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Évaluation environnementale
Rouyn-Noranda
Mars 2010
Édité par
Soutien à la communication et intranet
Hydro-Québec
Reconstruction et déplacement des lignes
à 120 kV entre les postes de Cadillac et
de Rouyn
Évaluation environnementale
Hydro-Québec TransÉnergie
Mars 2010
Cette évaluation environnementale est soumise au ministère du Développement durable, de
l’Environnement et des Parcs en vertu de l’article 22 de la Loi sur la qualité de
l’environnement en vue d’obtenir les autorisations nécessaires à la reconstruction et au
déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn.
ii
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
Sommaire
Au moment du publier ce rapport, le coût du projet est estimé à environ 41,5 millions
de dollars. Les travaux de réaménagement des lignes devront être terminés pour le
printemps 2011, avant le début des travaux relatifs à la voie de contournement du
MTQ.
iii
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
Situation du projet
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Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
v
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
vi
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
Tableaux
vii
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
Figure
Carte
Photos
Annexes
viii
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
Construite dans les années 1930, la ligne monoterne (circuit 1306) a atteint la fin de
sa vie utile. Hydro-Québec a convenu de la reconstruire sur toute sa longueur
(environ 50 km) jusqu’au poste de Cadillac et de remplacer le câble de garde de la
ligne biterne (circuits 1313 et 1322) et ce, également jusqu’au poste de Cadillac.
1.2.1.1 Tracé
À l’entrée du poste de Rouyn, une permutation des circuits 1306 et 1322 sera réalisée.
Puis, sur les quatre premiers kilomètres à partir du poste de Rouyn, le tracé retenu
pour le réaménagement des lignes à 120 kV (circuits 1306, 1313 et 1322) empruntera
une nouvelle emprise située au nord des lignes existantes.
La largeur de l’emprise varie selon le cas où la nouvelle ligne à 120 kV (circuit 1306)
est parallèle à la nouvelle ligne à 120 kV (circuits 1313 et 1322), juxtaposée à la ligne
existante (circuits 1313 et 1322), en parallèle avec des circuits de distribution ou bien
seule dans une nouvelle emprise.
La répartition préliminaire des pylônes de la ligne a été faite à l’aide du logiciel PLS-
CADD. Un relevé laser du terrain est utilisé pour générer le profil. La portée
moyenne des pylônes d’alignement haubanés DFA sera d’environ 500 m.
Photo 3 : Emprises existantes où la nouvelle ligne monoterne sera implantée près de la ligne biterne
1.2.1.2 Supports
Les supports seront de deux types (voir la figure 1). Il y aura des supports d’acier
rigides et haubanés. Pour la ligne monoterne (circuit 1306), les pylônes de suspension
seront de type BBB dans la section du croisement avec la future voie de
contournement du MTQ et de type DFA pour le reste des 50 km de ligne. Les pylônes
d’ancrage sont constitués de BBK et de BBM. Une analyse structurale du
pylône DFA avec le conducteur CURLEW sera réalisée en phase projet.
Quant à ligne biterne (circuits 1313 et 1322), les pylônes de suspension seront de
type B7C et les pylônes d’ancrage de types B7M et B7H.
1.2.1.3 Fondations
Un nouveau câble de garde doit être installé sur la ligne biterne existante
(circuits 1313 et 1322) entre le pylône 19/214 et le poste de Cadillac. Il sera remplacé
par un nouveau câble de même calibre, soit 5/16 po (8,3 mm) de diamètre. Il est à
noter que les accessoires de suspension du câble de garde ne sont plus disponibles.
Ces accessoires devront être fabriqués ou éventuellement remplacés par un autre
concept. Cette option sera étudiée plus en détail en phase projet.
Plus précisément, l’accès à la portion est du tracé de la ligne se fera par des chemins
existants à partir de la route 117, de la route 395 et de la route d’accès au poste de
Cadillac. Dans la portion ouest, la stratégie d’accès consistera à utiliser des chemins
existants qui donnent accès à l’emprise à partir des routes 117 et 101. Le chemin
d’accès au poste de Rouyn sera également utilisé. Pour l’ensemble du tracé, la
circulation des équipements se fera en priorité à l’intérieur de l’emprise existante.
Les quelques tourbières traversées par le tracé pourront, en général, être franchies par
la ligne de transport d’énergie, alors que des voies de contournement et des bretelles
d’accès permettront aux équipements de construction et de déboisement de les éviter.
La construction se fera surtout en hiver, si bien que les zones sensibles seront
traversées durant cette saison.
Enfin, le tracé retenu traverse une seule fois la voie ferrée du Canadien National
(CN), dans sa portion est. Si l’aménagement d’un passage à niveau s’avère
nécessaire, il se fera en collaboration avec les autorités du CN. Ces aménagements
temporaires seront retirés à la fin des travaux.
De plus, afin de réduire le plus possible les impacts sur l’environnement, on aura
recours à des modes de déboisement adaptés à chacun des milieux traversés, en
particulier dans les secteurs sensibles.
Les aires soumises au mode B doivent être déboisées selon les prescriptions
particulières suivantes :
Ce mode prévoit une coupe manuelle des arbres incompatibles avec l’exploitation du
réseau et le déboisement total d’une bande centrale d’une largeur de 5 m pour
permettre le déroulage des conducteurs et le passage des engins de chantier.
Les aires soumises au mode C doivent être déboisées selon les prescriptions
particulières suivantes :
Les engins de chantier sont interdits dans ces zones, sauf dans la bande centrale de
5 m de largeur.
Les risques d’incendie de forêt peuvent être réduits en diminuant de façon importante
la densité de la végétation incompatible. En complémentarité, la coupe sélective sera
utilisée pour traiter les zones sensibles et pour des espèces comme les résineux, qui ne
sont pas affectés par les phytocides. Donc, la participation des équipes de débrous-
saillage sera toujours nécessaire dans la maîtrise intégrée de la végétation. La
combinaison de différents modes d'intervention devient alors la méthode la plus
efficace.
et toxicologiques, aucun effet sur la santé n’a pu être établi à ce jour. La principale
préoccupation est apparue au début des années 1980, alors que certaines observations
suggéraient que la présence de lignes électriques au voisinage des résidences pourrait
accroître le risque de leucémie chez l’enfant. Malgré l’amélioration croissante des
protocoles de recherche, le recours à de très grandes populations et une connaissance
beaucoup plus précise des niveaux d’exposition, le risque appréhendé ne s’est pas
confirmé.
Au fil des ans, plusieurs groupes d’experts ont procédé à un examen critique des
données scientifiques disponibles sur la question des effets des CÉM sur la santé. On
retiendra aux fins de cette évaluation les conclusions largement convergentes, qui
pourraient se résumer ainsi :
Les CÉM sont intimement liés à l’utilisation de l’électricité. Ils sont mesurables et
leurs niveaux sont bien connus tant en milieu résidentiel qu’en milieu
professionnel.
Les études épidémiologiques et toxicologiques réalisées à ce jour n’ont pas permis
d’identifier un effet nocif sur la santé ni pour le champ électrique, ni pour le champ
magnétique.
Certains doutes persistent, notamment quant à la possibilité que l’exposition
chronique à un champ magnétique soit associée au risque de leucémie chez
l’enfant. Ces doutes reposent sur des analyses combinées des données épidé-
miologiques existantes. Ces associations statistiques ne sont pas corroborées par les
études expérimentales réalisées sur des animaux de laboratoire chez qui
l’exposition chronique à des niveaux de champs atteignant 5 000 µT n’a montré
aucune activité cancérogène. Elles ne sont pas corroborées non plus par les études
au niveau cellulaire, lesquelles n’ont pas permis d’établir un quelconque effet des
champs magnétiques inférieurs à 50 µT et ont montré l’absence d’activité
magnétique.
d’exposition publique à 50-60 Hz du champ magnétique de 83 µT qui est fixée par les
recommandations internationales (ICNIRP).
En outre, aucun suivi acoustique n’est requis étant donné que les niveaux sonores
anticipés à la limite des secteurs habités sont nettement inférieurs à la norme
applicable.
Les retombées indirectes concernent les emplois soutenus par les achats effectués
auprès de fournisseurs locaux et régionaux. Les entrepreneurs achèteront sur place
certains matériaux comme le gravier, le béton et le bois. Ils pourront également avoir
recours aux services de sous-traitants pour le transport des matériaux et les travaux
milieu. Le bilan des avantages et des inconvénients du tracé existant peut mener au
choix de l’une ou l’autre des solutions suivantes :
Lorsque le tracé existant est repris en totalité, ou avec des variantes locales,
l’inventaire et l’analyse de la zone d’étude restreinte constitue la deuxième étape à
réaliser. Elle vise à délimiter et à analyser une zone d’étude permettant, le cas
échéant, d’élaborer des variantes locales au tracé existant et d’évaluer les impacts
environnementaux du projet.
La zone d’étude restreinte doit permettre d’inclure tous les éléments du milieu qui
risquent d’être modifiés par le projet. Elle doit aussi être suffisamment grande pour
inclure toutes les variantes de tracé.
La zone d’étude élargie est caractérisée par la présence de lacs de grande dimension
et de collines aux versants en pente faible dont l’altitude ne dépasse pas 400 m. Elle
est traversée par les rivières Kinojévis, Bousquet et Blake, ainsi que par de nombreux
tributaires. Elle compte plusieurs grands lacs, dont les principaux sont les lacs Osisko,
Dufault, de la Vase, Rouyn, Routhier, Vallet, Bruyère, Dupuis, Marillac, Cléricy,
Joannès, Bousquet, Normand, Chassignolle, Preissac et Héva.
La zone d’étude élargie est comprise dans la forêt boréale, plus précisément dans le
domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau blanc. Elle regroupe de vastes
étendues de conifères et de peuplements à dominance feuillue résultant des épidémies
de la tordeuse, des bourgeons de l’épinette, des incendies de forêt et des coupes
forestières.
Sur le territoire considéré, les principales espèces fauniques d’intérêt pour la chasse
récréative sont l’orignal, l’ours noir et le lièvre d’Amérique. Le cerf de Virginie y est
à la limite nord de son aire de répartition, mais le secteur de l’aéroport compte deux
ravages situés à proximité de la rivière Kinojévis. On trouve également des espèces
recherchées pour leur fourrure, notamment le castor, le renard, le rat musqué, le vison
et la loutre. Les lacs et les cours d’eau abritent plusieurs espèces de poissons
présentant un potentiel pour la pêche récréative, telles que le doré, le brochet, le
touladi et la truite mouchetée. Plusieurs espèces d’oiseaux fréquentent ce secteur,
notamment les oies, les bernaches, les canards et les hérons. Certaines portions des
lacs Osisko, Rouyn, Routhier, Marillac et Valet ainsi que de la rivière Kinojévis et du
ruisseau Davidson sont d’ailleurs classées comme aire de concentration d’oiseaux
aquatiques et des héronnières occupent certaines îles des lacs Chassignolle et
Preissac. Ces aires de repos, d’alimentation ou de reproduction sont protégées en
vertu du Règlement sur les habitats fauniques (L.R.Q., ch. C-61.1). Enfin, la zone
d’étude élargie inclut la partie nord de la réserve de biodiversité des Lacs-Vaudray-et-
Joannès qui vise, entre autres, à assurer la protection de vieilles forêts boréales.
3.1.1.3 Paysage
Dans certains secteurs, les abords des routes offrent des vues panoramiques sur le
paysage environnant. Dans la zone d’étude élargie, la Ville de Rouyn-Noranda a
identifié un point de vue d’intérêt particulier qu’offre la route menant à la réserve de
biodiversité des Lacs-Vaudray-et-Joannès. Un belvédère pourrait éventuellement y
être construit. Plus au nord, la MRC de l’Abitibi a répertorié des vues panoramiques
le long de la route 395. Un belvédère donne accès aux vues sur le lac Preissac.
Le tracé existant utilise une emprise faisant l’objet de servitudes déjà acquises. À la
périphérie du noyau urbain de Rouyn-Noranda, il empiète cependant sur l’emprise du
contournement de la route 117 prévu. Il doit donc nécessairement être déplacé dans ce
secteur. Par la suite, il suit une ligne droite jusqu’à proximité du poste de Cadillac, ce
qui, dans un milieu relativement homogène, réduit les coûts et les répercussions
environnementales.
Le tracé existant évite tous les éléments de la zone d’étude élargie susceptibles de
subir de fortes répercussions environnementales et tous ceux qui pourraient poser des
difficultés techniques majeures au passage d’une ligne. Tout tracé situé plus au sud se
heurterait à la présence de lacs de grande dimension, de la surface extérieure de
l’aéroport de Rouyn-Noranda, des noyaux urbains de Rouyn-Noranda, de McWatters
et de Cadillac, ainsi qu’à la réserve de biodiversité des Lacs-Vaudray-et-Joannès. Un
tracé situé plus au nord présenterait peu d’avantages et pourrait difficilement éviter
les grands lacs et les zones de villégiature qui s’y sont développées, les exploitations
Avantages Inconvénients
Généralités
Évite le morcellement d’un nouveau territoire
Emprunte un tracé direct entre les points à relier
Utilise une emprise faisant l’objet de servitudes déjà
acquises
Évite tous les lacs de grande dimension de la zone
d’étude élargie
Ne traverse aucune zone susceptible de poser des
difficultés techniques majeures au passage d’une ligne
Milieu naturel
Évite le déboisement d’une nouvelle emprise Traverse l’aire de concentration d’oiseaux aquatiques du
ruisseau Davidson sur 0,3 km
Évite la majorité des aires protégées, notamment la
réserve de biodiversité des Lacs-Vaudray-et-Joannès
Milieu humain
Traverse des terres publiques sur plus de 98 % de son
parcours
Passe à la limite du noyau urbain de Rouyn-Noranda Fait partie du tracé située dans l’emprise du
contournement de la route 117 prévu
Passe à la limite du noyau urbain de Cadillac
Ne touche aucune zone de villégiature Traverse l’ancien centre de ski de fond du lac Normand,
qui pourrait éventuellement être réutilisé
Utilise une emprise fréquentée pour la chasse et pour la
randonnée en motoneige dans plusieurs secteurs
N’empiète pas sur la surface extérieure de l’aéroport de
Rouyn-Noranda
Se situe à plus 0,8 km de la route 117 sur plus de 88 %
de son parcours
Se trouve à l’extérieur des sites d’exploration minière Traverse un bail minier et trois concessions minières non
exploités
Ne traverse aucun territoire visé par des projets de
développement résidentiel, industriel ou minier
Paysage
Demeure non visible sur la plus grande partie de son Est visible à partir des rives du lac Normand et du secteur
parcours de Cadillac
Ainsi, le tracé existant est toujours viable et l’ouverture d’une autre emprise
entraînerait nécessairement une augmentation des répercussions environnementales et
des coûts. Le tracé existant sera donc maintenu, mais des modifications locales
doivent y être apportées, à proximité du poste de Rouyn, en raison du contournement
de la route 117. En outre, dans le secteur de Cadillac, on pourrait étudier la possibilité
d’élaborer un tracé qui rejoint plus directement le poste de Cadillac.
