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Physique - chimie 2eme année Sciences Mathématiques

Correction du sujet de l’examen national du Baccalauréat


Session normale : 2018
KACHICHE MUSTAPHA -Madariss MARIA - TEMARA page 1

- Chimie -
1- Etude d’une solution aqueuse d’un acide HA :
1-1- Equation chimique de la réaction :
HA( aq ) + H 2O (l ) →
← A− ( aq ) + H 3O + ( aq )
1-2- * Taux d’avancement final ԏ :

- τ=
xf
=
[H O ] ⇒ τ = 10
3
+ − pH

xm C C
10−3, 44
- A.N : τ = ≈ 0,0363 = 3,63%
10−2
* Espèce chimique prédominante :

τ=
[A ]−
=
[A ] −

[AH ] + [A− ]
=
1

[AH ]
+ 1=
1

[AH ]
=
1 −τ
[AH ] + [A ] [A ] [A ] [A ] τ
-
C − − τ τ − −

[AH ]
=
1 − 0,0363
≈ 26,5 c.à.d [AH ] >> [A ] ⇒ AH est l’espèce prédominante.

[A ]
- A.N :
− 0,0363
1-3- * Expression de pK A :

- pK A = − Log ( K A ) = − Log (
[H O ]× [A ])
3
+ −
(1)
[AH ]
[ ][ ]
- H 3O + = A− = 10− pH (2) et [ AH ] = [ ]
C − H 3O + = C − 10 − pH (3)
10 −2. pH
- On remplace (2) et (3) dans (1), on aura : pK A = − Log ( )
C − 10 − pH
10 −2×3, 44
* Valeur de pK A : pK A = − Log ( −2 ) ≈ 4,86
10 − 10 −3, 44
1-4-1- Equation chimique de la réaction :
AH ( aq ) + HO − ( aq ) → A− ( aq ) + H 2O (l )
1-4-2- Valeur de VB pour lequel pH = 5,50 :

- Dressons le tableau d’avancement :

Equation de la réaction AH ( aq ) + HO − ( aq ) → A− ( aq ) + H 2O (l )
Avancement
Etat du système Quantités de matière (mol)
x(mol)
Etat initial 0 C.VA C.VB 0 en excès
Etat final Xmax C.V A − xmax C.VB − xmax xmax en excès

- Pour VB < VBE = 20mL : le réactif limitant est l’espèce HO − ; donc :


C.VB − xmax = 0 ou xmax = C.VB

m.k1957@hotmail.com
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- On sait que : pH = pK A + Log (


[A ] ) ⇒ [A ] =10
− −
pH − pK A
(1)
[AH ] [AH ]
- D’autre part :
[A ]

=
xmax

A−
=
[ ]
C.VB

A−
=
VB
(2)
[ ]
[AH ] C.V A − xmax [AH ] C.VA − C.VB [AH ] VA − VB
- Les deux relations (1) et (2) conduisent à écrire :
VB 10 pH − pK A

=10 pH − pK ⇒ VB = VA .
A

VA − VB 1 + 10 pH − pK A

105,50−4,86
- A.N : VB = 20 × ≈16,3mL
1 + 105,50−4,86

2- Hydrolyse d’un ester :


2-1- Equation chimique de la réaction :
O O
II II

CH 3 − C H − C − O − CH 2 − CH 3 + H 2O ← CH 3 − C H − C − OH + HO − CH 2 − CH 3
I I
CH 3 CH 3
2-2- Temps de demi-réaction de la transformation (1) :


Equation de la réaction Ester + H 2O ← Acide + Alcool
Avancement
Etat du système Quantités de matière (mol)
x(mol)
Etat initial 0 n0 ( E ) n0 ( E ) 0 0
Etat intermédiaire
X(t1/2) n0 ( E ) − x(t1/ 2 ) n0 ( E ) − x(t1/ 2 ) x(t1/ 2 ) x(t1/ 2 )
t = t1/2

Etat final Xf n0 ( E ) − x f n0 ( E ) − x f xf xf

- Cherchons la quantité de matière restante nt ( E ) de l’ester E à l’instant t1/2 :


