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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Ecole Nationale Polytechnique


Département d’Electrotechnique
Laboratoire de Recherche en Electrotechnique

Mémoire de

Master en Electrotechnique

Présenté par
DJEDDOUR Ismail

Intitulé

Impacts d’un parc éolien sur le


réseau électrique en régime
transitoire
Soutenu le 17 juin 2015 à l’ENP

Membres du Jury d’examen

Président A. MEKHALDI Professeur à l’ENP


Rapporteur A. HELLAL Professeur à l’ENP
Examinateurs A. BOUBAKEUR Professeur à l’ENP
M.O. MAHMOUDI Professeur à l’ENP

ENP 2015
Laboratoire de Recherche en Electrotechnique (LRE) - Ecole Nationale Polytechnique (ENP)
10, Avenue des Frères Oudek, Hassen Badi, BP. 182, 16200 El Harrach, Alger, Algérie
www.lre.enp.edu.dz www.enp.edu.dz
Remerciement

Nos remerciements vont tout d’abord, à Dieu le tout puissant qui nous a donné la foi, le
courage, la patience et la volonté nécessaires, pour affronter t oute s les difficultés et les
obstacles, qui se sont hissés au travers de notre chemin, durant toutes nos années d’études et
tout au long de ce modeste travail.

Nous adressons notre profonde reconnaissance et nos vives gratitudes à notre enseignant et
encadreur Monsieur A. HELLAL, Professeur à l’ENP, pour l’honneur qu’il nous a fait en
acceptant de nous encadrer, pour ses encouragements réguliers, ses qualités scientifiques et
humaines qui ont toujours été une source de motivation, ainsi que pour ses conseils et
orientations.

Nous tenons à remercier également Monsieur A . MEKHALDI p o u r nous avoir fait l’honneur
de présider notre jury de thèse, ainsi que Monsieur
A. BOUBAKEUR et Monsieur MO. MAHMOUDI en tant qu’examinateurs.

Nos remerciements les plus sincères sont adressés à nos enseignants, qui ont contribué à
notre formation durant nos études à l’École Nationale Polytechnique et spécialement les
enseignants du département d’Électrotechnique.

Nous tenons e n f i n à remercier vivement toutes p e r s on ne a y a n t c o n t r i b u é d e près ou


de loin à l’aboutissement de ce travail.
:‫ملخص‬
‫ قمنا بدراسة‬،‫ لهذا‬.‫يقدم هذا العمل دراسة حول تأثير مزرعة للمولدات الهوائية للطاقة على االستقرار االنتقالي للشبكات الكهربائية‬
‫ اخترنا محاكاة الشبكة التجريبية‬،‫ وكتطبيق‬.‫تأثير مزرعة للمولدات الهوائية مدمجة في شبكة كهربائية على االستقرار االنتقالي للنظام‬
،‫ عقد) باالستعانة بالبرمجية بيسات التي هي أداة مخصصة للتحليل السكوني والديناميكي والتحكم في شبكات الطاقة‬9‫ مولدات و‬3(
.‫والتي تعمل تحت بيئة ماتالب‬
‫ محاكات االستقرار االنتقالي أجريت على ثالث‬.‫ اعتبرنا قصر كهربائي ثالثي األقطاب ومتناظر الى األرض كعطل‬،‫لهذه الدراسة‬
.‫ النتائج المتحصل عليها يتم تفسيرها ومقارنتها بعد ذلك‬.‫ أثناء وبعد حدوث التقصير‬،‫ قبل‬:‫مراحل‬

.‫ مزرعة للمولدات الهوائية‬،‫ االستقرار االنتقالي‬:‫كلمات مفتاحية‬

Résumé :
Ce travail présente une étude de l’impact d’un parc éolien sur le réseau électrique en régime
transitoire. Pour cela, nous avons étudié l’influence de l’intégration d’un parc éolien dans un
réseau électrique sur la stabilité transitoire du système. Et comme application, nous avons choisi
le réseau test standard (IEEE 3 machines 9 nœuds) simulé à l’aide du logiciel PSAT, qui est un
outil dédié pour l’analyse statique et dynamique et le contrôle des réseaux électriques, et qui
s’exécute sous environnement Matlab.
Pour cette étude, nous avons considéré le type de défaut : un court-circuit triphasé symétrique
à la terre. La simulation de la stabilité transitoire est faite en trois périodes : avant, pendant et
après le défaut. Les résultats obtenus étant ensuite interprétés et comparés.

Mots clés : Stabilité transitoire, Parc éolien.

Abstract:
This work presents a study of the impact of wind farm on the transient stability of power systems.
For this, we studied the influence of the integration of a wind farm in a grid on the transient
stability of the system. As application, we chose the standard test network (IEEE 9 nodes 3
machines) simulated using the software PSAT, which is a dedicated tool for static and dynamic
analysis and control of power systems, and that runs under Matlab environment.
For this study, we considered the type of fault a symmetrical three-phase short circuit to
ground. The simulation of transient stability is made into three periods: before, during and
after default. Then, the results are interpreted and compared.

Keywords: Transient stability, Wind farm.


Nomenclature

P Puissance de vent récupérée


Cp Facteur de puissance
A Surface balayée par les pales
v Vitesse de vent
λ Rapport des vitesses
ωs Pulsation de synchronisme
g Glissement
Pe Puissance électrique
x Vecteur des variables d’état du système
u Vecteur des paramètres du système
ωi Pulsation rotorique de générateur i
Pm Puissance mécanique de générateur
q Tension interne du générateur - axe q
Id Courant de générateur – axe d
Ef d Tension à vide
d Tension interne du générateur - axe q
Iq Courant de générateur – axe q
Pgen Puissance active générée
Qgen Puissance réactive générée
Pload Puissance active consommée
Qload Puissance réactive consommée
Xd Réactance du générateur — axe d
d Réactance transitoire — axe d
Xq Réactance du générateur — axe q
q Réactance transitoire — axe q
d0 Constante de temps — axe d
q0 Constante de temps — axe q
Ka Gain de l’amplificateur
Ta Constante de temps de l’amplificateur
Kf Gain du stabilisateur
Tf Constante de temps du stabilisateur
Ke Gain de l’excitatrice
Te Constante de temps de l’excitatrice
Table des matières

Introduction générale .............................................................................................................. 3


