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E1807 vol. 5
Lot 4
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Rapport définitif
Avril 2008
GROUPEMENT
Préambule
Pour des raisons de présentation globale du projet, le présent résumé et le plan de gestion de
l’environnement couvrent les rapports 1, 2, 3 et 4.
SOMMAIRE
PREAMBULE........................................................................................................II
4 ANALYSES DE VARIANTES...........................................................................49
TABLEAUX
Erreur ! Aucune entrée de table d'illustration n'a été trouvée.
Tableau 1 : Directives de la Banque Mondiale spécifiant les principes de
protection des aspects sociaux et environnementaux et champ
d’application au projet Erreur ! Signet non défini.
Tableau 2 : Estimation des coûts des projets 37
Tableau 3 : Commune de Dar Oulad Zidouh : Répartition des actifs occupés et
des chômeurs ayant déjà travaillé 47
Tableau 4 : Distance de sécurité à proximité de câbles électriques établis à la
hauteur minimale réglementaire. 55
Tableau 5 : Valeurs des CEM à proximité d'une ligne aérienne à 225 000 volts 64
Tableau 6 : Valeurs des CEM à proximité d'une ligne aérienne à 60 000 volts 64
Tableau 7 : Valeurs de bruit des lignes aériennes à 60 000 et 225 000 à 2 circuits 69
Tableau 8 : Quelques valeurs de niveaux sonores moyens les plus fréquemment
rencontrés 70
Tableau 9 : Impacts résiduels en phase chantier et mesures réductrices ou
compensatoires associées. 78
FIGURES
Figure 1 : Carte générale de l’emplacement des projets 25
Figure 2 : Pluviométrie moyenne mensuelle - Période : 1970-1997 40
Figure 3 : Température moyenne mensuelle - Période : 1970-1997 40
Figure 4 : Diagramme ombrothermique - Période : 1970-1997 41
Figure 5 : distance de sécurite vis-a-vis d'une ligne HT/THT 55
ABREVIATIONS
l’environnement ou sur des groupes humains vulnérables pouvant résulter d’un projet ou d’une activité
financés par la Banque. Les directives applicables au présent projet sont :
• OP 4.01 : réunit les politiques concernant les études d’impact,
• OP 4.12 : concerne le cadre de procédure pour la consultation et la participation de la
communauté.
1
Seuil obtenu en majorant celui de la pauvreté alimentaire du coût d’une dotation plus conséquente de biens et services non
alimentaires. La mesure de cette majoration, conformément à l’approche d’allocation des dépenses non alimentaires
recommandée par la banque mondiale, retient la moyenne des dépenses non alimentaires réalisées par les ménages qui
atteignent effectivement le minimum alimentaire requis.
La pauvreté alimentaire se réfère à un panier de B et S alimentaires permettant le minimum requis en calories, calculé par la
FAO et l’OMS. Le seuil retenu est de 1984 Kcal par personne et par jour.
mêmes provinces relevant de la zone C (périphérique). Le tracé passe en zone C, donc hors zones A et
B, qui sont centrées dans cette région sur le SIBE d’Aïin Asmama.
4.3.1.9 Faune
Globalement, la plupart des secteurs sont pauvres en faune à cause d’une occupation ancienne par
l’homme, un niveau de dégradation appréciable des milieux et une activité de chasse et braconnage
soutenue.
A l’opposé, l’ensemble des plateaux forestiers du Sud Ouest de Chichaoua, incluant leur bordure
orientale avec ses falaises, et l’ensemble du versant sud, accidenté et avec des falaises, jusqu’en
bordure de la pleine du Souss, sont les pôles en matière de conservation de la faune des Vertébrés.
Cette zone a connu cependant une régression au cours des dernières décennies. On y trouve
notamment :
• La gazelle de Cuvier (statut national et mondial : En danger) est signalée de manière
épisodique, sans que l’on connaisse avec précision les localités préférentielles ; des animaux ont
encore été vus en 1999 dans les parties sud et ouest du massif.
• Quelques mouflons à manchettes (statut national et mondial : En danger) sont encore vus dans
le massif (dernière observation en 2007 à l’ouest d’Imouzzer).
• Il est possible que le caracal (statut national au bord de l’extinction), très rare au Maroc, s’y
maintienne encore (dernière observation en 1993 vers Aïn Asmama).
• Le porc-épic (statut national: En danger) a été observé vers Timlilt en 1991.
Ces quatre espèces menacées dépendent pour leur survie d’un bon niveau de quiétude, et sont
menacées d’extinction régionale par toute amélioration des accès à leur habitat. Les secteurs privilégiés
pour ces espèces sont les massifs forestiers d’altitude, ainsi que l’ensemble du versant sud.
Les grands Rapaces sont devenus rares. Signalons cependant la présence actuelle ou très récente des
espèces suivantes :
• aigle royal (1 adulte accompagné d’un jeune de l’année observé en 2006 vers Tizguine). Cette
espèce a subi une sévère régression au Maroc au cours des 20 dernières années ;
• aigle de Bonelli (région des Haha et sud du massif) ;
• faucon de Barbarie (Haha et Souss) ;
• faucon pèlerin (Haha) ;
• aigle botté (Souss).
L’ensemble des ces espèces tend à, se cantonner dans les milieux les plus sauvages et isolés, et dépend
essentiellement, pour sa nidification de milieux de falaises. Ces milieux se trouvent sur la bordure
orientale du plateau, à l’ouest de la RP Imi n’Tanout Agadir, ainsi que sur le versant sud, au sud du
plateau des Ida Ou Tanane.
4.3.1.10 Flore
Cette flore est notamment recensée au dans le secteur compris entre la région au sud-ouest de
Chichaoua et Agadir. Elle est essentiellement composée de :
• l’Oleo saliciifoliae Tetraclinetum articulatae du versant sud (14,2 km), milieu à arganier souvent
bien conservé ;
• l’Euphorbio-beaumerianeae Arganietum spinosae (6,3 km) ;
• le plateau des Ida Ou Tanane, avec ses peuplements appartenant à la série du chêne vert (10,2
km), ces peuplements étant les plus méridionaux de l’ensemble du Haut Atlas (seuls 3
peuplements de superficie très réduite sont présents plus au sud, dans l’Anti Atlas) ;
• et, dans une moindre mesure, le Genisto sparsiflorae Tetraclinetum articulatae (14 km environ)
et l’Oleo saliciifoliae Tetraclinetum articulatae du secteur des Haha (9 km).
Les zones irriguées constituent un milieu sensible dans la plaine de Berrechid (passage de la ligne
Mediouna – Ghanem) dans la mesure où l’irrigation est pratiquée par aspersion au moyen de rampes ou
de pivots. Le passage de la ligne pourrait perturber et restreindre fortement cette activité. De même, un
tel projet sur des terres potentiellement irrigables constitue une entrave pour de futurs projets
d’irrigation.
plusieurs lignes de crête). Pour l'ensemble des critères analysés, les contraintes environnementales
s'opposent d'une façon affirmative à l'installation de la ligne THT dans le secteur Ouest. A l'opposé, des
opportunités de passage existent dans le secteur oriental de l'aire d'étude où plusieurs infrastructures
linéaires (2 lignes à 225 kV, route nationale n°8, future autoroute) traversent le massif de l'Atlas d'une
façon assez intégrée.
Ainsi, le fuseau oriental correspond globalement au corridor de meilleure réceptivité pour la plupart des
contraintes analysées. Au niveau technique, bien que ce fuseau ait l'avantage de créer moins
d'ouvertures de pistes d'accès, il présente les inconvénients suivants :
• Les problèmes liées à la traversée des lignes existantes : une éventuelle traversée de lignes à
225 kV existants pourra être envisagée car le passage est plus réceptif à l'Est de l'autoroute et
à l'Est des lignes 225 kV dans le couloir d'Argana. Rappelons que ce ces lignes alimentent
actuellement Agadir et une partie du Sud. Signalons que la ligne 400 kV entre Tanger et le Sud
traverse 8 fois des lignes à 225 kV sans créer des problèmes particuliers pour le réseau THT
national ;
• Respecter l’emprise et la zone non aedificandi de la future autoroute. A cause de ce projet, des
déviations des lignes 225 kV existantes sont d’ores et déjà en cours de réalisation ;
• A certains points de ce fuseau on assiste à des terrains accidentés et donc à des sommets
importants de montagne ce qui rend difficile l’implantation des pylônes dans ces zones.
Une réflexion sur la faisabilité technique du fuseau oriental devrait donc être menée pour éviter le
passage de la ligne au secteur Ouest de la zone d’étude. Cette réflexion est en cours et ses conclusions
seront présentées dans le rapport final de l’Etude d’Impact correspondante.
La faune et la flore locale peuvent être perturbées par le mouvement du chantier et le bruit pendant les
travaux de construction de la ligne THT. Cependant, après les travaux, la faune et la végétation
originelle se réinstalleront autour des ouvrages du projet.
Les agents de l’ONE ou les entreprises travaillant pour son compte sont amenés à pénétrer dans les
propriétés à différentes reprises. De ces diverses opérations peuvent résulter des dommages aux
cultures et aux sols peuvent donc être constatées. Il peut également arriver que soient endommagés
des réseaux de drainage ou d'irrigation, des clôtures, des haies ou des chemins.
L'emplacement des pylônes réduit les superficies cultivées et cultivables. Mais également, l'installation
de pylônes peut nuire à la mise en valeur des terres irriguées ou potentiellement irrigables par
aspersion au moyen de rampes et pivots, comme est le cas à la plaine de Berrechid traversée par la
ligne 400 kV Mediouna - Ghanem. Les pertes occasionnées pour les terres agricoles seront de trois
ordres :
• des pertes d'usage temporaire liées à l'ouverture de pistes et à l'installation de chantiers,
• des pertes d'usage de terres liées à l'implantation des pylônes,
• des pertes liées à la mise en valeur de parcelles en raison de l'implantation de pylônes sur des
terrains irrigués par aspersion via des rampes et pivots.
éolien généré par le vent au contact des différents composants de la ligne peut également être
constaté. Cependant, celui-ci ne peut apparaître qu'avec un vent fort et constant, et dans une direction
perpendiculaire à la ligne.
La création d'ozone
S'il y a bien production d'ozone par les lignes électriques THT, il s'agit d'un phénomène de faible
ampleur, avec un impact à la limite du mesurable au niveau du sol. En tout état de cause, c'est un
apport très marginal par rapport à d'autres sources de production d'origine naturelle (ensoleillement) ou
humaine (activité industrielle ou circulation automobile). Les lignes électriques THT ne constituent donc
pas un problème préoccupant en termes de pollution atmosphérique.
Il importe de signaler que les fuseaux proposés traversent les vallées d'Oued Oum Rbia et d’Oued
Tensift à des endroits peu visibles (absence de routes goudronnées) et dépourvus d'arbres et de
ripisylve.
Les lignes de crête principales constituent un autre type de contrainte visuelle importante : la verticalité
et la hauteur du lieu auraient pour effet d'accentuer les caractéristiques élancées des pylônes si ceux-ci
sont implantés sur un promontoir. Si un passage s'avère nécessaire dans un secteur accidenté, le
franchissement perpendiculaire à une ligne de faîte à l'endroit le moins haut est recommandé.
