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MOHAMED ABDELATIF
REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont aussi à tous ceux qui ont contribué de près
ou de loin à ce travail.
Modélisation, simulation et analyse des régimes de fonctionnement et des conditions d’exploitation
des longues lignes de transport d’énergie électrique à extra haute tension (E.H.V) 400kv et plus.
Résumé :
L’avenir et l’extension du réseau de transport de l’énergie électrique actuel se trouve confronté à de
nouveaux défis : l’introduction d’un nouveau palier de tension qui est celui du 400 kV. La distance
entre les centres de production et de consommation de l’énergie électrique ainsi que la puissance à
transporter par les lignes augment à un degré tel que le niveau de la très haute tension actuelle 220 kV
sera insuffisante et inadéquate. Pour pallier ce problème on a recours impératif aux lignes à extra haute
tension fonctionnant sous 400 kV et plus en courant alternatif. Pour le réseau de transport d’énergie
électrique algérienne le recours à ce niveau de tension est d’une nécessité absolue pour la réalisation
et le développement des interconnections internationales qui contribuent au renforcement de la
stabilité du réseau et la mis en œuvre de la boucle électrique autour de la méditerranée. L’importance
stratégique de ces ouvrages 400 kV impose des critères sévères en matière d’études, de management
de projet, de capacité de réalisation et de références réelles dans ce domaine. A cet effet le
fonctionnement et l’exploitation des longues lignes de transport 400 kV et plus nécessitent
impérativement des techniques d’étude, un savoir faire et des mesures bien spécifiques à envisager
dans le but d’une conduite saine, rentable et performante.
Mots-clés : Longues lignes, faisceaux de conducteurs, effet couronne, puissance réactive, rendement
maximal.
.كيلى فىلت أو أكثر400 نواذج هحاكاة وتحليل نظن التشغيل وشروط االستخدام لخطىط الضغظ الكهربائي للنقل ذات تىتر
ٔاالسرٓالن يٍ انطالح ٍ يشاكز اإلَراجٛ انًسافح ت. ذجٚاخ جذٕٚاجّ ذحذٚ ٕوٛح انٛع َطاق َمم انطالح انكٓشتائٛ ذٕس: هلخص
ٌهٕ فٕند أٛك400 ْٕ ٘ذ يٍ انرٕذش انزٚى يسرٕٖ جذٚادج دسجح انكفاءج ٔ ذمذٚرى َمهٓا تٕاسطح خطٕط نزٛح ٔانطالح نٛانكٓشتائ
ُا أٌ َهجأ إنٗ خطٕطٛجة عهٚ نهرغهة عهٗ ْزِ انًشكهح.حٛش كافٛح ٔغٛح نٍ ذكٌٕ كافٛهٕ فٕند انحانٛ ك220 انًسرٕٖ انعال جذا نهجٓذ
ح راخٛجة االَرمال يٍ اسرخذاو انطالح انكٓشتائٚ نًعانجح ْزِ انًشكهح. اس انًرُأبٛ ذعًم عهٗ انرٙهٕفٕند انرٛك400 ٙانضغظ انعان
ذسٓىٙح انرٛش ذشاتظ انشثكح انذٔنٕٚك ٔذطٛهٕفٕند ْزا انًسرٕٖ يٍ انجٓذ ْٕ ضشٔسج يطهمح نرحمٛك400 ٗهٕفٕند إنٛك220 انجٓذ
حٛجٛح اإلسرشاذًْٛ األ.ض انًرٕسظٛع أَحاء انثحش األتًٛ جٙح فٛز انحهمح انكٓشتائٛز ٔذُفٚح ٔذعزٛ اسرمشاس انشثكح انكٓشتائٙف
ٙ فٙمٛاس انحمٛك انمذسج ٔانًعٛ ٔذحم،عٚ ٔإداسج انًشاس،ىٛث انرعهٛش صاسيح يٍ حٛٚهٕ فٕند ذفشض يعاٛ ك400 اكمٛٓنٓزِ ان
ٔانخثشج،حٛم ذرطهة يٓاساخ انذساسح اإلنزايٕٚهٕ فٕند راخ انخظ انطٛ ك400 م خطٕط انُممٛ نٓزا انغشض عًم ٔذشغ.ٌذاًٛان
.ح ٔأداءٛ ستح،ٙ انُظاو إلجشاء صحٙح نهُظش فٚٔخطٕاخ يحذدج نهغا
Abstract:
The future and the extension of the grid system of the electric power current are confronted with new
challenges: the introduction of a new stage of tension which is that of the 400 kV. The distance
between the centers of production and consumption of the electric power as well as the power to be
transported by the lines augment to a degree such as the level of the very high current voltage 220 kV
will be insufficient and inadequate. To mitigate this problem there is imperative recourse to the lines
with extra high voltage functioning by 400 kV and more in AC current. For the grid system of
Algerian electric power the recourse to this level of tension is of a peremptory necessity for the
realization and the development of inter-connected international which contribute to the reinforcement
of the stability of the network and implemented of the electric loop around the Mediterranean. The
strategic importance of these works 400 kV imposes severe criteria as regards studies, of management
of project, capacity of realization and real references in this field. To this end operation and the
exploitation of the long lines of transport 400 kV and more imperatively require techniques of study,
knowledge to make and measurements quite specific to consider with an aim of a healthy, profitable
and powerful control.
Key words Long lines, beams of drivers, corona effect, reactive power, maximum output.
AVANT- PROPOS
AVANT- PROPOS
Ce travail s’est déroulé dans un cadre ayant un lien et concernant l’activité de Recherche et
de Développement de la société SONELGAZ (GRTE). Elle s’intègre dans une phase
d’avancement d’un projet pour la réalisation et le développement des interconnections
internationales qui contribuent au renforcement de la stabilité du réseau et la mise en œuvre
de la boucle électrique autour de la méditerranée.
L’importance stratégique de ces ouvrages 400 kV impose des critères sévères en matière
d’études, de management de projet, de capacité de réalisation et de référence réelles dans le
domaine.
Liste des figures :
Chapitre I. Etude bibliographique sur les longues lignes
Figure (I.1) : Organisation du transport de l’énergie électrique .................................................1
Figure (I.2) : Section d’un conducteur Aluminium/Acier ..........................................................5
Figure (I.3) : Isolateurs rigides en verre .....................................................................................5
Figure (I.4) : Transport simplifier de l’énergie électrique .........................................................6
Figure (I.5) : Schéma monophasé équivalent en (π) ..................................................................6
Figure (I.6) : Distribution du champ électrique selon le nombre de faisceau de
conducteur ...................................................................................................................................8
CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
Figure (II.1) : Pylône 400 kV à deux ternes utilisé ..................................................................12
Figure (II.2) : Schéma électrique d’une ligne ..........................................................................13
Figure (II.3) : Le champ électrique Emax en fonction ‘a’ ..........................................................16
Figure (II.4) : Schéma équivalent de la ligne (en π) ................................................................17
Figure (II.5) : Schéma équivalent d’un réseau électrique ........................................................17
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
Figure (III.1): Représentation d’une ligne compensée sous forme de quadripôle ...................22
Figure (III.2) : Puissance de l’alternateur P=f(δ) .....................................................................22
Figure (III.3) : Représentation d’un système électrique ..........................................................23
Figure (III.4) : Système équivalent représenté par un quadripôle ..........................................24
Figure (III.5) : Ligne de transport courte et sans pertes ...........................................................28
Figure (III.6) : Courbe de l’angle de charge de la machine en fonction du temps ..................30
Figure (III.7) : Caractéristique de l’angle de charge d’une machine .......................................31
Figure (III.8) : Système électrique à une machine et jeu de barres infini ................................33
Figure (III.9) : Courbe caractéristique donnant la puissance Pe en fonction de ..................33
Liste de tableau :
Tableau (I.1) : Types de faisceaux avec le rayon du faisceau et le rayon équivalent
correspondant ..............................................................................................................................8
Tableau (II.1) : Calcul du pas du faisceau (cas de deux conducteurs) ....................................16
Tableau (IV.1) : Calcul du dimensionnement du compensateur synchrone ............................54
Tableau (IV.5) : Calcul de la résistance rπ ..............................................................................56
Table des matières
Annexe 2
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Le transport de l'énergie à très haute tension crée des problèmes particuliers qui
nécessitent l'installation d'énormes appareils de compensation pour maintenir une tension
constante et pour garantir la stabilité du réseau électrique. Citons les compensateurs statiques,
les compensateurs synchrones. Leur capacité se mesure toujours en mégavars est
généralement variable afin que la puissance réactive absorbée par les inductances, ou débitée
par les capacitances, puisse suivre les exigences du réseau. Afin d'apprécier l'ordre de
grandeur des puissances requises et pour mieux comprendre la raison d'être de ces réseaux,
considérons une ligne triphasée fonctionnant à 400 kV, 50 Hz ayant une longueur de 320 km.
Notre mémoire est composée de cinq chapitres, dans le premier chapitre on fait l’étude
bibliographique relative aux longues lignes construites en faisceaux de conducteurs. On donne
une étude générale sur les réseaux électriques et sur l’effet de couronne des conducteurs des
lignes électriques. Dans le deuxième chapitre on traite la modélisation mathématique exacte
par les équations générales des lignes longues et on expose la définition et la propriété de la
ligne. Quant au troisième chapitre, on étudie les limites du transport de l’énergie électrique à
savoir : la limite de la stabilité, la limite thermique de transport et la limite de la tension.
Dans le quatrième chapitre on abordera l’étude des profils de la tension et du courant dans la
ligne. On étude aussi la circulation et le sens de l’écoulement de la puissance réactive
capacitive de la ligne. Dans le chapitre cinq on étudie les conditions d’exploitation des
longues lignes à rendement maximal et on termine notre mémoire par une conclusion
générale.
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Chapitre I. Etude bibliographique sur les longues lignes
I-1-Introduction :
En Algérie, ce service est assuré par la SONELGAZ qui est une société nationalisée à cet
effet, SONELGAZ à une triple mission :
I-3- Consommation :
La consommation de l'énergie électrique s'établit chaque année par pays, par ordre
décroissant du nombre d’habitants. L’organisation du transport de l’énergie électrique est
donnée d’une façon simplifiée sur la figure (I.1) [10] :
C'est généralement le réseau qui permet le transport de l'énergie depuis les centres éloignés
de production vers les centres de consommation. C’est sur le réseau THT que sont en principe
branchées les centrales de grandes puissances (> 300 MW), le réseau de transport THT est très
souvent constitué de lignes aériennes. Les protections de ces réseaux doivent être très
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Chapitre I. Etude bibliographique sur les longues lignes
performantes. Quant à leur exploitation, elle est assurée au niveau national par un centre de
conduite ou dispatching à partir duquel l’énergie électrique est surveillée et gérée en permanence.
[10]
La finalité de ce réseau est avant tout d’acheminer l’électricité du réseau de transport vers les
grands centres de consommation qui sont :
• soit du domaine public avec l’accès au réseau de distribution moyen tension (MT).
La structure de ces réseaux est généralement de type aérien (parfois souterrain à proximité
de sites urbains). Les protections sont de même nature que celles utilisées sur les réseaux de
transport, les centres de conduite étant régionaux.
Les utilisateurs peuvent être groupés d’une façon très dense comme dans les villes ou bien
séparés les uns des autres par des distances plus ou moins grandes comme dans les campagnes. Ils
sont desservis par un réseau de distribution alimenté par un poste de répartition qui reçoit
l’énergie, provenant de centrales éloignées, par l’intermédiaire du réseau de transport. Des lignes
de distribution à moyenne tension (MT) partent des postes de répartition et alimentent des postes
de transformation répartis en différents endroits de la zone à desservir.
Ces postes de transformation abaissent la tension à une valeur convenable pour alimenter le
réseau de distribution publique auquel les abonnés sont raccordés par des branchements.
C'est le réseau qui nous est en principe familier puisqu'il s'agit de la tension 400V/230V
(380V/220V en Algérie). Nous le rencontrons dans nos maisons via la chaîne : compteur,
disjoncteur, fusibles.