Chapitre I : Etat de l’art ............................................................................................................ 4
1. Intégration d’un parc éolien aux réseaux électriques ....................................................... 4
1.1. Energie éolienne ....................................................................................................... 4
1.1.1. Éoliennes à vitesse fixe ........................................................................................... 5
1.1.2. Éoliennes à vitesse variable .................................................................................... 6
1.2. Intégration d’un parc éolien dans les réseaux électriques........................................ 9
1.2.1. Taux de pénétration ............................................................................................... 9
1.2.2. Installation d’un parc éolien ................................................................................. 10
1.2.3. Solutions Techniques ............................................................................................ 10
2. Stabilité des systèmes électriques .................................................................................. 10
2.1. Définition et Classification de la Stabilité ............................................................... 11
2.1.1. Stabilité transitoire ......................................................................................... 11
2.2. Analyse de la Stabilité des Réseaux Électriques ...................................................... 12
2.2.1. Limite de stabilité en régime permanent ........................................................ 12
2.3. Position du Problème de la Stabilité Transitoire ..................................................... 12
2.3.1. Méthodes d’évaluation de la stabilité transitoire ........................................... 13
2.3.2. Méthodes d’intégration numérique ............................................................... 13
3. Conclusion ...................................................................................................................... 14
Chapitre II : Résultat de simulation ........................................................................................ 15
.1 Introduction.................................................................................................................... 15
.2 Présentation de l’outil de simulation.............................................................................. 15
.3 Etude de la stabilité transitoire ...................................................................................... 15
2.3.1 Simulation des réseaux tests ........................................................................ 16
2.3.2 Résultats de la simulation ............................................................................. 18
4. Détermination du temps critique d’élimination du défaut ............................................. 20
5. Interprétation des résultats ............................................................................................ 22
6. Conclusion ...................................................................................................................... 25
Conclusion générale............................................................................................................... 26
Annexes ................................................................................................................................. 27
Bibliographie .......................................................................................................................... 30
Introduction générale
Les systèmes électriques dans la plupart des pays développés sont en train de subir
d’importants changements qui sont le résultat de la libéralisation du marché de
l’électricité et de l’augmentation de la demande sur l’énergie électrique. Pour cela, il
commence à être remis en question afin de permettre une large libéralisation du marché
de l’électricité et une augmentation dans la part des générateurs d’électricité à base
d’énergies renouvelables, tout en maintenant constante la qualité de l’énergie fournie
aux consommateurs. Ces derniers peuvent être désignés sous le terme de génération
d’électricité décentralisée.
Parmi ces sources d’énergie, l’éolienne représente un potentiel assez important non pas
pour remplacer les énergies existantes mais pour palier à l’amortissement de la
demande de plus en plus galopante. Cette énergie a des conséquences négatives pour le
fonctionnement des réseaux et pour les consommateurs avec des :
– Impacts sur les niveaux de tension ;
– Impacts sur la fréquence du réseau ;
– La modification des transits de puissance dans le réseau ;
– Impacts sur la stabilité statique, dynamique et transitoire des réseaux.

Le caractère stochastique, parfois peu prévisible et surtout non-pilotable des


générateurs de ce type d’énergie renforcent encore plus ces impacts. Afin de limiter les
conséquences dommageables pour la sureté des réseaux, les opérateurs du réseau
imposent souvent des contraintes techniques pour tout nouveau raccordement.
Les réseaux électriques deviennent plus grands et plus complexes, ce qui implique que
leur étude et analyse deviennent plus difficiles, particulièrement les études de stabilité
transitoire. Elle a toujours été considérée comme un facteur principal pour les
planificateurs ou les exploitants des réseaux d’énergie électrique. La stabilité transitoire
traite les effets des perturbations brutales de forte amplitude et de courte durée, tel que
les défauts de court-circuit, les déconnexions de lignes, des groupes de production, les
variations brusque de la charge, etc. Plusieurs techniques analytiques et numériques ont
été développées pour résoudre ce problème. Le présent travail consiste à étudier
l’impact d’intégration d’un parc éolien sur la stabilité transitoire des réseaux
électriques. Il est détaillé en deux chapitres, une introduction et une conclusion
générale.

Le deuxième chapitre est consacré pour des généralités sur l’integration de l’énergie
éolienne et l’analyse de la stabilité des réseaux électriques.
Dans le dernier chapitre, nous présentons le travail effectué à l’aide d’un outil de
simulation avec les résultats obtenus, les interprétations et les conclusions.
Enfin, nous terminons notre travail avec une conclusion générale.

3
Chapitre I : Etat de l’art

Chapitre I : Etat de l’art

1. Intégration d’un parc éolien aux réseaux


électriques
Ces dernières décennies, l’humanité a commencé à s’intéresser à la problématique
du changement climatique. La plupart des états ont adopté des solutions visant
à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela va résulter une augmentation
de la production d é c e n t r a l i s é e d’électricité à base d’énergies renouvelables,
mais sa présence n’a jamais été d’une ampleur significative pour avoir un impact
sur le fonctionnement du réseau.
Aujourd’hui la situation commence à changer car la production décentralisée
augmente d’année en année. Cela peut avoir des conséquences négatives pour les
réseaux et les consommateurs avec des :
– Impacts sur les niveaux de tension ;
– Impacts sur la fréquence du réseau ;
– Impacts sur le fonctionnement des protections dues à la modification des transits
de puissance ;
– Impacts sur la stabilité des réseaux.

Le caractère stochastique , p a r f o i s peu prévisible et surtout non-pilotable des


générateurs à base d’énergies renouvelables renforcent encore ces impacts. Afin
de limiter les conséquences dommageables pour la sureté des réseaux, les
opérateurs d u réseau imposent souvent des contraintes techniques pour tout nouveau
raccordement. Cela a pour conséquence de limiter le taux de pénétration de la
production dé c e nt ra l i sé e [1].
1.1. Energie éolienne
Une éolienne est un dispositif qui transforme l ’ é n e r g i e cinétique du vent en
énergie mécanique. Ensuite c e t t e énergie est transformée e n énergie électrique
par l’intermédiaire d ’ u n générateur électrique. Les termes parc éolien ou ferme
éolienne sont utilisés pour décrire les unités de production g r o u p é e s , installées
à terre (onshore) ou dans la mer (offshore). Les coûts d’investissement sont
relativement élevés, surtout pour le offshore, mais l’énergie primaire est gratuite
et l’impact environnemental est petit. Dans certaines régions, les éoliennes posent
quand même quelques problèmes, liés au bruit de basse fréquence, désagréable
pour les personnes qui habitent à côté.

4
Chapitre I : Etat de l’art

L’éolien peut jouer un grand rôle dans la résolution des problèmes énergétiques de
l’humanité, mais le plus grand problème de l’exploitation de s éoliennes reste le
caractère non -constant de l’énergie produite par ces générateurs.
La puissance nominale des éoliennes se situe aujourd’hui entre quelques dizaines
de kW et quelques MW par machine de production. Pour arriver à des tranches
rentables de production, on construit d e plus en plus des fermes éoliennes sur
des zones dont l’étude technico- économique a affirmé la suffisance du gisement.
La relation (1.1) rappelle l’expression fonda- mentale de la puissance extraite du
vent. Cette puissance est fonction de plusieurs paramètres fondamentaux ;
notamment la densité volumique de l’air ρ, la surface A balayée par les pales du
rotor, la vitesse du vent et le coefficient de puissance Cp. Ce dernier est une fonction
très complexe faisant intervenir l e rapport λ entre la vitesse tangentielle d e s pales
et la vitesse du vent.

