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l est possible de produire une image de rendu photo-réaliste de la scène après calculs de simulation

d’éclairage naturel. DIALux utilise le logiciel « Raytracer POVRay », qui permet à l’utilisateur de
procéder aux réglages principaux afin de créer un rendu correct. Le POV-Ray utilise l’algorithme de
lancer de rayons depuis la
position de l’observateur. Les propriétés de réflexion, transparence, rugosité sont prises en compte.
Pour obtenir un rendu, sélectionnez une vue dans la fenêtre
principale. Vous ne pourrez pas générer de rendu dans une autre fenêtre, comme par exemple celle
des résultats d’analyse (1).
Ensuite utilisez la commande Fichier > Exporter > Calculer vue et CAO avec POV-Ray
Une fenêtre de paramétrisation de rendu s’affiche alors. Tous les détails de paramétrisation du POV-
Ray sont
disponibles dans le tutoriel DIALux téléchargeable sur le site de DIAL, de la page 321 à la page 329
dans
l’exemplaire en français de la version 4.9.
L’introduction de mauvaises valeurs peut complètement faire échouer le rendu ; il est important,
selon le
niveau de rendu attendu, de prendre le temps de comprendre les paramètres efficients.
Toutes les images générées par POV-Ray sont enregistrées dans un dossier parent spécifié par
l’utilisateur (1).
Voici un exemple de ce qu’une paramétrisation moyenne permet de générer sur base de notre
projet (3es résultats de la simulation sont disponibles dans la partie « Edition (1) »:
Gestionnaire de projet > Edition > Projet 1 > Pièce 1 > Scène d’éclairage > Décor lumineux > Surface
de la pièce> Plan utile (2)
Il est ainsi possible de visualiser les résultats pour chacune des surfaces de la pièce, mais aussi pour
le décor lumineux créé (simulation générale). Les résultats sont
disponibles en double-cliquant sur la petite page à côté de l’intitulé
Calcul de l’éclairage naturel et artificiel.
Le chapitre précédent expliquait la manière dont l’utilisateur pouvait calculer l’impact de la lumière
naturelle dans un projet. Il est aussi possible de combiner un
apport d’éclairage artificiel à l’éclairage naturel, en paramétrant un décor lumineux et des luminaires
au sein de la même scène. Les paragraphes suivant détaillent
les différentes étapes nécessaires afin de concrétiser cette approche, pour le cas concret d’un
nouveau projet de forme simple.
5.1. Créer un nouveau projet
Afin de pouvoir mesurer l’impact conjugué de l’éclairage naturel et de l’éclairage artificiel, nous
allons simplement prévoir un local q
ui comprend une ouverture et
qui comporte un luminaire. Ces deux sources seront suffisamment éloignées pour pouvoir en
percevoir rapidement les effets sur les niveaux d’éclairement.
Pour ce faire, initialisez un nouveau projet et commencez par créer une pièce simple (1). Laissez les
dimensions par défaut de ce local, elles conviennent dans cet
exercice (2). Dans l’organigramme du projet, vos parois se mettent à jour directement (3).

La luminance est l'intensité lumineuse produite (ou réfléchie) par une surface et vue d'une direction
donnée Elle décrit l'effet de la lumière sur l'œil.

Deux techniques sont utilisées pour réaliser des simulations d’éclairage : • La retouche d’image
essaye d’établir les intentions de l’éclairagiste en présentant le projet à l’aide d’une palette
graphique 2D, avec l’utilisation de la photométrie des projecteurs ; cette technique approchée est
contestable, car elle repose essentiellement sur le talent de l’infographiste. • L’image de synthèse
3D est un mode de génération d’image plus complexe ; il s’agit de modéliser en 3D l’ensemble du
projet en intégrant un grand nombre de ses paramètres (types et orientation des projecteurs,
texture des surfaces, environnement, etc.). L’image finale résulte ensuite du calcul, effectué à l’aide
d’algorithmes de lancer de rayons. Les deux images (voir photos 5 et 6) illustrent les possibilités de
l’image de synthèse et les difficu
visualiser les motifs architecturaux et, d’autre part, de définir l’ensemble des matériaux qui serviront
à habiller le modèle ; les résultats seraient inacceptables avec les matériaux génériques définis dans
les logiciels 3D (marbre, pierre, etc.). Des textures destinées aux “mappings” (plaquages de matière)
sont donc définies à partir du reportage photographique (de 20 à 80 photos), puis appliquées sur les
différents éléments du modèle. Un avantage de l’image de synthèse 3D consiste à permettre la mise
en lumière d’un bâtiment avant sa rénovation ; en effet, il est possible de réaliser le projet
d’éclairage dans son état futur de ravalement. Une fois l’acquisition des données réalisée (ce qui
représente le travail le plus conséquent), il est possible de visualiser le projet suivant de nombreuses
perspectives correspondant aux différentes directions d’observation et d’envisager différents
concepts d’éclairage. Les techniques ont beaucoup évolué avec les matériels informatiques
disponibles. U