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Chapitre I. Etude bibliographique sur les longues lignes
Les pertes en ligne sont principalement dues à l'effet Joule, qui ne dépend que de deux
paramètres : la résistance et l'intensité du courant (P = R.I2). L'utilisation de la haute tension
permet, à puissance transportée (P = U.I) équivalente, de diminuer le courant et donc les
pertes. Par ailleurs, pour diminuer la résistance, aux fréquences industrielles, il n'y a que deux
facteurs, la résistivité des matériaux utilisés pour fabriquer les câbles de transport, et la
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Chapitre I. Etude bibliographique sur les longues lignes
section de ces câbles. À matériau de fabrication et section équivalente, les pertes sont donc
égales, en principe, pour les lignes aériennes et pour les lignes souterraines.
Les lignes à haute tension font partie du domaine « haute tension B » qui comprend les
valeurs supérieures à 50 kV en courant alternatif. L'expression « très haute tension » est
parfois utilisée, mais n'a pas de définition officielle. Les tensions utilisées varient d'un pays à
l'autre. Schématiquement, dans un pays, on trouvera des tensions de l'ordre de 63 kV à 90 kV
pour de la distribution urbaine ou régionale, de l'ordre de 110 à 220 kV pour les échanges
entre régions, et de l'ordre de 345 à 500 kV pour les principales interconnexions nationales et
internationales. Dans certains pays, comme au Canada (province de Québec), on utilise aussi
du 735 kV, et même des tensions plus élevées comme en Chine (1 100 kV), Inde (projet
1 200 kV), Japon (projet 1 100 kV) et dans l'ex-URSS où des essais de transport en « ultra
haute tension » ont été effectués en 1 500 kV mais ce type de tension ne se justifie que pour
un transport sur une distance de l'ordre du millier de kilomètres, pour lequel un transport en
courant continu peut être une solution intéressante [11].
I-8- Classification :
I-8.1-Tensions de fonctionnement :
On peut classer les lignes électriques en fonction de leur tension de fonctionnement
(prise entre deux de leurs trois conducteurs) :
Basse tension - moins de 1000 volts, utilisée pour la connexion vers un immeuble
d'habitation ou de petits clients commerciaux et de l'utilitaire.
Moyenne tension - entre 1000 volts (1 kV) et 33 kV, utilisée pour la distribution dans
les zones urbaines et rurales.
Haute tension - entre 33 kV et 230 kV utilisés pour le transport de grandes quantités
d'énergie électrique.
Très haute tension - plus de 230 kV à 800 kV utilisée pour de longues distances, de très
grandes quantités d'énergie électrique.
Ultra haute tension - supérieure à 800 kV.
En 2009 en Europe, ces classes sont officiellement regroupées en : BT, MT, HTA et HTB.
I-9.1-Pylônes :
Le pylône supportant deux lignes 230/400 (420) kV : trois paires de conducteurs et une
paire de câbles de garde pour chaque ligne, avec chaînes d'isolation à 19 éléments. Pour les
lignes aériennes, des pylônes, généralement réalisés en treillis d'acier supportent et
maintiennent les conducteurs à une distance suffisante du sol et des obstacles : ceci permet de
garantir la sécurité et l'isolement par rapport à la terre, les câbles étant nus (non isolés) pour
en limiter le poids et le coût. L'inconvénient est leur exposition aux intempéries (embruns
salés, tempêtes, poids de la glace qui peut les endommager).
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Chapitre I. Etude bibliographique sur les longues lignes
conducteurs en cuivre sont de moins en moins utilisés. On utilise en général des conducteurs
en alliage d'aluminium, ou en combinaison aluminium-acier pour les câbles plus anciens ; ce
sont des conducteurs composés d'une âme centrale en acier sur laquelle sont tressés des brins
d'aluminium. Les conducteurs sont nus, c'est-à-dire non revêtus d'un isolant.
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Chapitre I. Etude bibliographique sur les longues lignes
I-9.4-Câbles de garde : Les câbles de garde ne transportent pas le courant. Ils sont situés au-
dessus des conducteurs. Ils jouent un rôle de paratonnerre au-dessus de la ligne, en attirant les
coups de foudre pour éviter une éventuelle surtension au niveau des conducteurs. Ils sont en
général réalisés en almélec-acier. Au centre du câble de garde on place parfois un câble en
fibre optique qui sert à la communication de l'exploitant. Si on décide d'installer la fibre
optique sur un câble de garde déjà existant, on utilise alors un robot qui viendra enrouler en
spirale la fibre optique autour du câble de garde.
I-10- Chutes de tension : La problématique des chutes de tension sur une ligne à haute
tension peut se résumer ainsi : la tension étant fixe à une extrémité de la ligne, comment
maintenir en bout de ligne une tension aussi constante que possible, et ceci quel que soit le
courant traversant la ligne. Si le problème des chutes de tension existe aussi bien en basse
tension, il peut être crucial sur les lignes à haute tension du fait de leur longueur. On verra
également plus bas qu'à vide (en l'absence de courant), un phénomène paradoxal se produit
sur les lignes à haute tension : la tension en extrémité de ligne est plus élevée qu'en entrée.
Pour une ligne aérienne, la résistance est très inférieure à la réactance, ce qui conduit à une
tension de sortie supérieure à la tension d'entrée. Ce phénomène est appelé effet FERANNTI.
I-10.2- Régime de fonctionnement en charge :
Puisque la ligne en charge présente un aspect inductif on a :
(I.1)
Soit :
(I.2)
Lorsqu'une tension alternative est appliquée entre deux conducteurs parallèles, dont
l'écartement est grand par rapport au diamètre, l'air qui entoure ces conducteurs n'est le siège
d'aucun phénomène apparent tant que la tension est suffisamment basse. Si la tension est
progressivement élevée, elle peut atteindre une valeur à laquelle l'air, dans le voisinage
immédiat des conducteurs, émet une faible lueur violette. Au même instant, on peut entendre
un sifflement et l'odeur caractéristique de l'ozone peut être perçue.
Si l'on continue à augmenter la tension ces phénomènes sont de plus en plus marqués, la
région lumineuse s'accroissant en dimensions et en brillance. Si les conducteurs sont rugueux
ou sales, les zones les plus brillantes voisinent les rugosités et les souillures.
L'expression "effet de couronne" ou "effet corona" est employée pour désigner le phénomène
lumineux que nous venons de décrire et, par extension, les autres manifestations qui
l'accompagnent.
L'effet de couronne est accompagné d'une perte d'énergie et un wattmètre raccordé à un circuit
où se manifeste cet effet indique qu'une certaine puissance y est absorbée.
La cause de l'effet de couronne réside dans une rupture diélectrique partielle de l'air sous
l'influence d'une valeur élevée du champ électrique existant au voisinage de conducteurs sous
haute tension. Sous l'influence d'un champ électrique, des électrons et des ions libres présents
dans l'air sont soumis à des forces proportionnelles au produit du champ électrique par leur
charge. La vitesse que ces forces peuvent faire atteindre à ces particules chargées, dépend de
la valeur du parcours libre moyen dans le gaz considéré. [15] [16]
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Chapitre I. Etude bibliographique sur les longues lignes
La valeur de la tension d'apparition de l'effet de couronne d'une ligne peut être augmentée et
la perte de couronne diminuée en ayant recours à l'emploi de conducteurs de plus grand
diamètre. C'est ainsi que, à ce point de vue, des câbles aluminium-acier sont préférables aux
conducteurs de cuivre, leur diamètre extérieur étant plus grand à égalité de résistance
électrique. L'emploi de faisceaux constitués pour chaque phase par 2, 3 ou 4 conducteurs
connectés entre eux est économiquement préférable. De tels faisceaux présentent, à égalité de
tension et de section totale une moindre valeur du champ électrique maximal. [26]
Nombre de conducteurs
2 3 4 6
composants le faisceau
Rayon du faisceau ;
a
NB : a le pas de faisceau
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Chapitre I. Etude bibliographique sur les longues lignes
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CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
II-1-Introduction :
Le transport de l'électricité pose plusieurs problèmes, en particulier ceux des pertes
d'énergie et des chutes de tension entre l'entrée et la sortie de la ligne. Une étude à l'aide d'un
modèle théorique simplifié permet de comprendre l'effet de divers paramètres sur le
comportement de la ligne. Les systèmes électriques sont dimensionnés pour transporter dans
de bonnes conditions de sécurité, c’est-à-dire en tenant compte des aléas les plus fréquents,
l’énergie électrique depuis les centrales de production jusqu’aux points de consommation à
travers les réseaux de transport et de distribution.
La ligne de transport d’énergie électrique Extra Haute Tension (EHV) qui relie le poste
d’el-Affroun à celui de Hassi Amer sous une tension nominale de 400 kV en courant alternatif
construite en faisceaux de deux conducteurs par phase et d’une longueur de 320 km fait
l’objet d’un nouveau produit technologique en Algérie.
Ce projet de ligne n’est que le premier tronçon du grand projet ambitieux de
l’interconnexion de l’Algérie avec les pays du bassin méditerranéen. L’importance stratégique
de ces ouvrages 400 kV impose au Gestionnaire du Réseau de Transport d’Electrique (GRTE)
des critères sévères en matière d’étude, de management de projet, de capacité de réalisation et
de références réelles dans le domaine.
La ligne à deux ternes est prévue pour faire transiter une puissance de 600 MW par terne
sur les 320 km de distance qui sépare les postes cités. Dans ce projet qualifié des plus
importants, de nouvelles techniques de conception et de design des longues lignes EHV
doivent être adoptées par des ingénieurs pour mener à bien leurs exploitations pour une
conduite saine en régime de forte charge et en charge minimale.
Les problèmes techniques liés au transport de l’énergie électrique s’aggravent au fur et à
mesure que la tension nominale et la distance de transport augmentent. Parmi ces problèmes,
on peut citer l’effet de l’intense puissance réactive qui peut affecter les régimes de
fonctionnement des alternateurs et des compensateurs synchrones en régime de faible charge.
Il faut mentionner aussi que la distribution de la tension et du courant le long de la longue
ligne fonctionnant sous 400 kV présente un creux ou un ventre suivant la valeur de la
puissance active à transporter comparée à la puissance naturelle de la ligne.
Le problème posé aux exploitants des réseaux électriques à un double aspect :
D’une part, il faut fixer les valeurs de la tension aux sommets de la ligne de
transport.
La ligne de tension nominale 400 KV qui relie les postes de Hassi amer (Oran) et
d’elaffroun (Blida) est a double terne et est prévue pour faire transiter 600 MW par terne sur
une distance de transport égale a 320 Km. Le régime de fonctionnement de ligne en charge
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CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
minimale est supposé être de 40 % de la puissance maximale soit 240MW par terne. Les
caractéristiques des pylônes utilisées dans le tracé de la ligne sont les suivantes :
Les écartements horizontaux entre le centre du pylône et les phases considérées sont
mentionnés sur la figure (II.1 et II.2).
Chaque phase est constitué en faisceau de deux conducteurs de section 500 mm2
chacun maintenus par des entretoises de 40cm (2x500 mm2).
7,7 m 7,7 m
9,3 m 9,3 m
8,5 m 8,5 m
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CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
Une ligne électrique parfaite peut être considérée comme un fil d'impédance nulle. Dans la
pratique plusieurs phénomènes physiques entrent en jeu : pertes d'énergie par effet Joule,
réponse fréquentielle, courants de fuite. Une étude à l'aide d'un modèle théorique simplifié
permet de comprendre l'effet de divers paramètres sur le comportement de la ligne.
II-2.1-Résistance de la ligne :
La résistance d'un conducteur filiforme s'écrit :
Ω
R θ = R 20 1 + 0.004 θc − 20°c (II.1)
km
ℓ ρ Ω
R 20 = ρ. s = d2
(II.2)
k. π .n km
4
ρ : Résistivité des matériaux utilisés pour les lignes (Ω.m).
n : nombre de brins dans le conducteur.
d : diamètre de chaque brin (mm).
k : facteur donné par le constructeur.