[1] Dans l’ensemble du présent document, l’expression « zone d’étude » désigne la zone d’étude restreinte.
(territoire équivalent)
Lac
Rouyn-Noranda
Dufresnoy
Abitibi (MRC)
13
30
(D
Poste des
1) Mines Bouchard-Hébert
#
*
1320-1330
re Kino Lac
iè jé vis
Riv Preissac
La Motte, M
Preissac, M
Lac
La Pause
Lac
Lac
Fontbonne
Parfouru
Rouyn-Noranda, V
Preissac, M
4
1
Lac 395
13
(territoire équivalent)
Chassignolle
Rouyn-Noranda
La Vallée-de-l'Or
101 Lac
Dufault Lac
(MRC)
Cléricy
Lac
Preissac
Lac
Lac de Marillac Lac
la Vase Malartic
Poste de Poste des
la Mine-Doyon Mines Agnico-
Poste de #
*
48° 15'
Eagle Limitée (Div. Laronde)
Rouyn
Lac #
*
#
*
48° 15'
1306 e
Lac Dupuis Blak
Rouyn 1313-1322
Lac Osisko
0
Poste 131
Rouyn-Noranda Lac u Projet Joanna Cadillac
Routhier ea n Pandora 131
4
is s ids o (Mines Aurizon ltée)
u
R av
D
117 Lac
Bousquet
Lac
Normand
#
*
ien N
ation
al (CFILIN
Q)
re
#
* Poste de
ad Riviè
Lac Can Cadillac
Pelletier McWatters
Surface extérieure Lac
Lac de l'aéroport Lac Héva
de Rouyn-Noranda
Rouyn-Noranda, V
Vallet Joannès 13 2
7
Rivière-Héva, M
Réserve de biodiversité Centre éducatif forestier
1311-1312
projetée des du Lac-Joannès
Forêt d'enseignement Lacs-Vaudray-et-Joannès
Lac
Bruyère et de recherche
Lac Beauchastel de la Kinojévis Rivière-Héva, M
Malartic, V
Lac
Kinojévis
Milieu biologique Milieu humain Infrastructures Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV
nt
me
entre les postes de Cadillac et de Rouyn
15
Aéroport
Ser
13
Site aménagé (Canards Illimités Canada) Milieu bâti
Route principale Zones d'étude
Aire de concentration d'oiseaux aquatiques Périmètre urbain Lac
Route secondaire Vaudray
Secteur forestier d'intérêt particulier Camping Sources :
BNDT, 1 : 250 000, 1976 à 1995**, © Sa Majesté la Reine du Chef
Voie ferrée
Rouyn-Nora nda,
du Canada, reproduit avec la permission de RNCan
Réserve de biodiversité Terrain de golf
Lac-Fou illac, NO
SDA, 1 : 20 000, MRNF Québec, janvier 2009
Site d'aménagement : Canards illimités, 2007
Refuge biologique Pourvoirie permissionnaire Limites Milieu sensible : Ville de Rouyn-Noranda, novembre 2008
Aéroport, chemin de fer : MTQ, janvier 2009
Habitat du rat musqué Zone de villégiature Municipalité
BGTÉ, Hydro-Québec TransÉnergie, 2009
Géobase du Québec, version 9.3, Les Systèmes TelDig inc., 2009
s
Données de projet : Hydro-Québec, 2009
rlen
Héronnière Terre publique Municipalité régionale de comté (MRC)
Da
Ri Inventaires et cartographie : GENIVAR, 2009
Ravage du cerf de Virginie Mine viè Fichier : 1001_eec1_geq_007_100318.mxd
r
Lac Composantes edu
Ki projet
)
0 1,85 5,55 km
V
15
Postes et lignes de transport Kinojévis no
120 kV (1311-131 2)
jé v
(13
Zone d'étudeisélargie Carte 1
#
* MTM, fuseau 10, NAD83
kV
Tension à 120 kV
ière
0
12
Zone d'étude restreinte
ière
Mars 2010
#
*
A
Riv
Riv
79°0'0"O
Ligne à 120 kV Cadillac-Osisko projetée 78° 45' 0" 78° 30'
Document d'information destiné aux publics concernés par le projet. Pour tout autre usage, communiquer avec : Géomatique, Hydro-Québec Équipement et services partagés.
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
En juin 2009, Hydro-Québec présentait pour la première fois à ses publics le projet de
reconstruction et de déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et
de Rouyn, dans le contexte du projet de la future voie de contournement de la
4.1.1.2 Correspondance
4.1.2 Information-décision
4.1.2.2 Correspondance
Sur le plan technique, la ligne a été présentée comme étant conforme aux normes de
construction d’une ligne de transport de ce type et ne posant aucune difficulté
d’implantation particulière. Hydro-Québec a précisé que la reconstruction de la
ligne 1306 nécessitera l’installation de 118 structures en acier, ayant une portée
moyenne de 500 m. La nouvelle ligne 1306 passera majoritairement dans la même
emprise que la ligne actuelle, à l’exception d’une distance de deux kilomètres dans le
secteur urbain de la construction de la future voie de contournement à Rouyn-
Noranda par le MTQ. Une courte portion d’environ deux kilomètres se détachera de
l’emprise actuelle pour permettre un raccordement plus direct avec le poste de
Cadillac.
Les mesures d’atténuation sont peu nombreuses et liées essentiellement aux activités
de construction.
Les préoccupations suivantes ont été exprimées par les représentants du milieu lors
des rencontres d’information générale et d’information-consultation.
Préoccupations techniques
La présence d’un câble de garde permet, entre autres, une protection contre la
foudre (mise à terre).
Hydro-Québec applique les nouvelles normes de verglas sur son réseau électrique.
La conception du réseau abitibien dans les limites de Rouyn-Noranda permet un
bouclage qui réduit la durée des pannes électriques. Le poste de Figuery alimente le
poste de Rouyn via celui de Cadillac.
Préoccupations environnementales
Préoccupations économiques
Préoccupations d’information
4.2 Conclusion
Il ressort des diverses consultations menées auprès des publics concernés que le projet
de reconstruction de la ligne monoterne (circuit 1306) entre les postes de Cadillac et
de Rouyn, de même que le remplacement du câble de garde de la ligne biterne
(circuits 1313 et 1322) reçoit un accueil des plus favorable.
présente un sous-sol riche en métaux (or, cuivre et zinc) qui recèle un très fort
potentiel minier.
Le relief du territoire est intimement lié à la roche en place, et les dépôts meubles sont
généralement minces (moins de 2 m). La dernière glaciation et l’épisode glacio-
lacustre subséquent n’ont laissé qu’un mince placage de till, sans morphologie
particulière, et des dépôts glacio-lacustres par-dessus le substrat rocheux. Les dépôts
meubles épais se concentrent surtout dans les dépressions et se composent d’argile et
de silt d’origine glacio-lacustre fréquemment couverts de tourbe. En effet, depuis la
vidange du lac glaciaire Ojibway, il y a environ 7 000 ans (Vincent et Hardy, 1977),
de vastes tourbières se sont formées dans les secteurs plats et mal drainés,
principalement sur les sédiments à texture fine d’origine glacio-lacustre.
5.2.2 Hydrographie
5.3.1 Végétation
La zone d’étude est essentiellement à vocation forestière. Elle est constituée de près
de 82 % de terrains forestiers productifs, de 12 % de terrains à vocation non forestière
(milieu urbain, sites miniers, emprises de lignes de transport, etc.), de 4 % de dénudés
secs et de 2 % d’étendues d’eau (voir le tableau 3).
La zone d’étude appartient à la forêt boréale continue. Plus précisément, elle fait
partie du sous-domaine de l’ouest du domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau
blanc.
Les coupes forestières récentes (moins de 15 ans), principalement des coupes avec
protection de la régénération et des sols (CPRS), occupent 7 % de la superficie de la
zone d’étude. Les dernières opérations forestières y ont été réalisées en 2007. Dans
les secteurs de coupes forestières récentes, des travaux d’aménagement forestier
(plantations et éclaircies pré-commerciales) ont également été effectués (près de 1 %
du territoire).
Les milieux humides sont répartis dans l’ensemble de la zone d’étude. Ils
correspondent principalement à des tourbières, des arbustaies riveraines et des zones
d’inondation et occupent respectivement 16,6 %, 1,1 % et 0,7 % de la zone d’étude.
Les tourbières, principalement des tourbières boisées, occupent plus de 2 200 ha.
Elles sont surtout concentrées entre les rivières Dufault et Bousquet où elles couvrent
de grands espaces. À l’est de la rivière Bousquet, les grandes tourbières se trouvent
essentiellement en bordure du lac Normand et à l’est du noyau urbain de Cadillac.
Partout sur le territoire, des tourbières riveraines se sont aussi développées le long de
petits cours d’eau. Selon les données issues de la carte du MRNF, environ la moitié
des tourbières seraient constituées d’une épaisseur de tourbe de moins de 1 m.
Outre les tourbières et les arbustaies riveraines, la zone d’étude compte des terrains
inondés qui correspondent aux zones d’inondation de petits cours d’eau résultant
principalement de l’activité des castors.
Les ÉFE ont le statut d’aire protégée au sens de la Loi sur la conservation du
patrimoine naturel (LCPN) et sont inscrits au registre des aires protégées tenu par le
ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP). À
ce jour, le MRNF a conféré un statut d’ÉFE à 145 sites. Dans la zone d’étude, on ne
trouve aucun ÉFE ou projet de création d’ÉFE.
Afin d’assurer la conservation intégrale de vieilles forêts sur une portion de territoire
équivalente à 2 % de la superficie forestière productive d’une unité d’aménagement
forestier (UAF), le MRNF a instauré, parmi les objectifs de protection et de mise en
valeur des ressources du milieu forestier, la notion de refuge biologique. Il s’agit de
petites aires forestières, d’environ 200 ha en moyenne, soustraites aux activités
d’aménagement forestier et dans lesquelles des habitats et des espèces sont protégés
de façon permanente. Il en existe actuellement 2 866 au Québec, réparties de façon
relativement uniforme entre les forêts aménagées du domaine de l’État. Ces aires
forestières ont été désignées à titre de refuges biologiques par le MRNF en vertu de
l’article 24.10 de la Loi sur les forêts (L.R.Q., c. F-4.1).
Les activités d’aménagement forestier, au sens de la Loi sur les forêts, sont
généralement interdites dans un refuge biologique. Toutefois, le MRNF peut autoriser
une activité aux conditions qu’il détermine, s’il l’estime opportun et si cette activité
ne porte pas atteinte au maintien de la diversité biologique (article 24.13).
Certains refuges biologiques sont reconnus comme étant des aires protégées au sens
de la LCPN, et sont inscrits au registre des aires protégées tenu par le MDDEP. Selon
ce registre, 498 refuges biologiques ont été dénombrés à ce jour.
La zone d’étude recoupe un refuge biologique d’une superficie de 104,8 ha, dont
103,0 ha se trouvent dans la zone d’étude. Ce refuge biologique, situé de part et
d’autre de la rivière Kinojévis, est surtout composé de bétulaies à bouleau blanc de
70 ans et de tourbières boisées, où dominent les épinettes noires ou rouges. Ce refuge
biologique n’est cependant pas inscrit au registre des aires protégées.
L’orignal, l’ours noir et le cerf de Virginie sont les représentants de la grande faune
de la zone d’étude.
L’orignal habite les forêts mixtes et privilégie les sapinières à bouleau blanc ou à
bouleau jaune. Il fréquente aussi les éclaircies, les brûlis, les coupes forestières
intensives et les aulnaies. Ces habitats lui offrent une nourriture composée de ramilles
et d’écorce en hiver, de feuilles et de plantes herbacées en été. Son domaine vital
s’étend sur une superficie de 5 à 10 km2 (MRNF, 2003-2004). Les derniers
inventaires réalisés dans la zone de chasse 13, dans laquelle se trouve la zone d’étude,
révèlent une densité de 3,08 orignaux par 10 km2. Cette donnée exclut les inventaires
pour la réserve faunique de La Vérendrye, au sud de la zone d’étude (Lefort et
Huot, 2008).
Les forêts denses de feuillus ou de conifères, les brûlis et les broussailles constituent
les habitats fréquentés par l’ours noir. Il favorise les habitats avoisinant les ruisseaux,
les lacs et les marécages. Il est omnivore et son régime alimentaire se compose à
75 % de végétaux (tiges, bourgeons, racines, petits fruits, noix) et le reste de poissons,
d’insectes et de petits mammifères. Le domaine vital du mâle est de 60 à 173 km2,
alors que celui de la femelle est de 5 à 50 km2 (MRNF, 2003-2004). Dans la zone de
chasse 13, la densité d’ours noir est évaluée à 1,78 ours par 10 km2 (Lamontagne et
coll., 2006).
Bien qu’à la limite nord de son aire de répartition, le cerf de Virginie privilégie en
hiver les forêts mixtes, puisqu’elles offrent abris et nourriture. À cet égard, les vallées
des rivières Kinojévis et Bousquet constituent un habitat de choix pour le cerf de
Virginie. Un ravage a d’ailleurs été identifié au sud de la zone d’étude, soit de part et
d’autre de la rivière Kinojévis, à la hauteur de la route 117.
