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Circuits Analogiques - Problemes Et Corriges
Circuits Analogiques - Problemes Et Corriges
Electronique analogique
P r o b lè m e s
e t c o r r ig é s
année 2010
Partie 1
Réponse en fréquence
Réponse en fréquence d’un étage émetteur commun 43-50
Réponse en fréquence d’un étage base commune 51-55
Réponse en fréquence d’un étage collecteur commun 56-59
Comparaison des performances des montages fondamentaux à JBT 60
Réponse en fréquence d’un étage pseudo émetteur commun 61-64
Réponse en fréquence d’un étage source commune 65-70
Réponse en fréquence d’un étage pseudo-source commune 71-74
Réponse en fréquence d’un montage cascode 75-78
Réponse en fréquence d’un montage émetteur commun collecteur commun 80-86
Partie 2
Amplificateurs idéaux
Intégrateur de tension différentielle 134
Convertisseurs d’impédance 135-136
Amplificateur d’instrumentation amélioré 137-139
Amplificateur d’instrumentation INA 114 140
Amplificateurs logarithmiques et exponentiels 141-142
Multiplicateur / diviseur 143-144
Amplificateurs à conductance de transfert 145-148
Voir aussi « Le filtrage analogique »
Filtrage analogique
Filtre passe-bas à deux suiveurs de tension 149-151
Filtre passe-bas à contre-réaction multiple (structure de Rauch) 152-156
Filtre passe-bas à source contrôlée (structure Sallen-Key) 157-162
Conception d’un filtre passe-haut Butterworth d’ordre 4 163-166
Filtre passe-bande à contre-réaction multiple (structure de Rauch) à sensibilité améliorée 167-169
Filtre passe-bande à INIC 170-172
Filtre passe-tout (déphaseur pur) du premier ordre 173-174
Filtre passe-tout (déphaseur pur) du second ordre 175-177
Filtre réjecteur à deux amplificateurs de tension 178-180
Filtre réjecteur à variable d’état 181-183
Filtre universel 184-187
Oscillateurs sinusoïdaux
Oscillateur triphasé 188
Oscillateur à pont RLC 189-190
Oscillateur à pont RLC avec potentiomètre 191-192
Oscillateur à pont de Wien 193-196
Oscillateur Colpitts 197-201
Oscillateur Colpitts (variante) 202
Oscillateur Clapp 203
VCO à JFET source commune 204-207
VCO à JFET drain commun 208-210
Régulateurs de tension
Principe de stabilisation par diode zener 211-213
Circuits de stabilisation d’une tension par référence zener 214-221
Régulateur de tension 15 V / 2 A 222-223
Amplificateurs de puissance
Etage de puissance push-pull série avec sources de Widlar 224-229
Etage suiveur piloté par un amplificateur de tension intégré et contre-réaction 230-235
Etage de puissance push-pull série en pont 236-240
Partie 3
Quelques structures de circuits intégrés
Amplificateur de tension LM 741 simplifié 241-257
Amplificateur de tension TL071 (technologie BiFet) 258-264
Amplificateur Norton LM 359 et applications 265-276
Amplificateur à conductance de transfert LM 13600 et application 277-284
Buffer et amplificateur à conductance de transfert OPA 660 et applications 285-395
Amplificateur à contre réaction de courant LT1223 et application 296-306
Comparateur LM 139 307-312
PLL analogique NE 565 et applications 313-337
Annexes
Modèles de composants associés aux différents régimes (diode, JBT, JFET) 338-342
Méthode de travail pour la caractérisation linéaire d’un étage différentiel symétrique 343-344
Méthode de travail pour la caractérisation linéaire d’un circuit complexe 344-345
Méthode de travail pour l’analyse en fréquence (approximation du pôle dominant) 346-347
Transformation de schéma par application du théorème de Miller 348-349
Bibliographie, symboles, notations 350
Diviseur de tension
R1
VE R2 VS
R3
Diviseur de courant
I
I2
R1 R2 R3 V
R1 V1 I
10
V R2 R
10 V 30 5
Evaluez le courant I.
R1 R3
I
V R2
Corrigé
Diviseur de tension
⎧VE = (R1 + R2 + R3 )I R2
⎨ ⇒ VS = VE
⎩VS = R 2 I R1 + R2 + R3
Diviseur de courant
⎧ V V V 1
⎪I = R + R + R
⎪ R2
⎨
1 2 3
⇒ I2 = I
⎪I = V 1 1 1
+ +
⎪⎩ 2 R2 R1 R2 R3
V 1
R1 V1 R
Calcul du potentiel de nœud : V1 = ⇒ I= = V ( I = 0 .6 A )
1 1 1 R 1 1 1
+ + + +
R1 R2 R3 R1 R2 R
R2
1ère étape : extinction de la source de courant ( I = 0 , circuit ouvert) VTh1 = V.
R1 + R2
R1 R2
2ème étape : extinction de la source de tension ( V = 0 , court-circuit) VTh2 = I.
R1 + R2
R2 R R
d’où la superposition VTh = VTh1 + VTh2 = V+ 1 2 I.
R1 + R2 R1 + R2
La résistance du dipôle se calcule en éteignant les deux sources indépendantes, ce qui donne
R R
RTh = 1 2 + R3 .
R1 + R2
vE 100 L
100mH
Une excitation sinusoïdale d’amplitude crête VE est appliquée au circuit. Le but du problème est
d’obtenir les réponses du courant i (t ) circulant dans la maille et de la tension aux bornes de
l’inductance v L (t ) par les trois techniques suivantes :
Corrigé
Réponse temporelle
⎧ d
⎪⎪v E (t ) = R i (t ) + L dt i (t ) L
⎨ (posons τ = )
⎪v (t ) = L d i (t ) R
⎪⎩ L dt
d 1 v (t )
Résolvons l’équation différentielle du premier ordre i (t ) + i ( t ) = E en quatre étapes :
dt τ L
c équation homogène
t
d 1 di dt i t −
i (t ) + i (t ) = 0 ⇒ =− ⇒ Log =− d’où i H (t ) = λ e τ
dt τ i τ λ τ
d variation de la constante
VE sin(ω t ) VE
[ ]
t
−
λ ' (t ) e τ = = ℑm e jω t
L L
⎡ ⎤
⎡ ⎛⎜ 1 + j ω ⎞⎟t ⎤ t
⎢ e jω t ⎥
VE VE τ
⇒ λ (t ) =
L
ℑm e ⎢
⎢
⎝τ ⎠ ⎥
dt =
⎥ ∫L
e ℑm ⎢
⎢ 1
+ ω
⎥
⎥
⎣ ⎦ ⎢⎣ τ
j
⎦⎥
⎡ ⎤
⎢ cos(ω t ) + j sin(ω t ) ⎥ ⎡1 ⎤
⎢τ sin(ω t ) − ω cos(ω t )⎥ = sin(ω t − α )
1
car ℑm ⎢ ⎥=
+ω ⎣ ⎦
⎢ 1 ⎥ 1
+ jω 2
⎣⎢ τ ⎦⎥ τ 2
+ ω 2 = 1 avec α = arctg (τ ω ) et τ = 1 + τ 2ω 2
1 1
en posant cos α = et sin α = ω ⇒
τ τ2
f solution globale
t
− VE
i (t ) = λ e τ + i P (t ) avec i (0) = 0 ⇒ λ = sinα
R + L2ω 2
2
t
−
sin(ω t − α )
VE VE
d’où i (t ) = sin α e τ +
R +L ω 2 2 2
R + L2ω 2
2
⎡ 1 −
t ⎤ ⎡ −
t ⎤
v L (t ) = VE ⎢− sin α e τ + ω cos(ω t − α )⎥ = VE sin α ⎢− cos α e τ + cos(ω t − α )⎥
⎢⎣ τ ⎥⎦ ⎢⎣ ⎥⎦
3. Déphasage
⎛ π ⎞ ⎛π ⎞ π
cos(ω t − α ) = sin⎜ ω t + − α ⎟ ⇒ ϕL − ϕI = ⎜ − α ⎟ − (− α ) = +
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ 2
régime transitoire
1.0V
0V
-1.0V
Régime permanent
1 2 2.0mA
1.0V
1.0mA
tension
d'entrée
(0°)
0V 0A
tension
en avance
de 9° courant
en retard
-1.0mA de 81°
-1.0V
>>
-2.0mA
18.0ms 18.5ms 19.0ms 19.5ms 20.0ms
1 V(L) V(E) 2 I
Time
4. Modules et arguments
VE Lω
I = et ϕI = ϕ E − arctg ( VE = VE e jϕE )
R +Lω
2 2 2 R
Lω π Lω
VL = VE et ϕL = ϕE + − arctg
R 2 + L2ω 2 2 R
i (t ) =
VE
sin(ω t + ϕI ) ↔ [
I ℑm e j (ω t +ϕI ) ]
R +L ω
2 2 2
Transformées de Laplace
⎧VE ( p ) = (R + Lp ) I ( p )
⎨
⎩VL ( p ) = Lp I ( p )
6. Fonction de transfert
p
V ( p) ωn R 1
H ( p) = L = avec ωn = =
VE ( p ) p L τ
1+
ωn
ω ω
Tableau des transformées : sin(ω t ) →
p
⇒ VL ( p ) = VE
p +ω
2 2
p + p +ω
1 2 2
τ
Décomposition en éléments simples :
(a + b )p 2 + ⎛⎜ b + c ⎞⎟ p + c + aω 2
p
=
a
+
bp + c
= ⎝τ ⎠ τ
⎛ 1⎞ 2
(
⎜p + ⎟ p +ω
⎝ τ⎠
2
p +
τ
)
1 p2 + ω 2 ⎛
(
1⎞ 2
⎜p + ⎟ p +ω
⎝ τ⎠
2
)
τ τ 2ω 2
⇒ b=−a= , c =
1 + τ 2ω 2 1 + τ 2ω 2
⎡ ⎤
ω ⎢ 1 1 1 p ω ⎥
VL ( p ) = VE ⎢− + +ω 2 ⎥
⎛ 1⎞ ⎢ τ p + τ p +ω p +ω ⎥
2 1 2 2 2
ω + ⎜ ⎟ ⎢⎣
2
τ ⎥⎦
⎝τ ⎠
ω
→ sin(ω t ) , 2 → cos(ω t )
1 p
Tableau des transformées : → e − at , 2
p+a p +ω 2
p + ω2
2
⎛ 1⎞
⇒ ω 2 + ⎜ ⎟ = 1 et cos α cos(ω t ) + sin α sin(ω t ) = cos(ω t − α )
1
Posons cos α = et sinα = ω
τ ⎝τ ⎠
⎡ −
t ⎤
d’où v L (t ) = VE sin α ⎢− cos α e τ + cos(ω t − α )⎥
⎢⎣ ⎥⎦
La technique dans le domaine temporel est d’une grande complexité, puisqu’elle fait apparaître des
équations intégro-différentielles dont la résolution mathématique est rapidement limitée (utilisation du
calcul numérique). La technique du calcul complexe est aisée, mais limitée uniquement à une
excitation sinusoïdale fournissant le régime permanent (pas de transitoire). L’étude par les
transformées de Laplace est la méthode la plus généraliste, pouvant fournir la réponse du circuit à
une excitation quelconque.
vE C
Un échelon unité de tension d’amplitude VE est appliqué au circuit. Le but du problème est d’écrire la
relation exprimant la corrélation entre temps de montée et fréquence de coupure du circuit.
Corrigé
1. Fonction de transfert
d 1 v (t ) 1 1
v C (t ) + v C (t ) = E → p VC ( p ) + VC ( p ) = VE ( p)
dt τ τ τ τ
⎧ ⎛ 1 ⎞
⎪VE ( p ) = ⎜⎜ R + ⎟ I ( p)
⎪ ⎝ C p ⎟⎠ V ( p) 1
ou directement ⎨ ⇒ H ( p) = C = avec τ = RC
⎪V ( p ) = 1 I ( p ) VE ( p ) 1 + τp
⎪ C
⎩ Cp
1 0 2 0d
-10 (159.436,-3.0185)
-20 -50d
(159.652,-45.089)
-40 -100d
1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz
1 DB(VC) 2 P(VC)
Frequency
VE V V VE
VC ( p ) = = E − E avec VE ( p ) = (échelon de tension d’amplitude VE )
p (1 + τ p ) p 1 p
p+
τ
⎛ −
t ⎞
v C (t ) = VE ⎜1 − e τ ⎟
1
Tableau des transformées F ( p ) = → f (t ) = e − α t ⋅ u(t ) , d’où
p +α ⎜ ⎟
⎝ ⎠
1.2V
vE(t)
0.8V vC(t)
t = 3 ms
VC = 95 %
0.4V t = 1 ms de VE
VC = 63.2 %
de VE
0V
0s 1.0ms 2.0ms 3.0ms 4.0ms
Temps
⎡d ⎤ V
VE = 1V , τ = 1 ms , pente à l’origine ⎢ v C (t )⎥ = E , v C (τ ) ≅ 0.632 V , v C (3τ ) ≅ 0.95 V
⎣ dt ⎦t =0 τ
3. Expression de t r (τ )
⎧ 10
⎪v C (t1 ) = 0.1VE → t1 = τ Ln
⎨ 9 ⇒ t r = t 2 − t1 = τ Ln 9 soit t r ≅ 2.2 τ
⎪v (t ) = 0.9V → t 2 = τ Ln 10
⎩ C 2 E
4. Expression de t r (fh )
1 1 2 .2 0.35
H ( p) = avec ωh = ⇒ tr ≅ ou t r ≅
1+
p τ ωh fh
ωh
fh étant la fréquence de coupure haute du passe-bas du 1° ordre.
Si le système est un passe-bas à plusieurs pôles, cette relation est une approximation d’autant
meilleure que la valeur de fh est faible devant celles des autres pôles (pôle dominant).
embout de sonde
CS
RS
vE CP
CC R0
capacité v0
100p 1Meg 13p
du câble
L’amplificateur vertical de l’oscilloscope est représenté par le schéma équivalent parallèle R0 - C p aux
bornes duquel existe la tension v 0 (t ) .
Le temps de montée lu sur l’écran d’un oscilloscope est donné par t rlu ≅ t r2signal + t r2oscillo + t r2sonde . Pour
effectuer cette mesure, on dispose d’un oscilloscope associé à une sonde dont les bandes passantes
sont respectivement de 100 MHz et de 500 MHz.
5. Calculez l’erreur commise sur la mesure de signaux carrés dont le temps de montée serait de 5
ns et 50 ns.
0.35
Formulaire : t r ≅ , t r lu = t r2signal + t r2oscillo + t r2sonde .
fh
Corrigé
1. Fonction de transfert
V0 ( p ) Z0 ( p ) R R0 1 + τS p
H ( p) = = avec Z ( p ) = ⇒ H ( p) =
VE ( p ) Z0 ( p ) + ZS ( p ) 1 + RCp R0 + RS R0τ S + RSτ 0
1+ p
R0 + RS
⎧RS = 9R0 = 9 MΩ
R0 1 ⎪
Sonde atténuatrice de rapport 1/10 → H = = ⇒ ⎨ C0
R0 + RS 10 ⎪CSO = = 12.56 pF
⎩ 9
Z E ( p ) = ZS ( p ) + Z 0 ( p )
10 R0 RE
Au réglage optimal de la sonde → ZE ( p ) = = soit RE = 10 R0 = 10 MΩ en
1 + R0C0 p 1 + RE CE p
parallèle avec CE = C0 10 = 11.3 pF .
4. Réponses temporelles
CS = CS 0 ± ∆CS ⇒ τ S = τ 0 ± ∆τ
⎛ ⎞
⎜ ⎟
1 1 + (τ 0 ± ∆τ )p 1 ⎛ ∆τ p ⎞ 1 ⎜ 1 ∆τ 1 ⎟
H ( p) = ≅ ⎜1 ± ⎟ d’où V0 ( p ) ≅ ±
10 ⎛ ∆τ ⎞ 10 ⎝ 1 + τ 0 p ⎟⎠
⎜ 10 ⎜ p τ 0 1 ⎟
1 + ⎜τ 0 ± ⎟p ⎜ +p⎟
⎝ 10 ⎠ ⎝ τ0 ⎠
⎛ t ⎞
1 ⎜ ∆CS − τ 0 ⎟
Transformation inverse de Laplace → v 0 (t ) ≅ 1 ± e
10 ⎜⎜ CS0 ⎟⎟
⎝ ⎠
200mV
100mV
vO(t)
sous compensation
0V
compensation
optimale
-100mV
-200mV
0s 0.2ms 0.4ms 0.6ms 0.8ms 1.0ms
Time
0.35
Instrumentation : t r oscillo = = 3.5 ns (bande passante 100 MHz)
10 8
0.35
t rsonde = = 0.7 ns (bande passante 500 MHz)
5 10 8
Signal : t rlu ≅ t rsignal (à 1 % près) pour t r signal = 50 ns
t rlu ≅ 6.14 ns , soit une erreur de 1.14 ns (23%) pour t rsignal = 5 ns .
Pour l’étude de circuits numériques, nous constatons que l’instrumentation n’est pas assez
performante.
Le but de ce problème est de caractériser un quadripôle, c’est-à-dire d’évaluer ses résistance d’entrée
et de sortie et son transfert, en présence d’une source contrôlée.
i1 is
Rg R1
k i1 R2 vs Rch
ve
vg
Corrigé
Le quadripôle, chargé par la résistance de charge Rch , constitue un dipôle dont la résistance
équivalente Re est obtenue par l’application du théorème de Thévenin/Norton.
v0
Par définition, la résistance d’entrée s’écrit Re = d’après le schéma à droite ci-dessous.
i1
i1 i1
R1 i2
v0 k i1 R2 Rch → v0 Re
La topologie du circuit se simplifie en posant Req = R2 // Rch , ce qui conduit à l’écriture d’une
maille et d’un nœud.
⎪⎧v 0 = R1 i1 + Req i 2
⎨ ⇒ v 0 = R1 i1 + Req (k + 1)i1 , d’où Re = R1 + (k + 1)(R2 // Rch )
⎪⎩(k + 1)i1 = i 2
La tension de Thévenin étant une tension à vide, la résistance de charge est donc débranchée. La
topologie présente une maille et un nœud, soit deux équations auxquelles il faut ajouter la tension
aux bornes de la résistance R 2 afin de définir vTh .
i1
Rg R1 i2
k i1 R2 vth
vg
⎧(k + 1)i1 = i 2 ⎧ ⎛ Rg + R1 ⎞
⎪
( ) ⎪v g = ⎜⎜
⇒ ⎨
+ R2 ⎟⎟ i 2
d’où vTh =
(k + 1)R2
⎨v g = Rg + R1 i1 + R2 i 2 ⎝ k + 1 ⎠ vg
⎪ ⎪ Rg + R1 + (k + 1)R2
⎩vTh =R2 i 2 ⎩ Th
v = R i
2 2
Le dipôle devant être passif, la source indépendante de tension v g est éteinte, mais la source de
v0
courant contrôlée par le courant i1 est présente. La résistance du dipôle s’écrit RTh = .
i0
i1 i0 i0
R1 i2
Rg k i1 R2 v0
→ RTh v0
vg = 0
La topologie présente deux mailles et un nœud, donc un système de trois équations à résoudre
⎧i 0 + (k + 1)i1 = i 2
⎪
+ (k + 1)
v0 v0
⎨v 0 =R2 i 2 ⇒ i0 =
Rg + R1
⎪v = − R + R i
⎩ 0 g ( 1 1 ) R2
1 1 k +1 Rg + R1
d’où = + (conductance) ou encore RTh = R2 // (résistance).
RTh R2 Rg + R1 k +1
Rg RTh
Re vs Rch
vg vTh
La modélisation du quadripôle sous la forme d’un amplificateur de tension utilise une source de
tension contrôlée par la tension v e aux bornes de la branche contrôlante supportant Re . D’autre
part, la résistance de sortie Rs du quadripôle s’identifie à RTh .
Rg Rs
ve Re vs Rch
vg Av ve
R1 R3
VE
1 VM 2
1Vdc
R2 R4
Le but de ce problème est de définir les conditions sur les quatre résistances afin d’obtenir une
sensibilité maximale du pont.
Corrigé
⎧ R2
⎪V1 = R + R VE ⎛ R2
⎪ R4 ⎞
⎨
1 2
⇒ VM = ⎜⎜ − ⎟ VE
⎟
⎪V = R 4 ⎝ 1
R + R 2 R 3 + R4 ⎠
V
⎪⎩ 2 R3 + R4 E
La condition pour que la tension différentielle VM soit nulle est R1R 4 = R2R3 .
2. Sensibilité du pont
∂VM R4 a 1 ∂VM R3 a 1
=− V =− VE , = V = VE ,
∂R3 (R3 + R4 )2 E
(a + 1) 3
2 R ∂R 4 (R3 + R4 )2 E
(a + 1) 4
2 R
∂VM R2 R4 R R
= − = 0 en posant 1 = 3 = a .
∂VE R1 + R2 R3 + R4 R2 R 4
dS 1
La sensibilité devient maximale si =0 ⇒ a = 1 , Smax =
da 4
d’où la condition R1 = R2 et R3 = R 4 .
∆R
∆VM = S 4 VE et pour Smax , ∆VM max = 10 mV
R
La sensibilité du détecteur de zéro doit être meilleure que l’erreur maximale. Ainsi, pour mesurer
des résistances avec une précision de 1% à partir d’une source fournissant 1 V, il faut que le
détecteur ait une sensibilité meilleure que 10 mV.
L’étude porte sur la comparaison de la dispersion, en régime continu, obtenue à partir de deux
topologies de schéma (figures 1 et 2). Le constructeur donne les dispersions suivantes pour le
transistor à effet de champ de type 2N4416A :
RD RG1 RD
2k 2k
J2N4416A J2N4416A
VCC VCC
J1 J1
30 V 30 V
RS RG2 RS1
1Meg
figure 1 figure 2
La polarisation du transistor est obtenue automatiquement par la tension continue produite aux bornes
de la résistance de source. Le transistor à dispersion maximale est d’abord monté dans ce circuit, puis
remplacé par le transistor à dispersion minimale.
Une autre façon de polariser le transistor est employée, mettant en oeuvre la polarisation automatique
utilisée précédemment associée à un pont de grille. Dans le cas où la résistance RG1 est de valeur
infinie, le montage redevient à polarisation automatique. Les démarches analytiques restent
identiques, si ce n’est d’introduire la nouvelle valeur de la résistance de source.
3. En prenant la résistance de source RS1 = 3 RS , calculez la résistance de pont de grille RG1 pour
avoir le point de fonctionnement VGSo = − 2 V dans le cas de dispersion maximale.
4. Evaluez la dispersion sur I Do , VDSo , VGSo .
Corrigé
Polarisation automatique
1. Evaluation de la résistance RS
+VCC
⎧ ⎛ V ⎞
2
⎪I D = I DSS ⎜1 − GS ⎟⎟
RD ⎨ ⎜ (transistor)
⎝ VP ⎠
⎪
ID
(
⎩ S
I ≅ I D )
IG=0
VDS
2
⎛ VGSo ⎞ − VGSo
I Do = I DSS ⎜⎜1 − ⎟ ≅ 6.67 mA , RS ≅
⎟ ≅ 300 Ω , VDSo ≅ VCC − (RD + RS )I Do ≅ 14.7 V
⎝ VP ⎠ I Do
Le transistor à dispersion minimale est monté en place du transistor précédent. Les équations du
système à résoudre demeurent inchangées, mais les inconnues sont maintenant I D , VGS , VDS , ce
qui conduit à la résolution d’une équation du second degré.
2
VGS ⎛ 1 2 ⎞
+ ⎜⎜ − ⎟VGS + 1 = 0 ⇒ VGS ≅ − 0.74 V telle que VP < VGS < 0 (JFET canal N)
⎟
VP2 ⎝ I DSS RS VP ⎠
o 0
− VGSo
et I Do = ≅ 2.48 mA , VDSo = VCC − (RD + RS )I Do ≅ 24.3 V
RS
Les dispersions extrêmes donnent des écarts de position du point de repos dans le plan de sortie
∆ I D ≅ 4.2 mA , ∆VDS ≅ 9.6 V pour cette structure de circuit.
Polarisation mixte
+VCC 2
⎛ V ⎞
I D = I DSS ⎜⎜1 − GS ⎟⎟ (transistor)
RD
⎝ VP ⎠
( )
ID
RG
IG=0 ⎧⎪VCC ≅ RD + RS1 I D + VDS
VDS ⎨ (circuit)
⎪⎩VGS ≅ VG − RS1 I D
VGS
VG
RS1
RG2
avec VG = VCC , RG = RG1 // RG2
RG1 + RG2
2
VGS ⎛ 1 2 ⎞⎟ VG
+⎜ − V + 1− = 0 ⇒ VGSo ≅ − 0.11V , I Do ≅ 4.57 mA , VDSo ≅ 16.7 V
VP2 ⎜ I DSS RS VP ⎟ GS I DSS RS1
⎝ 1 ⎠
Les dispersions extrêmes donnent des écarts de position du point de repos dans le plan de sortie
∆ I D ≅ 2.1 mA , ∆VDS ≅ 6 V pour cette structure de circuit.
5. Conclusion
La polarisation mixte diminue le phénomène de dispersion. En effet dans le plan de sortie, les
plages des coordonnées du point de repos sont réduites de ∆I D = 4.2 mA → 2.1 mA et
∆VDS = 9.6 V → 6 V .
L’étude porte sur diverses topologies permettant de polariser un transistor bipolaire avec un courant
de collecteur donné et se placer sensiblement au milieu de la droite de charge statique dans les
caractéristiques de sortie.
Le transistor est de type 2N1711 ( β typique = 150 ).
RB RC RC
RB
VCC VCC
20 V 20 V
Q1 Q1
figure 1 figure 2
RB RC RB1 RC
100k
VCC VCC
Q1 20 V Q1 20 V
RE RB2 RE
180 180
figure 3 figure 4
Déterminez les résistances au sein des topologies suivantes, pour un courant ICo = 10 mA et en
prenant VBEo ≅ 0.6 V .
Corrigé
Le point de repos étant placé sensiblement au milieu de la droite de charge statique dans les
caractéristiques de sortie, la tension VCEo ≅ VCC 2 = 10 V
1. Polarisation simple
IC
VCC − VCEo VBEo + RE ICo
IB RC ≅ − RE = 820 Ω , RB ≅ ≅ 18 kΩ ,
VB VCE IC o VCC ICo
−
VBE RB1 β
RB2 RE RB2 ≅ 22 kΩ
RB1 RC
100k 1.5k
VCC
Q1 20 V
RB2 RE
470
1. En supposant IB << IC et VBE << VCE , écrivez que la puissance Pd dissipée dans le transistor,
satisfait à la condition dPd dIC = 0 et déduisez le point de repos correspondant et la valeur de la
résistance RB 2 nécessaire pour polariser correctement le transistor ( VBE0 ≅ 0.6 V ).
2. En prenant comme valeur de température ambiante TA = 25 °C , calculez la température TJ de la
jonction.
Stabilité en température
Corrigé
Les deux jonctions présentées par le transistor produisent une résistance au passage des
courants, d’où une puissance dissipée en chaleur. La traversée du courant IC à travers la jonction
base-collecteur, aux bornes de laquelle existe la tension VCB , produit une dissipation de
puissance égale à VCB IC . De la même façon, la puissance dissipée dans la jonction base-
émetteur vaut VBE I E . La puissance dissipée dans le transistor s’écrit
Pd = VBE I E + VCB IC = VBE I B + (VCB + VBE )IC = VBE I B + VCE IC ≅ VCE IC car IB << IC et VBE << VCE .
La puissance transformée en chaleur dans le transistor est presque intégralement dissipée par la
jonction base-collecteur dont le courant de fuite ICBO varie en fonction de la température.
Ces expressions, respectivement ordonnée et abscisse du point de repos dans le plan de sortie
du transistor, montrent une polarisation en classe A (au milieu de la droite de charge statique). En
ce point, il y a le meilleur effet de stabilisation possible du courant collecteur en fonction de la
température. En effet, à une variation de IC correspond une variation minimale de Pd (sommet
de la parabole). Il paraît donc souhaitable de polariser le transistor au milieu de la droite de
charge à condition, bien sur, de pouvoir dissiper la puissance maximale
2
VCC
Pdmax = ≅ 50 mW (<< 800 mW).
4 (RC + RE )
2. Calcul de la température TJ
La puissance maximale que peut dissiper un transistor, pour une température ambiante
déterminée, est une constante qui dépend des dimensions géométriques du transistor
TJ − TA
Pd = (approche linéaire)
RthJA
TJ − TA
Pd =
RthJB + RthBR + RthRA
Stabilité en température
⎧VB = RB I B + VBE + RE I E
⎪ ⎧VB = (RB + RE )I E + VBE − RB IC
⎪ β ⎪
⎨IC = I E + ICBO ⇒ ⎨ β
⎪ β +1 ⎪IC = β + 1 I E + ICBO
⎪⎩I E = I B + IC ⎩
⇒ IC =
(RE + RB )(β + 1)ICBO + β (VB − VBE )
RB + (β + 1)RE
Ces facteurs sont les mesures de la stabilité de la polarisation du transistor. Ils sont définis
comme le rapport d’une variation ∆ IC du courant collecteur due à une variation de température, à
la variation correspondante d’une des fonctions suivantes ICBO (T ) , VBE (T ) , β (T ) , les autres
variations étant nulles, d’où ∆ IC = SI ∆ ICBO + SV ∆VBE + S β ∆ β .
Pour des variations suffisamment faibles des variables fonctions de la température, la relation au
∂IC ∂I ∂I
premier ordre est utilisée dIC = dICBO + C dVBE + C dβ .
∂ICBO ∂VBE ∂β
Il faut souligner que cette approche mathématique par les dérivées partielles est une approche
linéaire de phénomènes fortement non linéaires. Les facteurs s’écrivent alors :
⎡ ∂I ⎤
SI = ⎢ C ⎥ =
dIC
=
(β + 1)(RB + RE ) , S = ⎡ ∂IC ⎤ =
dIC
=−
β
⎢ ⎥ ,
RB + (β + 1)RE RB + (β + 1)RE
V
⎣ ∂ICBO ⎦VβBE =cte
=cte
dICBO ⎣ ∂VBE ⎦ IβCBO = cte
=cte
dVBE
⎡ ∂I ⎤
Sβ = ⎢ C ⎥
dI
= C =
(RB + RE ) ICo − ICBO ≅ SI I
⎣ ∂β ⎦VICBO==cte dβ RB + (β + 1)RE β β (β + 1) o
C
cte
BE
Ces trois facteurs de stabilité du montage doivent simultanément avoir des valeurs les plus faibles
possibles. Les trois expressions ayant même dénominateur, on se contentera de rendre possible
l’inégalité suivante RB << (β + 1)RE où RB représente le pont de base et (β + 1)RE l’impédance
ramenée à l’entrée par la contre-réaction.
Ces facteurs de stabilité permettent de calculer les variations du point de polarisation quand la
température varie.
⎧ dIC −9 −6 −6
⎪⎪ dT ≅ 3.45 10 + 4.24 10 + 5.16 10 ≅ 9.4 µA
d’où ⎨
⎪ dVCE ≅ − (R + R ) dIC ≅ − 19 mV / °C
⎪⎩ dT C E
dT
L’application numérique montre que l’influence du courant de fuite ICBO est négligeable à une
température raisonnable et que les variations sur VBE et β jouent un rôle fondamental. Sans
résistance d’émetteur, la dérive aurait été cinq fois plus importante.
Etage déphaseur
L’étude porte sur la caractérisation du circuit de la figure ci-dessous. Le transistor est de type 2N1711
( β typique = 150 ). Le composant CG est un condensateur de liaison.
RB RC
1k
rg CG VCC
Q1 20 V
50
RE vS1
vG
1k vS2
Corrigé
1. Evaluation de la résistance RB
+VCC
RB RC
⎧VCC = RB I B + VBE + RE I E
⎪
IC ⎪VCC = RC IC + VCE + RE I E
⎨
IB
Q1 VCE ⎪I E = I B + IC
⎪I = β I
VBE
⎩C B
RE
système de 4 équations à 4 inconnues ( I B , IC , I E , RB )
rg rbe UT
βi rbe ≅ β = 750 Ω
i IC o
RB RC vs1
vg rce = ∞
RE vs2
Le dipôle représenté est équivalent à une résistance par application du théorème de Thévenin.
Les courants dynamiques existant dans le dipôle sont générés par le courant d’excitation entrant
i 0 , issu de la source de tension v 0 .
i0 i0
i1 rbe
βi
i
v0 RB v0 ze
RC
RE
⎧i 0 = i1 + i
⎪
= RB // [rbe + (β + 1)RE ] ≅ 112 kΩ
v v0 v0
⎨v 0 = RB i1 ⇒ i0 = 0 + d’où Z e =
⎪v = r i + (β + 1)R i R B r be + (β + 1)RB i0
⎩ 0 be B
Remarquons ici que la topologie du circuit présente des branches en parallèle, ce qui conduit à
écrire l’expression de la conductance du dipôle et non de sa résistance (topologie série). A la vue
du schéma, cela se vérifie par la présence de la résistance RB en parallèle sur la résistance du
transistor vue de sa base.
Pour le calcul de la résistance vue entre collecteur et masse, le courant d’excitation i 0 ne peut
traverser la branche de résistance infinie que représente la source liée. Le circuit en amont ne
peut être excité et i = 0 ⇒ β i = 0 . La résistance du dipôle est donc Z s1 = RC .
i0
i=0 βi=0
rbe
RE RC
v0
RG RB
Pour le calcul de la résistance vue entre l’émetteur et la masse, la topologie du circuit présente
une mise en parallèle des branches. Trouver RE en parallèle aux autres branches apparaît
évident. De plus, RC est en série avec la résistance infinie de la source liée et, de ce fait, ne doit
pas figurer dans l’expression de Z s2 . La source indépendante v g étant éteinte dans le dipôle, le
courant d’excitation entrant i 0 peut atteindre la branche qui supporte rbe et la fraction de courant i
commande la source β i .
i0
i βi i1
rbe
RE
v0
rg RB RC
⎧i 0 = i1 − (β + 1)i
⎪ i 1 β +1 rbe + rg // RB
⎨v 0 = RE i1 ⇒ 0 = + d’où Z s2 = RE // ≅ 5 .3 Ω
v 0 RE rbe + rg // RB β +1
⎩ 0 (
⎪v = − r + r // R i
be g B )
6. Conclusion
Les dipôles équivalents du montage sous forme Thévenin sont, d’une part en sortie collecteur,
une source de tension indépendante d’amplitude v g et de phase opposée à celle de l’entrée en
série avec une résistance Z s1 = 1 kΩ (pseudo-émetteur commun) et, d’autre part en sortie
émetteur, une source de tension indépendante d’amplitude v g et de même phase que celle de
l’entrée en série avec une résistance Z s2 ≅ 5.3 Ω (émetteur suiveur). Le montage déphaseur de
tension propose deux dipôles pour attaquer un éventuel montage suivant.
collecteur émetteur
Zs1 Zs2
vg vs1 vg vs2
L’amplificateur de tension peut être représenté sous la forme d’un quadripôle faisant apparaître un
modèle utilisant une source contrôlée de tension, associée à une branche contrôlante supportant
la résistance d’entrée (voir cours « La caractérisation d’un amplificateur linéaire ».
collecteur émetteur
rg Zs1 rg zs2
50 1k 50 5.3
Ze ze
ve vs1 ve vs2
112k 112k
vg vg
A v1 ve A v2 ve
Ze
avec v e = v g ≅ v g car Ze >> rg
Z e + rg
⇒ v s1 = A v 1v g ≅ A v 1v e ≅ − v e et v s2 = A v 2 v g ≅ A v 2 v e ≅ + v e
L’étude porte sur la caractérisation du circuit de la figure ci-dessous sous la forme d’un dipôle et d’un
quadripôle. Le transistor à effet de champ possède les caractéristiques I DSS = 15 mA, VP = −6 V .
La résistance Rch représente la charge extérieure de l’étage. Les condensateurs ont une fonction de
liaison (couplage).
RD
2k CL
rg CG J1 VCC
30 V
50 Rch
8k
R RS
vG 100k 300 CS
Corrigé
2
VGS ⎛ 1 2 ⎞
+ ⎜⎜ − ⎟VGS + 1 = 0 ⇒ VGS ≅ − 2 V et I D ≅ 6.67 mA , VDS ≅ 14.7 V .
⎟
VP2 ⎝ DSS S
I R VP ⎠
o o o
Aux fréquences moyennes, les condensateurs de liaison sont équivalents à des courts-circuits.
2
rg
vgs
gm = − I DSS I Do ≅ 3.33 mA / V
vs VP
R gm vgs RD Rch
(canal N)
vg
4. Dipôle de Thévenin
vs Rch
v s0 = − g m (RD // Rch )
Rch R
vs = vg
vs0 Rch + RD R + rg
L’amplificateur de tension peut être représenté sous la forme d’un quadripôle faisant apparaître un
modèle utilisant une source contrôlée de tension, associée à une branche contrôlante supportant
la résistance d’entrée (voir cours « La caractérisation d’un amplificateur linéaire ».
rg RD
ve R vs Rch
vg
A v ve
L’étude porte sur la caractérisation du circuit de la figure ci-dessous (résistance d’entrée, résistance
de sortie, transfert en tension, fréquence de coupure basse).
Les transistors sont tous identiques tels que β = 100 ( β >> 1), VBE0 = 0.6 V , rce = 100 kΩ . Le
composant C est un condensateur de liaison.
RB
C R
Q1
VCC
ve 10 V
Q2 Q3
vs
1. Evaluez la résistance R pour que la source de courant produise I E1 = 1 mA . ainsi que la résistance
RB pour avoir VCE2 = 0.6 V .
4. Evaluez la capacité de liaison afin d’obtenir une fréquence de coupure de l’ordre du hertz.
Corrigé
IR
RB
R
Q1
VCC
IB1
IE1
Q2 Q3
Evaluation de la résistance RB
⎧⎪VCC = RB I B1 + VBE1 + VCE2 VCC − VBEo − VCE2
⎨ ⇒ RB ≅ β = 880 kΩ
⎪⎩I E1 ≅ IC1 = β I B1 ( β >> 1) I E1
ie i
rbe1 UT
rbe1 ≅ β = 2 .5 kΩ
βi IC1
RB req vs
ve rce
req = rce1 // rce2 = = 50 kΩ .
2
3. Caractérisation de l’étage
[
⎧⎪v e ≅ rbe1 + (β + 1)req i] vs (β + 1)req
⎨ ⇒ Av = = ≅ 1.
⎪⎩v s = (β + 1)req i v e rbe1 + (β + 1)req
Le dipôle représenté est équivalent à une résistance par application du théorème de Thévenin.
Les courants dynamiques existant dans le dipôle sont générés par le courant d’excitation entrant
i 0 , issu de la source de tension v 0 .
i0 i i0
i1 rbe1
βi
RB req v0 ze
v0
⎧i 0 = i1 + i
⎪ v v0
⎨v 0 = RB i1 ⇒ i0 = 0 +
⎪v = r i + (β + 1)r i R B r be1 + (β + 1)req
⎩ 0 be1 eq
d’où Z e =
v0
i0
[
= RB // rbe + (β + 1)req ≅ 750 kΩ ]
i i0
rbe1 i1
βi
RB req
ve = 0
v0
La source indépendante v e étant éteinte dans le dipôle, le courant d’excitation entrant i 0 peut
atteindre la branche qui supporte rbe1 et la fraction de courant i commande la source β i .
⎧i 0 = i1 − (β + 1)i
⎪⎪ i 1 β +1 rbe1 rbe
⎨v 0 = req i1 ⇒ 0 = + d’où Z s = req // ≅ 1 = 25 Ω .
⎪ v 0 req rbe1 β +1 β
⎩⎪v 0 = − rbe1 i
4. Calcul de la capacité
Constatons que le montage représente une simple résistance s’identifiant à la résistance d’entrée.
ve 1
Ze fb = ⇒ C ≅ 212 nF avec fb = 1 Hz .
2π Z e C
L’étude porte sur la caractérisation de l’étage différentiel de la figure ci-dessous. Les deux transistors
sont supposés technologiquement identiques avec β = 200, VA très grand .
RC RC
VCC
S1 15 V
Q1 Q2
V1 V2 VCC
RE 15 V
La résistance RE est remplacée par un miroir de courant élémentaire Q3 - Q4 avec VA = 100 V (voir
problème « miroir élémentaire pour polarisation d’étage », la polarisation étant directement
compatible.
Corrigé
RC RC
VCC
IC1 IC2 15 V
Q1 Q2
RE 15 V
I0
2. Evaluation de la résistance RE
I0 VCC − VBE1
IC1 = IC1 = ICo ≅ = 100 µA et RE = o
≅ 72 kΩ
o o 2 I0
vs1 RC RC
Q1 Q2
v1 v2
RE
ie1 + ie2
Méthode classique
(voir cours « Montages à plusieurs transistors »)
Méthode du demi-schéma (voir annexe sur « Méthode de travail pour la caractérisation linéaire
d’un étage différentiel »)
vs1 RC RC vs1 RC RC vd
v1 = + vc
ie1 = - ie2 ie1 = ie2 2
Q1 Q2 Q1 Q2 v
v2 = − d + vc
vd / 2 - vd / 2 vc vc 2
masse
RE virtuelle RE
0 ie1 + ie2 = 2 ie
L’étude porte sur la caractérisation de l’étage différentiel de la figure ci-dessous. Les deux transistors
sont supposés technologiquement identiques avec I DSS = 2 mA, VP = − 2 V .
+VCC +VCC
RD RD
vs
10k 10k
J1 J2
v1 v2
I0
J3
RS
500
-VCC
2. Déduisez de l’étude du régime continu, les valeurs des paramètres g mi des transistors J i .
3. Ecrivez l’expression de la résistance dynamique z0 de la source de courant I 0 vue entre le drain
et la masse. Evaluez cette dernière, le paramètre rds3 étant estimé à 100 kΩ.
4. Les paramètres rds des transistors J1 et J 2 étant négligés, écrivez puis évaluez les gains en
vs v
tension Ad = et Ac = s .
vd vc
5. Déduisez le TRMC en dB.
6. Evaluez les résistances différentielle Z d , de mode commun Z c et de sortie Z s du montage.
Corrigé
RD RD
10k 10k
ID1 ID2
J1 J2
0 VGS1 VGS2 0
I0
J3
VGS3
RS
0 500
-VCC
⎧ ⎛ VGS1 ⎞
2
⎪I = I ⎜ ⎟
DSS ⎜ 1 −
⎪ D1
⎝ Vp ⎟⎠
⎪
⎪ ⎛ VGS2 ⎞
2
⎪ ⎜ ⎟
Equations technologiques ( J1 ≡ J 2 ≡ J 3 ) ⎨I D2 = I DSS ⎜1 − (mêmes I DSS , VP )
⎪ ⎝ Vp ⎟⎠
⎪ 2
⎪ ⎛ VGS3 ⎞
⎜
⎪I D3 = I DSS ⎜1 − ⎟
⎪⎩ ⎝ Vp ⎟⎠
⎧I 0 ≡ I D = I D + I D
⎪⎪ 3 1 2
2
gm = − I Do I DSS , g m1 = g m2 ≅ 1.035 mA / V , g m3 ≅ 1.46 mA / V
Vp
i0
⎧⎪v 0 = rds3 (i 0 − g m3 v gs ) + RS i 0
rds3 ⎨
⎪⎩v gs = − RS i 0
i0 - gm vgs gm vgs
v
0
RS vgs
⇒ z0 =
v0
i0
( )
= RS + 1 + g m3 RS rds3 ≅ 173 kΩ
La méthode du demi-schéma est mise en œuvre (voir annexe sur « Méthode de travail pour la
caractérisation linéaire d’un étage différentiel symétrique»).
