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B.1 Chapitre 1
Exercice 1.1.2 page 24
Z Z
1 2 2 1
dX exp −X 2 = 1
< x0 , p0 , σ|x0 , p0 , σ >= dx exp − (x − x0 ) /σ =
(πσ 2 )1/2 (π)1/2
x−x0
C'est une intégrale Gaussienne, voir eq.(A.1.1), avec le changement de variable X= σ
.
W0 = V0
1 1
Wk = √ (Vk + V−k ) , W−k = √ (Vk − V−k ) , si k>0
2 i 2
q q
2 k2πx 2 k2πx
On remarque que Wk (x) = L
cos L
, W−k (x) = L
sin L
pour k > 0.
369
370 ANNEXE B. SOLUTIONS DES EXERCICES
Exercice 5 page 53 on a
Z
ψ̃x0 ,p0 ,σ (p) =< p|x0 , p0 , σ >=
dx < p|x >< x|x0 , p0 , σ >
!
(x − x0 )2
(p0 − p) x
Z
1 1
=√ dx exp i exp −
2π~ (πσ 2 )1/4 ~ 2σ 2
!
2
−
r
σ xp x p (p p )
= √ exp i 0 0 exp −i 0 exp − 0
(B.1.1)
~ π ~ ~ 2(~/σ)2
B.2 Chapitre 2
Exercice 2.1.5 page 94 par dénition, < x|T̂λ |ψ >=< x − λ|ψ >, ∀ |ψ >. Donc <
x|T̂λ =< x − λ|. Donc T̂λ+ |x >= |x − λ >. Ensuite, T̂λ est un opérateur unitaire, et
T̂λ+ = T̂λ−1 = T̂−λ . donnant T̂−λ |x >= |x − λ >.
2. On a
∂hx|ψx0 i ∂ ∂ ∂ ∂
= ψ (x − x0 ) = − ψ (x − x0 ) = − ψx0 (x) = − hx|ψx0 i
∂x0 ∂x ∂x ∂x ∂x
0
−i ∂ −i
= −i~ hx|ψx0 i = hx|p̂ψx0 i
~ ∂x ~
B.2. CHAPITRE 2 371
∂ ∂|ψx0 i
−i
car p̂ ≡ −i~ ∂x . Donc
∂x0~
p̂|ψx0 i. Notant |ψx0 i =
= T̂x0 |ψi, comme dans la
∂ T̂ (x0 )
= −i −i
question (1), on déduit que
∂x0 ~
p̂T̂ (x0 ) et donc T̂ (x0 ) = exp ~
p̂x0 .
3. Soit ψ̃ (p) = hp|ψi. En suivant le même calcul que ci-dessus, le générateur des
∂ ∂
boosts est b̂ = −i~ . Or on sait que x̂ = i~ (cela se vérie sur l'équation
∂p ∂p
hp|x̂|xi = xhp|xi = x Cste e−ipx/~ = i~ ∂p ∂
hx|pi). Donc b̂ = −x̂. On déduit que
−i
B̂ (p0 ) = exp ~ (−x̂) p0 .
4. On déduit que e e
 B̂
= eB̂ e e[Â,B̂ ] et donc que e− e−B̂ e eB̂ = e[Â,B̂ ] . Dans le cas
= T̂ (x0 ) = exp −i p̂x0 , soit  = −i
Â
qui nous interesse, e
~ ~
p̂x0 , et eB̂ =
−i
(−x̂) p0 , soit B̂ = −i ˆ , on ob-
B̂ (p0 )h = exp
i ~ ~
(−x̂) p0 . D'après [x̂, p̂] = i~Id
−i
x0 −i
tient Â, B̂ = − p0 [p̂, x̂] = −ix0 p0 /~ = −iS/~, donnant la relation
~ ~
recherchée.
S/ (2π~) est le nombre de cellules de Planck (2π~) contenues dans la surface S. Ce
nombre intervient dans la formule de Weyl, voir cours.