Les statistiques de quantités de fourrures vendues par région pour la saison 2008-
2009 (MRNF, 2008-2009) permettent de confirmer la présence potentielle d’autres
espèces de mammifères dans la zone d’étude, telles que la belette, le castor, le coyote,
le loup, la loutre, le lynx du Canada, la martre d’Amérique, la mouffette rayée, le
pékan, le rat musqué, le raton laveur, le renard argenté, le renard croisé, le renard
roux et le vison. La zone d’étude chevauche les unités de gestion des animaux à
fourrure (UGAF) 02, 03 et 04, où plusieurs captures ont été recensées (voir le
tableau 4).
Le castor du Canada et le rat musqué sont les espèces les plus abondantes et les plus
capturées par les trappeurs. Bien établi en Abitibi, le castor manifeste sa présence
avec plusieurs barrages sur les cours d’eau de la zone d’étude.
Le rat musqué se trouve le long des cours d’eau, lesquels représentent un habitat
privilégié pour cette espèce. Sa survie dépend souvent du castor, alors qu’il pige dans
ses réserves de nourriture et utilise sa hutte.
Tableau 4 : Nombre de fourrures vendues dans les unités de gestion des animaux à fourrure 02, 03 et 04
selon l’espèce
La zone d’étude abrite plusieurs espèces de petits mammifères (voir le tableau 5),
lesquelles utilisent une diversité d’habitats (milieux ouverts, forestiers, humides, etc.).
Quant aux chauves-souris, elles vivent en bordure des cours d’eau et des zones
habitées, où elles chassent les insectes.
Espèce
Campagnol à dos roux de Gapper Petite chauve-souris brune Phénacomys
Campagnol des champs Écureuil roux Rat surmulot
Campagnol des rochers Grand polatouche Souris commune
Campagnol-lemming de Cooper Grande musaraigne Souris sauteuse des bois
Chauve-souris argentée Musaraigne arctique Souris sauteuse des champs
Chauve-souris cendrée Musaraigne cendrée Souris sylvestre
Chauve-souris nordique Musaraigne fuligineuse Tamia mineur
Chauve-souris rousse Musaraigne palustre Tamia rayé
Condylure étoilé Musaraigne pygmée
Source : Desrosiers et coll., 2002.
Selon l’Atlas des amphibiens et des reptiles du Québec (AARQ), sept espèces
d’amphibiens, soit la salamandre à points bleus, le crapaud d’Amérique, la rainette
crucifère, la grenouille verte, la grenouille léopard, la grenouille du Nord et la
grenouille des bois, ainsi que trois espèces de reptiles, soit la tortue peinte, la tortue
serpentine et la couleuvre rayée, ont été observées dans la zone d’étude
(AARQ, 2009). Parmi ces espèces, les plus abondantes sont la rainette crucifère, le
crapaud d’Amérique et la grenouille des bois (AARQ, 2009).
Les amphibiens et les reptiles vivent dans des habitats diversifiés : lacs, marécages,
champs cultivés, milieux boisés, etc. Cependant, les amphibiens sont davantage
associés aux milieux humides et aquatiques. La zone d’étude offre des habitats
terrestres et aquatiques favorables à la plupart de ces espèces, tels que les tourbières
et la bande riveraine des rivières Kinojévis et Bousquet, ainsi que des lacs Osisko,
Dupuis et Normand.
5.3.4 Poissons
Les espèces communes de poissons qui colonisent les lacs et les rivières de la région
de l’Abitibi-Témiscamingue sont le doré jaune, le doré noir, le grand brochet, la
perchaude, les meuniers, les cyprins, le touladi, l’achigan à petite bouche et l’omble
de fontaine. Les espèces d’intérêt sportif sont l’achigan à petite bouche, le doré jaune,
le doré noir, le grand brochet, l’omble de fontaine et le touladi (Société de la faune et
des parcs du Québec, 2002).
Les eaux de la plaine argileuse, dont fait partie la zone d’étude, sont généralement
troubles et propices à la barbotte brune, alors que les eaux claires des plans d’eau
situés à l’extérieur de cette plaine sont privilégiées par les salmonidés (omble de
fontaine et touladi).
Quelques tributaires du lac Joannès, situés dans la partie centrale de la zone d’étude,
ont été désignés « habitats fauniques d’intérêt » par le MRNF, puisqu’ils constituent
des secteurs à omble de fontaine (CDPNQ, 2009). Ces habitats du poisson sont
protégés légalement en vertu de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la
faune (article 128.7). En plus de l’omble de fontaine, on a aussi répertorié dans ces
ruisseaux l’épinoche à cinq épines, la barbotte brune, la perchaude, le tête-de-boule,
le meunier noir, le poisson rouge commun, le ventre rouge du nord et le chabot taché.
5.3.5 Oiseaux
La zone d’étude comprend une diversité de milieux humides (étangs, lacs, tourbières,
etc.) qui constituent des habitats intéressants pour la sauvagine. La végétation dense
en bordure des plans d’eau est caractéristique d’un bon habitat.
Une aire de concentration d’oiseaux aquatiques (ACOA) est située dans la partie
ouest de la zone d’étude, le long du ruisseau Davidson (CDPNQ, 2009). Cet habitat
désigné (n° 02-08-210) constitue une aire de repos pour les oiseaux aquatiques,
notamment les oies, les bernaches et les canards. D’ailleurs, un important corridor
migratoire pour la bernache du Canada se trouve en Abitibi-Témiscamingue et
plusieurs individus s’y arrêtent, favorisant ainsi la chasse.
La présence d’au moins 12 espèces d’oiseaux de proie a été confirmée dans la zone
d’étude (ÉPOQ, 2009). Les espèces les plus communes en Abitibi sont le busard
Saint-Martin, la crécerelle d’Amérique, le balbuzard pêcheur et la buse pattue. Bien
que peu communs, l’épervier brun, le faucon émerillon et la buse à queue rousse ont
également été observés dans la zone d’étude (voir l’annexe A).
Les milieux ouverts, les friches ou les peuplements en régénération favorisent les
oiseaux de proie dont la prolifération est liée à celle des micromammifères, une
source de nourriture primordiale qui est associée à ces types d’habitat.
Avec 94 espèces, les oiseaux forestiers constituent une large part de la diversité des
oiseaux de l’Abitibi-Témiscamingue. Les principaux représentants de cette catégorie
sont les passereaux (tyrans, viréos, moucherolles, hirondelles, mésanges, parulines,
bruants, etc.) et les pics (voir l’annexe A).
La zone d’étude abrite aussi des espèces d’intérêt pour la chasse sportive, notamment
la gélinotte huppée et le tétras du Canada.
Sept espèces fauniques à statut particulier de juridiction provinciale ont été recensées
dans la zone d’étude. Il s’agit du caribou des bois (écotype forestier), du couguar, du
garrot d’Islande, du grèbe esclavon, du pygargue à tête blanche, de la sterne
caspienne et du hibou des marais (voir le tableau 6) (ÉPOQ, 2009 ; CDPNQ, 2009).
Selon leur aire de répartition au Québec, dix autres espèces fauniques menacées ou
vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées selon la loi québécoise y sont
également potentiellement présentes (voir le tableau 6).
Mammifères
Selon leurs aires de répartition, sept espèces de mammifères à statut particulier sont
susceptibles de fréquenter la zone d’étude, soit le campagnol des rochers, le
campagnol-lemming de Cooper, la chauve-souris argentée, la chauve-souris cendrée,
la chauve-souris rousse, le caribou forestier et le couguar.
Tableau 6 : Espèces à statut particulier offrant un potentiel de présence dans la zone d’étude
a. M : Espèce menacée ; V : Espèce vulnérable ; S : Espèce susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable
(MRNF, 2009a).
La chauve-souris rousse fréquente les forêts de conifères et mixtes, alors que les
milieux privilégiés par la chauve-souris cendrée sont les forêts de feuillus et de
conifères. Toutes deux se nourrissent au-dessus des clairières et des plans d’eau. La
chauve-souris argentée habite les forêts riveraines des lacs, des étangs ou des cours
d’eau. Ces trois espèces migratrices sont susceptibles d’être présentes dans la zone
d’étude.
Amphibiens et reptiles
Une espèce d’amphibien, soit la grenouille des marais, ainsi que trois espèces de
reptiles, à savoir la tortue des bois, la tortue mouchetée et la couleuvre verte, seraient
susceptibles de fréquenter la zone d’étude.
La grenouille des marais est une espèce d’amphibien susceptible d’être désignée
menacée ou vulnérable qui est surtout terrestre. Elle vit en forêt à proximité des
étangs à castor (Desroches et Rodrigue, 2004).
Quant aux reptiles, la tortue des bois, une espèce vulnérable, est associée aux rivières
sinueuses au fond sablonneux et pierreux (MRNF, 2009a). La tortue mouchetée
(menacée) est à la limite nord de son aire de répartition dans la zone d’étude. Elle est
très aquatique et fréquente les marécages, les étangs, les lacs peu profonds, les
terrains inondés et les marais, là où la végétation aquatique abonde (Desroches et
Rodrigue, 2004). La couleuvre verte peut se trouver dans les tourbières de la zone
d’étude. Elle peut aussi fréquenter les aires ouvertes, comme les champs, les friches et
l’orée des bois.
Poissons
Chez les poissons, l’esturgeon jaune, qui est susceptible d’être désigné menacé ou
vulnérable, fréquente les grandes rivières et les lacs. Il fraie dans les zones de courant
des rivières, et parfois dans les eaux peu profondes des lacs (Bernatchez et
Giroux, 2000).
Oiseaux
Selon l’ÉPOQ (2009), cinq espèces d’oiseaux à statut particulier ont été recensées
dans la zone d’étude. Le grèbe esclavon, espèce menacée au Québec, fréquente une
variété restreinte d’habitats, soit des petits étangs d’eau douce, des marais et des baies
de lac peu profondes. La vingtaine d’observations rapportées à proximité du lac
Osisko en mai et de septembre à novembre suggèrent qu’il s’agit d’individus
migrateurs, et donc que cette espèce ne niche pas dans la zone d’étude.
Le garrot d’Islande, espèce vulnérable, niche préférentiellement dans des petits lacs
sans poisson situés à la tête des rivières, en haute altitude. Cette espèce a été observée
exceptionnellement près du lac Osisko lors de la période de migration printanière
(fin avril-début mai) et se trouvait à l’extérieur de son aire de répartition connue.
Enfin, le hibou des marais, également une espèce susceptible d’être désignée menacée
ou vulnérable, fréquente plusieurs types de milieux ouverts, tels que des marais, des
prairies humides ou des terres agricoles. Les observations du hibou des marais à
proximité du lac Osisko à la fin avril et au début de mai traduisent la présence
d’individus migrateurs, puisqu’il n’existe aucun site connu fréquenté par l’espèce
dans la zone d’étude.
5.4.3.1 Population
Entre 2001 et 2006, une légère croissance démographique a été observée à la fois
dans le TÉ de Rouyn-Noranda et dans le noyau urbain de Rouyn-Noranda, avec des
taux de croissance respectifs de 0,8 % et de 2,1 % (Statistique Canada, 2009). Cela
peut s’expliquer par le nombre plus élevé des naissances observé au cours des
dernières années et par le ralentissement de l’exode de la population vers d’autres
régions. Cette légère croissance démographique permet de freiner, à court terme, le
déclin enregistré entre 1997 et 2007 (− 7,4 %) (Desjardins, 2008).
Pour la même période, un recul démographique a été noté à Cadillac, avec un taux de
décroissance de 39 % (Statistique Canada, 2009). Cette situation traduit la tendance
qu’a la population des petites localités de la région, dont Cadillac, à s’effriter en
raison des nombreux départs vers des villes où les possibilités d’emplois sont plus
grandes, notamment Rouyn-Noranda, Val-d’Or ou d’autres villes situées plus au sud.
par le fait que les principales activités économiques sont liées aux mines, aux forêts, à
l’agriculture et au récréotourisme.
Le milieu bâti du noyau urbain de Rouyn-Noranda compris dans la zone d’étude est
caractérisé par la présence du parc industriel Noranda, situé en rive ouest du lac
Osisko. Ce parc industriel compte environ 30 entreprises qui œuvrent dans les
secteurs d’activités des industries lourdes, de services et de recyclage ainsi que du
transport. Il est à noter que la fonderie Horne, située partiellement dans la zone
d’étude, est actuellement en réfection par la compagnie Xstrata Copper Canada. Un
secteur à vocation industrielle est également présent au nord de Cadillac.
Sur les terres de tenure privée, la villégiature se limite à une zone de chalets qui borde
le lac Héva. Par ailleurs, quinze terrains visés par des baux de villégiature pour abris
sommaires sont répartis sur les terres publiques de la zone d’étude. De façon
générale, ils sont éloignés des zones habitées (Rouyn-Noranda et Cadillac) et se
concentrent à proximité des principales rivières (Kinojévis et Bousquet) et des
grandes tourbières. La plupart de ces terrains sont dotés d’abris ou de petits chalets
utilisés pour la chasse, le piégeage ou la pêche. De plus, plusieurs installations de
chasse, principalement des caches, prennent place en bordure des emprises des lignes
existantes.
Les activités d’exploitation faunique les plus populaires dans la zone d’étude sont la
chasse et le piégeage. L’orignal et l’ours noir sont les gros gibiers les plus recherchés
dans la zone de chasse 13.
L’orignal est chassé à l’automne, principalement dans les secteurs les plus
accessibles, soit à proximité de la rivière Kinojévis, de part et d’autre du chemin
menant à la mine Doyon et aux environs de la route 395. Entre 2000 et 2008,
61 orignaux ont été récoltés dans la zone d’étude, ce qui équivaut à une densité de
0,52 orignaux par 10 km2 (MRNF, 2009b). Selon les statistiques de chasse à l’orignal
de 2003 à 2008, il y a en moyenne 2 732 orignaux récoltés annuellement dans la zone
de chasse 13, soit une densité de 0,53 orignal par 10 km2.
L’ours noir est chassé au printemps. Depuis 2000, près de quatre ours ont été abattus
en moyenne par année, ce qui représente 0,30 ours par 10 km2 (MRNF, 2009b). Les
statistiques de chasse à l’ours noir en 2007 indiquent 987 captures pour l’ensemble de
la zone 13, ce qui correspond à une densité de 0,18 ours par 10 km2 (MRNF, 2007).