1/ 2

xf
- On a d’après le tableau : nt ( E ) = n0 ( E ) − x(t1/ 2 ) avec x(t1 / 2 ) = et n f ( E ) = n0 ( E ) − x f
1/ 2 2
xf n0 ( E ) − n f ( E )
- Donc on peut écrire : nt ( E ) = n0 ( E ) − ⇒ nt ( E ) = n0 ( E ) −
1/ 2 2 1/ 2 2
n0 ( E ) + n f ( E )
nt ( E ) =
1/ 2 2
- Graphiquement, on trouve : n0 ( E ) = 600mmol et n f ( E ) = 400mmol
600 + 400
- A.N : nt ( E ) = = 500mmol
1/ 2 2
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On repère la quantité 500mmol


sur l’axe vertical, et par
projection on trouve le temps
de demi-réaction :

t1 / 2 ≈ 7 min

2-3- Courbe correspondant à la réaction sans catalyseur :


La courbe (1) correspond à la réaction d’hydrolyse sans catalyseur, car l’équilibre est atteint
après écoulement de 45min, contrairement à l’écoulement uniquement de 25min pour atteindre
l’équilibre en utilisant un catalyseur correspondant à la courbe (2).
2-4- Vitesse volumique de réaction à t1 = 5 min :
1 dx(t )
- Par définition : v(t ) =. avec x(t ) = n0 ( E ) − nt ( E )
V0 dt
1 dn ( E )
- L’expression devient : v(t ) = − . t
V0 dt
1 ∆nt ( E ) 1 (550 − 400).10 −3
- A t1 = 5 min : v(5 min) ≈ − . =− ×
V0 ∆t 71.10−3 0 − 10
v(5 min) ≈ 0,21mol.L−1. min −1.

3- Electrolyse de l’eau :
3-1- Les affirmations exactes :
a) L’anode est liée à la borne positive du générateur ;
b) Une transformation forcée s’effectue dans le sens inverse d’une transformation spontanée.
d) Le courant électrique sort par la cathode de l’électrolyseur.
3-2- Equation de la réaction à l’anode :
A l’anode, il se produit une réaction d’oxydation de l’espèce H2O :

2.H 2O(l ) ← O2 ( g ) + 4.H (+aq ) + 4.e −

3-3- * Expression du volume de O2 formé à l’instant t :


- En se basant sur le tableau d’avancement, on trouve :
V I × ∆t
n(e − ) = 4.x = 4. n(O2 ) = 4. et n(e − ) = 2.H 2O( l ) →
← O2 ( g ) + 4.H (+aq ) + 4.e −
Vm NA ×e
I .∆t n0 0 0 0
donc V = .Vm n0 − 2.x n(O2 ) = x 4.x n(e ) = 4.x−
4.N A .e
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0,2 × 8 × 60
- A.N : V = −19
× 24≈ 5,6.10−3 L = 5,6mL
4 × 6,02.10 × 1,6.10
23

- Physique -
Exercice 1 : Transformations nucléaires

1- Radioactivité α du radium 226


88 Ra :
1-1- Définition :
L'énergie de liaison d'un noyau atomique est l'énergie qu'il faut fournir au noyau pour le
dissocier en ses nucléons,
1-2- La proposition juste :
100
c) Après une durée égale à 3.t1 / 2 ; il reste12,5% (= %) des noyaux initiaux.
23
1
(On applique la relation : N (n. t1 / 2 ) = × N0 )
2n
1-3- Montrons que 1Ci ≈ 3,73.1010 Bq :
- La curie 1Ci est l’activité de 1g de radium 226 ;
m(= 1g ) m(= 1g )
- 1Ci = A(m = 1g ) ⇒ 1Ci = λ .N (m = 1g ) ⇒ 1Ci = λ . ⇒ 1Ci = λ. .N A
mnoy M
1
- A.N : 1Ci =1,4.10−11 × × 6,02.1023 ≈ 3,73.1010 Bq
226
1-4- L’activité d’un échantillon en Juin 2018 :
10
- En Juin 1898 : A(to = 0) = 1Ci = 3,73.10 Bq
- En Juin 2018 : A(t ) = A(t0 = 0).e −λ .t avec t = ∆t = 2018 − 1898 = 120ans
−11
- A.N : A(t ) = 3,73.1010 × e − (1, 4.10 ×120×365, 25×24×3600)
≈ 3,54.1010 Bq