L’exploitation du maximum d’énergie disponible repose sur une technologie


principalement accentuée sur la conception du rotor de l’aéromoteur et le système de
conversion de l’énergie mécanique en énergie électrique.
Le contrôle du niveau d’énergie convertie est assuré soit par action sur l’angle de calage
des pales (pitch control) soit par limitation de la puissance par décollement (stall
control).
Les machines électriques utilisées dans les centrales éoliennes sont essentiellement des
machines asynchrones exploitées en générateur soit des machines synchrones comme
celles du réseau d’énergie conventionnel.

1.1.1. Éoliennes à vitesse fixe

Généralement, ces éoliennes reposent sur l’utilisation d’une machine asynchrone à cage
d’écureuil directement reliée à un réseau d’énergie puissant qui impose sa fréquence
aux grandeurs statoriques. Pour assurer un fonctionnement en générateur, il est
nécessaire que la vitesse de rotation de la MAS soit au-delà du synchronisme, avec un
glissement négatif inférieur ou égal à 1% [2]. Toutefois, la MAS à cage d’écureuil
nécessite de l’énergie réactive pour assurer la magnétisation de son rotor. Afin de
limiter l’appel d’énergie réactive au réseau, il est possible d’utiliser des capacités
monophasées couplées en triangle ou en étoile.
Les avantages des éoliennes à vitesse fixe utilisant des MAS à cage d’écureuil peuvent
se résumer alors dans les points suivants [3] :
– système électrique simple ;

5
Chapitre I : Etat de l’art

– simplicité de la connexion avec le réseau ;


– grande fiabilité ;
– prix modéré.
Leurs inconvénients majeurs résident en [3] :
– une puissance extraite non optimale : ce type d’éoliennes n’offre pas de possibilité de
réglage de la puissance générée ;
– absence de gestion de l’énergie réactive par le générateur asynchrone : la connexion
directe au réseau d’une génératrice asynchrone nécessite l’ajout des condensateurs afin
de limiter la puissance réactive appelée à ce réseau.

Figure 1.1 : Système éolien à vitesse fixe basé sur une machine asynchrone à cage [4]

1.1.2. Éoliennes à vitesse variable

Les éoliennes à vitesse variable sont actuellement les plus utilisées dans l’industrie. Le
terme vitesse variable désigne le fait que la vitesse de la turbine est indépendante de la
fréquence du réseau électrique. L’avantage principal d’opérer la turbine à vitesse
variable est de maximiser la capture de l’énergie disponible dans le vent. Une éolienne
à vitesse variable peut capter de 8 à 15% plus d’énergie du vent annuellement qu’une
éolienne à vitesse fixe [2].

Figure 1.2 : Puissance totale générée par une éolienne à vitesse variable de 1.5 MW
en fonction de la vitesse du vent [4]

6
Chapitre I : Etat de l’art

1.1.2.1. Machine Asynchrone à Double Alimentation (MADA)

Le type de génératrice le plus utilisé en grand éolien est la machine asynchrone à double
alimentation (MADA) avec un rotor bobiné. Les enroulements du stator sont connectés
directement au réseau triphasé alors que les enroulements du rotor sont reliés à des
convertisseurs de puissance bidirectionnels en courant : la puissance traversant ces
convertisseurs peut alors être absorbée ou produite par la machine, selon le mode de
fonctionnement [5].

Figure 1.3 : Système éolien basé sur une machine asynchrone à double alimentation
fréquence variable [4]

Le condensateur Cp entre les deux convertisseurs représente le bus continu. Le


transformateur élévateur de tension permet le raccordement au réseau électrique. Ce
type de machine est utilisé comme génératrice dans la plupart des projets de centrale
éolienne, car il offre de grands avantages de fonctionnement.
– fonctionnement à vitesse variable ;
– transfert bidirectionnel de la puissance rotorique ;
– le convertisseur rotorique est de faible puissance.

La génératrice asynchrone à double alimentation (MADA) permet de fonctionner sur


une large plage de vitesse du vent, et d’en tirer le maximum de puissance possible pour
chaque vitesse du vent. Son circuit statorique est connecté directement au réseau
électrique, permet par un réglage dynamique du glissement de s’adapter aux variations
de puissance fournies par la turbine. Un second circuit placé au rotor est également relié
au réseau mais par l’intermédiaire de convertisseurs de puissance.
Les machines asynchrones à vitesse fixe doivent fonctionner au voisinage de la vitesse
de synchronisme car la fréquence est imposée par le réseau. La vitesse du rotor est
presque constante. Le système de la MADA permet de régler la vitesse de rotation du
rotor en fonction de la vitesse du vent, en effet elle permet un fonctionnement en
génératrice hyposynchrone et hypersynchrone.
Pour le fonctionnement en génératrice hypersynchrone, la puissance est transmise du
rotor au réseau à travers le convertisseur. La vitesse de rotation mécanique est
supérieure à la vitesse de synchronisme (wm > ws et g < 0). En mode génératrice

7
Chapitre I : Etat de l’art

hyposynchrone, la puissance est transmise du réseau au rotor. La vitesse de rotation


mécanique est inférieure à la vitesse de synchronisme (wm < ws et g > 0).

Figure 1.4 : Convertisseurs de puissance dans la MADA [5]

À la différence de certaines machines synchrones, qui utilisent des convertisseurs


traversés par la totalité de la puissance nominale, les convertisseurs de la MADA sont
dimensionnés pour laisser passer 25% de la puissance nominale seulement. Ils coûtent
donc moins chers, sont moins encombrants et permettent également de piloter la
MADA par le rotor en réglant sa vitesse de rotation mécanique. C’est un convertisseur
statique qui se compose d’un redresseur, d’un bus continu et d’un onduleur, il est
réversible en courant (la puissance rotorique Pr traverse le convertisseur dans un sens
pour un fonctionnement hypersynchrone, et dans le sens opposé pour un
fonctionnement hyposynchrone), l’onduleur devient alors redresseur et le redresseur
devient onduleur.

1.1.2.2. Machine Synchrone à Aimants Permanents (MSAP)

Les éoliennes basées sur une génératrice asynchrone à rotor bobiné présentent
l’inconvénient de nécessiter un système de bagues et de balais et un multiplicateur,
induisant des coûts significatifs de maintenance en particulier pour les projets offshore
situés en milieu salin.
Pour limiter ces inconvénients, certains constructeurs ont développé des éoliennes
basées sur des machines synchrone à grand nombre de paires de pôles et couplées
directement à la turbine, évitant ainsi le multiplicateur. Si de plus la génératrice est
équipée d’aimants permanents, le système de bagues et de balais est éliminé.
L’inconvénient de cette structure représentée à la figure (1.10), est qu’elle nécessite
pour sa connexion au réseau des convertisseurs de puissance dimensionnés pour la
puissance nominale de la génératrice. Cet inconvénient est cependant un avantage du
point de vue contrôle de l’éolienne. En effet l’interfaçage avec le réseau peut être
entièrement contrôlé via le convertisseur connecté à ce réseau, tandis que le
convertisseur connecté à la génératrice permet de contrôler la puissance générée par
celle-ci en limitant le pitch control à une fonction de sécurité par grand vent. De plus
ce type de configuration permet d’assurer un découplage entre le comportement du
générateur éolien (turbine + machine synchrone) et le comportement du réseau [6, 7].