Le territoire de l’UGAF 04, en partie compris dans la zone d’étude, compte sept
terrains de piégeage enregistrés (250, 251, 253, 254, 255, 619 et 620), dont
l’exploitation requiert l’obtention d’un bail d’exploitation qui confère à son titulaire
l’exclusivité du piégeage[1] (MRNF, 2009c). Ils se concentrent dans la partie centrale
de la zone d’étude. Le seul camp de piégeage répertorié dans la zone d’étude se
trouve sur le terrain de piégeage enregistré n° 250.
Bien qu’il n’y ait aucune pourvoirie dans la zone d’étude, la pêche sportive est
également une activité très populaire auprès des utilisateurs du territoire. Elle est
surtout pratiquée dans les lacs et les rivières de grandes dimensions, telles que la
rivière Kinojévis et le lac Héva. D’ailleurs, le doré et le brochet sont également
pêchés l’hiver dans la rivière Kinojévis. Le doré jaune, le brochet, l’omble de fontaine
et le touladi sont les espèces les plus prisées par les pêcheurs.
La région est desservie par le vaste réseau de pistes cyclables qui traverse le Québec,
soit la Route verte. Dans la partie ouest de la zone d’étude, cette piste cyclable
provinciale est en voie partagée avec la rue du Saguenay. Quelques pistes cyclables
locales sillonnent également certains secteurs de la zone d’étude. Par ailleurs, dans le
contexte du projet de construction de la voie de contournement de la route 117, une
nouvelle piste cyclable locale sera aménagée. Elle rejoindra le parc linéaire Rouyn-
Noranda–Taschereau projeté, lequel empruntera l’ancienne emprise ferroviaire.
[1] Les limites des terrains de piégeage ne sont pas représentées sur la carte Milieux naturel et humain.
Plusieurs sentiers de quad sont également présents dans la zone d’étude. Cette activité
monte en popularité en raison du manque de neige qu’a récemment connu la région.
Le Club quad du Cuivre compte une centaine de membres et il est responsable de
l’entretien de près de 80 km de sentiers, dont plusieurs traversent la zone d’étude.
Les rivières Kinojévis et Bousquet sont actuellement utilisées pour le canotage, mais
seule la rivière Kinojévis fait l’objet d’un circuit de canot-camping officiel répertorié
à la Fédération québécoise du canot et du kayak. Des emplacements de camping et
des portages sont toutefois présents le long de la rivière Bousquet.
ouvrir aux utilisateurs des centaines de kilomètres de voie navigable vers les rivières
des Quinze et des Outaouais (Ville de Rouyn-Noranda, 2009).
Les Scouts du District du Cuivre disposent d’un camp sur la rive ouest du lac
Normand. Cette infrastructure, qui sert également à divers groupes, est située à
l’extérieur de la zone d’étude.
Le territoire dont fait partie la zone d’étude recèle l’une des plus grandes réserves de
sols arables inexploités en Amérique du Nord en raison des terres argileuses laissées
par le retrait du lac Ojibway (MRNF, 2006a). Les terres cultivées n’occupent
cependant que 1,2 % de la zone d’étude et se concentrent dans sa partie est, soit au
sud de Cadillac et au nord du lac Héva. Elles sont en grande partie incluses dans le
territoire agricole protégé en vertu de la Loi sur la protection du territoire et des
activités agricoles (L.R.Q., c P-41.1).
Comme dans le reste de la région, les activités agricoles de la zone d’étude sont
principalement liées à l’élevage de bovins de boucherie et les terres sont
généralement utilisées pour la production fourragère.
Les caractéristiques des UAF 082-51 et 083-51 sont présentées au tableau 7. La zone
d’étude est comprise dans l’UAF 082-51 dans une proportion de 42 % (5 715°ha) et
dans l’UAF 083-51 dans une proportion de 18 % (2 455 ha). L’UAF 082-51 couvre la
partie centrale de la zone d’étude et l’UAF 083-51, sa partie est.
Superficie forestière productive et accessible (ha) 368 455 878 067 1 246 522
Possibilité forestière annuelle (m³) 448 200 942 600 1 390 800
Volume annuel attribué (m³) 367 900 713 900 1 081 800
La gestion de ces territoires forestiers du domaine public est assurée par le MRNF,
qui établit les stratégies d’aménagement forestier et détermine les possibilités
forestières des unités territoriales (UAF). Selon le plan général d’aménagement
forestier (PGAF) 2008-2013, la possibilité forestière annuelle, toutes essences
confondues, est de 448 200 m³ pour l’UAF 082-51 et de 942 600 m³ pour l’UAF 083-
51.
L’attribution des volumes de bois se fait en fonction des possibilités de chaque UAF à
des bénéficiaires de CAAF, qui sont titulaires d’un permis d’exploitation d’usine de
transformation du bois, ou de CtAF. Selon le répertoire des bénéficiaires de CAAF et
de CtAF (MRNF, 2009d), les deux UAF comptent respectivement six bénéficiaires de
CAAF et aucun bénéficiaire de CtAF.
Superficie forestière productive et accessible (ha) 368 455 878 067 1 246 522
Possibilité forestière annuelle (m³) 448 200 942 600 1 390 800
Volume annuel attribué (m³) 367 900 713 900 1 081 800
Les deux CvAF couvrent 22 % de la superficie de la zone d’étude, soit une superficie
de 2 858 ha. Elles sont localisées aux extrémités est (Rouyn-Noranda) et ouest
(Vallée-de-l’Or) de la zone d’étude. La possibilité forestière annuelle des deux CvAF
est de 82 500 m3.
La raréfaction du bois mort dans les forêts sous aménagement est un phénomène
reconnu mondialement (MRNF, 2006b). L’aménagement forestier a généralement
pour effet de réduire la quantité et la qualité de bois mort, en plus de conduire à une
raréfaction des gros chicots et des gros débris ligneux (Crête et coll., 2004). Le
MRNF s’est fixé pour objectif de conserver du bois mort dans les forêts publiques
aménagées du Québec. Cet objectif est l’un des onze objectifs de protection et de
mise en valeur (OPMV) des ressources du milieu forestier adoptés par le MRNF.
Pour atteindre cet objectif, le MRNF a retenu une série de mesures qui s’inscrivent
dans les plans généraux d’aménagement forestier (PGAF) de 2008-2013. L’une de
ces mesures vise à soustraire à l’aménagement forestier 20 % de la superficie
productive totale des lisières boisées riveraines de chaque UAF, et ce, à perpétuité.
Cette mesure a pour objectif de permettre à des arbres de diverses essences
d’atteindre de grandes dimensions, puis de devenir de gros chicots ou de gros débris
ligneux.
5.4.7.3 Placettes-échantillons
5.4.8.1 Mines
L’ensemble de la zone d’étude est quadrillé de claims miniers actifs, dont une
majorité est déjà jalonnée. Le claim représente le seul titre d’exploration attribué pour
réaliser des activités d’exploration minière. Il constitue un droit minier (droit
souterrain seulement) qui donne à son titulaire le droit exclusif de rechercher, pendant
deux ans, sur un territoire délimité, les substances minérales qui sont du domaine
public (MRNF, 2008a ; 2008b).
Dans le cas des baux miniers et des concessions minières (ce dernier terme est aboli
depuis 1968, mais demeure utilisé pour les titres de propriété déjà accordés), les
droits sont accordés pour la surface et le sous-sol. Il y a 13 concessions minières dans
la zone d’étude, dont la majorité (10) se trouve dans le secteur du noyau urbain de
Rouyn-Noranda. L’emprise de la ligne Cadillac-Rouyn traverse cinq concessions
minières.
Quant aux baux miniers, seulement de très petites portions de leur superficie sont
comprises dans la zone d’étude. Ils sont respectivement détenus par Agnico-
Eagle Mines Limited et Iamgold Corporation, les exploitants des mines d’or LaRonde
et Doyon, toutes deux situées dans la municipalité de Preissac. Il est à noter que la
mine Doyon est à la fin de sa vie utile et qu’elle fermera prochainement ses portes.
Iamgold Corporation développe actuellement le projet aurifère Westwood, à environ
2 km de la mine Doyon.
Quelques bancs d’emprunt sont présents dans la zone d’étude. Ils sont surtout situés à
proximité de Cadillac, du côté nord de la route 117. À Rouyn-Noranda, une carrière
de pierre en exploitation se trouve à l’ouest du terrain de golf Noranda. Elle est la
propriété de Lamothe, div. de Sintra Inc., une entreprise fondée au début des
années 1930. D’ici 10 à 15 ans, le terrain situé entre la rue du Saguenay et le chemin
du Golf devrait être aplani et pourrait alors être disponible pour d’autres activités
économiques, notamment commerciales.
5.4.9 Infrastructures
La route nationale 117 constitue la principale voie d’accès de la région et le seul lien
nord-sud entre les régions de Montréal et de l’Abitibi-Témiscamingue. D’une
longueur totale de 665 km, la route 117 s’étend sur plus de 280 km dans la région de
l’Abitibi-Témiscamingue, dont environ 14 km sont compris dans la zone d’étude.
Cette route est la plus utilisée en Abitibi-Témiscamingue pour le transport des
personnes et des marchandises. De plus, son utilisation pour le transport hors-norme
en fait un lien routier stratégique. Dans la zone d’étude, la route 117 correspond à la
route McWatters.
La route nationale 101, d’une longueur de 289 km, représente le principal lien vers le
sud de l’Ontario. Un court tronçon de 3 km traverse du sud vers le nord l’extrémité
ouest de la zone d’étude. À Rouyn-Noranda, la route 101 correspond à la rue
Saguenay.
Une voie ferrée du Canadien National (CN) traverse la région selon un axe est-ouest.
Elle est exploitée par une filiale du CN, soit Chemin de fer d’intérêt local interne du
Nord-du-Québec (CFILINQ). D’une longueur de 163 km, le tronçon passant par
Cadillac relie Senneterre, Val-d’Or et Rouyn-Noranda. Il est surtout utilisé pour le
transport des produits miniers, mais également des produits forestiers et chimiques.
La voie ferrée est en grande partie située au sud de la zone d’étude, sauf à ses deux
extrémités. À l’extrémité ouest, la voie ferrée du CFILINQ traverse le noyau urbain
de Rouyn--Noranda selon un axe nord-sud. Elle est située à l’est de la rue Saguenay
et s’arrête à proximité du chemin du Golf. Au-delà de ce point, la voie ferrée est
désaffectée. À l’autre extrémité de la zone d’étude, la voie ferrée passe au sud du
noyau urbain de Cadillac et juste au nord du poste de Cadillac. Par la suite, son tracé
bifurque vers le sud-est, en direction de Val-d’Or.
À partir du poste de Cadillac, une ligne à 120 kV se dirige vers le sud en direction du
poste de Rapide-7. Au nord, deux autres lignes à 120 kV le relient au poste d’Amos,
une ligne à 120 kV le relie au poste de Malartic-2, et une autre ligne à 120 kV,
utilisant la même emprise, est actuellement en construction. Elle permettra
d’alimenter la future mine de la Corporation minière Osisko qui sera installée à
Malartic.
Enfin, en plus de son raccordement au poste de Rouyn, le poste Pandora est relié au
poste de Rapide-2 par une ligne à 120 kV.
Une centrale au gaz de 162 MW est également présente sur le site du poste de
Cadillac. Cette centrale, surtout utilisée pour stabiliser le signal électrique, est peu
sollicitée, soit environ 30 heures par année.
La conduite qui permet d’acheminer l’eau brute du lac Dufault vers la fonderie Horne
traverse le chemin du Golf en longeant la voie ferrée. Cette même conduite sert
ensuite à approvisionner l’usine de traitement de l’eau qui alimente le réseau
d’aqueduc du noyau urbain de Rouyn-Noranda.
5.4.10.1 Patrimoine
5.4.10.2 Archéologie
Période préhistorique
Période historique
Une étude de potentiel archéologique a été réalisée à l’intérieur d’un corridor fixé à
1 km de part et d’autre du tracé proposé, créant ainsi une bande de 2 km de largeur
sur 55 km de longueur. Elle nous a permis d’identifier treize zones à potentiel
archéologique amérindien. Une inspection visuelle du tracé réalisée à l’automne 2009
a également permis d’observer la présence d’éclats de pierres taillées sur les deux
rives de la rivière Kinojévis.
5.5 Paysage
L’analyse du paysage est fondée sur la méthode spécialisée d’Hydro-Québec (Hydro-
Québec, 1992). Étroitement associée à l’inventaire du milieu, elle repose, d’une part,
sur les caractéristiques du paysage et, d’autre part, sur les valeurs et sur les
préoccupations des populations concernées.
La zone d’étude est située dans les basses-terres de l’Abitibi et de la baie James et est
entièrement comprise à l’intérieur de paysage régional Rouyn-Noranda (Robitaille et
Saucier, 1998). Il est surtout formé de coteaux aux pentes faibles, où se trouvent
également quelques collines bien démarquées aux sommets pointus et aux versants
parfois escarpés. Ces collines sont toutefois situées à l’extérieur de la zone d’étude.
Le paysage de la zone d’étude est dominé par les noyaux urbains de Rouyn-Noranda
et de Cadillac ainsi que par la forêt boréale. L’utilisation du territoire est
principalement forestière et minière, et la chasse et la pêche y constituent des activités
très prisées. Deux lignes à 120 kV (circuits 1306, 1313 et1322) traversent l’ensemble
de la zone d’étude.
Le paysage urbain de Cadillac regroupe la plus grande partie des observateurs fixes
de la zone d’étude. Il comprend une zone résidentielle et, au sud, un secteur où
l’activité agricole est dominante. Encadré des deux lignes à 120 kV qui traversent la
zone d’étude, la périphérie de cette unité de paysage offre des vues ouvertes,
notamment dans le secteur agricole.
Dans la zone d’étude, la rivière Bousquet s’insère dans une vallée étroite encadrée de
collines boisées. La sinuosité de la rivière, l’étroitesse dans la vallée, la topographie et
le couvert forestier y restreignent l’accessibilité visuelle. La rivière est fréquentée par
certains canoteurs, mais l’utilisation y semble assez limitée. Cette unité ne compte ni
camp ni abri sommaire. D’étroits chemins forestiers, probablement utilisés par les
amateurs de motoneige et de quad, longent les rives.