1-5- Calcul de l’énergie produite par la désintégration d’un noyau du radium 226 :
- L’équation de désintégration est : 226
88 Ra → 222
86 Rn + 24He

- L’énergie libérée est : Elib = ∆E = El ( 226 (


88 Ra ) − El ( 2 He) − El ( 86 Rn)
4 222
)
- A.N : Elib = 1,7311.103 − 28,4 − 1,7074.103 ≈ 4,7 MeV
2- Mouvement de α dans un champ magnétique uniforme :
2-1- Nature du mouvement de la particule α :
* Expression de l’accélération :
La particule α est soumise uniquement à la force de Lorentz : F = 2e. v Λ B
Par application de la 2ème loi de Newton dans un référentiel galiléen : m(α ) . a = 2e. v Λ B
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2e
On en déduit : a= . v Λ B ; cette relation montre que le vecteur accélération est
m(α )
perpendiculaire au vecteur vitesse v .
* Energie cinétique de la particule α :
dEc
On a : = P
{ ( F ) = F . v = 0 car F est perpendiculaire à v
dt puissance
Cela prouve que l’énergie cinétique de la particule est constante, et par suite le mouvement
est uniforme.
* Le mouvement de α est plan :
2eB
Posons B = B k alors a = . v Λ k ce qui montre que
m(α )
la composante az de l’accélération est nulle az = 0
et par intégration et application des conditions initiales
on en déduit que z = 0
Donc le mouvement de α se fait dans le plan (π ) .
* Le mouvement de α est circulaire :
Dans le repère de Fresnet M (u , n ) ; la composante tangentielle
de l’accélération est nulle :
2eB v2
a = an avec a = v0 et an = 0 ρ est le rayon de courbure
m(α ) ρ
2eB v2 m(α ).v0
On écrit alors : a = v0 = 0 ou bien : ρ = = Cte
m(α ) ρ 2eB
m(α ).v0
Donc le mouvement est circulaire et uniforme, et le rayon est : OM = R =
2eB
6,6447.10 −27 × 1,5.107
- A.N : OM = ≈ 0,207 m = 20,7cm
2 × 1,6.10−19 × 1,5

Exercice 2 : Electricité
I- Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension :
1- Equation différentielle vérifiée par la tension uc :

D’après la figure1 : u R + uC = E (1)


dq du
En respectant les conventions : u R = R. i = R . = RC . C
dt dt
duC duC 1 E
La relation (1) devient : RC. + uC = E ou bien + uC =
dt dt RC RC
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2- * Détermination de E :
duC du
- L’équation de la fonction = f (uC ) est de la forme : C = A. uC + B
dt dt
duC 1 E
- L’équation différentielle peut s’écrire : =− uC +
dt RC RC
duC
- Lorsque = 0 alors E = uC et graphiquement (figure2) on trouve E = 6V
dt
* Vérification de C = 10 nF :
1
- On pose A = − : le coefficient directeur de la droite
RC
1 1
Alors C = − =− ⇒ C = 10 −8 F = 10nF
R× A 6 × 5.10 − 0
4
2.103 ×
0−6
3- Détermination de la valeur du rendement ρ :
Ee
- Par définition : ρ =
Eg
1 1
- En régime permanent uC (∞) = E alors Ee = .C.uC2 = .C.E 2 et E g = C.E 2
2 2
1
.C.E 2
Ee 2
- Donc : ρ = = ⇒ ρ = 0,50 = 50%
Eg C.E 2
II - Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension :
1-1- Equation différentielle vérifiée par i (t ) :
- D’après la loi d’additivité des tensions : ub + u R = E (1)
1

di
- En respectant les conventions : ub = L. + r.i et u R1 = R1.i
dt
di d i (r + R1 ) E
Alors (1) s’écrit : L . + (r + R1 ).i = E ou bien + .i =
dt dt L L