8
Chapitre I : Etat de l’art

Figure 1.5 : Éolienne à vitesse variable basée sur une machine synchrone à grand
nombre de paires de pôles [4]

1.2. Intégration d’un parc éolien dans les réseaux électriques


L’intégration à grande échelle des parcs éoliens pose aux réseaux d’énergie électrique
de nouvelles contraintes par rapport aux sources d’énergies conventionnelles dont le
comportement est bien maitrisé. Afin de relever le défi de coordination d’une
production d’électricité basée sur l’exploitation de l’énergie éolienne avec le reste du
système électrique, de nombreux pays ont imposé dans leur code de réseau de nouvelles
exigences, relatives au raccordement et au fonctionnement des aérogénérateurs et parcs
éoliens. L’objectif des codes de réseau est de fixer des règles techniques de
raccordement au réseau de transport de l’électricité afin de garantir un niveau adéquat
de sécurité et de fiabilité. Les principales exigences dans un code de réseau sont liées
aux contrôles de la fréquence et de la tension.
La puissance électrique produite par les éoliennes est fluctuante. Elle varie avec la
variation de la vitesse du vent. Ceci peut être considéré comme une perturbation de
puissance injectée dans le système électrique et peut mettre en danger la stabilité du
système. De plus, les éoliennes modifient la structure du réseau, cette modification
change les comportements dynamiques des machines lors d’une perturbation, d’où
l’intérêt d’élaborer de nouvelles exigences de raccordement et de fonctionnement des
parcs éoliens, afin de garder au maximum les éoliennes connectées au réseau pendant
et après l’élimination d’un défaut.

1.2.1. Taux de pénétration

Le taux de pénétration de l’éolien, c’est-à-dire la puissance que génèrent les éoliennes


par rapport à la puissance totale consommée, doit alors être limité afin de pouvoir
garantir la stabilité du réseau dans des conditions acceptables.
Cependant, si on prend en compte les contraintes technico-économiques actuelles, un
taux de pénétration éolien limité à 20% est généralement considéré. En dessous de cette
valeur, on considère que la structure et le fonctionnement du réseau électrique ne
doivent pas subir de changements très importants. Certains retours d’expériences par
exemple au Danemark, indiquent que, pour des taux de pénétration supérieurs à 20 ou
30%, des problèmes de stabilité peuvent apparaître [8].

9
Chapitre I : Etat de l’art

1.2.2. Installation d’un parc éolien


L’installation d’un parc éolien nécessite une procédure en plusieurs étapes impliquant
tous les acteurs : porteurs de projet, pouvoirs publics et citoyens. L’ensemble de la
procédure prend au minimum 5 ans. L’étape la plus importante, c’est le choix de la
localisation qu’elle doit être suffisamment ventée, facile à relier au réseau électrique
haute ou moyenne tension.
Le coût d’investissement constaté en 2010 et 2011 pour l’éolien terrestre est d’environ
1 300 Euro par kW installé. Il englobe le coût des études, des matériels, du
raccordement, de l’installation, des frais de mise en route et de démantèlement.
Les installations d’une puissance maximale de 12 MW sont connectées au réseau de
distribution, généralement de moyenne tension (MT). Normalement les installations
d’une puissance supérieure à 12 MW sont connectées au réseau de transport (HT). À
l’origine, le réseau MT était en principe conçu pour accueillir des consommateurs,
l’intégration progressive de productions dans ce réseau peut conduire jusqu’à une
inversion des flux de puissance au niveau des postes HT-MT. En fonction du taux de
pénétration, ceci peut influencer avant tout la gestion de la tension, mais peut aussi
conduire à des révisions du plan de protection et à des modifications de structure en
raison de courants de court-circuit trop élevés [9].

1.2.3. Solutions Techniques


Lorsque des problèmes apparaissent lors des études d’insertion de l’éolien dans les
réseaux électriques, plusieurs solutions sont proposées, les principales sont [10] :
– l’amélioration des techniques de la production décentralisée ;
– le coordination avec d’autres moyens de production ;
– le contrôle de charges ;
– les systèmes de compensation de réactif ;
– le stockage de l’énergie ;
– les protections directionnelles et les filtres.
Pour chaque problèmes et contraintes, il existe plusieurs solutions. Le choix de ces
solutions se fera en fonction de critères économiques, sociaux et environnementaux et
politiques.

2. Stabilité des systèmes électriques


L’étude de la stabilité fait partie des études qui permettent de planifier la construction
et l’extension des réseaux électriques, ainsi que la conduite et le contrôle de ces réseaux.
Quand une perturbation qui a causé momentanément un changement de vitesse de
rotation des machines a été éliminée, les machines du système de puissance doivent à
nouveau fonctionner à la vitesse de synchronisme. Si une machine ne reste pas au
synchronisme avec les autres machines du système, de forts courants de circulation vont
apparaître et dans un système bien dimensionné, des relais et des disjoncteurs doivent
découpler la machine du système.

10
Chapitre I : Etat de l’art

Les études de stabilité concernent la stabilité statique, dynamique et transitoire du


réseau.
Les études de stabilité statique et dynamique concernent un petit groupe de machines
sur lesquelles on effectue de lents ou légers changements des conditions d’exploitation
de réseau. Ces études se préoccupent de la réponse du réseau suite à des variations
autour d’un point d’équilibre [11].
Les études de stabilité transitoire s’occupent des grandes perturbations. Ces
perturbations peuvent être d’origines diverses : pertes de groupes ou de lignes,
branchement et débranchement de charges, court-circuit franc ou via une impédance de
défaut, etc. Les études de stabilité transitoire permettent de connaître l’évolution des
grandeurs critiques d’un réseau électrique pendant et après la perturbation. Les
programmes de stabilité transitoire doivent donc fournir les tensions, les puissances
actives et réactives et plus spécialement les vitesses et les angles internes des machines
du réseau.

2.1. Définition et Classification de la Stabilité


La stabilité est définie comme la propriété d’un système à retrouver un point de
fonctionnement stable (point d’équilibre) après avoir subi une ou plusieurs
perturbations. La stabilité des réseaux électriques est similaire à la stabilité de n’importe
quel système dynamique. Elle peut être étudiée sous différents angles. Par rapport au
temps d’évaluation, la stabilité peut être divisée à court terme ou à long terme, et selon
la nature de la perturbation, elle se divise en petite ou grande perturbation.
Habituellement, elle est classée en stabilité de l’angle du rotor, stabilité de la fréquence
et stabilité de la tension.

Figure 1.6: Classification de la stabilité [12]

2.1.1. Stabilité transitoire


Elle concerne la capacité du système de puissance de maintenir le synchronisme après
avoir subi à une perturbation sévère, elle peut être un court-circuit sur une ligne de
transmission, ou une perte d’une partie importante de la charge ou de la génération, etc.