Les abords des villes et villages entravent également l'éventuelle insertion d'une ligne électrique à très
haute tension. Les fuseaux proposés s'éloignent des villes et villages. Les ouvrages projetés ne seront
donc pas perçus à partir des agglomérations.
6.4.3 Agriculture
L'impact le plus important d'un poste est constitué par le changement d'affectation des terres agricoles.
Les surfaces prises sur les exploitations agricoles éventuelles peuvent être importantes, et la
construction du poste peut donner lieu à un réaménagement partiel des délaissés de parcelles aux
abords du poste.
Les postes concernés sont Dar Oulad Zidouh et Chamaïa qui se trouveront en milieux agricoles.
engendrés par les lignes à très haute tension. Cependant les équipements dans un poste de
transformation sont beaucoup moins hauts (maximum 13m pour la hauteur des charpentes et 16 m pour
les câbles de garde) et seront donc moins visibles que les lignes de raccordement existantes ou
projetées.
6.4.5 Bruit
Les effets sonores concernent le bruit issu des bobinages des transformateurs ou des ventilateurs
installés sur les radiateurs d'huile.
Comme les postes se trouvent souvent à côté des routes, les bruits présents seront essentiellement dus
à la circulation sur ces routes.
La zone des chantiers, matérialisée par les barrières de sécurité, est interdite au public.
Les engins utilisés présenteront des dispositifs d'insonorisation afin de réduire autant que possible les
nuisances sonores du chantier. Néanmoins, ces nuisances sont ponctuelles.
Les mesures pertinentes d’atténuation des impacts (voir Plan de Gestion Environnementale) seront
intégrées dans les prescriptions techniques inclues dans les cahiers de charges de travaux.
8 Programme de suivi
8.1 Phase de conception et des travaux
Lors des travaux, les règlements en vigueur et en particulier ceux concernant l’environnement devront
être respectés. La construction des différents ouvrages devra se faire dans le cadre d’un plan de gestion
de la qualité comprenant le respect des contraintes environnementales correspondantes aux mesures
présentées dans le Plan de Gestion Environnementale.
Les contractants en charge de la réalisation des ouvrages devront fournir et appliquer le règlement qui
fixera :
• les modalités de transport et d’accès au chantier,
• les aménagements pour la protection de l’environnement pendant la durée du chantier,
• les règles de sécurité concernant les ouvriers,
• les modalités de protection contre les incendies,
• les modalités de gestion des déchets et des eaux usées.
2
La commission qui fixe le montant des indemnisations visant à dédommager les propriétaires des biens affectés.
Elle se compose généralement des représentants des autorités locales, des communes rurales, des services
déconcentrés de l’Etat (Ministères de l’Agriculture, de l’urbanisme, de l’Equipement, de l’Intérieur…etc.), du service
de l’enregistrement de la direction régionale des impôts, de la Direction régionales des domaines et de l’ONE en
tant qu’observateur.
3
La procédure prévoit une publication intégrale de l’acte déclaratif d’utilité publique au Bulletin Officiel et dans au
moins deux journaux nationaux. Le projet d’acte de cessibilité est déposé auprès de l’administration de la
conservation de la propriété foncière qui enregistre le projet d’acte de cessibilité sur les titres et les réquisitions
frappés d’expropriation. Si les terres ne sont pas immatriculées, l’information est inscrite sur un registre spécial
domicilié au Tribunal administratif compétent.
CIGZ 071767/ C91 – A20870/ 339 – RIT /R72b
Rapport Définitif – Avril 2008 Page 23
ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET DE L’EXTENSION ET DU RENFORCEMENT DU RESEAU NATIONAL 400 & 225 kV
Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
Afin de renforcer les dispositifs d’information et de consultation existant, l’ONE devra prévoir un
affichage systématique du projet aux sièges des communes et des Provinces concernées.
La publication de l’acte de cessibilité est suivie d’une enquête administrative qui dure deux mois à dater de la date
de publication au Bulletin Officiel dans les bureaux des communes concernées. Le public peut au cours de cette
période, consulter les plans et états parcellaires ainsi que formuler ses observations, questions ou objections dans
le registre prévu à cet effet.
CIGZ 071767/ C91 – A20870/ 339 – RIT /R72b
Rapport Définitif – Avril 2008 Page 24
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Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
o Une description globale de l’état initial du site susceptible d’être affecté par le projet,
projet,
o Une évaluation des impacts positifs, négatifs et nocifs du projet sur le milieu biologique,
son développement,
o Les mesures envisagées par le pétitionnaire pour supprimer, atténuer ou compenser les
financières et fiscales.
o Les règles de procédures définissant les responsabilités et les obligations dans le cas de
préjudices.
Les dispositions générales de cette loi visent à :
soit l’origine,
responsabilités ;
ces plans ;
1.1.2 Arrêté du Ministre des Travaux Publics n° 127-63 du 15 mars 1963 définissant les conditions les
conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d’énergie électrique.
Cet arrêté classe les projets de distribution d’énergie en trois catégories :
o 1ère catégorie : Ouvrages pour lesquels la plus grande des tensions ne dépasse pas 430 V en
courant alternatif ou 600 V en courant continu ;
o 2ème catégorie : Ouvrages pour lesquels la plus grande des tensions dépasse les limites ci
dessus sans atteindre 57 000 V ;
o 3ème catégorie : Ouvrages pour lesquels la plus grande des tensions est égale ou supérieure
à 57000V.
Le présent projet est donc classé en 3ème catégorie. Le chapitre V de l'arrêté définit les conditions
techniques de réalisation des ouvrages de cette catégorie. La section II de ce chapitre aborde les
conditions relatives aux postes de transformation, notamment entourer ces postes par une clôture
d’une hauteur de 2 mètres au minimum et apposer des écriteaux très apprents partout où il est
nécessaire pour avertir le public du danger.
1.2 Principales conventions concernant la conservation des espèces et espaces naturels en lien
avec les projets de construction de lignes THT signés par le Maroc
Plusieurs plans d'actions spécifiques ont été rédigés pour la protection des espèces prioritaires dont
par exemple pour l'Aigle de Bonelli, l'Outarde canepetière, le Faucon crécerelette ou le Râle des
Genêts4.
4
Ces espèces d'oiseaux se reproduisent au Maroc.
5
2eme colonie en nombre au niveau mondial
CIGZ 071767/ C91 – A20870/ 339 – RIT /R72b
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Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
hydrauliques, qui sont chargées de mobiliser, gérer et protéger les ressources en eaux au niveau de
chaque grand bassin versant.
Il est habilité à prendre toutes les dispositions nécessaires pour aménager les ressources d’énergie
électrique et pour exploiter les ouvrages publics destinés à la production, au transport et à la
distribution de l’énergie électrique.
Il est autorisé à occuper les parcelles du domaine public nécessaires à l’établissement des ouvrages de
production, de transport et de distribution.
o Réactance raccordée au transformateur pour absorber l’énergie réactive produite par les
réseaux électriques ;
o Les équipements de contrôle commande qui permettent d’exploiter et de protéger à distance
le poste électrique ;
o Un disjoncteur à l’hexafluorure de soufre (SF6) : destiné à protéger les circuits et les
installations contre une éventuelle surcharge due à un courant de défaut (orage, court-
circuit), et à permettre l’exploitation du réseau par la mise en et hors tension ;
o Un sectionneur : il assure de manière reconnaissable l’ouverture d’un circuit, primordiale en
matière de sécurité. En mettant hors tension ou sous tension certains circuits du poste, il
permet également la répartition des transits d’énergie ainsi que l’entretien ou la réparation
des matériels ;
o Un local de Batteries Condensateurs destiné à améliorer le facteur de puissance.
o Une couche de fondation en tout venant de carrière semi concassé de 0.20m d’épaisseur ;
2.3.1.4 Clôtures
Elles sont composées de :
Clôture principale exécutée en palplanches à parements apparents de 0,15 m d’épaisseur,
reposant sur une fondation en béton ancrée dans le bon sol. Des poteaux en béton armé apparents
sont prévus tous les deux mètres cinquante ;
Clôture grillagée de 2,50 m de hauteur, reposant sur une fondation en gros béton et limitée par un
chaînage en béton armé ;
Clôture en agglos de 15 pris dans une ossature en béton armé, fondée sur le sol sain par
l’intermédiaire d’un béton.
La hauteur totale des clôtures comptée au dessus de la plate forme est de 2,50m.
2.3.2.3 Drain des huiles pour l’évacuation des huiles de fuite des transformateurs
Il est constitué de buses de 20 et 30 cm de diamètre évacuant au bassin de récupération des huiles
usées des transformateurs. La tranchée du système de drainage aura une largeur d’environ 60 cm et
creusée de manière à permettre l’écoulement des huiles vers le bassin de rétention.
Le câble de terre des nouvelles installations sera posé dans une tranchée de 0,40 m de largeur et 0,80
m de profondeur, creusée dans le terrain naturel, remplie après pose du câble par la terre végétale
tamisée sur 0,30 m de hauteur. Le comblement du remblai sera exécuté par un tout venant criblé.
Coût du projet en
Projet
millions de dirhams
Poste source 225/22 Kv à DAR BOUAZZA 73,6
Poste source 60/22 kV à DAR OULED ZIDOUH 37,4
Poste source 60/22 kV à TAMANSOURT 39,6
TOTAL 295
3.1.1 Topographie
La zone d’étude fait partie de l’unité géographique et géologique du Maroc appelée Plaine de Tadla.
L’altitude moyenne est de 450 m. La plaine est limitée au Sud par les chaines du Haut Atlas.
3.1.2 Climat
Le climat de la zone d’étude est semi-aride et continental.
Les précipitations sont réparties irrégulièrement dans le temps et dans l'espace. En effet, la
pluviométrie annuelle d'une station peut varier de 1 à 2,5 (Bni-Mellal), voire de 1 à 4 (Fkih-ben-Salah).
Alors que la zone de piémont est relativement bien arrosée (Bni-Mellal en particulier), une diminution
très nette des précipitations s'observe d'une part d'Est en Ouest, d'autre part de l'Atlas vers
l'Oum-er-Rbia, passant d'une moyenne annuelle de 590 mm pour Beni-Mellal à 329 mm pour Dar-
Oulad-Zidouh.
Les températures sont sujettes à de très importantes variations saisonnières ; il n'est pas rare
d'observer en hiver des températures comprises entre 0 et 5°C alors que les maxima d'été se situent
toujours entre 38 et 42°C. Par ailleurs les amplitudes journalières peuvent dépasser 20°C. Dans
l'espace, la moyenne générale des températures s'élève de Bni-Mellal en direction de Dar-Oulad-
Zidouh où s'étend, le long de l'Oum-er-Rbia, une zone d'aridité bien marquée.
3.1.3 Géologie
La zone d’étude se situe sur la plaine du Tadla, constituée par une vaste dépression synclinale remplie
de dépôts mio-plio-quaternaires. Bien que le cours moyen de l'Oum-er-Rbia ne se soit
vraisemblablement pas imposé pour des raisons tectoniques, on observe néanmoins de part et d'autre
de son tracé une différence géologique dans l'âge des formations affleurantes : les formations sont
plus anciennes (Quaternaire ancien et vers l'Ouest, Villafranchien) au Nord qu'au Sud (Quaternaire
récent à actuel, sauf à l'Ouest où du Quaternaire ancien existe sur les berges de l'oued El-Abid). Cette
asymétrie est certainement due au fait que l'axe du synclinal est situé entre l'Oum-er-Rbia et la
bordure atlasique sinon sous le déversement de l'Atlas.