6 Projet retenu
Pour satisfaire aux besoins du ministère des Transports du Québec (MTQ) qui
projette de modifier le tracé de la route 117 pour contourner la ville de Rouyn-
Noranda, Hydro-Québec doit modifier certaines sections de lignes à 120 kV qui sont
incompatibles avec le contournement projeté. Par ailleurs, Hydro-Québec a étudié la
possibilité de contourner le bail minier du secteur de Cadillac et de réduire la
longueur de la ligne dans ce secteur.
L’optimisation du tracé dans ces deux secteurs a été réalisée en tenant compte des
particularités du milieu, des projets de développement et des caractéristiques
techniques des lignes à réaménager.
L’analyse des variantes a permis de constater que la variante croisement exige des
travaux de moindre ampleur que l’autre variante et des coûts moins élevés.
Cependant, la solution de déplacement des deux lignes s’est révélée optimale du point
de vue environnemental, puisqu’elle permet de dégager les bandes de territoire qui
6 – Projet retenu 71
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
longent la voie de contournement et qui sont ciblées pour la mise en place de diverses
infrastructures récréotouristiques. Ce déplacement permet en outre d’éloigner les
lignes du terrain de golf et de dégager ainsi les champs visuels limitrophes vers le
golf, le lac Osisko et le centre-ville de Rouyn-Noranda.
Par ailleurs, les différents circuits de distribution présents dans ce secteur seront
également déplacés du côté nord de la future voie de contournement afin de dégager
complètement le champ visuel sud.
Le tracé retenu a une longueur totale de 53,6 km et emprunte l’emprise existante sur
près de 90 % de son parcours. Outre dans le court tronçon à déboiser, il traverse
essentiellement de la friche arbustive. Le tracé retenu franchit des cours d’eau
permanents à treize reprises, dont les rivières Dufault, Kinojévis et Bousquet. Il passe
également dans le périmètre urbain de Rouyn-Noranda (2,9 km) ainsi que dans une
aire de concentration d’oiseaux aquatiques (0,3 km). Enfin, ce tracé se situe à moins
de 200 m de quelques résidences de la rue des Lilas (Rouyn-Noranda) et du chemin
du Petit-Canada (Cadillac), ainsi que de onze abris sommaires ou installations de
chasse. Le seul bâtiment qu’il touche est un abri sommaire situé dans la bande de
végétation qui sépare les emprises de lignes, en bordure de la rivière Kinojévis.
72 6 – Projet retenu
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
6 – Projet retenu 73
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
Toutes les étapes d’un projet peuvent causer des impacts. Les principales activités
constituant les sources d’impact sont les suivantes :
[1] Dans tout le chapitre sur les impacts, le terme « des lignes ou des lignes existantes » correspond à la ligne monoterne sur
portiques de bois (circuit 1306) ainsi qu’à la section de la ligne biterne en acier (circuits 1313 et 1322) qui doit être déplacée.
On procède ensuite, afin d’évaluer leur importance, à une évaluation des impacts
résiduels du projet. L’importance de l’impact constitue un jugement global sur les
modifications.
Sources d’impact
Construction Exploitation et entretien Démantèlement
Présence et entre-
Mise en place des
tien de l’emprise
Élément du milieu
Présence des
Excavation et
Excavation et
Déboisement
terrassement
terrassement
entretien des
équipements
équipements
équipements
Transport et
Transport et
Transport et
circulation
circulation
circulation
accès
lieux
Milieu naturel
Sol
Surface et profil du sol
Qualité des sols
Eau
Rive de cours d’eau et profil de
l’écoulement
Qualité de l’eau
Air et ambiance sonore
Qualité de l’air
Écoulement de l’air
Ambiance sonore
Végétation
Végétation terrestre
Milieux humides
Faune
Faune terrestre et semi-aquatique
Amphibiens et reptiles
Poissons
Oiseaux
Aire de concentration d’oiseaux
aquatiques
Espèces fauniques à statut particulier
Milieu humain
Espace urbain et périurbain
Milieu bâti
Espace affecté à la villégiature et aux
activités récréotouristiques
Chasse, piégeage et pêche
Sentiers récréotouristiques
Espace forestier
Activités forestières
Espace minier
Activités minières et aires d’extraction
Qualité de vie
Qualité de vie
Infrastructures
Infrastructures
Patrimoine et archéologie
Zones à potentiel archéologique
Paysage
Unités de paysage
Champs visuels
Les mesures d’atténuation courantes les plus pertinentes pour le projet sont
énumérées au tableau 11. Les mesures d’atténuation courantes sont particulièrement
efficaces pour limiter ou pour prévenir les impacts sur le milieu physique
(contamination, perturbation des sols et du drainage de surface). Des mesures de
protection sont appliquées aux zones sensibles et au milieu aquatique, et tous les
travaux effectués à proximité des cours d’eau sont encadrés de façon à atténuer le
plus possible les répercussions sur la faune aquatique et sur les différents éléments du
milieu.
Pour le milieu humain, les principales mesures consistent à réduire les inconvénients
liés à la réalisation du projet en assurant une communication efficace entre
l’entreprise et les propriétaires ou les utilisateurs du territoire.
Clauses
Mesures d’atténuation courantes environnementales
normalisées
Mesures générales
1 Informer les travailleurs des mesures de protection de l’environnement préconisées par
1.2
Hydro-Québec.
2 Prévoir l’instauration et l’application d’un plan d’intervention en cas de déversement
accidentel de contaminants. Placer à la vue des travailleurs une affiche indiquant les noms
et les numéros de téléphone des responsables et décrivant la structure d’alerte. Équiper 7.1 et 16.1
chaque site de travail d’une trousse d’intervention contenant des produits adaptés aux
particularités du lieu de travail.
3 Avant toute intervention sur un terrain privé, toujours s’entendre préalablement avec le
—
propriétaire.
4 Remettre les lieux dans leur état d’origine à la fin des travaux. 22
5 Prendre les précautions nécessaires au moment de la manipulation, du démantèlement et
du transport des équipements contenant de l’huile ainsi qu’au moment de la récupération et 16.1, 17 et 18
de l’élimination des huiles usées.
6 Maintenir les véhicules et les engins de chantier en bon état de fonctionnement afin d’éviter
les fuites d’huile, de carburant et de tout autre polluant, et de réduire les rejets gazeux et le
16.1
bruit. Vérifier tous les jours si le matériel présente des fuites de contaminant et, au besoin,
effectuer rapidement les réparations nécessaires à un endroit prévu à cette fin.
Clauses
Mesures d’atténuation courantes environnementales
normalisées
7 Utiliser des abats-poussières ou confiner l’aire des travaux afin de limiter les émissions de
16.5 et 21.2
poussières générées par la circulation.
8 Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, procéder au dégagement du site
(enlèvement de matériel, des matériaux et des installations provisoires, évacuation des
22.1
déchets, des décombres et des déblais vers les lieux de stockage ou d’élimination
autorisés).
Milieu aquatique
9 Dans la mesure du possible, traverser les cours d’eau en empruntant un chemin existant.
S’il est nécessaire d’installer un pont temporaire ou un ponceau, vérifier qu’il ne crée pas
13.2
d’étangs, qu’il n’inonde pas les terres adjacentes et qu’il ne gêne pas la circulation des
poissons.
10 Interdire le ravitaillement des véhicules en produits pétroliers à moins de 60 m des cours
16.1
d’eau ou de tout autre élément sensible.
11 Interdire toute circulation d’engins de chantier à moins de 20 m des lacs et des cours d’eau
16.3
permanents et à moins de 5 m des cours d’eau intermittents, sauf dans les chemins prévus.
12 À la fin des travaux ou sur avis du représentant d’Hydro-Québec, enlever les ouvrages de
franchissement temporaires, rétablir le profil d’origine du lit et des berges des cours d’eau, 13.4, 19.2 et 22.2
et, au besoin, stabiliser les berges.
Milieu terrestre
13 Favoriser l’utilisation des chemins existants comme voies d’accès. 16.4
14 Dans l’emprise de la ligne, utiliser une seule voie de circulation d’une largeur maximale de
8 m ; limiter le déplacement des engins de chantier aux aires de travail et aux accès 5.3, 16.4 et 22.3
balisés.
15 Délimiter clairement les aires à déboiser et les accès, et limiter la circulation des véhicules
5.1 et 5.3
et des engins de chantier aux aires de travail et aux accès prévus.
16 Éviter de faire tomber les arbres à l’extérieur des limites de l’aire à déboiser ou près d’un
5.1
cours d’eau.
17 En bordure des lacs, des cours d’eau, des marécages et des tourbières, préserver une
bande de protection végétale de 20 m de largeur dans le domaine public et de 10 à 15 m de 5.1, 10.2 et 16.3
largeur dans le domaine privé.
18 Limiter au strict nécessaire le décapage, le déblaiement, l’excavation, le remblayage et le
nivellement des aires de travail afin de respecter la topographie naturelle et de prévenir 10.1 et 19.4
l’érosion.
19 En tout temps, maintenir les routes dans un état sécuritaire et réparer tout dommage causé
à celles-ci. À la fin des travaux, remettre les routes dans un état équivalent à leur état initial, 16.4 et 16.5
et ce, dans un délai raisonnable.
20 Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, niveler les ornières faites dans l’emprise et
5.3 et 16.4
dans les chemins. Remblayer et niveler le terrain au pied des pylônes.
Clauses
Mesures d’atténuation courantes environnementales
normalisées
Milieu humain
21 Informer les autorités concernées et les utilisateurs du territoire du calendrier de réalisation
1.2
des travaux.
22 Favoriser l’embauche de la main-d’œuvre locale. —
23 Assurer l’entretien régulier des équipements et de tout autre matériel pouvant constituer des
3.2
sources de nuisances sonores majeures.
24 Au moment du déboisement, procéder à la récupération du bois marchand selon les
5.6
conditions du permis d’intervention émis par le MRNF.
25 Suspendre les travaux d’excavation en cas de découverte fortuite d’un bien ou d’un site
10.2 et 20.2
archéologique et en informer sans délai le représentant d’Hydro-Québec.
7.3.1 Sols
Les principales sources d’impact sur les sols sont le transport et la circulation, le
déboisement, l’aménagement des accès, l’excavation et le terrassement de même que
la mise en place des équipements et le démantèlement de la ligne. Ces activités sont
susceptibles de modifier la pente – ce qui pourrait entraîner ou accentuer les
phénomènes d’érosion –, de compacter le sol, de former des ornières ou encore de
contaminer le sol en cas de bris mécanique ou de déversement accidentel de
contaminant.
7.3.2 Eau
Le tracé retenu traverse à quatre reprises deux petits lacs, dont un résulte de l’activité
du castor, treize cours d’eau permanents et vingt-et-un cours d’eau intermittents, dont
les principaux sont le ruisseau Davidson, ainsi que les rivières Dufault, Kinojévis et
Bousquet. Pour leur part, les activités de démantèlement de la ligne existante
pourraient toucher un lac et un cours d’eau intermittent.
Les principales sources d’impact sur la qualité de l’eau ainsi que sur le profil et
l’écoulement des cours d’eau sont le transport et la circulation à toutes les étapes du
projet, le déboisement et l’aménagement d’accès, l’excavation et le terrassement, le
démantèlement des lignes existantes ainsi que l’entretien de l’emprise. La qualité des
eaux de surface peut être altérée par l’apport et par la mise en suspension de
sédiments ou de contaminants causés par des modifications au profil des rives ou des
conditions d’écoulement, ou encore par une augmentation du ruissellement. Il existe
aussi un risque de contamination à toutes les étapes du projet si un bris mécanique ou
un déversement accidentel survenait.
Les mesures d’atténuation courantes et particulières visant la protection des lacs, des
cours d’eau et des rives réduiront considérablement ces risques. Les engins de
chantier franchiront certains cours d’eau sur des ponts temporaires dans l’emprise de
la ligne. La traversée des cours d’eau se fera en respectant les règles de protection de
l’environnement ainsi que le Règlement sur les normes d’intervention dans les forêts
du domaine de l’État (RNI) (voir la section 7.4.3). De plus, les mesures de protection
appliquées au moment de l’entretien des emprises protégeront la qualité de l’eau de
ces lacs et de ces cours d’eau.
Positionner les pylônes le plus loin possible des cours d’eau à traverser.
Dans la mesure du possible, franchir les cours d’eau en utilisant les chemins
existants.
Ne pas traverser le ruisseau Davidson ainsi que les rivières Dufault, Kinojévis et
Bousquet. Accéder à l’emprise en empruntant les chemins existants.
Procéder à un déboisement de mode B sur une largeur minimale de 20 m en
bordure des cours d’eau et des tourbières.
Procéder à un déboisement de mode C sur une largeur de 60 m de part et d’autre
des rivières Kinojévis et Bousquet.
Éviter la chute de portiques dans les plans d’eau et les cours d’eau.
Les principales sources d’impact sur la qualité de l’air, sur l’écoulement de l’air et sur
l’ambiance sonore sont le transport et la circulation à toutes les étapes du projet, le
déboisement, l’aménagement des accès, l’excavation et le terrassement, la mise en
place et l’exploitation des équipements, les activités de démantèlement des lignes
existantes, ainsi que l’entretien de la ligne et de l’emprise.
Les véhicules, les engins de chantier et l’équipement utilisés à toutes les étapes du
projet produisent des poussières, des particules, des fumées et des gaz
d’échappement. Par ailleurs, des nuisances sonores peuvent être occasionnées par
diverses activités de construction. L’importance de ces impacts est considérée comme
mineure puisque la construction et le démantèlement seront de courte durée
(environ un an) et que la quasi-totalité du tracé est située à plus de 200 m de
résidences ou de camps.
Les principaux impacts sur les milieux humides pourraient résulter des activités de
transport et de circulation, du déboisement, de l’excavation et du terrassement, de la
mise en place des équipements ainsi que du démantèlement de la ligne existante.
La ligne à reconstruire traverse trois tourbières sur une longueur totale de 0,6 km.