La résistance électrique par phase est :
0,059
𝑅20 = 2 ∗ 320 = 9,44 Ω/km .
Afin de limiter les pertes par effet Joule, on souhaite que la résistance soit la plus faible
possible. La longueur de la ligne étant imposée, on ne peut jouer que sur la résistivité ρ du
matériau du conducteur et sur sa section. Le cuivre, dont la résistivité vaut 1,72 x 10-8 Ω∙m,
n’est pas utilisé car trop coûteux, mais aussi trop lourd pour les lignes aériennes. On lui
préfère des ensembles aluminium-acier ou des alliages aluminium, magnésium et silicium
dont la résistivité est de l’ordre de 3 x 10-8 Ω∙m. [2] [10]
II-2.2-Réactance de la ligne :
Les paramètres réactifs de la ligne de transport d’énergie électrique transposée sont
calculés par la relation suivante [8] [2] [10]:
𝐷𝑚𝑔 0,0157 Ω
𝑥0 = 0,1445. 𝑙𝑜𝑔 + (II.3)
𝑟𝑒𝑞 𝑛 km
req = a. rc
: Pour un faisceau de deux conducteurs
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CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
II-2.4-Impédance caractéristique :
L’impédance caractéristique de la ligne sera alors calculée par la relation :
𝑟0 +𝑗 .𝑥 0
𝑧𝑐 = Ω (II.5)
𝑔0 +𝑗 .𝑏0
La résistance r0 et la conductance g0 peuvent être négligées dans les lignes longues par ce que r0
<< x0 et g0 << b0 donc :
𝑥0
𝑧𝑐 ≅ Ω (II.6)
𝑏0
II-2.5- Puissance caractéristique de la ligne :
C’est la puissance naturelle de la ligne triphasée qui est donnée par l’expression :
𝑈𝑛 2
𝑃𝑐 = 𝑀𝑊 (II.7)
𝑍𝑐
II-3- Calcul du champ électrique superficiel des conducteurs :
En haute tension le diamètre des conducteurs doit être suffisamment grand pour minimiser
les pertes d’énergies dues à l’effet de couronne. Un faisceau de conducteurs est caractérisé par
les grandeurs suivantes :
n: nombre de conducteurs élémentaires.
R: rayon du faisceau.
a: distance entre deux conducteurs consécutifs est définie par :
𝜋
𝑎 = 2. 𝑅. sin 𝑐𝑚
𝑛
R donné par la relation (II.8) :
a
R= 𝜋 (cm) (II.8)
2.sin
𝑛
req : rayon équivalent du faisceau qui représente le rayon d’un conducteur cylindrique
unique, fictif qui aurait les mêmes capacités que le faisceau réel par rapport à tous autres
conducteurs avoisinants, est définie par :
n
req = Rn−1 . n. rc (II.9)
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CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
Où :
𝑄 = 𝐶. 𝑈𝑛 𝑀𝑉𝐴𝑅 (II.11)
0.354.𝑈𝑛 𝑘𝑉
𝐸𝑚𝑜𝑦 = D mg (II.12)
𝑛 .r c .log 𝑐𝑚
r eq
Avec :
C: la capacité linéique de fonctionnement de la ligne (F/m).
Un : la tension nominale da la ligne (kV).
εo: la permittivité dans le vide (F/m).
Puisque la charge totale du faisceau se répartie uniformément sur les « n » conducteurs
du faisceau, sous l’effet du blindage mutuel, le gradient réel est plus important vers l’extérieur
et plus faible vers l’intérieur du faisceau.
La relation du champ maximal des conducteurs est donnée par :
𝑛−1 .r c 𝑘𝑉
𝐸𝑚𝑎𝑥 = 𝐸𝑚𝑜𝑦 . 1 + 𝑅 𝑐𝑚
(II.13)
𝑘𝑉
𝐸𝑚𝑎𝑥 = 𝐸𝑚𝑜𝑦 . 𝑘 (II.14)
𝑐𝑚
Avec :
r 𝜋
𝑘 = 1 + 𝛽. 𝑎c ; 𝛽 = 2. 𝑛 − 1 sin 𝑛
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CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
Emoy Emax
a (cm) R (cm) req (cm) K
(kv/cm) (kv/cm)
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CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
Pour de nombreux problèmes seul les tensions et les courants aux deux extrémités de la
ligne présentent de l’intérêt. Lorsqu’une ligne symétrique de longueur quelconque (L)
fonctionne en régime sinusoïdal, il est toujours possible de la remplacer par un schéma en (π)
équivalent. [8] [9] [10]
Yπ
Vs = Vr + Ib . Zπ = Vr + V + Ir . Zπ
2 r
Yπ Zπ
Vs = Vr . 1 + + Ir . Zπ (II.15)
2
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CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
Yπ Yπ
Is = Ia + Ib = . Vs + . Vs + Is (II.16)
2 2
Yπ Yπ Zπ Yπ
Is = . Vr . 1 + + Ir . Zπ + . Vs + Ir
2 2 2
Yπ Yπ Zπ Yπ Yπ
Is = . 1+ + . Vr + ( Zπ + 1) Ir
2 2 2 2
Yπ Zπ Y
Is = Yπ . 1 + . Vr + ( 2π Zπ + 1) Ir (II.17)
4
On obtient donc :
Yπ Zπ
Vs = Vr . 1 + + Ir . Zπ
2
Yπ Zπ Y
Is = Yπ . 1 + . Vr + ( 2π Zπ + 1) Ir (II.18)
4
On a aussi l’équation :
𝑉𝑠 = 𝑉𝑟 cosh 𝛾. 𝑙 + 𝐼𝑟 . Zc . sinh( 𝛾. 𝑙)
𝑉𝑟
𝐼𝑠 = 𝑉𝑟. sinh(𝛾. 𝑙) + 𝐼𝑟 . cosh(𝛾. 𝑙)
Zc
Z
Zc = : Impédance caractéristique de la ligne (Ω)
Y
𝑌𝜋
𝐴 = 𝐷 = cosh 𝛾. 𝑙 = 1 + 𝑍𝜋
2
𝐵 = Zc . sinh( 𝛾. 𝑙) = 𝑍𝜋 (Ω)
1 𝑌𝜋 𝑍𝜋
𝐶 = Z sinh( 𝛾. 𝑙) = 𝑌𝜋 1 + (Ω-1) (II.19)
c 4
2012/2013 Page 18
CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
Finalement on aboutit a :
𝑍𝜋 = Zc . sinh( 𝛾. 𝑙)
1
Avec 𝜏 = 𝐿𝐶 ,
ω : pulsation du courant et de la tension d’alimentation a fréquence f.
ω = 2.π.f
𝑗𝜔 𝑗 2𝜋
Il s’ensuit que : 𝛾= = (II.22)
𝜏 𝛾
Où λ est la longueur d’onde de la ligne à la fréquence du réseau (f = 50Hz).λ = γ. l
𝜆 = 𝛼0 + 𝑗𝛽0 . 𝑙
𝛼 = 0.06 𝑑𝑒𝑔/𝑘𝑚
Donc :
𝑗𝜔𝐿 𝜔𝐿
cosh 𝛾. 𝑙 = cosh = cos (II.23)
𝜏 𝜏
𝑗 𝜔𝑙 𝜔𝐿
sinh( 𝛾 . 𝑙) = sinh( ) = j. sin (II.24)
𝜏 𝜏
Donc l’équation (II.18) devient :
𝜔 .𝐿 𝐿 𝜔𝐿
𝑉𝑠 = 𝑉𝑟 . cos + 𝐼𝑟 . 𝑗. . sin
𝜏 𝐶 𝜏
sin 𝜔𝐿 𝜏
𝐼𝑠 = 𝑗. 𝑉𝑟 . + 𝐼𝑟 . cos 𝜔𝐿 𝜏 (II.25)
𝐿
𝐶
2𝜋.𝑙 𝐿 2𝜋.𝑙
𝑉𝑠 = 𝑉𝑟 . cos + 𝐼𝑟 . 𝑗. . sin
𝜆 𝐶 𝜆
sin 2𝜋.𝑙
𝐼𝑠 = 𝑗. 𝑉𝑟 . 𝜆
+ 𝐼𝑟 . cos 2𝜋. 𝑙 𝜆 (II.26)
𝐿
𝐶
𝑉𝑠 cosh 𝛾. 𝑙 Zc sinh 𝛾. 𝑙 𝑉𝑟
=
𝐼𝑠 Yc sinh 𝛾. 𝑙 cosh 𝛾. 𝑙 𝐼𝑟
𝑉𝑠 𝐵 𝑉𝑟
= 𝐴 (II.27)
𝐼𝑠 𝐶 𝐷 𝐼𝑟
2012/2013 Page 19
CHAPITER II. Equations générales des longues lignes
Avec:
𝐴 = cosh 𝛾. 𝑙 = 𝐷
𝐵 = Zc sinh 𝛾. 𝑙 Ω 𝐶 = Yc sinh 𝛾. 𝑙 Ω−1
Conclusion :
Les conducteurs des lignes aériennes à haute tension sont toujours nus. On emploi
presque exclusivement des câbles en cuivre et des câble en aluminium avec âme en acier
(ACSR) ; ces derniers sont généralement plus économiques. Sur les lignes THT on utilise
généralement, pour chaque phase des conducteurs en faisceaux afin de diminuer les pertes
d’énergie et les interférences radiophoniques dues à l’effet couronne. Chaque phase d’une
ligne peut être représenté par un circuit équivalent comprenant une résistance et une
inductance série et par deux capacitance shunt et peut représenter par quadripôle avec les
paramètres des équations de télégraphiste. De plus, afin d'éviter les surtensions résultant des
courants de décharge de foudre, chaque pylône est solidement mis à la terre.
2012/2013 Page 20
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
L’étude de la stabilité du réseau électrique se fait à l’aide de calculs assistés par ordinateur.
Dans ce chapitre, nous présentons des cas particuliers afin de montrer certains aspects et des
concepts de base. [1] [5] [6]
On appelle en générale stabilité des réseaux tout système dont les alternateurs
gardent leurs synchronismes suite à des perturbations causées par les manœuvres sur les
disjoncteurs, les lignes ou par l’apparition d’un défaut.
2012/2013 Page 21
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
Les constantes équivalentes Aeq, Beq, Ceq et Deq dépendent des paramètres de la ligne de
transport et des paramètres du l’alternateur ainsi que la disposition des types de compensation.
Théoriquement le point (d) est un point d’équilibre mais cependant cette position est
instable car en présence d’une faible perturbation le système peut revenir soit à son état stable
au point (c), ou sortir du synchronisme (décrochage), donc l’angle critique « δcr » est l’angle
maximal qu’on peut voir sur la figure (III.2).
𝛿𝑐𝑟 = 180° − 𝛿0 𝐼𝐼
2012/2013 Page 22
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
Pour 𝛿 = 𝛿0 𝐼𝐼
Avec :
𝑃0
𝛿0 𝐼𝐼 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 𝑟𝑎𝑑
𝑃𝑚𝑎𝑥 𝐼𝐼
𝑃0
𝛿𝑐𝑟 = 180° − 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 𝑟𝑎𝑑
𝑃𝑚𝑎𝑥 𝐼𝐼
Avec :
𝑃0 = 𝑃𝑚𝑎𝑥 𝐼 . sin 𝛿0 𝐼
Donc :
𝑃𝑚𝑎𝑥 𝐼 .sin 𝛿 0 𝐼
𝛿𝑐𝑟 = 180° − 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 𝑃𝑚𝑎𝑥 𝐼𝐼
𝑟𝑎𝑑 (III.1)
Le système de la figure (III.3) peut être représenté par un réseau en quadripôle qui lie les
tensions et les courants d’entrées et de sorties entre l’alternateur et le bus infini.