Ainsi, au niveau de Dar Ouled Zidouh, on trouve le Quaternaire dit le plus ancien formé de calcaires
lacustres post-villafranchiens. Le Quaternaire ancien comprend des limons (limons inférieurs roses à
concrétions calcaires, à galets ou à cailloutis avec des niveaux de conglomérats fluviatiles), des
calcaires, des marno-calcaires et des conglomérats lacustres.
Les ressources en eaux souterraines de la zone d’étude proviennent du complexe aquifère du Tadla
composé essentiellement de la nappe du mio-plio-quaternaire subdivisée en deux nappes
hydrauliquement indépendantes situées de part et d’autre de l’oued Oum Er Rbia. La nappe de Béni-
Amir au Nord et la nappe de Béni-Moussa au Sud. La zone d’étude se situe donc sur la nappe de Béni
Amir.
La nappe est hétérogène, toutefois dans une moindre mesure que celle des Bni-Moussa. Localement
on observe des mises en charge sans que l'on puisse parler de nappe captive sauf vraisemblablement
aux environs de Dar-Oulad-Zidouh où un forage de reconnaissance géotechnique (2400/36) donne un
débit artésien. De toutes les manières ce phénomène est vraisemblablement dû à des variations
de faciès des terrains très localisées.
L'alimentation naturelle de la nappe se fait par les précipitations et par les apports latéraux à partir
des formations anté-quaternaires du plateau des Phosphates. La nappe contenue dans le Turonien en
charge sous le Tadla doit également contribuer par drainance à l'enrichissement de la nappe
phréatique. Le niveau piézométrique, très profond avant la mise en irrigation, rendait l'exploitation de
la nappe difficile et peu rentable, ce qui reste d'ailleurs encore le cas dans les Bni-Maâdane, au NE des
Bni-Amir. La mise en eau du périmètre des Bni-Amir a fondamentalement modifié l'équilibre de la
nappe en zone irriguée à cause des infiltrations dues aux irrigations (percolation) et aux pertes dans
les canaux d'irrigation en terre. La nappe est remontée à moins de deux mètres du sol sur de grandes
étendues variant d'ailleurs au cours des années.
Les sorties de la nappe sont constituées par l'évaporation, les prélèvements nets par pompage et le
drainage, soit par drains gravitaires, soit naturel par l'Oum-Er-Rbia.
3.2.1 Topographie
Au niveau de la zone d’étude, la pente topographique a une valeur inferieure à 2%. L’altitude de
l’emplacement du futur poste est d’environ 380 m.
3.2.2 Climat
L’analyse climatologique sera basée sur les données mesurées au niveau de la station Abadla (Z=250
m), située à environ 2km au Sud Est de la zone d’étude, sur l’oued Tensift, au NW de la ville de
Marrakech.
Précipitations
Pour la période d’observation 1970-1997, la pluviométrie moyenne mesurée au niveau de la station
Abadla est de l’ordre de 183 mm.
La hauteur des précipitations augmente en hiver puis chute en été, avec des hauteurs de pluies
presque nulles (Cf. Fig. ci-après).
35
29,6
30 28
26,2
23,4 24,3 23,4
25
P (m m )
20
15 13,4
10 8,5
5 3,2
1,6 0,6 0,6
0
S O N D J F M A M J J A
Températures
A partir des données de la station d’Abadla, les valeurs minimale, maximale et moyenne des
températures enregistrées sur une période s’étalant de 1970 à 1997, sont respectivement de l’ordre
de 8.6°C, 34.6 et 20.2°C.
Le contraste thermique est bien marqué, avec de notables variations diurnes et saisonnières. Le mois
le plus chaud est celui de juillet, le mois le plus froid étant celui de janvier (Cf. Fig. ci-après).
30 28,4 28,2
26
24,5
25
21,4 21,4
20 18,5
17 17
14,4
T (°C)
15 13,7
12,4
10
0
S O N D J F M A M J J A
Type du climat
Afin de mieux analyser le type du climat de la zone d’étude, le diagramme ombrothermique ci-
dessous a été dressé pour la période 1970-1997, à partir des données de la station abadla.
60 30
50 25
40 20
T (°C)
P (mm)
30 15
20 10
10 5
P (mm) T (°C)
0 0
S O N D J F M A M J J A
3.2.3 Géologie
La zone d’étude se situe à l’intersection de deux domaines :
o Le domaine des Jbilets (petites montagnes), dont les formations géologiques sont presque toutes
paléozoïques et
o La plaine du Haouz considéré comme un bassin de sédimentation dans lequel se sont accumulées au
Tertiaire (Néogène) et au Quaternaire, d'abondantes formations détritiques continentales et
fluviatiles, issues du démantèlement des chaînes Atlasiques.
La zone d’étude se trouve à côté de l’oued Tensift, les formations sont alluviales (plio-quaternaire) et
représentées par des arènes, des cailloutis et des alluvions de fonds de vallées.
3.2.4 Pédologie
Au niveau de la zone d’étude, les sols dominants sont de type chernozem et châtain rouge clair
squelettique en association avec des sols primitifs incomplètement développés et érodés avec des
espaces rocheux, sur roches paléozoïques et éruptives.
Horizontalement, ces termes pédologiques, sont entourés de sols châtains et châtains rouges à
horizon encrouté ou à concrétions calcaires sous la forme de bieloglazka (concrétion parfaites et
dures) ou bielovatitza (concrétions en formation pas encore cimentées) sur des formations sablo-
argileuses alluviales d’aspects lœssiques.
par les crues qui, au printemps, après la fonte des neiges et les pluies, atteignent leur intensité
maximale.
L'offre d'emploi du secteur agricole entre 1982 et 1994 est passée de 38,8% à 9,5%, soit une baisse
de l'ordre de 29,3%. L’agriculture occupe en 2004 8,4 %6 de la population active de la commune.
Les principales productions agricoles de la commune sont les céréales, les plantes fourragères et le
maraîchage.
Sous l'effet de la poussée rapide de l'urbanisation et des activités économiques plus rémunératrices,
l’agriculture est en constante régression dans la commune.
Dans l’aire d’étude du poste, notamment dans sa partie Sud/Sud Est, se trouvent encore des terrains
agricoles mais pas toujours mis en valeur. Compte tenu de la rapide progression de l’urbanisation, ces
terres devraient perdre très bientôt leur usage agricole.
Autres activités économiques
La vocation industrielle de la commune de Dar Bouazza s’est affirmée au cours des dernières années
notamment après l'adoption du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) du Grand
Casablanca en 1985, qui a retenu la création de nouvelles zones industrielles et l'extension de celles
déjà existantes.
L'implantation progressive d’unités industrielles s'explique par la situation géographique de la
commune, au Sud-ouest de la wilaya du Grand Casablanca, dont elle constitue le prolongement
naturel, le long du littoral et dans une zone de plaines.
Le secteur industriel occupe le quart de la main d’œuvre de la commune en 20047.
La commune dispose de trois sites industriels :
1/ La zone industrielle, située au croisement des RP 3001 et 3014.
2/ Une seconde zone nommée Ben Abid qui jouxte la limite de la province de Settat. Elle est le fief de
l’industrie extractive et abrite l'une des plus grandes carrières de la région. Elle constitue une source
d'emplois importante pour une large frange de la population locale.
3/ La zone du centre, chef-lieu de la commune. Celle-ci est dominée par le secteur du bâtiment et des
travaux publics.
Les principales activités industrielles sont liées aux secteurs du textile et du cuir, de la chimie et de la
parachimie, de la mécanique et de la métallurgie ainsi qu’à l’agroalimentaire. Ce tissu industriel est
prédominé par les structures de petite taille. Le secteur qui emploie le plus de main-d'œuvre est celui
du textile et du cuir, suivi du secteur du bâtiment.
Le BTP est également en plein essor et occupe 19%8 de la main d’œuvre locale. Les grands projets
d’urbanisation en cours ou programmés continueront de dynamiser ce secteur.
Le tourisme est également une activité qui se développe à Dar Bouazza, en raison des atouts qu’offre
la présence de la côte. De nombreux projets touristiques et immobiliers y fleurissent. Cette tendance
s’est développée à partir des années 2000. Plusieurs projets de complexes balnéaires ont vu le jour à
Dar Bouazza. Ces projets ont fait des émules, et aujourd’hui une bonne partie de la côte est en
chantier malgré la flambée des prix du foncier.
Le secteur des services employait près de 17% de la main d’œuvre locale en 2004, dans la même
proportion que celui du commerce.
Seule 4 % de la population active de la commune occupe un poste dans l’administration.
6
Données du RGPH de 2004
7
Donnée du RGPH de 2004
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Donnée du RCPH de 2004
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Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
en 19969. Cependant, sous la pression des projets d’aménagement en cours de réalisation dans la
commune, l’espace à vocation agricole se réduit au profit de l’urbanisation et du développement
d’autres activités économiques.
L’agriculture est tournée principalement vers la production de céréales. 78 % de la SAU lui est
consacré.
En raison de la proximité de Marrakech et de l’urbanisation croissante de la commune, l’agriculture
sera amenée à être supplantée par d’autres activités économiques générant des revenus supérieurs et
donc attirant à elles une partie de la population occupant un emploi agricole.
Autres activités économiques
Le secteur du BTP employait en 2004 13 % de la population active. Depuis, le démarrage des travaux
de la ville nouvelle de Tamansourt il est probable qu’une proportion plus grande d’actifs ait rejoint ce
secteur.
Les changements qui s’opèrent dans la commune, son urbanisation et l’implantation de nouveaux
projets économiques vont considérablement modifier le tissu économique local. En découlera, la
diversification des activités existantes et le développement de secteurs comme les services,
l’artisanat…
La Commune mère d’Oulad Zidouh où se trouve le poste est située dans la région de Tadla-Azilal,
cette dernière s’étend sur une superficie de 16 996 Km² et regroupe deux provinces : Béni-Mellal et
Azilal.
Elle se compose de 9 cercles, 32 Caidats, 9 communes urbaines dont 7 relevant de la province
de Beni Mellal et 2 de la province d’Azilal et 73 communes rurales dont 42 font partie du territoire de
la province d’Azilal et 31 font partie de celui de la province de Beni Mellal.
L’emploi
En matière d’emploi, le taux d’activité se situe à 29,2%, alors que le taux de chômage est de
15,6% avec 21,8% en milieu urbain et 12,3% en milieu rural.
9
Selon le RGA de 1996
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10
Source RGPH de 1994 et 2004
11
Il s’agit de la pauvreté relative. Seuil obtenu en majorant celui de la pauvreté alimentaire du coût d’une dotation plus
conséquente de biens et services non alimentaires. La mesure de cette majoration, conformément à l’approche d’allocation
des dépenses non alimentaires recommandée par la banque mondiale, retient la moyenne des dépenses non alimentaires
réalisées par les ménages qui atteignent effectivement le minimum alimentaire requis.
La pauvreté alimentaire se réfère à un panier de B et S alimentaires permettant le minimum requis en calories, calculé par la
FAO et l’OMS. Le seuil retenu est de 1984 Kcal par personne et par jour.
12
Données du RGPH de 2004
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Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
De même, seules 52,9 % des habitations sont raccordées au réseau électrique. Ce qui est bien
inférieur au reste du Grand Casablanca dont la moyenne s’élève à 91,8 %.