11
Chapitre I : Etat de l’art

2.2. Analyse de la Stabilité des Réseaux Électriques

L’objectif le plus important des études de stabilité est de trouver le comportement


dynamique des principales variables qui déterminent le fonctionnement des
générateurs. Grâce à ces variables, il est possible de déterminer la marge de stabilité du
réseau. Autrement dit, la stabilité transitoire vise à répondre à la question suivante :
après une perturbation, est ce que le système devient stable ou instable, et quel est le
temps maximum de libération du défaut pour lequel le réseau reste stable ?

2.2.1. Limite de stabilité en régime permanent

Soit un alternateur connecté sur un réseau qui alimente une charge par l’intermédiaire
des lignes de transport. Si la charge augmente graduellement, suffisamment lentement
pour maintenir le système en régime permanent, l’alternateur fournit la puissance
requise par la charge tout en maintenant sa vitesse de rotation constante. Toutefois, il
existe une limite de puissance active qui peut être fournie à la charge de façon stable,
c’est-à-dire en maintenant constante la vitesse de rotation de l’alternateur. Si, à partir
de cette limite, on veut fournir encore plus de puissance à la charge, l’impédance de la
machine et celle des lignes limitent le transfert de puissance à la charge. L’excès de
puissance est absorbé par l’alternateur ce qui provoque l’accélération de son rotor. Il y
a donc rupture de la stabilité en régime permanent.
Dans le cas où plusieurs alternateurs sont en service sur le réseau, il y a une perte de
synchronisme entre eux. La puissance maximale que le groupe d’alternateurs peut
fournir à la charge tout en maintenant le synchronisme est appelée la limite de stabilité
en régime permanent. Dans le but d’avoir une bonne marge de manœuvre en cas de
perturbations, les alternateurs et les lignes sont conçus de façon à opérer en régime
permanent nominal, à un niveau de puissance inferieur à cette limite de stabilité en
régime permanent.

2.3. Position du Problème de la Stabilité Transitoire

Pour un réseau d’énergie électrique en fonctionnement stable, la puissance mécanique


de la turbine entraînant un générateur et la puissance électrique fournie par celui-ci sont
équilibrées (en négligeant les pertes) pour toute machine. Lorsque le réseau subit une
perturbation importante (court-circuit triphasé dans une ligne de transport, perte de
charge importante, perte d’un générateur de grande puissance, ouverture d’une ligne
fortement chargée, etc), la différence entre les puissances mécanique et électrique induit
une accélération ou une décélération pouvant entraîner la perte de synchronisme d’un
ou de plusieurs générateurs.
La durée entre le début d’une perturbation (ou de plusieurs perturbations) et la
restauration de la marche en synchronisme est appelée période transitoire. Cette
période, généralement de 5 à 15s [13]. L’analyse de la stabilité transitoire est l’étude du
comportement du réseau durant cette période. Dans certaines situations, le réseau ne

12
Chapitre I : Etat de l’art

peut pas atteindre un état de fonctionnement stable. Plusieurs variables physiques


décrivant l’état du système varient avec le temps en dépassant les seuils admissibles et
poussent alors le réseau vers un état de fonctionnement instable. Elle est généralement
influencée par les facteurs suivants :
– Point de fonctionnement stable (état statique) dans lequel se trouve le système avant
le défaut ;
– Nature, étendue et lieu du défaut ;
– Configuration du réseau avant, pendant et après l’isolation du défaut.
L’étude de stabilité transitoire fournit des informations relatives aux variations dans le
temps des angles et des vitesses rotoriques, des tensions, courants et puissances des
groupes turboalternateurs ainsi que les variations des puissances transitées dans le
réseau de transport, pendant et après la perturbation. Elle permet d’une part de juger si
le système est en fonctionnement stable ou non et d’autre part de dimensionner les
protections nécessaires pour éliminer le défaut avant d’atteindre le temps critique.

2.3.1. Méthodes d’évaluation de la stabilité transitoire

La nécessité de faire fonctionner les réseaux électriques près de leurs limites de


stabilité, à cause du retard dans la construction de nouvelles centrales de production
d’énergie et de nouvelles lignes de transport, et de la dérégulation du marché
d’électricité et l’interconnexion des réseaux électriques, a donné une importance
capitale à l’évaluation de la stabilité des réseaux d’énergie électrique en temps réel [14].
Plusieurs approches permettant l’évaluation de la stabilité transitoire ont été proposées
dans la littérature. Elles peuvent être classées en quatre familles :
– Méthodes indirectes d’intégration numérique (simulation dans le temps) ;
– Méthodes directes énergétiques ;
– Méthodes directes par reconnaissance de forme (l’apprentissage automatique) ;
– Méthodes hybrides.

2.3.2. Méthodes d’intégration numérique

La méthode la plus exacte pour l’évaluation de la stabilité transitoire est la méthode


d’intégration numérique (méthode classique). Cette méthode permette d’inclure dans le
modèle mathématique les caractéristiques dynamiques des générateurs et des charges,
les systèmes de régulation de vitesse et de tension, les moyens et les systèmes de
contrôle avancés (FACTS, HVDC, PSS,...) et de prendre en considération les actions
des circuits de protection [15].
Le modèle mathématique décrivant la dynamique d’un système pendant et après une
perturbation donnée est un ensemble d’équations différentielles de premier ordre de la
forme générale suivante :

13
Chapitre I : Etat de l’art

Les méthodes numériques les plus utilisées pour résoudre ces systèmes sont les
techniques de Runge-Kutta, d’Euler ou encore celle du prédicteur-correcteur [13].
Les générateurs synchrones sont considérés comme la principale source de production
d’énergie dans les réseaux électriques. Dans la pratique, les études de stabilité
transitoire se consacrent à l’analyse dynamique du comportement de ces machines à la
suite d’une perturbation.
Pour un réseau avec m générateurs, les équations différentielles qui caractérisent la
dynamique de la machine synchrone pour le modèle détaillé à deux axes s’expriment
comme suit :

(1.4)

(1.5)

(1.6)

(1.7)

Où H est la constante d’inertie de rotor de la machine synchrone.


L’équation (1.4) est appelée l’équation d’oscillation (swing equation).

3. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté un état de l’art de l’énergie éolienne et la stabilité
des systèmes électriques.
L’intégration importante des éoliennes dans les systèmes électriques entraine la
mutation de ces derniers d’une structure verticale vers une structure horizontale (avec
des injections de puissance à tous les niveaux de tension, notamment dans le réseau de
distribution). Les effets d’integration des parcs éoliens aux réseaux électriques posent
aux gestionnaires des réseaux de nouveaux défis techniques notamment à cause de la
variabilité de la production.

L’évaluation de la stabilité transitoire par la méthode d’integration numérique nécessite


plusieurs simulations pour différents temps d’élimination du défaut. De plus, la
détermination du temps critique d’élimination du défaut par la méthode classique
d’intégration numérique nécessite la simulation du système à plusieurs reprises avec
des temps d’élimination du défaut différents. Ceci nécessite un temps de calcul
important et rend la méthode inapplicable en temps réel. Elle donne des réponses
simples (stable ou instable) sur l’état de fonctionnement transitoire, et ne permet pas de
mesurer la marge de stabilité du réseau pour un défaut donné. Ces limites que présente
la méthode classique ont poussé les recherches vers les méthodes directes dont le
principal but est d’avoir des réponses rapides sur la stabilité transitoire du réseau et de
pouvoir mesurer la marge de stabilité.

