝒆𝒖𝒓
𝑺𝒓𝒄𝒂 =
𝑷𝒐𝒏𝒅
𝑺𝒓𝒄𝒂 : La ration de puissance de l’onduleur, recommandation : 𝑺𝒓𝒄𝒂 = 0.9
49
II.5.9. Champ photovoltaïque
Pour optimiser au mieux la production d’énergie d’une installation solaire. Il est très
important de ne pas sous-estimer l’importance de l’inclinaison et de l’orientation du panneau
solaire.
L’inclinaison est l’angle entre le plan du panneau solaire et le sol. Un panneau incliné à 0° est
à plat contre le sol ou horizontal, un panneau à 90° est à la verticale, tandis que l’orientation est
l’angle entre le panneau solaire et l’axe plein Sud. À 0° l’angle d’orientation correspond à un
panneau faisant face au Sud, à 90° à l’Est ou l’Ouest, à 180° au Nord.
L’inclinaison β des modules photovoltaïques (PV) par rapport au plan horizontal doit se faire
de manière à optimiser le rapport entre l’irradiation solaire et l’énergie hydraulique nécessaire.
Le choix de l’orientation optimale pour l’hémisphère nord est le sud, tandis que pour
l’hémisphère sud est le nord.
Aujourd’hui, il existe des technologies de « tracking » qui permettent de suivre le soleil pour
augmenter la performance des panneaux photovoltaïques.
Pour un meilleur rendement de l’installation, il faut éviter que les modules reçoivent de
l’ombre projetée par un obstacle quelconque (bâtiment, arbre, etc.) durant toute l’année.
L’occlusion d’une petite partie du générateur diminuera de beaucoup son rendement. Afin de
faciliter le positionnement du générateur sur le site, la figure … indique les distances minimales
à respecter pour un ensemble d’obstacles au nord, au sud, à l’est et à l’ouest du générateur.
50
Tableau 3 : Distances des obstacles au nord et au sud
20 à 30° L2 ≥ 2 m L3 ≥ 1,4 h3
30 à 40° L2 ≥ 2 m L3 ≥ 2,0 h3
40 à 50° L2 ≥ 2 m L3 ≥ 3,3 h3
Latitude d
0 à 10° 0,9 m
10 à 20° 1,3 m
20 à 30° 1,9 m
30 à 40° 2,8 m
h : longueur du capteur.
51
Compatibilité en tension
Un champ PV doit être dimensionné de telle sorte que sa tension soit comprise dans la plage
de tension MPPT. Pour déterminer le nombre de modules maximum et minimum en série, on
peut considérer les deux critères suivants :
a) La tension 𝑈𝑐𝑜 délivrée par le champ PV à la température des modules de -10°C et sous
un éclairement de 1000 W/m², doit être inférieur à la valeur max de la plage de tension MPPT de
l’onduleur. On trouve le nombre maximal des panneaux en série:
𝑼𝒐𝒏𝒅 𝒎𝒑𝒑 𝒎𝒂𝒙
𝑵𝒎𝒂𝒙 =
𝑼𝒄𝒐 (𝒎𝒐𝒅𝒖𝒍𝒆 à − 𝟏𝟎°𝑪)
b) La tension 𝑈𝑚𝑝𝑝 délivrée par le champ PV à la température des modules de 70°C et sous
un éclairement de 1000 W/m², doit être supérieure à la valeur max de la plage de tension MPPT
de l’onduleur. On trouve le nombre minimal des panneaux en série :
𝑼𝒐𝒏𝒅 𝒎𝒑𝒑 𝒎𝒊𝒏
𝑵𝒎𝒊𝒏 =
𝑼𝒎𝒑𝒑 (𝒎𝒐𝒅𝒖𝒍𝒆 à + 𝟕𝟎°𝑪)
β(%/°C)
𝑈𝑚𝑝𝑝 (𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 à + 70) = (1 +45(°C) x ) x 𝑈𝑚𝑝𝑝 (STC) si β indiqué en %/°C
100
52
Compatibilité en courant
𝑷𝒄
𝑵𝑻 =
𝑷𝒎𝒐𝒅𝒖𝒍𝒆
En théorie, un câble est un conducteur de courant parfait, c'est-à-dire que sa résistance est
nulle. En pratique, un câble n'est pas un conducteur parfait: il se comporte comme une résistance.
