Cours architecture IoT, support de révision/ 3ème LISI

Enseignante : Dr. RABBOUCH Bochra

Architecture IoT

Figure: Modèle d'architecture IoT à 6 niveaux.

Un capteur commence par relever une mesure qui sera ensuite envoyée à la passerelle (gateway) grâce
à un premier protocole de communication.
Le rôle de la passerelle est de traduire les protocoles pour établir une communication entre les objets et
le réseau. Pour les protocoles courte portée (Zigbee, Z-Wave, WiFi,,..), la passerelle est locale alors
que pour les protocoles longue portée (Sigfox, LoRa, LTEM, NBIoT, 3G/4G,), la passerelle assure la
connectivité avec le cloud ou la plateforme de service IoT.
La plateforme IoT est une plateforme technique qui permet de collecter les données et superviser la
flotte d'objets. Elle communique avec différentes plateformes de services qui délivrent un service
digital à l'utilisateur final permettant des actions de pilotage et apportant une couche d'intelligence
(alertes, conseils, ..).

Un capteur

 un dispositif utilisé pour détecter un évènement ou une grandeur physique.

 Les capteurs transforment une mesure physique précise en une information digitale.
 Les capteurs utilisés en IoT sont généralement de petite taille, consomment moins d'énergie et
ont un faible cout.
 Le traitement des signaux produits par un capteur se fait par un microcontrôleur

Un actionneur

Une technologie complémentaire aux capteurs, l’actionneur, convertit l'énergie électrique en une
énergie mécanique (mouvement) : déplacement, dégagement de chaleur, émission de lumière,..). Il
transforme une donnée digitale en phénomène physique pour créer une action, il est en quelque sorte
l'inverse du capteur.

Un microcontrôleur

Le microcontrôleur est en charge des tâches de transfert des données provenant des capteurs vers la
mémoire du microcontrôleur en passant par des périphériques de communications ou par des
convertisseurs analogiques numériques.
Les convertisseurs analogiques numériques effectuent des calculs sur ces données brutes pour les
transformer en données utiles et agir sur des actionneurs suivant ces valeurs et suivant l'application.

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Différence entre microcontrôleur et micro-processeur

Un micro-processeur:
 Intégration de ses éléments dans des circuits distincts
 Electronique complexe
 La place occupée par ses composants (qui sont séparés) est importante
 Consommation et chaleur dégagée importante
 Coût financier important
 Utilisation d'un OS
 Traitements complexes
Un microcontrôleur:
 Rassemble ses éléments sur un seul circuit intégré
 Design carte simple
 Composant autonome, capable d'exécuter des programmes sur sa ROM
 Faible coût (inférieur à 10 euros)
 Moins de capacités que le microprocesseur
 Généralement sans OS
 Traitements simple

Architecture matérielle d’un objet connecté : on retrouve généralement deux architectures

matérielles pour les objets connectés :
 une première architecture basée sur un microcontrôleur
 une seconde architecture basée sur un système sur puce ou SoC (System on Chip)
System on Chip (SoC)
Les performances des processeurs se transforment en super microcontrôleurs appelés 'System on Chip'
 Coût comparable à un microcontrôleur
 Intègre des périphériques comme un microcontrôleur :
 Nécessite toujours SDRAM et Flash externe
 Cœur processeur évolué pour OS Linux ou autre
Pour la gestion de la mémoire, les microcontrôleurs intègrent une MPU (Memory Protection Unit)
alors que les SoC intègrent une MMU (Memory Management Unit)
 MPU est utilisée uniquement pour la protection de la mémoire.
 Il est beaucoup plus léger que MMU
 Une MMU est considérée comme un périphérique plus avancé qu'une MPU.
 MMU est utilisée pour de nombreuses fonctions, principalement pour la traduction d'une
adresse virtuelle en adresse physique et la protection de la mémoire. Elle permet au flux
d'informations d'être plus fluide et ainsi d'optimiser les performances sauf que ça serait plus
coûteux et plus complexe.
 La MMU est un composant indispensable pour faire tourner des OS comme Windows, Linux,
Android
 En plus de la MMU, un cœur de SOC est optimisé pour les OS.
 SoC est le plus répandu parce qu'il est utilisé par tous les fabricants de smartphones.
 un SoC est doté d'un bus externe, il permet de connecter de nombreux capteurs.