14
Chapitre II : Résultats de simulation

Chapitre II : Résultat de simulation

1. Introduction
Dans le présent chapitre, nous étudions l’influence d’intégration d’un parc éolien dans un
réseau électrique sur la stabilité transitoire de tout le système. Comme application, nous
avons choisi le réseau standard 9 bus IEEE, résolu à l’aide d’un logiciel de simulation des
réseaux électriques (PSAT).
Pour cela, nous présentons d’abord l’outil de simulation utilisé, puis nous étudions la
stabilité transitoire du réseau avant et après l’integration du parc éolien. Les résultats
obtenus étant ensuite interprétés et comparés.

2. Présentation de l’outil de simulation


Dans le présent travail, nous avons choisi PSAT (Power System Analysis Toolbox)
comme outil de simulation. C’est une boite à outils qui s’exécute sous environnement
Matlab. Il permet de construire graphiquement les réseaux électriques, de les modifier,
d’y opérer des simulations et de générer des résultats qu’on pourra analyser. Cet outil est
dédié pour l’analyse statique et dynamique des réseaux électriques.
Le logiciel fournit également la possibilité de simuler l’évolution du système dans le
temps. Le temps de simulation peut être prescrit, et les changements des états du système
peuvent être visualisés.
Il permet aussi d’afficher l’évolution des paramètres physiques de réseau étudié (angles
rotoriques, vitesses de rotation, tensions, puissances actives et réactives des machines) en
fonction du temps suite à une perturbation. La méthode d’intégration numérique d’Euler
modifiée est implémentée dans le simulateur.

3. Etude de la stabilité transitoire


La simulation de la stabilité t r a n s i t o i r e comporte trois périodes : avant le défaut,
pendant le défaut et après le défaut. Soit ti le temps de début de la simulation
(ti = 0s), tf l’instant d’apparition d u défaut (fault time), tcl le temps d’élimination
du défaut (cleared time) et te le temps final de simulation (te = 4s) . Alors, ces
périodes sont encadrées comme suit :

– ti ≤ t ≤ tf la période avant défaut ;


– tf ≤ t ≤ tcl la période pendant le défaut ;
– tcl ≤ t ≤ te la période après le défaut.

15
Chapitre II : Résultats de simulation

La détermination du temps critique d’élimination du défaut par la méthode classique


d’intégration numérique , nécessite la simulation du système à plusieurs reprises avec
des temps d’élimination du défaut différents.
Dans le présent travail, le défaut se produisant sur le nœud le plus fragile, qui est
déterminé par plusieurs essais dans chaque nœud de réseau test. Pour cela, plusieurs
valeurs de temps d’élimination de défaut tcl sont préalablement choisies et testées
consécutivement jusqu’à ce que le système devient instable.
Dans un réseau électrique, les nœuds les plus fragiles sont les nœuds générateurs PV
et SB, parce qu’ils représentent la source d’énergie pour le réseau. C’est la raison pour
laquelle ces nœuds sont les mieux protégés dans le réseau de tous types de
perturbation. La recherche est limitée donc dans ces nœuds.

2.3.1 Simulation des réseaux tests


Pour illustrer l’impact d’integration d’un parc éolien sur la stabilité t r a n s i t o i r e
du réseau test, nous étudions le cas du système sans le parc éolien (c’est-à-dire le
cas 1 de base), e t a p r è s l ’ i n t é g r a t i o n d u p a r c é o l i e n (cas 2).
Ensuite, nous déterminons le temps critique d’élimination de défaut pour chaque
cas afin de déterminer la marge de stabilité de chaque réseau.
Le réseau cas de base (sans l e p a r c é o l i e n ) avec le défaut est représenté
dans la figure (2.1) par le logiciel PSAT.

16
Chapitre II : Résultats de simulation

Figure 2.1: Topologie du réseau sans le parc éolien (cas 1)

Pour le cas 2, un parc éolien avec une charge locale est raccordé au réseau test
initial de la figure (2.1). Le parc contient 50 éoliennes de 1.5 MW chacune, soit un
total produit de 75 MW. Les générateurs utilisés dans les éoliennes sont des
générateurs asynchrones à cage d’écureuil. Ils sont directement connectées au réseaux
via des transformateurs. Le glissement et la vitesse de rotation des génératrices varient
très peu avec la variation du vent. La vitesse de rotation de rotor de la génératrice
à cage d’écureuil varie de 1 à 2% au maximum par rapport à la vitesse de
synchronisme. Pour changer la vitesse de rotation de la génératrice, il faut changer le
nombre des pôles des enroulements statoriques.
les générateurs a s yn c h ro ne s à cage d’écureuil ne possèdent pas de circuit
d’excitation, donc ils tirent leur énergie réactive du réseau auquel ils sont couplés.
Les caractéristiques des éoliennes utilisés dans notre travail sont indiquées dans
l’annexe (B).
Généralement, les parcs éoliens sont destinés à alimenter des charges qui se trouvent
à proximité. Dans notre travail, une charge locale de 40 MW est raccordée au nœud
10 du réseau.

17
Chapitre II : Résultats de simulation

Le réseau de cas 2 simplifié avec le défaut est représenté dans la figure (2.2).

Figure 2.2: Topologie du réseau avec un parc éolien (cas 2)

2.3.2 Résultats de la simulation

Pour étudier l’impact d’integration d’un parc éolien sur la stabilité t r a n s i t o i r e ,


un court- circuit triphasé momentané est simulé. Ce défaut apparu au nœud le plus
fragile (nœud 1 de slack bus) à l’instant tf = 200ms, disparait de lui-même 100ms
après (temps d’élimination de défaut tcl = 300ms). La figure (2.3) représente
l’évolution des angles rotoriques des générateurs, avant, pendant et après le défaut
pour les deux cas (1 et 2).

Figure 2.3: Angles rotoriques des générateurs (Référence COI)

18
Chapitre II : Résultats de simulation

Les vitesses de rotation des générateurs sont représentées dans la figure (2.4).

Figure 2.4: Vitesses de rotation des générateurs

La figure (2.5) représente les variations des puissances actives des trois générateurs
avant, pendant et après le défaut pour les deux cas (1 et 2).

Figure 2.5: Puissances actives des générateurs

Les variations des puissances réactives des trois générateurs sont représentées dans la
figure (2.6).

19
Chapitre II : Résultats de simulation

Figure 2.6: Puissances réactives des générateurs

La figure (2.7) représente les tensions des nœuds 1, 2 et 3 pour les deux cas (1 et 2).

Figure 2.7: Tensions des nœuds

4. Détermination du temps critique d’élimination du


défaut
Le but principal de cette partie est de déterminer le temps critique d’élimination de défaut
(appliqué au nœud 1, puisqu’il s’agit du nœud le plus fragile) pour chacun des cas (1 et
2), afin de déterminer la marge de la stabilité de chaque réseau.
La figure (2.8) représente les résultats de simulation pour le cas 1 (sans le parc éolien).