La résistance d’un câble de cuivre est très faible mais n’est pas nulle. Celle-ci est
proportionnelle à la longueur du câble et inversement proportionnelle à la section du câble. On à
l’expression suivante :
𝜌. 𝐿
𝑅=
𝑆
Avec :
La résistance du câble, définie ci-dessus, va provoquer une chute de potentiel entre le départ
du câble et la fin du câble. En effet : U = VA - VB = R × I
53
Figure 36 : modélisation d’un câble par une résistance
Dans une installation photovoltaïque, cela va induire des pertes de puissances. L'optimisation
technico-économique d'une installation photovoltaïque conduit donc à réduire au maximum ces
chutes de tension. Dans une installation photovoltaïque la chute de tension dans la partie DC
devra être inférieure à 3%. Cela signifie :
𝑽𝒂 − 𝑽𝒃
< 𝟎. 𝟎𝟑
𝑽𝒂
𝑽𝒂 − 𝑽𝒃
𝜺=
𝑽𝒂
Dans la pratique, la longueur des câbles est connue. Dès lors, on calcule la section de ces
câbles sous la contrainte d'une chute de tension maximale de 3 %. Ainsi, la section des câbles se
calcule par la formule suivante :
𝑽𝒂 − 𝑽𝒃 𝑹. 𝑰 𝝆. 𝑳. 𝑰
𝜺= = =
𝑽𝒂 𝑽𝒂 𝑺. 𝑽𝒂
C’est-à-dire :
𝝆. 𝑳. 𝑰
𝑺=
𝜺. 𝑽𝒂
54
II.6. Réalisation du système de pompage
Le forage est la première étape sur le terrain, après avoir repéré l’endroit à creuser, la foreuse
ou sonda (marteau) commence a réaliser le puits jusqu’à atteindre l’eau, puis, continue jusqu’à
atteindre 30 ou 40 mètres en dessous du niveau statique de l’eau pour avoir une réserve
convenable. Ensuite un tube en PVC de 30cm de diamètre ou en acier sera posé dans le puits
pour renforcer et sécuriser le puits.
Les modules PV doivent être fixés sur une structure pour s’assurer qu’ils restent orientés dans
la bonne direction et pour leur fournir le support structurel et la protection nécessaires. Les
structures de fixation peuvent être fixes ou pisteuses. Les champs à inclinaison fixe sont
généralement inclinés par rapport au
plan horizontal afin de maximiser
l’ensoleillement annuel qu’ils
reçoivent. L’angle d’inclinaison
optimal dépend de la latitude du lieu
dans lequel le site se trouve. La
direction du système est son orientation
ou azimut
Le stockage de l’eau est fait dans un château d’eau d’une hauteur suffisante pour pouvoir
alimenter les fontaines avec assez de pression. Il est donc nécessaire de bien connaitre la
topographie du terrain. Le château d’eau
pourra être en béton armé, en acier, en
plastique alimentaire. Une trappe d’accès est à
prévoir en haut pour le montage et l’entretien
(nettoyage 2 fois par an).Un capteur
(électrique ou mécanique) de niveau haut de
l’eau est à prévoir pour l’arrêt du remplissage.
Après construction, bien assurer l’étanchéité
de la trappe pour éviter tout problème de
pollution de l’eau. Figure 39 : Constriction Le château d’eau
Pour une installation sur mesure on opte pour un raccordement des panneaux en série ou en
parallèle, voire une combinaison des deux. Le montage de panneaux photovoltaïques en série est
l’option à retenir lorsque l’on souhaite additionner les
voltages de chaque panneau en préservant un ampérage
identique. On relie les pôles positifs d’un panneau aux pôles
négatifs d’un autre panneau. Ce type de branchement
s’effectue avec des panneaux de même ampérage. En effet
si l’on relie deux panneaux d’ampérage différent,
l’ensemble s’aligne sur l’ampérage le plus faible. Figure 40 : Raccordement des panneaux
en série
b. Raccordement des panneaux en parallèle
Une fois l’électricité générée il reste à la conditionner et l’acheminer pour l’utiliser. C’est là que
divers éléments du B.O.S. entrent en jeu, à
commencer par l’onduleur qui convertit le
courant continu des panneaux en courant
alternatif propre à la consommation domestique.