𝐵𝑒𝑞 = 𝐵𝑒𝑞 ∠𝛽 𝑉∞ = 𝑉∞ ∠0
2012/2013 Page 23
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
1
J smec x 10 6 MJ
2
KE (III.4)
2
Où :
On a :
P
select smec (III.5)
2
2012/2013 Page 24
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
1
KE M s elec (III.6)
2
Avec :
2
2
M J selec x 10 6 (III.7)
P
1
G H KE M selec (III.8)
2
Où :
2G H 2G H G H
M ( MJ s / rad électrique ) (III.9)
selec 2 f f
Où
GH
M (MJ s / deg ré électrique ) (III.10)
180 f
H
M ( s 2 / rad électrique ) (III.11)
f
H
Où M ( s 2 / deg ré électrique ) (III.12)
180 f
2012/2013 Page 25
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
Te Ti (III.13)
Te s Ti s (III.14)
Et
Ti s Te s Pi Pe 0 (III.15)
S’il y a perte du régime permanent à cause, par exemple, d’un changement de charge ou
d’un défaut, la puissance d’entrée Pi n’est plus égale à Pe , si la résistance de l’induit est
négligée. La seconde partie de l’équation (III.15) n’est donc plus nulle et un couple
accélérateur entrera en jeu. Si Pa est la puissance d’accélération correspondante, alors :
d 2 e d e
Pi Pe M 2
D Pa (III.16)
dt dt
e s t (III.17)
d 2 e d 2
(III.18)
d t2 d t2
d2
M Pi Pe ( MW ) (III.19)
d t2
G H d2
Pi Pe ( MW ) (III.20)
f d t2
2012/2013 Page 26
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
d2
M ( pu ) Pi Pe ( pu ) (III.21)
d t2
Avec :
H
M ( pu ) (III.22)
f
Où
H d2
Pi Pe ( pu ) (III.23)
f d t2
Cette dernière équation est appelée l’équation de stabilité. Elle décrit le transitoire du rotor
pour les machines synchrones. L’amortissement a été négligé mais, en réalité, il aide à
stabiliser le système. On doit en tenir compte dans les études de stabilité dynamique.
Gmachine H machine d 2 G
Pi Pe machine (III.24)
Gréseau f d t 2
Gréseau
H réseau d 2
D’où : Pi Pe ( pu ) (III.25)
f dt
2
Dans cette dernière équation, l’unité relative (pu) est par rapport au réseau de base.
H réseau est la constante d’inertie de la machine dans le réseau de base (unité relative à ce
réseau), elle est donnée par la relation suivante :
Gmachine
H réseau H machine (III.26)
Gréseau
H1 d 2 1
Pi1 Pe1 (III.27)
f d t2
2012/2013 Page 27
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
H2 d 2 2
Pi 2 Pe 2 (III.28)
f d t2
Etant donné que les deux machines se stabilisent en accord (unisson), alors :
1 2 (III.29)
H eq d 2
Pi Pe (III.30)
f d t2
Où Pi Pi 1 Pi 2 , Pe Pe1 Pe 2 et H eq H1 H 2
G G
H eq 1 machine H1 machine 2 machine H 2 machine (III.31)
Gréseau Gréseau
jX
I
Vs Vr
2012/2013 Page 28
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
* *
V VR V VR
I S I* S (III.33)
jX jX
V V VR
SS S S
* *
(III.34)
jX
V V
SS PS j QS S R sin ( ) j
X
1
X
2
VS VS VR cos ( )
D’où :
VS VR
PS sin ( ) (III.35)
X
Et
QS
1
X
2
VS VS VR cos ( ) (III.36)
QR
1
X
VS VR cos ( ) VR
2
(III.38)
Et
VS VR
PR sin ( ) (III.39)
X
VS VR
PS PR sin ( ) (III.40)
X
2012/2013 Page 29
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
Eg Vt
Pe Pd sin ( ) (III.41)
Xd
d2 d2 d 2 Pa
M Pi Pe M Pa (III.42)
d t2 d t2 d t2 M
Comme c’est indiqué sur la Figure (III.6), dans un réseau instable, l’angle croit
indéfiniment en fonction du temps et la machine finit par perdre son synchronisme. Dans un
réseau stable, l’angle subit des oscillations, qui éventuellement s’amortissent après un certain
temps. En observant la Figure (III.6), il est clair que, pour qu’un réseau soit stable, il faut
d d
qu’à un instant donné 0 . Ce critère 0 peut être simplement obtenu de
dt dt
l’équation (III.42).
d
0 Instable
dt
2
Stable
1
0
d
En multipliant l’équation (III.42) par 2 , on obtient :
dt
2012/2013 Page 30
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
d d2 P d
2 2
2 a (III.43)
dt dt M dt
Il est à noter que Pa Pi Pe est la puissance d’accélération (en unité relative) et 0 est
l’angle interne de la machine avant que le rotor ne se mette à osciller à cause de la
d
perturbation. Le critère de stabilité 0 (à des instants donnés) implique que :
dt
P a d 0 (III.45)
0
Cette condition exige que, pour la stabilité, la surface sous le graphe de la puissance
d’accélération Pa en fonction de doit être égale à zéro pour des valeurs données de ;
c’est-à-dire que les surfaces des accélérations positive et négative doivent être égales. Ce
critère est connu comme étant le critère des surfaces d’accélération et de décélération pour la
stabilité et il est montré par la Figure(III.7).
Pe
Pmax
c
Pe Pmax sin( )
b A2
Pi
A1
a
Pi0
0 1
2
D’après la Figure (III.7), le point a correspond à Pa Pi Pe qui est le point initial c’est-à-
dire le point de fonctionnement en régime permanent. En ce point, la puissance d’entrée de la
machine ( Pi 0 ) est égale à la puissance produite ( Pe 0 ), Pi 0 Pe 0 Quand une augmentation
soudaine de la puissance d’entrée au niveau de l’arbre de la machine se produit (augmentation
de 1 ), la puissance d’accélération, Pa devient positive et le rotor se déplace vers le point
2012/2013 Page 31
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
b. On a supposé que la machine est connectée à un grand réseau électrique de manière que
Vt (tension efficace de la sortie de la machine) et X d (inductance directe) ne varient pas
ainsi que le courant d’excitation demeure constant de sorte que la f.é.m. E g reste constante.
Par conséquent, le rotor accélère et l’angle interne commence à augmenter. Au point b,
d
Pi Pe et 1 . Mais la dérivée est toujours positive et dépasse le point b, le
dt
nouveau point de fonctionnement en régime permanent. Maintenant Pa Pi Pe est négative
et l’angle atteint finalement la valeur maximale 2 (le point c), et revient au point b. Par
conséquent, le rotor se fixe au point b, qui est le point final du régime permanent stable
comme le montre la Figure (III.6). En concordance avec l’équation (III.45), le critère des
surfaces d’accélération et de décélération exige, pour une stabilité, que :
surface A1 surface A2
Donc :
1 2
P P
0
i max sin d P
1
max sin Pi d (III.46)
Ce qui donne :
Pi 1 0 Pmax cos 1 cos 0 Pi 1 2 Pmax cos 1 cos 2 (III.47)
2012/2013 Page 32
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
Pi
d Pe Pmax sin( )
A2
a
Pi
A1
b c
0 c 1
Si un défaut triphasé se produit au point F correspondant au départ d’une ligne radiale (voir
Figure(III.7) ), la tension au bout de cette ligne devient nulle, par conséquent la puissance de
sortie du générateur est réduite instantanément à zéro ( Pe 0 ) et l’état de la machine chutera
vers b, voir Figure(III.9). La surface d’accélération A1 commence à augmenter pendant que
l’état de la machine se déplacera le long du segment b-c, voir Figure(III.9) A l’ instant t c
correspondant à l’angle d’élimination c , le défaut est éliminé à l’aide du disjoncteur de la
ligne ; t c est appelé le temps d’élimination du défaut. Une fois le défaut éliminé, le réseau
devient à nouveau saint et la puissance transmise par la génératrice correspond à l’angle c ,
c’est-à-dire que l’état de la machine se déplacera vers le point d, voir la courbe de la Figure
(III.9). Le rotor décélère maintenant et la surface de décélération A2 commence à augmenter
pendant que l’état de la machine se déplacera le long du segment d-e, voir Figure (III.9)
2012/2013 Page 33
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
1 1
Pi c 0 Pe Pi d Pi c 0 Pmax sin d Pi 1 c
c c
Ce qui donne :
D’où :
On a :
D’où :
En se référant à la Figure (III.9), les différents angles de cette dernière équation sont : c
l’angle d’élimination, 0 l’angle interne initial et 1 l’angle interne vers lequel le rotor
avance (ou dépasse) au-delà de c .
d2 f
Pi (III.53)
d t2 H
d
En intégrant deux fois cette dernière équation et en utilisant le fait qu’à t 0 on a 0
dt
(régime permanent), on obtient :
f Pi
t 2 0 (III.54)
2H
2012/2013 Page 34
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
f Pi 2 H c 0
c tc 0
2
tc (III.55)
2H f Pi
Il est à noter que l’angle interne c peut être calculé à partir de l’équation (III.52).
Pe Pmax sin( )
A2
Pi
A1
0 c cr 1 m
2 H cr 0
tc (III.57)
f Pi
Considérons un circuit à double ligne comme c’est indiqué sur la Figure (III.11). Un court-
circuit triphasé se produit sur la ligne comme c’est indiqué sur cette figure. A cause de
l’inertie du rotor, l’angle interne ne peut pas varier instantanément. De plus, durant le défaut,
2012/2013 Page 35
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
une puissance est toujours transmise du fait que la tension de sortie du générateur ne sera pas
nulle.
1 2
1 0°
G
Défaut 3
Triphasé
cr m
Pi B d C Pi d
0 cr
cr m
Pi K1 Pmax sin d K 2 Pmax sin Pi d
0 cr
cr m cr m
P d P d K
0
i i 1 Pmax sin d K
0
2 Pmax sin d
cr
cr
Ce qui donne :
1
cos cr m 0 sin 0 K 2 cos m K1 cos 0 (III.58)
K 2 K1
De la Figure (III.12), on a :
2012/2013 Page 36
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
D’où :
K 1 , K 2 et 0 sont donnés, l’angle d’élimination critique peut être calculé à partir des
équations (III.58) et (III.59).
P A
A2
a b
Pi
A1
B
d c
0 ' m cr m
Pour commencer la procédure itérative, on a besoin de la condition initiale Pa (0+), qui est
donnée par :
Pa 0 Pi Pe (0) (III.60)
d2 P 0 f
2
(0 ) a (III.61)
dt H
2012/2013 Page 37
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
r
r avg 0 (III.64)
2
D’où :
1 0 1 (III.66)
Pa
Pa(n-2)
Pa(n-1)
Pa(n)
t
ωr
ωr(n)
ωr(n) ωr(n,n-1) = ωr(avg)
ωr(n-1)
ωr(n-2)
t
δ
δ(n)
δ(n)
δ(n-1)
δ(n-2)
t
t t
2012/2013 Page 38
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
P0 Pa ( n1) (III.67)
Comme indiqué dans la Figure (III.12), si une discontinuité se produit en un point durant
l’intervalle d’une étape (comme par exemple l’élimination du défaut), l’approche standard est
de redéfinir simplement les intervalles des étapes en fonction de ce point de manière à ce que
cette discontinuité se produise à la fin (début) de l’intervalle d’une étape. Ainsi, la relation
(III.67) peut être utilisée comme indiqué ci-dessus. Sur un intervalle, la vitesse moyenne est
donnée par :
r ( n ) r ( n1)
r ( n,n1) r ( avg) (III.68)
2
E V
Pe n1 sin ( n1) (III.70)
x
Pa n1 f
( n1) (III.71)
H
r ( n )
r ( n,n1) r ( avg) r ( n1) (III.73)
2
( n) r ( n,n1) t (III.74)
( n) ( n1) ( n) (III.75)
2012/2013 Page 39
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
caractéristiques de la charge ainsi que les caractéristiques et les actions des dispositifs de
compensation de la puissance réactive.