1 1
Pn = exp (−En /(kB T )) = e−α(n+1/2)
Z Z
avec
~ω Θ
α= =
kT T
P∞
Calcul de la constante Z : il faut P = 1 (normalisation des probabilités). On
P n=0 −αn
n
a la série géométrique Sα := n≥0 e = 1−e1−α donc
∞
X 1 −α/2
1= Pn = e Sα
n=0
Z
donc
e−α/2
Z=
1 − e−α
Alors
∞
X ~ω X −α(n+1/2) 1
hEx i = Pn En = e n+
n=0
Z n 2
!
~ω −α/2 X −αn 1 X −αn
= e ne + e
Z n
2 n
Il nous faut calculer
X d e−α
ne−αn = − (Sα ) =
n≥0
dα (1 − e−α )2
372 ANNEXE B. SOLUTIONS DES EXERCICES
Donc
1 + e−α
α
~ω ~ω kΘ Θ
hEx i = = coth = coth
2 1 − e−α 2 2 2 2T
2
d hU i 3RΘ (−1) −Θ Θ 1
C= = = 3R
2 sinh2 2T
Θ 2 Θ
dT 2T 2 2T sinh 2T
1 −Θ/T
Pour T Θ, on a C∼ T2
e → 0. On remarque que
r
~ω ~ K
Θ= =
k k m
où K est la constante de raideur de la liaison entre atomes. Donc Corps dur
(diamant)⇔K élevé ⇔Θ élevé.
Pour T Θ on a C → 3R. Cette valeur s'obtient aussi par le théorème d'équiparti-
tion de l'énergie (valable en mécanique classique pour des Hamiltoniens quadratiques
seulement).
B.2. CHAPITRE 2 373
X 1
E (l) = 2 ~ωa,b,d
a,b,d>0
2
La divergence de E (l) est due aux hautes fréquences ω ; appelée divergence ultra-
violette.
2. On a
X
E (l) = ~ ωe−ω/ωc
a,b,d>0
1/2
πc l 2
et ωa,b,d = l L
(a2 + b2 ) + d2 . Comme (l/L) 1, on peut traiter a, b comme
des variables continues dans la somme (approximation de Riemann d'une intégrale),
et donc
XZ
E (l) ' ~ da db ωe−ω/ωc
d>0
Ensuite, on utilise des coordonnées polaires (a, b) → (u, θ), c'est à dire (a2 + b2 ) = u2
et dadb = ududθ, et θ = 0 → π/2. Alors
π X Z ∞
E (l) ' ~ du u ωe−ω/ωc
2 d>0 0
1/2
πc l 2
Finalement, le changement de variable u→ω= l L
u2 + d2 , donne ωdω =
πc 2
udu L
et
π L 2 X Z ∞
E (l) ' ~ dω ω 2 e−ω/ωc
2πc d>0 ω0
Z ∞
~L2 X d2
= dω e−αω
2πc2 d>0 dα2 ω0
~L2 X d2
1 −αω0
= e
2πc2 d>0 dα2 α
πc
−e−α l
πc d
πc −αω0
e−α
P P
avec ω0 = d, et α = 1/ωc . Ensuite d>0 e = d>0
l = πc =
l 1−e−α l
374 ANNEXE B. SOLUTIONS DES EXERCICES
1
πc (suite géométrique). Donc
eα l −1
~L2 d2
1 1
E (l) = πc
2πc2 dα2 α eα l − 1
~cπ 2 L2 d2
1
=
2l3 dx2 x (ex − 1)
4 3 !
~cπ 2 L2
ωc l ωc l 1
E (l) = 6 − − + O(1/ωc )
2l3 πc πc 15 × 24
~cπ 2 L2
ωc 4 ω 3
c 1 1
= 6 l− − + O(1/ωc )
2 πc πc 15 × 24 l3
4. On a
~cπ 2 L2
ωc 4 1 1 1
U (l) = E (l) + E (L − l) = 6 L− + + ...
2 πc 15 × 24 l3 (L − l)3
~cπ 2 L2
ωc 4 1 1
' 6 L− + ... ,
2 πc 15 × 24 l3
2 2
FCasimir (l) = − dU = − ~cπ2 L 3 1
pour L l. Donc
dl 15×24 l4
+ ... et pour ωc → ∞ , les
termes suivants s'annullent, donc
~cπ 2 L2 1
FCasimir (l) = −
240 l4
1. Utiliser la relation (A.2.1), qui s'applique car [q̂, p̂] = i~ Id, [a, a+ ] = Id.
2. Utiliser les expressions (2.2.29), et pour montrer la dernière ligne, le fait que a|0 >=
n
0, donc exp(−za)|0 >= n (−za)
P
n!
|0 >= |0 >.