L'architecture basée sur un microcontrôleur est la plus économe en énergie mais elle est également
moins puissante que l'architecture basée sur un soc. Le processeur inclus dans un microcontrôleur a
des capacités très limitées en termes de calcul
Beaucoup d'objets connectés simples sont pilotés par un microcontrôleur : des plateformes
matériellement ouvertes comme Arduino reposent sur un microcontrôleur. En termes de réseau,

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l'architecture basée sur un microcontrôleur pourra intégrer des technologies basse consommation
énergétique comme le bluetooth ou Zigbee.

L'architecture basée sur un SoC est la plus riche. Un SoC contient généralement un processeur assez
puissant tournant à plusieurs centaines de mégahertz et reposant sur plusieurs dizaines voire centaines
de mégaoctets de mémoire vive. On retrouve les architectures soc sur les objets électroniques comme
des tablettes ou des montres connectées. Des plateformes matériellement ouvertes comme le
Raspberry PI sont basées sur une architecture SoC. D'un point de vue réseau un système basé sur un
SoC peut être très riche : wifi, bluetooth, 4G, NFC et les technologies internet sont généralement
présents de manière native. Elles sont plus consommatrices d'énergie, cela impliquera que l'objet
connecté devra être rechargé plus souvent.

Passerelle :
Dans un écosystème IoT, une passerelle (gateway) est une combinaison de composants matériels et
logiciels utilisés pour relier les capteurs ou les noeuds de capteurs avec le monde extérieur et est
utilisée pour la communication de données en collectant les messages transfères par les nœuds de
capteurs et en les transmettant à l'infrastructure Internet. Elle effectue des traitements locaux sur les
données (selon le besoin) avant de les relayer au Cloud.
Une passerelle IoT remplit plusieurs fonctions critiques allant de la traduction de protocoles au
chiffrement, en passant par le traitement, la gestion et le filtrage de données. Elle assure la
communication entre les réseaux internet avec les autres types de sous réseaux. C'est la porte d'accès
vers les réseaux de capteurs. Il faut donc qu'elle soit suffisamment sécurisée pour filtrer les requêtes
afin d'éviter d'être piratée.

Les réseaux IoT

Topologie en mesh
Un réseau maillé est un réseau dans lequel les dispositifs ou nœuds sont connectés à un ou
plusieurs autres nœuds du même réseau. Cela crée des voies multiples pour l'information. Les
nœuds peuvent établir de nouvelles voies ou routes en cas de défaillance d'un nœud ou d'une
connexion. Dans une topologie à maillage complet, chaque nœud du réseau est directement
connecté à chacun des autres. Dans une topologie à maillage partiel, seuls certains nœuds ont
des connexions multiples. Cette topologie est très utilisée dans la domotique puisque grâce à
cette topologie où chaque périphérique est connecté à un autre sans hiérarchie, chaque objet
peut être utilisé comme "rallonge de connexion" pour étendre la portée des appareils sans
avoir besoin d'ajouter des répéteurs. (Un répéteur est un équipement simple permettant de
régénérer un signal entre deux nœuds du réseau, afin d'étendre la distance de câblage.)
Topologie en étoile
La topologie en étoile permet facilement d'ajouter ou de retirer des nœuds sans impact sur le
reste du réseau. En outre, l'équipement central du réseau est le nœud central (le concentrateur
ou le routeur) ce qui permet de gérer plus facilement le réseau grâce à la simplicité éventuelle
des équipements au niveau des autres nœuds. Cependant, si le concentrateur connait un
problème technique, alors tout le réseau est en panne.
Ce type de topologie est très utilisé dans les environnements indoor (notamment avec le WiFi)
ou dans le cadre des technologies portables (Vêtements, bracelets, connectés) où le
smartphone joue le rôle de passerelle.
Topologie cellulaire
Une topologie cellulaire repose sur un découpage d'un territoire en zones appelées cellules. Au
cœur de la cellule, une antenne qui assure la liaison radio entre les objets et internet.