Le courant est acheminé vers le panneau de
distribution principal sur lequel est branché
l’ensemble de vos équipements électriques. Dans
• Des câbles, connectiques et protections servant à raccorder les panneaux entre eux et à relier
l’ensemble aux autres composants.
• Un régulateur de charge qui contrôle le courant délivré par les panneaux. Ce dernier peut être
intégré à l’onduleur
• Un système de supervision pour contrôler le bon fonctionnement global de l’installation.
• Un compteur de production pour suivre la production de l’installation.
• Des disjoncteurs (de préférence à haute immunité)
• Un panneau de distribution.
57
chpitre III : Etude de cas
58
III.1. Etude technique
68 m 70 m 2m 3m 10% de (Nd+Hr)
On suppose que :
HMT = Hg + Pch
59
III.1.3. Calcul de la puissance électrique de la motopompe
La puissance hydraulique :
Tableau 7 : Irradiation globale
𝑷𝒉𝒚𝒅 = 𝑪𝑯 × 𝑸𝒉 × 𝑯𝑴𝑻 ; moyen entre 2005 et 2016
𝑸𝒋
𝑸𝒉 = 𝑯
Avec : { 𝑰𝒓𝒓 (𝒌𝒘𝒉.⁄ 𝟐 )
𝒎 .𝒋𝒓
𝑯= 𝑾
𝟏𝟎𝟎𝟎 ( 𝟐 )
𝒎
Application numérique :
75 3
𝑸𝒉 = 𝟓.𝟎𝟏 = 15(𝑚 ⁄ℎ)
Avec : { 5.01×103
𝑯 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 = 5.01(ℎ⁄𝑗𝑟)
𝑃 = 7.5𝑘𝑊
3
de référence : 6SR12/11 et de caractéristique { 𝑄ℎ = 18 𝑚 ⁄ℎ
𝐻𝑀𝑇 = 88𝑚𝑐𝑒
𝑃𝑁 = 11𝑘𝑊
𝑈𝐴𝐶 = 380𝑉
de référence : ACS355-03E-23A1-4 et de {
𝑈𝑀𝑃𝑃𝑇 = [250,800]V
𝐼𝑚𝑎𝑥 = 31𝐴
60
III.1.6. Détermination du champ photovoltaïque :
Compatibilité en tension :
𝑼𝒐𝒏𝒅 𝒎𝒑𝒑 𝒎𝒂𝒙
o Le nombre maximum de modules dans une chaîne : 𝑵𝒎𝒂𝒙 = 𝑼
𝒄𝒐 (𝒎𝒐𝒅𝒖𝒍𝒆 à−𝟏𝟎°𝑪)
β(%/°C)
Avec : 𝑈𝑐𝑜 (𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 à − 10°𝐶)= (1 -35(°C) x ) x 𝑈𝑐𝑜 (STC)
100
−0.3538
= (1 -35 x ) x 37.8= 42.5V
100
800
Application numérique : 𝑁𝑚𝑎𝑥 = 42.5 = 18.82 = 𝟏𝟖 Module
β(%/°C)
Avec : 𝑈𝑚𝑝𝑝 (𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 à + 70°𝐶 ) = (1 +45(°C) x ) x 𝑈𝑚𝑝𝑝 (STC)
100
−0.3538
= (1 +45x ) x 31=26.06V
100
250
Application numérique : 𝑁𝑚𝑖𝑛 = 26.06=9.59=10 Module
Compatibilité en courant :
𝑰
o Le nombre maximal de chaines 𝑵𝒄𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆 = 𝑰 𝒐𝒏𝒅 𝒎𝒂𝒙
𝒄𝒄 𝒎𝒐𝒅𝒖𝒍
𝟑𝟏
Application numérique : 𝑵𝒄𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆 = 𝟖.𝟖𝟓=3.50=3 chaine
𝑃𝑒𝑙𝑒 7.5
Avec : 𝑃𝑐 = = =9.375kW
𝑘 0.8
𝑷𝒄 𝟗𝟑𝟕𝟓
Application numérique : 𝑵𝑻 = 𝑷 = =36.0=36 Module
𝒎𝒐𝒅𝒖𝒍𝒆 𝟐𝟔𝟎
Notre pompe est triphasé 380V, donc il faut que la tension du champ PV été supérieur à 380v.