En raison de la forte présence de bidonvilles et de logements insalubres, Dar Bouazza bénéficie d’un
programme de lutte contre les bidonvilles et l’habitat insalubre. Ce programme lancé en 2004, pour
une durée de 4 ans, concerne 17 300 ménages, soit 86 500 habitants de la région du Grand
Casablanca. De plus, dans le cadre de l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH) 34 500
ménages supplémentaires de la région sont visés.
Dans la commune de Dar Bouazza, un projet de recasement des bidonvilles sur un terrain jouxtant le
cimetière « Errahma » est en cours. Le projet « Madinat Errahma » consiste en la livraison de 3 250
lots de recasement, de 70 m² chacun. Le but étant d’apporter aux 6 000 ménages concernés une
assistance technique et sociale pour l’autoconstruction. La durée de réalisation de ce projet est de 24
mois. Lancée en janvier 2007, la 1ère tranche (1500 lots pour 3000 ménages) devait être livrée en
août 2007.
Malgré son statut de CR, Dar Oulad Zidouh est l’une des communes les plus urbanisées de la
province de Béni Mellal. C’est une commune en échange démographique permanent avec la ville de
Béni Mellal. Si sa population n’a connu qu’une une croissance modérée, passant de 26885 hab. en
1994 à 27615 hab. en 200413. Soit un taux d’accroissement moyen annuel de 0.3% en 10 ans pour
une moyenne nationale rurale de 0.6%, le centre de Oulad Zidouh quant à lui accuse une croissance
de 2.8% entre 1982 et 2004 passant ainsi de 5318 à 9821 habitants.
La taille moyenne de la cellule familiale au centre de Dar Oulad Zidouh est de 5.4 personne par
ménage alors que celle de la commune de Dar Zidouh dépasse le seuil des 7%.
Cette extension démographique dans le centre de Dar Oulad Zidouh est le fait d’un développement
agricole important dans les périmètres agricoles de la plaine de Tadla. Un phénomène non moins
important que l’agriculture est sans doute, les retombées de l’émigration internationale tardive vers la
péninsule Ibérique et l’Italie.
Caractéristiques socio-économiques de la population
Le taux d’activité dans la commune de Dar Oulad Zidouh en 2004 pour la population âgée de 7 ans et
plus se situe à 31.7% au niveau de la commune pour 35.9% à l’échelle nationale. La population
masculine enregistre un taux d’activité de 57.5% pour un taux d’activité féminine se situant à niveau
de 7.9%. L’émigration et l’amélioration des conditions de vie par l’agriculture apportent des
changements importantes au sein des populations rurales et villageoises. La situation des actifs
occupés et des chômeurs permet d’apporter des éléments d’explication:
Tableau 3 : Commune de Dar Oulad Zidouh : Répartition des actifs occupés et des
chômeurs ayant déjà travaillé
Ce taux d’activité masculine reste globalement au niveau de la moyenne nationale. Ce qui est très
significatif, c’est la proportion élevée des indépendants avec locale, 30.4% pour les masculins pour
20,7 seulement pour Drarga. Très significatif aussi, est la proportion des aides familiaux de sexe
féminin, 43% pour 2.1% pour Drarga. L’émigration clandestine vers l’Italie et vers l’Espagne des
femmes issues de Tadla est importante et elle a des retombées non négligeables sur les cellules
familiales rurales et villageoises. Ce qui explique en partie l’hypertrophie des indépendants avec local
sous forme de petites entreprises d’activités extra agricoles à caractère familiale, ce qui réduit
sérieusement la proportion des ambulants qui restent limités à une proportion de 6.4% pour 11%
pour ceux de Drarga.
Caractéristiques de l’habitat
• Au niveau du Centre de Dar Ouled Zidouh
Les maisons sommaires et les bidonvilles représentent seulement 5.8% de l’ensemble de l’habitat
dans la commune pour 10.3% pour la commune rurale. Au niveau de la pauvreté, il semble que le
centre de Dar Oulad Zidouh est moins touché que la commune rurale. Celle-ci connaît un taux de
pauvreté différentiel selon les zones aménagées ou pas sur le plan agricole. La maison marocaine est
le modèle le plus généralisé à l’échelle du centre de Dar Oulad Zidouh avec une proportion de 92.2%.
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Source RGPH de 1994 et 2004
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Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
Pour le poste de Dar Ouled Zidouh : le seul secteur sensible des environs immédiats du poste est
l’Oued Oum Er Rbia. Ce fleuve est très probablement un axe suivi par des oiseaux au cours de leurs
déplacements. La ligne existante passant dans les secteurs nord et ouest par rapport au poste, il est
peu probable que la ligne de raccordement traverse l’Oum Er Rbia, situé au sud du poste.
4 Analyses de variantes
Il n’existe pas réellement de variante possible au niveau régional quand au choix d’emplacement des
postes, hormis des modifications, au niveau local quand à l’implantation des postes.
Les sites retenus pour les nouveaux postes ne sont pas situés dans un périmètre de protection d'un
captage d'eau potable.
Cependant, l’ONE soumettra une Déclaration au titre de la Loi sur l'Eau pour le futur poste de DAR
BOUAZZA. Ce poste couvrira une superficie supérieure à 1 hectare entraînant les rejets d'eau pluviale
dans les eaux superficielles ou dans un bassin d'infiltration.
La contrainte essentielle résulte de la présence des pylônes. Encore leur nombre est-il limité,
puisque ces derniers sont généralement espacés de 400 mètres pour les lignes à 225 000 volts et
250 m pour les lignes à 60 000 volts.
L'interdistance entre deux bandes à arroser dépend du rayon d'action du canon en prenant en compte
une zone de recouvrement puisque l'arrosage est plus faible en bout de portée ; en général,
l'écartement entre deux passages est égal a 70 % de la portée
du canon.
Dans la pratique, pour dérouler le tuyau, les agriculteurs
utilisent les traces laissées par le passage du tracteur et du
pulvérisateur pour les traitements phytosanitaires.
Suivant la largeur des rampes du pulvérisateur, ces passages
se situent à des écartements compris entre 12 et 36 mètres.
Il importe donc que le support à très haute tension ne soit pas
localisé sur le passage du canon d'aspersion et respecte
l'interdistance d'arrosage (le plus souvent le multiple de 72
mètres).
Les agents de l’ONE ou les entreprises travaillant pour son compte sont amenés à pénétrer dans les
propriétés à différentes reprises.
Il faut tout d'abord procéder aux levés topographiques d'étude, puis au piquetage du tracé et au
sondage du sol. Lors des travaux, il est nécessaire d'approvisionner le matériel, monter les pylônes, tirer
les câbles et donc de faire circuler les différents engins de chantier. Par la suite, des interventions
pour entretien ou réparation peuvent s'avérer nécessaires.
De ces diverses opérations peuvent résulter des dommages aux cultures et aux sols; ils consistent le plus
souvent en des traces, des ornières ou des piétinements, qui se traduisent suivant le cas par des pertes de
récolte en cours, des déficits sur les récoltes suivantes, des frais de remise en état des sols et de
reconstitution des fumures.
Il peut également arriver que soient endommagés des réseaux de drainage ou d'irrigation, des clôtures, des
haies ou des chemins. Pour éviter tout litige sur l'importance des dommages liés à l'exécution des travaux,
des constats des lieux sont effectués avec les propriétaires avant l'ouverture des chantiers, puis dans les
quinze jours de leur achèvement au plus tard, l'entreprise et l'exploitant établiront un constat contradictoire
pour l'ensemble des dommages causés.
Les dommages aux cultures et aux sols sont réparés par l'allocation d'une indemnité dont le montant est
proportionnel à l'importance des préjudices causés.
Les clôtures, haies, chemins, réseaux de drainage et d'irrigation sont remis en état en fin de chantier. Il est
à noter qu'avant l'ouverture du chantier, les responsables des entreprises réalisant les travaux et P agent
ONE chargé sur place d'en assurer la bonne exécution sont présentés aux responsables agricoles locaux.
Sont précisés leurs lieux de bureau, de chantier et leur numéro de téléphone, afin qu'ils puissent être avisés
dès que le moindre problème surgit.
En outre un cahier de réclamation est déposé à la mairie à la fin des travaux.
Les agriculteurs sont invités à déposer toute observation sur ce cahier. L’ONE veille à ce qu'en fin de
chantier il ne subsiste aucune réclamation qui n'est été examinée.
Le coût de l’impact de l’emprise sur les terres agricoles comprend la valeur de l’ensemble des terrains
acquis ou à acquérir dans le cadre des projets de poste.
L’édification des postes n’entraîne pas la construction de nouvelles pistes d’accès aussi l’impact sur le
foncier se limite à l’espace nécessaire à la construction et l’extension des postes.
Au cours de la phase de travaux, les impacts négatifs sur la population sont principalement :
o des nuisances sonores liées aux travaux eux-mêmes et au passage des engins et des camions,
o une qualité de l’air affectée par la poussière générée par les travaux et les rejets gazeux des pots
d’échappement des engins et des camions,
o une circulation automobile encombrée,
o des risques d’accident accrus en raison du passage des véhicules précités.
Néanmoins, en fonction des sites ces nuisances seront plus ou moins ressenties.
Poste de Dar Bouazza
L’impact sur la population sera important dans la mesure où les travaux auront lieu dans des zones
habitées, occupées pour le moment par des bidonvilles. La densité de la population est élevée aux
abords du poste. De plus, un des bidonvilles est mitoyen du poste.
Cependant, l’emplacement du poste est déjà aménagé, ce qui limitera les travaux et donc l’impact
négatif sur les habitants riverains.
Poste de Tamansourt
En raison de sa situation au cœur de la nouvelle ville, la construction du poste aura un impact direct
plus important sur les habitants riverains du projet si les travaux démarrent une fois que la zone sera
complètement habitée. L’impact sera fortement réduit si les travaux se déroulent en même temps que
les chantiers actuellement en cours dans le secteur.
Poste Dar Ouled Zidouh
Impact sur le mitage du foncier : Bien que la superficie occupée par le futur poste ne dépasse pas 4
hectares, la situation dans une zone fertile à forte valeur ajoutée agricole (bour favorable, possibilité
d’irrigation) grèvera l’espace agricole ;
La valeur vénale des terrains irrigués est estimée à 200000 dh par hectare, selon nos enquêtes
auprès de quelques acteurs de développement au niveau du centre, les prix peuvent atteindre
300 000 dh par hectare dans les périmètres aménagés (équipés) ;
Le coût des impacts d’immobilisation définitive en cas de pertes annuelles inhérentes à la production
agricole dans le cas d’une occupation temporaire serait de 50.000 dh/an. Le calcul se base sur le
système de culture pratiquée et la rotation annuelle des cultures (avec ou sans jachère) ;
Les cultures pratiquées sont essentiellement les céréales qui donnent une récolte de 50 à 60 quintaux
par an dans les zones irriguées, soit une rente annuelle de 25 000 à 30.000 DH ;
La betterave à sucre est également pratiquée, son apport serait de 45.000 dh /an/ha, elle est suivie
par une seconde récolte de sésame (Jenjlane) dont les apports monétaires dépassent parfois 30.000
DH/an ;
Les pertes à usages temporaires (route) sont très insignifiantes, le poste est déjà desservi par un axe
routier existant liant Dar Oulad Zidouh à Béni Mellal ;
Des pertes d’usages de terres prolongées liées à l’occupation pour l’implantation de nouveaux pylônes
sont à prendre en considération ;
Ainsi, le coût d’acquisition des terrains serait entre 800 000 dh et 1, 2 millions de DH.