Bien que ces milieux humides se trouvent dans l’emprise des lignes existantes, ils
seront peu ou pas touchés par les activités de construction. En effet, la portée des
pylônes étant d’environ 500 m, il suffira d’optimiser leur positionnement pour éviter
d’y installer des pylônes. Il est toutefois possible qu’un pylône soit installé dans la
tourbière de plus grande superficie située à l’ouest du chemin du Mont-Brun. On
veillera alors à utiliser des fondations qui perturbent le moins possible le milieu et à
ce que les travaux soient réalisés sur sol gelé.
L’intensité de l’impact est faible, car les interventions prévues n’altéreront pas de
manière significative la qualité de ces milieux. Son étendue est ponctuelle compte
tenu des superficies touchées et des méthodes de travail retenues. La durée de
l’impact est courte puisqu’elle est liée à la circulation de la machinerie qui sera
d’environ un an. Par conséquent, l’importance de l’impact résiduel sur les milieux
humides est jugée mineure.
Dans la mesure du possible, positionner les pylônes de façon à éviter les tourbières.
Éviter de circuler dans les milieux humides. Si un pylône devait être installé dans
un milieu humide, réaliser, dans la mesure du possible, les travaux sur sol gelé.
Dans les milieux humides, utiliser le mode B de déboisement pour enlever la
végétation arborescente.
Procéder à un déboisement de mode B sur une largeur minimale de 20 m en
bordure des cours d’eau et des tourbières.
7.3.6 Faune
Les principales sources d’impact du projet sur la faune sont le déboisement ainsi que
les activités de construction et de démantèlement, soit le transport et la circulation, les
travaux d’excavation et de terrassement, la mise en place des nouveaux équipements
de même que le démantèlement des équipements actuels.
activités des animaux, notamment leur déplacement et leur reproduction. Elles seront
cependant limitées, car une grande partie des travaux liés à la reconstruction de la
ligne monoterne seront réalisés l’automne et l’hiver, soit en dehors des périodes de
grande activité pour les animaux. De plus, certaines mesures liées aux modes de
déboisement atténueront les impacts liés aux activités de construction, d’exploitation
et d’entretien.
En ce qui concerne les étangs de castor situés dans l’emprise, ils causeront des
difficultés techniques pour le démantèlement de la ligne existante et pour la
construction de la nouvelle ligne. Hydro-Québec procèdera au piégeage des colonies
à l’automne ou à l’hiver, et démantèlera les barrages pour abaisser le niveau des cours
d’eau et pour régulariser l’écoulement. Toutefois, l’emprise des lignes continuera à
être favorable à cette espèce puisque le maintien de la végétation riveraine préservera,
entre autres, la production de petites tiges qui sont prisées par le castor.
L’intensité de l’impact prévu sur la faune terrestre et semi-aquatique est jugée faible
car, d’une part, la superficie des peuplements forestiers touchés est très faible et,
d’autre part, plusieurs mesures d’atténuation relatives au déboisement, à
l’exploitation et à l’entretien de l’emprise seront appliquées. De plus, les espèces
terrestres et semi-aquatiques de la zone d’étude bénéficieront de superficies d’habitats
de remplacement à l’extérieur de l’emprise. L’étendue de l’impact est ponctuelle et sa
durée longue, car elle est liée à la durée de vie utile des équipements. Ainsi,
l’importance de l’impact résiduel du projet sur la faune terrestre et semi-aquatique est
considérée comme mineure.
Pendant l’exploitation, les conditions seront les mêmes que dans l’emprise actuelle.
L’emprise des deux lignes pourra offrir un milieu favorable à plusieurs espèces
d’amphibiens et de reptiles.
En tenant compte des mesures d’atténuation prévues pour limiter les impacts sur les
cours d’eau et les milieux humides, l’intensité de l’impact est faible. Son étendue est
ponctuelle, car elle se limite aux milieux humides et aux cours d’eau situés dans
l’emprise. La durée de l’impact est longue puisqu’elle correspond à la durée de vie
des équipements. Par conséquent, l’importance de l’impact du projet sur les
amphibiens et les reptiles est considérée comme mineure.
Positionner les pylônes le plus loin possible des cours d’eau à traverser.
Dans la mesure du possible, franchir les cours d’eau en utilisant les
chemins existants.
Ne pas traverser le ruisseau Davidson ainsi que les rivières Dufault, Kinojévis et
Bousquet. Accéder à l’emprise en empruntant les chemins existants.
Procéder à un déboisement de mode B sur une largeur minimale de 20 m en
bordure des cours d’eau et des tourbières.
Procéder à un déboisement de mode C sur une largeur de 20 m de part et d’autre
des rivières Kinojévis et Bousquet.
7.3.6.3 Poissons
Les principales sources d’impact sur les poissons sont l’aménagement des accès, le
transport et la circulation, ainsi que la mise en place ou le démantèlement des
équipements. Ces activités pourraient modifier la qualité des eaux ainsi que le profil
et l’écoulement des cours d’eau et, par conséquent, altérer les conditions naturelles du
milieu aquatique, notamment par une augmentation temporaire de la turbidité
de l’eau.
Positionner les pylônes le plus loin possible des cours d’eau à traverser.
Dans la mesure du possible, franchir les cours d’eau en utilisant les
chemins existants.
Ne pas traverser le ruisseau Davidson ainsi que les rivières Dufault, Kinojévis et
Bousquet. Accéder à l’emprise en empruntant les chemins existants.
Procéder à un déboisement de mode B sur une largeur minimale de 20 m en
bordure des cours d’eau.
Procéder à un déboisement de mode C sur une largeur de 20 m de part et d’autre
des rivières Kinojévis et Bousquet.
7.3.6.4 Oiseaux
ligne est comprise dans celle de la ligne existante. Par ailleurs, aucun déboisement ne
sera effectué dans l’aire de concentration d’oiseaux aquatiques du ruisseau Davidson.
Pendant l’exploitation, l’emprise des deux lignes offrira des conditions identiques à
celles des emprises actuelles. Les espèces des milieux ouverts et celles qui
recherchent la régénération arbustive y trouveront des habitats propices à leur
reproduction.
L’importance de l’impact résiduel du projet sur les oiseaux est jugée mineure. En
effet, l’intensité de l’impact est faible, puisque la perte d’habitat forestier sera minime
et que les rives du ruisseau Davidson seront protégées. L’étendue de l’impact est
ponctuelle, car elle se limite à une faible proportion de l’emprise de la ligne et sa
durée est longue.
Positionner les pylônes le plus loin possible des cours d’eau à traverser.
Dans la mesure du possible, franchir les cours d’eau en utilisant les chemins
existants.
Ne pas traverser le ruisseau Davidson ainsi que les rivières Dufault, Kinojévis et
Bousquet. Accéder à l’emprise en empruntant les chemins existants.
Interdire toute circulation dans l’aire de concentration d’oiseaux aquatiques du
ruisseau Davidson.
Procéder à un déboisement de mode B sur une largeur minimale de 20 m en
bordure des cours d’eau et des tourbières.
Procéder à un déboisement de mode C sur une largeur de 20 m de part et d'autre
des rivières Kinojévis et Bousquet.
Dans la zone d’étude, on signale des mentions pour sept espèces fauniques à statut
particulier protégées en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables, soit
le caribou des bois (écotype forestier), le couguar, le garrot d’Islande, le grèbe
esclavon, le pygargue à tête blanche, la sterne caspienne et le hibou des marais.
Compte tenu de leur répartition géographique, d’autres espèces protégées par cette loi
peuvent néanmoins être présentes dans la zone d’étude, soit la tortue des bois et le
hibou des marais.
Tout comme pour la faune fréquentant les abords de l’emprise, les espèces à statut
particulier qui pourraient s’y trouver seront temporairement dérangées pendant les
travaux, et certains de leurs habitats forestiers seront perdus au profit d’habitats
arbustifs ouverts.
Compte tenu que le tracé de la ligne emprunte sur près de 90 % de sa longueur une
emprise existante, les répercussions du déboisement seront minimes. Par ailleurs, les
activités de construction et de démantèlement de la ligne monoterne pourraient avoir
des impacts sur les micromammifères (perte d’habitat, mortalité) et sur les chauves-
souris (dérangement). Ces effets seront toutefois négligeables et ne menaceront pas
d’espèces à l’échelle régionale, plusieurs habitats similaires étant disponibles à
proximité de la ligne.
En raison de la faible étendue du milieu touché, l’impact du projet sur les espèces à
statut particulier est jugé d’importance mineure.
Positionner les pylônes le plus loin possible des cours d’eau à traverser.
Dans la mesure du possible, franchir les cours d’eau en utilisant les chemins
existants.
Ne pas traverser le ruisseau Davidson ainsi que les rivières Dufault, Kinojévis et
Bousquet. Accéder à l’emprise en empruntant les chemins existants.
Procéder à un déboisement de mode B sur une largeur minimale de 20 m en
bordure des cours d’eau et des tourbières.
Procéder à un déboisement de mode C sur une largeur de 20 m de part et d’autre
des rivières Kinojévis et Bousquet.
Le milieu bâti ne sera pas touché par le projet, et ce, bien qu’une courte partie du
secteur industriel situé à proximité du poste de Rouyn à 120 kV soit traversée par le
tracé des lignes à réaménager. Dans le secteur de la rue des Lilas à Rouyn-Noranda,
le tracé est situé à environ 150 m des résidences les plus proches, alors qu’il se trouve
à 88 m de la résidence la plus proche du chemin du Petit-Canada à Cadillac. Bien que
toutes ces résidences soient déjà situées à proximité des lignes existantes, leurs
occupants subiront tout de même une modification temporaire de leur qualité de vie et
Le secteur traversé par l’emprise des lignes à 120 kV est surtout fréquenté par des
chasseurs et des pêcheurs. Un abri sommaire et cinq installations pour chasseurs
seront touchés par le projet, puisqu’ils se trouvent dans l’emprise des lignes
existantes. Ces installations seront déplacées ailleurs dans la zone d’étude selon ce
qui aura été prévu dans les ententes entre Hydro-Québec et les propriétaires touchés.
Bien que les installations puissent être déplacées à l’extérieur de l’emprise (voir la
section 7.4.5), les propriétaires pourront toutefois continuer à pratiquer leurs activités
sur le territoire (voir les photos 1 et 2 à l’annexe E).
Les lignes à 120 kV traversent deux zones de piégeage libre accessibles à tous les
titulaires d’un permis, ainsi que sept terrains de piégeage enregistrés (250, 251, 253,
254, 255, 619 et 620). Pendant le déboisement et les travaux de construction et de
démantèlement, la pratique des activités de chasse, de piégeage et de pêche pourrait
être quelque peu modifiée dans l’emprise et à proximité.
L’intensité de l’impact est jugée moyenne et de longue durée pour le titulaire du bail
de villégiature situé en bordure de la rivière Kinojévis, puisqu’il ne pourra plus
utiliser le terrain. Il pourra cependant choisir un site équivalent à l’extérieur de
l’emprise pour son camp et continuer à utiliser l’emprise pour pratiquer la chasse. De
même, l’intensité de l’impact sur l’ensemble des activités de chasse, de piégeage et de
pêche est jugée faible en raison de la petite superficie des peuplements forestiers qui
seront touchés, de la période de déboisement (été) qui diffère des moments privilégiés
pour la chasse au gros gibier, ainsi que des mesures d’atténuation courantes et
particulières relatives aux activités de déboisement et de construction qui seront mises
en œuvre. L’étendue de l’impact est ponctuelle et sa durée est courte puisqu’elle est
d’environ un an. L’importance de l’impact résiduel sur la chasse, le piégeage et la
pêche est donc considérée comme mineure. Toutefois, l’impact sera d’importance
moyenne pour le propriétaire de l’abri sommaire.
Par ailleurs, il importe de souligner qu’à court ou moyen terme, les lignes
réaménagées croiseront à trois reprises des sentiers de motoneige et de quad projetés,
à quatre reprises des pistes cyclables projetées, ainsi que le parc linéaire Rouyn-
Noranda-Taschereau projeté. Aucun impact n’est anticipé sur les sentiers
récréotouristiques projetés, car ils ne seront pas encore aménagés au moment
des travaux.
permettra de retarder l’impact de cette perte. Le volume de bois qui sera récupéré est
estimé à 7 000 m3.
Aucun site minier actif ne sera touché par le projet. Le tracé croise seulement des
terrains faisant l’objet de baux miniers qui ne sont pas exploités actuellement. De
plus, ils ne sont traversés que dans l’emprise de la ligne existante, à l’exception d’une
courte section dans le secteur du noyau urbain de Rouyn-Noranda.
La qualité de vie des utilisateurs de la zone d’étude sera peu altérée par le projet, car
l’emprise est généralement située relativement loin des noyaux urbains de Rouyn-
Noranda et de Cadillac, ainsi que des abris sommaires. Les travaux de construction
seront cependant une source de dérangement pour les occupants des résidences de la
rue des Lilas (Rouyn-Noranda) et du chemin du Petit-Canada (Cadillac), ainsi que
pour certains propriétaires d’abris sommaires et d’installations pour chasseurs situés
dans l’emprise ou à proximité. Enfin, le déplacement de l’abri sommaire et des
installations de chasse situés dans l’emprise n’occasionnera que peu ou pas de
modifications sur la qualité de vie des propriétaires puisqu’ils pourront choisir un
nouveau site pour leurs installations. Quant aux usagers du terrain de golf Noranda,
aucun impact n’est prévu, étant donné qu’il n’y aura pas de déboisement dans ce
secteur et que les travaux de construction seront réalisés en hiver, dans la mesure du
possible, soit en dehors de la saison de golf.
Cet impact sera de faible intensité et de courte durée, car aucun déboisement n’est
nécessaire à proximité du noyau urbain de Rouyn-Noranda, plus de 90 % de l’emprise
de la ligne à reconstruire est déjà déboisée et les activités de construction et de
démantèlement qui, au total, dureront environ un an, seront réalisées dans un secteur à
la fois, ce qui limitera la période de dérangement. L’importance de l’impact de ces
travaux sur la qualité de vie est donc considérée comme mineure.
7.4.6 Infrastructures
Les lignes à réaménager croiseront la rue du Saguenay (route 101), le chemin du Golf
à trois reprises, le chemin du Mont-Brun, la route 395, la route 117 ainsi que plusieurs
chemins forestiers. Pendant les travaux de réaménagement, la circulation accrue et le
passage des véhicules pourraient endommager la chaussée en plus d’élever le niveau
de risque pour les usagers.