αa
3. Calculer d(e |qp >)/dα en α = 0.
B.2. CHAPITRE 2 375
= 0 e−iθ C 0
0 0 1
1 2 i 0
A0 = −z 0 e−iθ , B 0 = −iγ 0 + |z 0 | − = z 2 , C 0 = z 0
2 2
que l'on identie avec (2.2.37), pour obtenir (2.2.34).
correspond à
2π
dk = dν
c
et à un volume dans l'espace ~k de
Vk = 4πk 2 dk
1. Pour ces produits de matrices, ainsi que ces exponentielles de matrices, on aura intérêt à utiliser un
logiciel de calcul formel (comme Maple, Mathematica ou Xcas qui est un logiciel gratuit et libre).
376 ANNEXE B. SOLUTIONS DES EXERCICES
dn = 2 (V Vk ) / (2π)3
modes. Le facteur 2 tient compte des deux états de polarisation possibles d'un mode
(droite/gauche). Donc
2V 4πk 2 (2π)
c
dν 8πV ν 2
dn = = dν
(2π)3 c3
P∞ 1
2. On a
PhNmode i = N =0 PN N , avec la probabilité PN = Z exp (−EN /kT ). Comme
1 = N PN , on déduit que la constante Z est donnée par
X X
Z= exp (−EN /kT ) = exp (−α (N + 1/2))
N N
X
= e−α/2 e−αN
N ≥0
| {z }
S
e−αN = 1
P
avec α = (~ω) /kT et la série géométrique S= N ≥0 1−e−α
. Alors
∞
X
hNmode i = PN N
N =0
1X
= N exp (−α (N + 1/2))
Z N
1 −α/2 dS 1 dS 1
= −α/2 e − = − = α
e S dα S dα e −1
1
= hν/(kT )
e −1
appelée distribution de Bose-Einstein. Ensuite
dN dN dn dn
= =< Nmode >
dν dn dν dν
1 3
3. u(ν) = V
(hν) dN
dν
= 8πhν
hν
c3 e kT −1
2 (4π) V ν 2 dν
dnS =
vs3
de même pour les ondes P :
(4π) V ν 2 dν
dnP =
vP3
2. D'après l'hypothèse d'équidistribution entre les modes, le rapport d'énergie est égal
au rapport du nombre de modes :
3
EP dnP 1 vS 1 1
= = = 3 '
ES dnS 2 vP 2 (1, 73) 10
. Par ailleurs,
D̂1,3 = exp i(P3 − P1 ) Q̂ − Q1 − i(Q3 − Q1 ) P̂ − P1
= exp i(P3 − P1 )Q̂ − i(Q3 − Q1 )P̂ exp (i (−P3 Q1 + Q3 P1 ))
N −1
Û (t)|q0 , p0 >' exp (−iEt/~) Πi=0 D̂i,i+1 |q0 , p0 >= exp (−iEt/~) exp (iS/~) D̂0,M (t) |q0 , p0 >
6. D'après ci-dessus, la condition s'écrit : exp (iS/~) D̂0,M (T ) |q0 , p0 >= |q0 , p0 >, où S
est la surface de la trajectoire (action). Or M (T ) = M (0), donc il faut exp (iS/~) =
1, soit
S = hn, n ∈ N
appelée règle de quantication de Bohr-Sommerfeld : la surface doit contenir
un nombre entier de cellules de Planck.
Pour l'oscillateur Harmonique, cela donne (voir section précédente) En ' ~ωn. (Il
manque l'indice 1/2).
R +∞ R +∞ 1
Exercice 2.3.3 page 140 J = −∞ −∞ 2π~
(Voir [CBF] p571). On adx dp |x, p, σihx, p, σ| =
R +∞ R +∞ 1 2
−∞ −∞ 2π~
dx dp D(z)|0ih0|D+ (z). Or D(z)|0i = exp − |z|2 exp (za+ ) exp (−za) |0i =
2
exp − |z|2 eza |0i. Or eza |0i = n≥0 z n!