G1 S1 S2 G2
vgs1 vgs2
gm vgs1 z0 gm vgs2 vd / 2
vd / 2
D1 D2
vc vc
RD RD vs
Pour le régime différentiel, le montage se réduit au montage source commune, car la charge z0
est traversée par un courant nul et la tension de sortie v s est à droite, d’où
⎛ v ⎞ v g R
v s = − g m RD ⎜ − d ⎟ d’où le gain différentiel Ad = s = m D ≅ 5.18 .
⎝ 2 ⎠ v d 2
5. Evaluation du TRMC
Ad 1
TRMC = = + g m z0 ≅ 180 (45 dB)
Ac 2
Z d = ∞ , Z c = ∞ , Z s = RD = 10 kΩ
β = 150, ft = 70 MHz,Cbc = 20 pF , VA = ∞
RB1 RC
100k 1.5k
rg CG Q1 VCC
S
50 10u 20 V
RB2 RE CE
vG 22k 470 100u
Corrigé
RC
RB1
IC
IB VCC
VCE
VBE
RB2 RE
IE
RB ≅ 18 kΩ , IC0 ≅ 5.07 mA
UT
rbe ≅ β ≅ 740 Ω
IC 0
rg β ib
rbe
RB RC vs
ib
vg
Ce schéma peut être simplifié au regard des valeurs numériques, car RB >> rg par Thévenin.
( )
⎧⎪v g ≅ rg + rbe i b v β RC
⎨ ⇒ Av o = s ≅ − ≅ − 285
⎪⎩v s = − β i b RC vg rg + rbe
CG
rg rbe
RB ib β ib RC
vg
RE
CE
La fonction de transfert en tension est du type passe-haut du second ordre par la présence des
deux condensateurs indépendants au sein du montage.
⎧ 1
⎪ω3 = R C
⎪ E E
⎛ p ⎞ P ⎪ RB + rbe + (β + 1)RE
⎪ω 4 =
⎜⎜1 +
⎝ ω
⎟⎟
3 ⎠ ω4 ⎪ R [
B rg + rbe RB + rg CG ( )]
Av ( p ) = Av o avec ⎨
2ζ ⎪ 2 ζ = r + R // [r + (β + 1)R ] C + ⎛⎜ R // rbe + RB ⎞
1+
ωn
p+
p2
ωn2 ⎪ ωn g { B be E G ⎜ E β +1
} ⎟⎟ CE
⎝ ⎠
⎪
⎪ 1 1 [
RB rg + rbe RB + rg CG RE CE ( )]
⎪ 2 =ω ω = RB + rbe + (β + 1)RE
⎩ ωn 3 4
RG∞
rg RB rbe RC
βi
i
i0
rbe βi i i1
βi
i rbe
rg //RB RC
RE v0
RE RE∞ RC
rg //RB
⎧ v0
⎪i1 =
⎪ R
⎪
E
1 β +1 rg // RB + rbe
⎨i 0 = i1 − (β + 1)i
i0
⇒ = + d’où RE∞ = // RE ≅ 5.21 Ω
⎪ v0
v 0 RE rbe + rg // RB ( ) β +1
⎪− i =
⎪⎩ (
rbe + rg // RB )
1 ⎛ 1 1 ⎞
ce qui donne la fréquence de coupure à – 3 dB, fb ≅ ⎜ ⎟ ≅ 326 Hz .
2π ⎜ R∞ C + R∞ C ⎟
⎝ G G E E ⎠
RG0
rbe
βi
i
RB RC
rg
RE RE0
RB + rbe
RG0 = rg + RB // [rbe + (β + 1)RE ] ≅ 14440 Ω , RE0 = RE // ≅ 95.8 Ω
β +1
1
d’où f3 ≅ ≅ 1 Hz
2π (RG0 CG + RE0 CE )
Calcul du zéro :
Le zéro est produit par la liaison entre émetteur et masse, couplage dû à CE . En effet, si
l’émetteur du transistor est en l’air, le courant dans la charge est nul, donc
RE 1 1
=∞ ⇒ p=− et f2 = ≅ 3.39 Hz .
1 + RE C E p R E CE 2π RE CE
Les résultats sont valables avec une excellente précision car les deux pôles sont séparés de plus
de deux décades et le zéro est à deux décades en dessous du pôle dominant. La simulation sur
Spice confirme ces chiffres.
IC 0
Estimation de la capacité de diffusion Cbe + Cbc = Cbc = 20 pF , Cbe ≅ 440 pF
2π UT ft
Cbc
rg
Cbe
RB v rbe gm v Rc vs
vg
La fonction de transfert en tension est du type passe-bas du second ordre par la présence des
deux capacités indépendantes au sein du montage.
0
Rbc
v 0
rg rbe R be RC
RB
gm v
0
Rbe
i0
v
gm v 0 i + R (i + g v )
⎧⎪v 0 = R be 0 C 0 m
v0 RC ⎨
⎪⎩v = R be
0 i
0
0
Rbc = (1 + g m RC )Rbe
0
+ RC ≅ 15730 Ω
1
0
a1 = Rbe 0
Cbe + Rbc Cbc ≅ 3.35 10 −7 s , fh ≅ ≅ 475 kHz ce qui donne la fréquence de coupure
2π a1
à - 3 dB.
Résistance Rbc
be du dipôle vu par C
bc lorsque C be est assimilé à un court-circuit :
be
Rbc
be = R = 1.5 kΩ
Rbc C
v=0 RC
gm v = 0
a1
a2 = Rbe
0 C R be C
bc ≅ 6.17 10
−16 s 2 , d’où f ≅
2 ≅ 86.5 MHz .
2π a2
be bc
Calcul du zéro :
Le zéro est produit de manière telle que le courant circulant dans la charge RC est nul, couplage
dû à Cbc . En effet, le courant circulant dans la branche supportant Cbc est égal au courant fourni
par la source liée, donc
g gm
Cbc p V ( p ) = g m V ( p ) ⇒ p = m et f3 = ≅ 1.6 GHz .
C bc 2π Cbc
Sur un plan purement analytique, une meilleure précision peut être atteinte en évaluant une
fréquence de coupure corrigée telle que
1 1 1 1 1 1
≅ 2π a1 = + ⇒ ≅ − d’où f1 = fhcorrigée ≅ 478 kHz en prenant la valeur trouvée de
fh f1 f 2 f1 fh f2
f2 (valeur approchée).
Le schéma H.F. fait apparaître un quadripôle ponté par la branche capacitive C bc . Le théorème
de Miller (voir « Annexes ») conduit au schéma suivant (rappelons que le circuit de sortie ne sert
que pour exprimer le transfert en tension).
avec C1 = (1 + g m RC )Cbc
rg Cbe C1
RC
RB v rbe et R1 =
R1 1 + g m RC
vg
0
Résistance du dipôle vu par C be lorsque C1 est assimilé à un circuit ouvert : Rbe = rg // RB // rbe .
Résistance du dipôle vu par C1 lorsque Cbe est assimilé à un circuit ouvert : R10 = R be
0
+ R1 .
0
soit a1 = Rbe [
Cbe + Cbc (1 + g m RC )Rbe
0
]
+ RC (même résultat que précédemment).
Résistance R1be du dipôle vu par C1 lorsque Cbe est assimilé à un court-circuit : R1be = R1
0 0
soit a2 = Rbe Cbe R1be C1 = Rbe Cbe RC Cbc (même résultat que précédemment).
La simulation sur Spice illustre ces résultats. De plus, si la position du deuxième pôle est acceptée
( f2 > ft ), la marge de phase de l’ordre de 40° démontre une bonne stabilité de l’amplificateur.
80
(16.853K, 49.051)
(327.975, 46.058) (477.173K, 46.049)
(3.4146, 12.023)
40
(92.289M, 20.262m)
(1.1307, 7.1713)
-80
10mHz 1.0Hz 100Hz 10KHz 1.0MHz 100MHz 10GHz
DB(V(S))
Frequency
0d
(12.430K, -180.004)
(473.028K, -225.027)
-200d
(321.990, -135.004) (80.309M, -315.194)
-400d
(92.350M, -320.013)
-600d
10mHz 1.0Hz 100Hz 10KHz 1.0MHz 100MHz 10GHz
P(V(S))
Frequency
Le sujet proposé porte sur l’étude en régime dynamique du montage base commune de la figure ci-
dessous. Les paramètres du modèle en comportement linéaire du transistor sont :
RB1 RC
100k 1.5k
VCC
Q
CG rg
20 V
CB vs
RB2 RE 10u 50
10u
22k 470 vg
1. Dessinez le schéma.
2. Calculez le gain en tension Av 0 = v s v g , les résistances d’entrée et de sortie.
3. Dessinez le schéma.
4. Evaluez l’influence de chacun des condensateurs CG et CB sur la fréquence de coupure, l’autre
étant équivalent à un court-circuit. Concluez sur la fréquence fb de coupure basse du montage.
5. Evaluer la fréquence fb par la méthode de l’approximation du pôle dominant.
6. Dessinez le schéma.
7. En se plaçant dans l’hypothèse d’un pôle dominant, calculez la fréquence fh de coupure haute du
montage.
8. Validez l’hypothèse du pôle dominant.
Corrigé
1. Schéma
rg βi
i
RE rbe RC vs
vg
2. Caractérisation du montage
RE R E rg
Ce schéma peut être simplifié par Thévenin v g' = v g et rg' = .
R E + rg R E + rg
[ ]
⎧⎪v g' = − (β + 1)rg' + rbe i
⇒ =
vs vs vg
=
'
=
β RC RE
≅ 26.9 (+28.6 dB)
⎨
⎪⎩v s = − β i RC
Av0
v g v ' v
g g
( β + 1) r g // R (
E + r be R )
E + rg
rbe
Les résistances d’entrée et de sortie s’écrivent : Ze = RE // ≅ 4.9 Ω et Z s = RC ≅ 1.5 kΩ .
β +1
3. Schéma
CB RB rbe RC
βi
i
CG
RE
rg
vg
La fonction de transfert en tension est du type passe-haut du second ordre par la présence des
deux condensateurs indépendants au sein du montage. La recherche de la fréquence de coupure
basse peut être alors entreprise de deux manières :
- constater l’influence d’un des condensateurs pris de manière indépendante, les autres étant
assimilés à des court-circuits et interpréter globalement les résultats obtenus,
- appliquer la méthode d’approximation du pôle dominant, en n’oubliant pas de valider
l’hypothèse.
i0
RB rbe RC
v0
i βi
RE // rg
⎧ v0
⎪i 0 = R + i
⎨ B [
⇒ RB∞ = RB // rbe + (β + 1) RE // rg ≅ 5326 Ω ( )]
⎩ 0 [
be E g(
⎪v = r + (β + 1) R // r i )]
1
soit une fréquence de coupure fb1 = ≅ 3 Hz .
2π RB∞ CB
i0
βi
i1
i
rbe RE v0
RC
rg
⎧i1 = i 0 + (β + 1)i ⎧⎡ ⎡ ⎤
RE ⎤
⎪ ⎪ ⎢1 + (β + 1) ⎥1 0
i = i ⎢ RE ⎥
⎨v 0 = RE i1 + rg i 0 ⇒ ⎨⎣ rbe ⎦ ⇒ v0 = ⎢ + rg ⎥ i 0
⎪ ⎪v = R i + r i ⎢1 + (β + 1) RE ⎥
⎩rbe i = − RE i1 ⎩ 0 E 1 g 0 ⎢
⎣ r be
⎥
⎦
rbe 1
RG∞ = // RE + rg ≅ 54.8 Ω , soit une fréquence de coupure fb2 = ≅ 290 Hz .
β +1 2π RG∞ CG
L’influence de CG apparaît prépondérante vis-à-vis de CB car deux décades séparent les pôles,
ce qui entraîne une fréquence de coupure basse fb ≅ 290 Hz .
RB rbe RC
RB0
βi
i
RE
rg
RG0
RB + rbe
RB0 = RB // [rbe + (β + 1)RE ] ≅ 14388 Ω , RG0 = RE // + rg ≅ 148 Ω
β +1
1
d’où f3 ≅ ≅ 1.1 Hz
2π (RG0 CG + RB0 CB )
Calcul du zéro :
Le zéro est obtenu par le couplage dû à CB . En effet, si la base du transistor est en l’air, le
RB 1 1
courant dans la charge est nul, donc =∞ ⇒ p=− et f2 = ≅ 0.88 Hz .
1 + RBCB RBCB 2π RB CB
Les résultats sont valables avec une excellente précision car les deux pôles sont séparés de plus
de deux décades et le zéro est à deux décades en dessous du pôle dominant. La simulation sur
Spice confirme ces chiffres.
6. Schéma
Cbc
Cbe rbe RC
i βi
RE
rg
vg
La fonction de transfert en tension est du type passe-bas du second ordre par la présence des
deux capacités indépendantes au sein du montage. La méthode par l’approximation du pôle
dominant est appliquée.
i0
βi
i i1
rbe rg //RE v0
RC
⎧i 0 + (β + 1)i = i1
⎪
+ (β + 1) 0 ⇒ Rbe
v0 v 0 r
⎨v 0 = − rbe i ⇒ i0 = = rg // RE // be ≅ 4.42 Ω
// β +1
⎩ 0 g(
⎪v = r // R i
E 1 ) r g R E r be
−8 s , f ≅
1
a1 = Rbe
0 C
be + R bc C bc ≅ 3.195 10
0 ≅ 4.98 MHz (fréquence de coupure à –3 dB).
2π a1
h
20 20 dB / decade
(77.787M, 2.4421)
-20
40 dB / decade
-40
10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz 1.0MHz 10MHz 100MHz 1.0GHz
DB(V(S))
Frequency
Le sujet proposé porte sur l’étude en régime dynamique du montage collecteur commun de la figure
ci-dessous. Les paramètres du modèle en comportement linéaire du transistor sont :
RB
284k
rg CG VCC
Q
3k 10n
20 V
vg
RE
2k vs
1. Dessinez le schéma.
2. Calculez le gain en tension Av 0 = v s v g , les résistances d’entrée et de sortie.
3. Dessinez le schéma.
4. Evaluez la fréquence fb de coupure basse du montage.
5. Dessinez le schéma.
6. En se plaçant dans l’hypothèse d’un pôle dominant, calculez la fréquence fh de coupure haute du
montage.
7. Validez l’hypothèse du pôle dominant.
Corrigé
1. Schéma
i
rbe
rg
βi
RB RE vs
vg
2. Gain en tension
RB RB rg
Ce schéma peut être simplifié par Thévenin v g' = v g et rg' = ≅ 2969 Ω .
R B + rg RB + rg
⎨
[
⎧⎪v g' = rg' + rbe + (β + 1)RE i ] v
⇒ Av 0 = s =
(β + 1)RE RB
≅ 0.977 (- 0.2 dB)
⎪⎩v s = (β + 1)i RE v g rg // RB + rbe + ( β + 1) RE RB + rg
3. Schéma
CG
rg rbe
RB ib β ib
vg
RE
La fonction de transfert en tension est du type passe-haut du premier ordre par la présence d’un
seul condensateur au sein du montage.
La constante de temps de coupure est obtenue par le calcul de la résistance Req du dipôle
(théorème de Thévenin ou Norton) vu par le condensateur.
i0 i
i1 rbe
βi ⎧i 0 = i1 + i
RB RE ⎪
v0 ⎨v 0 = RB i1 + rg i 0
⎪
rg
⎩RB i1 = [rbe + (β + 1)RE ]i
⎧ ⎛ RB ⎞
⎪i 0 = ⎜⎜1 + ⎟ i1
⇒ ⎨ ⎝ rbe + (β + 1)RE ⎟
⎠ ⇒ Req = rg + RB // [rbe + (β + 1)RE ]
⎪v = R i + r i
⎩ 0 B 1 g 0
1
d’où la fréquence de coupure à –3 dB fb ≅ ≅ 106 Hz avec Req ≅ 149.5 kΩ .
2π Req CG
5. Schéma
Cbe
rbe i
rg v
βi
RB Cbc gm v
RE
vg
La fonction de transfert en tension est du type passe-bas du second ordre par la présence des
deux capacités indépendantes au sein du montage.
i0 i1
rg//RB ⎧v 0 = v
⎪
⎪ v
v0 v rbe RE ⎨i 0 = + i1
⎪ r be
( )
gm v
⎪v = r // R i + R (i − g v )
⎩ 0 g B 1 E 1 m
⎧ v0
⎪i 0 = r + i1
⇒ ⎨ ⇒ i0 =
(1 + g m RE )v 0 +
v0
be
⎪v (1 + g R ) = r // R + R i
⎩ 0 m E g B E 1 ( ) rg // RB + RE rbe
0 rg // RB + RE
d’où Rbe = rbe // ≅ 12.3 Ω
1 + g m RE
i0 rbe i
i1
βi
0
Rbc = rg // RB // [rbe + (β + 1)RE ] ≅ 2940 Ω .
v0 rg//RB RE
1
a1 = Rbe
0 C
be + R bc C bc ≅ 6.41 10
0 −8 s , f ≅ ≅ 2.48 MHz ce qui donne la fréquence de
2π a1
h
coupure à –3 dB.
i0
bc = rbe
Rbe // RE ≅ 4.99 Ω
v0 v rbe RE β +1
gm v
a1
⇒ a2 = Rbe be bc bc ≅ 1.27 10
bc C R 0 C −16 s 2 , d’où f ≅
2 ≅ 80 MHz
2π a2
Sur un plan purement analytique, une meilleure précision peut être atteinte en évaluant une
fréquence de coupure corrigée telle que
1 1 1 1 1 1
≅ 2π a1 = + d’où ≅ − et f1 = fhcorrigée ≅ 2.56 MHz (avec f2 valeur approchée).
fh f1 f 2 f1 fh f2
β +1
La simulation sur Spice illustre ces résultats. Un zéro, situé à fz = ≅ 74 MHz , contre
2π rbe Cbe
l’effet du pôle f2 ≅ 80 MHz , d’où comportement du premier ordre.
10
(15.719K, -216.125m)
-0
-10
(107.303, -3.1986) (2.5746M, -3.2344)
-20
-30
-40
1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz 1.0MHz 10MHz 100MHz 1.0GHz
DB(V(S))
Frequency
A partir des résultats des problèmes sur les réponses en fréquence des étages émetteur commun,
base commune et collecteur commun, effectuez une comparaison des performances étudiées.
Corrigé
Commentaires :
• Les trois montages utilisent le même transistor ( β , ft ,VA ) parcouru par le même courant de
polarisation ICo , c’est-à-dire utilisant les mêmes valeurs des paramètres dynamiques du
modèle aux faibles signaux ( rbe , Cbe ,Cbc ), permettant ainsi une bonne comparaison des
performances.
• Les valeurs de la résistance d’entrée montrent qu’un étage base commune doit être attaqué
en courant et qu’un étage collecteur commun en tension.
• La valeur de la résistance de sortie de l’étage collecteur commun fait apparaître son rôle
d’abaisseur d’impédance (adaptateur basse impédance).
• Les étages émetteur commun et base commune sont des amplificateurs de tension, alors que
l’étage collecteur commun recopie la tension d’entrée en sortie (suiveur de tension). Ici, le
gain de l’étage base commune est faible à cause d’un problème d’adaptation sur l’entrée
(attaque en courant).
• La fréquence de coupure basse est fonction du choix des valeurs de condensateurs de liaison
et de découplage, donc indépendante du type d’étage.
• Les valeurs des fréquences de coupure haute mettent en exergue le principal problème de
l’étage émetteur commun, à savoir une faible bande passante. Cette fréquence de coupure
sera d’autant plus faible que la charge sera plus importante (gain en tension demandé plus
important). La solution est l’utilisation du montage cascode.
• Le deuxième pôle se situe aux environs de la fréquence de transition ft , extrême limite du
modèle de comportement du transistor en fréquence.
• La fréquence de coupure haute corrigée démontre l’efficacité de la méthode du pôle
dominant.
RB1 RC
VCC
79.8k 1k
Q1 5V
rg CG
vS
50
vG
RE1
VCC
RB2 30
5V
24k
RE2 CE
220
On se place dans l’hypothèse où la fonction de transfert admet deux pôles réels espacés de plus
d’une décade (approximation du pôle dominant).
Corrigé
RB1 RC
VCC
IC
IB
VCE
VBE
RE1
VCC
RB2
IE
RE2
2VCC
RB2
RB1 + RB2
I
(
= RB C + VBE + RE1 + RE 2 I E
β
) avec RB = RB1 // RB2
RB ≅ 18450 Ω , IC0 ≅ 5 mA
rg rbe
βi
i
RB RC vs
vg
RE1
3. Gain en tension
β RC
Av 0 ≅ − ≅ − 28.25 ( + 29 dB ) ( RB >> rg par théorème de Thévenin)
rg + rbe + (β + 1)RE1
0
R bc
rbe 0 gm v
v R be
RC
rg RB
RE1
0
Résistance R be du dipôle vu par Cbe lorsque Cbc est assimilé à un circuit ouvert
i0 i1
rg // RB
rbe
v i2
v0 RC
RE1
gm v
Le circuit présente deux nœuds et deux mailles indépendantes, soit un système de 4 équations à
4 inconnues i1, i 2 , v et le couple recherché (v 0 , i 0 ) .
⎧ v ⎧ v0
⎪i 0 = i1 + r ⎪i1 = i 0 − r
⎪ be
⎪⎪ be
⎛ ⎞
⎪i = i + g v
⎨1 2 m ⇒ ⎨i 2 = i1 − g m v 0 ⇒ v 0 ⎜⎜1 +
r
rg
+
RE1
r
+ g m RE1 ⎟⎟ ≅ rg + RE1 i 0 ( )
⎪v = v ⎪v ≅ r i + R i ⎝ be be ⎠
0
⎪ ⎪ 0 g 1 E1 2
⎩⎪v 0 ≅ rg i1 + RE1 i 2 ⎪⎩
i0 1 1 + g m RE1 0
rg + RE1 0
⇒ = + d’où Rbe = rbe // ( Rbe ≅ 11.3 Ω )
v 0 rbe rg + RE1 1 + g m RE1
0
Résistance R bc du dipôle vu par Cbc lorsque Cbe est assimilé à un circuit ouvert
i0 v0
i1 i2
rbe
βi
i
rg // RB RC
(β+1) i
RE1
⎧i 0 = i + i1
⎪
⎪i 0 + β i + i 2 = 0 ⎧⎪v 0 ≅ rg (i 0 − i ) + RC ( i 0 + β i )
⎨v ≅ r i − R i ⇒ ⎨
⎪ 0 g 1 C 2 ⎪⎩rg (i 0 − i ) ≅ rbe i + ( β + 1)RE1 i
⎪rg i1 ≅ rbe i + ( β + 1)RE i
⎩ 1
0
rbe + (β + 1)RE1 + β RC
d’où Rbc = RC + rg ≅ 2462 Ω
rg + rbe + (β + 1)RE1
−9 s ⇒ f ≅
1
a1 = Rbe
0 C
be + R bc C bc ≅ 1.392 10
0 ≅ 114 MHz (fréquence de coupure)
2π a1
h
i0
RE1 rg // RB
v0
RC
résistance r be est court-circuitée et la source liée ne débite aucun courant. Le résultat est alors
∞
immédiat, à savoir Rbc = rg // RB // RE1 + RC ≅ 1020 Ω .
d’où a2 ≅ 1.835 10 −19 s 2 et la fréquence de coupure est f2 ≅ 1.2 GHz ( f2 > ft ).
La fréquence de coupure haute évaluée par l’approximation du pôle dominant est d’une précision
de l’ordre de 10%, car les fréquences calculées sont séparées d’une décade. Il ne faut pas oublier
que le modèle de Giacoletto est toléré jusqu'à la fréquence de transition (400 MHz), ce qui signifie
que les calculs du deuxième pôle et des deux zéros ne sont pas acceptables. Cependant ces
fréquences sont, en réalité, très au-dela de la fréquence de coupure à 3 dB.
Sur un plan purement analytique, une meilleure précision peut être atteinte en évaluant une
fréquence de coupure corrigée telle que
1 1 1 1 1 1
≅ 2π a1 = + d’où ≅ − et f1 = fhcorrigée ≅ 127 MHz
fh f1 f 2 f1 fh f2
L’étude porte sur la caractérisation du circuit de la figure ci-dessous. Le transistor à effet de champ
possède les caractéristiques statiques I DSS = 15 mA, VP = −6 V et les paramètres de son modèle
dynamique aux faibles signaux sont rds = ∞, Cgs = 4 pF ,Cgd = 2 pF .
RD
2k
rg CG J1 VCC
30 V
50 10n
vS
R RS CS
vG 100k 300
100u
Corrigé
+VCC
2
VGS ⎛ 1 2 ⎞
+ ⎜⎜ − ⎟VGS + 1 = 0 ⇒ VGS ≅ − 2 V et I D ≅ 6.67 mA , VDS ≅ 14.7 V .
⎟
VP2 ⎝ DSS S
I R VP ⎠
o o o
2. Evaluation du paramètre g m
2
gm = − I DSS I Do ≅ 3.33 mA / V
VP
rg
vgs
vs
R gm vgs RD
vg
Calcul du gain
⎧ R
⎪v gs = R + r v g R v
⎨ g ⇒ v s = − g m RD v g soit Av 0 = s ≅ − g m RD ≅ − 6.66 (16.48 dB)
⎪v = − g v R R + r g v g
⎩ s m gs D
La résistance d’entrée (vue par le circuit d’attaque sous forme Thévenin vaut Z e = R = 100 kΩ et
la résistance de sortie ZS = RD = 2 kΩ .
CG
rg vgs
R gm vgs RD
vg
RS
CS
La fonction de transfert en tension est du type passe-haut du second ordre par la présence des
deux condensateurs indépendants au sein du montage. La méthode par l’approximation du pôle
dominant permet la détermination rapide de la fréquence de coupure basse (voir « Annexes »).
RG∞
RG∞ = rg + R ≅ 100 kΩ
rg R vgs RD
gm vgs
i0
gm vgs i
⎧v 0 = − v gs
vgs ⎪ i 1
⎨ v gs ⇒ 0 = + gm
⎪i 0 + g m v gs + v 0 RS
0
RS v0 ⎩ RS
RD 1
rg // R d’où RS∞ = RS // ≅ 150 Ω
gm
1 ⎛ 1 1 ⎞
ce qui donne la fréquence de coupure à –3 dB fb ≅ ⎜ ⎟ ≅ 170 Hz .
2π ⎜ R∞ C + R∞ C ⎟
⎝ G G S S ⎠
RG0
vgs
gm vgs
R RD
rg
RS RS0
1
RG0 = rg + R ≅ 100 kΩ , RS0 = RS // ≅ 150 Ω
gm
1
d’où f2 ≅ ≅ 9.95 Hz
2π (RG0 CG + RS0 CS )
Calcul du zéro :
Le zéro est produit par la liaison entre source et masse, couplage dû à CS . En effet, si la source
du transistor est en l’air, le courant dans la charge est nul, donc
RS 1 1
=∞ ⇒ p=− et f3 = ≅ 5.3 Hz .
1 + RSCS p RS CS 2π RS CS
Les résultats sont valables avec une précision satisfaisante car les deux pôles sont séparés d’un
peu plus d’une décade et le zéro est situé légèrement en dessous du pôle le plus bas (voir la
simulation sur Spice).
Cgd
rg
Cgs
R vgs RD vs
gm vgs
vg
La fonction de transfert en tension est du type passe-bas du second ordre par la présence des
deux capacités indépendantes au sein du montage. La méthode par l’approximation du pôle
dominant est mise en œuvre.
0
Rgd
vgs 0
R gs RD
rg R
gm vgs
Résistance du dipôle vu par Cgs lorsque Cgd est assimilé à un circuit ouvert :
0
Rgs = rg // R ≅ 50 Ω
Résistance du dipôle vu par Cgd lorsque Cgs est assimilé à un circuit ouvert :
0
Rgs
i0
⎧⎪v 0 = Rgs (
0 i +R i +g v
0 D 0 m gs )
⎨
vgs
gm vgs ⎪⎩v gs = Rgs i 0
0
v0 RD
0 = (1 + g R )R 0 + R ≅ 2383 Ω
Rgd m D gs D
1
a1 = Rgs
0 C
gs + R gd C gd ≅ 4.97 10
0 −9 s , f ≅ ≅ 32 MHz ce qui donne la fréquence de coupure
2π a1
h
à –3 dB.
gs
Résistance Rgd du dipôle vu par Cgd lorsque Cgs est assimilé à un court-circuit :
gs
Rgd
gs
Rgd = R D = 2 kΩ
v=0 RC
gm v = 0
a1
a2 = Rgs gs gd gd ≅ 8 10
0 C R gs C −19 s 2 , d’où f ≅
2 ≅ 989 MHz
2π a2
Calcul du zéro :
Le zéro est produit de manière telle que le courant circulant dans la charge RD est nul, couplage
dû à Cgd . En effet, le courant circulant dans la branche supportant Cgd est égal au courant fourni
par la source liée, donc
gm gm
Cgd p Vgs ( p ) = g m Vgs ( p ) ⇒ p = et f3 = ≅ 265 MHz
Cgd 2π Cgd
La fréquence de coupure haute demeure valable avec une bonne précision, malgré la présence
du zéro qui s’intercale entre les deux pôles. Notons que le domaine de validité du modèle de
comportement en fréquence du transistor est acceptable puisqu’il n’existe pas de phénomène de
diffusion pour un JFET (modélisation de deux diodes en inverse).
20
(173.235, 13.788) (33.283M, 13.501)
(58.434K, 16.448)
0
(13.335, -6.7119)
(949.014M, -4.2491737m)
pente
40 dB/décade
pente
- 20 dB/décade
-20
(5.1989, -17.281)
pente
20 dB/décade
-40
1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz 1.0MHz 10MHz 100MHz 1.0GHz 10GHz
DB(V(S))
Frequency
Le sujet proposé porte sur l’étude du montage de la figure ci-dessous, représenté dans son régime
dynamique aux faibles signaux. Le paramètre rds du modèle en comportement linéaire du transistor
JFET est supposé de valeur très importante.
RD vS
rg CG J1
R RS
vg
1. Dessinez le schéma.
2. Ecrivez les expressions du gain en tension Av 0 = v s v g et des résistances d’entrée ze et de
sortie zs du montage.
3. Dessinez le schéma.
4. Ecrivez la fréquence fb de coupure basse du montage.
5. Dessinez le schéma.
On se place dans l’hypothèse où la fonction de transfert admet deux pôles réels espacés de plus
d’une décade (approximation du pôle dominant) et zéros très éloignés.
Corrigé
1. Schéma
rg vgs
gm vgs
R RD vs
vg
RS
⎧⎪v s = − g m v gs RD
⎨ ( R >> rg par théorème de Thévenin)
⎪⎩v g ≅ v gs + g m v gs RS
v g R
⇒ Av 0 = s ≅ − m D et ze = R (vue par le générateur d’attaque), zs = RD .
vg 1 + g m RS
3. Schéma
rg CG
ze = R
Le condensateur voit à ses bornes un dipôle passif ( v g éteint) de résistance ze + rg , ce qui fournit
1
la constante de temps de coupure, donc la fréquence de coupure basse fb = .
2 π ( rg + ze )CG
5. Schéma
0
Rgd
0 gm vgs
vgs R gs
RD
rg R
RS
0
6. Ecriture analytique de la résistance R gs
i0
rg // R
vgs i1
v0 RD
RS
gm vgs
⎧i 0 = i1 + g m v gs
⎪⎪ ⎧⎪i 0 = i1 + g m v 0
⎨v 0 = v gs ⇒ ⎨ ⇒ v 0 ≅ rg i 0 + RS (i 0 − g m v 0 )
⎪ ⎪⎩v 0 ≅ rg i 0 + RS i1
⎪⎩v 0 ≅ rg i 0 + RS i1
0 v r g + RS
d’où Rgs = 0 ≅ .
i 0 1 + g m RS
0
7. Ecriture analytique de la résistance Rgd
i0 v0
i1
vgs
gm vgs
RD
rg // R
RS
⎧i 0 + g m v gs + i1 = 0
⎪⎪ ⎧⎪v 0 ≅ rg i 0 + RD (i 0 + g m v gs ) rg g m RD
⎨v 0 ≅ rg i 0 − RD i1 ⇒ ⎨ ⇒ v 0 ≅ ( rg + R D ) i 0 + i0
⎪ ⎪⎩rg i 0 ≅ v gs (1 + g m RS ) 1 + g m RS
⎩⎪rg i 0 ≅ v gs + g m v gs RS
⎛ g m rg ⎞
0
d’où Rgd ≅ rg + RD ⎜⎜1 + ⎟
⎟
⎝ 1 + g m RS ⎠
∞
Ecriture analytique de la résistance Rgd
i0
RS rg // R
0
v0
RD
∞
Le choix du calcul de Rgd apparaît plus judicieux au vu du schéma précédent, puisque la tension
v gs est nullee et la source liée ne débite aucun courant. Le résultat est alors immédiat, à savoir
∞
Rgd ≅ rg // RS + RD .
∞
Ecriture analytique de la résistance Rgs
i0
RD rg // R
v0 vgs
gm vgs
RS
⎧v 0 = v gs
⎪⎪
⎨v 0 ≅ (RD // rg + RS ) i1 ⇒ v 0 = (RD // rg + RS ) (i 0 − g m v 0 )
⎪
⎪⎩i 0 = i1 + g m v gs
∞ v 1
d’où Rgs = 0 = //(RD // rg + RS ) .
i0 gm
Dans les deux cas, nous devons retrouver la même écriture analytique de a2 .
L’étude proposée porte sur le comportement en fréquence du montage de la figure ci-dessous. Les
deux transistors sont supposés identiques :
RB1
2.2k
RC
RB2
Q2 560
1.2k
rg CG + VCC
Q1
50 - 20 V
+ vS
vG RB3
RE
560 220 CE CB
1. Dans l’hypothèse où l’on suppose les courants de base des transistors négligeables devant le
courant circulant dans la maille définie par RB1 , RB2 , RB3 et VCC , déterminez les points de
fonctionnement des deux transistors. Validez cette hypothèse.
Corrigé
RB1
IB2 RC
RB2 VCE2
Q1 IC1 IC2
IB1 + VCC
Q2
VCE1 VBE2 -
VBE1
RB3
RE
1. Points de repos
VCC
D’après l’hypothèse formulée, le courant de maille est I ≅
RB1 + RB2 + RB3
L’hypothèse de départ fait négliger deux fois 100 µA devant 5.05 mA (≅ 4%)
VCE1 ≅ VCE2 ≅ 6.1V , IC1 ≅ IC2 ≅ IC o = 10 mA
o o o o
β i2
rg i2
RB v rbe1 rbe2 RC vs
vg gm v
⎧g m v = (β + 1)i 2
⎪
⎪ ze v ze ⎛ β ⎞⎛ β RC ⎞
⎨v = v g ⇒ Av 0 = s = ⎜⎜ − ⎟⎟⎜⎜ ⎟ ≅ −168 (+ 44.4 dB)
⎟
⎪ z e + r g v g z e + rg ⎝ β + 1 ⎠⎝ rbe ⎠
⎪v = − R β i
⎩ s C 2
Cbe1 = Cbe2 = Cbe car Cbc1 = Cbc 2 = Cbc et même fréquence de transition
IC 0
Cbe + Cbc = ( Cbc = 4 pF , Cbe ≅ 633 pF )
2π UT ft
0
Rbc1 gm v2
gm v1
RG RB v1 rbe1 v2 rbe2 RC
0 0 0
R be1
Rbe 2
Rbc 2
Ce circuit présente trois éléments capacitifs indépendants, puisqu’une maille n’est composée que
de ce type d’éléments. Le système est donc d’ordre 3.
Résistance du dipôle vu par Cbe1 lorsque les autres éléments capacitifs sont assimilés à des
0
circuits ouverts : Rbe1
= rg // RB // rbe1 ≅ 37.6 Ω .
Résistance du dipôle vu par Cbe2 lorsque les autres éléments capacitifs sont assimilés à des
rbe2
0
circuits ouverts : Rbe = ≅ 2.48 Ω .
2
β +1
gm v2
v0 v2 rbe2 RC
Résistance du dipôle vu par Cbc1 lorsque les autres éléments capacitifs sont assimilés à des
0 = R 0 (1 + α ) + R 0
circuits ouverts : Rbc be1 1be ≅ 77.24 Ω . 2
i0
0
v1 Rbe1
v0
i1 gm v1
0
Rbe2
Résistance du dipôle vu par Cbc 2 lorsque les autres éléments capacitifs sont assimilés à des
0
circuits ouverts : Rbc = RC = 560 Ω .
2
rbe1 1 rbe2
be1
Rbe = Rbc
be1
= ≅ 2.48 Ω , Rbc
bc1
= Rbc
be1
= Rbc
be2
= RC = 560 Ω , Rbe
bc1
= Rbe
0 // // ≅ 1 .2 Ω
2 1
β +1 2 2 2 2 1
g m1 β + 1
−17
a2 ≅ 9.53 10 s 2 , f2 ≅ 46.6 MHz
Ce résultat montre que l’hypothèse du pôle dominant donne une fréquence de coupure à plus de
10% près, puisque un peu moins d’une décade sépare les deux pôles, le troisième pôle étant
supposé plus haut en fréquence. Les fréquences de coupure dûes aux zéros sont très hautes.
Sur un plan purement analytique, une meilleure précision peut être atteinte en évaluant une
fréquence de coupure corrigée (négligeant la présence du troisième pôle) telle que
1 1 1 1 1 1
≅ 2π a1 = + d’où ≅ − et f1 = fhcorrigée ≅ 6.5 MHz
fh f1 f 2 f1 fh f2
5. Spécificités de l’amplificateur
L’ensemble des deux étages forme alors un amplificateur de puissance possédant une bande
passante élevée.
L’étude proposée porte sur le comportement en fréquence du montage de la figure ci-dessous. Les
transistors possèdent les caractéristiques suivantes
RC
RB1
10k Q2
VCC
Q1
R1 ie C1
C3
25Vdc
2.2k 47µ
10µ
RB2
ve RE R2 R3 vs
vg 82k C2
1k 100µ 2.2k 22k
RP
2. Déduisez, à partir des courants de polarisation, les paramètres dynamiques des modèles faibles
signaux rbe , rce , Cbe de Q1 et Q2 .
3. Aux fréquences moyennes, évaluez le gain en tension A v o = v s v g , puis caractérisez le montage
en l’absence de R1 ( A v = v s v e , Ze , Zs ).
4. Evaluez la fréquence de coupure basse du montage.
5. Evaluez la fréquence de coupure haute du montage et démontrez que la marge de phase Φ M est
supérieure à 45°.
6. Constatez que les variables de polarisation ne sont pas modifiées par la présence de RP .
7. Aux fréquences moyennes, évaluez la résistance de transfert Rt = v s i e de la chaîne directe et
dessinez le schéma équivalent du montage. Précisez le type de contre-réaction.
8. Aux fréquences moyennes, caractérisez le montage en boucle fermée et évaluez les paramètres
Rt' , Ze' , Zs' et Av' o = v s v g pour RP = 150 kΩ et 27 kΩ.
9. Déterminez la bande passante du montage pour les deux valeurs de contre-réaction.
Corrigé
RB1 10k
37.6 µA
13.1 V Q2
29.14 µA
7.68 µA
1.76 V Q1 0.6 V 12.5 V
1.16 V 5.68 mA
0.6 V
82k
1k 2.2k
21.46 µA 1.16 mA
R1 rce1
RB v1 rbe1 RC
vs1 Z s1
gm1 v1
vg
⎧ RB // rbe1
⎪v 1 = β
(RC // rce ) R R+BR// r//ber
vg v s1
⎨ R1 + RB // rbe1 ⇒ A1 = =− 1
≅ − 242
( )
1
⎪v = − g v R // r vg rbe1 1 B be1
⎩ s1 m1 1 C ce1
rbe2 i2
zs1 rce2
vs2
β i2 R2 // R3
zs 2
vs1
[
⎧⎪v s1 = zs1 + rbe2 + (β + 1)R i 2 ] vs (β + 1)R
⎨ ⇒ A2 = 2 = ≅ 0.966
⎪⎩ s2
v = (β + 1) R i 2 v s1 z s1 + r be2 + (β + 1)R
zs1 + rbe2
ze2 = rbe2 + (β + 1)R ≅ 272 kΩ , zs2 = R // ≅ 61.6 Ω
β +1
vs
Ainsi, le transfert du montage vaut Av o = = A1 A2 ≅ − 234 soit 47.4 dB
vg
La caractérisation demandée en l’absence de R1 est la suivante :
Schéma
C1 i2 C3
rbe2
R1 rbe1 rce1 β i2
RB i1 β i1 RC R3
rce2 R2
vg
RE
C2
La fonction de transfert en tension est du type passe-haut du troisième ordre par la présence des
trois condensateurs indépendants au sein du montage. La méthode par l’approximation du pôle
dominant est utilisée pour le calcul de la fréquence de coupure.
R1∞
i0
i β i1
rbe1 rce1 i1
rce1
i1 β i1 rbe1
R1 //RB RC ze2
RE v0
⎧ β +1
⎧i + (β + 1)i + i = 0 ⎪i 0 = r + R // R v 0 − i
⎪⎪ 0 1
⎨ 0
v = − (
r be1 + R1 // RB i1 ) ⎪
⇒ ⎨
be1 1 B
( )
⎪v = − r + z // R i + β ze2 // RC v
( )
⎪
( )
⎩⎪v 0 = − rce1 i − ze2 // RC (β i1 + i ) ⎪ 0 ce1 e2 C
rbe1 + R1 // RB
0
⎩
⇒
i0
=
β +1 ⎡
+ ⎢1 −
β ze2 // RC ⎤ ( 1 ) d’où R2∞ =
v0
// RE ≅ 38.14 Ω
⎥
v 0 rbe1 + R1 // RB ⎢⎣ rbe1 + R1 // RB ⎦⎥ rce1 + ze2 // RC i0
R3∞
i2
rbe2
rce1 β i2
0 RC rce2 R2 R3
1 ⎛ 1 1 1 ⎞
ce qui donne la fréquence de coupure à – 3 dB, fb ≅ ⎜ + ∞ + ∞ ⎟ ≅ 43 Hz
2π ⎜ R∞ C ⎟
⎝ 1 1 R 2 C 2 R3 C 3 ⎠
Calcul du zéro :
Le zéro est produit par la liaison entre émetteur et masse, couplage dû à C2 . En effet, si
l’émetteur du transistor est en l’air, le courant dans la charge est nul, donc
RE 1 1
=∞ ⇒ p=− et f2 = ≅ 1.6 Hz
1 + RE C 2 p RE C 2 2π RE C2
Cette fréquence est relativement proche de la fréquence de coupure (environ une décade et
demi), mais interfère très peu sur la fréquence de coupure basse du montage.