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Pour que le système cellulaire fonctionne, il faut que chaque cellule opère à des fréquences RF
différentes pour éviter les brouillages en bord de cellule. Le principe est que l'antenne utilise
une bande de fréquences radio différente des cellules voisines. (Problème d’interférences)
Topologie à diffusion
Dans ce type de topologie, un objet transmet un message sur le réseau sans préciser de
destinataire en particulier. Ce qui fait que toute unité réseau est capable de voir le message et
d'analyser selon l'adresse du destinataire si le message lui est destiné ou non.

Bluetooth
Sa consommation d'énergie est relativement faible ainsi que sa portée (environ 10 mètres). La
technologie Bluetooth possède un débit intermédiaire (plus faible que le wifi) qui est amplement
suffisant pour la plupart des utilisateurs classiques. Il est quasiment intégré dans tous les appareils du
quotidien et il est adapté aux technologies portables telles que les oreillettes ainsi que beaucoup
d'applications en médecine. Par exemple, on peut surveiller son diabète à l'aide de capteurs connectés
au téléphone en Bluetooth.

NFC
La technologie "Near Field Communication" possède une portée très limitée, de quelques centimètres
seulement, et un faible débit. Le NFC permet de faire interagir deux appareils entre eux et peut
échanger un très petit volume de données. Son utilisation la plus connue est l'ouverture de portes dans
les chambres d'hôtels. Contrairement au Bluetooth, la technologie n'est pas encore disponible dans les
objets du quotidien tels que la plupart des smartphones.

Zigbee
Zigbee est un protocole de communication sans fil à courte portée et à faible consommation
énergétique ce qui lui permet aujourd'hui d'être présent dans les environnements embarqués ainsi que
les différentes applications de l'IoT (bureautiques et domotiques).
Zigbee a pour but de gérer des communications à courte distance, mais grâce au réseau maillé, cette
portée peut être étendue au-delà de plusieurs dizaines de mètres.
Zigbee est open source. Ce côté est une simplicité pour les fabricants ce qui leurs permettent de faire
des ajustements dans le logiciel afin de l'adapter au mieux à leur produit.
Zigbee s'intègre à très bas coût et il est beaucoup moins couteux que le bluetooth par exemple.
Zigbee est un protocole qui ne consomme presque pas. Il a été conçu pour permettre une longue durée
de vie des équipements alimentés avec une pile. On peut donc atteindre plus de 2 ans d'autonomie pour
un appareil sans avoir besoin de changer sa pile. Cette faible consommation vient du fait que la taille
des paquets de données envoyés est faible.
C'est donc des données plus rapides et une consommation moindre. En contrepartie, Zigbee nécessite
l'achat d'appareils spécifiques car la technologie n'est pas encore disponible dans les smartphones et
ordinateurs. En plus, les appareils ne sont pas tous interopérable!
ZWave
Z-Wave est un protocole de communication sans fil sécurisé est essentiellement employé dans la
domotique. Ce protocole sans fil est facile à installer et offre une portée de 30 mètres.
Comme Z-Wave réseau maillé, chaque appareil (Nœud) dans ce réseau est connecté à l'autre sans lien
hiérarchique. Cela permet d'étendre sa portée et ainsi couvrir l'intégralité de la maison en évitant
d'installer des répéteurs.
Z-Wave est très compatible avec les autres appareils quel que soit le type (Thermostat,
Télécommande, porte..), la marque ou la version.
Contrairement à d'autres protocoles (comme le WiFi), le Z-Wave ne consomme presque rien. Il a été
conçu pour permettre une longue durée de vie des équipements alimentés avec une pile ou batterie qui
peuvent fonctionner durant plusieurs années.