Bien que les problèmes associés à la stabilité de la tension ne soient pas nouveaux pour le
fournisseur d'électricité, ils suscitent actuellement beaucoup d'intérêt et une attention spéciale
dans plusieurs grands réseaux. Au début, le problème de la stabilité de la tension était associé
à un réseau faible et isolé, mais cette question est actuellement devenue source de problèmes
dans les réseaux bien développés en raison de l'accroissement de la charge. Des instabilités et
effondrements de la tension sont survenus à plusieurs reprises dans des réseaux importants à
travers le monde au cours des dernières années. Certains des incidents mentionnés sont
complexes et mettent en cause d'autres phénomènes qui créent l'instabilité de la tension, par
exemple la perte d'un alternateur, la limitation du courant inducteur, le déclenchement d'un
transformateur, la perte d'un transformateur, la perte de circuits ou un accroissement excessif
de la demande.
D’après la figure (III.15), on peut remarquer que lorsque la puissance demandée augmente,
la tension diminue progressivement jusqu'à atteindre une valeur critique Vcrit qui correspond à
2012/2013 Page 40
CHAPITER III. Limite de transport d'énergie électrique
la puissance maximale transmissible par la ligne Pmax. Ce point est appelé point de bifurcation
de tension (ou point d’effondrement de tension). Au delà de ce point, la tension chute d’une
façon brusque et incontrôlable; c’est le phénomène d’effondrement de la tension. Ce
phénomène peut s’expliquer comme suit : lorsque la charge croît, le courant circulant dans la
ligne croît ; entraînant une chute de tension d’autant plus importante que le courant est plus
grande, donc la tension aux bornes de la charge décroît.
L'instabilité de la tension d'un grand réseau est un problème de nature complexe. Plusieurs
éléments d'un réseau contribuent à la création d'un scénario propice à une instabilité de
tension. Les éléments suivants ont un impact important sur la stabilité de la tension du réseau:
Parmi ces éléments qui influent sur la stabilité de la tension, on retrouve les lignes de
transport d'énergie. Les lignes de transport affectent considérablement les niveaux de tension
en fonction de la charge. Si la charge est importante, la tension sur le réseau a tendance à être
faible, par contre si la charge est faible, le niveau de tension peut en différents endroits sur le
réseau, s'élever au-dessus de la tension nominale. Sur les lignes de transport non compensées,
le taux de régulation de tension a donc tendance à être mauvais.
De la figure (III.15), une notion très importante et très utilisée dans l’étude et l’évaluation
de la stabilité de tension est la marge de la stabilité de tension, laquelle est considérée comme
un indice efficace de l’évaluation de la stabilité de tension. Elle est définie comme étant la
quantité de charge additionnelle de la charge nominale qui conduit le réseau électrique à un
effondrement de tension. Autrement dit, c’est la distance entre le point de fonctionnement
nominal du réseau et le point d’effondrement de tension. Dans la conduite et l’exploitation des
réseaux électriques, on essaye toujours de garder une marge de stabilité de tension la plus
grande possible.
La stabilité en régime permanent est aussi influencée par la longueur des lignes de
transport: plus la ligne est longue plus la limite de stabilité en régime permanent est faible.
Ces deux effets néfastes des longues lignes de transport, sur le taux de régulation de la tension
et sur la stabilité du réseau, peuvent être diminués ou même théoriquement éliminés en
utilisant des techniques de réglage de la tension incluent des mesures comme la commutation
par compensation shunt et le réglage de la tension des génératrices. [4] [8]
2012/2013 Page 41
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
Introduction :
La puissance réactive est indispensable pour créer les champs de couplage pour les
dispositifs énergétiques. Il constitue de chargement tension et de courant de circuits, mais
n'entraîne pas de consommation électrique moyenne (actif) et est un élément important dans
tous les réseaux d'alimentation CA. Le contrôle de la puissance réactive pour une ligne est
souvent appelé la compensation de puissance réactive. Les périphériques externes ou sous-
systèmes qui contrôlent la puissance réactive sur les lignes de transmission sont connus
comme compensateurs.
2012/2013 Page 42
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
Lorsque la ligne de transport dépasse les 250 km, il est impératif de recourir aux
équations générales des lignes. Les caractéristiques électriques qu’intéressent en premier lieu
l’ingénieur exploitant de la ligne sont les distributions de la tension et du courant, la
circulation de la puissance réactive et le maintien de la tension aux extrémités de la ligne. Les
distributions de la tension et du courant dans le cas d’une ligne triphasé sont données par les
expressions :
Ou :
𝛾= 𝑍0 . 𝑌0 = 𝑟0 + 𝑗𝑥0 𝑔0 + 𝑗𝑏0 = 𝛽 + 𝑗𝛼
𝛾: Constante de propagation
Si on néglige la composante active de l’impédance comme c’est le cas des lignes longues
en faisceaux, dans ce cas, les tensions et les courants seront exprimés par les équations
trigonométriques suivantes :
Où 𝜆𝑥 = 𝛼. 𝑥
Il est rationnel d’introduire des grandeurs sans dimensions en rapportant les tensions,
les courants, les puissances et les impédances aux valeurs caractéristiques. Cela signifie que
les courants sont rapportés au courant qui correspond à la puissance caractéristique (courant
caractéristique), les puissances à la puissance naturelle et les tensions à la tension maintenue
en bout de ligne.
2012/2013 Page 43
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
𝑃2 − 𝑗𝑄2
𝐼2 =
3. 𝑉2
Dans les équations (IV.5) et (IV.6), et tenant compte de la puissance naturelle de la ligne :
𝑉22
𝑃2 = , comme la puissance de base, on établit les expressions qui permettent d’étudier et
𝑍𝑐
d’analyser le comportement électrique de la ligne à chaque distance suivant le transit de la
puissance active et de la puissance réactive apparaissant en bout Ligne :
𝑉2
En valeur réduite exprimée par rapport au courant caractéristique : 𝐼2 =
3.𝑍𝑐
𝐾 2
𝑄∗2 = − cot 𝜆 + − 𝑃∗2 2 (IV.11)
𝑠𝑖𝑛𝜆
Sachant qu’on a supposé la ligne sans perte, la puissance active qui transite la ligne.
P∗1 = P∗2 = P∗
La relation qui lie les puissances réactives apparaissant aux extrémités de la ligne en
fonction de sa longueur et du rapport des tensions K :
2012/2013 Page 44
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
𝐾 2
𝑄∗1 = 𝐾 2 cot 𝜆 − − 𝑃∗2 (IV.13)
𝑠𝑖𝑛𝜆
A partir de l’équation (IV.12) quand V1=V2 les puissances réactives aux extrémités de la
ligne sont égales et de directions opposées et cela indépendamment de la puissance active
transmis.
𝜆𝑥 = 𝛼. 𝑥 = 0.06. 𝑥 °
Dans les lignes de transport de l’énergie électrique le courant est faible pour diminuer
les pertes par effet joule.
Qx = Im Sx = Im 3. Vx Ix∗
𝑆𝑥
𝑄∗𝑥 = 𝐼𝑚
𝑆𝑏
𝑄∗𝑥 = 𝐼𝑚 𝑉𝑥 𝐼𝑥∗
𝑆𝑏 = 𝑃𝑐 𝑒𝑡 𝑈𝑏 = 𝑈2
2012/2013 Page 45
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
Cette étude doit être investie pour deux cas lorsque le rapport de tension :
𝑼 𝟒𝟐𝟎
A-pour : 𝑲 = 𝑼𝟏 = 𝟒𝟐𝟎 = 𝟏
𝟐
Fixant les tensions des deux extrémités de la ligne à une valeur maximale,
l’étude de la distribution de la tension, du courant et de la circulation de la
puissance réactive le long de la ligne est illustrée par la figure (IV.1), (IV.2),
(IV.3) respectivement.
419.9
419.8
U(kv)
419.7
419.6
419.5
419.4
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
2012/2013 Page 46
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
826.1
826
825.9
I(Ampere)
825.8
825.7
825.6
825.5
825.4
825.3
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
4
Q1
2
Q(Mvar)
-2
Q2
-4
-6
-8
-10
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
D’après les résultats obtenus sur les graphes (IV.1), (IV.2), (IV.3) nous
remarquons que:
2012/2013 Page 47
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
416
414
412
U(kv)
410
408
406
404
402
400
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
2012/2013 Page 48
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
860
855
I(Ampere)
850
845
840
835
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
95
Q1
90
85
80
Q(Mvar)
75
70
65
Q2
60
55
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
D’après les résultats obtenus sur les graphes (IV.4), (IV.5), (IV.6) nous remarquons que:
2012/2013 Page 49
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
P=40%*Pmax=240 MW.
404
403.5
403
U(kv)
402.5
402
401.5
401
400.5
400
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
2012/2013 Page 50
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
370
I(Ampere)
365
360
355
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
60
40
Q2
20
Q(Mvar)
-20 Q1
-40
-60
-80
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
D’après les résultats obtenus sur les graphes (IV.7), (IV8), (IV.9) nous
remarquons que:
2012/2013 Page 51
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
Pour chaque valeur du rapport des tensions maintenues k, nous devons effectuer les calculs
suivants selon l’algorithme ci-dessous :
2012/2013 Page 52
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
𝑃12 + 𝑄12
Δ𝑃𝑙 = 𝑟𝜋
𝑉12
𝑃12 + 𝑄12
Δ𝑄𝑙 = 𝑥𝜋
𝑉12
𝑃2 = 𝑃1 − Δ𝑃𝑙
𝑄2, = 𝑄1 − Δ𝑄𝑙
𝑄𝑐2 = 𝑉22 𝑏𝜋
𝐻𝑇
𝑃22 + 𝑄22 𝐻𝑇
Δ𝑄𝑎𝑢𝑡 = 𝑋𝑎𝑢𝑡
𝑉22
𝐻𝑇
Δ𝑄𝑎𝑢𝑡 : Pertes de puissances réactives dans le transformateur (Mvar).
𝑄𝑐 = 𝑃𝑐 tan 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠0.92
𝑄𝑐.𝑠 = 𝑄𝑐 − 𝑄𝑐
, 2
𝐵𝑇
𝑄𝑐.𝑠 𝐵𝑇
Δ𝑄𝑎𝑢𝑡 = 𝑋𝑎𝑢𝑡
𝑉𝑐,
𝐵𝑇
Δ𝑄𝑎𝑢𝑡 : Pertes de puissances réactives dans le transformateur (Mvar).
, 𝐵𝑇
𝑄𝑐.𝑠 = 𝑄𝑐.𝑠 + Δ𝑄𝑎𝑢𝑡
2012/2013 Page 53
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
Charge minimale
Charge maximale (k=1) Charge maximale (k=1.05)
(k=1)
12
19.8° 20.8° 21.9°
Q Mvar
1
53.5 141.6 56.3
P l MW 17.3 19.9 22
Q (MVAR)
2
-153.2 -97.1 -171.7
Q c2
( MVAR) 97.6 88.5 88.5
Q (MVAR)
2
-55.6 -8.6 -83.2
HT
Q ( MVAR)
aut 118.7 128.5 130.2
Q (MVAR)
c
248.3 247 246.2
Q (MVAR)
c
-174.3 -137.1 -213.4
Q c. s
( MVAR) 422.6 384.1 459.6
BT
Q ( MVAR)
aut 172.2 142.6 200
Q c. s
( MVAR) 594.2 526.7 659.6
Tableau (IV.1) : Calcul du dimensionnement du compensateur synchrone
Pour la charge maximale le compensateur doit fournit une puissance réactive de 526.7
Mvar pour compenser la puissance perdue dans la ligne. Et pour la charge minimale le
compensateur doit absorber une puissance réactive de 659.6 Mvar.
Dans le cas d’une ligne réelle, les expressions sont compliquées et contiennent des
relations hyperboliques. L’impédance d’onde Zc est une grandeur complexe.
2012/2013 Page 54
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
Pour les saisons hivernale et estivale nous avons déterminé les paramètres des schémas
équivalents en ‘ ’ de la ligne.