Par ailleurs, le déroulage des câbles pourrait gêner temporairement la circulation des
véhicules à la croisée des routes et des chemins. Cependant, compte tenu de leur
fréquentation relativement faible et des mesures d’atténuation prévues par Hydro-
Québec, l’impact résiduel sur les infrastructures sera d’importance mineure.
En raison de l’application des mesures prévues, notamment la fouille des sites mis au
jour, l’intensité de l’impact est considérée comme faible. Les zones à potentiel
archéologique pourraient être altérées, mais leur qualité ne sera pas modifiée.
L’étendue de l’impact est ponctuelle, car seulement une petite portion de l’emprise
recoupe des zones à potentiel archéologique. La durée de l’impact est courte, car
Hydro-Québec entreprendra une fouille des aires touchées dans l’éventualité où les
vestiges ne pourraient être protégés. L’impact résiduel sur les zones à potentiel
archéologique est donc jugé d’importance mineure.
La ligne ne sera visible ni pour les résidents, ni pour les automobilistes qui circulent
sur la route 101, puisque la proximité du couvert forestier y restreint les champs
visuels. Par contre, les automobilistes qui circulent sur la rue du Saguenay percevront
les modifications du paysage, car les lignes s’éloigneront de l’emprise de la route, les
portiques de bois seront enlevés et les nouvelles structures en acier seront installées
au nord de la ligne biterne existante. L’importance de l’impact est considérée comme
mineure en raison de la faible qualité visuelle du secteur que la ligne traverse à cet
endroit et de la mobilité des observateurs potentiels (voir les photos 3 et 4, à
l’annexe E).
De façon générale, les lignes réaménagées seront peu visibles à partir de la rue des
Lilas. Les automobilistes ne percevront que de rares percées visuelles très brèves
filtrées par la végétation. De plus, l’accès à cette rue, qui se fait actuellement par le
chemin du Golf, sera déplacé vers la route 101. Quant aux résidences, elles sont
bordées d’arbres et de friches arbustives. Ainsi, seules des vues filtrées sur la partie
À l’est du segment de lignes relocalisé, la ligne biterne à remplacer aura des impacts
limités sur le paysage. Les observateurs potentiels sont peu nombreux, et le couvert
forestier permettra de camoufler les pylônes pour les automobilistes qui empruntent la
route 117. Le tracé de cette ligne y emprunte, sur la presque totalité de son parcours,
une emprise déjà déboisée dont la partie sud est occupée par une ligne de même
nature. Cette réutilisation de l’emprise évite donc de perturber un autre secteur du
paysage forestier de la région.
Les principaux observateurs de la ligne biterne en acier dans cette unité de paysage
sont les utilisateurs des abris sommaires, les chasseurs et les motoneigistes, les
usagers des rares routes qui croisent l’emprise, les canoteurs qui empruntent les
rivières Kinojévis et Bousquet et ceux qui fréquentent les rives du lac Normand et le
réseau de sentiers pédestres situé au nord du lac.
La ligne ne sera pas visible à partir des abris sommaires de la zone d’étude, car le
couvert forestier dominant permet de camoufler l’emprise et les équipements. Il en est
de même pour les chasseurs et les motoneigistes, sauf pour ceux qui utilisent
l’emprise pour pratiquer leur activité. Pour les automobilistes qui empruntent le
chemin du Mont-Brun ou la route 395, les canoteurs et les usagers des sentiers, la
L’intensité de l’impact visuel est considérée comme faible dans ce secteur en raison
de la présence dans le paysage de la ligne biterne existante, du type de structure
utilisé et de la distance qui sépare la rive la plus fréquentée du lac et la ligne (800 m).
De plus, seule la partie supérieure d’une courte section de ligne sera perceptible à
partir du lac.
L’étendue de l’impact est ponctuelle, car seule une courte section de ligne sera
perceptible et que le nombre d’observateurs y est relativement faible puisque
l’accessibilité visuelle n’est possible qu’à partir de la petite plage du camping du lac
Normand et de la surface du lac. La durée de cet impact est longue étant donné
qu’elle correspond à la vie utile des équipements. L’importance de l’impact visuel
sera donc mineure.
La ligne ne sera pas visible à partir de la plupart des résidences situées sur le chemin
du Petit-Canada en raison de la présence de boisés. Une seule résidence située en
bordure de l’emprise de la ligne pourrait, comme actuellement, avoir une certaine vue
sur la ligne, mais sa façade est plutôt orientée vers la forêt. Les rares automobilistes
qui fréquentent la rue qui longe la ligne pourront voir les modifications (voir la
photo 15, à l’annexe E). Enfin, le remplacement des portiques de bois par des pylônes
d’acier sera perceptible à la traversée de la route 117 (voir la photo 16, à l’annexe E).
8 Bilan environnemental
Pour le milieu naturel, les principaux impacts résiduels sont liés à la perte de la
végétation forestière et d’habitats fauniques dans la partie boisée entre les deux
emprises existantes et sur les derniers 2 km de l’emprise. Comme c’est présentement
le cas, l’entretien cyclique de l’emprise maintiendra des milieux favorables aux
espèces fauniques de milieux ouverts.
Quant aux impacts sur le paysage, ils sont essentiellement liés à la présence d’une
ligne dont les pylônes sont d’environ 30 m plus élevés que les portiques actuels et au
déplacement des deux lignes dans la partie ouest du tracé. Sur environ 90 % de son
parcours, la ligne ne sera toutefois visible que pour les chasseurs, les pêcheurs et les
randonneurs qui fréquenteront les abords de l’emprise.
Par ailleurs, le projet aura des impacts positifs permanents, notamment en ce qui a
trait à la réalisation de la voie de contournement de la route 117 et à la fiabilité du
réseau.
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
terrassement
empruntant les chemins existants.
Entretien de l’emprise
Procéder à un déboisement de mode B sur une largeur
Démantèlement
minimale de 20 m en bordure des cours d’eau et des tourbières.
Procéder à un déboisement de mode C sur une largeur de 20 m
de part et d’autre des rivières Kinojévis et Bousquet.
Éviter la chute de portiques dans les plans d’eau et les cours
d’eau.
Clauses environnementales normalisées : sections 7, 16, 17
et 18.
Qualité de l’eau Aménagement des Altération de la qualité de l’eau par l’apport et la mise en Positionner les pylônes le plus loin possible des cours d’eau à Intensité : faible
accès suspension de sédiments ou de contaminants traverser. Étendue : ponctuelle
Déboisement Risque de contamination des eaux de surface et Dans la mesure du possible, franchir les cours d’eau en utilisant Durée : courte
entretien des
équipements
Entretien de l’emprise
Démantèlement
106
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Éviter le plus possible de perturber la végétation lors de la chute
des portiques.
Clauses environnementales normalisées : section 5.
Milieux humides Aménagement des Perturbation temporaire des milieux humides. Dans la mesure du possible, positionner les pylônes de façon à Intensité : faible
accès éviter les tourbières. Étendue : ponctuelle
Déboisement Éviter de circuler dans les milieux humides. Si un pylône devait Durée : courte
Transport et circulation être installé dans un milieu humide, réaliser, dans la mesure du
Importance : mineure
possible, les travaux sur sol gelé.
Excavation et
terrassement Dans les milieux humides, utiliser le mode B de déboisement
pour enlever la végétation arborescente.
Mise en place des
équipements Procéder à un déboisement de mode B sur une largeur
minimale de 20 m en bordure des cours d’eau et des tourbières.
et 22.
Évaluation environnementale – Mars 2010
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
9 – Bilan environnemental du projet
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Démantèlement
empruntant les chemins existants.
Procéder à un déboisement de mode B sur une largeur
minimale de 20 m en bordure des cours d’eau et des tourbières.
Procéder à un déboisement de mode C sur une largeur de 20 m
de part et d’autre des rivières Kinojévis et Bousquet.
Clauses environnementales normalisées : section 13.
Oiseaux Aménagement des Dérangement par le bruit Positionner les pylônes le plus loin possible des cours d’eau à Intensité : faible
accès Perturbation des activités de reproduction des oiseaux traverser. Étendue : ponctuelle
Déboisement Perte de nids et d’habitats forestiers Dans la mesure du possible, franchir les cours d’eau en utilisant Durée : longue
Transport et circulation les chemins existants.
Importance : mineure
Excavation et Ne pas traverser le ruisseau Davidson ainsi que les rivières
terrassement Dufault, Kinojévis et Bousquet. Accéder à l’emprise en
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
équipements
de part et d’autre des rivières Kinojévis et Bousquet.
Exploitation de la ligne
et entretien de Ne pas obstruer l’accès aux chemins et aux sentiers de
l’emprise motoneige et de quad. Prévoir, au besoin, une signalisation
appropriée.
Démantèlement
Éviter de réaliser les travaux pendant la période de chasse au
gros gibier. Si les travaux ne peuvent être effectués à un autre
moment, informer les utilisateurs du territoire de la nature et de
l’échéancier des travaux afin de perturber le moins possible
leurs activités et leurs déplacements.
Prendre entente avec le propriétaire de l’abri sommaire situé en
bordure de la rivière Kinojévis et avec les propriétaires
d’installations de chasse concernant le déplacement des
installations.
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
carrière (Lamothe, div. de Sintra Inc.) du calendrier de secteur de la carrière
réalisation des travaux.
Qualité de vie Aménagement des Altération de la qualité de vie des utilisateurs du territoire Informer les occupants des résidences de la rue des Lilas Intensité : faible
accès Dérangement des occupants des résidences de la rue (Rouyn-Noranda) et du chemin du Petit-Canada (Cadillac) du Étendue : ponctuelle
Transport et circulation des Lilas (Rouyn-Noranda) et du chemin du Petit- calendrier et de l’échéancier des travaux.
Durée : courte
Excavation et Canada (Cadillac) Informer les titulaires de baux de villégiature situés dans
Importance : mineure
terrassement l’emprise ou à proximité du calendrier de déboisement et de
construction de la ligne.
Mise en place des
équipements Prendre entente avec le propriétaire de l’abri sommaire situé en
bordure de la rivière Kinojévis et avec les propriétaires
Démantèlement
d’installations de chasse concernant le déplacement des
installations.
Éviter de réaliser les travaux pendant les périodes où se
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
route 117 ; d’importance mineure
Procéder à un déboisement de mode C sur une largeur de 20 m
à la croisée des rivières Kinojévis et Bousquet ; aux environs du terrain
de part et d’autre des rivières Kinojévis et Bousquet.
de golf
à la traversée du chemin du Mont-Brun et des Positionner les pylônes le plus loin possible des rivières
routes 395 et 117 ; Kinojévis et Bousquet.
à partir des rives du lac Normand ; Dans le secteur du lac Normand, réduire le plus possible la
à partir du noyau urbain de Cadillac. hauteur des pylônes et aligner les pylônes des deux lignes de
manière à ce qu’ils créent le moins possible d’encombrement
visuel.
Dans le secteur du noyau urbain de Cadillac, réduire le plus
possible la hauteur des pylônes.
a. Dans cette colonne du tableau, on renvoie le lecteur directement aux sections pertinentes des Clauses environnementales normalisées d’Hydro-Québec (voir l’annexe D). On trouvera par
Les mesures d’atténuation retenues doivent figurer dans l’une ou l’autre des parties
du document d’appel d’offres, soit dans les clauses générales (qui comprennent les
clauses environnementales normalisées) ou dans les clauses particulières en matière
d’environnement.
9.3 Exploitation
L’exploitation et l’entretien de la ligne seront conformes à la réglementation
environnementale en vigueur ainsi qu’aux normes de gestion environnementale de
l’entreprise.
10 Références
Références 119
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
Gauthier, J., et Y. Aubry (sous la direction de). 1995. Les Oiseaux nicheurs du Québec : Atlas des
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120 Références
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Évaluation environnementale – Mars 2010
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Palynol. 79 : 31-68.