20
Chapitre II : Résultats de simulation

Figure 2.8: État de stabilité du réseau sans le parc éolien (cas 1)

La figure (2.9) représente les résultats de simulation pour le cas 2 (avec le parc éolien).

21
Chapitre II : Résultats de simulation

Figure 2.9: État de stabilité du réseau avec production décentralisée (cas 2)

5. Interprétation des résultats


Durant la période de défaut, la puissance électrique produite pa r les générateurs
e s t diminuée, parce que le réseau ne peut pas transmettre toute la puissance
générée. La présence d’un défaut dans le réseau augmente les réactances entre les
nœuds du réseau affecté par le défaut, et puisque la puissance de transmission entre
les nœuds du réseau est inversement proportionnelle à ces réactances, cette dernière
diminue entre ces nœuds, ce qui affecte la transmission de la puissance totale.
Ceci oblige les générateurs à réduire la puissance électrique générée
momentanément. Dans ce cas, une instabilité se manifeste par un écart entre la
puissance mécanique fournie par la turbine au générateur et la puissance électrique
produite. Cet écart engendre une variation de la vitesse de rotation de l’alternateur
autour de la vitesse de synchronisme, parce que le couple d’accélération devient non
nulle. Si la puissance (couple) mécanique est supérieure à la puissance (couple)
électrique, le couple d’accélération devient positif et la vitesse de rotation augmente
et si la puissance (couple) mécanique est inférieure à la puissance (couple)
électrique, le couple d’accélération devient négatif et la vitesse de rotation
diminue.

Dans les réseaux de transport, la variation de la tension en un nœud est


proportionnelle à la différence entre la puissance réactive capacitive et inductive
en ce nœud. Si cette différence est nulle, la tension prend la valeur 1 p.u (en valeur

22
Chapitre II : Résultats de simulation

réduites), mais cette valeur unitaire est en pratique impossible à atteindre et à


maintenir, même dans un état stable.

Comme nous l’avons cité précédemment, pendant le défaut les réactances entre les
nœuds du réseau affecté augmentent, ce qui engendre une grande consommation de
puissance réactive capacitive afin de compenser le réactif inductif produit par les
réactances entre les nœuds. Mais dans la majorité des cas, la puissance réactive
capacitive fournie par les générateurs pendant le défaut ne suffit pas à satisfaire
le besoin, ce qui engendre un écart important entre les puissances réactives
capacitive et inductive de chaque nœud de réseau. La puissance réactive inductive
devient plus grande que la puissance réactive capacitive et la différence devient
négative, ce qui veut dire que la variation des tensions est négative. Donc, durant la
période du défaut, les niveaux de tension baissent dans tous les nœuds du réseau.

Pour la figure (2.3), les angles rotoriques sont mesurés par rapport au centre des
angles (COI). Les valeurs initiales que prennent ces angles sont différentes pour
chaque cas, parce que le point de fonctionnement change. Dans les trois cas, la
simulation d’un défaut momentané donne une situation de réseau stable parce qu’il
n’y a pas d’augmentation d’oscillations angulaires.

En analysant les résultats de la figure (2.4), nous remarquons que pour les deux cas,
le générateur 3 atteint une vitesse maximale de 1.01 p.u après le défaut, et la vitesse
maximale de générateur 1 (nœud balancier) est la plus petite par rapport aux autres
générateurs, bien que le court-circuit est sur le nœud 1, c’est à cause de la grande
constante d’inertie de générateur 1 (H= 23.64). En effet, plus la constante
d ’ i n e r t i e e st grande, moins est importante l’effet de perturbation du défaut sur
le générateur concerné et réciproquement (générateur 3, H=3.01).

Pour la figure (2.5), nous remarquons que durant le défaut, les puissances électriques
fournit par les générateurs abaissent, pour le générateur 1 (slack bus) elle est nulle
(court-circuit à la terre dans le nœud 1). Cette diminution due au fait que le réseau
devient incapable de transmettre la puissance produite par les générateurs pendant
le défaut, c’est dû à l’augmentation des réactances entre certains nœuds du réseau.
Après l’élimination du défaut, le réseau reprend sa capacité de transmission de
l’énergie électrique.

Pour la figure (2.6), nous remarquons que durant le défaut, la puissance réactive du
générateur 1 est nulle (court-circuit à la terre dans le nœud 1). Pour compenser le
réactif inductif pendant le défaut, la production du réactif capacitif des générateurs
2 et 3 augmente.

23
Chapitre II : Résultats de simulation

En analysant les résultats de la figure (2.7), la tension du nœud 1 durant le défaut


est nulle (court-circuit à la terre au nœud 1). Les tensions des nœuds 2 et 3 baissent
jusqu’à atteindre des valeurs proches de 0.7 p.u. Après élimination du défaut, une
surtension se produit aux trois nœuds, mais elle est plus remarquable au nœud 1
puisqu’elle atteint une valeur proche de 1.7 p.u, et 1.2 p.u pour les nœuds 2 et 3.
Pour le nœud 1, la surtension peut être expliquée par le fait que le générateur 1
(slack bus) est le principal fournisseur de puissance réactive au réseau. Néanmoins,
durant le défaut, il ne fournit aucune puissance réactive car le nœud est court-
circuité. Après élimination du défaut et vu l’augmentation de l’impédance
inductive du réseau pendant le défaut, la production de puissance réactive du
générateur 1 atteint une valeur proche de 5 p.u dans les premières millisecondes
après élimination de défaut. Dans les deux cas 1 et 2, les résultats sont presque
identiques, donc le profil de tension ne peut pas nous renseigner sur l’état de stabilité
des réseaux comme le font les vitesses de rotation des générateurs.

Après élimination du défaut, les puissances réactives des générateurs se stabilisent,


ainsi que les tensions. Cela démontre que la variation des tensions (amplitudes de
tensions) dépend uniquement des variations des puissances réactives. Ainsi, après
l’élimination du défaut, des oscillations dans les puissances actives des générateurs
persistent, mais les tensions se stabilisent (pas d’oscillations).

Le temps critique d’élimination de défaut est le temps maximum tccl pendant lequel
le défaut peut durer sans compromettre la capacité du système à retourner à
l’équilibre. Pour le scénario du cas 1 (sans le parc éolien), le temps critique
déterminé est tccl = 352ms. Le réseau peut donc supporter le défaut pour une
durée maximale de 152 ms avant de revenir au synchronisme. Au-delà de cette
valeur, le réseau devient instable, c omm e le montre la figure (2.8).

Pour le cas 2 (integration du parc éolien), le temps critique d’élimination du défaut


est tccl = 367ms (figure (2.9)). Une augmentation de l’ordre de 15ms par rapport
au scénario du cas 1 de la marge de temps que peut supporter le réseau après
apparition du défaut avant un effondrement est perçue, due à l’augmentation de
l’inertie mécanique totale du réseau par l’addition des inerties des éoliennes.