+ + n a+n n
|0i = n≥0 √z n! |ni.
P P
B.2. CHAPITRE 2 379
0
z n z n −|z|2
dxdp √ 0 2
|nihn0 |. Mais d'une part dx∧dp = dQ∧dP et dQdP z n z n e−|z|
P R R
Donc J= n,n0 h n!n0 !
e h
=
2 0 0
dρdθ e−ρ ρn+n eiθ(n−n ) = n! δn,n0 en coordonnées polaires (ρ, θ) et intégration sur ρ par
R
P ˆ
parties. Donc J= n≥0 |nihn| = I . De façon plus élégante, cette relation de fermeture est
une simple conséquence du lemme de Schur (théorie des groupes) voir [Per86] p.15.
p~2 e2
H(~x, p~) = −
2m 4πε0 r
Soit une valeur E<0 xée. On cherche le volume de l'espace de phase des points :
Z
V (E) = V ol (ΣE ) = d~xd~p
ΣE
Z
2
= (4π) 2
r2 p2 drdp
p e2
E≥ 2m − 4πε
0r
∞
e4
Z
2 1
= (4π) p2 dp
3 (4πε0 )2
3
0 p2
2m
−E
e4 m3/2 π e4 m3/2 π
2
= (4π) √ = √
3 (4πε0 )2 4 2(−E)3/2 12 2 (−E)3/2 ε20
V (E) e4 m3/2 π
N (E) = = √
h3 12 2 (−E)3/2 ε20 h3
4 3/2 dN
2. On déduit la densité de niveaux semi-classique √ e m 5/2π 2 , qui
ρsc (E) = =
8 2(−E) ε0 h3 dE
est une expression valable lorsque les niveaux deviennent denses, c'est à dire pour
E → 0− .
4
3. A partir de l'expression Enexact = − nε12 avec ε1 = me
2~2
= 13, 6 eV , on a (sans oublier
2 2 2
la dégénérescence du niveau En qui est n ) dN = n dn donc dN/dE = n dn/dE =
1 m3/2 e6
.
2 23/2 ~3 (−E)5/2
@@
380 ANNEXE B. SOLUTIONS DES EXERCICES
B.3 Chapitre 3
Exercice 3.1.2 page 149 on a ~x = R−1~x0 et la valeur de la fonction d'onde n'est pas
0 0
changée lors de la rotation : ψ (~x ) = ψ(~x), donc :
1 ~
2
H(x, px , y, py ) = p~ − eA + V (x, y)
2m
2 2 !
1 eB eB
= px + y + py − x + V (x, y)
2m 2 2
φ0
2π~ef f = .
φ
3. On obtient
~ω p p
2 2
H (Q, P, q, p) = P + Q + V −X p + hef f P , −X q + hef f Q
2
2. Ce spectre a été étudié dans D. Hofstadter, Energy levels and wave functions of Bloch electrons in
rational and irrational magnetic elds Phys.Rev.B 14 ,2239, (1976). Il est (partiellement) observé expé-
rimentalement dans : Albrecht et al. Evidence of the Hofstadter Fractal energy spectrum in the Quantized
Hall Conductance Phys.Rev.Lett. 86 ,147 (2001). Chercher hofstadter buttery dans Google.
B.3. CHAPITRE 3 381
4. Si V = 0, alors H (Q, P, q, p) = ~ω
2
(P 2 + Q2 ) est un oscillateur harmonique. Ses
niveaux d'énergie (niveaux de Landau) sont donc :
1
En = ~ω n + , n = 0, 1, 2, . . .
2
mais les variables (q, p) n'interviennent pas. Cela montre que chaque niveau est
inniment dégénéré (comme la dimension de l'espace de Hilbert des opérateurs
q̂, p̂).
(La suite est facultative)
5. La périodicité est 1 selon q et selon p. Les générateurs des translations sont respec-
tivement (p̂, −q̂), et [q̂, p̂] = i ~ef f . Par conséquent
−i2π
6. La relation de Glauber donne
h i T̂q T̂p = e[−ip̂/~ef f ,iq̂/~ef f ] T̂p T̂q = e 2π~ef f T̂p T̂q . Donc
1
=N ∈N : entier
2π~ef f
φ 1
Cela donne
φ0
= 2π~ef f
=N . Autrement dit, il doit y avoir un nombre entier de
2
quanta de ux à travers la surface élémentaire X .