Schéma
0
Rbe
2
0
Rbc 1
i2
rbe2
gm1 v1 β i2
R1 v1 Ze zs1 R
0 0
Rbc
Rbe1 2
Ce circuit présente trois éléments capacitifs indépendants, puisqu’une maille n’est composée que
de ce type d’éléments. Le système est donc d’ordre 3. La méthode par l’approximation du pôle
dominant est utilisée.
Résistance du dipôle vu par Cbe1 lorsque les autres éléments capacitifs sont assimilés à des
0
circuits ouverts : Rbe1
= R1 // Z e ≅ 1291 Ω .
Résistance du dipôle vu par Cbc1 lorsque les autres éléments capacitifs sont assimilés à des
circuits ouverts :
v0
i0 i2
rbe2
gm1 v1 β i2
v1 0 zs1 R
Rbe
1
⎧v 0 = Rbe 0
( )(
i + zs1 // ze2 i 0 + g m1 v 1 )
⎪
⎨ 0
1 0 0
⇒ Rbc1
0
= Rbe1
( 0
+ zs1 // ze2 1 + g m1 Rbe1
)(
≅ 525.7 kΩ )
⎪⎩v 1 = R be1 i 0
Résistance du dipôle vu par Cbe2 lorsque les autres éléments capacitifs sont assimilés à des
circuits ouverts :
i0 i
⎧v = v
zs1 ⎪ 0
⎪ v
v0 v rbe2 R ⎨i 0 = +i
⎪ rbe2
gm2 v
⎪v = z i + R i − g v
⎩ 0 s1 m2 ( )
⎧
⎪i 0 = r
⇒ ⎨
v0
+i
⇒ i0 =
(1 + g m R )v 0 + v 0
2 0
⇒ Rbe = rbe2 //
zs1 + R
≅ 25.44 Ω
be2
( ) ( ) zs1 + R 1 + g m2 R
2
⎪v 1 + g R = z + R i rbe2
⎩ 0 m2 s1
Résistance du dipôle vu par Cbc 2 lorsque les autres éléments capacitifs sont assimilés à des
0
circuits ouverts : Rbc 2
= zs1 // ze2 ≅ 8683 Ω .
1
d’où a1 ≅ 7.40 10 −6 s , fh ≅ ≅ 21.5 kHz ce qui donne la fréquence de coupure à –3 dB.
2π a1
2 π a2 0
+ Rbc bc1
C bc1 Rbe 0
Cbe2 + Rbc bc1
Cbc1 Rbc 0
Cbc 2 + R be be2
C be2 Rbc Cbc 2
1 2 1 2 2 2
be1
Rbc = Rbc
be1
= zs1 // ze2 ≅ 8683 Ω , Rbe
be1
= Rbe
0 ≅ 25.44 Ω , Rbc
be2
= zs1 // R ≅ 1497 Ω ,
1 2 2 2 2
0 1
Rbe1
// // zs1 + R
0 1 g m1
bc1
Rbc = Rbe // // zs1 // ze2 ≅ 21.32 Ω , Rbe
bc1
= rbe2 // ≅ 4.44 Ω
2 1
g m1 2
1 + g m2 R
Calcul du zéro :
Le zéro du montage émetteur commun est produit de manière telle que le courant circulant dans
la capacité de couplage Cbc1 soit entièrement absorbé par la source liée (tension nulle sur la
charge)
g m1 g m1
Cbc1 p V1( p ) = g m1 V1( p ) ⇒ p = et f z = ≅ 540 Mhz
Cbc1 2π Cbc1
40 (1.2589, 19.750)
(5.0119M, -38.642m)
-80
100mHz 1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz 1.0MHz 10MHz 100MHz 1.0GHz
DB(V(S))
Frequency
0d
(40.596,-135.018)
(1.0000K,-180.285)
(21.559K,-225.007)
-200d (5.0119M,-277.848)
-400d
(34.133M,-315.031)
-600d
100mHz 1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz 1.0MHz 10MHz 100MHz 1.0GHz
P(V(S))
Frequency
RP
is
ig ie
27k ⎧v e = Z e i e
⎪
⎨ vs
R1 Zs
⎪Av = v
2.2k 62 ⎩ e
Ze
ve vs
3123 v
vg ⇒ R t = s = A v Z e ≅ − 1246 kΩ (121.9 dB)
R t ie
ie
(contre-réaction tension courant)
La contre-réaction fait apparaître une topologie parallèle en entrée et en sortie. De ce fait, les
nouveaux paramètres diminuent dans un rapport 1 + Y Rt (voir cours « La contre-réaction »).
⎧ ' Rt
ig
⎪Rt =
⎪ 1 + Y Rt
R1
2.2k
Z’s ⎪⎪ ' Ze
Z’e ⎨Ze =
ve vs
⎪ 1 + Y Rt
vg ⎪ ' Zs
R’ t ig ⎪Zs =
⎪⎩ 1 + Y Rt
ve − vs v ⎛ v ⎞ v v 1 is 1
is = = − s ⎜⎜1 − e ⎟⎟ ≅ − s car − e = ≅ 2.5 10 −3 << 1 ⇒ Y = ≅− et le
RP RP ⎝ v s ⎠ RP vs Av vs RP
quadripôle de retour est attaqué en tension ( Z s << RP ).
Pour RP = 150 kΩ , Rt' ≅ − 133.8 kΩ , Ze' ≅ 336 Ω , Zs' ≅ 6.6 Ω avec 1 + Y Rt ≅ 9.307
⎧⎪v s = Rt' i g Rt'
⇒ Av' = ≅ − 52.8 (34.45 dB)
⎨
( '
⎪⎩v g = R1 + Z e i g ) R1 + Z e'
Le produit gain fréquence de coupure haute se conserve car le circuit se comporte comme un
système du premier ordre à cause du pôle dominant.
A v o fh = A v' fh' ≅ 5.03 MHz ⇒ fh' ≅ 95.4 kHz , fh' ≅ 432 kHz respectivement pour RP = 150 kΩ et
27 kΩ.
Tableau récapitulatif :
RP (kΩ ) Rt' (kΩ ) Z e' (Ω) Z s' ( Ω ) Av' fh' (kHz ) fb' (Hz )
∞ - 1246 5323 62 - 234 21.5 43
150 - 133.8 2536 6.6 - 52.8 95.4 9.7
27 - 26.43 2266.2 1.3 - 11.7 432 2.2
Simulation
80
(10.098, 31.434)
(1.0000K,34.433) (95.499K, 31.434)
40
0 (2.2179, 18.315)
(5.0119M, -38.643m)
-40
100mHz 1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz 1.0MHz 10MHz 100MHz
DB(V(S))
Frequency
On considère l’étage de polarisation de la figure ci-dessous dans lequel les transistors sont supposés
technologiquement identiques ( β = 200, V A = 100 V ) et les tensions d’alimentation VCC = 15 V .
+VCC
Ipol
R IC2
Q1 Q2
-VCC
1. Sans négliger le moindre terme sur les courants, écrivez l’expression de IC 2 en fonction de I pol .
(
2. Donnez la précision du miroir par l’évaluation de l’erreur définie comme étant ε = I pol − IC2 ) IC2 .
3. Evaluez la résistance R pour obtenir IC2 = 200 µA , VBE de l’ordre de 0.6 V.
4. Evaluez les paramètres dynamiques rbe1 , rbe2 , rce1 , rce2 des modèles des transistors.
5. Prouvez que la source est représentée par une simple résistance z0 et évaluez celle-ci.
Corrigé
Equations technologiques :
VBEi VBEi
⎛ VCEi ⎞
ICi = β I Bi = β I BS e UT ⎜1 + ⎟ ≅ β I BS e UT en négligeant l’effet Early (VCEi << VA )
⎜ VA ⎟
⎝ ⎠
⎧ VBE1
⎪I ≅ β I e UT
⎪ C1 BS
Q1 ≡ Q2 → I BS1 = I BS2 = I BS , β1 = β 2 = β ⇒ ⎨ VBE2
⎪
⎪IC2 ≅ β I BS e UT
⎩
Equations du circuit :
⎧⎪VBE1 = VBE2 β
⎨ ⇒ I B1 = I B2 et IC1 = IC2 ⇒ IC2 = I pol
⎪⎩I pol = I B1 + I B2 + IC2 β +2
2. Précision du miroir
I pol 2
ε= −1= = 1%
IC 2 β
3. Evaluation de la résistance R
2VCC − VBE1 β + 2
R= ≅ 148 kΩ (équation non linéaire car VBE1 est fonction de I BS )
IC 2 β
La valeur de VBE1 sera approchée par une tension de 0.6 V.
UT V
rbe = rbe1 = rbe2 ≅ β et rce = rce1 = rce2 ≅ A (VCE i << VA ) , soit rbe ≅ 25 kΩ , rce ≅ 500 kΩ
IC 2 IC 2
o o
i0
L’absence de source d’excitation dynamique à l’entrée du montage fait qu’aucun courant n’existe
dans la partie gauche du circuit, en particulier v = 0 entraîne g m v = 0 , d’où z0 = v 0 i 0 = rce .
Cette charge dynamique est de valeur relativement importante ( z0 ≅ 500 kΩ ).
iE (t) iS (t)
vE (t)
Q1 Q2 vS (t)
2. Evaluez les paramètres dynamiques rbe1 , rbe2 , rce1 , rce2 des modèles des transistors pour
IS = 200 µA .
3. Précisez les conditions d’attaque et de charge de ce quadripôle. Donnez les conditions idéales.
4. Caractérisez la source de courant dynamique telle que
⎛i ⎞ ⎛v ⎞ ⎛v ⎞
Ai = ⎜⎜ s ⎟⎟ , Z e = ⎜⎜ e ⎟⎟ , Z s = ⎜⎜ s ⎟⎟ et dessinez le quadripôle équivalent.
⎝ e ⎠v s =0
i ⎝ e ⎠v s =0
i ⎝ i s ⎠ i e =0
Corrigé
1. Expression de IS (I E )
β
IS = I E ≅ I E (voir le même problème en étage de polarisation)
β +2
UT V
rbe = rbe1 = rbe2 ≅ β et rce = rce1 = rce2 ≅ A , soit rbe ≅ 25 kΩ , rce ≅ 500 kΩ
IC 2 IC 2
o o
is
rce
ie rbe v rbe rce
ve vs
gm v gm v
⎛i ⎞ β ⎛v ⎞ r ⎛v ⎞
A i = ⎜⎜ s ⎟⎟ = ≅ 1 , Z e = ⎜⎜ e ⎟⎟ = be ≅ 124 Ω , Z s = ⎜⎜ s ⎟⎟ = rce ≅ 500 kΩ
⎝ i e ⎠v s =0 β + 2 ⎝ i e ⎠ v s =0 β + 2 ⎝ i s ⎠ i e =0
ie is
Ai ie
ve Ze Zs vs
On peut vérifier que si le courant dynamique d’entrée i e est nul, la source liée est telle que
Ai i e = 0 (pas de transfert de courant) et le dipôle de sortie se réduit à la présence de Z s
uniquement. On retrouve le cas d’une source pour polarisation d’étage présentant sa charge
dynamique Z s (dipôle).
I0
J3 D
RS
500
-VCC
1. Evaluez le courant I 0 .
Corrigé
1. Evaluation de I 0
⎧VGS = −RS I 0 2 2
⎪⎪ 2 I ⎛ R I ⎞ ⎛R ⎞ ⎛ 2 RS 1 ⎞
⎨ ⎞ ⇒ 0 = ⎜1 + S 0 ⎟ ⇒ ⎜ S ⎟ I 02 + ⎜
⎛ VGS − ⎟ I0 + 1 = 0
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ Vp ⎟
⎪I 0 = I DSS ⎜⎜1 −
⎟
⎟
I DSS ⎝ Vp ⎠ ⎝ V p ⎠ ⎝ I DSS ⎠
⎩⎪ ⎝ ⎠ Vp
En retenant la racine du polynôme de plus faible valeur, I 0 ≅ 1.072 mA .
2
2. Evaluation de la pente du transistor g m = − I D I DSS ≅ 1.46 mA / V
VP
( )
⎧⎪v 0 = rds i 0 − g m v gs + RS i 0
rds ⎨
⎪⎩v gs = −RS i 0
gm vgs v0
Considérons l’étage de polarisation de la figure ci-dessous dans lequel les transistors sont supposés
technologiquement identiques ( β = 200, V A = 100 V ) et les tensions d’alimentation VCC = 15 V .
+VCC
Ipol
R
138k Q3
IC2
Q1 Q2
1. Sans négliger le moindre terme sur les courants, écrivez l’expression de IC 2 en fonction de I pol .
2. Donnez la précision du miroir par l’évaluation de l’erreur définie comme étant ε = I pol − IC2 ( ) IC2 .
3. Evaluez les courants de collecteur des transistors.
4. Prouvez que la source est représentée par une simple résistance z0 et évaluez celle-ci.
Corrigé
Equations technologiques :
VBEi VBEi
⎛ VCEi ⎞
ICi = β I Bi = β I BS e UT ⎜1 + ⎟ ≅ β I BS e UT en négligeant l’effet Early (VCEi << VA )
⎜ VA ⎟
⎝ ⎠
⎧ VBE1
⎪I ≅ β I e UT
⎪ C1 BS
Q1 ≡ Q2 → I BS1 = I BS2 = I BS , β1 = β 2 = β ⇒ ⎨ VBE2
⎪
⎪IC2 ≅ β I BS e UT
⎩
Equations du circuit :
⎧VBE1 = VBE2 ⎧IC1 ≅ IC2 ⎧
⎪ ⎛ 2 ⎞
⎪ ⎪I pol = IC2 ⎜⎜1 + ⎟⎟
⎪ pol
I = I + I ⎪ I B1 + I B2 ⎪ β ( β + 1)
C1 B3
d’où ⎨I pol = + IC2 ⇒ ⎨ ⎝ ⎠
⎨
⎪I E3 = I B1 + I B2 ⎪ β +1 ⎪ VCC − 2VBE
⎪V = R I + V ⎪VCC = R I pol + VBE + VBE ⎪⎩I pol ≅
⎩ CC pol BE 3 + VBE1 ⎩ 3 1 R
2. Précision du miroir
I pol 2
ε= −1= ≅ 5 10 −5
IC 2 β ( β + 1)
I pol ≅ 100 µA (valeur des VBE approchée par une tension de 0.6 V), IC2 ≅ 100 µA , IC3 ≅ 1 µA .
i3 rbe3
ic2
β i3
rce1 v rbe/2 rce3 rce2
R
gm v gm v
rbe
avec rbe1 = rbe2 = rbe , rce1 = rce2 = rce et << rce3
2
L’absence de source d’excitation dynamique à l’entrée du montage fait qu’aucun courant n’existe
dans la partie gauche du circuit, en particulier v = 0 entraîne g m v = 0 , d’où z0 = v 0 i 0 = rce2 .
VA
Cette charge dynamique est de valeur relativement importante ( z0 ≅ = 1 MΩ ).
IC 2
o
iE (t) Q3 iS (t)
Q1 Q2
-VCC
Etude du régime continu
1. Sans négliger le moindre terme sur les courants, écrivez l’expression du courant d’entrée I E en
fonction de IS .
2. Donnez la précision du miroir par l’évaluation de l’erreur définie comme étant ε = I − IC 3 / IC 3 . ( )
Corrigé
1. Expression de IS (I E )
Equations technologiques :
⎧ VBE1
⎪I = β I e UT
⎪ C1 BS
Q1 ≡ Q2 (I BS1 = I BS2 = I BS , β1 = β 2 = β ) ⇒ ⎨ VBE2
( VCEi << VA )
⎪
⎪IC2 = β I BS e UT
⎩
Equations du circuit :
⎧VBE = VBE ⎧ ⎛ 2⎞
⎪⎪ 1 ⎪I E3 = IC2 ⎜⎜1 + ⎟⎟
2
⎪ ⎝ β ⎠
⎨ E3
I = I B1 + I B2 + IC2 ⇒⎨ car IC1 = IC2
⎪ ⎪ I E3
⎩⎪I E = I B3 + IC1 ⎪I E = β + 1 + IC2
⎩
β β +2 β ( β + 2)
d'où IS = IE = IC = IE
β + 1 3 β + 1 2 β 2 + 2β + 2
2. Précision du miroir
IE 2
ε= −1= ≅ 50 10 − 6
IS β (β + 1)
UT V
rbe = β , rce ≅ A avec IC1 = IC2 ≅ IC3 = 100 µA rbe ≅ 50 kΩ , rce ≅ 1 MΩ
IC o IC o o o o
is - βi3 rce
rbe
i3 is
βi3
ie - i3 - (is + i3) β/(β+2)
ie
ve vs
rce rbe/(β+2) Rch
(is + i3) β/(β+2)
⎛i ⎞
Calcul du transfert en courant Ai = ⎜⎜ s ⎟⎟
⎝ i e ⎠v s = 0
Ce calcul correspond à l’application du théorème de Norton (courant de court-circuit en sortie du
dipôle évalué avec une source de courant indépendante parfaite en entrée).
⎧ ⎛ β
⎪rce ⎜⎜ i e − i 3 − (i s + i 3 )⎞⎟⎟ = rbe i 3 + rbe (i s + i 3 )
⎪ ⎝ β + 2 ⎠ β +2
⎨
⎪ rbe (i + i ) + r i − β r i = 0
⎪β + 2 s 3 ce s ce 3
⎩
rbe
L’écriture de ces équations de mailles se simplifie en constatant que << rce (à 0.025% près)
β +2
et rbe << 2rce (à 2.5% près). L’approximation donne
⎧ ⎛ β ⎞ β
⎪i e ≅ ⎜⎜1 + ⎟⎟ i 3 + is is β ( β + 2)
⎨ ⎝ β +2⎠ β +2 ⇒ Ai = ≅ ≅ 1 (à comparer avec le transfert continu)
⎪i ≅ β i ie β 2 + 2β + 2
⎩s 3
⎛v ⎞
Calcul de la résistance de sortie Z s = ⎜⎜ s ⎟
⎟
⎝ is ⎠ i e =0
Ce calcul correspond à la détermination de la résistance de Norton (ou Thévenin) du dipôle
précédent, la source d’excitation de courant i e étant éteinte (circuit ouvert en place de la source).
⎧
⎪v s = rce (i s − β i 3 ) + β + 2 (i 3 + i s )
rbe
⎪
⎨
⎪ rbe (i + i ) + r i + r ⎛⎜ i + β i + β i ⎞⎟ = 0
ce ⎜ 3
⎪β + 2 3 s β + 2 ⎟⎠
be 3 3
β +2
s
⎩ ⎝
⎛v ⎞
Calcul de la résistance d’entrée Z e = ⎜⎜ e ⎟
⎟
⎝ ie ⎠v s =0
Ce calcul correspond à une configuration de charge très faible (court-circuit en sortie) par rapport
à la résistance de sortie Z s du quadripôle. Il faut remarquer que la résistance rce en entrée est
en parallèle avec le dipôle qui suit, ce qui conduit au calcul de la résistance de ce dernier dans le
but d’alléger l’analytique.
⎧ β
⎪i = i 3 + (i 3 + i s )
⎪ β +2
⎪⎪ r be
⎨v = r be i 3 + (i 3 + i s )
⎪ β +2
⎪ r
⎪ be (i 3 + i s ) + r ce (i s − β i 3 ) = 0
⎪⎩ β + 2
Une autre méthode d’analyse plus directe peut être employée, à savoir l’application de la théorie
de la contre-réaction courant-courant (voir cours « La contre-réaction »). C’est une contre-réaction
quasi totale puisque le miroir élémentaire, représentant le quadripôle de retour, ramène le courant
de sortie à l’entrée et en opposition de phase. La précision de cette méthode dépendra des
hypothèses de simplification.
La source de Wilson est un miroir de précision très importante. Les impédances d’entrée et de
sortie respectivement basse (configuration parallèle en entrée) et très haute (configuration série
en sortie) en fait une source adaptée à la conception des amplificateurs opérationnels à
transconductance.
On considère l’étage de polarisation de la figure ci-dessous dans lequel les transistors sont supposés
identiques ( β = 200, VA = 100 V ) et les tensions d’alimentation VCC = 10 V . Les courants de base
seront négligés.
+VCC
R1
38.8k
Ipol IC2 IC3
Q2 Q3
Q1
R2 R3
200 3k
-VCC
Corrigé
⎧ VBE2 R2 IC2
⎪IC ≅ β I BS e UT e UT
⎪ 1 ⎧ R 2 IC 2 IC
⎪ ≅ Ln 1
⎪ VBE3 R3 IC3
⎪ ⎪ UT IC 2
d’où ⎨IC1 ≅ β I BS e UT e UT avec deux équations transcendantes à résoudre ⎨
⎪ ⎪ R3 IC3 ≅ Ln IC1
⎪I = 2VCC − VBE1 ≅ I ⎪ U IC 3
⎪ pol R1
C1 ⎩ T
⎩⎪
UT V
rbe ≅ β , rce ≅ A
IC o IC o
rbe1 ≅ 10 kΩ, rce1 ≅ 200 kΩ , rbe2 ≅ 33.3 kΩ, rce2 ≅ 667 kΩ , rbe3 ≅ 200 kΩ, rce3 ≅ 4 MΩ
Les résultats du miroir de courant élémentaire sont retrouvés en rendant nulles les valeurs des
résistances d’émetteur. Ici, la dissymétrie produit d’une part, un courant continu plus faible que le
courant de référence I pol (effet lentille) ce qui permet d’ajuster les polarisations au sein d’un
circuit intégré et d’autre part, une charge dynamique qui peut être très élevée selon la valeur de la
résistance d’émetteur.
Si l’obtention d’une charge dynamique importante est uniquement désirée, il y a intérêt à rendre
symétrique le montage (effet miroir) pour une meilleure stabilité des courants en fonction de la
température (voir problème « stabilisation par résistance d’émetteur »).
Multiplicateur de VBE
Le montage de la figure qui suit présente une source de courant alimentant un multiplicateur de VBE.
Tous les transistors sont supposés technologiquement identiques ( β = 250, VA = 100 V ) et la tension
d’alimentation VCC = 15 V .
+VCC
Q1 Q2
R1
28.8k R2
4.5k
Q3
R3
7.5k
4. Evaluez les paramètres rbe3 , rce3 , rce 2 des modèles des transistors.
5. Calculez l’impédance z 3 vue entre collecteur et émetteur de Q3 .
6. Concluez sur la représentation d’une source de tension au sein d’études statique et dynamique
aux faibles signaux.
Corrigé
1. Courant de collecteur de Q2
VCC − VEB1 β + 2
Q1 ≡ Q2 → I BS1 = I BS2 = I BS et β1 = β 2 = β ⇒ IC2 = IC1 ≅ ≅ 500 µA
R1 β
3. Validation de l’hypothèse
VBE3 IC − I
I= = 80 µA et I B3 ≅ 2 ≅ 1.67 µA soit une précision des calculs à environ 2%.
R3 β +1
R3 rbe rce3 v0
v
gm v
⎧i 0 = i1 + g m v
⎪ i 0 1 + g m3 R
⎨v 0 = (R2 + R )i1 avec R = R3 // rbe3 ⇒ = (calcul sans la présence de rce3 )
⎪v = R i v 0 R2 + R
⎩ 1
R2 + R
z3 = rce3 // ≅ 113 Ω
1 + g m3 R
6. Le multiplicateur de VBE est un générateur de tension continue dont l’impédance dynamique est
très faible vis-à-vis de la charge en série proposée par le miroir ( rce2 ≅ 200 kΩ ). La translation de
tension produite pourra servir de polarisation d’un étage push-pull série complémentaire. Il faut
noter que ce montage utilise une diode en direct et présente une meilleure stabilité en
température que n diodes mises en série, sans compter la précision de la tension continue
obtenue par le choix des deux résistances.
On considère le circuit de la figure ci-dessous. Tous les transistors sont supposés technologiquement
identiques et β très grand (courants de base négligés).
I1 I3
Q4
Q1
Q3
I2
Q2 Q5
Corrigé
Les transistors étant supposés technologiquement identiques, l’équation générale utilisée est la
IC
suivante, en négligeant l’effet Early ( VA >> VCE X ) : VBE x ≅ UT Ln x pour x = 1 à 5 .
β I BS
3. Expression de I 3
⎧I1 ≅ IC + IC
⎪ 1 3
≅
⎪ 2 C2 C1
I I − I ⎧I1 ≅ IC + IC ⎧I1 + I 2 ≅ 2 IC
⎪ ⎪⎪ 1 2
⎪⎪ 2
I12 − I 22
⎨I 3 = IC4 ≅ IC5 ⇒ ⎨I 2 ≅ IC2 − IC1 ⇒ ⎨I1 − I 2 ≅ 2 IC1 ⇒ I 3 =
⎪ ⎪ ⎪ 2
⎪IC2 ≅ IC3 ⎪⎩IC1 IC2 ≅ I 32 ⎪⎩IC1 IC2 ≅ I 32
⎪I I ≅ I I
⎩ C1 C2 C 4 C5
On considère le circuit de la figure ci-dessous. Tous les transistors sont supposés technologiquement
identiques et β très grand (courants de base négligés).
I1 I3 I2
Q5 Q6
Q1 Q4
Q2 Q7 Q3
Corrigé
Les transistors étant supposés technologiquement identiques, l’équation générale utilisée est la
IC
suivante, en négligeant l’effet Early ( VA >> VCE X ) : VBE x ≅ UT Ln x pour x = 1 à 7 .
β I BS
1. Première relation de maille VBE1 + VBE2 = VBE5 + VBE7 ⇒ IC1 IC2 ≅ IC5 IC7
2. Deuxième relation de maille VBE 4 + VBE3 = VBE6 + VBE7 ⇒ IC4 IC3 ≅ IC6 IC7
3. Expression de I 3
⎧I 3 = IC + IC ≅ IC
⎪ 5 6 7
Le circuit effectue le calcul du module d’un nombre complexe à partir de ses parties réelles et
imaginaires.
L’étude porte sur les performances d’un buffer (circuit intégré) dont le circuit le plus simple est l’étage
collecteur commun (suiveur). Ce dernier présente des inconvénients qu’il est possible d’éviter en
modifiant la topologie de base. Cette évolution vers l’amélioration des performances en régimes
statique et dynamique s’effectuera en trois étapes.
L’étage buffer
+VCC
2 mA
Q1
vE
vS Rch
200
R1
-VCC
4. Evaluez les paramètres rbe et rce du modèle du transistor, puis dessinez le schéma.
5. Ecrivez les expressions du transfert en tension Av = v s v e , des résistances d’entrée Z e et de
sortie Z s vue de la charge. Evaluez ces paramètres.
+VCC
2 mA
R2
Q1
vE Rch
Q2 vS
200
R1
-VCC
8. Evaluez les paramètres rbe et rce du modèle des transistors et dessinez le schéma.
9. Ecrivez les expressions du transfert en tension Av = v s v e , des résistances d’entrée Z e et de
sortie Z s vue de la charge. Evaluez ces paramètres.
+VCC
2 mA
Q5 Q6
Q1
vE Rch
Q2 vS
200
Q3 Q4
-VCC
10. Le courant collecteur de Q1 étant égal à 2 mA, précisez le potentiel de sortie VS et évaluez la
résistance R.
11. Quelle amélioration apporte la présence des sources de courant ?
12. Evaluez les paramètres rbe et rce du modèle des transistors et dessinez le schéma.
13. Ecrivez les expressions du transfert en tension Av = v s v e , des résistances d’entrée Z e et de
sortie Z s vue de la charge. Evaluez ces paramètres.
14. Dans le contexte dynamique, comparez les valeurs des paramètres calculés lors de ces trois
études et précisez l’amélioration obtenue.
Formulaire :
VBE
IC
Modèle en régime continu pour des transistors appairés IC ≅ β I BS e UT
ou VBE ≅ UT Ln
β I BS
(courants de saturation I BS des jonctions base-émetteur et gains en courant β supposés identiques,
effet Early négligé VCE << VA ).
UT V
Paramètres du modèle du transistor en régime dynamique aux faibles signaux rbe ≅ β , rce ≅ A .
IC o IC o
Corrigé
Un buffer (étage tampon) recopie la tension d’entrée en sortie et présente une très faible
résistance de sortie et une résistance d’entrée importante. Son rôle est d’isoler deux étages mis
en cascade pour une adaptation en tension quasi idéale.
2. Evaluation de VS et R1
+5V
2 mA VS = − VBEo ≅ − 0.6 V
Q1
0V
VCE1 = VCC − VS ≅ 5.6 V
o
5.6 V
0.6 V 3 mA VS + VCC VS
- 0.6 V I E1 = + ≅ IC1
5 mA
o R1 Rch o
200
880
⇒ R1 ≅ 880 Ω
-5V
3. Discussion
Inconvénients du montage :
- présence d’une tension d’offset en sortie due à la jonction BE de Q1 (translation de - 0.6 V),
- jonction BE fonction de la température,
- courant de polarisation dépendant de la charge.
rbe1
UT V
rbe1 ≅ β ≅ 2.5 kΩ , rce1 ≅ A = 50 kΩ β i1
IC1 IC1 ve vs
o o R1 //Rch
5. Caractérisation de l’étage
Av =
vs
=
(β + 1)(R1 // Rch ) , Z = r + (β + 1)(R // R ) , Z = R // rbe1 .
v e rbe1 + (β + 1)(R1 // Rch )
1 1
β +1
e be1 ch s
6. Evaluation de VS et IC2
o
+5V
VS = VEB2 − VBE1 ≅ 0 V
2 mA o o
2500
Q1 VCE1 = VCC − VS ≅ 5 V
o
≅ 0.6 V ≅5V
VS + VCC VS V
0V ≅0V I E1 = + ≅ CC ≅ IC1
≅ 5.6 V
o R1 Rch R1 o
≅0A
Q2
200
⇒ R1 (= R2 ) ≅
2500 VCC
= 2.5 kΩ
1.76 mA IC1
o
-5V
7. Discussion
rce2 ≅ 57 kΩ >> R 2
9. Caractérisation de l’étage
Les deux étages étant en cascade, nous caractérisons le premier étage à vide (base de Q1
déconnectée) sous la forme d’un dipôle équivalent de Thévenin ( v s1 , zs1 ) tel que
A1 =
v s1
=
(β + 1)R2 , zs1 = R2 //
rbe2
.
ve rbe + (β + 1)R2
1
β +1
Ce dipôle attaque le second étage caractérisé sous la forme d’un nouveau dipôle équivalent de
Thévenin ( v s2 , zs2 ) tel que
A2 =
v s2
=
(β + 1)(R1 // Rch ) , zs2 = R1 //
zs1 + rbe1
.
v s1 zs1 + rbe + (β + 1)(R1 // Rch )
1
β +1
10. Evaluation de R
+5V
⎧ VBE3
⎪I ≅ β I e UT
2 mA ⎪C BS
Q3 ≡ Q4 → ⎨ 3 et VEB3 = VEB4
VBE4
Q5 Q6 ⎪
⎪IC4 ≅ β I BS e UT
Q1 ⎩
0.6 V
⇒ IC 3 ≅ IC 4
R ⎧ VEB5
0V 0A ⎪I ≅ β I e UT
0V ⎪ C5 BS
Q5 ≡ Q6 → ⎨ et VEB5 = VEB6
Q2 VEB6
≅ 2 mA 200 ⎪
≅ 2 mA ⎪IC6 ≅ β I BS e UT
⎩
≅ 2 mA
Q3 Q4 ⇒ IC 5 ≅ IC 6
-5V
⎧ IC1
⎪VBE1 ≅ UT Ln
⎪ β I BS
Q1 ≡ Q2 → ⎨ ⇒ VBE1 ≅ VEB2 et VS = VEB2 − VBE1 ≅ 0 .
⎪V IC 2
⎪ EB2 ≅ UT Ln β I
⎩ BS
11. Discussion
L’introduction des sources de courant au sein du montage améliore la symétrie des courants
collecteur de Q1 et Q2 . Ce circuit intégré permet une tension d’offset négligeable en sortie et un
meilleur comportement en température.
i2 i1
rbe ≡ rbei ≅ 2500 Ω
rbe2 rbe1
rce ≡ rcei ≅ 50 kΩ β i2 β i1
ve rce /2 vs
Rch //rce/2
v s1 (β + 1) rce r r
A1 = = 2 , zs1 = ce // be .
2 β +1
rbe + (β + 1)
ve rce
2
(β + 1)⎛⎜ rce // Rch ⎞⎟ zs + rbe
A2 =
v s2
= ⎝ 2 ⎠ r
, zs2 = ce // 1 .
⎛ rce ⎞ 2 β +1
zs1 + rbe + (β + 1)⎜
v s1
// Rch ⎟
⎝ 2 ⎠
⎛r ⎞ ⎛r ⎞
ze1 = rbe + (β + 1)⎜ ce // ze2 ⎟ avec ze2 = rbe + (β + 1)⎜ ce // Rch ⎟ .
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
14. Discussion
Tableau récapitulatif
n° étage 1 2 3
Offset en sortie (V) - 0.6 voisin de 0 0
Comportement en
mauvais moyen bon
température
Gain en tension 0.929 0.931 0.941
Résistance d’entrée (kΩ) 35.3 476 3170
Résistance de sortie (Ω) 12.3 12.4 12.5
La résistance d’entrée subit une nette augmentation due à la présence de charges dynamiques
sur les émetteurs de Q1 et Q2 , le gain en tension et la résistance de sortie restant du même
ordre. Il ne faut pas oublier que les valeurs numériques trouvées sont liées au choix d’une charge
de 200 Ω et d’un courant de polarisation de 2 mA.
L’étude porte sur la caractérisation de l’étage différentiel de la figure ci-dessous. Les transistors sont
supposés technologiquement identiques ( β = 200 , VA = ∞ , rce = ∞ ).
R3 R4
3.6k 1.8k VCC
out ref
Q1 Q2 6V
vd R5
9.6k
R1 R2
1k 1k
VCC
Q3 Q4
6V
1. Evaluez les courants IC3 ainsi que les potentiels de nœuds Vout et Vref .
2. Expliquez l’intérêt de disposer du potentiel de référence Vref .
Corrigé
6V
≅ 500 µA
1.8k 3.6k
≅ 500 µA
4.2 V 4.2 V
Q1 Q2
9.6k 1k 1k
- 1.1 V
1 mA Ipol
≅ 1 mA
- 5.4 V
Q4 Q3
-6V
L’étage différentiel Q1 - Q2 est polarisé par le courant issu du miroir élémentaire Q3 - Q4 tel que
2VCC − VBE 4
IC 3 ≅ = 1 mA .
o R 4 + R5
Les deux bornes de sortie sont équipotentielles et permettent une attaque différentielle en tension
d’un montage qui suit.
Le fait de considérer la valeur du paramètre rce3 infinie, conduit à un régime purement différentiel. Le
régime de mode commun est tel que Ac = 0 , Z c = ∞ car v c = ∞ .
UT
rbe = rbe1 = rbe2 = β ≅ 10 kΩ
I Co
4. Caractérisation de l’étage
Posons R = R1 = R2 .
⎪
⎨(β + 1)i1 + (β + 1)i 2 = 0
⎪v
i1 i2 ⎩ out = − R3 β i1
+ +
vd /2 - vd /2
v out β R3
rbe rbe ⇒ Ad = = ≅ 1.71 ,
β i1 β i2 vd 2 [rbe + (β + 1)R ]
L’étude porte sur la caractérisation de l’étage différentiel de la figure ci-dessous. Les transistors sont
supposés technologiquement identiques avec β = 200 , VA = 100 V .
Q5 Q6
VCC
15 V
Q1 Q2
v1 v2
R1
294k
iS VCC
15 V
Q3 Q4
Compréhension du schéma
2. Dessinez le montage et évaluez les courants de collecteur, ainsi que le courant de sortie IS .
3. Afin d’alléger le calcul analytique, les paramètres rce des modèles aux faibles signaux des
transistors Q1 et Q2 seront négligés. Evaluez les autres paramètres rbe et rce des transistors et
caractérisez les quadripôles formés par les sources de courant. Dessinez le schéma résultant.
4. Dessinez le schéma équivalent du montage dans son régime différentiel.
5. Ecrivez les expressions de la résistance différentielle d’entrée Z d , de la résistance de sortie Z s et
du transfert i s / v d et dessinez le quadripôle issu de cette caractérisation en précisant les
conditions d’attaque et de charge pour obtenir un convertisseur tension-courant.
6. Déduisez la valeur du gain en tension Ad .
7. Dessinez le schéma équivalent du montage dans son régime de mode commun.
8. Evaluez le gain en tension Ac et déduisez la valeur du TRMC (en dB).
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose d’un étage de polarisation, d’un étage différentiel dont la charge de
collecteur est un miroir de courant.
- L’étage de polarisation est un miroir de courant élémentaire Q5 - Q6 polarisant l’étage
différentiel par le point commun des émetteurs de Q1 - Q2 . Le courant de cette source, issu de
l’alimentation totale de tension 2VCC , est réglé par la résistance R1 .
- L’étage différentiel Q1 - Q2 est à comportement émetteur commun, attaquant dynamiquement
en courant le miroir élémentaire Q3 - Q4 . Le transfert effectué par ce miroir double le courant
de sortie par comparaison avec une charge dynamique classique sur le collecteur de Q2 .
VEB5 VEB6
Q5 Q6
VCC
I0
15 V
VEB1 VEB2
Q1 Q2
R1 IC2
IS VCC
IC4
Ipol 15 V
Q3 Q4
VBE3 VBE4
VBEi VBEi
⎛ ⎞
Equation du modèle d’un transistor Qi : ICi = β I Bi = β I BS e UT ⎜1 + VCEi ⎟ ≅ βI e UT
en
⎜⎜ VA ⎟⎟ BS
⎝ ⎠
négligeant l’effet Early ( VCEi << VA ) . Ici, tous les transistors ont mêmes β et I BS .
Etage de polarisation :
⎧ VEB5
⎪I ≅ β I e UT
⎪ C5 BS
Q5 ≡ Q6 ⇒ ⎨ et VEB5 = VEB6 ⇒ IC5 ≅ IC6 ≡ I0
VEB6
⎪
⎪IC6 ≅ β I BS e UT
⎩
Etage différentiel
⎧ VEB1
⎪I ≅ β I e UT
⎪C BS
Q1 ≡ Q2 ⇒ ⎨ 1 et VEB1 = VEB2 ⇒ IC1 ≅ IC2
VEB2
⎪
⎪IC2 ≅ β I BS e UT
⎩
et I 0 = I E1 + I E 2 ⇒ IC1 ≅ IC2 ≅ 50 µA
o o
Circuit de transfert
⎧ VBE3
⎪I ≅ β I e UT
⎪C BS
Q3 ≡ Q4 ⇒ ⎨ 3 et VBE3 = VBE 4 ⇒ IC3 ≅ IC4
VBE4
⎪
⎪IC4 ≅ β I BS e UT
⎩
⎧⎪IC = IC3 + I B3 + I B4 ≅ IC3
et ⎨ 1 ⇒ IC3 ≅ IC4 ≅ 50 µA , ISo ≅ 0 .
⎪⎩IC2 = IC4 + IS o o
3. Schéma du montage
UT V
rbe ≅ β , rce ≅ A
IC 0 IC 0
⇒ rbe ≡ rbe1 ≅ rbe2 ≅ rbe3 ≅ rbe4 = 100 kΩ , rce ≡ rce3 ≅ rce4 = 2 MΩ , rce6 = 1 MΩ .
Une source de courant est modélisée sous la forme générale d’un quadripôle.
ie is
Ai ie
ve Ze Zs vs
⎛i ⎞ β ⎛v ⎞ r ⎛v ⎞
avec A i = ⎜⎜ s ⎟
⎟ = ≅ 1 , Z e = ⎜⎜ e ⎟
⎟ = be , Zs = ⎜⎜ s ⎟
⎟ = rce
⎝ ie ⎠v s =0 β + 2 ⎝ ie ⎠v s =0 β + 2 ⎝ is ⎠ i e =0
Dans le cas du miroir Q5 - Q6 , le circuit d’attaque est représenté par la résistance R1 branchée
entre l’entrée du quadripôle et la masse. De ce fait, le courant dynamique d’entrée i e est nul
(absence de source d’excitation), la source liée est telle que Ai i e = 0 (pas de transfert) et le dipôle
de sortie se réduit à la présence de Z s uniquement. Le courant de sortie i s parcourt une
résistance Z s = rce6 .
Dans le cas du miroir Q3 - Q4 , le courant d’entrée est le courant de collecteur de Q1 généré par la
tension v 1 et un transfert de courant a lieu ( Ai i e ≠ 0 ). La résistance de sortie Z s = rce4 est
parcourue par le courant i s − Ai i e . La résistance d’entrée vaut Ze ≅ 495 Ω .
rce6
v1 − v 2 v1 + v 2 v d
v1 = + = + vc
2 2 2
i1 Q1 Q2 i2
+ + v1 − v 2 v1 + v 2 v
ic1 - vd /2
v2 = − + = − d + vc
vd /2 ic2 2 2 2
v1 + + v2
vc vc
Ai ic1
Ze
vs
rce4
La méthode du demi-schéma sera mise en oeuvre ici malgré la dissymétrie de charge des
collecteurs de Q1 - Q2 car rce1 = rce2 = ∞ , ce qui entraîne i c1 = β i1 et i c2 = β i 2 (voir annexe
« Méthode de travail pour la caractérisation linéaire d’un étage différentiel »).
Ze rce4 vs
i1 Q1 Q2 i2
+ + Ai β i1
vd /2 ic1 - vd /2
ic2 i
i1 i2
Ai ic1 + +
Ze vd /2 - vd /2
vs rbe rbe
rce4
β i1 β i2
5. Caractérisation du montage
⎧ vd
⎪− 2 = rbe i 2
⎪⎪ β (Ai + 1) β
⎨i = β (Ai i1 − i 2 )
vd
⇒ i1 = − i 2 = et i = vd ≅ v d (car Ai ≅ 1 ).
⎪v 2 rbe 2 rbe rbe
⎪ d = rbe i1
⎩⎪ 2
β
La conductance de transfert s’écrit Yt ≅ = g m et la résistance de sortie Z s = rce4 .
rbe
Yt vd
Zd Zs Rch
vd avec Z d = 200 kΩ , Yt ≅ 2 mA / V , Z s = 2 MΩ .
B2
β rce4 vs β rce4
v s = Z s Yt v d ≅ v d , d’où Ad = ≅ (condition de circuit ouvert en sortie).
rbe vd rbe
Ce gain est surestimé par la non prise en compte de rce1 et rce2 .