1-2- * Détermination de R1 :
di (r + R1 ) E
- Au régime permanent :   + . imax = ⇒ (r + R1 ).imax = E
14
dt t →∞
24 3
L L
=0
E
- Finalement : R1 = −r
imax
6
- A.N : R1 = − 20 = 100Ω
50.10−3
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* Vérification de L = 0,3H :
L
- La constante de temps du circuit RL : τ =
r + R1
- On en déduit que : L = τ × (r + R1 ) avec τ = 2,5ms ( figure4)
- A.N : L = 2,5.10−3 × ( 20 + 100) = 0,3H

1-3- Calcul de ub au régime permanent :


- L’équation différentielle donne : (ub )∞ = E − (u R )∞ ⇒ (ub )∞ = E − R1.imax
1

- A.N : (ub )∞ = 6 −100 × 0,05 =1V

2-1- Valeur de i juste après l’ouverture de l’interrupteur K :


L’intensité i (t ) est une fonction continue : i (t = 0) = imax = 50mA

d i (t )
2-2- * Valeur de àt=0:
dt
- D’après la loi d’additivité des tensions : ub + u R + u R2 = 0 (1)
1

di (t )
- En respectant les conventions : ub = L. + r.i u R1 = R1.i et u R = R2 .i
dt 2

di  d i (t )  (r + R1 + R2 )
Alors (1) s’écrit : L . + (r + R1 + R2 ).i = 0 ou bien   =− . imax
dt  dt t =0 L
 d i (t )  (20 +100 + 2000)
- A.N :   =− × 50.10 −3 = − 3,53.10 2 A.s −1
 dt t =0 0.3
* Calcul de ub à l’ouverture de l’interrupteur K :
 di (t ) 
- L’expression est : ub (0) = L .   + r . imax
 dt t =0
- A.N : ub (0) = 0,3 × (−3,53.102 ) + 20 × 0,05 ≈ − 105V

3- Rôle de la branche :
C’est pour éviter l’apparition des étincelles aux bornes de l’interrupteur au moment de son
ouverture ; qui sont dues à la surtension aux bornes de la bobine : ub (0) ≈ − 105V !!

III – Oscillateur RLC en régime forcé :


1- Fréquence de résonance N 0 :
- A la résonance l’impédance Z du circuit RLC est minimale ;
- D’après la figure5 ; on trouve : N 0 = 0,5KHz = 500 Hz

2- Capacité C1 du condensateur :
- A la résonance ; la relation est vérifiée : L.C1.(2πN 0 ) 2 = 1
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- On en déduit que : C1 =
4.π 2 .L.N 02
1
- A.N : C1 = ≈ 3,3.10−7 F = 0,33µF
4 × 10 × 0,3 × 500 2

3- * Relation entre Z , r et R3 :
I0 I0
- Pour I = on a : U = Z .I = Z .
2 2
- A la résonance I = I 0 on a : U = Z 0 .I 0 = (r + R3 ).I 0
- Des deux relations on trouve : Z = (r + R3 ). 2
* Déduction graphique de ΔN :
I0
- Calcul de Z lorsque I = :
2
Z = (20 + 1980). 2 ≈ 2828Ω ≈ 2,8 KΩ
- En exploitant la courbe de la fonction Z = f (N ) ; on trouve :
N min ≈ 0,2 KHz et N max ≈ 1,25Kz
d’où : ∆N = N max − N min ≈ 1,25 − 0,2= 1,05KHz

Exercice 3 : Mécanique
PARTIE I : Etude du mouvement d’un corps solide
1- Etude du mouvement du centre G dans l’air :
1-1- Equation différentielle régissant la vitesse Vz du centre d’inertie G :
- Système à étudier : {Le baigneur (S)}

- Repère d’étude R (O ; k ) supposé galiléen ;
- Bilan des forces extérieures :

Poids du corps seulement car la chute est libre : P
→ →
- 2ème loi de newton : P = m. aG
- Projection de cette relation vectorielle sur l’axe Oz : Pz = m.a z (*)
dvz
- Expression : Pz = P = m.g et a z = .
dt
dv
- La relation (*) devient : m.g = m. z
dt
dv z
- Finalement l’équation différentielle est : = g (1)
dt
1-2- * Temps de chute tc :
En intégrant l’équation (1) : vz (t ) = g .t (2) (vz (0) = 0 )
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En intégrant l’équation (2) : z (t ) =
g .t (3) ( z (0) = 0 )
2
Le temps de chute tc correspond à : z (tc ) = h
1 2 2.h
Donc : g .tc = h ⇒ tc =
2 g
2 × 10
- A.N : tc = ≈1,4s
10
* Vitesse Ve d’entrée dans l’eau :
- La relation (2) donne : v z (tc ) = g .tc
- A.N : ve = vz (tc ) = 10 × 1,4 = 14 m.s −1