2
−7
A.N. : N =
X eB
h
, avec X = 2.10 m, B = 0, 21 T., h = 6, 6.10−34 J.s., e =
−14 −19
1, 6.10−19 C , N = 10 6,6.10
4 1,6.10
−34
0,21
' 2.
7. Avec cette condition, on peut (comme dans la théorie de Bloch), chercher les états
stationnaires parmi les vecteurs propres communs de T̂q et T̂p qui vérient, T̂q |ψi =
eiθ1 |ψi et T̂p |ψi = eiθ2 |ψi. Les états stationnaires ainsi trouvés |ψn (θ1 , θ2 )i vont
dépendre des paramètres continus (θ1 , θ2 ) et d'un indice discret n. Cela donnera un
spectre en bandes. Chaque bande est indicée par n.
8. Avec les notation ci-dessus, appelons H (θ1 , θ2 ) l'espace des fonctions de Bloch véri-
iθ iθ iθ
ant T̂q |ψi = e 1 |ψi et T̂p |ψi = e 2 |ψi. Comme T̂q |ψi = e 1 |ψi, la fonction d'onde
ψ(q),est périodique (à une phase près), de période 1. Par conséquent, sa transfor-
1 iθ
mée de Fourier ψ̃(p) est discrète, avec un pas ∆p = hef f = . Or T̂p |ψi = e 2 |ψi,
N
ce qui signie que ψ̃(p) est elle même périodique, de période 1. Dans l'intervalle
p ∈ [0, 1[ il y a 1/∆p = N composantes, et l'état|ψi n'a donc que N composantes
indépendantes. L'espace des fonctions de Bloch H (θ1 , θ2 ) est donc de dimension N .
Avec la perturbation V , le premier niveau de Landau perd sa dégénérescence et il
apparait donc N bandes de Bloch. (Cela est aussi vrai pour les autres niveaux de
Landau).
382 ANNEXE B. SOLUTIONS DES EXERCICES
Bz
y
9. La condition 2π~ef f =
N
1
est exceptionelle. Par contre, si 2π~ef f =
h
eBX 2
= φφ0 =
a
b
∈ Q, on considère une cellule de base de côtés X et Y = aX , donc de surface
XY = aX 2 . Pour cette cellule de base, la constante eective 2π~0ef f = eB(XY
2π~
)
= 1b .
0
−1
Donc 2π~ef f = b ∈ N est entier, les résultats précédents s'appliquent et on
déduit que le spectre est formé de b bandes. Ainsi lorsque φ/φ0 varie continuement,
le dénominateur b (et donc le nombre de bandes) varie discontinuement, ce qui
explique l'aspect fractal du spectre obtenu. Voir gure.
B.4 Chapitre 4
Exercice 11 page 188 le résultat (4.5.1) montre que cette relation est vraie pour les
~ˆ.
h i
trois vecteurs de base ei de R3 , ce qui peut s'écrire Ŝei , Ŝej = i~Ŝei ∧ej = i~ei ∧ ej .S
~ˆ =
h i P h i P h i P
Alors ŜU~ , ŜV~ = i,j Ui Ŝ ei
, Uj Ŝ ej
= i,j Ui U j Ŝe i
, Ŝej
= i~ i,j Ui Uj ei ∧ ej .S
~ˆ.
~ ~
i~ U ∧ V .S
avec a, b ∈ C. Si b 6= 0, alors on écrit |ψ >= b|ϕi avec |ϕi = z|+z > +|−z >
et z = a/b. De façon très générale, les probabilités associées au résultat d'une
mesure sur un état quantique, ne change pas si l'état est multiplié par une constante
complexe. Plus précisement, si |ψ >= b|ϕi, et  est une observable (opérateur) :
2. On calcule
hψ|Sbx |ψi 1 ~ 0 1 a ~ 2< (z)
sx = = 2 2 a, b =
hψ|ψi |a| + |b| 2 1 0 b 2 1 + |z|2
de même :
~ 2
s2 = hSx i2 + hSy i2 + hSz i2
Donc s2 = s2x + s2y + s2z = 2
. (Ne pas confondre avec
hS i = ~2 12 12 + 1 ).