L’’électricité produite par les postes, sera en grande partie utilisée pour l’électrification de l’habitat. Les
postes de Dar Bouazza et de Tamansourt ont pour vocation de répondre en partie aux besoins
électriques de l’urbanisation croissante.
L’amélioration des conditions de vie liée à l’électrification est l’impact majeur pour les populations.
Le fonctionnement des nouveaux postes nécessitera la création de quelques emplois pour leur
entretien et leur maintenance. Cet impact reste cependant minime sur l’emploi et la réduction du
chômage.
Impacts sur les activités économiques
Le renforcement de l’offre d’électricité produite par les nouveaux postes permettra de répondre aux
besoins énergétiques toujours croissants des activités économiques, notamment industrielles.
La croissance économique locale en sera renforcée.
Dans des communes où les activités économiques sont en pleine expansion, comme à Dar Bouazza,
l’impact du projet sur le tissu économique local est important.
Pour le poste d’Ouled Zidouh
Impacts sur la population :
- l’augmentation de la puissance demandée répondra aux besoins croissant du périmètre du Tadla
saturé qui provoque des perturbations fréquentes au niveau de l’approvisionnement en électricité de
l’armature urbaine de cette riche plaine ;
- le poste d’Ouled Zidouh permettra de satisfaire les besoins d’une population urbaine du centre
d’Ouled Zidouh en pleine croissance ;
- l’amélioration des conditions de vie liée à l’électrification est l’impact majeur pour les populations
rurales ;
- le fonctionnement des nouveaux postes nécessitera la création de quelques emplois pour leur
entretien et leur maintenance. Cet impact reste cependant minime sur l’emploi et la réduction du
chômage.
Impacts sur les activités économiques
- le centre d’Ouled Zidouh constitut un pôle agro industriel en gestation, aussi la construction du
nouveau poste renforcera le processus de délocalisation et décentralisation des activités industrielles
au niveau régional, il augmentera la capacité de production de l’énergie électrique en vue d’alimenter
les unités actuelles et attirer les investisseurs encouragés par l’existence d’une main d’œuvre sous
employée.
5.4.2.2 Impacts négatifs
Impact paysager
Bien que situé dans des zones urbanisées ou en cours d’urbanisation, les postes représenteront un
impact paysager pour les habitants, et en particulier la population riveraine.
Impact sonore
Le fonctionnement des postes de transformation peut générer une nuisance sonore ressentie par les
habitants riverains.
Dépréciation de la valeur foncière et du bien immobilier
La présence d’un poste peut engendrer une dépréciation de la valeur des terrains et des biens
immobiliers situés à sa périphérie. Selon le type d’habitat et l’environnement du poste, cet impact est
plus ou moins ressenti.
Son usage s'explique par des propriétés physico-chimiques particulières ; le SF6 est un excellent
isolant électrique doublé d'un excellent fluide d'extinction des arcs électriques. Il est ainsi utilisé dans
deux types d'appareillages :
o le matériel d'isolement dont il permet de réduire l'encombrement en milieu urbain ;
o le matériel de coupure (les disjoncteurs).
Le SF6 est toujours confiné dans des compartiments étanches indépendants : dans l'hypothèse d'une
fuite, les volumes susceptibles d'être rejetés restent ainsi limités. La pression du gaz (masse
volumique) est surveillée en permanence : lorsqu'une anomalie est détectée, elle est ainsi
rapidement maîtrisée.
Seul un évènement fortuit peut conduire à la fuite complète d'un compartiment.
Données toxicologiques et impacts sur l’environnement:
Le SF6 est un gaz stable, non nocif pour l'homme, non toxique et non corrosif. Il est également
inexplosible et ininflammable.
Le SF6 est environ cinq fois plus lourd que l'air. En cas de fuite, il s'accumule dans les points bas. A
l'exemple de l'azote, la présence de SF6 dans une atmosphère confinée peut entraîner un risque
d'asphyxie par diminution de la teneur en oxygène. La ventilation des locaux concernés,
accompagnée de la surveillance permanente des volumes de gaz, permet de supprimer tout risque
d'accumulation de SF6 hors des compartiments.
Le SF6 présente une stabilité chimique et thermique remarquable. Mais, soumis à de fortes décharges
électriques, il se décompose pour former différents produits plus ou moins nocifs. Toutefois, sa
capacité quasi-infinie à la recomposition limite l'importance des produits générés. Ces produits de
décomposition sont issus des réactions chimiques entre le SF6 et les impuretés qu'il contient en très
faibles quantités. Des charges absorbantes sont placées dans les compartiments contenant le SF6 afin
de capter, outre l'humidité, tous les produits de décomposition. Des études menées sur des
appareillages en service, ont montré que les niveaux de produits de décomposition restaient bien en
dessous des seuils de risques toxiques.
Dans le cas extrêmement rare d'un défaut électrique interne sur un caisson, des quantités plus
importantes de produits de décomposition sont générées. Elles restent normalement confinées dans le
compartiment. Le SF6 doit alors être remplacé. Des procédures spéciales d'intervention, de manipulation
et de recyclage du gaz sont adoptées : le local concerné est convenablement ventilé, un nettoyage est
effectué au moyen d'équipements spécifiques, les déchets sont évacués chez un récupérateur agréé.
Si du gaz venait à s'échapper, sa dilution dans l'atmosphère environnante réduirait encore les
concentrations : extrêmement faibles, elles resteraient sans danger.
Le SF6 est un gaz à effet de serre. Il y contribue cependant peu du fait des très faibles concentra-
tions rencontrées. Pour comparaison, sa contribution est de 0,01 % tandis que celle du CO2 est de 60
%. Afin de limiter au maximum les rejets dans l'atmosphère, ONE récupère systématiquement le SF6
usagé. Le SF6 ne contribue pas à l'appauvrissement de la couche d'ozone.
à ces mesures, on serait déjà en infraction avec l'Arrêté Technique. Dans la pratique, on utilise des
méthodes optiques à distance.
5.6.1.1 Introduction
Les champs électromagnétiques (CEM) se manifestent par l’action des forces électriques. S'il est
connu depuis longtemps que les champs électriques et magnétiques se composent pour former les
champs électromagnétiques, cela est surtout vrai pour les hautes fréquences. En basse fréquence, et
donc à 50 Hz, ces deux composantes peuvent exister indépendamment.
Les sources possibles de champs électromagnétiques sont de deux types :
o les sources naturelles : celles-ci génèrent des champs statiques, tels le champ magnétique
terrestre (amplitude de 50 (J.T au niveau de la France) et le champ électrique statique
atmosphérique (faible par beau temps - de l'ordre de 100 V/m, mais très élevé par temps
orageux jusqu'à 20 000 V/m),
o les sources liées aux applications électriques : il s'agit d'appareils qui consomment de l'électricité
(par exemple les appareils électriques domestiques) ou qui servent à la transporter (lignes, câbles
et postes électriques). En l'occurrence, ce sont des champs à 50 Hz (mais notons qu'il existe
également une multitude d'appareils générant des champs de fréquence différente).
Conformément aux normes de mesures, on donne les valeurs de CEM à 1 mètre du sol.
Tableau 5 : Valeurs des CEM à proximité d'une ligne aérienne à 225 000 volts
Ligne à 225 000 volts Champ électrique Champ magnétique (en
(en V/m) µT)
Circuits type de transit (A) sous les a 30 m a 100 m sous les a 30 m a 100 m
conducteurs conducteur conducteurs
s
1 2xAster 570 1250 2700 330 20 18.4 2.4 0.3
Tableau 6 : Valeurs des CEM à proximité d'une ligne aérienne à 60 000 volts
Circuits type de transit (A) sous les a 30 m a 100 m sous les a 30 m a 100 m
conducteur conducteur conducteur
5.6.1.3 Valeurs des champs électromagnétiques émis par postes à haute tension
Pour les postes à l'air libre (postes ouverts), les CEM sont comparables aux valeurs des lignes
aériennes venant se raccorder au poste, car à l’extérieur de leur enceinte, les CEM générés par les
équipements électriques sont négligeables par rapport à ceux générés par les lignes aériennes.
Pour un poste 60 000/22 000 volts en bâtiment, les valeurs maximales à la périphérie du poste sont
inférieures à 10 V/m pour les champs électriques et inférieures a 5 (µT pour les champs magnétiques.
14
1999/519/CE: Recommandation du Conseil du 12/07/1999 relative à la limitation de l'exposition du public aux CEM
de 0 à 300 GHz
15
Electric Magnetic Fields Research And Publication Information Dissemination Program
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Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
Les études expérimentales in vitro et in vivo sont donc négatives dans leur ensemble. Ces études ont
échoué à identifier un mécanisme d'action crédible des CEM pouvant conduire a des pathologies.
Les études épidémiologiques consistent à étudier des populations qui, par leur travail ou leurs
habitudes de vie, sont exposées aux champs. On compare la santé de ces populations (et notamment
le taux de cancer) à celle d'une population de référence qui est moins exposée. Au cours du temps, les
études épidémiologiques ont progressé, en améliorant les mesures d'exposition et en augmentant les
puissances statistiques. Elles ont permis de borner le risque éventuel. Pour la grande majorité des
expositions résidentielles, il n'y a pas de données probantes vis à vis d'un risque pour la santé, qu'il
s'agisse d'enfants ou d'adultes.
Les derniers doutes, portés par certaines études épidémiologiques, concernent les leucémies de l'enfant,
associées à des expositions plus élevées (définies par convention comme supérieures à 0,4 (µT en
moyenne annuelle)
D'une manière générale, ces études, tant expérimentales qu'épidémiologiques, ont produit des
résultats peu clairs, contradictoires et ont posé - et posent toujours - des problèmes de
reproductibilité. Il s'ensuit qu'une étude isolée est totalement insuffisante pour permettre de tirer des
conclusions générales sur l'existence ou non d'effets sanitaires.
Aussi, des expertises collectives sur les effets des CEM ont été réalisées par des scientifiques à travers
le monde, sous l'égide de gouvernements ou d'instances gouvernementales. Ces expertises
regroupent et comparent les résultats de centaines d'études. A ce jour, plus de 80 expertises
internationales, menées par des scientifiques reconnus, ont conclu qu'il n'existait pas de preuve que
les CEM basse fréquence puissent avoir un effet sur la santé humaine.
Les expertises collectives récentes
Les dernières expertises parues sont celles de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), du National
Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS, Etats-Unis), du National Radiological Protection
Board (NRPB, Grande Bretagne), aujourd'hui intégré au HPA (Health Protection Agency), et du Centre
International de Recherche sur le Cancer (CIRC, France).
Le NIEHS, organisme de recherche américain, a publié en mai 1999 sa position détaillée sur le sujet.
Le rapport a pris en compte les recherches expérimentales menées au sein de l'Institut (le programme
EMF-RAPID lancé en 1992), mais aussi l'ensemble des publications sur le sujet, y compris les études
épidémiologiques. Ce rapport conclut « que la probabilité que l'exposition aux CEM constitue un
véritable risque pour la santé est actuellement réduite ».