61
III.1.7. Dimensionnement du câble :
Les données :
On calcul ∆U=0.03×680.4=20.412V
∆U 𝐿 𝜌×𝐿×𝐼
Les deux relations donnent R= 𝐼 = 𝜌 𝑠 → S= ∆U
1.6×10−8 ×(20×2)×17.7
Application numérique : S= =0.55𝑚𝑚2 → on prend 1.5𝑚𝑚2
20.412
Les données :
1.6×10−8 ×(75×2)×16.71
Application numérique : S= =3.51𝑚𝑚2 → on prend 4𝑚𝑚2
11.4
62
III.2. Etude financière
Le besoin journalière en eau « 75 m^3 d’eau » est assuré par 3 bouteilles de butane, Chaque
bouteille coûte 40 MAD. Donc la facture énergétique journalière sera 120 MAD. D’où la facture
annuelle est de 43 800 MAD.
Nouveau système II : « Pompage solaire »
89542
Le cout d’investissement initial est 89 542 MAD, et le coût approximatif de maintenance est
1000 MAD/ans. Le tableau ci-dessous résume les calculs pendant 5 ans.
Tableau 9 : récapitulative de calcul
Années Début 1 2 3 4 5
la facture énergétique annuelle
43800 43800 43800 43800 43800
Système I
la facture énergétique annuelle
1000 1000 1000 1000 1000
Système II (maintenance)
Panneau PV 260W -33600
Variateur de vitesse sans micro-console -16422
Groupe motopompe -32520
Autres charges d'acquisition -7000
COUT D'INVESTISSEMENT initial -89542
CASH-FLOW -89542 42800 42800 42800 42800 42800
63
III.3. simulation PVsyst
PVsyst : est un logiciel qui permet de donner une étude complète de la production d’énergie
par panneaux photovoltaïque avec l’irradiation et la surface
nécessaire pour la réalisation de projet, il comprend deux
modes celle du pré dimensionnement et le deuxième qui
permet une étude complète approfondie avec plus de
paramètres
Conception du projet :
Pour une étude plus approfondie avec de nombreux paramètres à prendre en compte
notamment les ombres proches et lointaines. Les calculs sont basés sur des systèmes réels
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commercialisés que l’on choisira parmi une vaste liste. On génère ensuite une simulation qui
nous fournis un large choix de résultats et de graphe personnalisables.
65
Figure 46 : conception du projet de pompage
On donne d’abord un nom au projet, puis on choisit un pays et une ville. On peut aussi créer
sa propre ville.
66
֍ Le bouton Système permet généralement de sélectionner la pompe, le module PV et de
déterminer la structure de champ PV
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Conclusion Générale
La technologie photovoltaïque présente aujourd’hui d’énorme avantage par le fait que
l’installation est simple et adaptée à des besoins énergétique divers et les couts de
fonctionnement sont très faible vu les entretiens réduits. L'énergie photovoltaïque est totalement
modulable et peut donc répondre à un large éventail de besoins. La taille des installations peut
aussi être augmentée par la suite pour suivre les besoins de son propriétaire.
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Références Bibliographiques
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Annexes
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Annexes 1 : Panneau Solaire Photovoltaïque
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73
Annexes 2 : Variateur de vitesse
74
75
76
Annexes 3 : catalogue des Pompe
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79
Annexes 4 : Rapport de résultat simulation PVsyst.
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