Dans l’infographie 2D, le modèle est simplifié, l’état de surface est homogène et la photométrie des
projeteurs est toutefois prise en compte ; en tenant compte de la luminosité ambiante on obtient
une image d’une meilleure qualité. Louis Clair parle «d’une plastification de l’image aseptisée de
toutes les aspérités de surface ». Pour les modèles d’infographie plus complexes, un laser peut être
utilisé qui enregistre tous les détails de l’architecture et permet de reconstruire l’ouvrage à
l’ordinateur. Le laser permet aussi de relever les facteurs de réflexion de la matière point par point ;
mais cette solution, très lourde, est onéreuse. Dans le cadre des projets des ponts de Paris, la
restitution des images a nécessité quatre écrans de colorimétrie identiques, afin que les décideurs
puissent choisir équitablement les images générées par le logiciel de simulation; cette méthode
implique une nécessaire complémentarité entre le concepteur et l’infographiste. A ce stade de
l’étude, l’image n’est qu’une intention et ne peut présenter le caractère contractuel de l’avant-
projet détaillé. En effet, entre la virtualité de l’image et la réalité du site, l’expérience a montré que
les concepts initiaux ne sont pas totalement restitués et qu’il est nécessaire, parfois, de revoir
l’installation pour rester dans la philosophie initiale du concepteur. La simulation est bien adaptée à
des exemples comme le Palais de Chaillot où il a fallu utiliser un concept de mise en lumière en
comparant des températures de couleur de la lumière (voir photos 2 et 3), ou le projet de Notre-
Dame de Paris (voir photo 4), où, à partir de l’étude de Louis Clair et de Roger Narboni, des études
complémentaires sur le contraste et sur des détails de mise en lumière ont permis de comparer
divers effets tout en conservant le conce

mur ; dans ces conditions, il n’est pas possible d’assimiler la source à un point, et le modèle
d’intensité lumineuse qui implique une source ponctuelle doit être remplacé par le concept de
luminance (voir figure 3). Cette donnée de luminance permet de caractériser le luminaire en champ
proche dont chaque élément de surface génère un solide photométrique. On passe ainsi d’un
tableau à deux dimensions (intensités lumineuses dans les systèmes Cγ ou Tθ) à une représentation
à 4 dimensions (voir image). Au capteur luxmétrique de la photométrie en champ lointain se
substitue le vidéo-luminancemètre de la photométrie à champ proche (voir figure 3) ; cet appareil
prend des images tout autour du lun calcul par lancer de rayon de

. Placer des obstructions extérieures


Vous avez créé un modèle de local en paramétrant toutes ses caractéristiques internes. Il est
cependant probable que l’environnement extérieur influencera la
répartition de la lumière dans votre projet. Il est donc important de pouvoir modéliser et
paramétrer, ne fût-ce que simplement, les éléments externes qui champ lointain est caractérisée par
des mesures d’intensité lumineuse réalisées au moyen de capteurs placés à grande distance (10, 15,
20 mètres) d’un goniophotomètre sur lequel est placé le luminaire ; ces mesures d’intensité, prises
suivant un référentiel photométrique dans différentes directions, sont ensuite converties en valeurs
photométriques telles que flux lumineux, luminance, etc. Cette méthode est valide pour le calcul
d’éclairement sur des éléments de surface (éclairement ponctuel) placés à grande distance de la
source lumineuse. Le CSTB a développé la technique de mesure photométrique dite “en champs
proches” pour laquelle la distance entre le capteur et le luminaire est beaucoup plus réduite que
pour la photométrie classique (voir figure 1). Il devient ainsi possible de repousser les

limites de validité de la mesure de l’intensité pour répondre


côtoient votre modèle.
Utilisez la commande : Le guide > Lumière du jour > Editer masque (1)
Vous verrez alors apparaître dans l’organigramme du gestionnaire de projet un « élément au sol 1 »
(2), la surface où peuvent être placés des masques, c’est-à-
dire des obstructions. Vous pouvez affecter un matériau particulier à l’élément de sol (3). Cette
surface est visible dans la fenêtre de vue 3D (4).
Par défaut, votre modèle est centré au milieu de cette « plaque de sol », mais vous
pouvez la déplacer : sélectionner l’outil , et placez l’
au sol où vous le souhaitez.
- Le mauvais dimensionnement d’une installation ou des sources mal adaptées à l’activité peuvent
générer des comportement vis à vis des autres usages thermiques du bâtiment (Sentiment
d’ambiance froide, d’ambiance chaude, de sur-éclairement ou de souséclairement) La production
calorifique des appareils d’éclairage est à considérer avec les autres usages thermiques du bâtiment
(chauffage / Climatisation / RT 2005). Toutes les sources d’éclairage produisent chaleur et lumière.
La proportion de chaleur produite est largement supérieure à celle de la lumière notamment en
incandescence. Cette production de chaleur peut influer sur les comportements humains et par
conséquent sur le fonctionnement des autres usages du bâtiment (fenêtres ouvertes, chauffage et
climatisations perturbés et non optimisés) L’usage de ce type de source doit être mis en œuvre en
connaissance de causes, ceci quelle que soit sa nature (halogène halogène dichroïque – basse
tensions – très basse tension). 2 – De même, la maintenance - exploitation de l’installation doit être
aussi rationnelle que possible et faire l ’objet d ’une gestion maîtrisée (durée de vie des lampes -
qualité des luminaires et accessoires). Bilan énergétiques de quelques lampes ( d’après C. Meyer et
H. Neinhuis) Conduction convection en % Rayonnement UV – IR en % A incandescence 100 W
Fluorescentes rectilignes Fluorescentes compactes Halogénures métalliques Sodium haute Pression
15 71,5 80 50 44 IR 75 UV 0,5 UV 0,5 UV 1,5 ( 1 ) Double économie : Rayonnement lumineux en % 10
28 ( 1 ) IR 24,5 19,5 24 L’utilisation limitée des sources à i

ltés à surmonter : modélisation de l’environnement et des ciels, contrôle des inter-réflexions. La


méthodologie de l’étude est donnée par Pascal Chabaud. Initialement, le travail se fait à partir des
plans de façades et d’élévation, accompagnés d’un reportage photographique afin, d’une part, de
mieux

photométrie : la photométrie “en champs proches” par Samuel Carré (CSTB) La photométrie
classique en

à des solutions du type applique posée sur un

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