B1 C2
Zs
Zd avec Z d = 200 kΩ , Ad ≅ 4000 , Z s = 2 MΩ .
vd vs
+
Ad vd
B2
Ze rce4 vs
2 rce6 2 rce6
Ai β i1
i
i1 Q1 Q2 i2 i1 i2
+ + + +
vc vc vc
vc ic1 ic2 rbe rbe
β i1 β i2
Ai ic1
Ze
vs
rce4
2 rce6 2 rce6
8. Caractérisation du montage
⎧v s = β rce (Ai i1 − i 2 )
⎪⎪ β rce4 (Ai − 1)
[ ]
4
2 rce6 (β + 1) i1
vc
⎨ c
v = r + ⇒ i1 = i 2 = et v s = vc
+ 2 rce6 (β + 1) rbe + 2 rce6 (β + 1)
be
[ ]
⎪ rbe
⎩⎪v c = rbe + 2 rce6 (β + 1) i 2
2 β rce4 2
= − 0.01 avec rbe << 2 rce6 (β + 1) et 2 rce6 = rce4 .
(β + 2)[rbe + 2 rce (β + 1)]
d’où Ac = − ≅−
6
β
I0
VEB1 VEB2
Q1 Q2
VD
IC1 IC2
IS
IC3 IC4
Q3 Q4
VBE3 VBE4
- VCC
⎧ VEB1
⎪I ≅ β I e UT ⎧⎪VD = VEB2 − VEB1
⎪C BS
Etage différentiel Q1 ≡ Q2 ⇒⎨ 1 et ⎨
⎪
VEB2
⎪⎩I 0 = I E1 + I E 2
⎪IC2 ≅ β I BS e UT
⎩
VD
IC1 −
I0 I0
⇒ ≅e UT
et IC1 ≅ VD
, IC 2 ≅ VD
.
IC2 −
1+ e UT
1+ e UT
⎧⎪IC1 ≅ IC3
Circuit de transfert à effet miroir Q3 − Q4 ⇒ IC3 ≅ IC4 et ⎨
⎪⎩IC2 = IC4 + IS
⎛ ⎞
linéarisation I0 ⎜ 1 1 ⎟
⇒ IS ≅ I 0 ⎜ − ⎟
⎜⎜ ⎟⎟
VD VD
−
⎝ 1+ e 1+ e
UT UT
⎠
0
VD
ou encore IS ≅ I 0 th
2UT
IS
- I0
VD
I0
Pour VD = 0 , IC1 = IC2 ≅ (régime continu). Le signal v d (t ) évolue sur la zone linéaire de la
2
caractéristique IS (Vd ) autour de VD = 0 et l’expression de la conductance de transfert du circuit
linéaire peut être retrouvée.
⎡ ⎤
⎢ ⎥
⎢ V
− D
VD
⎥
⎡ dI S ⎤ I0 ⎢ e UT e UT
⎥ I is β
⎢ ⎥ ≅ ⎢ 2
+ 2⎥
= 0 ⇒ ≅ = Yt
⎣ dVD ⎦ V UT ⎢⎛ V ⎞ ⎛ VD ⎞ ⎥ 2 UT vd rbe
D =0 − D
⎢ ⎜1 + e UT ⎟ ⎜
1 + e UT ⎟ ⎥
⎢ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎥
⎣⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎦ VD =0
UT
car rbe ≅ β et I 0 ≅ 2 IC1 .
IC1 o
o
⎛ V ⎞ V I
Autre démonstration, th⎜⎜ D ⎟⎟ ≅ D pour VD << 2 UT ⇒ IS ≅ 0 VD pour de faibles variations
⎝ 2 UT ⎠ 2 UT 2UT
du pseudo-continu autour de VD = 0 , ce qui revient aussi à dire que les variations de i s sont
proportionnelles aux variations de v d si ces dernières sont d’amplitude crête faible devant 50 mV.
L’étude porte sur la caractérisation de l’étage de tension de la figure ci-dessous. Cet étage fait suite à
l’étage différentiel étudié précédemment et les transistors ont mêmes β et VA.
+VCC
Q9 Q10
R2 C vs
29.4k 30p
Q7
ve Q8
(VCC = 15 V)
R3
6.3k
-VCC
12. Dessinez le montage en régime statique, puis évaluez les courants de collecteur et justifiez la
valeur du courant de base de Q7 lorsque l’étage est connecté à la sortie de l’étage différentiel.
13. Dessinez le schéma équivalent du montage attaqué par l’équivalent de Thévenin de l’étage
différentiel ( v g , rg = 2 MΩ ) et évaluez les paramètres rbe et rce des transistors.
14. Caractérisez l’étage de gain en tension Q7 - Q8 ( A v' , Z e' , Z s' ), le transfert étant défini par
A v' = v s / v e et la charge de l’étage étant considérée comme très importante et dessinez le
quadripôle issu de cette caractérisation.
15. Calculez la fréquence de coupure haute de étage intermédiaire, les transistors étant sous leur
schéma aux fréquences moyennes. Justifiez ce résultat, puis évaluez le produit gain bande du
circuit incluant l’étage différentiel.
Corrigé
12. Polarisation
Mirroir Q9 - Q10
100 µA miroir
2VCC − VEB9
1 mA 15 V IC10 ≅ IC9 = = 1 mA
o o R2
Q7
500 nA ⇒ IC8 = IC10 ≅ 1 mA
o o
Q8
5 µA
VBE 8
95.2 µA I E7 = o
+ I B8 ≅ IC7 ≅ 100 µA
15 V o R3 o o
R3 VBE8
6.3k
Lorsque cet étage de tension est connecté à la sortie de l’étage différentiel, le nœud de sortie (à
droite) de l’étage différentiel laisse fuir un courant de 500 nA vers la base de Q7 et le nœud
opposé (à gauche) laisse fuir le courant I B3 + I B4 = 2 IC3 β ≅ 500 nA . Ainsi, le choix de la
o o o
résistance R3 , pour une valeur donnée du courant issu du miroir, est conditionné pour symétriser
l’étage différentiel dans son régime de polarisation.
UT V
Q7 rce10
rbe = β , rce ≅ A
IC o IC o
Q8
rg
vs d’où rbe7 ≅ 50 kΩ , rce7 ≅ 1 MΩ ,
+
R3 rbe8 ≅ 5 kΩ , rce8,10 ≅ 100 kΩ .
vg
rbe7 i7
rg rce7 R3
vs1
β i7
Z s1
vg
vg 7 7
1
β +1
i8
rce8
Zs1 rbe8 rce10
vs2 Zs 2
β i8
vs1
A2 =
v s2
=−
(
β rce8 // rce10 ) ≅ − 1126 , Z = rce8 // rce10 ≅ 50 kΩ
s2
v s1 rbe8 + Z s1
i8
rbe7
β i7
Z e1 rce7 R3 Ze2
rg Zs1 Zs2
Ze1 Ze2 vs Rch
ve
vs1 = vs2 =
vg A 1 vg A2 vs1
Le gain de transfert en tension A 'v aux fréquences moyennes (absence de C) doit être exprimé
en terme de source liée à la tension v e de la branche contrôlante supportant Z e1 afin de
respecter la modélisation du quadripôle (voir cours « La caractérisation d’un amplificateur
linéaire »). La caractérisation de l’étage devient alors :
ve
Z’e Rch v s ⎛⎜ rg ⎞
⎟ A1 A2 ≅ − 1834 .
A 'v = = 1+
ve ⎝ ⎜ Z e1 ⎟
A’v ve ⎠
vg
ve Z’e // rg
rg Z’s v0
Z’e Rch A’v ve
ve
vg A’v ve
Z’s
La constante de temps produisant la fréquence trouvée est de valeur énorme devant la somme de
toutes les constantes de temps à vide produites par les capacités parasites des transistors et
l’application de la méthode du pôle dominant donne (voir « Annexes ») :
15 15
1
f1 ≅
2 π a1
≅ fh avec a1 = RC0 C + ∑
i =1
0
Rbe i
Cbei + ∑R
i =1
0
bc i C bc i ≅ RC0 C
L’amplificateur de tension complet (présence d’un étage différentiel en tête) se comporte comme
Av
un circuit du premier ordre de gain en boucle ouverte G( j f ) = avec A v ≅ 125 dB .
1 + j f fh
La faible fréquence de coupure haute permet d’atteindre un gain unité avec une pente de – 20 dB
par décade dans le plan de Bode. Cette compensation rend le circuit inconditionnellement stable.
Le produit gain en tension (en unités et non en dB) fréquence de coupure haute (propriété d’un
système du premier ordre) permet de chiffrer la fréquence de transition ft ≅ A v fh ≅ 10 MHz .
100 amplificateur
(6.2359, 121.204) non
amplificateur compensé
compensé
(C = 30 pF)
50
- 40 dB / décade
- 20 dB / décade
(10.6510M, 8.2797m)
-50
1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz 1.0MHz 10MHz 100MHz
DB(V(s)) Frequency
L’étude porte sur la caractérisation du circuit intégré (CI) de la figure ci-dessous alimenté sous
VCC = ± 15 V . Tous les transistors sont supposés technologiquement identiques de caractéristiques
β = 250 ( β >> 1 ), VA = 100 V (effet Early négligé VA >> VCE ) et VBE ≅ 0.6 V .
+VCC
Q7 Q8
(+) Q1 Q2 (-)
R1
39.2k
I2 Ipol
Q3 Q4
I1
I0
iS
Q9 Q10
Q5 Q6
R2
4.53k
-VCC
Compréhension du circuit
6. Ecrivez les expressions des transferts IC3 (VD ) , IC4 (VD ) et IS (VD ) de l’étage différentiel. Tracez
ces fonctions.
7. En considérant la zone linéaire des courbes précédentes, écrivez l’expression de la conductance
de transfert i S (v d ) en régime linéaire.
8. Evaluez les paramètres rbe et rce des modèles des transistors (prendre rce1,2,3,4 = ∞ ).
9. Evaluez la résistance dynamique présentée par l’étage de polarisation Q9 - Q10 - R1 - R 2 ( z9 ) et les
éléments de la caractérisation des miroirs Q5 - Q6 et Q7 - Q8 ( ze , zs , Ai ). Dessinez le schéma
résultant.
10. Caractérisez l’amplificateur en régime purement différentiel ( Ad , Zd , Zs ).
11. Caractérisez l’amplificateur en régime de mode commun ( Ac , Zc ).
12. Déduisez le taux de réjection de mode commun.
13. Retrouvez l’expression de la conductance de transfert obtenue lors de l’étude en pseudo continu.
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose d’un circuit de polarisation et d’un étage différentiel à charges actives.
- Le circuit de polarisation est une source de courant R2 - Q9 - Q10 , de type Widlar, dont le
courant de référence est ajusté à l’aide de la résistance R1 . Cette source permet d’alimenter
l’étage différentiel par les points communs des bases de Q3 - Q4 et des collecteurs de Q1 - Q2 .
Vu la polarité de ces derniers transistors, un miroir de courant Q7 - Q8 est nécessaire pour
modifier le sens du courant. La compréhension de cette topologie apparaîtra lors de l’étude du
régime continu.
- L’association de collecteurs communs Q1 et Q2 suivis de bases communes Q3 et Q4
constitue un étage différentiel cascode, permettant d’obtenir une bande passante plus élevée
que le montage traditionnel à comportement émetteur commun. Les charges actives de Q3 et
Q4 composent un miroir de courant Q5 - Q6 qui permet de doubler le courant dynamique
traversant la résistance interne de cette source, donc de doubler la valeur du gain différentiel
en tension (condition à vide). Il est à remarquer que la sortie de l’étage est alors asymétrique.
2. Evaluation du courant I 0
2VCC − VBE10
Courant de référence I pol = ≅ 750 µA
o
R1
⎛I ⎞
IC9 ≅ Ln ⎜⎜ ⎟ (équation transcendante) ⇒ I = I
R2
C9 o ≅ 20 µA
pol
Source de Widlar ⎟⎟ 0
UT o
⎜ IC 9
⎝ o ⎠
3. Expressions analytiques I1 et I 2
Puisque le gain en courant est important ( β >> 1) et le montage symétrique (effet Early négligé),
IC1 = IC2 ≅ IC3 = IC4 .
⎧I = I + I
⎪⎪ 0 1 2 ⎧I 0 = I1 + I 2 β I
⎨I 2 ≅ IC3 + IC4 ⇒ ⎨ soit I 2 ≅ I 0 et I1 ≅ 0 .
⎪ ⎩2
I ≅ β I1 β + 1 β +1
⎩⎪I1 = I B3 + I B4
Dans le cas d’un circuit de polarisation réduit à la source I 0 alimentant de point commun des
bases de Q3 et Q4 , la sensibilité s’écrit
I0 I
IC 3 = IC 4 = β ⇒ S βC3 = 1 (sensibilité β + 1 plus importante que précédemment).
2
Le circuit de polarisation proposé permet donc d’alimenter l’étage différentiel par un courant
constant ( IC3 = IC4 ≅ I 0 2 ) dont la valeur n’est pratiquement pas fonction du gain β des PNP
latéraux Q3 et Q4 , gain relativement difficile contrôlable à la fabrication.
+VCC +VCC
15 V
Q7 Q8
Q1 Q2
≅ I2 20µ
14.4 V
Q1 Q2 Q3 Q4
10µ 10µ I2
≅ I2 /2 ≅ I2 /2 β’ I0 /2
20µ β’ I0 /2
- 1.2 V IS
Q3 Q4
I1 Q5 Q6 I0
- 15 V -VCC
Remarquons que le nœud de sortie n’est pas connecté à l’étage suivant (à vide). Pour obtenir une
polarisation équilibrée de l’étage différentiel, le potentiel de ce nœud doit être à - 14.4 V et laisser
fuir vers l’étage suivant un courant de 80 nA (symétrisation du schéma).
⎧ ⎧ VBE1
⎪ ⎪I E ≅ ( β + 1) I BS e UT
⎪Q ≡ Q ⎪
→ ⎨ 1
⎪ 1 2
⎪
VBE2 ⎧VD = VBE + VEB − VEB − VBE
⎪ ⎪⎩I E2 ≅ ( β + 1) I BS e UT ⎪ 1 3 4 2
⎪ ⎪I E1 = I E3
⎪ ⎧ VEB3 ⎪
⎪ ⎪I E ≅ ( β '+1) I BS ' e UT ⎪I E 2 = I E 4
⎪ ⎪ 3 ⎪
⎨Q3 ≡ Q4 → ⎨
VEB4
(technologie) ⎨I 0 ≅ IC3 + IC4 (circuit)
⎪ ⎪ ⎪
⎪ ⎪⎩I E 4 ≅ ( β '+1) I BS e UT
'
⎪VBE5 = VBE6
⎪ ⎪I ≅ I
⎪ ⎧ VBE5
⎪ C3 C5
⎪ ⎪IC ≅ β I BS e UT ⎪IS = IC − IC
⎪ 5 ⎩
⎪Q5 ≡ Q6 → ⎨ 4 6
⎪ ⎪
VBE6
⎪ ⎪⎩IC6 ≅ β I BS e UT
⎩
+VCC
Q7 Q8
≅ I2
Q1 Q2
VD VBE1 VBE2 I2
Q3 Q4
IB3 IB4
I1
IC3 80n
IC4
IS
IC5 IC6
Q5 Q6
20µ I0
VBE5 VBE6
-VCC
linéarisation
20uA du transfert
Q4 saturé Q3 saturé
10uA
(111.0E-18, 10.013u)
0A
Q3 bloqué Q4 bloqué
(111.0E-18, -37.759n)
-10uA
linéarisation
du transfert
-20uA
7. Expression du transfert
UT V
rbe = β , rce ≅ A d’où rbe1,2,3,4,5,6 = rbe ≅ 625 kΩ , rce1,2,3,4 = ∞ , rce5,6 ≅ 10 MΩ ,
IC o IC o
rbe7,8,9 ≅ 312.5 kΩ , rce7,8 ≅ 2.5 MΩ , rce9 ≅ 5 MΩ .
⎛ β R2 ⎞
La source de Widlar Q9 - Q10 est équivalente à une résistance z9 ≅ rce9 ⎜1 + ⎟ ≅ 22.9 MΩ .
⎜ R2 + rbe ⎟
⎝ 9 ⎠
Le miroir de courant est équivalent à un quadripôle de transfert en courant dont les paramètres
r β
valent ze = be , zs = rce , Ai = .
β +2 β +2
Pour le miroir Q5 - Q6 , z5 ≅ 2480 Ω , z6 = 10 MΩ .
Pour le miroir Q7 - Q8 , z7 ≅ 1240 Ω , z8 = 2.5 MΩ .
z7 Ai (ic1+ic2) rce8
ic1+ic2
Q1 Q2
+ +
v1 v2
Q3 Q4
ib3+ib4
ic3
ic4
z5 Ai ic3
rce6 z9
2 z7
Q2 + ic2
-vd/2
Q2
+
vc
Q4
ib4
ic4 Q4
ic4
z0
- Ai ic4
rce6
vout1 Ai ic3
rce6
(voir annexe « Méthode de travail pour la caractérisation linéaire d’un étage différentiel »).
Première étape : calcul du gain en tension et de la résistance de sortie du circuit, l’attaque étant
une source de tension −v d / 2 .
rce2 (β + 1)
i2
v s' 1
A1' = = =1
rbe2 + rce2 (β + 1)
rbe2
β i2 − vd 2
- vd /2
rce2
v's1 Z s' 1
( rce2 = ∞ )
i0
⎪⎧i 0 + (β + 1)i 2 = 0
i2
rbe2
rbe2
β i2
v0 ⎨ ⇒ Z s' 1 = ≅ 2490 Ω
⎪⎩ 0
v = − r i
be2 2 β +1
β i4 iC4
Z's1 i4 z6 v's2
Z s' 2
rbe4 Ai ic3
v's1
⎪ 1 4
[
⎧v s' = − rbe + (β + 1)Z s' i 4
1
] avec i c 4 = − i c3 = − β i 4
⎨ '
(
⎪⎩v s2 = z6 i c 4 − Ai i c3 )
v s' 2 2 β z6 β +1 2 β z6 β z6
A2' = = ≅ = = 4000 , Z s' 2 = z6 = 4 MΩ
v s' 1 rbe4 + (β + 1)Z s' 1 β + 2 rbe4 + rbe2 rbe
Pour évaluer Z s' 2 , les deux sources de tensions indépendantes à l’intérieur du dipôle sont éteintes
( ± v d / 2 ). Pour le demi-schéma de droite représenté ici, la source v s' 1 = A1' (− v d 2) étant égale à
zéro, le courant i 4 est inexistant et i c 4 = 0 . Un même raisonnement sur le demi-schéma de
gauche conduit à i c3 = 0 . Les sources liées β i 4 et Ai i c3 ne débitant aucun courant, le courant
i 0 , produit par la source de tension v 0 appliquée à l’entrée du dipôle, traverse intégralement la
résistance z6 .
Le montage base commune présente la diode d’entrée de Q4 vue de son émetteur, soit
rbe4 rbe4
Z e' 2 = et le collecteur commun Z e' 1 = rbe2 + (β + 1) = 2 rbe ≅ 1.25 MΩ .
β +1 β +1
i2
rbe2
β i2
Z e' 1 rce2 Z'e2
=∞
La résistance Z e' 1 étant vue par la source de tension v d / 2 , la résistance différentielle d’entrée
vue par la source v d est Z d = 2 Z e' 1 ≅ 4 rbe ≅ 2.5 MΩ .
Première étape : calcul du gain en tension et de la résistance de sortie, l’attaque étant une source
de tension v c .
v s''1
Pour l’étage collecteur commun, mêmes résultats avec les notations A1'' = ( ≡ A1' ) et Z s''1 ≡ Z s' 1 .
vc
β i4 iC4
i4
Z''s1 rbe4 z6
v''s2 Z s'' 2
Ai ic3
z0
v''s1
⎪ 1 [
⎧v s'' = − (β + 1)Z s'' + rbe + z0 i 4
1 4
] avec i c3 = i c 4 = − β i 4
⎨ ''
(
⎪⎩v s1 = z6 i c 4 − Ai i c3 )
v s'' 2 β z6 2 2z
A2'' = = ≅ 6 ≅ 17.7 10 −3 , Z s''2 = z6 = 10 MΩ
v s''1 rbe4 + (β + 1)Z s1 + z0 β + 2
'' z0
Le schéma du montage base commune à charges réparties est modifié par la présence de la
résistance z0 en série avec la résistance rbe4 , ce qui conduit à remplacer rbe4 par rbe4 + z0 dans
les expressions analytiques,
rbe4 + z0
soit Z e'' 2 = et Z e''1 = rbe2 + (β + 1)Z e'' 2 = 2 rbe + z0 .
β +1
La résistance de mode commun, vue par la source de tension v c dans le contexte du demi-
schéma, est donc Z c = Z e''1 ≅ 1128 MΩ , valeur surestimée par l’absence de rce2 .
La tension obtenue en fin de chaîne est la somme des tensions de sortie à vide issues des deux
régimes (théorème de superposition), soit v s2 = v s' 2 + v s'' 2 = Ad v d + Ac v c et la qualité de
l’amplification différentielle par rapport à l’amplification du mode commun est exprimée par la
A
valeur du taux de réjection de mode commun TRMC = d ≅ 112700 , soit environ 100 dB.
Ac
En considérant le régime purement différentiel, l’amplificateur a été représenté sous la forme d’un
dipôle de Thévenin de tension v s' 2 = Ad v d et de résistance z6 . La transformation Thévenin
Norton conduit à
v s' A v β i A v β
is = 2 = d d = − v d ⇒ Yt = s = d d = − .
z6 z6 2 rbe vd z6 2 rbe
UT 2 UT I0
Or rbe = β= β ⇒ Yt = − .
IC4 I0 4 UT
o
C1
R1
v1 -
vs
R2
v2 +
C2
Corrigé
⎧ 1
⎪ C2 p
+
⎪V ( p ) = V ( p)
⎪ 1 2
R2 +
⎪ C2 p
⎪⎪ 1 1 R1C1p
+ −
⎨V ( p ) = V ( p ) ⇒ V2 ( p ) = Vs ( p ) + V1( p )
⎪ R2C2 p + 1 R1C1p + 1 R1C1p + 1
1
⎪
⎪ − R1 C1 p
⎪V ( p ) = V ( p) +
1 s 1 1
V ( p)
⎪ R1 + R1 +
⎪⎩ C1 p C1 p
1 1 R1C1p + 1
d’où Vs ( p ) = − V1( p ) + V2 ( p )
R1C1p R1C1p R2C2 p + 1
2. Fonction du montage
Si R1 = R2 = R et C1 = C 2 = C , Vs ( p ) = −
1
[V1( p) − V2 ( p )]
RC p
∫ [v (t ) − v (t )]dt .
1
Il s’agit d’un intégrateur de tension différentielle d’expression v s (t ) = − 1 2
RC
Convertisseurs d’impédance
Les circuits proposés sont capables de simuler des selfs et des capacités. Les amplificateurs de
tension utilisés, supposés idéaux ( AV = ∞, Z E = ∞, ZS = 0 ), fonctionnent en régime linéaire.
R1
- RS
i
C RP
+
L
ve
R2
(a) (b)
Ve ( p )
1. Ecrivez l’expression de l’impédance d’entrée Z e ( p ) = du montage de la figure a.
I ( p)
2. Ecrivez l’expression de l’impédance du montage b telle que RP >> RS .
3. Identifiez L, RS , RP en fonction de R1 , R2 , C.
R2
U1
- R1
- U2
i
+
+
ve
Ve ( p )
4. Ecrivez l’expression de l’impédance d’entrée Z e ( p ) = du montage.
I ( p)
5. Interprétez ce résultat.
Corrigé
⎧I ( p ) = I1( p ) + I 2 ( p )
i1 R1 ⎪ −
- ⎪I ( p ) = Ve ( p ) − V ( p )
i ⎪1 R1
⎪
i2
C
+ [ ]
⎨I 2 ( p ) = Ve ( p ) − V + ( p ) C p
⎪
ve
R2
⎪V + ( p ) = V − ( p ) = R2
V ( p)
⎪ 1 e
⎪ R 2 +
⎩ Cp
⎧
⎪
[ + ⎛ 1
⎪I ( p ) = Ve ( p ) − V ( p ) ⎜⎜ ] ⎞
+ C p ⎟⎟
1 1 + R1C p 1 + R2 C p
⇒ ⎨ ⎝ R1 ⎠ ⇒ I( p) =
V ( p)
Ve ( p ) d’où Z e ( p ) = e = R1
⎪V + ( p ) = R 2 C p R1 1 + R2 C p I( p) 1 + R1C p
⎪ Ve ( p )
⎩ 1 + R2 C p
L L
1+ 1+
R p (Rs + L p )
p p
R p Rs
Rs Rs
Z( p) = = ≅ Rs car RP >> RS .
R p + R s + L p R p + Rs L L
1+ p 1+ p
R p + Rs Rp
3. Identification
L L R2 R p
Z e ( p ) ≡ Z ( p ) ⇒ R1 = Rs , R2 C = , R1C = d’où = et R p = R2 , L = R1 R2 C .
Rs Rp R1 Rs
5. Interprétation
⎛ R ⎞
Le montage effectue une multiplication de la capacité C telle que Ceq = ⎜⎜1 + 2 ⎟⎟ C .
⎝ R1 ⎠
L’étude proposée concerne le montage de la figure ci-dessous dans lequel l’amplificateur de tension
est supposé idéal.
R2
100k
R1
-
1k
R3
V1 S
+
1k
R4
V2 100k
Un étage différentiel ( U1 , U 2 ) est placé à l’entrée du montage précédent, comme le montre la figure
ci-dessous.
U2
+ R1 R2
S1
V1 1k 100k
-
R5
-
220k
R7
R6 S
2.2k
+
220k
U1
V2 - R3 R4
S2 1k 100k
+
U3
Corrigé
R2 ⎛ R ⎞ R4
vS = − v 1 + ⎜⎜1 + 2 ⎟⎟ v2
R1 ⎝ R1 ⎠ R3 + R 4
R1 R3 vS R
= ⇒ Ad = =− 2
R2 R 4 v1 − v 2 R1
≅ 1 (R3 + R 4 )
R1 R
Z E1 = et Z E 2 = R3 + R 4
v2 R4 R3
1−
v 1 R3 + R 4
Posons K =
R1 R
et K ' = 3 ⇒ v S = −
1
[v1 (1 + K ') − v 2 (1 + K )]
R2 R4 K (1 + K ' )
v1 − v 2 v1 + v 2 v − v 2 v1 + v 2
Or v 1 = + , v2 = − 1 +
2 2 2 2
⇒ vS = −
1 ⎡2 + K + K'
(v1 − v1 ) − (K − K ') v1 + v1 ⎤⎥
K (1 + K ' ) ⎢⎣ 2 2 ⎦
L’amplificateur étant supposé parfait, on trouve ainsi un TRMC produit uniquement par la
dispersion des composants passifs :
1
+1
2 + K + K ' K0 Ad
TRMC = = ≅ en supposant que Ad >> 1 , soit TRMC ≅ 68 dB .
2 (K − K ') ∆K ∆R
2 4
K0 R
Pour un amplificateur d’instrumentation, il est nécessaire de choisir un composant actif à très bon
TRMC . Cependant, le TRMC minimal calculé démontre l’utilisation de résistances ultra précises,
mais les valeurs des impédances d’entrée restent faibles.
⎧ ⎧ ⎛ R5 + R 6 ⎞
⎪v S1 = R (v 1 − v 2 ) + v 1
R5
⎪v S1 − v S2 = ⎜⎜1 + ⎟ (v 1 − v 2 )
⎪ ⎪ ⎝ R7 ⎟⎠
⎨
7
⇒ ⎨
⎪v = − R 6 (v − v ) + v ⎪v + v = R5 − R6 (v − v ) + (v + v )
⎪⎩ S2 R7
1 2 2
⎪ S1 S2 1 2 1 2
⎩ R7
v S1 − v S2 R5 + R 6 v S1 + v S2 R5 − R 6 v 1 − v 2
Ad = = 1+ et Ac = = 1+ ≅1
v1 − v 2 R7 v1 + v 2 R7 v 1 + v 2
La tension différentielle étant très faible devant celle du mode commun, ainsi que la différence
entre les deux résistances, la dispersion des résistances joue très peu.
R5 + R 6
TRMC = 1 +
R7
R2
R1 ⎛ 2R ⎞
TRMC = ⎜⎜1 + ⎟ avec R = R5 = R6
∆R ⎝ R7 ⎟⎠
4
R
7. Performances
Cet amplificateur d’instrumentation présente des impédances d’entrée énormes, une impédance
de sortie très faible (contre-réaction tension-tension sur U 2 et U 3 ) et un gain en tension qui peut
être réglable par un potentiomètre en place de R7 . L’erreur de mode commun est nettement
moindre que dans le premier montage différentiel.
+ R R
-
v in
- R vs1 -
RG
-
vd RG +
Ref
R
+ symbole
vs2 vs
- R R
+
v in
Ref
- R1
vd RG
+
Ref
+
i0
R0
-
Corrigé
⎛ 2R ⎞ 1
Yt = ⎜⎜1 + ⎟ .
⎝ RG ⎟⎠ R1
L’étude proposée concerne les circuits présentés ci-dessous. Tous les transistors sont supposés
technologiquement identiques et leurs courants de base négligeables (β très grand, VA = ∞ ). Les
amplificateurs de tension sont supposés idéaux.
Vref
R2
Q1 Q2
+ U2
R1
-
-
R4 VS
VE
+ U1
R3
Figure 1
R2 R1
Vref
Q1 Q2
R4 V
- U2
R3
VE +
VS
+ U1
Figure 2
1. Ecrivez la relation VS (VE ) pour les deux montages, en constatant que Vref >> V .
2. Concluez sur le type d’amplificateur et précisez les avantages et défauts.
Corrigé
1. Expression de VS (VE )
VBEi
⎛ VCEi ⎞
ICi = β I Bi = β I BS e UT ⎜⎜1 + ⎟ avec VA tension d’Early.
⎟
⎝ VA ⎠
⎧ VBE1 ⎧ IC1
⎪I ≅ β I e UT ⎪VBE1 ≅ UT Ln
⎪ C1 BS ⎪ β I BS
Q1 ≡ Q2 → I BS1 = I BS2 = I BS , β1 = β 2 = β ⇒ ⎨ VBE2
ou ⎨
⎪ ⎪V IC 2
⎪IC2 ≅ β I BS e UT ⎪ BE 2 ≅ UT Ln β I
⎩ ⎩ BS
⎧
⎧V = VBE 2 − VBE1 (tension différentielle très faible devant Vref ) V
⎪IC ≅ ref
⎪
( )
⎪Vref = R2 I B2 + IC2 + V ≅ R2 IC2 + V ( β grand)
⎪ 2
⎪
R2
⎪ + − ⎪ VE
⎨VE = R1IC1 (V = V = 0 pour U1 ) ⇒ ⎨IC1 =
⎪ ⎪ R1
⎪ ⎛ R4 ⎞ ⎪
+ − ⎛ ⎞
⎪VS = ⎜⎜1 + R ⎟⎟V (V = V = V pour U 2 )
I
⎪VS = ⎜1 + R 4 ⎟ UT Ln C2
⎩ ⎝ 3 ⎠ ⎪⎩ ⎜ ⎟
⎝ R3 ⎠ IC1
⎛ R ⎞ ⎛ R2 ⎞
d’où VS ≅ − UT ⎜⎜1 + 4 ⎟ Ln ⎜ ⎟
⎟ ⎜ R V VE ⎟ (amplificateur logarithmique)
⎝ R3 ⎠ ⎝ 1 ref ⎠
⎪IC2 = R (V + = V − = 0 pour U 2 ) ⎪ R 1
⎪ 1 ⎪ IC1 R3
⎪ R3 ⎪UT Ln = VE
⎪V = VE ⎪⎩ IC 2 R 3 + R 4
⎩ R3 + R 4
1 R3
R1 Vref − UT R3 + R 4
VE
d’où VS ≅ e (amplificateur exponentiel)
R2
2. Conclusion
Les expressions trouvées sont indépendantes de IBS grâce à la présence des deux transistors
appairés. La dérive due à la température vient uniquement de la tension thermique UT , ce qui
pose problème.
Multiplicateur / diviseur
L’étude proposée concerne le circuit de la figure ci-dessous. Tous les transistors sont supposés
technologiquement identiques et leurs courants de base négligeables (β très grand, VA = ∞ ). Les
amplificateurs de tension sont supposés idéaux.
Q1 Q2
R2
1.8k
R1
-
- 100k
100k
v2
v1 +
+ U2
U1 v
100k 100k
Q4 R4
Q3 10k
R3
1.8k -
-
100k
v3 +
+ U4 vs
100k U3 10k
Corrigé
1. Expression de VS
⎧ V1
⎪IC1 = R
⎪ 1 ⎧ VBE1
⎪ ⎪ I ≅ β I e UT
⎛R V ⎞
V2 ⎪C BS
⎨IC2 = et Q1 ≡ Q2 ⇒ ⎨ 1 d’où V = − UT Ln⎜⎜ 2 1 ⎟⎟
VBE2
⎪ R2 ⎪ ⎝ R1 V2 ⎠
⎪V = VBE − VBE ⎪⎩IC2 ≅ β I BS e UT
⎪ 2 1
⎧ V3
⎪IC3 = R
⎪ 3 ⎧ VBE3
⎪
⎪ ⎪IC ≅ β I BS e T ⎛R V ⎞
U
VS
⎨IC4 = et Q3 ≡ Q4 ⇒ ⎨ 3 d’où V = UT Ln⎜⎜ 4 3 ⎟⎟
VBE4
⎪ R4 ⎪ ⎝ R3 VS ⎠
⎪V = VBE − VBE ⎩⎪ C4
I ≅ β I BS e UT
⎪ 3 4
R2 R 4 V1V3 V1V3
ce qui donne VS = =
R1 R3 V2 10V2
2. Fonctionnement du montage
Au sein des figures qui suivent, l’amplificateur se représente par un amplificateur à transconductance,
remarquable par la présence d’une flèche marquée I pol , suivi d’un buffer mis sous la forme d’un
amplificateur de tension monté en suiveur.
U1
+
is
U2
vd +
-
Ipol -
L’amplificateur à transconductance présente un transfert commandé par le courant I pol défini par la
relation Yt = i s / v d = I pol / 2UT et des impédances d’entrée et de sortie idéales ( Z E = ∞, ZS = ∞ ).
L’amplificateur de tension est supposé idéal ( AV = ∞, Z E = ∞, ZS = 0 ).
Application 1
R1
U1
-
vd is
U2
+
Ipol -
R2 R3
Application 2
-
vd1 is1
ve -
is2
vd2
+
U1
Ipol1 + vs
U2
Ipol2
Application 3
R2 R1
U1
-
vd is U2
R1 +
+
Ipol -
R2 C
ve vs
Application 4
R2 R1
R1 R2
U1 U3
- -
vd1 is1 U2 vd2 is2 U4
R1 + R1 +
+ +
Ipol - Ipol -
R2 C R2 C
ve vs1 vs2
Corrigé
Application 1
v0
La résistance du dipôle est définie par R = avec v 0 tension appliquée à l’entrée du dipôle et
i0
recopiée en sortie du suiveur de tension U 2 , i 0 courant entrant dans le dipôle tel que i 0 = − i s .
I pol ⎛ R2 ⎞ ⎛ R ⎞ 2 UT
i s = Yt v d = ⎜⎜ 0 − v 0 ⎟⎟ ⇒ R = ⎜⎜1 + 1 ⎟⎟
2 UT ⎝ R1 + R2 ⎠ ⎝ R2 ⎠ I pol
2. Commentaire
La résistance est commandée par le courant I pol et est influencée par la température ( UT ).
Application 2
⎧i s = − Yt v e
⎪⎪
1 1
vs Yt I pol1
⎨i s2 = − Yt2 v s ⇒ Av = =− 1 =− (amplificateur inverseur de tension)
⎪ ve Yt 2 I pol 2
⎪⎩i s1 + i s2 = 0
Rs =
vs
i0
(
avec i 0 = − i s1 + i s2 ) (courant entrant dans le dipôle) et v e = 0 (source éteinte à
1 2UT
l’intérieur du dipôle), d’où Rs = = .
Yt 2 I pol
5. Commentaires
L’amplification de tension et la résistance de sortie sont réglables par les courants de commande
I pol1 et I pol 2 sans utiliser de composants passifs, exceptées les résistances de réglage des
courants de commande. L’amplificateur peut varier continûment de 0 < A v min < 1 < A v max .
Application 3
⎧Is ( p ) = Yt Vd ( p )
⎪
⎪
⎨Vd ( p ) =
R2
[Ve ( p) − Vs ( p)] ⇒ C pVs ( p) = Yt R2 [Ve ( p) − Vs ( p)]
⎪ R 1 + R 2 R1 + R2
⎪Is ( p ) = C p Vs ( p )
⎩
Vs ( p ) 1 1 I pol
d’où = de la forme avec ωc =
Ve ( p ) ⎛ R1 ⎞ C 1+
p ⎛ R ⎞
1 + ⎜⎜1 + ⎟⎟ p 2UT ⎜⎜1 + 1 ⎟⎟ C
⎝ R2 ⎠ Yt ω c ⎝ R2 ⎠
7. Conclusion
Il s’agit d’un filtre passe-bas du premier ordre dont la fréquence de coupure est commandée par
I pol .
Application 4
⎧
⎪I s1 ( p ) = Yt1 ⎢
⎡ R2
+
Ve ( p ) −
R1 // R2
+
( )⎤
Vs1 ( p ) + Vs2 ( p ) ⎥
⎪ ⎣ 1
R R 2 R1 R 1 // R 2 ⎦
⎪I ( p ) = C pV ( p ) ⎧Yt1 = Yt 2 = Yt
⎪ s1 s1 ⎪
⎨ avec ⎨ R1 // R2 R2 R2
⎪I ( p ) = Y R2 ⎪ R + R // R ≅ R + R ≅ R
⎪ s2 t2 Vs ( p ) ⎩ 1 1 2 1 2 1
R1 + R2 1
⎪
⎪⎩I s2 ( p ) = C pVs2 ( p )
[
⎧⎪ pVs1 ( p ) ≅ α Ve ( p ) −Vs1 ( p ) − Vs2 ( p ) ] R
⇒ ⎨ avec α = Yt 2
⎪⎩ pVs2 ( p ) ≅ α Vs1 ( p ) R1C
p
Vs1 ( p ) α Vs ( p ) 1
d’où H1( p ) = ≅ 2
et H 2 ( p ) = 2 ≅
Ve ( p ) p p Ve ( p ) p p2
1+ + 2 1+ + 2
α α α α
2ζ p2 R2
Dénominateur de la forme 1 + p+ ⇒ ω n ≅ Yt et ζ ≅ 0.5 .
ωn ωn2 R1C
10. Conclusion
L’étude porte sur le circuit de la figure ci-dessous. Les amplificateurs de tension sont supposés
idéaux.
Z2
Z1 U1
+ Z3 U2
ve +
-
Z4
- vs
3. Les condensateurs étant choisis à la valeur de 47 nF, évaluez les résistances du montage.
4. Ecrivez les expressions des sensibilités des paramètres ωn et ζ en fonction des composants
passifs. Pourquoi les valeurs des sensibilités sont-elles constantes ?
5. Si tous les composants sont choisis à la tolérance de 1%, donnez les variations relatives de ces
paramètres dans le pire cas.
Corrigé
⎧ + Z2 ( p) Z1( p )
⎪VU1 ( p ) = Z ( p ) + Z ( p ) Ve ( p ) + Z ( p ) + Z ( p ) Vs ( p )
⎪ 1 2 1 2
⎨ ( U1 et U 2 montés en suiveur de tension )
⎪V ( p ) = Z 4 ( p ) + ( p)
V
⎪⎩ s Z 3 ( p ) + Z 4 ( p ) U1
Vs ( p ) Z2 ( p) Z 4 ( p)
d’où H ( p ) = =
Ve ( p ) Z1( p ) Z 3 ( p ) + Z 2 ( p ) Z 3 ( p ) + Z 2 ( p ) Z 4 ( p )
Type Z1 Z2 Z3 Z4
Passe-bas R1 1 C2 p R3 1 C4 p
Passe-haut 1 C1 p R2 1 C3 p R4
1 1
H ( p) = de la forme H ( p ) = H 0
1 + R3 C 4 p + R1 R3 C 2 C 4 p 2 2ζ p2
1+ p+
ωn ωn2
1 1 R3 C 4
avec H 0 = 1 , ωn = , ζ = et ωc = ωn 1 − 2 ζ 2 + ( 2 ζ 2 − 1)2 + 1
R1 R3 C2 C 4 2 R1C2
1
La résolution du système linéaire conduit aux équations fc = fn = et R3 = 2R1 ,
2π C2 R1 R3
donnant les valeurs R1 ≅ 8 kΩ , R3 ≅ 16 kΩ .
dω n 1 ⎛ dR dR3 dC 2 dC 4 ⎞
= − ⎜⎜ 1 + + + ⎟ ⇒ SRωn = SRωn = SCωn = SCωn = − 0.5
ωn 2 ⎝ R1 ⎟
R3 C2 C4 ⎠
1 3 2 4
dζ 1 ⎛ dR3 dC 4 dR1 dC 2 ⎞
= ⎜ + − − ⎟ ⇒ SRζ = SCζ = − SRζ = − SCζ = 0.5
ζ 2 ⎜⎝ R3 C4 R1 C2 ⎟⎠ 3 4 1 2
Les amplificateurs montés en suiveur isolent les cellules du premier ordre et il n’y a donc pas
d’interaction entre elles.
5. Etude du pire-cas
Avec des tolérances de composants identiques ( ∆R R = ∆C C = ± 1% ), les variations relatives
sont les suivantes (approche linéaire) :
∆ωn ∆ζ 1 ⎛ ∆R ∆C ⎞
= = ⎜2 +2 ⎟ = ± 2%
ωn ζ 2⎝ R C ⎠
La simulation du pire cas pour la valeur maximale [fonction MAX] au-dessus de la valeur nominale
[direction Hi] donne les tracés suivants.
1.05V
1.00V
0.80V
0.65V
100Hz 300Hz 400Hz
V(S)
Frequency
L’écart d’amplitude le plus important (valeur maximale), recherché dans l’intervalle 290-310 Hz, se
situe à 302 Hz pour les valeurs minimales des composants passifs (valeur nominale diminuée de
1%). Les mesures donnent
∆f 305.2 − 299.2
- pour l’ordonnée – 3 dB (0.707), c ≅ ≅ 0.02 (fréquence de coupure)
fc 299.2
- pour l’abscisse fn ≅ 299 Hz , H ' ( jfn ) ≅ 0.722 .
dζ ζ '−ζ f' −f 4
= 0 ⇒ ζ ' = ζ et n = n n = − (− 1 %) = 2 % ⇒ fn' = 1.02 fn , d’où
df
=
ζ ζ fn fn 2
Le but du problème est de réaliser une cellule du second ordre à structure de Rauch, utilisant un
amplificateur de tension parfait en régime linéaire. Les caractéristiques réelles sont celles d’un filtre
passe-bas de gain unité, de coefficient d’amortissement ζ = 0.5 et de fréquence de coupure fc à – 3
dB égale à 1 kHz.
+
C2 R
+
R1 R3
-
10k 10k
vs
ve R4 C5
1. Vérifiez par l’examen du comportement en fréquence du circuit qu’il s’agit bien d’un filtre passe-
bas. Précisez le gain du filtre.
V ( p)
2. Ecrivez l’expression de la fonction de transfert H ( p) = s en fonction des composants passifs.
Ve ( p)
3. Identifiez les paramètres qui caractérisent le filtre (gain H0 , pulsation propre ωn , coefficient de
surtension ζ).