Le NRPB, organisme réglementaire de radioprotection en Grande-Bretagne, aujourd'hui intégré au
HPA (Health Protection Agency) a rendu public le 6 mars 2001 un rapport sur le risque de cancer et
les CEM de très basse fréquence. Le rapport prend en compte tous les travaux publiés jusqu'à cette
date. Les auteurs concluent que « les expériences de laboratoire n 'apportent pas de preuve valable
que les CEM très basse fréquence soient capables de générer le cancer ; les études épidémiologiques
humaines ne suggèrent pas non plus qu'ils causent le cancer en général. Cependant, il y a des
données enfaveur d'une augmentation faible du risque de leucémie chez l'enfant pour des expositions
prolongées aux niveaux les plus élevés de champs magnétiques ».
Le Conseil d'Administration du HPA a confirmé que les dernières expertises menées ne donnaient pas
d'indications justifiant un changement dans les recommandations de santé appliquées par le
gouvernement britannique, qui sont cohérentes avec celles de la Recommandation Européenne.
Le CIRC, une instance de l'OMS, a réalisé une expertise sur l'effet cancérigène éventuel des CEM
statiques et basse fréquence (donc 50 Hz) en juin 2001. Dans ses conclusions, le CIRC confirme
celles des dernières expertises menées sur le sujet, à savoir que :
o les études menées sur les animaux en laboratoire ont conclu à l'absence d'effet sur l'apparition et
le développement des cancers ainsi que sur la reproduction (malformation, avortement) ;
o aucun risque pour les adultes n'a été établi par les études épidémiologiques en général;
o pour les enfants exposés à moins de 0,4 ÌT en moyenne, aucun risque n'a été établi par les
études épidémiologiques ;
o certaines études épidémiologiques ont trouvé une association statistique entre l'exposition
moyenne aux CEM supérieurs à 0,4 µT (soit plus du double de l'exposition moyenne mesurée
dans les maisons) et une augmentation du risque de leucémie pour l'enfant, mais sans que la
démonstration de la réalité de cette association soit convaincante, en ce sens qu'il n'existe aucun
résultat expérimental (c'est à dire aucun mécanisme d'action identifié) qui vienne corroborer cette
association statistique. C'est sur la base de ces derniers doutes que le CIRC a classé les CEM
basse fréquence comme « cancérigène possible » (classement 2B), catégorie qui comprend par
exemple le café ou encore les légumes au vinaigre.
A deux reprises, la Commission Européenne a mandaté des comités d'experts pour faire l'analyse des
études publiées depuis la Recommandation européenne de 1999. Le CSTEE (Comité Scientifique sur la
Toxicité, l'Ecotoxicité et l'Environnement) a rendu un rapport en 2002, tandis que le SCENIHR
(Scientific Comittee on Emerging and Newly Identified Health Risks) a analysé les études parues les
années suivantes et a publié son rapport en 2007. Ces deux comités concluent sans ambiguïté
qu'aucune étude, ni avis d'expert, ne justifie un quelconque changement de la Recommandation
européenne de 1999.
Le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF), reprenant les conclusions du CIRC,
indique dans un avis16 du 3 mars 2005 qu'aucune association n'a été mise en évidence vis-à-vis des
cancers de l'adulte (quel qu'en soit le type) et des tumeurs solides de l'enfant (quel qu'en soit le type).
Ce même avis du CSHPF évoque enfin des indications limitées issues de l'épidémiologie sur une
relation possible avec la leucémie de l'enfant, exposé à plus de 0,4 (µT en moyenne annuelle).
L'OMS a rédigé en septembre 1999 une brochure destinée au public. La position de l'OMS est sans
ambiguïté : « ..malgré les efforts de recherche intense, il n'existe pas de preuves selon lesquelles
l’exposition aux CEM dans les limites recommandées présente un risque pour la santé ». Le rapport
ajoute qu' « aucune des évaluations de groupes d'experts, ou qu'aucun gouvernement ou instance
consultative sur la santé nationale ou internationale n'a indiqué que les CEM provenant de lignes a
haute tension [...] ne provoquent le cancer... ». En juin 2007, l'OMS a publié un nouvel avis (Facts
Sheet n°322). Il s'appuie sur le travail d'un groupe international d'experts, mandaté par l'OMS pour
établir un rapport de synthèse des analyses récentes (dont celle du CIRC) sur les champs basses
fréquences et la santé. La position de l'OMS est dans la continuité de celle de 1999: « au vu de cette
situation [...] lespolitiques basées sur l'adoption de limites d'exposition arbitrai-rement faibles ne sont
pas justifiées.».
Pourquoi proposer une valeur limite d'exposition du public à 100 µT alors qu'il existe des
doutes scientifiques à partir de 0,4 µT ?
Ces deux valeurs ne mesurent pas la même chose et n'ont pas été déterminées sur les mêmes bases
La valeur de 100 µT concerne les expositions instantanées telles qu'elles peuvent être mesurées au
contact d'un appareil électrique ou quand on passe sous une ligne à haute tension par exemple. Elle a
été déterminée à partir d'effets biologiques scientifiquement établis et intégrant un facteur de
sécurité important. Ainsi, l'exposition à 100 µT ne génère aucun effet biologique observable
directement, et les premiers effets n'apparaissent qu'à des valeurs au moins 50 fois plus élevées.
• La valeur de 100 µT est un seuil garantissant un haut niveau de protection de santé
publique. Ce n'est pas un seuil de dangerosité.
16
Le CSHPF demande à ce que son avis soit cité in extenso. Voir site web référencé ci-après :
OMS http://www.who.int
CIRC http://www.iarc.fr
ICNIRP http://www.icnirp.org
NRPB (HPA) http://www.hpa.org.uk
CSHPF http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/cshpf/cs221.htm#champsmagnetiques
La valeur de 0,4 µT concerne une exposition individuelle moyenne annuelle. C'est une valeur arbitraire
qui a été retenue en épidémiologie afin de distinguer, dans les études, les personnes exposées a des
niveaux faibles (99,5% de la population), des personnes dont l'exposition moyenne annuelle est
supérieure à 0,4 µT (0,5% de la population).
Cependant, il est difficile de poursuivre les recherches pour conclure éventuellement à l'existence
d'une relation de cause à effet, car, d'une part, les échantillons de populations exposées à 0,4 µT et
plus sont de trop petite taille et, d'autre part, les cas de leucémies infantiles sont fort heureusement
trop rares. Les relations statistiques observées ne peuvent donc être analysées qu'avec précaution.
La valeur d'exposition moyenne annuelle de 0,4 µT est une frontière arbitraire qui sépare, dans les
études épidémiologiques, le groupe des personnes « exposées », du groupe des « non exposées ». Ce
n'est pas un seuil d'exposition instantanée, ni un seuil d'effet biologique ni, a fortiori, un seuil de
dangerosité.
Phénomènes physiques
Le champ électrique présent à la surface des câbles électriques provoque à leur voisinage immédiat
des micro-décharges électriques. Le phénomène est appelé « effet couronne » et se manifeste en
particulier par un grésillement caractéristique.
Le bruit dû à l'effet couronne s'accroît nettement par temps humide (brouillard, pluie ou rosée) car les
gouttelettes d'eau, à la surface des câbles, constituent des irrégularités de surface, donc des sources
locales d'effet couronne. Par temps de pluie, le niveau de bruit ambiant augmente (du fait même de la
pluie) et vient donc couvrir l'augmentation de bruit liée à l'effet couronne. C'est donc par temps
humide et dans un environnement calme que le bruit généré sera le plus nettement perçu.
Cependant, on notera que par temps de brouillard, la propagation du son est freinée.
Le bruit dû à l'effet couronne s'accroît également par temps chaud et en cas d'atmosphère
chargée en particules (par exemple en bord de mer), car l'accumulation de poussières, pollen,
insectes ou sel à la surface des câbles entraîne des irrégularités de surface.
Ligne a 2 circuits 225 OOO Temps sec Temps humide Sous pluie
volts (570 mm2 Aster) (brouillard)
sous la ligne 34 dB (A)* 44 dB (A) 49 dB (A)
a 50 m (de I'axe des 27 dB (A)* 37 dB (A) 42 dB (A)
pylones)
Ligne a 2 circuits 60 OOO
volts (570 mm2 Aster)
sous la ligne 7 dB (A)* 1 7 dB (A) 22 dB (A)
a 50 m (de I'axe des Rien 10 dB (A) 1 5 dB (A)
pylones)
Lorsqu'on s'éloigne de la ligne, le niveau sonore chute de 3 dB(A) chaque fois que l'on double la
distance d'éloignement.
Le bruit éolien
Comme son nom l'indique, ce bruit est généré par le vent au contact des différents composants de la
ligne (câbles, isolateurs, pylônes), produisant ainsi des turbulences qui se manifestent par des
sifflements.
Pour les câbles de lignes aériennes, le bruit ne peut apparaître qu'avec un vent fort et constant, et
dans une direction perpendiculaire à la ligne.
Pour les isolateurs, le bruit peut être évité par insertion d'isolateurs de géométries différentes dans la
chaîne d'isolateurs. De même, la présence d'obstacles sur un site donné (vallonnements, végétation,
constructions ...) suffit généralement à casser la régularité du vent et contrarie la formation de bruit
éolien.
Pour ce qui est des pylônes, la complexité de la structure fait que l'apparition d'un bruit éolien est
difficile à prévoir. Le cas échéant, les actions pour diminuer ce bruit sont du domaine de
l'aérodynamique ; elles sont délicates à mettre en œuvre et s'accommodent mal avec l'équipement et
l'exploitation des lignes. En tout état de cause, ces bruits sont de bas niveau et très rarement perçus
comme gênants.
Le bruit éolien n'apparaît que dans des conditions spécifiques. Il peut varier en fréquence (sifflement
plus ou moins aigu) et en amplitude, en fonction de facteurs météorologiques (vitesse, régularité et
direction du vent) et environnants (relief, présence de bâtiments, de boisements ... ). En présence
d'autres obstacles, le vent devient plus irrégulier et donc plus bruyant. Le bruit éolien généré par une
ligne aérienne se noie davantage dans cette ambiance sonore.
Autres sources de bruit
A titre de comparaison, voici quelques valeurs de niveaux sonores moyens les plus fréquemment
rencontrés :
Ainsi, avec un vent de 20 km/h en campagne (ce qui représente un bruit de l'ordre de 55 dB(A)), le
17
surcroît de bruit généré par la ligne (qu'en termes techniques on appelle l'émergence ) n'est pas
prépondérant par rapport au bruit ambiant.
♦ La réglementation en vigueur
Dans plusieurs pays d'Europe, l'émergence du bruit d'une ligne électrique en exploitation perçu par
autrui ne doit pas dépasser les valeurs limites admissibles définies, à savoir 5 dB(A) en période diurne
(7h-22h) et 3 dB(A) en période nocturne (22h-7h) moyennant un facteur correctif en fonction de la
durée d'apparition du bruit.
Définition
L'ozone (O3) est une forme instable de l'oxygène (O2) qui est produite en permanence dans la nature
par action du rayonnement solaire sur l'atmosphère. Ainsi, au sein de la stratosphère (12 à 50 km
d'altitude), les rayons ultraviolets émis par le soleil transforment l'oxygène en ozone ; c'est la fameuse
« couche d'ozone » qui protège les êtres vivants sur terre contre les rayons ultraviolets et cosmiques.