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Références 121
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
Milieu humain
Beaudoin, Guy
Ville de Rouyn-Noranda
De Grâce Pierre
MAPAQ
Centre de services de Rouyn-Noranda
Deschênes, Robert
Ville de Rouyn-Noranda
Gariépy, Louis
Fédération des clubs de motoneigistes du Québec
Gauthier, Frédéric
Ville de Rouyn-Noranda
Flore
Larouche, Benoît
Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs
Bureau régional de l’Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec
Faune
Imbeau, Louis
Chaire industrielle CRSNG UQAT-UQAM en aménagement forestier durable
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Département des sciences appliquées
Mercier, Jocelyn
Ministère des Ressources naturelles et de la Faune
Direction de l’aménagement de la faune de l’Abitibi-Témiscamingue
Nadeau, Vincent
Ministère des Ressources naturelles et de la Faune
Unité de gestion Rouyn-Noranda (UGB2)
Paré, Marcel
Ministère des Ressources naturelles et de la Faune
Direction de l’aménagement de la faune de l’Abitibi-Témiscamingue
Rouleau, Sébastien
Société d’histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent
122 Références
A Espèces d’oiseaux potentiellement présentes dans
la zone d’étude
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
Classe d’abondance
Nom françaisa Nom latin
régionaleb
Sauvagine et autres espèces d’oiseaux aquatiques
Oie des neiges Chen caerulescens Peu commune
Bernache cravant Branta bernicla Peu commune
Bernache du Canada Branta canadensis Commune
Cygne trompette Cygnus buccinator Exceptionnelle
Canard chipeau Anas strepera Occasionnelle
Canard d’Amérique Anas americana Commune
Canard noir Anas rubripes Commune
Canard colvert Anas platyrhynchos Commune
Sarcelle à ailes bleues Anas discors Commune
Sarcelle cannelle Anas cyanoptera n/d
Canard souchet Anas clypeata Peu commune
Canard pilet Anas acuta Commune
Sarcelle d’hiver Anas crecca Commune
Sarcelle d’hiver [Eurasie] Anas crecca crecca Commune
Fuligule à dos blanc Aythya valisineria Occasionnelle
Fuligule à tête rouge Aythya americana Rare
Fuligule à collier Aythya collaris Commune
Fuligule milouinan Aythya marila Peu commune
Petit Fuligule Aythya affinis Commune
Macreuse à front blanc Melanitta perspicillata Inusité
Macreuse brune Melanitta fusca Rare
Macreuse noire Melanitta nigra Inusité
Harelde kakawi Clangula hyemalis Peu commune
Petit Garrot Bucephala albeola Peu commune
Garrot à œil d’or Bucephala clangula Commune
Garrot d’Islande Bucephala islandica Exceptionnelle
Harle couronné Lophodytes cucullatus Peu commune
Grand Harle Mergus merganser Commune
Harle huppé Mergus serrator Rare
Érismature rousse Oxyura jamaicensis Exceptionnelle
Classe d’abondance
Nom françaisa Nom latin
régionaleb
Plongeon catmarin Gavia stellata Rare
Plongeon huard Gavia immer Abondante
Grèbe à bec bigarré Podilymbus podiceps Commune
Grèbe esclavon Podiceps auritus Rare
Grèbe jougris Podiceps grisegena Rare
Cormoran à aigrettes Phalacrocorax auritus Commune
Butor d’Amérique Botaurus lentiginosus Commune
Grand Héron Ardea herodias Abondante
Bécasseau maubèche Calidris canutus Rare
Bihoreau gris Nycticorax nycticorax Rare
Marouette de Caroline Porzana carolina Peu commune
Foulque d’Amérique Fulica americana Occasionnelle
Grue du Canada Grus canadensis Occasionnelle
Pluvier argenté Pluvialis squatarola Rare
Pluvier semipalmé Charadrius semipalmatus Rare
Pluvier kildir Charadrius vociferus Abondante
Avocette d’Amérique Recurvirostra americana Exceptionnelle
Chevalier grivelé Actitis macularius Commune
Chevalier solitaire Tringa solitaria Peu commune
Grand Chevalier Tringa melanoleuca Rare
Petit Chevalier Tringa flavipes Peu commune
Tournepierre à collier Arenaria interpres Rare
Bécasseau sanderling Calidris alba Exceptionnelle
Bécasseau semipalmé Calidris pusilla Inusité
Bécasseau minuscule Calidris minutilla Inusité
Bécasseau à croupion blanc Calidris fuscicollis Inusité
Bécasseau de Baird Calidris bairdii Exceptionnelle
Bécasseau à poitrine cendrée Calidris melanotos Inusité
Bécasseau variable Calidris alpina Inusité
Bécassine de Wilson Gallinago delicata Inusité
Bécasse d’Amérique Scolopax minor Peu commune
Phalarope à bec étroit Phaloropus lobatus Exceptionnelle
Mouette atricille Larus atricilla Exceptionnelle
Mouette de Bonaparte Chroicocephalus philadelphia Rare
Classe d’abondance
Nom françaisa Nom latin
régionaleb
Goéland à bec cerclé Larus delawarensis Commune
Goéland argenté Larus argentatus Commune
Goéland arctique Larus glaucoides Exceptionnelle
Goéland bourgmestre Larus hyperboreus Inusité
Goéland marin Larus marinus Rare
Sterne caspienne Sterna caspia Exceptionnelle
Guifette noire Chlidonias niger Peu commune
Sterne pierregarin Sterna hirundo Commune
Sterne arctique Sterna paradisaea n/d
Martin-pêcheur d’Amérique Megaceryle alcyon Commune
Oiseaux de proie
Urubu à tête rouge Cathartes aura Inusité
Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus Commune
Pygargue à tête blanche Haliaeetus leucocephalus Rare
Busard Saint-Martin Circus cyaneus Commune
Épervier brun Accipiter striatus Peu commune
Buse à queue rousse Buteo jamaicensis Peu commune
Buse pattue Buteo lagopus Commune
Crécerelle d’Amérique Falco sparverius Commune
Faucon émerillon Falco columbarius Peu commune
Grand-duc d’Amérique Bubo virginianus Peu commune
Chouette lapone Strix nebulosa Rare
Hibou des marais Asio flammeus Peu commune
Oiseaux forestiers
Gélinotte huppée Bonasa umbellus Commune
Tétras à queue fine Tympanuchus phasianellus Rare
Pigeon biset Columba livia Abondante
Tourterelle triste Zenaidea macroura Rare
Engoulevent d’Amérique Chordeiles minor Commune
Engoulevent bois-pourri Caprimulgus vociferus Inusité
Colibri à gorge rubis Archilochus colubris Commune
Pic maculé Sphyrapicus varius Commune
Pic mineur Picoides pubescens Abondante
Pic chevelu Picoides villosus Abondante
Classe d’abondance
Nom françaisa Nom latin
régionaleb
Pic flamboyant Colaptes auratus Commune
Grand Pic Dryocopus pileatus Peu commune
Moucherolle à côtés olive Contopus cooperi Rare
Moucherolle à ventre jaune Empidonax flaviventris Peu commune
Moucherolle des aulnes Empidonax alnorum Commune
Moucherolle tchébec Empidonax minimus Commune
Tyran tritri Tyrannus tyrannus Commune
Tyran à longue queue Tyrannus forficatus Exceptionnelle
Pie-grièche grise Lanius excubitor Peu commune
Viréo à tête bleue Vireo solitarius Peu commune
Viréo de Philadelphie Vireo philadelphicus Commune
Viréo aux yeux rouges Vireo olivaceus Commune
Mésangeai du Canada Perisoreus canadensis Commune
Geai bleu Cyanocitta cristata Commune
Corneille d’Amérique Corvus brachyrhyncos Abondante
Grand Corbeau Corvus corax Commune
Alouette hausse-col Eremophila alpestris Peu commune
Hirondelle bicolore Tachycineta bicolor Abondante
Hirondelle de rivage Riparia riparia Rare
Hirondelle à front blanc Petrochelidon pyrrhonota Peu commune
Hirondelle rustique Hirundo rustica Commune
Mésange à tête noire Poecile atricapillus Abondante
Mésange à tête brune Poecile hudsonicus Rare
Sitelle à poitrine rousse Sitta canadensis Commune
Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes Commune
Troglodyte des marais Cistothorus palustris Exceptionnelle
Roitelet à couronne dorée Regulus satrapa Peu commune
Roitelet à couronne rubis Regulus calendula Commune
Grive fauve Catharus fuscescens Commune
Grive à dos olive Catharus ustulatus Commune
Grive solitaire Catharus guttatus Commune
Merle d’Amérique Turdus migratorius Abondante
Moqueur polyglotte Mimus polyglottos Rare
Moqueur roux Toxostoma rufum Inusité
Classe d’abondance
Nom françaisa Nom latin
régionaleb
Étourneau sansonnet Sturnus vulgaris Abondante
Pipit d’Amérique Anthus rubescens Peu commune
Jaseur boréal Bombycilla garrulus Peu commune
Jaseur d’Amérique Bombycilla cedrodum Commune
Paruline obscure Vermivora peregrina Commune
Paruline verdâtre Vermivora celata Inusité
Paruline à joues grises Vermivora ruficapilla Commune
Paruline à collier Parula americana Inusité
Paruline jaune Dendroica petechia Commune
Paruline à flancs marron Dendroica pensylvanica Commune
Paruline à tête cendrée Dendroica magnolia Commune
Paruline bleue Dendroica caerulescens Commune
Paruline à croupion jaune Dendroica coronata Commune
Paruline à gorge noire Dendroica virens Commune
Paruline à couronne rousse Dendroica palmarum n/d
Paruline à poitrine baie Dendroica castanea Peu commune
Paruline rayée Dendroica striata Rare
Paruline noir et blanc Mniotilta varia Commune
Paruline flamboyante Setophaga ruticilla Commune
Paruline couronnée Seiurus aurocapilla Commune
Paruline des ruisseaux Seiurus noveboracensis Peu commune
Paruline triste Oporornis philadelphia Commune
Paruline masquée Geothlypis trichas Commune
Paruline à calotte noire Wilsonia pusilla Peu commune
Paruline du Canada Wilsonia canadensis Peu commune
Bruant hudsonien Spizella arborea Commune
Bruant familier Spizella passerina Abondante
Bruant des prés Passerculus sandwichensis Abondante
Bruant fauve Passerella iliaca Rare
Bruant chanteur Melospiza melodia Abondante
Bruant des marais Melospiza georgiana Commune
Bruant à gorge blanche Zonotrichia albicollis Abondante
Bruant à couronne blanche Zonotrichia leucophrys Commune
Junco ardoisé Junco hyemalis Commune
Classe d’abondance
Nom françaisa Nom latin
régionaleb
Bruant lapon Calcarius lapponicus Rare
Bruant des neiges Plectrophenax nivalis Commune
Carouge à épaulettes Agelaius phoeniceus Abondante
Quiscale rouilleux Euphagus carolinus Peu commune
Quiscale bronzé Quiscalus quiscula Abondante
Vacher à tête brune Molothrus ater Peu commune
Durbec des sapins Pinicola enucleator Commune
Roselin pourpré Carpodacus purpureus Commune
Bec-croisé des sapins Loxia curvirostra Inusité
Bec-croisé bifascié Loxia leucoptera Peu commune
Sizerin flammé Acanthis flammea Commune
Sizerin blanchâtre Acanthis hornemanni Rare
Tarin des pins Spinus pinus Commune
Chardonneret jaune Spinus tristis Commune
Gros-bec errant Coccothraustes vespertinus Commune
Moineau domestique Passer domesticus Commune
n/d : donnée non disponible
a : ÉPOQ, 2009
b : Van de Walle, 1997
Bulletin d’information
Lettres d’invitation
Comptes-rendus de rencontres
Reconstruction et déplacement des lignes à 120 kV entre les postes de Cadillac et de Rouyn
Évaluation environnementale – Mars 2010
C.1 Introduction
L’évaluation des impacts sur l’environnement a pour but de mesurer l’importance des
impacts causés par l’implantation d’équipements de transport ou de transformation
d’énergie électrique dans un milieu donné.
L’évaluation des impacts s’applique à chaque élément des milieux naturel et humain,
de même qu’à chaque composante du paysage touché par l’une ou l’autre des sources
d’impact du projet pendant la période de construction et pendant la période
d’exploitation des équipements.
Les sources d’impact liées à l’exploitation d’une ligne sont les suivantes :
Les mesures d’atténuation particulières ont pour but d’atténuer les impacts
particuliers d’un projet dans un milieu donné. Ces mesures sont développées au cas
par cas pour chaque projet, en fonction des caractéristiques propres au milieu
d’insertion.
Les mesures d’atténuation ont une incidence sur l’intensité de l’impact, sur son
étendue ou sur sa durée. Elles contribuent pour une bonne part à réduire l’importance
de l’impact résiduel.
Pour les éléments des milieux naturel et humain, l’intensité de l’impact est une
indication du degré de perturbation que subit un élément du milieu biologique ou du
milieu humain soit directement, soit par suite de la modification du milieu physique.
L’évaluation de l’intensité tient compte de l’environnement naturel et social dans
lequel s’insère la composante du projet, ainsi que de la valorisation de l’élément
perturbé.
L’intensité est forte lorsque l’impact détruit l’élément touché, met en cause son
intégrité ou son utilisation, ou entraîne un changement majeur de sa répartition
générale ou de son utilisation dans le milieu.
L’intensité est moyenne lorsque l’impact modifie l’élément touché sans mettre en
cause son intégrité ou son utilisation, ou qu’il entraîne une modification limitée de
sa répartition générale dans le milieu.
L’intensité est faible lorsque l’impact altère faiblement l’élément sans modifier
véritablement sa qualité, sa répartition générale ou son utilisation dans le milieu.
On distingue également trois degrés d’intensité d’un impact sur le paysage, à savoir :
L’intensité est forte lorsque les équipements sont visibles en totalité (degré
d’absorption faible) et que le paysage ne comporte aucun élément pouvant établir
une compatibilité d’échelle ou de caractère avec eux (degré d’insertion faible).
L’intensité est moyenne lorsque les équipements sont visibles en totalité (degré
d’absorption faible) et que le paysage comporte un certain nombre ou un grand
nombre d’éléments pouvant établir une compatibilité d’échelle ou de caractère avec
eux (degré d’insertion moyen ou fort). L’intensité est également moyenne lorsque
les équipements sont partiellement ou peu visibles (degré d’absorption moyen ou
fort) et que le paysage ne comporte aucun élément ou comporte un nombre limité
d’éléments pouvant établir une compatibilité d’échelle et de caractère avec eux
(degré d’insertion moyen ou faible).
L’intensité est faible lorsque les équipements sont peu visibles (degré d’absorption
fort) et que le paysage comporte un nombre limité ou un grand nombre d’éléments
pouvant établir une compatibilité d’échelle ou de caractère avec eux (degré
d’insertion moyen ou fort).
Pour les éléments des milieux naturel et humain, l’étendue de l’impact est une
indication de la superficie du territoire ou de la portion de population qui est touchée.
L’étendue d’un impact peut être régionale, locale ou ponctuelle :
L’étendue est régionale si l’impact sur un élément est ressenti sur un vaste
territoire ou s’il touche une grande portion de sa population.
L’étendue est locale si l’impact sur un élément est ressenti dans une portion limitée
de la zone d’étude ou de sa population.
L’étendue est ponctuelle si l’impact sur un élément est ressenti dans un espace
réduit et circonscrit ou par un nombre peu élevé de personnes.
La mise en relation de ces trois critères d’analyse permet de définir trois degrés de
perception ou d’étendue de l’impact visuel, soit fort, moyen et faible :
La durée de l’impact renvoie à la période pendant laquelle les effets seront ressentis
dans le milieu. La durée d’un impact peut être longue, moyenne ou courte.
La durée est longue lorsque l’impact est ressenti de façon continue pendant la
durée de vie de l’équipement ou, à tout le moins, sur une période beaucoup plus
longue que la période de construction. Il s’agit souvent d’un impact permanent et
irréversible.
La durée est moyenne lorsque l’impact est ressenti de façon continue, mais sur une
période de temps inférieure à la durée de vie des équipements, c’est-à-dire
quelques années, généralement entre un an et trois ans.
La durée est courte lorsque l’impact est ressenti à un moment donné et pour une
période de temps inférieure à une saison ou pendant une portion limitée de la
période de construction.
Photo 11 : Vue sur la ligne biterne existante à partir de la plage du lac Normand
Photo 12 : Vue sur la ligne biterne existante à partir d’un camp scout situé à l'extérieur de la zone d'étude