2
~ ~ ~
3. En coordonnées sphériques (s, θ, ϕ), sx = 2
sin θ cos ϕ, sy = 2
sin θ sin ϕ, sz = 2
cos θ,
on obtient
1 + 2 s~z 1 + cos θ θ
zz = sz = = cotg2
1−2~ 1 − cos θ 2
et !
2
s
xsy 1 cos2 2θ
z = 1 + |z| −i = 1+ (cos ϕ − i sin ϕ) sin θ
~ ~ 2 sin2 2θ
1. On a vu en cours, que les générateurs Ŝx , Ŝy , Ŝz s'expriment respectivement dans la
base o.n. (|+z i, |−z i) par les matrices de Pauli ~
2
σx , ~
2
σ y , ~
2
σz ; ce sont des matrices
que
ϕ :Rspin →
su(2)
est un isomorphisme d'algèbres de Lie. Pour R̂ ∈ Rspin , on
−iŜu
~ α −iŜu
~ α
= exp − 2i σU~ qui montre que
a ϕ R̂ = ϕ exp = exp ϕ
~ ~
ϕ : Rspin → SU (2) est un isomorphisme de groupes.
Exercice 13 page 191 Voir eq(B.4.1). Cette fois ci l'opérateur de rotation agit à la fois
0
sur l'espace ordinaire et sur le spin : ψ± (~x0 ) =< ~x0 , ±|R̂|ψ, ~s >=< R+~x0 , R+ ± |ψ, ~s >=<
R−1~x0 , R−1 ± |ψ, ~s >, c'est à dire :
−1
0
(~x0 ) ~x0 )
ψ+ −1 ψ+ (Respace
0 = R̂spin (B.4.1)
ψ− (~x0 ) −1
ψ− (Respace ~x0 )
B.5 Chapitre 7
Exercice 6.5.1 Diusion nucléon-pion page 277. D1/2 ⊗D
On a vu que
h 1/2 =i D0 ⊕D1
qui est la décomposition de Clebsh-Gordan. ~ = 0 (in-
Si Ĥ est un opérateur vériant Ĥ, S
variance par rotation) alors d'après le Lemme de Shur, Ĥ exprimé dans la décomposition
D0 ⊕ D1 est de la forme bloc:
λIˆ
0
Ĥ = |{z}
0 µIˆ , λ, µ ∈ R
|{z}
D0 D1
A.Iˆ + B.S
~1 .S
~2 = A + B ~2 J(J + 1) − 3
Or on a vu que l'opérateur s'exprime dans cette
2 2
même décomposition par
E0 = A − 34 B~2
0
0 E1 = A + 14 B~2
3 3
|pπ + i = | ; i
2 2
0
p 3 1 p 1 1
|pπ i = 2/3| ; i − 1/3| ; i
2 2 2 2
−
p 3 1 p 1 1
|pπ i = 1/3| ; − i − 2/3| ; − i
2 2 2 2
+
p 3 1 p 1 1
|nπ i = 1/3| ; i + 2/3| ; i
2 2 2 2
0
p 3 1 p 1 1
|nπ i = 2/3| ; i + 1/3| ; − i
2 2 2 2
− 3 3
|nπ i = | ; − i
2 2
A3/2 Iˆ4
0
Û ≡H3/2 ⊕H1/2
0 A1/2 Iˆ2
avec A3/2 , A1/2 ∈ C.
4. On obtient :
2 2
σ pπ + → pπ + = hp, π + |Û |p, π + i = A3/2
2 √2 √
2
− 0
0 − 2
σ pπ → nπ = hn, π |Û |p, π i = A3/2 − A1/2
3 3
2
2 1
2
σ pπ − → pπ − = hp, π − |Û |p, π − i = A3/2 + A1/2
3 3
386 ANNEXE B. SOLUTIONS DES EXERCICES
5. L'expérience donne :
σ (pπ + → pπ + )
= 4.33 ' 4.5
σ (pπ − → nπ 0 )
σ (pπ + → pπ + )
= 8.47 ' 9
σ (pπ − → pπ − )
On est donc proche de la situation A3/2 A1/2 .