L'ozone est un gaz instable de faible durée de vie, qui se transforme spontanément en oxygène, ce
qui fait que sa concentration, en milieu fermé, décroît naturellement. En milieu ouvert, ceci est
d'autant plus vrai qu'il est soumis à des courants atmosphériques qui accroissent la dilution et la
recomposition en oxygène. L'humidité et la chaleur favorisent également cette recomposition.
L'ozone, du fait même de son instabilité est un oxydant très actif, notamment utilisé pour purifier l'air
ou l'eau, contrairement à son rôle protecteur de la couche d'ozone. Dans l'air ambiant, c'est un
17
l'émergence est la différence arithmétique entre le bruit total et le bruit initial.
CIGZ 071767/ C91 – A20870/ 339 – RIT /R72b
Rapport Définitif – Avril 2008 Page 70
ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET DE L’EXTENSION ET DU RENFORCEMENT DU RESEAU NATIONAL 400 & 225 kV
Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
polluant qui peut être toxique pour les organismes vivants si sa concentration dépasse certaines
limites.
Valeurs et réglementation
La concentration d'ozone se mesure en ppb (1 ppb signifie 1 molécule d'ozone pour 1 milliard d'autres
molécules gazeuses). Les normes européennes de qualité de l'air fixent les seuils suivants :
o pour la protection de la végétation : 100 ppb mesurés en moyenne sur 1 heure
33 ppb mesurés en moyenne sur 24 heures
o pour la protection de la santé : 55 ppb mesurés en moyenne sur 8 heures
o pour l'information de la population : 90 ppb mesurés en moyenne sur 1 heure
o d'alerte à la population : 180 ppb mesurés en moyenne sur 1 heure
Ozone et législation :
A titre d'indication, le décret en France n°96-335 du 18 avril 1996 relatif à la qualité de l'air (modi-
fiant le décret n°74-415 du 13 mai 1974) indique quatre seuils de concentration :
o seuil pour la protection de la santé (seuil de vigilance des services techniques) :
valeur moyenne de 110 mg/m3 sur 8 heures.
o seuil pour la protection de la végétation :
valeur moyenne de 200 mg/m3 sur 1 heure.
valeur moyenne de 65 mg/m3 sur 24 heures.
o seuil pour l'information de la population (atteint à plusieurs reprises en été à Paris) :
valeur moyenne de 180 mg/m3 sur 1 heure.
o seuil de risque pour la population :
valeur moyenne de 360 mg/m3 sur 1 heure.
Synthèse
S'il y a bien production d'ozone par les lignes électriques HT, il s'agit d'un phénomène de faible
ampleur, avec un impact à la limite du mesurable au niveau du sol. En tout état de cause, c'est un
apport très marginal (de l'ordre du 1/100 ème et de recomposition rapide), par rapport à d'autres
sources de production d'origine naturelle (ensoleillement) ou humaine, telles que l'activité industrielle
ou la circulation automobile.
Les lignes électriques HT ne constituent donc pas un problème préoccupant en termes de pollution
atmosphérique.
CIGZ 071767/ C91 – A20870/ 339 – RIT /R72b
Rapport Définitif – Avril 2008 Page 71
ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET DE L’EXTENSION ET DU RENFORCEMENT DU RESEAU NATIONAL 400 & 225 kV
Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
Comme il s'agit d'un ouvrage ponctuel, il est possible de rechercher un site peu visible.
Il est prévu de paysager les délaissés autour des postes de transformation afin de respecter le
caractère du paysage existant et d'atténuer la visibilité des ouvrages depuis les routes et les abords.
Le poste de Dar Ouled Zidouh est situé dans une zone aux paysages individualisés (méandres de
l’Oued Oum Rbiaa, terrasses, etc), la présence du poste se manifestera par son impact visuel, aussi,
son intégration paysagère et architecturale est un des pré requis avant d’entamer les travaux.
Le plan d'assainissement des eaux pluviales des postes électriques proposés consiste en trois
aménagements :
-le traitement du sol par du gravier filtrant sur au moins 80% de la surface du poste,
- la construction d'un bassin de rétention pour les pluies d'orage ,
- l'aménagement paysager des abords des postes.
Pour éviter une perturbation du système de ruissellement des eaux de surface pendant les périodes
pluvieuses, les surfaces bétonnées du poste seront réduites aux aires de circulation.
Il existe des risques de contamination de la nappe phréatique par les huiles usées et polluantes. Pour
empêcher cette possibilité, un bac étanche sera placé sous le transformateur des postes et relié à une
fosse étanche déportée afin de pouvoir récupérer l'huile si des fuites se produisent. Il est important de
souligner que ce type de transformateur ne comprend ni de pyralène ni d'autres composés liquides de
dioxine.
la réduction des risques à la source, par l'utilisation des technologies les plus sécuritaires et la
mise en œuvre de mesures de sécurité adaptées.
La planification des mesures d’urgence en cas d’accident (feu, explosion) en tenant compte des
risques technologiques.
L'impact le plus important d'un poste est constitué par le changement d'affectation des terres
agricoles. Mis à part le paiement pour les acquisitions foncières agricoles, la mesure principale de
réduction d'impact agricole consiste à maintenir l'équilibre hydrique des sols dans les champs agricoles
mitoyens.
entre le niveau de bruit ambiant, comportant le bruit particulier en cause, et celui du bruit résiduel
constitué par l'ensemble des bruits habituels, extérieurs et intérieurs, dans un lieu donné.
Pour réduire le bruit des futurs postes il est proposé de positionner le transformateur en orientant les
aérofrigérants vers l'intérieur du poste.
Cette mesure permettra de réduire considérablement les effets sonores.
De plus, si ces mesures s'avèrent insuffisantes, ONE envisagera l'installation de dispositifs
insonorisants caractérisés par l'efficacité de leur affaiblissement sonore : écran ou mur pare-son,
enceinte d'insonorisation.
6.1.4.2 Transport du transformateur
Un transformateur à 225 000/60 000 volts de 170 MVA pèse environ 140 tonnes. Une telle masse ne
peut être acheminée sur le site que par convoi exceptionnel (poids lourd à 12 essieux). Le poste de
DAR BOUAZZA étant situés le long de voies publiques assez larges, aucune route nationale ou
provinciale ne sera élargie. Aucun ouvrage d'art spécial ne sera créé pour la livraison des
transformateurs aux postes concernés.
6.1.4.3 Champs électromagnétiques
Les normes internationales (Union Européenne, Organisation Mondiale de la Santé) concernant les
limites d'exposition du public aux champs électriques (max. 5 000 V/m) et magnétiques (max. 100 (iT)
seront respectées.
Bruit (sur le réseau voirie et ONE exige contractuellement de ses entreprises que
sur le chantier) les engins soient choisis de manière à réduire au
maximum les bruits, vibrations, odeurs, fumées et
poussières. Les engins de chantier seront conformes
aux règles en vigueur relatives à la limitation des
niveaux sonores des moteurs.
- Effets de l’expropriation,
- Dispositions diverses,
- Occupation temporaire,
- Indemnité de plus-value,
- Dispositions transitoires et d’application.
La loi sur les expropriations prévoit que les indemnisations prévues pour dédommager les
propriétaires des biens affectés par le projet ou par les travaux, et donc la valeur des pertes et
dommages encourus est déterminée par la Commission Administrative d’Expertise qui se compose de
représentants de :
- l’autorité locale,
- des services décentralisés de l’Etat dont les représentants du service de l’enregistrement de la
direction régionale des impôts et de la direction régionale des domaines.
7 Programme de suivi
7.1 Phase de conception et des travaux
Lors des travaux, les règlements en vigueur et en particulier ceux concernant l’environnement devront
être respectés. La construction des différents ouvrages devra se faire dans le cadre d’un plan de
gestion de la qualité comprenant le respect des contraintes environnementales correspondantes aux
mesures présentées dans le Plan de Gestion Environnementale.
Les contractants en charge de la réalisation des ouvrages devront fournir et appliquer le règlement qui
fixera :
• les modalités de transport et d’accès au chantier,
• les aménagements pour la protection de l’environnement pendant la durée du chantier,
• les règles de sécurité concernant les ouvriers,
• les modalités de protection contre les incendies,
• les modalités de gestion des déchets et des eaux usées.
Phase du
Mesure d’atténuation Responsabilité et
projet Impact visé Mise en œuvre pratique de la mesure
ou de compensation coût
concernée
Conception : Impact visuel des Optimisation de Optimisation du choix du tracé : Chef de projet
étude de pylônes l’insertion paysagère par - choisir des paysages complexes et peu lisibles, suivre les formes du
faisabilité la définition du fuseau relief, par exemple faire cheminer la ligne le long d’un coteau,
détaillée de moindre impact Coût inclus dans la
contourner les lignes de crêtes ou les traverser en s’écartant de leur
conception de l’ouvrage
sommet
- utiliser les configurations existantes (couloirs électriques)
Conception, Occupation foncière : Indemniser les - publication de l’inventaire des parcelles touchées, négociations, La liste des personnes
travaux expropriation, propriétaires, les indemnisations (en application de la législation applicable ainsi que des touchées sera élaborée
dommages aux éleveurs et les procédures indiquées dans le Plan de Politique de Réinstallation) lors ou à la fin des
cultures, aux agriculteurs concernés - autoriser les agriculteurs ou les éleveurs à exploiter certaines portions travaux topographiques
pâturages et aux de terrain qui auraient été touchées pour les besoins du projet par l’entreprise
végétations naturelles adjudicatrice.
Les indemnisations
seront calculées lors
de l’élaboration du plan
de réinstallation et
d’acquisition des
terrains (après arrêt de
la listes des ayants
droit) et seront prises
en charge par l’ONE
Perturbation du La conception d’un - les surfaces bétonnées du poste seront réduites aux aires de ONE / cahier des
système de système de drainage circulation charges des travaux
ruissellement des efficace - installation d’un système de drainage et d’un bassin de récupération
Inclus dans le coût des
des eaux pluviales dans l'enceinte du poste
Phase du
Mesure d’atténuation Responsabilité et
projet Impact visé Mise en œuvre pratique de la mesure
ou de compensation coût
concernée
eaux de surface - la plus grande partie de la surface du poste sera drainée et recouverte travaux
pendant les périodes de graviers ou de cailloutis afin d'éviter la modification du régime
pluvieuses hydrologique et de la nappe superficielle sur le terrain autour du poste
Risques de Récupération des - un bac étanche sera placé sous le transformateur et relié à une fosse ONE / cahier des
contamination de la polluants étanche déportée afin de pouvoir récupérer l'huile si des fuites se charges des travaux
nappe par les huiles produisent
Inclus dans le coût des
usées et polluantes travaux
des postes
Travaux Occupation foncière, Bornage et délimitation - délimiter physiquement par bornage (piquet, ruban, etc.) les limites de ONE / cahier des
destruction du des emprises l'emprise à l'intérieur desquelles les travaux devront impérativement charges des travaux
couvert végétal, être maintenus; prévoir des aires d'entreposage et de manutention
Inclus dans le coût des
piétinement des sols spécifique pour les produits pétroliers et pour l'entretien des véhicules
travaux
de chantier (vidange d'huile, réparation, etc.)