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ZWave est une technologie bidirectionnelle à retour d'état permettant de garantir la bonne exécution
des ordres. La sécurité est le point le plus important du Z-Wave. Il est résistant au piratage et sûre
grâce à l'utilisation d'un code sur 32 bits qui bloque tout équipement ne disposant pas du bon code.
De plus, fonctionnant sur une fréquence différente du Wifi, Zigbee ou bluetooth(2.45GHz, 2.4GHz),
de la 4G ou des autres ondes radios, le Z-Wave fonctionne en 868 MHz et a donc une résistance
naturelle aux interférences (Car cette fréquence est moins répandue.)
Moins d'interférences, plus de robustesse, c'est donc un réseau plus sécurisé et plus fiable.
En contrepartie, Z-Wave nécessite l'achat d'appareils spécifiques car la technologie n'est pas encore
disponible dans les smartphones et ordinateurs.

Zigbee vs Z-Wave
Zigbee et Z-Wave sont deux protocoles sans fill utilisés dans la création de réseaux maillés, qui ont
l'avantage de consommer très peu d'énergie. Très présents dans la domotique, ils permettent aux
appareils connectés de communiquer entre eux sans avoir directement recours au Wi-Fi. Zigbee a une
portée de 20 mètres plus petite que Z-Wave, qui peut atteindre au moins 30 mètres.
En ce qui concerne la vitesse de transmission des données, Zigbee offre un meilleur débit : 250 Kbit/s
contre un débit maximum de 100 Kbit/s pour Z-Wave.

Wifi
Universel, le Wi-Fi (Wireless Fidelity) permet de transférer rapidement un grand nombre de données.
Le Wi-Fi est une technologie de transmission haut-débit sans fil qui utilise la radio fréquence pour
permettre à deux appareils de communiquer entre eux. Cette technologie est communément utilisée
pour connecter des routeurs aux ordinateurs, tablettes et smartphones. Le Wi-Fi peut également être
utilisé pour connecter des objets. La technologie Wi-Fi est très répandue et offre un très haut débit. La
qualité du signal est assurée et la connexion est simple et rapide à la passerelle. En contrepartie, le wifi
n'est pas adapté aux objets uniquement alimentés par batterie. Cette solution consomme beaucoup
d'énergie ce qui fait que la plupart des concepteurs d'objets connectés l’évitent.
Couverture réseau limitée à une courte zone autour de la passerelle (quelques dizaines de mètres (max
100m) surtout avec la présence d'obstacles comme des murs épais.

Les réseaux cellulaires

Les réseaux cellulaires (de téléphonie mobile) reposent sur la technique des cellules qui sont des zones
élémentaires de couverture qui permettent de couvrir une partie d'un territoire en évitant les
interférences probables. Depuis 30 ans, plusieurs générations technologiques se succèdent permettant
de passer d'un service de communication téléphonique de la voix et transmission de message texte, à
des services de données, l'internet mobile, le très haut débit et les objets connectés : GSM, 3G,
4G/LTE (Long Term Evolution) et 5G.

2G
Le GSM ou Global System for Mobile Communication, est une norme pour la téléphonie mobile
commencée à être utilisée au début des années 1991 afin de pallier à la demande croissante des
communications mobiles sans fil. Sa création a marqué l'ouverture de la transmission des données
numériques de faibles volumes comme le SMS ou le MMS
Les réseaux GSM ont évolué vers les normes GPRS (General Packet Radio Service) et Edge
(Enhanced Data Rates for GSM), optimisées pour transférer des données (MMS, accès internet..) qui
nécessitent des débits plus élevés que la téléphonie
Cela a été obtenu en améliorant les techniques de codage radio et par regroupement de plusieurs
canaux pour permettre le transfert de données à une vitesse plus élevée. Mais les antennes et le réseau
radio restent les mêmes : mêmes fréquences et mêmes damiers hexagonaux avec des cellules radio
adjacentes utilisant des fréquences différentes pour éviter les interférences.