4. Expliquez le fait que les valeurs de deux composants passifs soient données.
5. Evaluez les autres composants, y compris la résistance R + qui permet de minimiser l’influence
des courants de polarisation sur la composante continue de sortie des amplificateurs.
6. Evaluez le maximum K res de la fonction de transfert et la fréquence de résonance fres
correspondante.
7. Ecrivez les expressions des sensibilités des paramètres K = H 0 , ω n et ζ en fonction des
composants passifs.
8. Calculez les nouvelles valeurs de K, K res , fres et fc à partir de l’évaluation des sensibilités,
lorsque la résistance R1 augmente de 10 %. Faîtes de même pour R3 , puis pour R 4 .
Corrigé
Aux très basses fréquences, les condensateurs sont assimilés à des circuits ouverts et aucun
courant ne parcourt la résistance R3 . Le montage est alors un amplificateur inverseur de gain
− R 4 R1 .
Aux très hautes fréquences, les condensateurs sont assimilés à des courts-circuits et l’entrée de
l’amplificateur est amenée à la masse.
1 1
R1 R3
H ( p) = −
⎛ 1 1 1 ⎞ 1 1
C5 p ⎜⎜ + C2 p + + ⎟+
⎝ R1 R3 R 4 ⎟⎠ R3 R 4
R4
−
R1 1
H ( p) = de la forme H ( p ) = H 0
⎛ 1 1 1 ⎞ 2ζ p2
1 + ⎜⎜ + + ⎟⎟ R3 R 4 C5 p + R3 R 4 C2 C5 p 2 1+ p+
⎝ R1 R 3 R 4 ⎠ ωn ωn2
R4 1 R 3 R 4 C5 ⎛ 1 1 1 ⎞ 1
= −K , ζ = ⎜ ⎟
avec H 0 = −
2 ⎜ R + R + R ⎟ , ωn =
R1 C2 ⎝ 1 3 4 ⎠ R3 R 4 C 2 C5
et ωc = ωn 1 − 2 ζ 2 + ( 2 ζ 2 − 1)2 + 1
Simulation
20
résonance
gain unité
(562.341,1.2482)
(15.020,1.4982m)
(1.0000K,-3.0272)
-40
10Hz 30Hz 100Hz 300Hz 1.0KHz 3.0KHz 10KHz
DB(V(s))
Frequency
R4 dK dR 4 dR1
K= ⇒ log K = log R 4 − log R1 ⇒ = − ⇒ SRK4 = − SRK1 = 1
R1 K R4 R1
1 dω n 1 ⎛ dR dR 4 dC2 dC5 ⎞
ωn = ⇒ = − ⎜⎜ 3 + + + ⎟ ⇒ SRωn = SRωn = SCωn = SCωn = − 0.5
ωn 2 ⎝ R3 ⎟
R4 C2 C5 ⎠
3 4 2 5
R3 R 4 C 2 C5
1 R3 R 4 C5⎛ 1 1 1 ⎞
ζ = ⎜ ⎟
2 ⎜R + R + R ⎟ ⇒
C2 ⎝ 1 3 4 ⎠
⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
dζ 1 dC5 1 dC 2 ⎜ R1 ⎟ dR1 ⎜ 1 R3 ⎟ dR3 ⎜ 1 R4 ⎟ dR 4
= − − + − + −
ζ 2 C5 2 C2 ⎜ 1 1 1 ⎟ R1 ⎜ 2 1 1 1 ⎟ R3 ⎜ 2 1 1 1 ⎟ R4
⎜ + + ⎟ ⎜ + + ⎟ ⎜ + + ⎟
⎝ R1 R3 R 4 ⎠ ⎝ R1 R3 R 4 ⎠ ⎝ R1 R3 R 4 ⎠
1 1
⇒ SCζ = − SCζ = 0.5 , SRζ = − , SRζ = SRζ = .
5 2 1
3 3 4
6
Pour une variation d’un composant passif donné, les nouvelles valeurs théoriques des fonctions
K res =
1
2
, fres = fn 1 − 2 ζ 2 et fc = fn 1 − 2 ζ 2 + ( 2ζ 2
)2
−1 +1
2ζ 1− ζ
seront obtenues par la connaissance des nouveaux paramètres issus des sensibilités.
dK K '−K ⎛ dK ⎞ dζ ζ '−ζ ⎛ dζ ⎞ dfn fn' − fn ⎛ df ⎞
= ⇒ K ' = ⎜1 + ⎟K , = ⇒ ζ ' = ⎜⎜1 + ⎟⎟ ζ , = ⇒ fn' = ⎜⎜1 + n ⎟⎟ fn
K K ⎝ K ⎠ ζ ζ ⎝ ζ ⎠ f n f n ⎝ fn ⎠
1.2V
(11.909, 1.0001)
R1 = 10 kΩ (562.341, 1.1545)
1.0V
(11.909, 909.192m)
R1 = 11 kΩ
(0.9991K, 706.897m)
0.8V
(578.762, 1.0718) (1.0136K, 641.379m)
0.6V
0.5V
10Hz 30Hz 100Hz 300Hz 1.0KHz 3.0KHz 10KHz
V(s)
Frequency
1.2V
R3 = 10 kΩ
(11.909, 1.0001)
(562.341, 1.1545)
1.0V
(520.795, 1.1419)
(0.9991K, 706.897m)
0.6V
R3 = 11 kΩ
0.5V
10Hz 30Hz 100Hz 300Hz 1.0KHz 3.0KHz 10KHz
V(s)
Frequency
1.25V
(11.909, 1.0001)
(562.341, 1.1545)
1.00V
R4 = 10 kΩ
(945.111, 777.833m)
(0.9991K, 706.897m)
0.75V
0.50V
10Hz 30Hz 100Hz 300Hz 1.0KHz 3.0KHz 10KHz
V(s)
Frequency
Rappelons que les valeurs théoriques sont issues d’une approche linéaire.
Le but du problème est de comprendre la signification des facteurs de sensibilité sur le cas d’un filtre
passe-bas du second ordre. L’emploi d’un simulateur de circuits électriques est nécessaire pour traiter
la partie expérimentale.
Le réseau à source contrôlée avec gain K (structure de Sallen-Key) utilise un amplificateur parfait en
régime linéaire.
C1
47n
R4
R3 1820
-
1k
R1 R2
+
1703 1703 vs
C2
ve
47n
Etude théorique
Vs ( p)
1. Donnez l’écriture de la fonction de transfert H ( p) = en fonction des composants passifs,
Ve ( p)
puis identifiez les paramètres qui caractérisent le filtre (gain K, pulsation naturelle ω n , coefficient
de surtension ζ).
2. Ecrivez les expressions des sensibilités des paramètres K , ω n et ζ en fonction des composants
passifs.
3. Evaluez les paramètres et les facteurs de sensibilité.
Formulaire :
1
1− 1−
ζ =
2
K 02
avec K 0 =
K res
K
=
1
2
, fn =
fres
2
, fc = fn 1 − 2ζ 2 + (1 − 2ζ )
2 2
+1
2ζ 1 − ζ 1 − 2ζ
Corrigé
Etude théorique
Y2
R4
R3
-
Y1 Y3
+
A
vs
ve Y4
VS ( p ) K Y1 Y3 R4
= avec K = 1 +
VE ( p ) Y4 (Y1 + Y2 + Y3 ) + Y3 (Y1 + Y2 (1 − K )) R3
1 1
L’identification des admittances telles que Y1( p ) = , Y2 ( p ) = C1 p , Y3 ( p ) = , Y4 ( p ) = C2 p
R1 R2
conduit aux expressions des paramètres ωn , ζ , K .
K H0
H ( p) = de la forme H ( p ) =
1 + [R1C1 (1 − K ) + (R1 + R2 )C2 ] p + R1 R2 C1 C2 p 2 2ζ p2
1+ p+
ωn ωn2
1 R1C1(1 − K ) + (R1 + R2 )C2
avec ωn = , ζ = , H0 = K
R1R2C1C2 2 R1R2C1C2
Les expressions précédentes montrent que la pulsation naturelle ωn est influencée par les
composants R1 , R2 , C1 , C2 , le coefficient d’amortissement ζ par R1 , R2 , C1 , C2 , R3 , R 4
puisque ces deux derniers composants ont une action sur le gain K .
1 dω n 1 ⎛ dR dR2 dC1 dC 2 ⎞
ωn = ⇒ = − ⎜⎜ 1 + + + ⎟ ⇒ SRωn = SRωn = SCωn = SCωn = − 0.5
R1R2C1C2 ωn 2 ⎝ R1 R2 C1 C2 ⎟⎠ 1 2 1 2
dζ C1 (1 − K ) + C2 R1 (1 − K ) C2
= dR1 + dC1 + dR 2
ζ R1C1 (1 − K ) + (R1 + R2 )C2 R1C1 (1 − K ) + (R1 + R2 )C2 R1C1 (1 − K ) + (R1 + R2 )C2
R1 + R2 R1C1 1 ⎛ dR dR2 dC1 dC2 ⎞
+ dC2 − dK − ⎜⎜ 1 + + + ⎟
R1C1 (1 − K ) + (R1 + R2 )C2 R1C1 (1 − K ) + (R1 + R2 )C2 2 ⎝ R1 R2 C1 C2 ⎟⎠
1 ω 1 R1 [C1 (1 − K ) + C2 ]ωn
or = n ⇒ SRζ = − + ,
R1C1(1 − K ) + (R1 + R2 )C2 2ζ 1
2 2ζ
1 R2 C2 ωn 1 R C (1 − K )ωn 1 (R + R2 )C2 ωn RC ω K
SRζ = − + , SCζ = − + 1 1 , SCζ = − + 1 , SKζ = − 1 1 n
2
2 2ζ 1
2 2ζ 2
2 2ζ 2ζ
Comme le gain K est fonction R3 et R 4 , nous pouvons calculer les sensibilités de ces résistances
sur les paramètres K et ζ.
1 R4
R dK R3 R32 K −1
K = 1+ 4 ⇒ = dR 4 − dR3 ⇒ SRK4 = − SRK3 =
R3 K R4 R4 K
1+ 1+
R3 R3
R1C1ωn (K − 1)
et SRζ = SRK3 SKζ = = − SRζ
3
2ζ 4
1 3−K R
ωn = , ζ = , K = 1+ 4
RC 2 R3
1 2−K 1 1 1 1− K 1 1 K −1
SRζ = − + , SRζ = − + , SCζ = − + , SCζ = − + , SRζ = − SRζ =
1
2 2ζ 2
2 2ζ 1
2 2ζ 2
2 ζ 3 4
2ζ
1− K
SRfn = SRfn = SCfn = SCfn = − 0.5 , SRK3 = − SRK4 =
1 2 1 2
K
ωn ζ ζ
SC = − 0.5 , SR ≅ 10.1 , SRK3 ≅ − 0.645 , SR ≅ − 10.1 , SRK4 ≅ 0.645
2 3 4
4. Influence de la résistance R1
30V
(1.9292K, 20.855)
R1 = 1788 Ω
20V (1.9709K, 15.752)
10V
(3.0023K, 1.9942)
(18.535, 2.8202)
(3.0685K, 1.9945)
R1 = 1703 Ω
0V
10Hz 30Hz 100Hz 300Hz 1.0KHz 3.0KHz 10KHz
V(S)
Frequency
R1 (Ω) ζ fn (Hz )
1
1− 1−
K 02 K res 1 fres
en utilisant les formules ζ = avec K 0 = = , fn = .
2 K 2ζ 1 − ζ 2
1 − 2ζ 2
∆R1 1788 − 1703 ∆ζ 0.06777 − 0.08989
= ≅ 4.99 % , = ≅ − 0.246 ,
R1 1703 ζ 0.08989
∆fn 1938 − 1987
= ≅ − 0.0247
fn 1987
Comparaison :
sensibilité théorique pratique
SRζ - 5.05 - 4.93
1
SRK1 0 0
La simulation présente les tracés relatifs à la valeur nominale (1703 Ω) des résistances et à la
valeur augmentée d’environ 5 % (1788 Ω). Les fréquences de résonance et de coupure diminuent
(fréquence naturelle diminue deux fois plus que précédemment) ( SRfn = SRfn = − 0.5 ), la surtension
1 2
(coefficient d’amortissement) demeure inchangé car les effets s’annulent ( SRζ = − SRζ ), le gain K
1 2
du plateau demeure inchangé ( SRK1 = SRK2 = 0 ) avec l’augmentation de la valeur des résistances.
20V
(1.8765K,15.751)
(1.9709K,15.752)
15V
R1 = 1788 Ω
R1 = 1703 Ω
10V
5V (18.535,2.8202)
(3.0685K,1.9945)
(2.9230K,1.9940)
0V
10Hz 30Hz 100Hz 300Hz 1.0KHz 3.0KHz 10KHz
V(S)
Frequency
Comparaison :
sensibilité théorique pratique
ζ ζ
SR + SR 0 0
1 2
SRK1 + SRK2 0 0
6. Influence de la résistance R 4
ζ
d’amortissement diminue fortement) augmente fortement ( SR ≅ − 10.1 ), le gain K du plateau
4
40V
(1.9831K, 32.798)
R4 = 1911 Ω
30V
20V
(1.9709K, 15.752)
(10.798, 2.8201)
(3.0819K, 2.0582)
10V
(10.798, 2.9111)
(3.0685K, 1.9945)
R4 = 1820 Ω
0V
10Hz 30Hz 100Hz 300Hz 1.0KHz 3.0KHz 10KHz
V(S)
Frequency
Comparaison :
sensibilité théorique pratique
ζ
SR
4
- 10.1 - 10.1
SRfn 0 0
4
Le but du problème est de concevoir un filtre de Butterworth d’ordre 4. Les caractéristiques réelles
sont celles d’un filtre passe-haut de gain unité et de bande passante à – 3 dB égale à 300 Hz. La
structure à contre-réaction multiple (structure de Rauch) est choisie pour la réalisation des cellules
d’ordre 2.
Réponse de Butterworth
C4 R5
C1 C3
-
ve R2
+
R
+ vs
Vs ( p)
4. Donnez l’écriture de la fonction de transfert H ( p) = en fonction des composants passifs
Ve ( p)
pour la réalisation d’une cellule passe-haut utilisant un amplificateur parfait en régime linéaire.
5. Identifiez les paramètres qui caractérisent le filtre (gain H0 , pulsation naturelle ω n , coefficient de
surtension ζ).
6. Ecrivez les expressions des sensibilités des paramètres K = H 0 , ω n et ζ en fonction des
composants passifs.
7. En supposant que les condensateurs possèdent la même valeur et si tous les composants sont
choisis à la tolérance de 1%, donnez les variations relatives de ces paramètres dans le pire cas.
Réalisation du circuit
Corrigé
Réponse de Butterworth
2 1
La fonction de transfert en p s’écrit H ( p ) = .
1 + (− 1) p 2n
n
k=2 k=1
Le carré du module étant pair ( H ( p ) = H ( − p ) ), les pôles le sont
k=3 k=0
aussi. Pour n = 4, les pôles de la fonction sont issus de l’équation
1 ⎛π π⎞
j ⎜ +k ⎟
⎛π π⎞ ⎛π π⎞
1 + p 8 = 0 , soit p = (− 1) 8 = e ⎝8 4⎠ k=4 k=7
=
cos⎜ + k ⎟ + j sin⎜ + k ⎟
⎝8 4⎠ ⎝8 4⎠ k=5 k=6
La stabilité impose de retenir les pôles à partie réelle négative, donc situés à gauche de l’axe
imaginaire, c’est-à-dire
⎛ 5π ⎞ ⎛ 5π ⎞
k = 2, 5 → p = cos⎜ ⎟ ± j sin⎜ ⎟ ≅ − 0.383 ± j 0.924
⎝ 8 ⎠ ⎝ 8 ⎠
d’où (p 2 + 0.766 p + 1)(p 2 + 1.848 p + 1)
⎛ 7π ⎞ ⎛ 7π ⎞
k = 3, 4 → p = cos⎜ ⎟ ± j sin⎜ ⎟ ≅ − 0.924 ± j 0.383
⎝ 8 ⎠ ⎝ 8 ⎠
p
p→
1 1 ωc 1 1
⎯⎯ ⎯⎯→
(p + 0.766 p + 1) (p + 1.848 p + 1)
2 2 ⎛
⎜⎜
p2 0.766 ⎞ ⎛ p2 1.848 ⎞
+ p + 1⎟⎟ ⎜⎜ + p + 1⎟⎟
ω
⎝ c
2 ω c ⎠ ω
⎝ c
2 ω c ⎠
p2 p2
p ωc ωc2 ωc2
Transformation passe-bas en passe-haut : →
ωc p ⎛ p 2 0.766 ⎞ ⎛ p 2 1.848 ⎞
⎜⎜ + p + 1⎟⎟ ⎜⎜ + p + 1⎟⎟
ω
⎝ c
2 ω c ⎠ ω
⎝ c
2 ω c ⎠
2ζ 0.766
cellule 1 : ωn ≡ ωc , , soit ωn = 2π 300 rad / s , ζ = 0.383
≡
ωn ωc
2ζ 1.848
cellule 2 : ωn ≡ ωc , ≡ , soit ωn = 2π 300 rad / s , ζ = 0.924
ωn ωc
C1 C3 p 2 R2 R5 C1 C3 p 2
H ( p) = − =−
1 ⎛ 1 ⎞ 1 + R2 (C1 + C3 + C 4 ) p + R2 R5 C3 C 4 p 2
⎜⎜ C1 p + + C3 p + C 4 p ⎟⎟ + C3 C 4 p 2
R5 ⎝ R 2 ⎠
C1 dK dC1 dC 4
K= ⇒ log K = logC1 − logC 4 ⇒ = − ⇒ SCK1 = − SCK4 = 1
C4 K C1 C4
1 dω n 1 ⎛ dR dR5 dC3 dC 4 ⎞
ωn = ⇒ = − ⎜⎜ 2 + + + ⎟ ⇒ SRωn = SRωn = SCωn = SCωn = − 0.5
ωn 2 ⎝ R2 ⎟
R5 C3 C4 ⎠
2 5 3 4
R 2 R5 C 3 C 4
R2 C1 + C3 + C 4
ζ =
R 5 C3 C 4 2
dζ 1 dR 2 1 dR5 dC1 C1 dC3 ⎛ C3 1 ⎞ dC 4 ⎛ C4 1⎞
⇒ = − + + ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
ζ 2 R 2 2 R5 C1 C1 + C3 + C 4 ⎜C +C +C − 2⎟ + C ⎜C +C +C − 2⎟
C3 ⎝ 1 3 4 ⎠ 4 ⎝ 1 3 4 ⎠
C1 C3 1 C4 1
⇒ SRζ = − SRζ = 0.5 , SCζ = , SCζ = − , SCζ = −
2 5 1
C1 + C3 + C 4 3
C1 + C3 + C 4 2 4
C1 + C3 + C 4 2
Les condensateurs C1 et C 4 sont les seuls composants passifs à influencer le gain K. Les
sensibilités sur les paramètres ω n et ζ sont inférieures à l’unité, ce qui est une bonne chose.
Réalisation du circuit
8. Discussion
La fonction de transfert en tension du filtre du 4° ordre est égale au produit des fonctions de
transfert des cellules sous la condition d’adaptation en tension (pas d’atténuation de tension entre
cellules). Cette condition est réalisée par la présence, sur l’amplificateur, d’une contre-réaction
tension courant qui réduit fortement la résistance de sortie de la cellule (topologie parallèle en
sortie de montage).
La stabilité est satisfaisante puisque les coefficients d’amortissement sont positifs. Cela avait déjà
été conditionné par le choix des racines à partie réelle négative du polynôme de Butterworth,
racines complexes conjuguées de la forme − ζω n ± jωn 1 − ζ 2 avec la normalisation ω n = 1 ,
d’où des valeurs de 0.383 et 0.924 pour ζ.
9. Conditionnement du problème
Afin de minimiser l’influence des courants de polarisation sur la composante continue de sortie, il
faut équilibrer les entrées par rapport à la masse. La source dynamique étant éteinte, les
condensateurs assimilés à des circuits ouverts et le potentiel de sortie souhaité à la masse, alors
la topologie montre que R + = R5 .
Simulation
10
(300.454, -3.0038)
cellule 1 : ζ = 0.383
gain unité
(215.444, -3.0547)
0
cellule 2 : ζ = 0.924
-20
filtre complet
-30
-40
100Hz 300Hz 1.0KHz 3.0KHz 10KHz
DB(V(S1)) DB(V(S2)) DB(V(S))
Frequency
Les deux cellules possèdent le même diagramme asymptotique car mêmes pulsations naturelles
ωn et leurs fréquences de coupure à – 3 dB est fournie par la relation
L’étude porte sur le filtre représenté ci-dessous, utilisant deux amplificateurs de tension parfaits en
régime linéaire.
C
R3
1u
100k
R1 C
-
80k 1u
R2
ve
15.9 + U1 vs1
R4 100k
135k
4.7k
+ R
10k
vs2 U2 -
αR
Vs1 ( p )
1. Ecrivez l’expression de la fonction de transfert H1( p ) = .
Ve ( p )
2. Vu l’expression trouvée, précisez le type de filtre. Vérifiez par l’examen du comportement en
fréquence du circuit.
3. Ecrivez les expressions des paramètres qui caractérisent le filtre (gain H10 , pulsation naturelle
ωn , bande passante à -3 dB ∆ω , coefficient de qualité Q). Commentez ces résultats.
Vs2 ( p )
4. Effectuez la même démarche pour la fonction de transfert H 2 ( p ) = et commentez.
Ve ( p )
5. Discutez de la stabilité du montage suivant la valeur de α.
6. Si l’on prend α = 1 et en constatant que la résistance R 2 possède une valeur très faible devant
celles des autres résistances, évaluez les paramètres du filtre.
7. Si R 4 → ∞ , quelle topologie connue retrouvez-vous ? Comparez ses performances aux
performances générales précédemment obtenues.
Corrigé
Vs1 ( p ) R3C p 1
=−
Ve ( p ) R1 1 1 1 ⎛ R ⎞
+ + + ⎜ 2 − α 3 ⎟⎟ C p + R3C 2 p 2
R1 R2 R 4 ⎜⎝ R4 ⎠
⎛ R ⎞
⎜⎜ 2 − α 3 ⎟⎟ C
⎝ R4 ⎠
p
1 1 1
+ +
R3 R1 R2 R 4
H1( p ) = −
⎛ R ⎞ ⎛ R ⎞
⎜⎜ 2 − α 3 ⎟⎟ R1 ⎜⎜ 2 − α 3 ⎟⎟ C
⎝ 4 ⎠ R3C 2
1+ ⎝ 4 ⎠
R R
p+ p2
1 1 1 1 1 1
+ + + +
R1 R2 R 4 R1 R2 R 4
Le type de filtre est un passe-bande. Aux très basses fréquences, les condensateurs sont
assimilés à des circuits ouverts et v s1 = 0 . Aux très hautes fréquences, les condensateurs sont
assimilés à des courts-circuits et v s1 = v + = 0 .
3. Paramètres du filtre
⎛ 1 1 1 ⎞ R
R3 ⎜⎜ + + ⎟⎟ 2 −α 3
R3 1 ω ⎝ 1
R R 2 R 4 ⎠ R4
H 01 = − , ωn = ,Q= n = , ∆ω =
⎛ R ⎞ R3 ∆ω R3 R3 C
⎜⎜ 2 − α 3 ⎟⎟ R1 C 2 −α
⎝ R 4 ⎠ 1 1 1 R4
+ +
R1 R2 R 4
4. Fonction de transfert H 2 ( p )
Le gain à l’accord est multiplié par α et il n’y a pas d’inversion de phase entrée/sortie
α R3
H 02 =
⎛ R ⎞
⎜⎜ 2 − α 3 ⎟⎟ R1
⎝ R 4 ⎠
5. Stabilité du montage
R3 2R 4
Stabilité pour 2 − α > 0 , soit α < = 2 .7
R4 R3
1
Pour α = 1 et R2 << R1 et R 4 , alors ωn ≅
C R 2 R3
fn ≅ 126 Hz , ∆f ≅ 2 Hz , H 02 = − H 01 ≅ 1 , Q ≅ 63
Si R 4 → ∞ , la topologie devient une structure de Rauch classique, suivie d’un inverseur de gain
unité. La fréquence centrale demeure inchangée, mais les autres paramètres deviennent figés
alors que les performances précédentes montrent, entre autre, une bande passante très étroite ou
une forte surtension suivant la valeur de α , grâce au bouclage du second amplificateur.
20
(125.512, 10.456)
(125.244, 7.4701) (125.837, 7.4388)
0
(124.573, -2.9929) (126.512, -2.9835)
-30
100Hz 160Hz
DB(V(S1))
Frequency
Une première étude porte sur le montage représenté ci-dessous, utilisant un amplificateur de tension
parfait en régime linéaire.
αR
i0
-
v0
+
ve - + -
R R2 C2 vs
αR
U1
Vs ( p)
2. Ecrivez l’expression de la fonction de transfert H ( p) = .
Ve ( p)
3. Vu l’expression trouvée, identifiez le type de filtre. Vérifiez par l’examen du comportement en
fréquence du circuit.
4. Ecrivez les expressions des paramètres qui caractérisent le filtre (gain H0 , pulsation naturelle ω n ,
coefficient de qualité Q, bande passante à -3 dB ∆ω ). Commentez ces résultats.
5. En choisissant R1 = R2 = R et C1 = C2 = C , discutez de la stabilité du montage suivant la valeur
de α.
6. Expliquez la présence de l’amplificateur U 2 .
7. Evaluez les paramètres K = H 0 et Q pour α = 1 et 1.95 .
Corrigé
⎧ V0 ( p ) − Vs ( p )
⎪I 0 ( p ) = αR
⎪⎪ V0 ( p ) ⎡ Z ( p ) + R ⎤ V0 ( p )
⎨V ( p ) = V ( p ) = V0 ( p )
+ − ⇒ I0 ( p) = 1− ⇒ Z0 ( p) = = − α Z( p)
⎪ α R ⎢⎣ Z( p) ⎦
⎥
I0 ( p)
Z( p)
⎪V + ( p ) = Vs ( p )
⎩⎪ Z( p) + R
Vs ( p ) − α Z2 ( p) − α R2C1 p
= =
Ve ( p ) Z1( p ) − α Z 2 ( p ) (1 + R1C1 p )(1 + R2C2 p ) − α R2C1 p
− α R2C1 p
H ( p) =
1 + (R1C1 + R2C2 − α R2C1 )p + R1R2C1C2 p 2
Le type de filtre est un passe-bande. Aux très basses fréquences, les condensateurs sont
assimilés à des circuits ouverts et rien ne passe à l’entrée de l’amplificateur U1 . Aux très hautes
fréquences, les condensateurs sont assimilés à des courts-circuits et l’entrée de l’amplificateur
U 2 est à la masse.
H ( p) =
− α R2C1 (R1C1 + R2C2 − α R2C1 )p
R1C1 + R2C2 − α R2C1 1 + (R1C1 + R2C2 − α R2C1 )p + R1R2C1C2 p 2
− α R2C1 1 R1R2C1C2
H0 = , ωn = ,Q= ,
R1C1 + R2C2 − α R2C1 R1R2C1C 2 R1 1 R 2C 2 − α R 2C1
C +
R1C1 + R2C2 − α R2C1
∆ω =
R1R2C1C2
Si la résistance α R est ajustable, celle-ci modifie tous les paramètres, excepté la pulsation
centrale ωn du filtre.
5. Stabilité du montage
− α RC p 1
R1 = R2 = R , C1 = C2 = C ⇒ H ( p ) = avec 2ζ = = 2 − α (α ≥ 0)
1 + (2 − α )RC p + R 2C 2 p 2 Q
Le système est stable pour ζ > 0 , soit 0 ≤ α < 2 ; oscillateur pour ζ = 0 , soit α = 2 ; instable
pour ζ < 0 , soit α > 2 .
6. Présence de l’amplificateur U 2
L’amplificateur U 2 , monté en suiveur, sert de buffer (résistance d’entrée très élevée et résistance
de sortie très faible par la contre-réaction tension-tension totale). Ainsi, la sortie du filtre est
adaptée en tension et indépendante de la fréquence.
40
(1.0574K, 31.700)
(1.0311K, 28.748) (1.0841K, 28.748)
R1 = R2 = 15 kΩ
C1 = C2 = 10 nF
20 α = 1.95, K = 39, ∆f = 53 Hz
(1.0579K, 9.529)
K = α /(2-α)
α = 1.5, K = 3, ∆f = 531 Hz
(1.0539K, -9.868m)
-40
100Hz 300Hz 1.0KHz 3.0KHz 10KHz
DB(V(s))
Frequency
10k
R
-
10k s
R
+
ve 10k
vs
C
Vs ( p)
1. Donnez l’écriture de la fonction de transfert H ( p) = .
Ve ( p)
2. Tracez le module H ( jω ) et l’argument ϕ = arg[H ( jω )] en fonction de log(ω ) .
dϕ
3. Ecrivez l’expression du retard (temps de propagation) de groupe τ = − et tracez sa variation
dω
en fonction de log(ω ) .
4. Evaluez le composant C tel que τ = 1 ms et donnez la plage de fréquences correspondante.
f '(x)
arctg [f ( x )] =
d
Formulaire :
dx 1 + f ( x )2
Corrigé
⎧ + 1
⎪V ( p ) = 1 + RCp Ve ( p ) p
⎪ 1−
⎪ + − V ( p ) 1 − RCp ωn 1
⎨V ( p ) = V ( p ) ⇒ s = d’où H ( p ) = avec ωn =
⎪ Ve ( p ) 1 + RCp p RC
V ( p ) + Vs ( p ) 1+
⎪V − ( p ) = e ωn
⎪⎩ 2
ω ω2
1− j 1+
ωn ω n2 ⎛ ω ⎞
H ( jω ) = ⇒ H ( jω ) = = 1 (0 dB ) et ϕ = arg[H ( jω )] = − 2 arctg ⎜⎜ ⎟⎟
ω ω 2
⎝ ωn ⎠
1+ j 1+
ωn
ω n2
π
ω → 0 ⇒ ϕ → 0 , ω = ωn ⇒ ϕ = − , ω → ∞ ⇒ ϕ → − π (voir tracés)
2
3. Retard
d ⎛ ω ⎞ 2 1
τ =2 ⎜ arctg ⎟⎟ =
dω ⎜⎝ ωn ⎠ ω ω2
n
1+ 2
ωn
2 1
ω → 0 ⇒τ → , ω = ωn ⇒ τ = , ω → ∞ ⇒τ → 0 (voir tracé)
ωn ωn
4. Evaluation de C
2
τ = = 2 R C ⇒ C = 50 nF et fn ≅ 318 Hz
ωn
Le retard est à peu près constant pour f ∈ [0, 100 Hz ] (voir tracé)
2.0
(318.339, -263.144u)
-2.0
DB(V(s))
0d
(318.339, -90.013)
-90d
-180d
arg (V(s))
2.0ms
(318.339, 500.078u)
1.0ms
0s
1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz
τ (V(s)) Frequency
R2
10k C2
C1 R1
-
10k
Ra
+
ve vs
Rb
10k
Vs ( p)
1. Donnez l’écriture de la fonction de transfert H ( p) = en posant K = Ra Rb .
Ve ( p)
2. Déterminez l’expression de K telle que le montage soit un déphaseur pur de fonction de transfert
2ζ p2
1− p+ 2
1 ωn ωn
H ( p) = .
1+ K 2ζ p2
1+ p+ 2
ωn ωn
3. Ecrivez les expressions des paramètres ωn et ζ .
4. Tracez le module H ( jω ) et l’argument ϕ = arg[H ( jω )] en fonction de log(ω ) .
dϕ
5. Ecrivez l’expression du retard (temps de propagation) de groupe τ = − .
dω
Un retard sensiblement constant est souhaité sur une plage de fréquences donnée.
6. En prenant comme condition τ (ωn ) = τ (0) 2 , évaluez le paramètre ζ puis déduisez les valeurs
des composants passifs C1 , C2 et Ra tel que τ = 1 ms .
7. Tracez la variation du retard en fonction de log f et donnez la plage de fréquences correspondant
à un retard à peu près constant.
f '(x)
arctg [f ( x )] =
d
Formulaire :
dx 1 + f ( x )2
Corrigé
⎧ + 1
⎪V ( p ) = 1 + K Ve ( p )
⎪
⎪ VA ( p )
+ C2 pVs ( p )
⎪ − R1
⎪V ( p ) =
⎪ 1
+ C2 p 1 1 + [(R1 + R2 )C2 − K R2C1 ] p + R1R2C1C 2 p 2
⎪ R1 Vs ( p )
⎨ ⇒ =
⎪V + ( p ) = V − ( p ) Ve ( p ) 1 + K 1 + (R1 + R2 )C2 p + R1R2C1C2 p 2
⎪
⎪ V ( p) V − ( p)
⎪ C1pVe ( p ) + s +
⎪VA ( p ) = R2 R1
⎪ 1 1
⎪ C1p + +
⎩ R2 R1
2. Expression de K
2 (R1 + R2 )C2
Déphaseur pur si (R1 + R2 )C2 − K R2C1 = − (R1 + R2 )C2 ⇒ K =
R2C1
1 C2 R1 + R2
ωn = , ζ =
R1 R2 C1C2 R1 R2 C1 2
2ζ p2 ⎛ ⎞
1− p+ ⎜ 2ζ ω ⎟
1 ωn ωn2 1 ⎜ ωn ⎟
H ( p) = ⇒ H ( jω ) = (constant) et ϕ = arg[H ( jω )] = − 2 arctg ⎜ ⎟
1+ K 2ζ p 2
1+ K ⎜ 1− ω
2
⎟
1+ p+ 2
ωn ωn ⎜ ωn2 ⎟
⎝ ⎠
ω → 0 ⇒ ϕ → 0 , ω = ωn ⇒ ϕ = − π , ω → ∞ ⇒ ϕ → − 2 π (voir tracés)
5. Retard
⎛ ⎞ ω2
⎜ 2ζ ω ⎟ 1+
d ⎜ ωn ⎟ 4ζ ωn2
τ =2 arctg ⎜ ⎟=
dω ⎜ 1− ω 2
⎟ ωn ⎛ ω2 ⎞
2
2
⎜ ⎟ ⎜1 − ⎟ + 4ζ 2 ω
⎝ ω n2 ⎠ ⎜ ω2 ⎟ ωn2
⎝ n ⎠
4ζ 2
ω → 0 ⇒τ → , ω = ωn ⇒ τ = , ω → ∞ ⇒τ → 0 (voir tracé)
ωn ζ ωn
τ (0 ) 2 4ζ
Condition τ (ωn ) = ⇒ = d’où ζ ≅ 0.841 .
2 ζ ωn 2 ωn
1 4ζ C2 4 C 2 Ra
En posant R = R1 = R 2 , ωn = avec τ = , ζ = et K = =
R C1C2 ωn C1 C1 Rb
⎧ τ2
⎪C1C2 =
⎪ 4ζ 2R 2
d’où ⎨ ⇒ C1 ≅ 35.4 nF , C2 = 25 nF
⎪C = C2
⎪ 1 2
⎩
7. Tracé du retard
-10
(534.963, -11.632)
-11
-12
-13
DB (V(s))
0d
(534.963, -180.001)
-180d
-360d
arg (V(s))
2.0ms
(301.834, 965.935u)
(534.963,706.750u)
1.0ms
0s
1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz
τ (V(s))
Frequency
Le retard est à peu près constant sur une plage de 0 à 300 Hz.
L’étude porte sur le filtre présenté ci-dessous, utilisant deux amplificateurs de tension idéaux en
régime linéaire.
R3
100k
R2
-
100k
R1
+ vs
ve 100k U1
C1
-
68n
+
U2
Zeq R4
33k
C2
68n
R5
68k
1. Ecrivez l’expression de l’impédance équivalente Z eq constituée par les éléments C1, C2, R4, R5,
U2.
1
2. Montrez que l’impédance trouvée est de la forme Z eq = R + Lp + .
Cp
Vs ( p )
3. Ecrivez l’expression de la fonction de transfert H ( p ) = .
Ve ( p )
4. En constatant que R1 = R 2 = R3 ≅ R , identifiez le type de filtre et évaluez ses caractéristiques
principales.
5. Tracez la réponse en fréquence de la fonction dans le plan de Bode (module et argument).
Corrigé
⎧ 1
⎪ I ( p ) = R 4 I e ( p ) car V + ( p ) = V − ( p )
-
⎨C2 p
C1 ⎪V + ( p ) = R I ( p ) + R [I ( p ) + I ( p )]
⎩ 4 e 5 e
ie
+
U2
V + ( p)
ve
R4 ⇒ = R 4 + R5 + R 4 R5 C 2 p
Ie ( p)
C2
i
R5 1
d’où Z eq = + R 4 + R5 + R 4 R5 C 2 p
C1 p
R = R 4 + R5 , L = R 4 R5 C2 et C = C1
R3
⎧
100k ⎪ +
⎪V ( p ) = V ( p )
−
R2 ⎪⎪ Z eq ( p )
- ⎨V + ( p ) = Ve ( p )
100k ⎪ Z eq ( p ) + R1
R1 ⎪ R3 R2
+ vs ⎪V − ( p ) = Ve ( p ) + Vs ( p )
ve 100k U1
⎩⎪ R 2 + R3 R 2 + R3
Zeq R1 R3
Z eq ( p ) −
Vs ( p ) R2
⇒ H ( p) = =
Ve ( p ) Z eq ( p ) + R1
⎛ R R ⎞
LC1 p 2 + ⎜⎜ R − 1 3 ⎟⎟ C1 p + 1
d’où H ( p ) = ⎝ R2 ⎠
LC1 p 2 + (R + R1 )C1 p + 1
ω2 ω
1− +j
ω02 ω1 1 1 1
H ( jω ) = avec ω0 = , ω1 = et ω2 =
ω2
1− 2 + j
ω LC1 ⎛ R R
⎜⎜ R − 1 3
⎞
⎟⎟C1
(R + R1 )C1
ω0 ω2 ⎝ R2 ⎠
R1 R3
R−
R2
Pour ω << ω0 et ω >> ω0 , H ( jω ) → 1 , pour ω = ω0 , H ( jω0 ) = <1
R + R1
C’est donc un filtre réjecteur symétrique de gain unité, centré sur ωrej = ω0 et de largeur relative
∆ω
de bande de réjection =
C1
(R1 + R4 + R5 ) . L’évaluation des caractéristiques donnent :
ω0 R 4 R5 C 2
frej = 49.4 Hz avec atténuation de 1 201 soit – 46 dB, ∆f = 209.6 Hz , Q = 0.236 .
2
⎛ ω2 ⎞ ω2 ω ω
⎜1 − ⎟
⎜ ω2 ⎟ + ω2
⎝ 0 ⎠ ω2 ω2
H ( jω ) = et arg[H ( jω )] = arctg
1
− arctg
2 ω2 ω2
⎛ ω2 ⎞ ω2 1− 2 1− 2
⎜1 − ⎟ ω0 ω0
⎜ ω2 ⎟ + ω2
⎝ 0 ⎠ 2
100d
(49.4 Hz,0 d)
f0 = 49.4 Hz
0d
-100d
Arg(V(s))
0
-50
1.0Hz 3.0Hz 10Hz 30Hz 100Hz 300Hz 1.0KHz
DB(V(s))
Frequency
L’étude porte sur le filtre représenté ci-dessous, utilisant trois amplificateurs de tension parfaits en
régime linéaire.
R
-
S2
C
+
U2
R R
R1
E R1
- R2 R3
S1
ve
+
U1
-
S3
R2
+
U3
L’étude de ce filtre s’effectuera en deux étapes : étude du sous-circuit encadré en pointillé, puis étude
du circuit complet.
Etude du sous-circuit
VS1 ( p )
1. Donnez l’écriture de la fonction de transfert H1( p ) = en fonction des composants passifs.
VE ( p )
2. Vu l’expression trouvée, précisez le type de filtre et écrivez les expressions des paramètres qui le
caractérisent.
Corrigé
Etude du sous-circuit
⎧ Ve ( p ) ⎛ 1 ⎞ Vs2 ( p )
⎪ + Vs1 ( p ) ⎜⎜ Cp + ⎟⎟ +
⎪0 = R 1 ⎝ R1⎠ R
⎪ ⎧Ve ( p ) ⎛ 1 ⎞ Vs2 ( p )
2 1 ⎪ + Vs1 ( p ) ⎜⎜ C p + ⎟+ =0
⎪⎪ + + Cp R1 ⎟⎠
R1 R ⎪ R1 ⎝ R
⎨ ⇒ ⎨
⎪ Vs1 ( p ) ⎪ Vs1 ( p )
⎪Vs ( p )Cp ⎪Vs2 ( p ) = RC p
⎪ 2
= R ⎩
⎪ 1 + Cp 1
+ Cp
⎪⎩ R R
R 2C
p
Vs1 ( p ) R1
=−
Ve ( p ) R 2C
1+ p + R 2C 2 p 2
R1
VS3 ( p )
3. Expression de la fonction de transfert H ( p ) =
VE ( p )
R3 1 1
avec H 0 = − , ωn = ≡ ωrej , ∆ω =
R2 RC R1C
5. Conditionnement du problème
Simulation
20
(47.556, 16.999)
(52.565, 16.999)
-20
-40
R2 = 10 kΩ (50.004, -32.100)
C = 1 µF (77.545, -23.009)
arbitraire
-60
10Hz 30Hz 100Hz 300Hz
DB(V(S3)) DB(V(S1)) DB(V(S2))
Frequency
Filtre universel
A partir du schéma de principe, on étudiera le filtre universel à quatre sorties qui met en œuvre un
additionneur soustracteur, un additionneur et deux intégrateurs.
Le but est de réaliser un filtre réjecteur symétrique de gain unité, de fréquence de réjection 50 Hz, de
largeur de bande 2.5 Hz à -3 dB et un filtre passe-bande de gain unité.