A- L’impédance Zπ :
𝑍𝜋 = 𝑍𝑐 sinh 𝛾. 𝑙
𝑟
Avec : 𝑍𝑐 = 𝑍𝜆 1 − 𝑗 2.𝑥0
0
𝑥0
𝑍𝜆 =
𝑏0
𝑟
sinh 𝛾. 𝑙 = 𝜆 2.𝑥0 𝑐𝑜𝑠𝜆 + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝜆
0
𝑟
𝑍𝜋 = 𝑍𝜆 (2.𝑥0 . 𝜆𝑐𝑜𝑠𝜆 + 𝑠𝑖𝑛𝜆) + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝜆 (IV.16)
0
B -Admittance Y :
1 𝛾.𝑙
𝑌𝜋 = 𝑍 tanh
𝑐 2
𝛾.𝑙 𝑟0 𝜆 𝜆 𝜆
Avec : tanh = 𝜆 − tan 2 + 𝑗 tan 2
2 2.𝑥 0 2𝑐𝑜𝑠 2
2
𝑟
1 1+𝑗 0
2.𝑥 0
= Donc
𝑍𝑐 𝑍𝜆
2012/2013 Page 55
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
𝑟0 𝜆 𝜆 𝜆
−tan +𝑗 tan
2.𝑥 0 2.𝑐𝑜𝑠 2 𝜆 2 2
𝑌𝜋 = 2
(IV.17)
𝑍𝜆
C-Calcul de la résistance rπ :
1 20°
𝑟040° = 𝑟 1 + 0.004 𝜃 − 20°
𝑛 0
C.2-Régime d’hivers à 𝜃=5° :
1 20°
𝑟05° = 𝑟 1 + 0.004 𝜃 − 20°
𝑛 0
Les résultats obtenus dans le tableau suivant :
Avec:
𝑟0
cosh 𝛾. 𝑙 = 𝑐𝑜𝑠𝜆 + 𝑗𝜆 𝑠𝑖𝑛𝜆
2. 𝑥0
2012/2013 Page 56
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
𝑃1 − 𝑗𝑄1
𝐼1 =
𝑉1∗
𝑟 𝑃1 −𝑗 𝑄1 𝑟0
𝑉2 = 𝑉1 𝑐𝑜𝑠𝜆 + 𝑗𝜆 2.𝑥0 𝑠𝑖𝑛𝜆 − . 𝑍𝜆 𝜆𝑐𝑜𝑠𝜆 + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝜆 + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝜆 (IV.20)
0 𝑉1 2.𝑥 0
𝑥0 𝑉2
𝑍𝜆 = 𝑃𝑏𝑎𝑠𝑒 = 𝑍1
𝑏0 𝜆
1 2 𝑟 𝜆
𝑄∗1 = cot 𝜆 − − 𝑃∗1 + 𝑃∗1 𝑥0 + cot 𝜆 (IV.21)
𝐾𝑠𝑖𝑛𝜆 2 0 𝑠𝑖𝑛 2 𝜆
𝑄1 𝑃1
𝑄∗1 = 𝑃 𝑃∗1 = 𝑃
𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒
𝑃1 − 𝑗𝑄1 𝑉1
𝐼𝑥 = ∗ . cosh 𝛾𝑙 − . sinh 𝛾𝑙
𝑉1 𝑍𝑐
𝑃1 −𝑗 𝑄1 𝑉
𝐼𝑥 = cosh γ𝑙 − 𝑍1 sinh 𝛾𝑙 (IV.23)
𝑉1∗ 𝑐
X=0
𝑃2 − 𝑗𝑄2
𝐼2 =
𝑉2∗
2012/2013 Page 57
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
𝐾2 𝑟 𝜆
𝑄∗2 = − cot 𝜆 + − 𝑃∗2 − 𝑃∗ 𝑥0 + cot 𝜆 (IV.25)
𝑠𝑖𝑛 2 𝜆 2
0 𝑠𝑖𝑛 𝜆
𝑉22
𝑆𝑏𝑎𝑠𝑒 = 𝑃𝑏𝑎𝑠𝑒 = (IV.26)
𝑍𝜆
𝑆𝑏 = 𝑃𝑐 𝑒𝑡 𝑈𝑏 = 𝑈2
𝑉22
𝑃2 =
𝑍𝑐
𝑟0 𝑟0
𝐼𝑥 = 𝐼1. 𝑃. cos 𝜆𝑥 + 𝜆. . 𝑄∗1 𝑠𝑖𝑛𝜆𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝜆𝑥 + 𝑗 𝑃. 𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜆𝑥 − 𝑄∗1 . 𝑐𝑜𝑠𝜆𝑥 −
2.𝑥 0 2.𝑥 0
𝑠𝑖𝑛𝜆𝑥 (IV.28)
𝑆𝑥 = 𝑉𝑥 . 𝐼𝑥 (IV.29)
𝑄 = 𝑖𝑚𝑎𝑔 𝑆 = 𝑖𝑚𝑎𝑔 𝑈. 𝐼 ∗
Cette étude doit être investie pour deux cas lorsque le rapport de tension :
𝑼 𝟒𝟐𝟎
A-pour :𝒌 = 𝑼𝟏 = 𝟒𝟐𝟎 = 𝟏
𝟐
Fixant les tensions des deux extrémités de la ligne à une valeur maximale,
l’étude de la distribution de la tension, du courant et de la circulation de la
2012/2013 Page 58
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
puissance réactive le long de la ligne est illustrée par les figures (IV.13),
(IV.14), (IV.15) respectivement.
420
419
418
U(kv)
417
416
415
414
413
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
815
810
I(Ampere)
805
800
795
790
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
2012/2013 Page 59
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
-48
-49
-50
Q1
-51
Q(Mvar)
-52
-53
-54
-55
Q2
-56
-57
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
K=1 ; U1=U2= 420 KV ; P=1.04 (pu) ; Q1= -47.898 Mvar, Q2= -56.296 Mvar
D’après les résultats obtenus sur les graphes (IV.13), (IV.14), (IV.15) nous remarquons
que :
2012/2013 Page 60
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
412
410
408
U(kv)
406
404
402
400
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
866
865
864
863
I(Ampere)
862
861
860
859
858
857
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
2012/2013 Page 61
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
50
40
Q1
30
Q(Mvar)
20
10
0
Q2
-10
-20
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
D’après les résultats obtenus sur les graphes (IV.16), (IV.17), (IV.18) nous
remarquons que:
2012/2013 Page 62
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
𝑼 𝟒𝟐𝟎
A-pour 𝒌 = 𝑼𝟏 = 𝟒𝟐𝟎 = 𝟏
𝟐
423
422
421
U(kv)
420
419
418
417
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
375
370
365
I(Ampere)
360
355
350
345
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
2012/2013 Page 63
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
40
20
Q2
0
Q(var)
-20
Q1
-40
-60
-80
-100
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
D’après les résultats obtenus sur les graphes (IV.19), (IV.20), (IV.21) nous
remarquons que:
2012/2013 Page 64
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
𝑼 𝟒𝟐𝟎
B -pour 𝒌 = 𝑼𝟏 = 𝟒𝟎𝟎 = 𝟏. 𝟎𝟓
𝟐
416
414
412
410
U(kv)
408
406
404
402
400
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
380
370
I(Ampere)
360
350
340
330
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
2012/2013 Page 65
CHAPITER IV. Étude du profil de la tension et du courant dans la ligne et le sens de
La circulation de la puissance réactive
100
80
60
Q(var)
Q2
40
20
0
Q1
-20
0 50 100 150 200 250 300 350
L(km)
Conclusion :
D’après les études précédentes, il est à noter qu'il y’a une relation entre le rapport des
tensions maintenues et la variation de la puissance réactive. Dans certains calculs on peut
négliger la résistance, mais quand s'agissant de la puissance réactive on ne peut la négliger,
car son impact est très important.
Le respect des caractéristiques contractuelles de la tension est, avec la continuité du
service, l’un des critères essentiels qui permettent d’apprécier la qualité du service, souci
majeur du producteur et du distributeur.
Par ailleurs, la tension (et la fréquence) sont également des indicateurs très précieux de la
bonne exploitation, technique et économique, du système production-transport.
2012/2013 Page 66
CHAPITER V. Conditions d’exploitation des longues lignes à rendement maximal
Introduction :
Le problème majeur de l’exploitant est donc de maintenir, en permanence, l’équilibre entre
l’offre disponible et la demande potentielle, étant entendu que l’équilibre instantané entre la
production et la consommation est une condition nécessaire de fonctionnement du système
production-transport-consommation (que nous appellerons aussi système électrique, plutôt
que réseau, terme qui peut avoir diverses acceptions et que nous réserverons à l’ensemble des
moyens de transport et de transformation de l’électricité).
La tension sur le réseau du côté primaire du transformateur doit être compatible, compte
tenu de la plage dans laquelle peut varier le rapport de transformation. Avec les valeurs
admissibles du côté secondaire; cela conduit en particulier à fixer les limites inférieures de la
tension sur les réseaux 400 kV au seuil inférieur de 365 kV. [2] [5] [12]
𝑉𝑠 𝐵 𝑉𝑟
On a: = 𝐴 (V.1)
𝐼𝑠 𝐶 𝐷 𝐼𝑟
Si les paramètres internes du quadripôle vérifient la relation : AD-BC=1
Ce qui est le cas pour les systèmes passifs (système qui ne contient aucun générateur de
tension ou de courant)
𝑉𝑠 𝐵 𝑉𝑟
On a: = 𝐴 (V.2)
𝐼𝑠 𝐶 𝐴 𝐼𝑟
Le rendement à travers la ligne de transmission est exprimée par :
Re V r .I ∗r
η= (V.3)
Re V s .I ∗s
2012/2013 Page 67
CHAPITER V. Conditions d’exploitation des longues lignes à rendement maximal
𝜕η
Donc =0 (V.6)
𝜕 𝐼𝑠
On obtient :
𝑉𝑠 𝑅𝑒 𝐵.𝐴∗
Module de l’impédance de la charge 𝜉= = (V.8)
𝐼𝑠 𝑅𝑒 𝐷.𝐶 ∗
𝜕η
Après on a : =0 (V.9)
𝜕 cos 𝜑 𝑠
On obtient :
2. 𝑅𝑒 𝐵. 𝐴∗ . 𝑅𝑒 𝐷. 𝐶 ∗ . sin 𝜑𝑠 = 𝐼𝑚 𝐵. 𝐶 ∗ − 𝐷. 𝐴∗ (V.10)
Donc
𝐼𝑚 𝐵.𝐶 ∗ −𝐷.𝐴∗
sin 𝜑𝑠 = (V.11)
2. 𝑅𝑒 𝐵.𝐴∗ .𝑅𝑒 𝐷.𝐶 ∗
On note sous les conditions (V.8) et (V.11) que la dérivée seconde partielle correspondante
est négative
𝜕2η
<0
𝜕 𝐼𝑠 2
𝜕2η
2
<0
𝜕 cos 𝜑𝑠
Ce qui montre que le rendement admet un maximum, il est atteint lorsque l’impédance de
la ligne devient :
𝑍𝑐 = 𝜉. exp
(𝑗. 𝜑𝑠 ) (V.12)
2012/2013 Page 68
CHAPITER V. Conditions d’exploitation des longues lignes à rendement maximal
𝜂𝑚𝑎𝑥 = Re D. A∗ − 4. Re A. C ∗ . Re B. A∗ . Im B. C ∗ − D. A∗ 2 (V.13)
Finalement pour trouver la condition qui correspond au côté récepteur; on substitue les
grandeurs Vs, Is avec ses expressions dans l’expression (V.1) dans les termes de Vr et Ir dans
(V.3) on trouve que la condition à atteindre le rendement maximal de transmission correspond
à l’impédance de la charge.