2- Etude du mouvement vertical du centre G dans l’eau :


2-1- Equation différentielle régissant la vitesse Vz du centre d’inertie G :
- Système à étudier : {Le baigneur (S)}

- Repère d’étude R (O ; k ) supposé galiléen ;
- Bilan des forces extérieures :

* Poids du corps : P = m.g = mg.k
→ → →
* Force de frottement fluide : f = − λ . vG = −λ v z . k
→ m → m →
* Poussée d’Archimède: F = − . g = − g. k
d d
→ → →
- 2ème loi de Newton : m. aG = F + f + P
- Projection de cette relation vectorielle sur l’axe Oz : m.a z = Fz + f z + Pz (*)
m dv
- Expressions : Fz = − . g ; f z = − λ . vz ; Pz = P = m.g et a z = z .
d dt
dv m
- La relation (*) devient : m. z = (− . g ) + (− λ . v z ) + (m.g )
dt d
dv z λ 1
- ou bien : + .v z = g .(1 − )
dt m d
dv z 1 1 m
- Finalement l’équation différentielle est : + .vz = g .(1 − ) avec τ =
dt τ d λ
2-2- * Expression de la vitesse limite Vlz :
dv z
- Au régime permanent : = 0 et vz = vlz
dt
1 1
- L’équation différentielle devient : 0 + .vlz = g .(1 − )
τ d
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1
- Finalement la vitesse limite est : vlz = τ .g .(1 − )
d
* Calcul de la vitesse limite Vlz :
80 1
- A.N : vlz = × 10 × (1 − ) ≈ − 0,36m.s −1
250 0,9
2-3- Expressions de A et B :
t

- La solution de l’équation différentielle est : v z (t ) = A + B.e τ

t t
d − 1 − 1
- L’équation différentielle peut s’écrire : ( A + B.e τ ) + .( A + B.e τ ) = g .(1 − )
dt τ d
t t t t
B − 1 − 1 B − 1 − 1 1
⇒− .e τ + .( A + B.e τ ) = g .(1 − ) ⇒ − .e τ + B.e τ + . A = g .(1 − )
τ τ d 1τ44424 τ 443 τ d
=0
1
⇒ A = τ .g .(1 − ) ou A = vlz
d
- v z (t = 0) = A + B.e 0 = A + B et v z (t = 0) = ve ⇒ B = ve − vlz
2-4- Instant de retour tr :
- C’est l’instant où le baigneur s’arrête pour rebrousser chemin : vz (tr ) = 0
t
− r
- On a aussi : vz (tr ) = vlz + (ve − vlz ).e τ

t
− r
- Des deux relations on écrit : vlz + (ve − vlz ).e τ =0
 − vlz 
- Finalement on aboutit à l’expression : tr = − τ .ln
 
 v − v 
 e lz 
80  − (−0,36) 
- A.N : tr = − .ln  ≈ 1,18s
250  14 − ( −0,36) 
PARTIE II : Etude du mouvement d’un pendule élastique
1- Expression de la longueur l e :
A l’équilibre : T 0 + P + R = 0 , et par projection sur
l’axe Ox incliné vers le bas, on aura :
T0 x + Px + Rx = 0 ,
Alors : − K . ∆l éq + m.g . cos(α ) + 0 = 0 avec ∆l éq = l e − l 0

m.g . cos(α )
d’où : le = l0 +
K
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2-1- Equation différentielle vérifiée par l’abscisse x(t ) du centre d’inertie G :


- Système à étudier : {solide(S)}
→ →
- Repère d’étude R (O ; i ; j ) supposé galiléen ;
- Bilan des forces extérieures :