Schéma de principe
S1
-K1 -K4
E + + S4
K2 -ω1/p
-K3 -K5
S2
-ω2/p
S3
Réalisation du filtre
R6
R5 R1 10k C1 R2 C2
S1 S2 S3
+
Ve
+ + +
R4
R9
R3
R10
R8 U4
-
10k S4
Corrigé
Schéma de principe
ω1 ω2
VS1 ( p ) = −K1 VE ( p ) + K 2 VS2 ( p ) − K 3 VS3 ( p ) , VS2 ( p ) = − VS1 ( p ) , VS3 ( p ) = − VS2 ( p ) ,
p p
VS4 ( p ) = −K 4 VS1 ( p ) − K 5 VS3 ( p )
p2 2ζ
p
VS1 ( p ) ωn2 VS2 ( p ) K1 ωn
= −K1 2 (filtre passe-haut), = (filtre passe-bande)
VE ( p ) p 2ζ VE ( p ) K 2 p 2 2 ζ
+ p +1 + p +1
ωn2 ωn ω n2 ωn
p2 K5
+
VS3 ( p ) K 1 VS4 ( p ) ωn2K3 K 4
=− 1 2 (filtre passe-bas), = K1 K 4 (filtre réjecteur)
VE ( p ) K3 p 2ζ VE ( p ) p2 2ζ
+ p +1 + p +1
ωn2 ωn ω n2 ωn
K2 ω1
avec ωn = K 3 ω1 ω2 et ζ =
2 K 3 ω2
Réalisation du filtre
R1 C1 VS2 ( p ) Z( p)
=−
S1 VS1 ( p ) R1
U2 1
-
VS2 ( p) = − VS ( p ) (idem pour U 3 )
R1C1 p 1
S2
1 1
+
Identification → ω1 = , ω2 =
R1 C1 R2 C2
R9 R10 R10 R
VS4 ( p ) = − VS ( p ) − 10 VS3 ( p )
S3 R8 1 R9
R8 U4
S1 R10 R
-
Identification → K 4 = , K 5 = 10
S4 R8 R9
+
R6 R5
S3
R5 R
R7 U1
v S2 = 0 ⇒ VS1 ( p ) = − VE ( p ) − 5 VS3 ( p )
R7 R6
E -
S1
v S3 = v E = 0 ⇒
+
⎧ + R3
R4 ⎪V ( p ) = R + R VS2 ( p )
S2 ⎪⎪ 3 4
+ ( p) = V − ( p)
R3 ⎨ V
⎪ R 6 // R 7
⎪V − ( p ) = VS ( p )
⎪⎩ R 6 // R 7 + R 5 1
⎛ R R ⎞ R3
VS1 ( p ) = ⎜⎜1 + 5 + 5 ⎟
⎟ R + R VS2 ( p )
⎝ R 6 R7 ⎠ 3 4
⎛ R R ⎞ R3 R R
soit VS1 ( p ) = ⎜⎜1 + 5 + 5 ⎟⎟ VS2 ( p ) − 5 VE ( p ) − 5 VS3 ( p )
⎝ R 6 R 7 ⎠ 3
R + R 4 R 7 R6
R5 ⎛ R R ⎞ R3 R5
Identification → K1 = , K 2 = ⎜⎜1 + 5 + 5 ⎟
⎟ R + R , K3 = R
R7 ⎝ R 6 R7 ⎠ 3 4 6
Ce filtre est utilisé en réjecteur de la fréquence parasite issue du secteur, mais la norme EDF donne
50 ± 0.5 Hz (amenée ici à ± 1.25 Hz). Si ces fluctuations amènent une atténuation insuffisante
autour de la réjection, un filtre suiveur en fréquence, intégrant une boucle à verrouillage de phase,
asservira la fréquence de réjection à la variation de la fréquence du secteur (voir cours « Boucles à
verrouillage de phase »).
Pour une réalisation optimale, un circuit intégré quad (4 amplificateurs dans un même boîtier) doit être
utilisé.
20
-0
-20
-40
(50.004, -47.457)
-60
10Hz 30Hz 100Hz 260Hz
DB(V(S1)) DB(V(S2)) DB(V(S3)) DB(V(S4))
Frequency
Remarques :
- Les filtres passe-bande et réjecteur possèdent un gain unité, les filtres passe-haut et passe-bas
un gain de 0.05 (- 26 dB).
- Les quatre cellules composant le filtre présentent chacune une contre-réaction tension-courant qui
justifie une très faible résistance de sortie (topologie parallèle), assurant ainsi une adaptation en
tension (fonction de transfert globale égale au produit des fonctions de transfert élémentaires).
- La lecture du schéma électrique peut s’effectuer par le raisonnement suivant : les deux
intégrateurs multiplient la fonction de transfert VS1 ( p ) VE ( p ) (sortie de U1 ) par 1 p (sortie de U 2 ),
puis par 1 p (sortie de U 3 ), ce qui implique respectivement que S1 est un passe-haut, S2 passe-
bande, S3 passe-bas ; la somme des passe-haut et passe-bas produit le coupe-bande (sortie de
U 4 ).
L’étude proposée concerne le circuit de la figure ci-dessous, utilisant des amplificateurs de tension
supposés idéaux en régime dynamique faibles signaux.
C1
10n C1
10n C1
R1 10n
R2 R1
-
R2 R1
-
R2
S1
+ -
S2
+ S3
Corrigé
relation valable car les conditions d’adaptation en tension entre blocs sont respectées. En effet, la
résistance de sortie du montage inverseur est très faible par rapport à sa résistance d’entrée
(contre-réaction tension-courant).
2. Conditions d’oscillations
⎧Im[G ( jω )B' ( jω )] = 0
3
⎛ R1 ⎞ 1 ⎧⎪ω = ω0 3
⎜⎜ − ⎟⎟ =1 → ⎨ ⇒ ⎨ osc
⎝ R2 ⎠ ω2 ω ⎛⎜ ω2 ⎞ ⎩Re [G ( j ω ) B ' ( jω )] = 1 ⎪⎩R1 = 2 R2
1− 3 +j ⎜ 3 − 2 ⎟⎟
ω0
2 ω0 ⎝ ω0 ⎠
3
3. Evaluation des résistances R1 = = 27 kΩ , R 2 = 13.5 kΩ .
2π fosc C1
R3
+
R L C
100n -
R1 vs
R2
Corrigé
2. Gain de l’amplificateur
L’amplificateur de tension étant idéal, sa bande passante est considérée comme infinie.
R1
G( p ) = 1 + = G (amplificateur non inverseur de gain réel)
R2
3. Conditions d’oscillations
La boucle étant fermée et en régime établi, G B' ( jω ) = 1 , relation valable car les conditions
d’adaptation en tension entre blocs sont respectées. En effet, la résistance d’entrée est infinie et
résistance de sortie est nulle pour le bloc amplificateur idéal. Si l’amplificateur est réel, la contre-
réaction tension-tension conduit à des résultats voisins.
Lω ⎧ 1
⎪ωosc =
⎛ R1 ⎞ ⎧Im[G B' ( jω )] = 0 ⎪
G B' ( jω ) = ⎜⎜1 +
R3 LC
⎟⎟ =1 → ⎨ ⇒ ⎨
( )
⎝ R2 ⎠ Lω ⎛⎜ 1 + 1 ⎞⎟ + j LCω 2 − 1 ⎩Re[G B' ( jω )] = 1 ⎪1 + R1 = 1 + R3
⎜R R ⎟ ⎪⎩ R2 R
⎝ 3 ⎠
R1
Puisque R >> R3 → G = 1 + ≅ 1.
R2
L’amplificateur se comporte comme un suiveur de tension ( R 2 >> R1 ).
5. Evaluation de l’inductance
1
L= ≅ 0.99 mH
(2π fosc )2 C
6. Evaluation de la résistance R3
L
p
R3 2ζ 1 L
Pour R >> R3 , B' ( p ) ≅ . La relation nécessaire = = est obtenue en
LCp 2 +
L
p +1
ω n Q ω n R 3
R3
identifiant à la forme canonique du filtre passe-bande du second ordre, d’où R3 ≅ 99.5 Ω .
R1
Il faut établir la condition G B' ( p ) > 1 avec G = 1 + = 1 + ε , c’est-à-dire donner à la résistance
R2
R1 une valeur relativement plus élevée que la valeur nominale, puis diminuer cette valeur jusqu’à
l’obtention du régime sinusoïdal établi.
R2
100k
R1
-
5k
+
(1-α)R
R
αR 10k
C L
10n 10mH
Corrigé
L’amplificateur de tension étant idéal, sa bande passante est considérée comme infinie.
R2
G( p ) = 1 + = G (amplificateur non inverseur de gain réel)
R1
2. Conditions d’oscillations
La boucle étant fermée et en régime établi, G B' ( jω ) = 1 , relation valable car les conditions
d’adaptation en tension entre blocs sont respectées. En effet, la résistance d’entrée est infinie et
résistance de sortie est nulle pour le bloc amplificateur idéal. Si l’amplificateur est réel, la contre-
réaction tension-tension amène à des résultats voisins.
Lω ⎧LCω 2 − 1 = 0
⎛ R ⎞ (1 − α )R ⎧Im[G B' ( jω )] = 0 ⎪
G B' ( jω ) = ⎜⎜1 + 2 ⎟⎟ =1 → ⎨ ⇒ ⎨ ⎛ R2 ⎞
⎝ Lω
R1 ⎠
(
+ j LCω 2 − 1 ) ⎩Re[G B' ( jω )] = 1 ⎪α ⎜⎜1 + ⎟ =1
α (1 − α )R ⎩ ⎝ R1 ⎟⎠
1 R1
fosc = ,α=
2π LC R1 + R2
3. Application numérique
L’étude proposée concerne le circuit de la figure suivante, utilisant un amplificateur linéaire de tension
supposé idéal.
+ R3 C1
S
10k 15n
-
C2
R2 R4
10k 15n
10k
R1
R3
10k + U1
S
C1
uA741
15n
-
R2
37.5k
R6
C2 D1
R4
15n G
10k J1
J2N4416A R5 C3 D1N4148
100k 100u
La résistance variable est constituée d’un JFET travaillant dans sa zone ohmique et commandé en
tension par un détecteur de crête, Dans ces conditions, la tension v ds ne peut dépasser quelques
dizaines de mVpp , ce qui explique la présence de la résistance série R6 sur le schéma électrique. Le
transistor possède les caractéristiques IDSS = 14 mA, VP = − 4 V .
Corrigé
relation valable car les conditions d’adaptation en tension entre blocs sont respectées. En effet, la
résistance d’entrée est infinie et résistance de sortie est nulle pour le bloc amplificateur idéal. Si
l’amplificateur est réel, la contre-réaction tension-tension conduit à des résultats voisins.
Cependant, le gain peut ne plus être considéré comme constant si la fréquence de l’oscillateur
n’est pas faible par rapport à la bande passante de l’amplificateur.
2. Conditions d’oscillations
⎛ R ⎞
En boucle fermée et en régime établi, G ( jω )B' ( jω ) = ⎜⎜1 + 2 ⎟⎟
1
=1
⎝ R1 ⎠ ⎛ω ω ⎞
3 − j ⎜⎜ n − ⎟⎟
⎝ ω ω n ⎠
Conditions de Barkhausen → ⎨
[ ( ) (
⎧Im G jω B' jω = 0 ) ] ⇒ ⎨
⎧ ω osc = ω n
⎩Re [G ( jω )B ' ( jω ) ] = 1 ⎩ 2R = 2R 1
3. Condition de démarrage
R2
1+ >3 soit R2 supérieure à sa valeur nominale ou R1 inférieure à sa valeur nominale.
R1
1
4. Application fosc = ≅ 1061 Hz , R1 = 5 kΩ
2π RC
5. Condition de démarrage
R0
Le démarrage est assuré car 1 + > 3 avec l’alimentation éteinte. Une fois l’alimentation
R1
allumée, la tension aux bornes de la thermistance augmente jusqu’à ce que sa valeur ohmique
diminue et se stabilise à R 2 = 2R1 .
R0 − R2
v eff = = 1Veff ⇒ v s = 3 2 v eff ≅ 4.24 Vpp
a
RON −VP
RDS ≅ avec RON ≅ (à partir d’une caractéristique de transfert « stylisée » du JFET)
V I DSS
1 − GS
VP
2 RDS v s R2
d’où R2 = et R6 = − RDS
3 v ds 2
1 − α V0 4 RON
VGS = − avec α = (tension continue négative de commande du JFET canal N).
1 3 R2 v ds
α−
VP
10. Application
R2
Le démarrage est assuré car 1 + > 3 avec l’alimentation éteinte ( VGS = 0 ). A la mise
R6 + RON
sous tension du montage, la valeur de RDS augmente et se stabilise pour vérifier l’égalité
R 2 = 2 (R 6 + RDS ) .
Simulation du circuit
Démarrage de l’oscillateur
4.0V
0V
-4.0V
0s 0.5s 1.0s 1.5s
V(S) V(G)
Time
Régime permanent
4.0V
fosc = 1055 Hz
vs = 6 Vpp
v+ = 2 Vpp v ds = 80 mVpp
0V
VGS = -2.39 V
-4.0V
1.3500s 1.3505s 1.3510s 1.3515s 1.3520s 1.3525s
V(S) V(G) V(U1:+) V(J1:d)
Time
Oscillateur Colpitts
L’étude proposée concerne le circuit de la figure ci-dessous, le transistor JFET possédant les
caractéristiques constructeur I DSS = 8 mA, VP = − 4 V .
+
RD
VCC 2.2k L
20 V -
CG
J1
J2N3819 C2 C1
100 n
68p
R RS
10M 480 CS
100 n
Corrigé
1. Etude statique
2
2. Pente du JFET g m = − I D0 I DSS ≅ 2.5 mA / V
VP
3. Etude en boucle ouverte
[ ( )]
⎡
Vs ( p ) = − g m Vgs ( p ) RD // ZC2 // Z L + ZC1 = − g m Vgs ( p ) ⎢RD //
ZC2 Z L + ZC1 ⎤ ( )
⎥
⎢⎣ ZC2 + Z L + ZC1 ⎥⎦
1 1
avec ZC1 = , ZC2 = , Z L = Lp
C1 p C2 p
Vs ( p )
= − g m RD
ZC2 Z L + ZC1 ( ) V ( p)
=
ZC1
Vgs ( p ) ( )
RD ZC2 + Z L + ZC1 + ZC2 ZL + ZC1 ( ) et
Vs ( p ) Z L + ZC1
V ( p) ZC1 ZC2
= − g m RD
Vgs ( p ) ( )
RD ZC2 + Z L + ZC1 + ZC2 ZL + ZC1 ( )
En refermant la boucle, le filtre charge sur la résistance R de valeur très importante devant celle
1
de la réactance du condensateur C1 à la fréquence d’oscillation ( << 10 MΩ ). Ainsi,
C1ω osc
ZC1 ZC2
V ( p ) = Vgs ( p ) et − g m RD
(
RD ZC2 + Z L + ZC1 + ZC2 Z L + ZC1 ) ( ) = 1.
( )
L’équation complexe − g m RD ZC1 ZC2 = RD ZC2 + Z L + ZC1 + ZC2 Z L + ZC1 présentant des termes ( )
1 1
imaginaires purs (réactances ZC1 = , ZC2 = , Z L = jLω ), se décompose en deux
jC1ω jC2 ω
équations
⎧ C1
⎧ g m RD 1 ⎛ 1 ⎞ ⎪g m RD = C
⎪ = ⎜⎜ Lω − ⎟⎟ (partie réelle) ⎧ + = ω 2
C2 ω ⎝ C1 ω ⎠ g R 1 LC ⎪⎪ 2
⎪ C1C 2 ω
2 m D 1
⎪
⎨ soit ⎨ 2 1 1 ou ⎨ 1
ω=
⎪ ⎛⎜ 1 1 ⎞ ⎪Lω = C + C ⎪
⎪RD ⎜ Lω − C ω − C ω ⎟⎟ = 0 (partie imaginaire ) ⎩ CC
1 2 ⎪ L 1 2
⎩ ⎝ 1 2 ⎠
⎩⎪ C1 + C2
Le système d’équations à deux inconnues conduit aux conditions d’oscillations. Dans le cas
présent, les inconnues sont L et C1 .
1 ⎛ 1 1 ⎞
C1 = g m RD C 2 ≅ 374 pF et L = ⎜ + ⎟ ≅ 49 µH .
ω 2 ⎜⎝ C1C2 ⎟⎠
1 1 1 1
Notons que la fréquence des oscillations s’écrit fosc = avec = + (mise en série).
2π LC C C1 C2
Ainsi, la self voit à ses bornes un condensateur équivalent, ce qui conduit à l’expression de la
fréquence fosc .
A partir de l’interprétation d’un circuit LC parfait, initialement condensateur chargé et courant dans
la boucle nul, la décharge du condensateur induit un courant dans le circuit magnétisant alors la
self. L’énergie électrostatique du condensateur est convertie en énergie magnétique dans la self.
J1 C1
RD vs1 C2 vs2
ve R
Une tension sinusoïdale v e est appliquée à la grille du JFET. Le transistor est une source de
courant commandée par la tension d’entrée et d’expression i = g m v e . Il n’est pas nécessaire de
charger la sortie du réseau LC par l’impédance d’entrée de l’amplificateur puisque cette dernière
est de valeur très élevée (R = 10 MΩ).
60
(2.9969M, 14.819)
40
(2.9969M, 79.345m)
(10.000K, 14.792)
(1.1749M, -0.8643)
-40
(1.1749M, -58.469)
(2.9969M, -14.725)
-60
10KHz 30KHz 100KHz 300KHz 1.0MHz 3.0MHz 10MHz
DB(V(S1)/V(E)) DB(V(S2)/V(E)) DB(V(S2)/V(S1))
Frequency
Les tracés des modules montrent qu’à la fréquence d’oscillation prévue (3 MHz), le gain de la
boucle ouverte est de 1 (0 dB), ce qui est prouvé par le gain de l’amplificateur et l’atténuation du
réseau LC de valeurs respectives
Le diagramme de Bode de la phase en boucle ouverte montre une phase nulle à la fréquence
d’oscillation prévue, puisque v s2 v e = 1 .
180d
(1.1749M, 90.012)
100d
0d
(2.9974M,-13.767f)
-100d
10KHz 30KHz 100KHz 300KHz 1.0MHz 3.0MHz 10MHz
arg(V(S2)/V(E))
Frequency
Une simulation avec un JFET 2N3819 montre l’analyse transitoire de l’oscillateur en régime
permanent vérifiant que les deux tensions en entrée et sortie du réseau LC sont en opposition de
phase et que l’atténuation du pont est toujours 3.72 20.46 ≅ 0.1818 .
fréquence
gain en tension
20V des oscillations
-5.5
2.97 MHz
VDSo=13 V
10V
v ds = 20.46 Vpp
v gs = 3.72 Vpp
0V
Time
Interprétation analytique
⎛ 1 ⎞ 1
⎜⎜ jLω + ⎟⎟
⎝ jC 1ω ⎠ jC 2ω
Z ( jω ) =
1 1
jLω + +
jC1ω jC 2ω
1
Vs1 ( jω ) Vs2 ( jω ) jC1ω Vs2 ( jω ) Vs2 ( jω ) Vs1 ( jω )
= − g m (RD // Z ( jω )) , = , =
Ve ( jω ) Vs1 ( jω ) 1 Ve ( jω ) Vs1 ( jω ) Ve ( jω )
jLω +
jC1ω
1
Pour ω = ( f ≅ 1.175 MHz ) ⇒ Z ( jω ) = 0 ,
LC1
Vs1 ( jω ) Vs2 ( jω ) Vs2 ( jω ) L
=0, →∞, = j gm ≅ j 0.905 ( − 0.864 dB, 90° )
Ve ( jω ) Vs1 ( jω ) Ve ( jω ) C1
1⎛ 1 1 ⎞
Pour ω = ωosc = ⎜⎜ + ⎟ ( f ≅ 3 MHz ) ⇒ Z ( jω ) → ∞ ,
L ⎝ C1 C2 ⎟⎠
Vs1 ( jω ) Vs2 ( jω ) C2 Vs2 ( jω )
= − g m RD , =− , = 1 ( 0 dB, 0° )
Ve ( jω ) Vs1 ( jω ) C1 Ve ( jω )
1
1 Vs1 ( jω ) Vs2 ( jω ) jC1ω Vs ( jω ) gm
Pour ω → ∞ , Z ( jω ) → , →0, → ≅ 0, 2 →−j ≅0
jC2ω Ve ( jω ) Vs1 ( jω ) jLω Ve ( jω ) LC1C2 ω 3
( − ∞ dB, − 90° )
Démarrage de l’oscillateur
25V
20V
V(J1:d)
10V
V(J1:g)
0V
-5V
0s 5us 10us 15us 20us 25us
Time
Une étude dynamique aux faibles signaux est proposée ici, concernant le circuit de la figure ci-
dessous. Les paramètres du modèle transistor JFET sont g m = 2.5 mA / V , rds , Cgs et Cgd
négligeables.
C3 1n
RD
VCC +
2.2k
L
20 V - S
CG
J1
J2N3819
1u C2 C1
22p
RG RS
CS
10M 480 1u
Corrigé
1 1
C1 = g m RD C2 ≅ 121 pF et L = ≅ ≅ 25 µH .
⎛ C1C2 ⎞ ω C3
2
ω 2 ⎜⎜ C3 + ⎟⎟
⎝ C1 + C2 ⎠
3. Intérêt du montage
La relation donnant la pulsation des oscillations laisse apparaître au niveau numérique que
CC
C3 >> 1 2 , ce qui implique que ωosc peut varier uniquement en fonction de C3 .
C1 + C2
Oscillateur Clapp
Une étude dynamique aux faibles signaux est proposée ici, concernant le circuit de la figure ci-
dessous. Les paramètres du modèle transistor JFET sont g m = 2.5 mA / V , rds , Cgs et Cgd
négligeables.
RD
VCC +
2.2k
L C3
20 V - S
CG
J1 10p
J2N3819 C1
1u C2
1n
RG RS
CS
480 1u
10M
Corrigé
3. Intérêt du montage
La relation donnant la pulsation des oscillations laisse apparaître au niveau numérique que C1 et
C2 >> C3 , ce qui implique que ωosc peut varier uniquement en fonction de C3 . De cette façon, la
1
fréquence des oscillations est très peu dépendante des impédances d’entrée ( << RG ) et
C1 ωosc
1
de sortie ( << RD ) de l’amplificateur, surtout avec un bipolaire.
C2 ωosc
L’étude proposée concerne le circuit de la figure ci-dessous, le transistor JFET possédant les
caractéristiques constructeur I DSS = 8 mA, VP = − 4 V .
La capacité CV de la diode varicap est comprise entre 2 et 10 pF pour une tension de polarisation de
0.5 à 5 V.
Vcc
B
RD B
20V 2.2k CD
B
CL B Lchoc
B
J1
B 10u 10u
C2 B
Vcom
B
68p
L CVB
22uH
R C1
B
10Meg RS B CS B
480 10u
Compréhension du schéma
3. Déduisez la valeur du paramètre g m du modèle du transistor ( rds , Cgs Cgd étant négligés).
4. En boucle ouverte, écrivez l’expression de la fonction de transfert en tension.
5. En boucle fermée et en régime sinusoïdal, écrivez les équations donnant les conditions d’entretien
des oscillations.
6. Evaluez la capacité C1 du filtre, puis le domaine des fréquences d’oscillation possibles par l’action
de la tension continue Vcom .
7. Evaluez le facteur de conversion tension-fréquence défini par K 0 = ∆f ∆Vcom en supposant un
transfert linéaire.
Corrigé
1. Description du circuit
⎨ et I D = I DSS ⎜⎜1 − GS ⎟⎟
20 V 2.2k
⎩VGS = − RS I D ⎝ VP ⎠
2
VGS ⎛ 1 2 ⎞
D1 ⇒ + ⎜⎜ − ⎟VGS + 1 = 0
⎟
VP2
B B
Vcom
B ⎝ I DSS RS VP ⎠
J1
B
− VGS0
R
VGS0 = − 1.5 V ( VP < VGS0 < 0 ), I D0 = = 3.125 mA ,
RS RS
10Meg
B
480
VDS0 = VCC − (RD + RS )I D0 ≅ 11.6 V
La diode varicap est traversée par un courant inverse très faible et le courant de grille du JFET est
insignifiant (ordre du pA). La chute de tension aux bornes de la résistance R peut être négligée,
ce qui signifie que l’anode de la diode est à la masse. De ce fait, la tension de commande Vcom
est aux bornes de la diode varicap et modifie la valeur de sa capacité CV .
2
3. Paramètre g m = − I D0 I DSS ≅ 2.5 mA / V
VP
L
J1
RD vs C2 C1 v
R vgs
[ (
⎡
)]
Vs ( p ) = − g m Vgs ( p ) RD // ZC2 // Z L // ZC V + ZC1 = − g m Vgs ( p ) ⎢RD // ZC2 //
Z L ZC V + ZC1 Z L + ZC V ( )⎤⎥
⎢⎣ Z L + ZC V ⎥⎦
⎡ [
Z L ZC V + ZC1 Z L + ZC V ZC2 ( )] ⎤
Vs ( p ) = − g m Vgs ( p ) ⎢RD //
⎢⎣ (
Z L ZC V + ZC1 Z L + ZC V + ZC2 Z L + ZC V ) ( ) ⎥
⎥⎦
1 1 1
avec ZC1 = , ZC 2 = , ZC V = , Z L = Lp
C1 p C2 p CV p
Vs ( p ) [
Z L ZC V + ZC1 Z L + ZC V ZC2 ( )]
Vgs ( p )
= − g m RD
[ ( )]
Z L ZC V + ZC1 Z L + ZC V ZC2 + RD Z L ZC V + ZC1 + ZC2 Z L + ZC V [ ( )( )]
V ( p) (
ZC1 Z L + ZC V )
et =
(
Vs ( p ) Z L ZC V + ZC1 Z L + ZC V )
V ( p) ZC1 ZC2 Z L + ZC V ( )
d’où
Vgs ( p )
= − g m RD
[ ( )]
Z L ZC V + ZC1 Z L + ZC V ZC2 + RD Z L ZC V + ZC1 + ZC2 Z L + ZC V [ ( )( )]
En refermant la boucle, le filtre charge sur la résistance R de valeur très importante devant celle
1
de la réactance du condensateur C1 à la fréquence d’oscillation ( << 10 MΩ ). Ainsi,
C1ωosc
ZC1 ZC2 Z L + ZC V ( )
V ( p ) = Vgs ( p ) et − g m RD
[Z Z + Z (Z + Z )]Z + R [Z Z + (Z + Z ) (Z + Z )] = 1 .
L CV C1 L CV C2 D L CV C1 C2 L CV
équation présentant des termes imaginaires purs qui se décompose en deux équations avec
1 1 1
ZC1 = , ZC 2 = , ZC V = , Z L = jLω :
jC1ω jC2 ω jCV ω
⎧ ⎡ L ⎛ 1 ⎞⎟ ⎛ 1 1 ⎞⎤
⎪0 = RD ⎢ + ⎜L − ⎜⎜ + ⎟⎥ (partie réelle)
⎪⎪ ⎣⎢ CV ⎝
⎜ CV ω ⎟⎠ ⎝ C1 C 2 ⎟⎠⎦⎥
2
⎨
⎪ g m RD ⎛ 1 ⎞ 1 ⎡ L ⎛⎜ 1 ⎞⎟ 1 ⎤
⎪ ⎜ Lω − ⎟⎟ = − ⎢ + L− ⎥ (partie imaginaire )
2 ⎜ ⎜
⎩⎪C1C 2 ω ⎝
CV ω ⎠ C2 ω ⎢⎣ CV ⎝ CV ω 2 ⎟⎠ C1 ⎥⎦
⎧ C1
⎪g m RD = C
⎧ 2⎛ 1 1 1 ⎞ 1 ⎛ 1 1 ⎞ ⎪ 2
⎪Lω ⎜⎜ + + ⎟⎟ = ⎜⎜ + ⎟⎟ ⎪ 1 1
⎪ ⎝ CV C1 C2 ⎠ CV ⎝ C1 C2 ⎠ ⎪ω = =
soit ⎨ ou ⎨ 1 1 1 ⎛ CC ⎞
⎪ LC1ω 2 ⎪ + + L ⎜⎜ 1 2 + CV ⎟⎟
⎪g m R D + 1 = ⎪
C
L V
C1 C2 ⎝ C1 + C2 ⎠
⎩ 1 − LCV ω 2 ⎪ 1 ⎛ 1 1 ⎞
⎪ ⎜⎜ + ⎟⎟
⎩ CV ⎝ 1C C 2 ⎠
La self voit à ses bornes un condensateur équivalent de capacité C égale à CV en parallèle sur
C1 en série avec C2 , ce qui conduit à l’expression de la fréquence fosc . Le rapport des tensions
sur le réseau LC est encore − C2 C1 , ce qui nécessite un gain de l’amplificateur Av = − C1 C2
(ou Av = − g m RD ) pour satisfaire les conditions de Barkhausen.
1
C1 = AV C2 = 374 pF et fosc = .
⎛ CC ⎞
2π L ⎜⎜ CV + 1 2 ⎟⎟
⎝ C1 + C2 ⎠
7. Evaluation de K 0
L’excursion de fréquence ∆f est d’environ 269 kHz pour une tension de commande passant de
0.5 à 5 V, ce qui donne un transfert (supposé linéaire) du VCO
∆f
K0 = ≅ 59.7 kHz / V .
∆Vcom
L’étude proposée concerne le circuit de la figure ci-dessous, le transistor JFET possédant les
caractéristiques constructeur I DSS = 8 mA, VP = − 4 V .
La capacité CV de la diode Varicap est comprise entre 2 et 10 pF pour une tension de polarisation de
0.5 à 5 V.
Vcc
B
10V
Lchoc
B CL
B
J1 B
10u
Vcom
B
C1
B
D1
B
L
22uH
C2 B
RS B
100p vs
B
480
Compréhension du schéma
3. Déduisez la valeur du paramètre g m du modèle du transistor ( rds , Cgs Cgd étant négligés).
4. Dessinez le schéma.
5. En régime sinusoïdal établi, écrivez les équations donnant les conditions d’entretien des
oscillations.
6. Evaluez la capacité C1 du filtre, puis les limites du domaine des fréquences d’oscillation possibles
par l’action de la tension continue Vcom .
7. Déduisez la valeur du facteur de conversion tension-fréquence défini par K 0 = ∆f ∆Vcom en
supposant un transfert linéaire.
Corrigé
1. Description du circuit
2
⎧VCC = RS I D + VDS ⎛ V ⎞
⎨ et I D = I DSS ⎜⎜1 − GS ⎟⎟
⎩VGS = − RS I D ⎝ VP ⎠
VCC B
2
VGS ⎛ 1 2 ⎞
⇒ + ⎜⎜ − ⎟VGS + 1 = 0
⎟
VP2 ⎝ DSS S
I R VP ⎠
J1 B
Vcom B
− VGS0
D1 VGS0 = −1.5 V ( VP < VGS0 < 0 ), I D0 = = 3.125 mA ,
RS
B B
RS B
480
VDS0 = VCC − RS I D0 ≅ 8.5 V
La tension de commande Vcom est appliquée diectement aux bornes de la diode varicap car le
condensateur CL est équivalent à un circuit ouvert. La self, équivalente à un court-circuit, relie la
grille du JFET à la masse.
2
3. Pente du JFET gm = − I D0 I DSS ≅ 2.5 mA / V
VP
4. Schéma
C1
B
RS Lp
i avec Z1( p ) = et Z 2 ( p ) =
Z2 gm vgs 1 + RSC2 p 1 + LCV p 2
vgs
B B B
Z1
B
B
LC1ω 2 ⎛ LC1C 2 ω 2 ⎞⎟
En régime sinusoïdal, p = jω ⇒ 1 + g m RS + + jω R ⎜ C
S⎜ 1 + C + =0
LCV ω 2 − 1 ⎟⎠
2
LCV ω 2 − 1 ⎝
⎧ C1
⎧ LC1ω 2 ⎪g m RS = C
⎪1 + g m RS + = 0 (partie réelle) ⎪ 2
⎪ LCV ω 2 − 1 ⎪
d’où ⎨ ⇒ ⎨ω =
1
⎪ LC1C2 ω 2 ⎪ osc ⎛ CC ⎞
⎪C1 + C2 + LC ω 2 − 1 = 0 (partie imaginaire ) ⎪ L ⎜⎜ CV + 1 2 ⎟⎟
⎩ V ⎪⎩ ⎝ C1 + C2 ⎠
Ici aussi, la self voit à ses bornes un condensateur équivalent de capacité C égale à CV en
parallèle sur C1 en série avec C2 , ce qui conduit à l’expression de la fréquence fosc . Le rapport
des tensions sur le réseau LC est C2 C1 , ce qui nécessite un gain de l’amplificateur Av = C1 C2
(ou Av = g m RS ) pour satisfaire les conditions de Barkhausen.
C1 = g m RS C2 = 120 pF .
Fréquences extrêmes : foscmax = 4512424 Hz ( CV = 2 pF ), foscmin = 4223534 Hz ( CV = 10 pF ).
7. Evaluation de K 0
L’excursion de fréquence ∆f est d’environ 289 kHz pour une tension de commande passant de
0.5 à 5 V, ce qui donne un transfert (supposé linéaire) du VCO
∆f
K0 = ≅ 64.2 kHz / V .
∆Vcom
D Rch vS
vE
Corrigé
R Rth
RZ
RZ R
avec Vth = VEo + VZo et Rth = R // R Z
RZ + R R + RZ
Rch Rch ⎛ R ⎞
⇒ VSo = Vth ≅ ⎜VE Z + VZo ⎟ avec R >> R Z
Rch + Rth Rch + RZ ⎝ o R ⎠
Pour que la stabilisation ait bien lieu, le point de fonctionnement de la diode doit se situer à
l’intersection de la droite de charge et de la partie pratiquement verticale de sa caractéristique. Le
circuit équivalent vu par la diode conduit à l’expression de cette droite de charge.
ID
R R’th
Rch V V'
avec Vth' = VEo ' = R // R , d’où la droite de charge I = − D − th
et Rth ch D
Rch + R '
Rth '
Rth
Rch
La condition s’écrit Vth' > VZo ou encore VEo > VZo .
Rch + R
La puissance dissipée dans la diode doit être nettement inférieure à la puissance maximale en
régime permanent, soit VSo I Z << PZmax = VSo I Zmax (à partir des données constructeur).
R rth
rz Rch
avec v th = v e et rth = R // rz ⇒ v s = v th
rz + R Rch + rth
Rch rz
Puisque rz << R ⇒ vs ≅ ve .
Rch + rz R
5. Stabilité de la tension
En considérant de très faibles variations de v e et Rch par rapport aux valeurs nominales, on
déduit les variations de v s au premier ordre par
∂v s ∂v s
dv s = dv e + dRch
∂v e ∂Rch
dv s ⎡ ∂v s ⎤ Rch rz dv s ⎡ ∂v ⎤ rz rz
avec =⎢ ⎥ = et =⎢ s ⎥ = ve
dv e ⎣ ∂v e ⎦ R =cte Rch + rz R dRch ⎣ ∂Rch ⎦ v =cte (Rch + rz ) R
2
ch e
rz r dRch
⇒ dv s ≅ dv e + z v s ( Rch >> rz ).
R Rch Rch
dv s r dRch dv s dRch
Si dv e = 0 (stabilisation aval) → ≅ z soit << car rz << Rch
vs Rch Rch vs Rch
rz
Si dRch = 0 (stabilisation amont) → dv s ≅ dv e soit dv s << dv e car rz << R
R
Remarquons que la tension zener est considérée comme parfaite dans ce problème ( ∆VZ = 0 ).
Toutefois, pour être complet, il faudrait tenir compte du coefficient de température et de
vieillissement de la diode ( ∆VZ relativement faible) (voir cours « Les régulateurs de tension »).
Dans ce problème, les variations dues à la température et au vieillissement des composants ne seront
pas prises en compte. Le dispositif de stabilisation en tension est représenté sous la forme du
quadripôle suivant :
RE iS (t)
Stabilisation
vS (t) Rch
vE (t)
en tension
La tension de sortie VS dépend donc des variations de la tension VE et du courant continu soutiré IS ,
soit VS = f (VE , IS ) et pour de faibles variations autour du point de fonctionnement, on peut écrire
⎡ ∂V ⎤ ⎡ ∂V ⎤
dVS = ⎢ S ⎥ dVE + ⎢ S ⎥ dI S
∂
⎣ E ⎦ IS =ISo
V ⎣ ∂IS ⎦VE =VEo
avec v s (t ) = dVS , v e (t ) = dVE , i s (t ) = dI S les variations dans le régime dynamique aux faibles signaux
respectivement aux points de fonctionnement VSo , VEo , ISo .
⎡v ⎤
Du régime dynamique v s (t ) = SV v e (t ) − R0 i s (t ) , on définit les performances SV = ⎢ s ⎥ facteur de
⎣ v e ⎦ i s =0
⎡v ⎤
régulation (stabilité en amont), R0 = − ⎢ s ⎥ résistance de sortie (stabilité en aval), à partir du
⎣ i s ⎦ v e =0
schéma suivant
R0 is
SV ve vs Rch
Trois dispositifs de stabilisation en tension, utilisant une référence de tension délivrée par une diode
zener, sont proposés ici et conduisent à trois problèmes indépendants. Chacun des problèmes
demande une étude du régime continu et une étude du régime dynamique aux faibles signaux en vue
de déterminer SV et R0 .
20 80
vE Rch
D
100
⎪⎧statique RZ ≅ 0 Ω, VZo = 9 V
Diode zener D → ⎨ , R = RE + R ' .
⎪⎩dynamique rZ = 5 Ω
1. Dessinez le schéma.
2. Déterminez le point de fonctionnement ( I Zo , VZo ) de la diode en fonction de VE , R, VZo , Rch .
3. Evaluez I Zo pour VE = 20 V , ainsi que la puissance dissipée PZ dans la diode zener.
4. Expliquez en quelques mots la présence de la résistance R’.
5. Dessinez le schéma.
6. Ecrivez l’expression de la tension aux bornes de la résistance Rch en fonction du courant qui la
traverse et de la tension d’entrée v e .
7. Déduisez les expressions des coefficients SV et R0 , puis évaluez ces derniers.
RE Q
20
R
vE Rch
100
D
8. Dessinez le schéma.
9. Le point de fonctionnement de la diode demeurant inchangé, déterminez les valeurs de la tension
VS et du courant IS en sortie.
10. Donnez l’expression de la résistance R et évaluez cette dernière pour VE = 20 V .
13. Ecrivez l’expression de la tension aux bornes de la résistance Rch en fonction du courant qui la
traverse et de la tension d’entrée v e .
14. Déduisez les expressions des coefficients SV et R0 , puis évaluez ces derniers.
20
R
R1
+ 10k
Rch
vE
100
D
- R2
20k
Amplificateur opérationnel → Ad = 10 5 , Re = ∞, Rs = 0 Ω
Corrigé
1. Schéma
R
RZ ≅0
( R = RE + R ' )
VE Rch VS
VZo
Pour que la stabilisation ait bien lieu, le point de fonctionnement de la diode doit se situer à
l’intersection de la droite de charge et de la partie pratiquement verticale de sa caractéristique. Le
circuit équivalent vu par la diode conduit à l’expression de cette droite de charge.
ID
R Rth
VE Rch D Vth D VD
Rch V V
avec Vth = VE et Rth = R // Rch , d’où la droite de charge I D = − D − th .
Rch + R Rth Rth
VZo − Vth
Les coordonnées du point de repos sont alors VDo = − VZo , I Do = .
Rth
4. Présence de la résistance R’
5. Schéma
is
ve rz Rch vs
6. Relation de v s (v e , i s )
is rz
avec v th = v e et rth = R // rz
rth rz + R
vth Rch vs
rz R rz
⇒ vs = ve − is
R + rz R + rz
rz R rz
SV = ≅ 48 10 −3 , R0 = ≅ 4.76 Ω .
R + rz R + rz
8. Schéma
RE β IB Q IS
R VBE
IZo + IB
IB
VE Rch VS
IZo
VZo
9. Evaluation de IS et VS
( ) (
⎧VE = RE β I B + I Zo + I B + R I Zo + I B + VZo )
⎪
⎪VZ = VBE + VS
Circuit → ⎨ o (système à 4 inconnues I B , IS , VS , R)
⎪VS = Rch IS
⎪I = (β + 1)I
⎩S B
11. Schéma
RE β ib
is
R
rbe
iz + ib
ib
ve Rch vs
iz
rz
13. Relation de v s (v e , i s )
⎧v e = RE (i z + i s ) + R (i z + i b ) + rz i z
⎪
Circuit → ⎨v s = rz i z − rbe i b (système à 3 inconnues i b , i z , v s ( i s ,v e ) )
⎪i = (β + 1)i
⎩s b
⎧ ⎛ R ⎞
⎪v e = (RE + R + rz )i z + ⎜⎜ RE + ⎟ is
⎪ ⎝ β + 1 ⎟⎠ rz ⎡r ⎛ R⎞ rz ⎤
⎨ ⇒ vs ≅ v e − ⎢ be + ⎜⎜ RE + ⎟⎟ ⎥ is
⎪v = r i − rbe i RE + R + r z ⎣ β ⎝ β ⎠ RE + R + rz ⎦
⎪ s z z
β +1
s
⎩
rz r ⎛ R⎞ rz
SV = ≅ 11 10 −3 , R0 ≅ be + ⎜⎜ RE + ⎟⎟ ≅ 0.57 Ω .
RE + R + r z β ⎝ β ⎠ RE + R + r z
15. Schéma
RE β IB Q IS
IP
R VBE
R1
0
+ IB
IZo Rch
VE VS
VZo V’S
- R2
0
16. Evaluation de IS et VS
⎧V + = VZ
⎪ o
⎪ − R2
⎪V = R + R VS ⎧VE ≅ RE IS + I Zo + R I Zo + VZo ( )
⎪ 1 2 ⎪
⎪
( ) ⎪ ⎛
Circuit → ⎨VE = RE β I B + I Zo + R I Zo + VZo ⇒ ⎨ Ad ⎜⎜VZo −
R2
R1 + R2
⎞
VS ⎟⎟ = VBE + VS
⎪ '
( +
)−
⎪VS = Ad V − V = VBE + VS
⎪ ⎝
⎪V = R I
⎠
⎪V = R I ⎩ S ch S
⎪ S ch S
⎩⎪IS = (β + 1)I B + I P
Ad VZo − VBEo ⎛ R ⎞
La deuxième équation donne VS = ≅ VZo ⎜⎜1 + 1 ⎟⎟ ≅ 13.5 V .
R2 ⎝ R 2 ⎠
1 + Ad
R1 + R2
VS
La troisième équation donne IS = ≅ 135 mA .
Rch
IS
Le courant de polarisation I Bo ≅ ≅ 1.35 mA .
β
18. Schéma
RE β ib
is
ip
ib
R
rbe R1
0
iz + Rch
v’s vs
ve
rz - R2
0
20. Relation de v s (v e , i s )
⎧v e = RE (i z + β i b ) + (R + rz ) i z
⎪
⎪ ⎛ R2 ⎞
Circuit → ⎨v s' = rbe i b + v s = Ad ⎜⎜ rz i z − v s ⎟⎟
⎪ ⎝ R1 + R2 ⎠
⎪i ≅ (β + 1)i ≅ β i
⎩s b b
⎛ R2 ⎞ rz ⎛r r z RE ⎞
⇒ v s ⎜⎜1 + Ad ⎟⎟ ≅ Ad v e − ⎜⎜ be + Ad ⎟⎟ i s
⎝ R1 + R2 ⎠ RE + R + r z ⎝ β RE + R + r z ⎠
Ad rz ⎛ R ⎞ rz
SV = ≅ ⎜1 + 1 ⎟ ≅ 17.8 10 −3
R2 RE + R + rz ⎜⎝ R2 ⎟⎠ RE + R + rz
1 + Ad
R1 + R2
Ad ⎛ rbe r z RE ⎞ ⎛ R ⎞ rz RE
R0 = ⎜ ⎟ ≅ ⎜1 + 1 ⎟
R2 ⎜ β A +R + R + r ⎟ ⎜ R ⎟ R + R + r ≅ 0.36 Ω .