𝑍𝑐2 = 𝜉2 . exp
(𝑗. 𝜑2 ) (V.14)
𝑅𝑒 𝐵. 𝐷∗
Ou 𝜉2 = 𝑅𝑒 𝐴. 𝐶 ∗ (V.15)
𝐼𝑚 𝐴.𝐷 ∗ −𝐵.𝐶 ∗
Et sin 𝜑2 =
2. 𝑅𝑒 𝐵.𝐷 ∗ .𝑅𝑒 𝐴.𝐶 ∗
On note dans le cas des lignes symétriques (A=D) on peut obtenir un cas spécial à partir de
ce cas générale. [5]
𝑅𝑒 𝐵. 𝐴∗
Ou : 𝜉= 𝑅𝑒 𝐴. 𝐶 ∗ (V.17)
−𝐼𝑚 𝐵.𝐶 ∗
sin 𝜃 = (V.18)
2. 𝑅𝑒 𝐵.𝐴∗ .𝑅𝑒 𝐴.𝐶 ∗
𝜂𝑚𝑎𝑥 = A 2 + Re B. C ∗ − 4. Re A. C ∗ . Re B. A∗ − Im B. C ∗ 2 (V.19)
2012/2013 Page 69
CHAPITER V. Conditions d’exploitation des longues lignes à rendement maximal
charge en passent par la ligne l’étude en régime permanent d’un tel système se limitant
généralement aux relations entre la quantité d’énergie fournie et les intensités correspondantes
aux nœuds principaux du système.
Il est important de noter que pour une ligne symétrique A=D, dans la ligne compensée, le
taux de compensation série est définie par le rapport de la réactance capacitive totale de la
compensation série sur la réactance totale de la ligne :
𝑋𝑐
𝐾𝑠 = 𝐼𝑚 (V.20)
𝑍 .𝐿
Pr Re V r .I ∗r
η= = (V.22)
Ps Re V s .I ∗s
𝑃𝑠 = 𝑅𝑒 𝐴. 𝑉𝑟 + 𝐵. 𝐼𝑟 . 𝐶. 𝑉𝑟 + 𝐷. 𝐼𝑟 (V.23)
𝐴 = 𝐴 ∠𝛼 , 𝐵 = 𝐵 ∠𝛽 , 𝐶 = 𝐶 ∠𝜀 , 𝐷 = 𝐷 ∠𝜑
𝐶1 = 𝐴𝐶. cos 𝛼 − 𝜀
𝐶3 = 𝐵𝐷. cos 𝛽 − 𝜑
Et θ angle de charge dans l’équation (V.22), Vr est considéré comme référence donc
l’équation (V.23) devient :
𝑉𝑟 𝐼𝑟 .cos 𝜃
𝜂=𝐶 2 2 (V.25)
1 𝑉𝑟 +𝐶2 𝑉𝑟 𝐼𝑟 +𝐶3 𝐼𝑟
2012/2013 Page 70
CHAPITER V. Conditions d’exploitation des longues lignes à rendement maximal
𝐶1 𝑉𝑟3 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝐶2 𝑉𝑟2 𝐼𝑟 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝐶3 𝑉𝑟 𝐼𝑟2 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝐶2 𝑉𝑟2 𝐼𝑟 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 2. 𝐶3 𝑉𝑟 𝐼𝑟2 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0
𝐶1
𝐶1 𝑉𝑟3 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝐶3 𝑉𝑟 𝐼𝑟2 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⟹ 𝐶1 𝑉𝑟2 = 𝐶3 𝐼𝑟2 ⟹ 𝐼𝑟 = 𝑉𝑟 . (V.27)
𝐶3
C1 1
𝜂𝑚𝑎𝑥 = Vr2 . . cosθ.
C3 C 1 V 2r +C 2 V 2r
C1 C
+C 3 V 2r . 1
C3 C3
𝑐𝑜𝑠𝜃
𝜂𝑚𝑎𝑥 = 𝐶 (V.28)
2 +2. 𝐶1 𝐶3
𝐶1
𝑃𝑟𝑚𝑎𝑥 = 𝑉𝑟 𝐼𝑟 . 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝑉𝑟 2 . . 𝑐𝑜𝑠𝜃 (V.29)
𝐶3
𝑃𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜃
𝜂= = 𝑉 𝐼 (V.30)
𝑃𝑠 𝐶1 𝑟 +𝐶2 +𝐶3 𝑟
𝐼𝑟 𝑉𝑟
𝑉𝑟
Avec 𝜒 = (impédance de charge)
𝐼𝑟
1
ηmax lorsque 𝐶1 𝜒 + 𝐶2 + 𝐶3 𝜒 sera plus minimum possible
𝑑 1 𝐶 𝐶1 −1 𝐶3 𝑉𝑟
𝐶1 𝜒 + 𝐶2 + 𝐶3 𝜒 = 𝐶1 − 𝜒 32 = 0 ⟹ 𝜒 2 = ⟹𝜒= = (V.31)
𝑑𝜒 𝐶3 𝐶1 𝐼𝑟
𝑐𝑜𝑠𝜃
𝜂𝑚𝑎𝑥 =
𝐶 𝐶
𝐶1 . 𝐶3 + 𝐶2 + 𝐶3 . 𝐶1
1 3
𝑐𝑜𝑠𝜃
𝜂𝑚𝑎𝑥 = 𝐶 (V.32)
2 +2. 𝐶1 .𝐶3
𝐵𝐶.𝑠𝑖𝑛 𝛽 −𝜀 −𝐴𝐷.𝑠𝑖𝑛 𝛼 −𝜑
𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 (V.34)
2. 𝐴𝐵𝐶𝐷.𝑐𝑜𝑠 𝛼 −𝜀 .𝑐𝑜𝑠 𝛽 −𝜑
On peut noter que le rendement maximal et l’impédance de la charge obtenus pour une
tension du récepteur constante est exactement la même qui a été trouvée pour Vs=Cts, la
valeur du rendement maximal dépend des constantes A, B, C et D et de l’angle de la charge.
2012/2013 Page 71
CHAPITER V. Conditions d’exploitation des longues lignes à rendement maximal
98
97.5
97
96.5
96
0 1 2 3 4 5 6 7
8
Pr (watt) x 10
La méthode papazoglou est utilisable uniquement pour les schémas symétriques pendant
que la méthode proposée est utilisable pour les différents schémas symétriques
qu’asymétriques.
Les rendements maximaux obtenus sont vérifiés par les résultats de calcul, les rendements
pour tous les schémas sont déterminés pour différentes valeurs du récepteur.
On peut noter que dans la figure (V.1) la puissance du récepteur qui correspond au
rendement maximal est beaucoup plus petite que la puissance critique. Pour une ligne sans
compensation, le rendement maximal est atteint lorsque la puissance de récepteur vaut 35%
de (Pcr). Pour les schémas avec compensation le rendement maximal atteint pour une
puissance de récepteur entre 11%- 26% de (Pcr).
2012/2013 Page 72
CHAPITER V. Conditions d’exploitation des longues lignes à rendement maximal
On note que la ligne fonctionne à une puissance inferieure à la puissance critique pour
garder une marge suffisante pour la stabilité.
98
Rend max (%)
97.5
97
96.5
96
95.5
95
-80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80
tetha (° degre)
Pour ces schémas il n’y a pas de changement considérable pour un angle de charge entre -30°
et +30°. La plus grande valeur du rendement maximal pour le reste des schémas correspond à
un facteur de puissance inférieur à l’unité décaler en arrière. Pour un facteur de puissance
inférieur à la valeur qui correspond (1.047 rad/60°) les rendements décroisent rapidement.
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CHAPITER V. Conditions d’exploitation des longues lignes à rendement maximal
98.5
98
97.5
97
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
L (km)
99.2
99.1
99
98.9
2012/2013 Page 74
CHAPITER V. Conditions d’exploitation des longues lignes à rendement maximal
99.4
99.3
99.2
Rend max (%)
schema B
99.1 schema C
schema D
schema E
99 schema F
schema G
98.9 schema H
98.8
98.7
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
ks compensatation serie
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CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Le rôle fondamental d'une ligne est de transporter la puissance active. Si elle doit également
transporter une puissance réactive, celle-ci doit être faible par rapport à la puissance active, à
moins que la distance de transport ne soit courte. En plus de ces exigences, une ligne de
transport doit posséder les caractéristiques de base suivantes :
a) La tension doit maintenir assez constante sur toute la longueur de la ligne et pour toutes les
charges comprises entre zéro et la charge nominale. La variation de la tension de zéro à pleine
charge ne doit pas dépasser 5 % de la tension nominale.
b) Les pertes Joule ne doivent pas faire surchauffer les conducteurs. Si la ligne ne peut d'elle-
même répondre à ces exigences, on doit alors ajouter de l'équipement supplémentaire afin de
réaliser toutes ces conditions.
c) Les pertes doivent être faibles afin que la ligne possède un bon rendement.
La méthode de détermination du rendement maximal d’une ligne de transmission d’énergie
électrique à partir d’une expression analytique très simple qu’on vient de proposer est très
général elle peut être utilise pour une ligne de transmission avec n’importe qu’elle
arrangement de compensation série et shunt. Le facteur de puissance de la charge pour lequel
correspond la plus grande valeur du rendement maximal est aussi déterminer.
Nous avons trouve que le rendement maximal est indépendant de la tension de la ligne. Parmi
les effets de la puissance réactive l’apparition d’oscillation et d’instabilité dans le système
comportant de longues lignes. Pour assurer la stabilité de système électrique, il est essentiel de
maintenir la tension du récepteur (Vr) et la tension du source (Vs) aussi prés que possible de la
limite supérieur admissible, compte tenu de l’isolement, il faut placer aux deux extrémités de
la ligne des dispositifs capable d’absorber (ligne à vide) ou de fournir (ligne en charge) de
puissance réactive et capable de passer rapidement d’un état à l’autre.
1- Les schémas G et H possèdent le plus petit et la plus grande valeur du rendement maximal
respectivement pour la plus pur des cas étudiés les schémas de compensation symétriques B,
A, C et D ont la même valeur de rendement mais celui du schéma B est légèrement plus
grand. Les schémas A et E ont la même valeur de rendement maximal pour les différents cas
tel que la variation de la longueur de ligne, le facteur de la puissance de la charge et le taux de
compensation série et shunt.
2- La puissance pour la quelle le rendement est maximal est inférieur par rapport à la
puissance critique de la ligne.
3- La plus grand valeur du rendement maximal pour les schémas F et H est obtenu pour un
facteur de puissance au voisinage de l’unité, le rendement maximal décroit
proportionnellement à la décroissance de facteur de puissance.
2012/2013 Page 76
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
[1] Monitoring Power Transfer Capability Of EHV AC Lines Under Lightly Loaded
Conditions Using Compensation (Navdeep Kaur) THAPAR UNIVERSITY (JUNE
2008).
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BIBLIOGRAPHIE
[18]http://www.dlr.de/tt/Portaldata/41/Resources/dokumente/institut/system/projects/
Ecobalance_of_a_Solar_Electricity_Transmission.pdf
[19] http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N2406.asp
[20] http://www2.fsg.ulaval.ca/opus/scphys4/complements/lignTen.shtml
[25] MILANO, F., PSAT: Power System Analysis Toolbox, Documentation for
PSAT version 1.0.0, 2002. Available at http://www.power.uwaterloo.ca
[26] Effet couronne sur les réseaux électriques aériens (D4440) technique de
l’ingénieur.