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GPRS ou General Packet Radio Service est un prolongement de la norme GSM, elle permet un
débit de données allant de 40 Kbit/s à un maximum théorique de 171 Kbit/s. Elle transmet les données
par paquet en empruntant simultanément plusieurs canaux GSM. Le réseau GPRS correspond à la
génération 2,5G ou 2G+.
EDGE (Enhanced Data Rates for GSM) Cette norme encode les données de manière plus efficace
que le GPRS et permet d'atteindre un débit maximal de 384 Kbit/s pour une moyenne de 100 Kbit/s.
Elle correspond à la génération 2,75G.

3G
La 3G désigne la 3ème génération des normes de téléphonie mobile, qui a été apparue en 2000. Elle
est représentée généralement par la norme UMTS (Universal Mobile Telecommunications System)
puis par HSPA+ ou 3G++ (High Speed Packet Access+). Les réseaux 3G permettent des débits jusqu'à
42 Mb/s et leurs premières applications sont l'accès à Internet, le visionnage de vidéos, la GPS et la
visiophonie. Ils peuvent couvrir jusqu'à une centaine de mètres et garantissent une sécurité élevée ainsi
que l'itinérance internationale (roaming) qui est la possibilité pour l'abonné d'un réseau de téléphonie
mobile de pouvoir téléphoner et échanger des données via le réseau de téléphonie mobile d'un autre
opérateur, aussi bien pour un appel entrant que pour un appel sortant. Cependant, la 3G consomme
trop d'énergie avec un coût élevé de licence de spectre.

4G
La 4G est la quatrième génération des standards pour la téléphonie mobile correspondant au LTE
(Long Term Evolution) et LTE-Advanced. Les réseaux 4G garantissent un très haut débit jusqu'à 300
Mbit/s en LTE et jusqu'à 3 Gbit/s en LTE-Advanced). Ils garantissent aussi une haute disponibilité,
très bonne couverture géographique ainsi que gestion de la mobilité. Ils assurent l'exécution des
applications nécessitant très haut débits et très grandes volumes de données (voix, vidéo) par exemple
le streaming vidéo HD. Cependant, comme inconvénients, les réseaux 4G consomment trop l'énergie
et le prix de l'abonnement est souvent important.

5G
La 5G est la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile qui est encore en cours de
commercialisation. Par rapport aux générations qui la précédentes, la 5G propose des débits plus
importants, tout en évitant le risque de saturation des réseaux lié à l'augmentation des usages
numériques. Les opérateurs exécutant des essais de débits 5G ont rapporté des débits pouvant atteindre
70 Gbit/s. Avec la technologie 5G, l'amélioration importante du débit s'accompagne d'une
spectaculaire réduction de la latence (une latence de l'ordre d'une milliseconde (ms) devient
envisageable, alors qu'elle est d'environ 20 ms pour la 4G). Il s'agit là d'un facteur important pour les
nouvelles technologies, comme les véhicules autonomes et la chirurgie robotique 'virtuelle', qui
dépendent d'une communication instantanée.
Concernant la portée, les tests de portée de la 5G ont donné des résultats de l'ordre de 500 mètres.
Cependant, les principaux désavantages de cette technologie sont la sensibilité aux obstacles comme
les bâtiments et les arbres ainsi que la dépendance des conditions météorologiques dégradées comme
l'humidité et la pluie avec un cout élevé. Enfin, son déploiement fait l'objet de contestations
concernant en particulier l'effet sanitaire (suite à la multiplication des antennes haute fréquences) des
ondes électromagnétiques ainsi que l'impact environnemental de cette technologie.

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