1 + Ad ⎝ d E z ⎠ ⎝ 2 ⎠ E z
R1 + R2
Régulateur de tension 15 V / 2 A
L’alimentation régulée de la figure ci-dessous doit répondre au cahier des charges suivant :
VS = 15 V , IS ≤ 2 A
La tension d’entrée v E (t ) non régulée présente une valeur moyenne VE = 25 V . Les transistors sont
caractérisés par β1 = 100 , β 2 = 50 , β 3 = 20 . L’amplificateur différentiel de tension U1 est supposé
idéal.
Q3 IS
D1 R2 Q2
IP << IS
R3
2mA
Q1 R4
U1
VE + VS
-
R1 D2
R5
2mA
1. Sachant que l’amplificateur différentiel de tension peut fournir un courant de sortie maximum de
20 mA, démontez l’obligation d’utiliser un ballast Darlington (on ne tiendra pas compte ici du
courant dans la résistance R3 ).
2. Evaluez la puissance critique dissipée par Q3 (court-circuit en sortie).
3. Evaluez la résistance R3 suivant le critère de déviation du 1/10ème du courant maximum de base
de Q3 .
4. La tension de référence est obtenue par un montage utilisant deux diodes zener polarisées
chacune par un courant de 2 mA et telles que VZ1 = 10 V et VZ2 = 5 V . Evaluez les résistances
R1 et R 2 .
5. Déterminez les valeurs des résistances R 4 et R5 du pont pour satisfaire le cahier des charges
(prendre I P = 1 mA ).
Corrigé
Il n’est pas nécessaire de tenir compte du courant dérivé par la résistance R3 puisqu’un ordre de
grandeur du courant de base de Q2 est recherché lorsque IS max est demandé.
IS max
I B3 max ≅ = 100 mA , valeur de courant que ne peut produire U1 (20 mA maximum)
β3
I B3 max
I B2 max ≅ = 2 mA , valeur inférieure à 20 mA.
β2
Le transistor Q3 dissipe une puissance maximale PQ3 ≅ VCE3 IC3 ≅ (VE − VS )ISmax = 20 W , sans
compter les conditions de court-circuit en sortie qui entraîne VCE3 = 25 V . Si Q3 doit
max
fonctionner en toute sécurité, la puissance dissipée en continu dans le pire cas doit être faible
devant sa puissance totale maximale (donnée constructeur), ce qui à employer un transistor dont
le gain en courant β min est de l’ordre de 20. Un montage Darlington est alors nécessaire.
3. Evaluation de la résistance R3
I B3
VBE3 ≅ R3 ⇒ R3 ≅ 60 Ω
max
10
⎧ VZ2
⎧ R5 + − ⎪R5 = = 5 kΩ
⎪VZ2 = VS (V =V ) ⎪ IP
⎨ R 4 + R5 ⇒ ⎨
⎪V = (R + R )I ⎪R = VS − VZ2 = 10 kΩ
⎩ S 4 5 P ⎪ 4
⎩ IP
Les paires Q1 - Q2 de gain en courant β = 100 , et Q3 - Q4 de gain en courant β ' = 250 , sont des
transistors supposés technologiquement parfaitement complémentaires dont l’effet d’Early est négligé
( VA = ∞ ). Les diodes D1 - D2 et D3 - D4 - D5 - D6 sont identiques. La valeur de la tension aux bornes
d’une diode ou d’une jonction base-émetteur de transistor sera de l’ordre de 0.6 V, quelque soit le
courant qui traverse le composant (même si ce courant est très faible). L’alimentation symétrique
fournit des tensions VCC = ± 15 V et le montage fonctionne en classe AB tel que IC1 = IC2 = 10 mA .
o o
+VCC
D3
R1
400
D4
Q3
Q1
R3
120k
D1 RE1
2.2
iS(t)
vE(t)
D2 RE2
2.2 Rch vS(t)
100
Q2
Q4
D5
D6 R2
400
-VCC
Compréhension du schéma
1. Donnez une brève description du circuit et expliquez, en quelques mots, son fonctionnement lors
d’une attaque par un signal sinusoïdal.
2. Dessinez le schéma.
3. Déterminez les potentiels de nœuds et les courants circulant dans les branches du montage et
rapportez ces valeurs sur le schéma.
4. Evaluez la puissance fournie par les alimentations.
La tension d’attaque du montage est augmentée jusqu’à une valeur telle que la tension de sortie
approche la limite de l’écrêtage.
5. Dessinez le schéma.
6. Evaluez la tension et le courant de sortie dans le cas où le transistor Q3 est voisin de la saturation
( VEC3 ≅ 0.2 V ).
7. Déterminez les potentiels de nœuds et les courants circulant dans les branches du montage.
8. Dans un contexte sinusoïdal de l’attaque, tracez les variations en fonction du temps de la tension
VCE des transistors Q3 ou Q4 , du courant traversant les diodes D1 ou D2 , du courant de base
des transistors Q1 ou Q2 et du courant de sortie.
9. Evaluez le rendement maximum du montage.
10. Dessinez le schéma dans le cas d’une variation de tension positive de v e (t ) en tenant compte de
la présence des résistances rd des diodes et z0 des sources de courant.
Le montage est attaqué par un générateur de résistance rg = 100 Ω . Les influences des résistances
des diodes et des sources sont négligées ( rd = 0 , z0 = ∞ ) et le paramètre rbe1 est évalué à 80 Ω.
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose d’un circuit de polarisation qui alimente un étage push-pull série débitant un
courant dans la charge.
- L’étage push-pull, constitué des transistors complémentaires Q1 et Q2 montés chacun en
émetteur suiveur, doit fournir une grande excursion de tension en sortie et avoir une faible
résistance de sortie vis-à-vis de la charge Rch (attaque en tension). Les résistances RE1 et RE 2
servent à améliorer la stabilité thermique du montage et leur valeur doit rester faible par rapport à
la valeur de la charge. La tension de polarisation entre les bases déterminera la classe de
fonctionnement.
- La polarisation s’effectue grâce aux sources de courant de type Widlar réglées par les résistances
R1 et R2 . Au repos, la majorité du courant issu de ces sources parcourt la paire de diodes D1 et
D2 connectées en série, produisant une translation de tension continue d’environ 1.2 V et le faible
courant restant constitue le courant de base de Q1 et Q2 (caractéristiques des jonctions des
diodes et transistors différentes). La distorsion de croisement est pratiquement éliminée en
concédant une légère conduction des transistors de sortie au repos. La classe de fonctionnement
est AB.
Lorsque le signal d’entrée devient positif, Q1 se comporte comme une source de courant alimentant la
charge et Q2 se bloque et inversement pour un signal d’entrée négatif. Pour un signal sinusoïdal,
chaque transistor ne conduit donc que durant à peu près une demi période.
2. Schéma
+ 15 V
400
10 mA
1.5 mA
224 µA 14.4 V
13.8 V Q3
6 µA
100 µA
0.6 V Q1
1.4 mA
120k
2.2
0V 0A
0V
230 µA
VE
2.2
100
1.4 mA
100 µA
- 0.6 V Q2
6 µA
-13.8 V Q4
- 14.4 V 10 mA
1.5 mA
400
224 µA
- 15 V
IC 3
I D3D4 ≅ I R3 − o
≅ 224 µA
β'
Les valeurs des potentiels et courants sont indiqués sur le schéma ci-dessus.
+ =I
C1 + I R1 + I D3D4 ≅ 11.7 mA (ou ICC = IC2 + I R2 + I D5D6 )
ICC −
o o
5. Schéma
+ 15 V
400
133 mA
1.5 mA
224 µA 14.4 V
13.8 V Q3
6 µA 1.33 mA
14.2 V Q1
170 µA 13.6 V
120k
2.2
13.6 V 133 mA
13.3 V
230 µA
VE
100
1.5 mA
13 V
6 µA
-13.8 V Q4
- 14.4 V
1.5 mA
400
224 µA
- 15 V
ISmax
I B1 max ≅ ≅ 1.33 mA , I D1 = I 0 − I B1max ≅ 170 µA .
β
Les valeurs des potentiels et courants sont indiqués ci-dessus.
Le courant traversant la diode D1 étant relativement faible, la tension à ses bornes est surestimée
par l’hypothèse du problème ( 0.5 V < VD1 < 0.6 V ). Il serait peut-être concevable d’augmenter la
valeur de I 0 afin d’obtenir une polarisation plus correcte des diodes D1 et D2 au détriment du
rendement.
Il est aussi à remarquer que la tension − VCC fournit uniquement les courants d’alimentation de la
source de Wildar Q4 - R2 et qu’une tension de 0.3 V est perdue aux bornes de la résistance RE1
( VEmax ≅ 13.6 V ). Le gain en tension du montage est donc VSmax VEmax ≅ 0.98 .
Au sein des chronogrammes, le signal sinusoïdal est de fréquence 1 kHz (période 1 ms).
30V
(0, 13.8)
20V
(745u, 27.4)
vEC3(t)
10V
(245u, 200m)
0V
20V
(245u, 13.6)
vE(t)
0V (1.25m, 13.3)
(1.75m, -13.3)
vS(t)
(745u ,-13.6)
-20V
0s 0.2ms 0.4ms 0.6ms 0.8ms 1.0ms 1.2ms 1.4ms 1.6ms 1.8ms 2.0ms
Time
2.0mA
(245u, 1.33m) I0(t) (1.36m, 1.5m)
(245u, 133m)
iS(t) (745u, -133m)
0A
(1.5m, 34n)
-200mA
0s 0.2ms 0.4ms 0.6ms 0.8ms 1.0ms 1.2ms 1.4ms 1.6ms 1.8ms 2.0ms
Time
Quant aux variations des courants, les courants collecteurs de Q1 ou Q2 , à l’image de leurs
courants de base, correspondent à un signal monoalterné dû à la classe AB. Sur un faible temps
par rapport à la période, l’angle de conduction est supérieur à π et la distorsion de croisement
n’apparaît aucunement dans l’évolution de i S (t ) , les caractéristiques non linéaires de Q1 et Q2
étant identiques. L’évolution du courant dans la diode D1 est à l’inverse de l’évolution du courant
de base de Q1 puisque leur somme est pratiquement constante à I 0 .
Le calcul s’effectue pour une dynamique maximale aux bornes de la charge. La puissance utile
≅ 0.885 W (efficace).
Rch
L’alimentation + VCC fournit le faible courant parcourant les diodes D3 - D4 , le courant d’émetteur
de Q3 (courants constants sur la période) et la valeur moyenne du courant monoalterné de
collecteur de Q1 d’amplitude crête I s (courant variable existant uniquement sur la première demi-
période),
1 π I
∫
+
soit ICC = I D3D4 + I 0 + IC1moyen ≅ 44.06 mA avec IC1moyen ≅ I s sinθ dθ = s ( θ = ωt , I s = ISmax )
2π 0 π
Vu la symétrie du montage, l’alimentation − VCC fournit la même quantité de courant, soit
−
ICC +
= I D5D6 + I 0 + IC2 moyen , d’où Pfournie max = VCC ICC −
+ ICC (
≅ 1.32 W ⇒ η max =) Putile max
Pfournie max
≅ 0.67 .
Ce rendement parait très honorable pour cette structure. Il est à noter un point de détail dans le
calcul de la valeur moyenne des courants de collecteur des transistors de sortie, effectué plus
haut entre 0 et π. En effet, ce calcul sous-estime très légèrement la valeur moyenne du vrai signal
d’angle de conduction supérieur à π (propre à la classe AB).
10. Schéma
rd rbe i RE1
βi
ve
rd + z0 vs Rch
z0
Ad 1
U1 → R d = 1 MΩ , Rs = 100 Ω et fonction de transfert avec Ad = 10 5 et fh = = 10 Hz
1+ τ p 2π τ
Q1, Q2 → β = 100 , rbe = 80 Ω , rce = ∞ , Cbe , Cbc de valeurs négligeables
D1, D2 → rd ≅ 0 Ω
I1, I2 → z0 très grand
R4
9k
+15V
I1
Q1
U1
D1 R1
+
V 2.2
vE
R2
- Rch
D2 2.2 vS
100
R3
1k
I2 Q2
C1
10u
-15V
Compréhension du montage
Corrigé
Compréhension du montage
1. Explication
Le circuit est un système asservi tel que la chaîne directe se compose d’un amplificateur différentiel
de tension U1 pilotant un étage push-pull série et la chaîne de retour d’un atténuateur résistif. La
configuration étant série/parallèle, le circuit subit une contre-réaction tension/tension.
- L’étage push-pull, suiveur de tension, présente une translation de tension entre les bases des
transistors Q1 et Q2 , produite par deux diodes D1 et D2 montées en série. Cette translation
définit un fonctionnement en classe B/AB. Les sources de courant doivent, potentiellement,
fournir les courants de polarisation des diodes et les courants de base permettant d’atteindre le
niveau de saturation de la tension de sortie. Les résistances R1 et R2 améliore le comportement
thermique de l’étage de puissance (stabilisation par résistance d’émetteur).
- Le circuit de retour fixe le gain en tension de l’ensemble contre-réactionné car la chaîne directe
possède un fort gain en tension par le biais de l’amplificateur U1 .
- La contre-réaction est totale en régime continu. En effet, le condensateur C1 étant assimilé à un
circuit ouvert et l’entrée du montage étant connectée à la masse, l’asservissement maintient le
potentiel continu de sortie à 0 V. En régime dynamique, la contre-réaction est partielle, fixée par
le pont résistif car le condensateur est assimilé à un court-circuit dans le domaine des
fréquences de travail.
2. Schéma
G(p)
+
vd U1 étage suiveur
ve
- Rch
vs
R4
R3
vr C1 B(p)
L’adaptation sur la charge étant supposée réalisée (ici condition de circuit ouvert en sortie ou encore
Rch → ∞ ), nous caractérisons chaque bloc de façon indépendante, puis le montage contre-réactionné
en validant les conditions d’adaptation des blocs (voir cours « La contre-réaction »).
(+)
Rs rbe i R1
+ βi
vd
Rd Ad vd z0 / 2 Rch vs
(-)
Pour la chaîne directe, l’entrée (-) de l’amplificateur différentiel de tension U1 est à la masse, les
deux sources de courant sont en parallèle ( z0 2 >> Rs ) et Rch → ∞ .
La chaîne de retour est un quadripôle résistif supposé attaqué en tension v s , non chargé, et de
vr R3
tension de sortie v r , le condensateur C1 étant assimilé à un court-circuit, soit = =λ.
v s R3 + R 4
+ Zs
ve vd Ze Rch
vs
Av vd
+ Z’s
⇒ ve Z’e Rch
vs
R4 A’v ve
vr R3
Le quadripôle de retour est attaqué tel que Z s << R3 + R 4 et Z e >> R3 // (R 4 + Z s ) ne charge pas
la sortie ( Z s << Rch ). Les conditions d’adaptation en tension sont donc satisfaites.
Rch
La tension de sortie en charge est alors v s = A 'v v e ≅ A 'v v e puisque Z 's << Rch , ce qui
Rch + Z s'
correspond bien à une attaque en tension de la charge (condition de circuit ouvert en sortie).
vp
ve + v vs
Ad + +1
-
⎧⎪v s = v p + v 1 Ad vp v
⎨ ⇒ vs = vp + v e , mais Ad λ >> 1 ⇒ v s ≅ + e
⎪⎩v = Ad (v e − λ v s ) 1 + Ad λ 1 + Ad λ Ad λ λ
G( jω ) Ad
Le système en boucle fermée s’écrit H ( jω ) = avec G( jω ) = et B = λ , ce
1 + G( jω ) B( jω ) ω
1+ j
ωh
Zs
(+)
ve = 0
+
vd Ze Rch
vs
Av vd
(-)
R4
R3
C1
Le système est du premier ordre puisque le circuit comporte un seul condensateur. Le pôle de la
fonction de transfert est trouvé à partir de la constante de temps C1 Req , avec Req résistance
équivalente du dipôle vue aux bornes du condensateur.
i0 R3
vd R4
v d ≅ − Av v d + R 4 i ⇒ ≅
i i 1 + Av
v0 vd Ze R4
+ v0 R4
d’où Req = ≅ R3 + Z e // ≅ R3 .
Av vd i0 1 + Av
1
La fréquence de coupure basse est fb ≅ ≅ 15.9 Hz , valeur très acceptable puisque le
2π R3 C1
gain en tension de la chaîne directe, fonction de la fréquence, n’a pratiquement pas varié ( ≅ 10 5 ).
p
1+
ωz 1 + (R3 + R 4 )C1 p
La fonction de transfert est de la forme H (p ) = = ( p = jω ).
p 1 + R3 C1 p
1+
ωc
R3 + R 4
Pour ω → ∞ ⇒ H ( jω ) ≅ = 10 ( 20 dB )
R3
Pour ω → 0 ⇒ H ( jω ) ≅ 1 ( 0 dB )
30
10
(1.6046, 3.0025)
pente pente
zéro 20 dB/décade - 20 dB/décade
contre-réaction
statique
0
gain unité
-10
10mHz 100mHz 1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz 1.0MHz
DB(V(S))
Frequency
ω
1+ j
1 + jω τ ωh
Z s (p ) =
Zs Zs
'
= ≅ Zs
'
Ad λ 1 + Ad λ τ ω
1+ 1 + jω 1+ j '
1 + jωτ 1 + Ad λ ωh
ω → 0, Z s' ≅ 0.4 mΩ (- 68 dB, boucle fermée), ω → ∞, Z e' ≅ 4 Ω (12 dB, boucle ouverte)
Les pôles et zéros sont positionnés aux valeurs 10 Hz et 100 kHz. Ces résultats indiquent que les
impédances évoluent rapidement à partir de la fréquence de coupure de la chaîne directe.
2 .2 0.35
soit t r ≅ 2.2 τ ou t r ≅ ou encore t r ≅ ( fh fréquence de coupure haute).
ωh fh
Ici, le passe-bas du premier ordre présente une fréquence de coupure haute fh' ≅ 100 kHz et le
0.35 0.35 t
temps de montée s’écrit t r' ≅ = ≅ r et s’évalue à 3.5 µs ( t r temps de montée
fh' (1 + λ Ad )fh λ Ad
de la chaîne directe).
Ainsi, en réponse à un échelon de tension en entrée, le temps de montée est amélioré par la
contre-réaction d’autant mieux que λ est grand ou encore le gain en boucle fermée A 'v ≅ 1 λ est
faible.
L’étude porte sur l’étage amplificateur de puissance ponté en pont dont le schéma de principe est
représenté à la figure ci-dessous.
La valeur de la tension aux bornes d’une diode ou d’une jonction base-émetteur de transistor sera de
l’ordre de 0.6 V, quelque soit le courant qui traverse le composant (même si ce courant est
relativement faible). Les courants traversant les résistances de 100 Ω seront négligés dans les
calculs.
+ 12 V
100k
I0 I0
10k Q3 Q7 100k
Q1 Q5
10k Q4 Q8
10µ
I0 I0
Compréhension du schéma
2. Dessinez le schéma et indiquez les potentiels de nœuds en considérant la polarisation des étages
de puissance en classe B.
Une tension sinusoïdale v E (t ) est appliquée en entrée. Sa valeur crête est réglée de façon à obtenir
une dynamique de sortie maximale correspondant à la limite de l’écrêtage. Dans cette situation, le
courant minimum de polarisation des diodes est pris à la valeur d’environ 600 µA et les transistors des
sources I 0 sont au voisinage de la saturation ( VCEsat ≅ 0.2 V ).
3. Dessinez le schéma.
4. Calculez les valeurs crête des signaux v S (t ) , v A (t ) , v B (t ) , v E (t ) et tracez les chronogrammes.
5. Evaluez le rendement maximum du montage.
Chaque étage de puissance possède un gain en tension voisin de l’unité, une résistance d’entrée
importante devant la résistance de sortie de l’amplificateur intégré et une résistance de sortie faible
devant la charge.
6. Dessinez le schéma.
7. Evaluez le transfert en tension Av = v s v e du montage.
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Les amplificateurs de tension étant supposés parfaits, aucun courant ne circule dans la résistance
de 100 kΩ connectée à la borne non inverseuse de U 2 . De ce fait, les potentiels d’entrée des
deux amplificateurs sont au même niveau. Aucun courant ne circule dans la résistance de 100 kΩ
connectée à la borne non inverseuse de U1 puisque la différence de potentiels aux bornes de
celle-ci est nulle. Ainsi, il n’y a pas de courant traversant les résistances de retour de U1 (200 kΩ)
et U 2 (100 kΩ). Le pont de résistances de 10 kΩ fixe les potentiels d’entrée des amplificateurs de
tension à la moitié de la tension d’alimentation, soit 6 V. Les potentiels VA et VB étant aussi à 6 V,
VS = 0 . Les diodes et les jonctions en direct des transistors produisent une translation de tension
de 0.6 V.
+ 12 V 0
100k
I0 I0
Q1 Q5 0 6V
6V 0.33 0.33
+ -
6V 6V Rch
6V 6V
U1 U2
100k
- 0V +
0.33 0.33
0
200k Q2 Q6
0 Q4 Q8
10k 4.8 V 4.8 V
I0 I0
3. Schéma
+ 12 V
I0 I0
11.8 V Q3
100k
IB max
ID min Q1
10.6 V
VS 100k
6V + 0.33 VB - 6V
Rch
U1 10.6 V 9.95 V 2.05 V 1.4 V U2
100k
- VA IS max
VF 0.33 + VF
1.4 V
200k
Q6 ID min
0.2 V
Q8
IB max
I0 I0
Les transistors des miroirs de courant sont au voisinage de la saturation et délivreront un courant
I 0 constant (effet Early négligé) tant que leur tension VCE > VCEsat .
VCC = VEC sat ( PNP ) + VBE3 + VBE1 + (2 RE + Rch )ISmax + VEB6 + VEB8 + VCE sat ( NPN ) ⇒ ISmax ≅ 1.974 A .
VSmax = Rch ISmax ≅ 7.9 V valeur maximale autour de la tension au repos 0 V, soit Vs ≅ 7.9 Vcrête .
Les courants circulant dans les branches de contre-réaction des amplificateurs de tension sont de
valeurs négligeables devant celui traversant la charge, mais importants comparés aux courants
d’entrée de ces amplificateurs (supposés nuls).
2 1
Pour U1 , V + = V − = VF + VA = 6 V ⇒ VF = 4.025 V
3 3
10V
(250u, 9.95)
(750u, 9.95)
vF (t)
(250u, 7.975) (1m, 6.0)
5V
(750u, 4.025)
vA (t) vB (t)
(250u, 2.05)
0V
10V
(750u, - 1.975)
-10V
0s 0.2ms 0.4ms 0.6ms 0.8ms 1.0ms 1.2ms 1.4ms 1.6ms
Time
Au sein des chronogrammes, le signal sinusoïdal est de fréquence 1 kHz (période 1 ms).
L’alimentation fournit les courants de polarisation des miroirs du haut du schéma (chacun des
transistors d’un miroir consomme un courant constant I 0 ), ainsi que les courants de collecteur de
Q1 , Q3 , Q5 et Q7 , de forme sinusoïdale mono alternée dont les valeurs moyennes s’écrivent
Is Is
IC1 moy = IC5 moy ≅ ≅ 628 mA et IC3 moy = IC7 moy ≅ ≅ 12.6 mA ( I s amplitude crête maximale),
π πβ
d’où ICC = 2 I 0 ( miroir ) + 2 I 0 ( miroir ) + IC1 moy + IC3 moy + IC5 moy + IC7 moy .
6. Schéma
+ +
va Rch vb
U1 +1 +1 U2
100k ve
- vs -
ve 200k 100k
100k
Les adaptations en tension étant réalisées, les tensions à vide ( Rch = ∞ ), en sortie des montages
inverseur et non inverseur, sont respectivement v a ≅ − 2 v e et v b ≅ 2 v e . Les contre-réactions
tension/courant et tension/tension produisent une très faible résistance de sortie (topologies
parallèles), ce qui permet d’écrire v s = v a − v b ≅ − 4 v e . Ce résultat est évidemment identique à
celui trouvé dans l’étude du régime pseudo-continu.
+VCC
Q1 Q2
Q11 Q10
v1 v2 Q14
R4
Q9
Q3 Q4 R1 C 4.5k
57.6k 30p
Q7 R5
7.5k Rch
vS
Q15
Q13 Q12 Q8
Q6
Q5
R2 R3
9.78k 20k
-VCC
Compréhension du schéma
13. Calculez la fréquence de coupure haute du montage, les transistors étant sous leur schéma aux
fréquences moyennes. Justifiez ce résultat, puis évaluez le produit gain bande du circuit.
14. Ecrivez les expressions des transferts IC3 (VD ) , IC4 (VD ) et I (VD ) de l’étage différentiel avec I
courant de court-circuit en sortie de l’étage. Tracez ces fonctions.
15. Démontrez qu’en considérant la zone linéaire des transferts, on retrouve l’expression du transfert
en tension à vide de l’étage différentiel obtenu lors de l’étude en régime dynamique aux faibles
signaux. Ecrivez l’expression de la conductance de transfert i (v d ) .
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose d’un circuit de polarisation, d’un amplificateur différentiel, d’un étage de gain
en tension et d’un étage de sortie push-pull.
- Le circuit de polarisation est composé d’une source de Widlar Q12 - Q13 - R2 et d’un miroir de
courant élémentaire Q10 - Q11 polarisant respectivement l’étage différentiel par le point commun
des bases de Q3 - Q4 et l’émetteur commun Q8 . Les courants de ces sources sont réglés par la
résistance R1 .
- L’étage différentiel est un amplificateur cascode, permettant d’obtenir une bande passante plus
élevée que le montage traditionnel à comportement émetteur commun. Les collecteurs communs
Q1 et Q2 sont suivis de bases communes Q3 et Q4 dont la charge dynamique du point
commun des bases est la source de Widlar et la charge dynamique des collecteurs est un miroir
de courant Q5 - Q6 . Le choix de la source de Widlar est, d’une part, de polariser l’étage d’entrée
à très faible courant (effet lentille au lieu d’un effet miroir) et, d’autre part, de présenter une
charge dynamique très importante en vue de minimiser au mieux l’amplification de mode
commun. La présence du miroir permet de doubler le courant dynamique traversant la résistance
interne de cette source, donc de doubler la valeur du gain différentiel en tension (condition à
vide). Il est à remarquer que la sortie de l’étage est alors asymétrique.
- L’étage de gain en tension, nécessaire pour obtenir un gain global de quelques centaines de
mille, est composé d’un collecteur commun Q7 suivi par un émetteur commun Q8 dont la forte
charge dynamique est le miroir de courant Q10 - Q11 . Le rôle du collecteur commun est
d’améliorer le transfert en tension entre l’étage différentiel de forte résistance de sortie
(amplificateur à conductance de transfert) et l’étage émetteur commun de relativement faible
résistance d’entrée.
- L’étage de sortie est un étage push-pull série à émetteur suiveur complémentaire, car Q14 et
Q15 sont des transistors de type opposé et montés en collecteur commun. Le rôle de cet étage
en régime dynamique est d’abaisser la résistance dynamique en sortie du circuit afin de
satisfaire l’adaptation en tension vis-à-vis de la charge, tout en produisant un courant notoire
dans cette dernière. De plus, cette structure permet une dynamique maximale en sortie par
rapport aux tensions d’alimentation. En régime continu, le point commun de sortie des émetteurs
doit être au potentiel 0 V en absence de dynamique, ainsi pas de courant traversant la charge,
donc décalage de tension nul (réalisable par une contre-réaction totale tension-tension statique).
- La structure Q9 - R4 - R5 est un multiplicateur de VBE polarisé par le courant du miroir Q10 - Q11 .
Son rôle consiste à produire une translation de tension continue entre les bases de Q14 et Q15
dont la valeur définit la classe de fonctionnement de l’étage push-pull (A, AB, B). Pour ce type de
circuit intégré, la classe B est recommandée afin de dissiper un minimum d’énergie au repos
d’une part, et d’autre part, de minimiser la distorsion de croisement que produirait l’étage de
sortie sans cette translation. La distorsion restante sera fortement réduite par l’effet de contre-
réaction dû à la présence d’éléments extérieurs au circuit.
- La capacité intégrée C est une capacité de compensation par effet Miller sur l’étage de gain,
requise pour rétrécir la bande passante de l’amplificateur afin que ce dernier soit
inconditionnellement stable. De ce fait, les applications de ce circuit intégré appartiennent au
domaine de l’amplification linéaire basses fréquences, donc non utilisable en fonctionnement en
commutation par manque de rapidité dû au phénomène de triangulation (slew rate).
R1
IC10 Miroir de courant IC10 ≅ I pol ≅ 500 µA
o
Ipol
IC13
⎛ I ⎞
IC13 ≅ Ln ⎜⎜
R2 pol ⎟
Q13 Q12 Source de Widlar
UT o
⎜ IC13 ⎟⎟
⎝ o ⎠
3. Multiplicateur de VBE
⎛ R ⎞
VCE9 = VBE 9 ⎜⎜1 + 4 ⎟⎟ ≅ 0.96 V
⎝ R5 ⎠
La valeur numérique trouvée permet de préciser la classe du push-pull série, ici classe B. En effet,
cette tension compense les seuils de conduction des deux jonctions base-émetteur des transistors
Q14 et Q15 (deux fois 0.5 V) et les valeurs de leurs courants de base ne sont pas significatifs
(absence de l’étage push-pull au sein du schéma en régime continu).
4. Schéma
Q1 Q2
IC10o miroir
500 µA
30 µA 30 µA 0A 15 V
32 µA
Q3 Q4
VCE9 translateur
0.96 V de tension
Q7
25 µA 25 µA 128 nA
Q8 0A
2 µA
Q5 Q6
source de 15 V
IC13o 30 µA
Widlar
10 µA
R3
20k
Les sources dynamiques sont éteintes ( v 1 = v 2 = 0 ). Les étages de polarisation sont remplacés
par leur équivalent statique, à savoir des sources de courant ( IC10 , IC13 ) et de tension VCE9 . Les
o o o
deux alimentations continues VCC sont évidemment présentes. Attention, le miroir de courant Q5 -
Q6 , représenté sous sa forme originelle, reconduit le courant issu du collecteur de Q3 à sa sortie,
mais n’est pas, pour autant, un étage de polarisation. L’étude du pseudo-continu permettra de
mieux saisir son rôle.
I E1 IE4 β'
⇒ = ⇒ I E1 = I E 2 et I E3 = I E 4 , d’où IC3 = IC4 = IC13 = 25 µA , IC1 = IC2 ≅ 30 µA
I E2 I E3 o o o o o o 2 o o o
VBE8
Pour l’étage de gain IC8 = IC10 ≅ 500 µA et I E7 = o
+ I B8 ≅ IC7 ≅ 32 µA
o o o R3 o o
VBE9 β ⎛⎜ VBE9 ⎞
o ⎟
Pour le multiplicateur de VBE , IC10 = IC9 + I B9 + ⇒ IC 9 = IC10 − ≅ 418 µA
o
o o o R5 o β + 1⎜ o R5 ⎟
⎝ ⎠
équations technologiques Q5 ≡ Q6 ⇒ IC5 ≅ IC6 car VBE5 = VBE6 en négligeant l’effet Early.
⎧⎪IC3 = I B5 + I B6 + IC5
équations des nœuds ⎨
⎪⎩IC4 = I B7 + IC6
I B5 + I B6 << IC5 et I B7 << IC6 ⇒ IC5 = IC6 ≅ IC4 = 25 µA
o o o
UT V
rbe = β , rce ≅ A d’où rbe1,2 ≅ 209 kΩ , rce1,2 ≅ 3.34 MΩ , rbe3,4 ≅ 5 kΩ , rce3,4 ≅ ∞ ,
IC o IC o
rbe5,6 ≅ 250 kΩ , rce5,6 ≅ 4 MΩ , rbe7 ≅ 196 kΩ , rce7 ≅ 3.14 MΩ , rbe8 ≅ 12.5 kΩ , rce8 ≅ 200 kΩ ,
rbe9 ≅ 15 kΩ , rce9 ≅ 239 kΩ , rce10 ≅ 100 kΩ , rbe13 ≅ 625 kΩ , rce13 ≅ 10 MΩ
Q1 Q2
z10 miroir
v1 v2 Q14
Q3 Q4
C z9 translateur
de tension
Q7
ic3
Rch
Q15 vs
Q8
ze zs source de
z13 Widlar R3
Ai ic3
Les résistances dynamiques des sources d’alimentations sont négligeables (voir cours « Les
régulateurs de tension »). La résistance dynamique produite par le translateur de tension continu
est négligeable devant la charge équivalente du miroir mise en série z9 << z10 et les potentiels
des bases de Q14 , Q15 sont quasiment identiques. Le miroir de courant Q5 - Q6 sera représenté
par un quadripôle de transfert en courant, puisque le courant dynamique issu du collecteur de Q3
est reconduit en sortie à la précision du miroir. Le condensateur C aura un rôle à jouer
uniquement lors de l’étude aux fréquences hautes.
L’étude met en oeuvre deux étapes, à savoir le calcul du transfert en tension à vide et la
résistance de sortie du circuit, puis le calcul de la résistance d’entrée du circuit comprenant cinq
étages par l’application du théorème de Thévenin (voir annexe « Méthode de travail pour la
caractérisation d’un circuit complexe »).
RG Zs5
Zs1 Zs2
Ze1 Ze2 Ze5 vs Rch
vg
vs1= A1 vg vs2=A2 vs1 vs5=A5 vs4
Le circuit étant linéaire, deux régimes sont étudiés séparément par application du théorème de
superposition en effectuant deux étapes :
c l’étude du régime différentiel issu d’une attaque symétrique ( ± v d 2 ), les sources de mode
commun étant éteintes ( v c = 0 ), permettant de caractériser les performances Ad , Zd , Zs ,
d l’étude du régime de mode commun issu d’une attaque parallèle ( +v c ), les sources
différentielles étant éteintes ( v d = 0 ), permettant de caractériser les performances Ac , Zc .
ib1 ib2
Q1 Q2
+ +
vd /2 - vd /2 v1 − v 2 v1 + v 2 v d
+ +
v1 = + = + vc
2 2 2
vc vc
Q3 Q4 v1 − v 2 v1 + v 2 v
v2 = − + = − d + vc
2 2 2
ib3+ib4
ic3 ic4
Ai ic3
ze zs vs2 z13
Pour chacune des études, le choix du demi-schéma de droite s’impose, puisqu’il propose la sortie
vers l’étage de gain.
Q1 Q2 Q1 Q2 +
+ +
vd /2 vd /2 vc vc
+
Q3 Q4 Q3 Q4
2 z13 2 z13
ze zs v’s2 ze zs v’’s2
Ai ic3 Ai ic3
Première étape : calcul du gain en tension et de la résistance de sortie du circuit, l’attaque étant
une source de tension −v d / 2 .
i2
rbe2
β i2 rce2 Z s' 1
- vd /2 v's1
v s' 1 rce2 (β + 1)
A1' = = ≅1
− vd 2 rbe2 + rce2 (β + 1)
i0
⎧i + (β + 1)i = i
i2 i1 ⎪⎪ 0 2 1
rbe2 rbe2
β i2
rce2 v0 ⎨ 0
v = − r i
be2 2 ⇒ Z s' 1 = rce2 // ≅ ≅ 833 Ω
rbe2
⎪ β +1 β +1
⎩⎪v 0 = rce2 i1
β' i4 iC4
Z's1 i4 zs v's2
Z s' 2
rbe4 Ai ic3
v's1
⎪ 1 4
[
⎧v s' = − rbe + (β '+1)Z s' i 4
1
]
⎨ '
( )
⎪⎩v s2 = zs i c 4 − Ai i c3 avec i c 4 = − i c3 = − β ' i 4
Pour évaluer Z s' 2 , les deux sources de tensions indépendantes à l’intérieur du dipôle sont éteintes
( ± v d / 2 ). Pour le demi-schéma de droite représenté ici, la source v s' 1 = A1' (− v d 2) étant égale à
zéro, le courant i 4 est inexistant et i c 4 = 0 . Un même raisonnement sur le demi-schéma de
gauche conduit à i c3 = 0 . Les sources liées β ' i 4 et Ai i c3 ne débitant aucun courant, le courant
i 0 , produit par la source de tension v 0 appliquée à l’entrée du dipôle, traverse intégralement la
résistance zs .
Pour l’étage de gain en tension, l’attaque est produite par l’équivalent de Thévenin de l’étage
différentiel.
rbe7 i7
Z's2 rce7 R3
v's3
β i7
Z s' 3
v's2
v s' 2 Z s' 2 7 7
β +1
i8
Z's3 rce8
rbe8 z10
v's4 Z s' 4
β i8
v's3
A4' =
v s' 4
=−
(
β rce8 // z10 ) ≅ − 772 , Z ' = rce8 // z10 ≅ 66.7 kΩ
s4
v s' 3 rbe8 + Z s' 3
Pour l’étage push-pull série, les transistors, montés en collecteur commun, travaillent à forts
signaux alternativement pendant une demi période, Q14 amplifiant le signal positif pendant que
Q15 est bloqué, puis inversement. Pour l’étude dynamique, on utilisera la caractéristique linéaire
par morceaux de la diode base-émetteur à la place de la fonction exponentielle afin d’obtenir une
valeur approchée de r be14 et rbe15 (valeur relativement faible). Chaque transistor produit un gain en
⎧ v s' 5 (β + 1)rce14
⎪ A5' = ' = ' ≅1
⎪ v s4 Z s4 + rbe7 + (β + 1)rce14
Etage collecteur commun Q14 (ou Q15 ) → ⎨
⎪ ' Z s' 4 + rbe7 Z s' 4
⎪Z s5 = rce14 // β + 1 ≅ β + 1 ≅ 266 Ω
⎩
Le gain différentiel en tension et la résistance de sortie du circuit intégré sont définis par
v s' A' A' A' A' A'
Ad = 5 = − 1 2 3 4 5 ≅ 835000 (118.4 dB), Z s = Z s' 5 ≅ 266 Ω .
vd 2
Pour l’étage push-pull série, la résistance d’entrée Z e' 5 ≅ β Rch ≅ 2.5 MΩ est très importante.
i14
rbe14
β i14
Z e' 5 rce14 Rcharge
Pour l’étage de gain en tension, l’émetteur commun présente la diode d’entrée de Q8 vue de sa
base, soit Z e' 4 = rbe8
i8
rbe7
β i7
Z e' 3 rce7 R3 Z'e4
Pour l’étage cascode, le base commune présente la diode d’entrée de Q4 vue de son émetteur,
rbe4
soit Z e' 2 = ≅ 833 Ω .
β '+1
β' i4 iC4
i4
zs Z'e3
Z e' 2 rbe4
Ai ic3 = 0
⎛ rbe4 ⎞ r
et le collecteur commun Z e' 1 = rbe2 + (β + 1)⎜⎜ rce2 // ⎟ ≅ rbe + (β + 1) be4 ≅ 418 kΩ .
⎟
⎝ β ' +1 ⎠ 2
β '+1
i2
rbe2
β i2
Z e' 1 rce2 Z'e2
La résistance Z e' 1 étant vue par la source de tension v d / 2 , la résistance différentielle d’entrée
vue par la source v d est
rbe4 β + 1 UT
car (β + 1)
U U U
Z d = 2 Z e' 1 ≅ 4 rbe2 ≅ 836 kΩ = = ( β + 1) T = ( β + 1) T = T = rbe2
β '+1 β ' +1 I B 4 IE4 I E2 I B2
0 0 0 0
La représentation de l’amplificateur intégré de tension dans son régime purement différentiel est
une source de tension contrôlée par la tension différentielle appliquée sur la branche contrôlante
supportant Z d .
B1
(+)
Zs
Zd Rch
vd v’s
Ad v d
(-)
B2
Rch
vs = Ad v d ≅ Ad v d car Z s << Rch
Z s + Rch
Première étape : calcul du gain en tension et de la résistance de sortie, l’attaque étant une source
de tension v c .
v s''1
Pour l’étage collecteur commun, mêmes résultats avec les notations A1'' = ( ≡ A1' ) et Z s''1 ≡ Z s' 1
vc
β' i4 iC4
Z''s1 i4 zs
v''s2 Z s'' 2
rbe4 Ai ic3
v''s1
2 z13
⎪ 1 [
⎧v s'' = − (β '+1)Z s'' + rbe + 2 z13 i 4
1 4
]
⎨ ''
⎪⎩ s1
v = z (i
s c4 − A i
i c3 )
avec i c3 = i c 4 = − β ' i 4
v s'' β ' zs 2 β ' zs
A2'' = 2 = ≅ ≅ 1.64 10 −3 , Z s''2 = zs = 4 MΩ
v s''1 rbe4 + (β '+1)Z s''1 + 2 z13 β + 2 (β + 2) z13
Pour l’étage de gain en tension et l’étage push-pull, les résultats analytiques sont identiques à ceux
v s''
trouvés lors de l’étude du régime différentiel avec les notations Ai'' = '' i ≡ Ai' et Z s''i pour i =3 à 5.
v si −1
v s'' 5
Le gain s’écrit = A5'' A4'' A3'' A2'' A1'' = Ac ≅ − 0.69 , gain en tension en régime de mode commun et
vc
la résistance de sortie du montage est Z s = Z s''5 ≡ Z s' 5 .
Pour les étages push-pull et gain en tension, les résistances d’entrée demeurent inchangées
Z e''5 ≡ Z e' 5 , Z e'' 4 ≡ Z e' 4 , Z e'' 3 ≡ Z e' 3 .
Pour l’étage cascode, le schéma du base commune à charges réparties est modifié par la
présence de la résistance 2 z13 en série avec la résistance rbe4 , ce qui conduit à remplacer rbe4
par rbe4 + 2 z13 dans les expressions analytiques
rbe4 + 2 z13 ⎛ rbe + 2 z13 ⎞
soit Z e'' 2 = et Z e''1 = rbe2 + (β + 1)⎜⎜ rce2 // 4 ⎟.
β '+1 ⎝ β '+1 ⎟⎠
La résistance de mode commun, vue par la source de tension v c dans le contexte du demi-
schéma, est donc Z c = Z e''1 ≅ 688 MΩ .
La représentation de l’amplificateur intégré de tension dans son régime de mode commun est une
source de tension contrôlée par la tension de mode commun appliquée sur la branche contrôlante
supportant Z c , schéma vu des bases de Q1 ou Q2 .
B1 ou B2
Zs
Zc Rch
vc v’’s
Ac v c
La tension obtenue en fin de chaîne est la somme des tensions de sortie à vide issues des deux
régimes (théorème de superposition), soit v s5 = v s' 5 + v s'' 5 = Ad v d + Ac v c et la qualité de
l’amplification différentielle par rapport à l’amplification du mode commun est exprimée par la
Ad A2'
valeur du taux de réjection de mode commun TRMC = = , soit 122 dB. Il est évident que
Ac 2 A2''
ce TRMC est produit par l’étage différentiel, comme le prouve son expression analytique.