* Poids du solide (S) : P

* Action du ressort : T

* Action du plan incliné : R
→ → → →
- La 2ème loi de Newton donne : P + T + R = m. aG ;
- Projection de cette relation vectorielle sur l’axe Ox :
.. ..
Px + Tx + Rx = m. a x ⇒ mg cos(α ) − K (∆l éq + x) + 0 = m. x ⇒ mg cos(α ) − K .∆l éq − K .x = m. x
14442444 3
=0
.. K
⇒ x+ .x = 0
m
2-2- Expression numérique de x(t ) :
2.π
- L’expression de l’abscisse : x(t) = xmax . cos( .t + ϕ )
T0
- D’après la figure 3 : xmax = 3 × 0,5= 1,5cm
- L’équation différentielle vérifiée par x (t ) peut s’écrire :
.. K ..K K
x+ .x = 0 ou x = − .x ou bien a x = − .x
m m m
- L’équation de la droite (figure 3) : a x = A.x
- En comparant les deux équations ; on identifie le coefficient directeur :
K ∆a 1,25 − 0
− = A= x = −2
= −250 s −2
m ∆x − 0,5.10 − 0
2π K 2π
- Or on sait que : = = −A A.N : = − A = 250 = 15,8rad .s −1 ≈ 5.π rad .s −1
T0 m T0
- D’une part d’après la condition initiale x(0) = xmax
2.π
D’autre part x(0) = xmax . cos( × 0 + ϕ ) = xmax . cos(ϕ )
T0
D’où xmax . cos(ϕ ) = xmax ⇒ cos(ϕ ) = 1 ⇒ ϕ = 0
- Finalement : {x (t) =1,5.10−2. cos(5.π . t{ )
en m en s
Physique - chimie 2eme année Sciences Mathématiques
Correction du sujet de l’examen national du Baccalauréat
Session normale : 2018
KACHICHE MUSTAPHA -Madariss MARIA - TEMARA page 12

3-1- Expression de l’énergie potentielle E p :


- L’énergie potentielle totale est : E p = E pp + E pe (*)
- L’énergie potentielle de pesanteur est : E pp = m.g .z + C ; l’axe Oz est orienté vers le haut.
Or à z = 0 on a E pp = 0 donc C = 0 ; d’où E pp = − m.g .z avec z = − x. cos(α )
Donc E pp = − m.g .x. cos(α ) (1)
1
- L’énergie potentielle élastique est : E pe = .K .∆l 2 + C ' avec ∆l = x + ∆l éq
2
1
Or lorsque ∆l = ∆l éq on a E pe = 0 donc C ' = − .K .∆l éq ;
2
2
1 1
d’où E pe = .K ( x + ∆l éq ) 2 − .K .∆l éq
2
2 2
1 1 1
En développant cette expression on aura : E pe = .Kx 2 + K .x.∆l éq + .K .∆l éq − .K .∆l éq
2 2
2 2 2
1
Donc : E pe = .Kx 2 + K .x.∆l éq (2)
2
1
- On porte (1) et (2) dans (*), on aura : E p = − mg.x. cos(α ) + Kx∆l éq + .K .x 2
2
1
On peut simplifier cette expression : E p = (− mg . cos(α ) + K∆l éq ).x + .K .x 2
144424443 2
= 0 à l 'équilibre
1
Finalement on aboutit à l’expression finale : E p = K . x 2
2
3-2- * Valeur de la raideur K :
- L’énergie mécanique se conserve au cours du mouvement de G : Em = Ec + E p = Cte
- Lorsque x = xmax :
1
Ec ( xmax ) = 0 ⇒ Em ( xmax ) = E p ( xmax ) = 2
K .xmax
2
- Lorsque x = 0 :
Em (0) = Ec (0) + E p (0)
123
=0
⇒ Em (0) = Ec (0) = 9mJ = 9.10−3 J (voir figure 4)
1
Em ( xmax ) = Em (0) ⇒ K .xmax 2
= 9.10 −3
-
2
2 × 9.10 −3
⇒ K= −2 2
= 80 N .m −1.
(1,5.10 )
* Valeur de la masse m :
K K 80
On a trouvé que : = 250 s −2 ⇒ m = = = 0,32 Kg = 320 g
m 250 250

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