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Annexe 1
Annexe 1
On a :
𝑉𝑟 = 𝑉∞
𝑉𝑠 = 𝐸 (1)
De (2)
𝐸𝑒𝑞 𝐴𝑒𝑞
𝐼𝑟 cos 𝜃 = 𝐵 . cos 𝛿 − 𝛽 − . 𝑉∞ . cos 𝛼 − 𝛽 (4)
𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞
D’où
𝐸 . 𝐼𝑠 = 𝐸 . 𝐶𝑒𝑞 𝑉∞ ∠𝛿 − 𝜀 + 𝐸 . 𝐷𝑒𝑞 . 𝐼𝑟 ∠ 𝛿 − 𝜑 − 𝜃
Donc :
𝐸𝑒𝑞
D’où : 𝑃𝑒 = 𝐸 . 𝐶𝑒𝑞 𝑉∞ . cos 𝛿 . cos 𝜀 + sin 𝛿 . sin 𝜀 + 𝐸 . 𝐷𝑒𝑞 . . cos 𝛿 − 𝛽 −
𝐵𝑒𝑞
𝐴𝑒𝑞𝐵𝑒𝑞 . 𝑉∞.cos𝛼−𝛽.cos𝛿−𝜑+𝐸𝑒𝑞𝐵𝑒𝑞 .sin𝛿−𝛽−𝐴𝑒𝑞𝐵𝑒𝑞 . 𝑉∞.sin𝛼−𝛽.sin𝛿−𝜑
Page A
Annexe 1
Donc :
𝐷
𝐶1 𝐼 = 𝐸 2 . . cos 𝛽 − 𝜑
𝐵
𝐴.𝐷
𝐶2 𝐼 = 𝐸. 𝑉∞ . 𝐶. cos 𝜀 − 𝐸. 𝑉∞ . . cos 𝛼 + 𝜑 − 𝛽
𝐵
𝐴.𝐷
𝐶3 𝐼 = 𝐸. 𝑉∞ . 𝐶. sin 𝜀 − 𝐸. 𝑉∞ . . sin 𝛼 + 𝜑 − 𝛽
𝐵
En peut écrire :
2 2
𝐶4 𝐼 = 𝐶2 𝐼 + 𝐶3 𝐼
𝜂𝐼 = tan−1 𝐶2 𝐼 𝐶3 𝐼
Page B
Annexe 2
Annexe 2 :
Schéma B :
Xc/2 Xc/2
I1 I2
A,B,C,D
Ys/2 Ys/2
U1 U2
𝑈1 𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 𝑈2
= .
𝐼1 𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝐼2
𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 1 0 𝑋𝑐 𝑋𝑐 1 0
𝐴 𝐵 1
𝑌
= 𝑠 . 1 2 . 𝑌
2 . 𝑠
𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 1 𝐶 𝐷 1
2 0 1 0 1 2
𝑋𝑐 𝑋𝑐 𝑋𝑐 𝑋𝑐
𝐴 + 𝐶. 𝐵 + 𝐷. +1
= 2 2 . 2 2
𝑌𝑠 𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑌𝑠 𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑌𝑠
𝐴. + 𝐶. . + 𝐶 𝐵. + 𝐷. . + 𝐷 1
2 2 2 2 2 2 2
𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑌𝑠
𝐴𝑒𝑞 = 𝐶. + 𝐵. + 𝐴 + 𝐷 . . + 𝐶. 𝑋𝑐 2 . + 𝐴
2 2 2 2 8
𝑋𝑐 𝑋𝑐 2
𝐵𝑒𝑞 = 𝐴 + 𝐷 . + 𝐶. +𝐵
2 4
𝑌𝑠 𝑌𝑠 2 𝐶. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 2
𝑌𝑠 2 𝑋𝑐 𝑌𝑠
𝐶𝑒𝑞 = 𝐴 + 𝐷 . + 𝐵. + + 𝐴 + 𝐷 . 𝑋𝑐 . + 2. 𝐶. . + 𝐶
2 4 16 8 2 2
𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑋𝑐 2 𝑋𝑐 𝑌𝑠
𝐷𝑒𝑞 = 𝐶. + 𝐵. + 𝐶. 𝑌𝑠 . + 𝐴+𝐷 . . +𝐷
2 2 8 2 2
Page A
Annexe 2
Schéma C :
Xc/2 Xc/2
I1 I2
A,B,C,D
Ys/2 Ys/2
U1 U2
𝑈1 𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 𝑈2
= .
𝐼1 𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝐼2
𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 𝑋𝑐 1 0 1 0 𝑋𝑐
𝐴 𝐵 𝑌
= 1 𝑌
2 . 𝑠 . 𝑠 . 1 2
𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 1 𝐶 𝐷 1
0 1 2 2 0 1
𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑋𝑐 𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑋𝑐 𝑋𝑐
𝐴. . + 𝐶. 𝐵. . + 𝐵 + 𝐷. 1
= 2 2 2 2 2 2 . 2
𝑌𝑠 𝑌𝑠 𝑌𝑠 𝑋𝑐 𝑌𝑠
𝐴. + 𝐶 𝐵. + 𝐷 . +1
2 2 2 2 2
Apres simplification on trouve ;
𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑌𝑠 2
𝐴𝑒𝑞 = 𝐶. + 𝐵. + 𝐴 + 𝐷 . . + 𝐵. 𝑋𝑐 . +𝐴
2 2 2 2 8
𝑋𝑐 𝑋𝑐 2 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 2
𝑋𝑐 2 𝑋𝑐 𝑌𝑠
𝐵𝑒𝑞 = 𝐴 + 𝐷 . + 𝐶. + 𝐵. + 𝐴 + 𝐷 . 𝑌𝑠 . + 2. 𝐵. . + 𝐵
2 4 16 8 2 2
𝑌𝑠 𝑌𝑠 2
𝐶𝑒𝑞 = 𝐴 + 𝐷 . + 𝐵. +𝐶
2 4
𝑋𝑐 𝑌𝑠 𝑌𝑠 2 𝑋𝑐
𝐷𝑒𝑞 = 𝐶. + 𝐵. + 𝐵. 𝑋𝑐 . + 𝐴 + 𝐷 . . 𝑌𝑠 + 𝐷
2 2 8 4
Page B
Annexe 2
Schéma D :
Xc
I1 I2
A,B,C,D A,B,C,D
U1 Ys/2 Ys/2 U2
𝑈1 𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 𝑈2
= .
𝐼1 𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝐼2
𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 1 0 1 0
𝑌 𝐴 𝐵 1 𝑋𝑐 𝐴 𝐵 𝑌
= 𝑠 . . . . 𝑠
𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 1 𝐶 𝐷 0 1 𝐶 𝐷 1
2 2
𝑌𝑠
𝐴 𝑋𝑐 . 𝐴 + 𝐵 𝐴 + 𝐵. 𝐵
= 𝑌𝑠 𝑌𝑠 𝑌𝑠 . 2
𝐴. + 𝐶 𝐴. 𝑋𝑐 . + 𝐶. 𝑋𝑐 + 𝐵. + 𝐷 𝑌𝑠
2 2 2 𝐶 + 𝐷. 𝐷
2
Apres simplification on trouve ;
𝑌𝑠 𝑌𝑠
𝐴𝑒𝑞 = 𝐴. 𝐶. 𝑋𝑐 + 𝐵. 𝐴 + 𝐷 . + 𝐴. 𝐷. 𝑋𝑐 . + 𝐵. 𝐶
2 2
𝐵𝑒𝑞 = 𝐴. 𝐷. 𝑋𝑐 + 𝐵. 𝐴 + 𝐷
𝑌𝑠 𝑌𝑠 𝑌𝑠 𝑌𝑠 𝑌𝑠
𝐶𝑒𝑞 = 𝐴. + 𝐶 . 𝐴 + 𝐵. + 𝐴. 𝑋𝑐 . + 𝐶. 𝑋𝑐 + 𝐵. + 𝐷 . 𝐶 + 𝐷.
2 2 2 2 2
𝑌𝑠 𝑌𝑠
𝐷𝑒𝑞 = 𝐶. 𝐷. 𝑋𝑐 + 𝐵. 𝐴 + 𝐷 . + 𝐴. 𝐷. 𝑋𝑐 . + 𝐷2 + 𝐵. 𝐶
2 2
Page C
Annexe 2
Schéma E :
I1 Xc
I2
A,B,C,D
Ys U2
𝑈1 𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 𝑈2
= .
𝐼1 𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝐼2
𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 1 0 1 𝑋𝑐 𝐴 𝐵
= . .
𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝑌𝑠 1 0 1 𝐶 𝐷
𝐴 + 𝐶. 𝑌𝑠 𝑋𝑐 . 𝐷 + 𝐵
= 𝑌𝑠
𝐴. + 𝐶. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 + 𝐶 𝐵. 𝑌𝑠 + 𝐷. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 + 𝐷
2
On obtient donc :
𝐴𝑒𝑞 = 𝐴 + 𝐶. 𝑌𝑠
𝐵𝑒𝑞 = 𝑋𝑐 . 𝐷 + 𝐵
𝑌𝑠
𝐶𝑒𝑞 = 𝐴. + 𝐶. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 + 𝐶
2
𝐷𝑒𝑞 = 𝐵. 𝑌𝑠 + 𝐷. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 + 𝐷
Page D
Annexe 2
Schéma F :
Xc
I1 I2
A,B,C,D
U1 Ys U2
𝑈1 𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 𝑈2
= .
𝐼1 𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝐼2
𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 𝐴 𝐵 1 𝑋𝑐 1 0
= . .
𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝐶 𝐷 0 1 𝑌𝑠 1
𝐴 𝑋𝑐 . 𝐴 + 𝐵 1 0
= .
𝐶 𝐶. 𝑋𝑐 + 𝐷 𝑌𝑠 1
𝐴 + 𝑋𝑐 . 𝐴. 𝑌𝑠 + 𝐵. 𝑌𝑠 𝑋𝑐 . 𝐴 + 𝐵
=
𝐷. 𝑌𝑠 + 𝐶. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 + 𝐶 𝐶. 𝑋𝑐 + 𝐷
On obtient donc :
𝐴𝑒𝑞 = 𝐴 + 𝐴. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 + 𝐵. 𝑌𝑠
𝐵𝑒𝑞 = 𝑋𝑐 . 𝐴 + 𝐵
𝐶𝑒𝑞 = 𝐷. 𝑌𝑠 + 𝐶. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 + 𝐶
𝐷𝑒𝑞 = 𝐶. 𝑋𝑐 + 𝐷
Page E
Annexe 2
Schéma G :
Xc
I1 I2
A,B,C,D
Ys
U1 U2
𝑈1 𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 𝑈2
= .
𝐼1 𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝐼2
𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 1 0 𝐴 𝐵 1 𝑋𝑐
= . . .
𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝑌𝑠 1 𝐶 𝐷 0 1
𝐴 𝐵 1 𝑋𝑐
= .
𝐶 + 𝐴. 𝑌𝑠 𝐵. 𝑌𝑠 + 𝐷 0 1
𝐴 𝑋𝑐 . 𝐴 + 𝐵
=
𝐶 + 𝐴. 𝑌𝑠 𝐴. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 + 𝑋𝑐 . 𝐶 + 𝐵. 𝑌𝑠 + 𝐷
Ce qui implique :
𝐴𝑒𝑞 = 𝐴
𝐵𝑒𝑞 = 𝑋𝑐 . 𝐴 + 𝐵
𝐶𝑒𝑞 = 𝐶 + 𝐴. 𝑌𝑠
𝐷𝑒𝑞 = 𝐴. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 + 𝑋𝑐 . 𝐶 + 𝐵. 𝑌𝑠 + 𝐷
Page F
Annexe 2
Schéma H :
Xc
I1 I2
A,B,C,D
U1 Ys U2
𝑈1 𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 𝑈2
= .
𝐼1 𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 𝐼2
𝐴𝑒𝑞 𝐵𝑒𝑞 1 𝑋𝑐 𝐴 𝐵 1 0
= . . .
𝐶𝑒𝑞 𝐷𝑒𝑞 0 1 𝐶 𝐷 𝑌𝑠 1
𝐴 + 𝐶. 𝑋𝑐 𝐵 + 𝐷. 𝑋𝑐 1 0
= .
𝐶 𝐷 𝑌𝑠 1
𝐴 + 𝐶. 𝑋𝑐 + 𝐵. 𝑌𝑠 + 𝐷. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠 𝑋𝑐 . 𝐷 + 𝐵
=
𝐶 + 𝐷. 𝑌𝑠 𝐷
Ce qui signifie :
𝐴𝑒𝑞 = 𝐴 + 𝐶. 𝑋𝑐 + 𝐵. 𝑌𝑠 + 𝐷. 𝑋𝑐 . 𝑌𝑠
𝐵𝑒𝑞 = 𝑋𝑐 . 𝐷 + 𝐵
𝐶𝑒𝑞 = 𝐶 + 𝐷. 𝑌𝑠
𝐷𝑒𝑞 = 𝐷
Page G