La durée du défaut et sa localisation sur le réseau ont une importance capitale sur
le comportement transitoire et la marge de stabilité des réseaux électrique.
L’inertie mécanique du réseau électrique est un des facteurs importants à influer
sur la stabilité transitoire. Plus cette inertie est grande plus le réseau est stable.

24
Chapitre II : Résultats de simulation

6. Conclusion
La durée du défaut et sa localisation sur le réseau ont une importance capitale sur
le comportement transitoire et la marge de stabilité des réseaux électrique.
L’inertie mécanique de réseau électrique est un des facteurs importants à influer
sur la stabilité transitoire. Plus cette inertie est grande plus le réseau est stable.
Le parc éolien est caractérisé par une inertie mécanique petite par rapport à celle de
la production centralisée. Lorsqu’on remplace la production d’énergie classique par
un parc éolien , l’inertie mécanique et la marge de stabilité du réseau diminuent.

25
Conclusion générale

Conclusion générale

Le travail présenté dans ce projet concerne l’étude des impacts d’integration d’un
parc éolien sur la stabilité transitoire des réseaux électriques. En premier lieu, nous
avons présenté les différentes notions sur l’énergie éolienne et la stabilité des systèmes
électriques. Ensuite, nous avons abordé la partie simulation. Pour cela, nous avons choisi
PSAT (Power System Analysis Toolbox) comme outil de simulation. C’est une boite à
outils qui s’exécute sous environnement Matlab.
Nous avons choisi pour la simulation, le réseau standard (IEEE 3 machines 9 nœuds),
et le type du défaut considéré dans notre travail est un court-circuit triphasé symétrique
à la terre. La simulation de la stabilité t r a n s i t o i r e comporte trois périodes : avant,
p e n d a n t et après le défaut, pour deux cas différents du système : le cas sans
integration du parc éolien, et l’autre cas, avec integration du parc éolien. D ans cette
étude, le parc contient 50 éoliennes à vitesse fixe de 1.5MW chacune. Nous avons
déterminé, le temps critique d’élimination du défaut pour chaque cas afin de déterminer
l’état de stabilité dans chacun des cas.
On constate q u e la durée du défaut et sa localisation ont une importance c a p i t a l e
sur le comportement transitoire des réseaux électrique. L’inertie mécanique est un des
facteurs importants à influer sur la stabilité transitoire des réseaux. Plus cette inertie
est grande plus le réseau est stable. Le parc éolien est caractérisé par une inertie
mécanique petite par rapport à celle de la production centralisée. Donc, lorsqu’on
remplace la production d’énergie classique par des éoliennes, l’inertie mécanique et la
marge de stabilité du réseau diminuent. De plus, les fluctuations de la puissance générée
par les éoliennes ont un impact négatif sur la stabilité de la tension.
Pour améliorer la participation de la production des éoliennes dans la stabilité des
réseaux électriques, il faut développer les techniques utilisées (types d’éoliennes,
système de stockage..), et les algorithme de contrôle prédictif de la puissance générée
par les éoliennes.

26
Annexe 1

Annexes

A.1. Topologie du système :

Figure A.1 : Topologie du réseau IEEE 3 machines 9 nœuds

A.2. Données des générateurs :

Paramètres Générateur 1 Générateur 2 Générateur 3


S(MVA) 247.5 192 128
V(KV) 16.5 18 13.8
H(s) 23.64 6.40 3.01
Xd(p.u) 0.1460 0.8958 1.3125
X'd(p.u) 0.0608 0.1198 0.1813
Xq(p.u) 0.0969 0.8645 1.2578
X'q(p.u) 0.0969 0.1969 0.2500
T'd0(s) 8.96 6.00 5.89
T'q0(s) 0.310 0.5350 0.600
Tableau A.1. Données des machines

A.3. Données des régulateurs de tension :

Paramètres Générateur 1 Générateur 2 Générateur 3


Vrmax(p.u) 5.00 5.00 5.00
Vrmin(p.u) -5.00 -5.00 -5.00
Ka 20 20 20
Ta(s) 0.2 0.2 0.2
Kf 0.063 0.063 0.063
Tf(s) 0.35 0.35 0.35
Ke 1 1 1
Tr(s) 0.001 0.001 0.001
Td(s) 0.314 0.314 0.314
Tableau A.2. Données des régulateurs de tension

27
Annexe 1

A.4. Données des transformateurs :

Transformateurs Ligne Rapport (kV) Réactances (p.u)


1 1-4 16.5/230 0.0576
2 2-7 18/230 0.0625
3 3-9 13.8/230 0.0586
4 4-10,11,….19 25/230 0.0725
Tableau A.3. Données des transformateurs

A.5. Données des lignes :

Ligne Résistance (p.u) Réactance (p.u) Susceptance (p.u)


1-4 0.0000 0.0576 0.0000
2-7 0.0000 0.0586 0.0000
3-9 0.0000 0.0586 0.0000
4-5 0.0100 0.0850 0.0880
4-6 0.0170 0.0920 0.0790
5-7 0.0320 0.1610 0.1530
6-9 0.0390 0.1700 0.1790
7-8 0.0085 0.0720 0.0745
8-9 0.0119 0.1008 0.1045
Tableau A.4. Données des lignes

A.6. Données des nœuds :

Nœud Type V (p.u) Pl (p.u) Ql (p.u) Pg (p.u) Qg (p.u)


1 SB 1.040 0.00 0.00 0.00 0.00
2 PV 1.025 0.00 0.00 163.00 6.70
3 PV 1.025 0.00 0.00 85.00 -10.90
4 PQ 1.000 0.00 0.00 0.00 0.00
5 PQ 1.000 125.00 50.00 0.00 0.00
6 PQ 1.000 90.00 30.00 0.00 0.00
7 PQ 1.000 0.00 0.00 0.00 0.00
8 PQ 1.000 100.00 35.00 0.00 0.00
9 PQ 1.000 0.00 0.00 0.00 0.00
Tableau A.5. Données des nœuds

28
Annexe 2

B. Données des éoliennes

1.66 MVA, 575 V, 6 pôle, 60 Hz, triphasé


Résistance statorique Rs = 0:00706pu
Résistance rotorique R0r = 0:005pu
Inductance statorique Ls = 0:171pu
Inductance rotorique L0r = 0:156pu
Inductance de magnétisation Lm = 2:9pu
Constant d’inertie H = 5:04
Multiplicateur de vitesse 1=89
Nombre des pales 3

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Bibliographie

Bibliographie

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sources d’énergie renouvelable : Optimisation de la planification opérationnelle et
ajustement d’un micro réseau électrique urbain”, Thèse de doctorat, École Centrale de
Lille et l’Université Technique de Sofia, 2014.

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la génération d’électricité par des aérogénérateurs à vitesse variable”, Thèse de doctorat,
École Nationale Supérieur d’Arts et Métiers, Centre de Bordeaux, France, 2003.

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Plumel, J. Deuse, “Impact de l’éolien sur le réseau de transport et la qualité de
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de doctorat, Université Paul Cezanne d’aix-Marseille Faculté des Sciences et


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