- prévoir une signalisation adéquate afin de limiter la perturbation de la
circulation routière par les travaux;
- mettre en place une signalisation adéquate afin d'éviter les risques
d'accidents des populations et des activités pastorales;
- interdire le ravitaillement des véhicules et de la machinerie à moins de
30 mètres des cours d'eau et des zones inondables;
- sur les terres cultivées, aménager un seul accès provisoire de concert
avec les propriétaires et les occupants avant l'ouverture du chantier
- Limiter l’usage des engins roulants dans la zone
- Utiliser au maximum les pistes existantes
Découvertes Déclaration L’ONE est dans l’obligation d’aviser immédiatement l’autorité communale ONE/Cahier des
archéologique compétente. Suite à cet avis, le Ministère de la culture intervient par charges travaux
l’entremise de ses représentants afin de réaliser une expertise et de
déterminer les conditions définitives auxquelles seront soumis les travaux,
allant jusqu’à la possibilité de décider de l’arrêt provisoire de ces derniers.
Travaux - Production de déchets Collecter et éliminer les - Collecte sur la zone de travaux au fur et à mesure de l’avancement du ONE / cahier des
terrassement déchets produits chantier charges des travaux
- Elimination par acheminement en décharge ou par enfouissement dans
Inclus dans le coût des
un site non sensible
Phase du
Mesure d’atténuation Responsabilité et
projet Impact visé Mise en œuvre pratique de la mesure
ou de compensation coût
concernée
- Collecte, entrepôt et évacuation des huiles et lubrifiants vers des travaux
repreneurs potentiels
- Remise en état du site du chantier après les travaux
Travaux – Erosion des sols, Stabilisation des sols - Utiliser au maximum les matériaux issus des déblais comme matériaux ONE / cahier des
terrassement, destruction du de remblais, si leurs caractéristiques géotechniques le permettent, ou charges des travaux
fondation des couvert végétal d’entreposer les matériaux excédentaires suivant un plan de
Inclus dans le coût des
pylônes terrassement harmonieux avec le paysage et facilitant au maximum
travaux
une repousse végétale.
- Les déblais et remblais seront stabilisés, drainés et replantés quand
requis et possible.
- Décaper séparément les matériaux superficiels ayant un intérêt au
niveau de leur richesse pédologique, puis procéder à l’excavation en
profondeur des autres terres.
- Stabilisation des sols immédiatement après la fin des interventions sur
le milieu
- Remettre en place la terre végétale à l’issue des travaux en matériau
superficiel de couverture.
- Limiter les zones de défrichement de la végétation au strict nécessaire.
Travaux – Gêne pour les Minimisation des - Minimisation des poussières : minimisation des surfaces à décaper, ONE / cahier des
terrassement, hommes et la faune poussières et du bruit arrosage près des zones habitées charges des travaux
fondation des (poussières bruits - Limitation du bruit : utilisation de matériel en bon état, agencer les
Inclus dans le coût des
pylônes paysage) horaires de travail entre 8H et 20H, équiper les travailleurs de
travaux
protections acoustiques en cas de besoin
- Dans la mesure du possible, utiliser des équipements électriques au
lieu d'équipements pneumatiques ou hydrauliques
- Certains outils à percussion peuvent également être munis de
dispositifs antibruit
- Les moteurs à combustion interne des engins de terrassement doivent
être munis de silencieux
- Réparer dans l’immédiat les engins de chantier et les véhicules qui
produisent des émissions excessives de gaz d'échappement
Travaux – Pollution accidentelle Mise en place de Mesures de préventions : Entrepreneur
fondation des (résidus de laitance moyens de prévention - Interdiction du stationnement hors période de travail des engins de adjudicataire du
Phase du
Mesure d’atténuation Responsabilité et
projet Impact visé Mise en œuvre pratique de la mesure
ou de compensation coût
concernée
pylônes des bétons ou et élaboration d’un plan chantier et de tout véhicule lié aux activités du chantier dans les marché
déversement d’action en cas de périmètres de protection, Inclus dans le coût des
d’hydrocarbures) pollution accidentelle - entretien des engins (vidange, réparation) en dehors des zones de travaux
protection des captages,
- Interdire tout entreposage de carburant à moins de 100 mètres d'un
cours d'eau. L'Entrepreneur devra faire approuver les emplacements
qui peuvent servir aux activités de manutention et de stockage de
matières dangereuses
- Révision préalable des engins au début des activités de chantier de
façon à diminuer les risques de défaillance technique,
- disposer à titre préventif un film plastique de type « polyane » sur les
surfaces de fouille afin d’éviter toute contamination indirecte du milieu
récepteur par rejet de laitance lors de la mise en place des massifs de
fondation.
L’entreprise contractante peut élaborer un plan d’intervention en cas de
fuite ou de déversement de polluants : ce dernier sera mis en place en cas
de nécessité dans les délais les plus courts possibles.
- En cas de pollution, la zone souillée devra être immédiatement
recouverte de matériaux à très fort taux d’absorption (sciure de bois),
- la zone sera ensuite décapée et évacuée vers une décharge adaptée.
Exploitation Diminution du couvert Revégétalisation et - Labourage et émiettement des sols entassés autour des pylônes et sur ONE / cahier des
végétal entretien de la les nouvelles pistes d’accès afin de faciliter la recolonisation charges des travaux, en
végétation spontannée de la végétation naturelle collaboration avec les
- Pose de blocs aux points d’accès des nouvlles pistes après la services des Eaux et
construction de la ligne THT afin d’arrêter la circulation des voitures Forêts
dans les milieux naturels Inclus dans le coût des
- Consigner les dates et résultats des visites périodiques destinées à travaux
déterminer les élagages ou abattages, effectuées par les services des
Eaux et Forêts, dans un registre mis à disposition du service de
contrôle
- Lors des travaux d’élagage, d’abattage et de débroussaillement, les
rémanents seront démantelés sommairement, rangés sur place et
Phase du
Mesure d’atténuation Responsabilité et
projet Impact visé Mise en œuvre pratique de la mesure
ou de compensation coût
concernée
plaqués au sol pour permettre leur décomposition rapide et
l’émergence d’une nouvelle végétation. Pour permettre un bon contact
avec le sol, il est conseillé de rouler dessus avec les engins.
- Aucun rémanent n’est laissé sur place dans les tranchées forestières ;
quand le broyage est impossible compte tenu de l’accessibilité du site
aux engins de broyage ils seront soit broyés soit transférés ailleurs
pour être réutilisés ou détruits, différé en période propice afin d’éviter
les risques d’incendie.
- Les fossés, mares, ruisseaux pérennes ou temporaires doivent être
maintenus propres et dégagés, afin de respecter l’écoulement des
eaux et la biodiversité.
Exploitation Gênes pour l’avifaune Mesures de protection - Un balisage des câbles de garde est préconisé dans les zones d'intérêt ONE/cahier des charges
de l’avifaune ornithologique identifiées dans l’EIE. des travaux, en
collaboration avec les
services des Eaux et
Forêts - Inclus dans le
coût des travaux
Exploitation Gêne causée aux Restreindre le nombre - Privilégier l’emprunt des voies publiques et des chemins ruraux ONE
propriétés privées ou de voies d’accès - Privilégier un accès longitudinal (le long du tracé de la ligne) plutôt
communautaires que latéral, sauf s’il est trop contraignant eu égard au relief ou à la
nature des terrains
Exploitation Risques d’accidents Informer les riverains - Interdiction de s'approcher ou d’approcher des objets manipulés ONE, auprès des
sur les mesures de (échelle, outils) à moins de 5 mètres des conducteurs électriques sans collectivités locales, des
sécurité et les accord écrit préalable de l’ONE en précisant les mesures de sécurité écoles, etc.
interdictions particulières mises en place.
Coût : 150 000 DH
- Interdiction des coupes d'arbres ou de branches qui, lors de leurs
(destinés aux
chutes, engagent la distance minimale de 5m ou qui surplombent les
campagnes
câbles électriques.
d’information du public
- Informer les riverains qu’en cas d'avarie d'un ouvrage, il ne faut jamais
concerné)
toucher ni s'approcher d'un câble même s'il est en contact avec le sol.
- Informer les riverains des procédures d’alerte du service de dépannage
ou d’entretien de l’ONE
CIGZ 071767/ C91 – A20870/ 339 – RIT /R72b
Rapport Définitif – Avril 2008 Page 87
ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU PROJET DE L’EXTENSION ET DU RENFORCEMENT DU RESEAU NATIONAL 400 & 225 kV
Lot 4 : Postes source de DAR BOUAZZA, DAR OULED ZIDOUK et TAMANSOURT
Phase du
Mesure d’atténuation Responsabilité et
projet Impact visé Mise en œuvre pratique de la mesure
ou de compensation coût
concernée
Exploitation Perturbations par les Diminuer les courants Relier les fils de clôture et les ruches à la terre par la pose de piquets ONE, en collaboration
courants induits induits dans les clôtures métalliques avec la DPA et les
et les ruches agriculteurs
Coût : 30 000 DH
CONSTRUCTION
Capacités spécifiques de l’entrepreneur Bureau d’étude – Examen des offres avant attribution des Agence d’exécution du Sans objet
pour la mise en place des mesures liées Commission marchés - L’entrepreneur doit fournir sa projet - ONE
aux contraintes environnementales d’évaluation des méthode pour le respect des clauses liées à
offres l’environnement
Délimitation du tracé des lignes Topographes et Conformité avec les besoins réels en terrains ONE : direction de Sans objet
électriques Entrepreneurs et pour l’organisation des travaux sur l’environnement
experts suivi l’environnement ;
environnement Conformité avec les expropriations réalisées, les
dédommagements et les droits de servitudes
Transport des équipements, matériaux Entrepreneurs et Circulation et sécurité routière ; ONE : direction de Inclus dans coût
divers et produits toxiques ; conditions de experts suivi Etat des sols et écosystèmes ; respect du plan l’environnement, des travaux
stockage, environnement; déterminant les sites de dépôts de matériaux entrepreneurs
gendarmerie et police fournis par l’entrepreneur, sauvegarde des
terres végétales
Risques physiques d’accidents sur les Entrepreneurs ; Respect de la législation sur les travaux et la Agence d’exécution du Inclus dans coût
routes, les chantiers et aux abords ; gendarmerie et police circulation des engins projet - ONE des travaux
Entretien des véhicules et engins de Entrepreneurs et Conforme aux recommandations et normes du ONE – suivi chantier Inclus dans coûts
chantier Concessionnaires constructeur des travaux
Mise en place des ouvrages et Entrepreneurs et Conforme à l’APD – conforme avec l’évaluation ONE – suivi chantier Inclus dans coûts
équipements ; manipulation produits experts suivi environnementale des travaux
toxiques ou dangereux ; environnement,
chimistes
Engins roulants, centrale à béton, Contrôle équipement protection phonique et ONE – suivi chantier Sans objet
bétonnière et structures en construction niveau sonore en conformité avec les normes
nationales et les spécifications demandées dans
le CCTP
Programme de surveillance de l’avifaune Entrepreneurs et Faire respecter les calendriers de construction ONE – suivi chantier 30000 DH/an
experts suivi en compatibilité avec les périodes de
environnement nidification
Repli des installations Entrepreneurs et S’assurer de la remise en état des sites après ONE Inclus dans coût
experts suivi les replis de chantier localisés ou généralisés des travaux de
environnement construction
PHASE D’EXPLOITATION
Entretien des équipements conforme aux Gestionnaires des - Respect des normes des fabricants ONE Budget de
normes du constructeur ; équipements ; ONE fonctionnement