La valeur trouvée est trop élevée pour un amplificateur de ce type. Le fait d’avoir négligé le
paramètre rce des modèles de Q3 et Q4 augmente la valeur de Ad et diminue celle de Ac , ce
qui explique cette performance.
v’s3= v’s4=
v’s2 A’3 v’s2 A’4 v’s3
Le gain de transfert en tension Av aux fréquences moyennes (absence de C) doit être exprimé en
terme de source liée à la tension v de la branche contrôlante supportant Z e' 3 afin de respecter la
modélisation du quadripôle (voir cours « La caractérisation d’un amplificateur linéaire »). La
caractérisation de l’étage devient alors :
⎛ Zs' ⎞
Z e' = Z e' 3 ≅ 2.12 MΩ , Z s' = Z s' 4 ≅ 66.7 kΩ << Z e' 5 ≅ 2.5 MΩ , A v = ⎜1 + ' 2 ⎟ A3' A4' ≅ − 1209
⎜ Z e3 ⎟⎠
⎝
C
i0
v Z’e // Z’s2
Z’s2 Z’s v0
Z’e Z’e5 Av v
v
v’s2 Av v Z’s
La constante de temps produisant la fréquence trouvée est de valeur énorme devant la somme de
toutes les constantes de temps à vide produites par les capacités parasites des transistors et
l’application de la méthode du pôle dominant donne (voir « Annexes ») :
15 15
1
f1 ≅
2 π a1
≅ fh avec a1 = RC0 C + ∑i =1
0
Rbe i
Cbei + ∑R
i =1
0
bc i C bc i ≅ RC0 C
150
100 amplificateur
(3.2359, 115.204) amplificateur compensé non compensé
(C = 30 pF)
50
- 40 dB / décade
- 20 dB / décade
(2.6510M, 8.2797m)
-50
100mHz 1.0Hz 10Hz 100Hz 1.0KHz 10KHz 100KHz 1.0MHz 10MHz 100MHz
DB(V(s))
Frequency
+VCC
Q1 Q2
VD VBE1 VBE2
VEB3 VEB4
Q3 Q4
IB3 IB4
IC3 IC4
Q5 Q6
10µ
VBE5 VBE6
-VCC
⎧ ⎧ VBE1
⎪ ⎪I E ≅ ( β + 1) I BS e UT
⎪Q ≡ Q ⎪ 1
→ ⎨
⎪ 1 2 VBE2 ⎧VD = VBE + VEB − VEB − VBE
⎪ ⎪
⎪ ≅ ( β + 1)
1 3 4 2
⎩⎪ E2
I I e UT
⎪ BS ⎪I E1 = I E3
⎪ ⎧ VEB3 ⎪
⎪ ⎪I E ⎪I E 2 = I E 4
⎪ ⎪ 3 ≅ ( β '+1) I BS
' e UT
⎪
⎨Q3 ≡ Q4 → ⎨ VEB4
(technologie) ⎨IC13o = I B3 + I B4 (circuit)
⎪ ⎪ ⎪
⎪ ⎪⎩I E 4 ≅ ( β '+1) I BS
' e UT
⎪VBE5 = VBE6
⎪ ⎪
⎪ ⎧ VBE5
⎪IC3 ≅ IC5
⎪ ⎪IC ≅ β I BS e UT ⎪I = I − I
⎪ 5 ⎩
⎪Q5 ≡ Q6 → ⎨
C4 C6
⎪ ⎪
VBE6
⎪ ⎪⎩IC6 ≅ β I BS e UT
⎩
⎧I E1 = I E3 ⎧ β ' IC13
⎪ ⎪IC3 ≅ o
⎪I E 2 = I E 4 ⎧ IE VD
I C ⎪ −
VD
⎪ ⎪ 3
= e 2 UT = 3
⎨ ⎛ I E1 I E3 ⎞ ⇒ ⎪⎨ I E 4 IC4 ⇒ ⎪⎨ 1 + e 2 UT
⎜ ⎟ β ' IC13
⎪VD = UT ⎜ Ln I + Ln I ⎟ ⎪β ' I ⎪
⎪⎩ C13o = IC3 + IC4 ⎪IC4 ≅
o
⎪ ⎝ E2 E4 ⎠ VD
⎪β ' I = I + I ⎪⎩ 1 + e 2 UT
⎩ C13o C3 C4
1 + e 2 UT 1 + e 2 UT
linéarisation
50uA du transfert
Q4 saturé Q3 saturé
25uA
(111.0E-18, 24.913u)
0A
Q3 bloqué Q4 bloqué
(111.0E-18, -37.759n)
-25uA
linéarisation
du transfert
-50uA
⎢ ⎜ ⎟ ⎥
⎣⎢ ⎝ ⎠ ⎦⎥ VD =0
'
rce6
v's2 v s' 2 gm rce6
Ai ic3 ≅ ic3 v s' 2 = rce6 ( i c 4 − Ai i c3 ) ≅ 2 rce6 i c 4 ⇒ =−
vd 2
La relation obtenue dans l’étude du régime dynamique purement différentiel aux faibles signaux
est rapportée ci-dessous
VD ⎛ v ⎞ v
I ≅ − β ' IC13 th pour v d (t ) << 4 UT ⇒ th⎜⎜ d ⎟⎟ ≅ d
o 4 UT ⎝ 4 UT ⎠ 4 UT
i
i β ' IC13 g'
rce6
v's2 =− o
= − m (ou encore i ≅ iC4 − iC3 )
vd 4UT 2
1. Donnez une description précise du circuit. Prouvez que ce dernier est bien un amplificateur de
tension.
2. Montrez que les bornes « in + » et « in - » correspondent respectivement aux entrées non
inverseuse et inverseuse du circuit.
Le circuit est alimenté par deux sources symétriques de tension VCC = ± 15 V et les entrées sont
connectées à la masse. L’étage push-pull consomme alors des courants IC8 = IC9 = 25 µA .
5. Dessinez le schéma et indiquez dessus toutes les variables de polarisation. Constatez que le
choix de la topologie du miroir chargeant valeur l’étage différentiel, conduit à un meilleur
équilibrage de la polarisation de ce dernier.
6. Evaluez le courant continu d’alimentation ICC du circuit sans charge ( Vout = 0 ) et déduisez la
puissance dissipée.
Une tension continue est appliquée à l’entrée de l’amplificateur telle que Vin + = VD et Vin − = 0
(masse), la sortie étant chargée par une résistance Rch = 2 kΩ .
7. Déterminez le domaine des valeurs de VD produisant un courant maximal de drain pour l’étage
différentiel.
8. Pour VD = ± 5 V , évaluez les courants et potentiels de nœuds du schéma en précisant l’état des
transistors.
+ VCC
I1 I2
Q8
in - R4
J1 J2 Q7
64
out
in +
Q6
R5
R3 64
10k
Q9
Q3 Q4
Q1 Q2 Q5
R1 R2
50k 50k
- VCC
Figure 1
+ VCC
R6
Q11
Q10 Q12
I1 I2
J3
Q13
D1
R7
5.6V
- VCC
Figure 2
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose d’un circuit de polarisation, d’un étage différentiel associé à un transfert
dynamique de courant et d’un étage de tension.
- Le circuit de polarisation doit produire les courants I1 et I 2 alimentant respectivement un
étage différentiel et un étage de tension. Sa conception (figure 2) fait apparaître un répétiteur
de courant, association d’une source de Widlar Q10 - Q12 - R6 et d’un miroir de courant
élémentaire Q11 - Q12 , dont le courant de référence est fourni par le circuit Q13 - R7 - D1 - J 3
(explication plus loin).
- L’étage différentiel J1 - J 2 est à comportement source commune (canal P), attaquant en
courant un miroir Q1 - Q2 - Q3 - R1 à transistors NPN. L’effet miroir a pour but de doubler le
transfert en courant de l’étage en régime dynamique aux faibles signaux.
- L’étage de tension utilise un montage émetteur commun Q5 , adapté par le montage
collecteur commun Q4 en amont pour un meilleur transfert de tension et par un étage push-
pull série Q8 - Q9 en aval pour une sortie à amplitude optimale et
basse résistance (montage suiveur complémentaire). Les
résistances R 4 et R5 , de faible valeur, limitent le courant de
sortie.
- L’étage push-pull est polarisé en classe B/AB par le translateur
Q7 de tension Q6 - Q7 - R3 . Ce translateur est constitué d’une paire
VBE7 Q6 de Darlington avec le premier transistor monté en diode et d’une
R3
VBE6 résistance déviant une partie du courant de base du second
transistor. L’intérêt par rapport à deux transistors montés en
diode réside dans une occupation de surface moindre pour la
paire Darlington. Le décalage en tension est de l’ordre de 2VBE .
Nous sommes donc en présence d’un amplificateur de tension de résistance d’entrée différentielle
très importante (JFET) et de faible résistance de sortie.
Appliquons une tension alternative à l’entrée de l’étage différentiel, la grille de J1 étant à la masse
et intéressons-nous à la phase du signal recueilli en sortie des étages successifs. L’étage source
commune J 2 inverse la phase, l’étage collecteur commun Q4 la conserve, l’étage émetteur
commun Q5 inverse à nouveau la phase et l’étage push-pull suiveur Q8 - Q9 la conserve. La
tension de sortie est donc en phase avec la tension d’entrée et la borne non inverseuse est bien la
grille de J 2 .
Le répétiteur de courant utilise un effet miroir ( Q11 - Q12 ) tel que I 2 ≅ IC13 , ainsi qu’un effet lentille
R6 I1
VZ − VBE13 VZ − VBE13 UT I
Or I E13 = ≅ IC13 ⇒ R7 ≅ = 20 kΩ et R6 ≅ Ln 2 ≅ 70 Ω .
R7 I2 I1 I1
+ 15 V
R6
70 25 µ
Q11
14.4 V
Q10 Q12
250 µ
13 µ
160 µ 100 n
Q8
- 1.1 V
250 µ
J1 J2 Q7 R4
≅ 1.2 V
J3
80 µ + 15 V 80 µ Q6
R5 200 µ
12.6 µ R3
100 n
50 n 52 n Q9 - 9.4 V
- 13.8 V Q13
Q3 Q4
- 13.8 V 250 µ
- 10 V
320 n 320 n - 14.4 V 1µ
D1 5.6 V
Q1 Q2 12 µ Q5 R7
25 µ
12 µ 20k
R1 R2
50k 50k
- 15 V
⎧ ⎛ V ⎞
2
⎪I D = I DSS ⎜1 − GS1 ⎟
⎪⎪ 1 ⎜ VP ⎟⎠
⎝
J1 ≡ J 2 → ⎨ et VGS1 − VGS2 = 0 (topologie)
2
⎪ ⎛ VGS2 ⎞
⎪I D2 = I DSS ⎜⎜1 − ⎟
⎪⎩ ⎝ VP ⎟⎠
⎛ I D1,2 ⎞⎟
⇒ I D1 = I D2 = 1 = 80 µA et VGS1 = VGS2 = VP ⎜⎜1 −
I
≅ 1 .1 V .
2 ⎜ I DSS ⎟⎟
⎝ ⎠
⎧ VBE1
⎪I ≅ β I e UT
⎪C BS
Q1 ≡ Q2 → ⎨ 1 et VBE1 − VBE 2 = 0 (topologie) ⇒ I B1 = I B2 et IC1 = IC2 avec leurs
VBE2
⎪
⎪IC2 ≅ β I BS e UT
⎩
potentiels de collecteur à 2VBE au dessus de − VCC , soit – 13.8 V.
L’équilibrage statique de l’étage impose alors que I B3 = I B4 avec des transistors supposés
identiques ( β >> 1 ), puisque I D1 = IC1 + I B3 et I D2 = IC2 + I B4 .
La topologie du miroir permet d’approcher cet équilibre puisque
VBE1 I1 VBE1 I VBE 5
I E3 = I B1 + I B2 + ≅ + et I E 4 = 2 + avec R = R1 = R2 .
R1 β R β R
I1 I2 VBE
Comme et << ≅ 12 µA ⇒ I E3 ≅ I E 4 , donc I B3 ≅ I B4 .
β β R
+
L’alimentation au dessus de la masse fournit ICC = IE10 + IC4 + IC11 + IC8 + I E12 + I D1 ≅ 898 µA . De
−
même, l’alimentation sous la masse fournit ICC = I E1 + I E 2 + I R1 + I R2 + I E5 + IC9 + I E13 + I Z ≅ 909 µA .
+ −
d’où ICC = ICC + ICC ≅ 1.8 mA et Pcontinue = 2VCC ICC ≅ 54 mW .
7. Détermination du domaine de VD
I1
⎧VD = VGS2 − VGS1
VGS1 VGS2 ⎪
⎪⎪ ⎛ I D1,2 ⎞
⎜ ⎟
⎨VGS1,2 = VP ⎜1 − ⎟⎟
J1 J2
⎪ ⎜ I DSS
⎝ ⎠
⎪
ID1 ID2 VD ⎪⎩I1 = I D1 + I D2
Le courant de drain d’un transistor est maximal lorsque l’autre transistor ne produit aucun courant.
⎛ I1 ⎞⎟
Si J1 est bloqué, I D1 = 0 pour VGS1 ≥ VP et I D2 = I1 avec VGS2 = VP ⎜1 − ≅ 0.32 V tel que
⎜ I DSS ⎟⎠
⎝
I1
0 ≤ VGS2 < VP , d’où VD ≤ − VP .
I DSS
⎛ I1 ⎞
Si J 2 est bloqué, I D2 = 0 pour VGS2 ≥ VP et I D1 = I1 avec VGS1 = VP ⎜1 − ⎟ ≅ 0.32 V tel que
⎜ I DSS ⎟
⎝ ⎠
I1
0 ≤ VGS1 < VP , d’où VD ≥ VP .
I DSS
Le domaine des tensions est donc VD ≥ 2.68 V .
Comme VD > 2.68 V , l’étage différentiel présente un transistor JFET bloqué, l’autre transistor
fournissant un courant de drain de 160 µA associé à une tension grille-source de 0.32 V (voir
l’étude précédente).
Premier cas : VD = − 5 V
+ 15 V
R6
70 Q11
14.4 V
Q10 Q12
40 m 250 µ
160 µ
- 13.8 V
- 5.32 V
250 µ
J1 J2 Q7
-5V 7m
-14 V
J3
- 14.4 V Q6
0 + 15 V 160 µ R5 R7
R3 64 2k 200 µ
28 µ
0 160 µ Q9 - 9.4 V
- 13.4 V Q13
≅ -15 V
Q3 Q4
0 278 µ
- 10 V
0 0 - 14.2 V ≅ 40 m
D1
Q1 Q2 16 µ Q5 R7
0 ≅7m
R1 R2 20k
40.3 m
50k 50k
- 15 V
Deuxième cas : VD = 5 V
+ 15 V
R6
≅7m
70 Q11
14.4 V
Q10 Q12
0 28 µ
≅ 160 µ ≅ 15 V 28 µ
0 Q8
- 0.32 V 0
R4 250 µ
J1 J2 Q7 64
5V 7m
14 V
J3
≅ 160 µ + 15 V 0 Q6 R7
R3 2k 200 µ
0 - 9.4 V
- 15 V Q13
≅ 160 µ Q3 Q4
0 0
- 10 V
-14.4 V - 15 V 0
D1
Q1 Q2 0 Q5 R7
R1 R2 20k
50k 50k
- 15 V
Ainsi, la tension de sortie de l’amplificateur en boucle ouverte est Vout = ± Vsat avec Vsat = 14 V
dans une condition de charge de 2 kΩ et pour toute tension d’entrée telle que VD ≥ 2.68 V .
+VCC
12 V
Q10 Q12
Q11
R1
Q5 5.7k
Q6
Q4
out
Q7 vout
+VCC
i-
(-)
Q3 R2
Q8 19k
+
i
(+)
Q14
Q1 Q2 Q9 Q13 Q15
Compréhension du circuit
2. Dessinez le schéma.
3. Calculez les valeurs des courants de collecteur de Q10 , Q11 , Q13 , Q14 , Q3 , Q4 , des potentiels de
nœuds d’entrées (+), (-) de la base et de l’émetteur de Q4 .
I2 IB3
(-)
out
VBE3
I1
VS
I1
(+)
VBE1
5. Evaluez les paramètres rbe , rce des modèles des transistors Q3 , Q4 , Q5 , Q6 et rbe7 , rbe8 , rbe9 ,
rce10 , rce11 , rce13 , rce14 des transistors associés.
6. Prouvez par le calcul que la résistance dynamique vue entre base de Q4 et la masse est de
valeur négligeable devant rbe4 .
7. Dessinez le schéma du circuit.
8. Ecrivez les expressions du transfert Rt = v s (i1 − i 2 ) et de la résistance de sortie du montage non
chargé.
i2
(-)
out
v- Ze2
i1
Zs
vs
i1 Av v -
(+)
v+ Ze1
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose de deux étages de polarisation, d’un étage cascode attaqué par un courant
différentiel obtenu par un miroir de courant et d’un étage darlington en sortie.
- Les circuits de polarisation, répétiteurs de courant, sont l’association de deux miroirs de courant
élémentaires. Le répétiteur Q10 - Q11 - Q12 fournit deux courants sortants (transistors PNP) réglés
par la résistance R1 . Le courant issu de Q10 impose les courants de collecteur des transistors
Q3 , Q4 et le courant issu de Q11 polarise trois transistors montés en diode ( Q7 , Q8 , Q9 ) et mis
en série, produisant une translation des potentiels continus de la base de Q4 à 3VBE et du
collecteur de Q3 à 2VBE par rapport à la masse. Le répétiteur Q13 - Q14 - Q15 fournit deux
courants entrants (transistors NPN) réglés par la résistance R2 . Les courants issus de Q13 et
Q14 polarisent respectivement les étages collecteur commun Q5 et Q6 .
- Le miroir de courant Q1 - Q2 , inversant le sens de son courant d’entrée, permet de constituer un
courant différentiel à partir des courants issus des bornes d’entrée du CI.
- L’association des étages émetteur commun Q3 et base commune Q4 chargé par la source de
courant réalise un montage cascode à impédance de sortie élevée. Les étages collecteur
commun Q5 et Q6 se comportent en suiveur par la présence des charges dynamiques
d’émetteur et en abaisseur d’impédance. La sortie du CI est alors adaptée en tension.
La tension de sortie est proportionnelle à la différence des courants des entrées. Le CI est donc un
amplificateur à résistance de transfert, appelé aussi amplificateur de Norton.
2. Schéma
+VCC
2 mA IC10 2 mA IC11
Q5
1.8 V Q6
Q4
1.2 V out
2 mA
Q7
I2 0.6 V
(-)
Q3 VS
Q8
I1
(+)
IC13 IC14
Q1 Q2 Q9 0.6 mA 0.6 mA
R1 o o o o
R2 o o o o
Potentiels de nœuds :
V + = VBE1 ≅ 0.6 V , V − = VBE3 ≅ 0.6 V , VB4 = 3VBE o ≅ 1.8 V , VC3 = 2VBEo ≅ 1.2 V
o o
L’entrée (+) présente le transistor Q1 monté en diode en parallèle sur la jonction base-émetteur
de Q2 , ce qui est toujours l’équivalent statique d’une diode passante avec une tension de 0.6 V à
ses bornes. Entre l’entrée (-) et la masse, la sortie du miroir de courant Q1 - Q2 est équivalente à
une source de courant continue inversant le courant d’entrée I1 . Cette source est en parallèle sur
la jonction base-émetteur de Q3 . Notons que ce miroir est indépendant de l’effet Early puisque
VBC2 ≅ 0 V , donc VCE1 = VCE 2 ≅ 0.6 V .
UT V
rbe ≅ β , rce ≅ A d’où r be3 ≅ r be4 ≅ 2.5 kΩ , rce3 ≅ rce4 ≅ 50 kΩ ,
IC o IC o
rbe5 = rbe6 ≅ 8.33 kΩ , rce5 = rce6 ≅ 167 kΩ , rbe7 = rbe8 = rbe9 = rbe
' ≅ 2.5 kΩ
et posons z10 = rce10 ≅ 50 kΩ , z11 = rce11 ≅ 50 kΩ , z13 = rce13 ≅ 167 kΩ , z14 = rce14 ≅ 167 kΩ .
Les trois transistors Q7 , Q8 , Q9 , montés en diode et mis en série, composent une résistance
'
rbe U
dynamique équivalente à 3 ≅ 37.5 Ω (ou 3 T ). La résistance vue entre base de Q4 et la
β +1 IC11
o
r'
masse s’écrit z 4 = 3 be // rce11 , valeur très faible devant la résistance de jonction rbe4 située en
β +1
série ( 2.5 kΩ >> 37.5 Ω ). La base du transistor Q4 étant, pour ainsi dire, connectée à la masse,
l’étage correspond à un montage base commune.
7. Schéma
z10
Q5
Q4
Q6
i2
(-) z13 z14
Q3
vs
i1
(+)
Q1 Q2
Afin de trouver l’équivalent du dipôle de sortie du montage sous la forme Thévenin (ici résistance
de transfert), rappelons qu’une méthode de travail consiste à représenter la sortie d’un étage
élémentaire non chargé sous la forme équivalente d’un dipôle de Thévenin ( v s , Z s ) ou de Norton
( i s , Z s ) suivant le cas, étude effectuée du premier étage au dernier. A chaque étape, le dipôle
obtenu attaque l’étage élémentaire suivant. Les étapes successives étudient un miroir de courant,
un étage émetteur commun, un étage base commune et deux étages collecteur commun.
i1
Zs1
⇒
rce2
rbe / (β+2) Zs2
≅ i1 is1
C’est un amplificateur de courant de dipôle de sortie (Norton) caractérisé par le courant de court-
circuit i s1 = i1 et la résistance de sortie Z s1 = rce2 . L’écriture de la résistance d’entrée est donnée
telle que r be1 = r be2 = r be .
i3
rce3
Zs1 rbe3
vs2 Zs2
i1 β i3
⎧⎪v s2 = − β i 3 rce3
⎨ ⇒ v s2 = β rce3 (i1 − i 2 ) et Z s2 = rce3 ( rce2 >> rbe3 )
⎪⎩i 3 = i 2 − i1
(β+1) i4 β i4
vs2
z4
Si nous tenons compte de la présence de rce4 dans ces calculs, les résultats obtenus demeurent
toujours valables (erreur de l’ordre de 0.5%). En effet, un montage base commune présente, en
sortie, une jonction polarisée en inverse, donc une résistance dynamique très importante devant
la charge z10 .
rbe5 i5
vs3
( )
⎧⎪v s4 = rce5 // z13 (β + 1)i 5 v s4 (β + 1) rce5 // z13 ( )
⎨
⎪⎩ s3
v = [
Z s3 + r be5 + rce5 (
// z13 (β + 1) i)5
⇒
v s3
≅
Z ]
s3 + r be5 + (β + 1) rce5 // z13
≅ +1
( )
Z s3 + rbe5 Z s3 + rbe5
Zs 4 = rce5 // z13 // ≅ ≅ 290 Ω
(β + 1) (β + 1)
v s5 Z s 4 + rbe6
≅ +1 , Z s5 ≅ ≅ 43 Ω
v s4 (β + 1)
L’expression de la résistance de transfert est égale au produit des transferts élémentaires puisque
ces derniers tiennent compte de l’interaction inter-étages par la présence de la résistance de
Thévenin / Norton.
vs v s v s v s v s2
Rt = = 5 4 3 ≅ β z10 = 10 MΩ (140 dB) avec v s = v s5 et Z s = Z s5 .
i 1 − i 2 v s 4 v s3 v s 2 i 1 − i 2
rbe
Z e1 = , Z e2 = rbe3 = 2.5 kΩ , Z s ≅ 43 Ω
β +2
⎧⎪v s = Rt (i1 − i 2 ) = − Av v − Rt
⎨ − ⇒ Av = = + 4000 (72 dB)
⎪⎩v = (i 2 − i1 )Z e2 Z e2
i+
symbole
de l’amplificateur Norton
Application n°1
R2
10k
C R1
-
1k
ve
+
vs
R3
+VCC
12 V
1. Dessinez le schéma.
2. Evaluez la résistance R3 afin que le potentiel de sortie VS soit de l’ordre de VCC 2 ( VBE ≅ 0.6 V
et I B3 << I1 et I 2 ).
3. Dessinez le schéma.
4. Déterminez le gain en tension défini par v s v e et concluez sur le type d’amplificateur.
Application n°2
R2
10k
C R1
+
1k vs
ve R3
+VCC
12 V
5. Dessinez le schéma.
6. Evaluez la résistance R2 afin que le potentiel de sortie VS soit à VCC 2 ( VBE ≅ 0.6 V et
I B3 << I1 et I 2 ), puis déduisez la valeur du courant I1 .
7. Dessinez le schéma.
8. Déterminez le gain en tension défini par v s v e et concluez sur le type d’amplificateur.
Corrigé
Application n°1
1. Schéma
R2
I2 IB3
VS VBE
I1
R3
I1
+ VCC
VBE
2. Evaluation de la résistance
⎧I B3 << I1
⎪
⎪
⎨VS =
VCC
2
( )
= R2 I1 + I B3 + VBE ⇒ R3 ≅ 2R2
VCC − VBE
VCC − 2VBE
≅ 21.1 kΩ
⎪
⎪VCC = R3 I1 + VBE
⎩
3. Schéma
R1 i’ i R2
ve v- Ze2 Zs ≅ 0
0 i2 vs
Av v -
i1 = 0
R3 Ze1
4. Gain en tension
⎧v s ≅ − A v v −
⎪
⎪i ' = v e − v − ⎧v s ≅ − A v v − 1
⎪⎪ R1 ⎪ vs R1
⎨ ⇒ ⎨ v− ve vs ⎛ 1 1 ⎞ − ⇒ ≅− ≅ − 9.965
− ⎪ Z = R + R − ⎜⎜ R + R ⎟⎟ v 1 ⎛⎜ 1 1 ⎞⎟ 1
v v − ve
⎪i = s
⎪ ⎩ e2 1 2 ⎝ 1 2 ⎠ + +
R2 A v ⎜⎝ Z e2 R1 ⎟⎠ R2
⎪
⎩⎪v = (i + i )Z e2
− '
vs R
En acceptant une approche numérique à quelques %, ≅− 2 .
ve R1
C’est un amplificateur inverseur de gain 20 dB. L’intérêt du montage est l’absence de mode
commun puisque les entrées (+) et (-) voient de faibles impédances (résistances de diode
passante).
Application n°2
5. Schéma
R2
I2 IB3
VS VBE
I1
R3
I1
+ VCC
VBE
7. Schéma
i2 R2
v- Ze2 Zs ≅ 0
i1 vs
Av v -
R1 i1
ve R3 Ze1
8. Gain en tension
⎧v s ≅ − A v v −
⎪
⎪ vs − v − 1
⎪i 2 = ⎧v s ≅ − A v v −
⎪ R2 ⎪⎪ vs R1 + Z e1
⎨ ⇒ ⎨⎛ 1 1 ⎞⎟ − v s ve ⇒ ≅− ≅ + 9.55
ve ⎜ + v = − ve 1 ⎛⎜ 1 1 ⎞⎟ 1
⎪i ≅ ⎪⎜ ⎟
⎪ 1
⎩⎪⎝ e2
Z R 2 ⎠ R R1 + Z e1 + +
R1 + Z e1 2
A v ⎜⎝ Z e2 R2 ⎟⎠ R2
⎪
⎪v − = (i 2 − i1 )Z e
⎩ 2
rbe1 UT UT
avec Z e1 = ≅ = ≅ 46.3 Ω , valeur faible devant R3 ( R3 // Z e1 ≅ Z e1 ).
β +1 I E1 I1
v s R2
En acceptant une approche numérique à quelques %, ≅ = 10 .
v e R1
+VCC
Q8 Q11 Q16
Q7 Q10 E2
Q17
Q9 Q12
S2
Q1 Q2
S1
(+)
vD Is
(-)
Q15
Ipol
Q5
Q6
R
Q3 Q13
Q14
V Q4
-VCC
Compréhension du schéma
Etude du régime dynamique purement différentiel (faibles signaux aux fréquences moyennes)
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose d’un étage de polarisation, d’un étage différentiel associé à un transfert
dynamique de courant et d’un étage darlington indépendant.
- Le circuit de polarisation, répétiteur de courant, est l’association d’une source de Wilson Q3 - Q4 -
Q5 et d’un miroir de courant élémentaire Q4 - Q6 polarisant respectivement l’étage différentiel par
le point commun des émetteurs de Q1 - Q2 et l’étage collecteur commun Q16 . Les courants de ces
sources sont réglés par la résistance R et la tension de polarisation V (éléments hors puce).
- L’étage différentiel est à comportement émetteur commun, attaquant en courant des miroirs de
haute précision de type Wilson à transistors PNP. La présence de la source de Wilson utilisant
des transistors NPN permet d’inverser le sens du courant afin de reconduire la différence des
courants issus des collecteurs de l’étage différentiel à la sortie S1 . Ce point de sortie doit être au
potentiel 0 V en absence de dynamique (décalage de tension nul).
- Une deuxième sortie S2 est proposée par le biais des deux montages émetteur suiveur Q16 - Q17 ,
constituant un buffer, isolant la charge au point S1 et recopiant la tension aux bornes de celle-ci
en sortie S2 . La charge d’émetteur de Q17 peut alors être attaquée en tension. Au niveau du
continu, le potentiel de sortie est abaissé de 2VBE .
Ce circuit intégré peut donc être utilisé en amplificateur différentiel à conductance de transfert, associé
à un buffer.
Les transistors sont identiques et β >> 1 . La source de Wilson étant un miroir de précision, les
courants d’entrée de chacune d’elles sont reconduits en sortie et inversés, c’est-à-dire
I pol ≅ IC5 (courant constant) et IC1 ≅ IC9 ≅ IC15 , IC2 ≅ IC12 .
o
⎧ VBE1
⎪I ≅ β I e UT
⎪ C1 BS
équations technologiques Q1 ≡ Q2 → ⎨
VBE2
⎪
⎪IC2 ≅ β I BS e UT
⎩
VD IC 5 IC 5 ⎛ V ⎞
⇒ IC1 ≅ IC2 e UT d’où IC1 ≅ o
, IC 2 ≅ o
, IS ≅ IC1 − IC2 ≅ I pol th⎜⎜ D ⎟⎟
⎝ 2 UT
VD VD
− ⎠
1 + e UT 1 + e UT
3. Commentaire
V − VBE5 − VBE 4 + VCC V − 2VBE + VCC ⎛ VD ⎞
I pol = ⇒ IS ≅ th⎜⎜ ⎟⎟
R R ⎝ 2UT ⎠
Le transfert sera modifiable en retouchant la tension V et/ou la résistance R extérieure.
Si VD >> 2 UT ⇒ IS ≅ ± I pol
500uA
Ipol
tangente
au point
de polarisation
(VD = 0)
0A
zone
linéaire
- Ipol
-500uA
-200mV -150mV -100mV -50mV -0mV 50mV 100mV 150mV 200mV
IS
VD
4. Courants de polarisation
Aucune source dynamique n’étant appliquée à l’entrée du circuit, les bases des transistors Q1 et
Q2 sont à la masse. Dans l’étude du régime pseudo-continu, cela revient à poser VD = 0 . Il s’en
suit
I pol
IC1 = IC2 ≅ , IS ≅ IC1 − IC2 ≅ 0
o o 2 o o
Etude du régime dynamique purement différentiel (faibles signaux aux fréquences moyennes)
ie is
2 rbe β rce
ze ≅ , zs ≅ , Ai ≅ 1
ig ze zs β 2
rg Rch
ie avec les conditions rg >> ze , zs >> Rch
⎧ β vd IC1 I pol
⎪i c1 ≅ =
o
vd ≅ vd
⎪ r be1 2 2 T
U 4 UT I pol
⎨ ⇒ i s ≅ i c1 − i c2 ≅ vd
⎪ β vd I pol 2 UT
⎪i c 2 ≅ − r ≅− vd
⎩ be2 2 4 UT
car attaque en courant en sortie de l’étage différentiel rce1 et rce2 >> ze et de même entre miroirs
zs >> ze (pour la sortie sur Rch , voir plus loin).
7. Linéarisation du transfert
dI S ⎤ I pol is
On peut calculer la pente à l’origine telle que ⎥ = = ou encore considérer
dVD ⎦V 2 UT vd
D =0
⎛ v ⎞ v
v d (t ) << 2 UT ⇒ th⎜⎜ d ⎟⎟ ≅ d (voir le tracé, excursion très faible !)
⎝ 2 UT ⎠ 2 UT
La résistance différentielle d’entrée, située entre les bases des transistors Q1 et Q2 , s’écrit
rbe1 + rbe2 . La résistance de sortie, vue entre le nœud S1 et la masse, est produite par deux
β rce
miroirs en parallèle, soit zs // zs = , haute impédance due à l’emploi de sources de Wilson
4
bien mieux adapté qu’un autre type de miroir. Ceci montre que si les conditions d’adaptation
suivantes sont respectées, attaque en tension en entrée ( rbe1 + rbe2 >> rg ) et attaque de la charge
en courant ( β rce 4 >> Z ch ), le quadripôle obtenu représente un amplificateur différentiel à
conductance de transfert.
is
Yt vd
⎛i ⎞ I pol ⎛v ⎞ ⎛ vs ⎞ β rce
Yt = ⎜⎜ s ⎟
⎟ ≅ , Z e = ⎜⎜ d ⎟
⎟ = 2 rbe , Z s1 = ⎜⎜ 1 ⎟
⎟ =
⎝ vd ⎠v s1 =0 2UT ⎝ ie ⎠v s1 =0 ⎝ is ⎠v d = 0 4
Les transistors, Q16 alimenté par le miroir de courant Q6 - Q4 , et Q17 connecté à la charge, sont
montés en collecteur commun. L’étage darlington présente une très importante résistance
d’entrée ( ≅ β 2 Rch ) et une résistance de sortie très diminuée ( ≅ ZS1 β 2 << Rch ) permettant
d’attaquer la charge en tension. C’est alors un amplificateur de tension.
Zs2
Ze Rch
vd
A v vd
Le constructeur permet à l’utilisateur de recopier la tension nodale S1 aux bornes de la charge par
le biais de l’adaptation en tension, à un décalage d’offset près de 2VBE vers la masse. Le
darlington est donc un buffer.
-
Ipol
-VCC
L’étude porte sur l’association en boucle de deux amplificateurs à conductance de transfert (OTA)
avec leur buffer. L’alimentation symétrique du montage est VCC = 15 V et la tension Vcom est la
variable de commande du montage.
+VCC
OTA1 +VCC
OTA2
+
+
-
-
-VCC
Ipol1 -VCC
R2 Ipol2 vOUT
R1 C 10k R5
30k 200p R3 R4 10k
25k 5k
-VCC
Vcom -VCC
+VCC
1. Expliquez le fonctionnement du montage sachant que les deux OTA travaillent ici à forts signaux
d’entrée.
2. Tracez les évolutions des potentiels nodaux des entrées de l’OTA2.
3. Ecrivez l’expression de la période des oscillations.
4. Dans la considération d’un oscillateur contrôlé par la tension de commande Vcom (VCO), écrivez
les expressions de la fréquence libre f0 et le facteur de sensibilité K 0 , répondant à la relation
fVCO = K 0 Vcom + f0 , en fonction des composants passifs et des tensions appliquées au circuit.
Evaluez ces paramètres.
5. Discutez de l’influence des valeurs des composants passifs R1 , R3 , R 4 et C sur les
performances de l’oscillateur.
Corrigé
1. Fonctionnement de l’oscillateur
Les OTA travaillant à forts signaux, le courant de sortie en fonction du temps est de la forme
⎛ v (t ) ⎞
i S (t ) = I pol th ⎜⎜ D ⎟⎟ ≅ ± I pol , car v D (t ) >> 2 UT .
⎝ 2 UT ⎠
En régime permanent, le signal sur la résistance de charge R 4 de OTA2 est un signal carré de
niveau ± R 4 I pol 2 par rapport à la masse. Ce signal est appliqué à l’entrée (+) de OTA1 et comparé
à la masse et le condensateur C en sortie, chargé (ou déchargé) à courant constant, produit à ses
bornes un signal triangulaire. Ce signal est recopié à la sortie du buffer de OTA1, à la translation
2VBE près, et comparé au signal carré à l’entrée de l’OTA2. Il y a basculement lorsque les
niveaux des signaux sont quasiment égaux ( v D (t ) ≅ 0 ). Ainsi, la tension aux bornes du
condensateur croît ou décroît linéairement suivant que le signal carré est sur son front haut ou
son front bas et ceci de façon périodique.
Le circuit est donc un oscillateur produisant deux signaux synchrones de forme carrée et
triangulaire. Le signal carré v OUT (t ) est disponible en sortie de buffer sous faible impédance pour
une attaque en tension. Si la tension Vcom est variable (modulation) , la fréquence de l’oscillateur
est modifiée (VCO).
2. Chronogrammes
+ R 4 I pol 2
+
v OTA
2
−
v OTA 2
t1 t2 t
− R 4 I pol 2
+
Les basculements ont lieu lorsque v D (t ) = v OTA (t ) − v OTA
− (t ) ≅ 0 , c’est-à-dire que les tensions
2 2
+
nodales v OTA = ± R 4 I pol 2 et v OTA
− = v C (t ) − 2VBE sont à peu près égales.
2 2
En prenant pour origine des temps, le basculement − R 4 I pol 2 → + R 4 I pol 2 de la tension de sortie
de OTA2, calculons les instants t1 et t 2 des basculements suivants.
I pol1
A partir de l’instant t = 0 , v C (t ) = t + cte avec cte = v C (0) = − R 4 I pol 2 + 2VBE
C
I pol1
d’où v C (t ) = t − R 4 I pol 2 + 2VBE pour t ∈ [0, t1 ]
C
I pol1 I pol1
A partir de l’instant t1 , VC (t ) = − t + cte avec cte = VC (t1 ) + t1 = 3 R 4 I pol 2 + 2VBE
C C
I pol1
d’où v C (t ) = − t + 3 R 4 I pol 2 + 2VBE pour t ∈ [t1,t 2 ]
C
4 C R 4 I pol 2
Ainsi, t 2 = 2 t1 = = T (période des signaux)
I pol1
4. Caractéristique du VCO
R3 VCC − 2VBE f0
de la forme fVCO = K 0 Vcom + f0 avec f0 ≅ et K 0 ≅
4 C R1 R 4 2VCC − 2VBE VCC − 2VBE
5. Discussion
200K
150K
K0 ≅ 6.89 kHz/V (15.000, 195.371K)
(20.548m, 96.440K)
100K
(-12.000, 12.280K)
50K
0
-12 -8 -4 0 4 8 12 15
1/ Period(V(OUT))
Vcom
10V
(32.318u, 5.6410)
Vcom = 0 V
fosc ≅ 96.8 kHz
2VBE
0
La simulation montre des résultats en accord avec l’étude à la précision près des valeurs de VBE (0.6
à 0.7 V) et de la transition de IS = ± I pol en fonction de VD lors des basculements.
I pol1
Pente du signal triangulaire ≅ 2.3 V / µs et amplitude crête du signal carré R 4 I pol 2 ≅ 5.76 V avec
C
VBE = 0.6 V .
+VCC
Q3 Q4
Q8
Q6
Rpol
17.6k
vE Q7 Rch
Q5 vS
Ipol 1k
Q1 Q2
-VCC
Compréhension du schéma
+VCC
Q3 Q4 Q11 Q12
Q8
Q6
iS
Rpol
17.6k vE
Q5 Q7 Rch
vS
Ipol 1k
Q1 Q2 Q9 Q10
-VCC
Compréhension du schéma
12. Evaluez les paramètres rbe et rce des modèles des transistors, ainsi que les éléments de la
caractérisation des miroirs Q9 - Q10 et Q11 - Q12 ( ze , zs , Ai ).
13. Dessinez le schéma.
14. Ecrivez l’expression du transfert en tension Yt = i s v e . Comparez au résultat obtenu lors de
l’étude en régime pseudo-continu.
15. Ecrivez les expressions des résistances d’entrée Z e et de sortie Z s du montage.
16. Evaluez les paramètres Z e , Z s , Y t qui caractérisent l’amplificateur à conductance de transfert en
précisant les conditions d’adaptation à respecter.
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose d’un étage de polarisation et de quatre étages collecteur commun. Une
symétrie par rapport à la masse, due aux transistors complémentaires fait apparaître une topologie
parallèle de l’ensemble.
- Le circuit de polarisation est composé de deux miroirs de courant élémentaire Q1 - Q2 et Q3 - Q4
polarisant respectivement les transistors Q6 et Q5 . Les courants de ces sources sont fixés par le
choix de la résistance R pol . Nous démontrerons que l’association des transistors parfaitement
complémentaires Q5 - Q8 et Q6 - Q7 produit ici les mêmes courants de polarisation.
- Les étages collecteur commun Q5 et Q6 , chargés en partie par une source de courant,
présentent un niveau de résistance d’entrée relativement élevé, permettant une attaque en
tension du montage. Les étages collecteur commun Q7 et Q8 assurent une faible résistance de
sortie, permettant une attaque en tension de la charge. L’association de ces émetteurs suiveurs
conduit à un gain en tension unité. Ici, l’intérêt de cette topologie réside dans l’association en
cascade de deux émetteurs suiveurs complémentaires ( Q5 - Q8 ou Q6 - Q7 ) qui compensent leurs
tensions base-émetteur en mode actif (ni saturés ou bloqués), donc pas de translation de tension
continue entre entrée et sortie ( VS ≅ VE ) et amélioration de la stabilité thermique (structure
Diamond).
Les courants de saturation I BS des jonctions base-émetteur et les gains en courant β des
transistors sont supposés identiques, l’effet Early est négligé.
2. Relation VS (VE )
⎧ VEB3
⎪IC ≅ β I BS e UT
⎪
Q3 ≡ Q4 → ⎨ 3 (technologie) VEB3 = VEB4 (circuit) ⇒ IC3 ≅ IC4 ≅ I pol
VEB4
⎪
⎪⎩IC4 ≅ β I BS e UT
⎧ VBE6
⎪IC ≅ β I BS e UT VE −VS
⎪ 6 −
Q6 ≡ Q7 → ⎨ (technologie) VE = VBE6 − VEB7 + VS (circuit) ⇒ IC7 ≅ I pol e UT
VEB7
⎪
⎩⎪IC7 ≅ β I BS e
UT
⎛ V − VS ⎞ VE − VS
Comme il a été dit lors de la discussion, VS ≅ VE ou VE − VS << UT ⇒ sh⎜⎜ E ⎟⎟ ≅
⎝ UT ⎠ UT
1
d’où VS ≅ VE ≅ VE tant que les transistors travaillent en mode actif.
UT
1+
2 I pol Rch
3. Courants de polarisation
Aucune source dynamique n’étant appliquée à l’entrée du circuit, les bases des transistors Q5 et
Q6 sont à la masse. Dans l’étude du régime pseudo-continu, cela revient à poser VE = 0 . Il s’en
suit que tous les courants de collecteur sont égaux à I pol et la tension de sortie VS ≅ 0 .
2VCC = VEB3 + R pol I pol + VBE1 (circuit) ⇒ I pol ≅ 500 µA avec VBEo ≅ 0.6 V .
UT V
rbe ≅ β et rce ≅ A ( VCEi << VA ) , soit rbe ≅ 10 kΩ , rce ≅ 200 kΩ
I pol I pol
5. Schéma
rce
Q8
Q5
ve Q6
vs Rch
Q7
rce
rbe
βi rce /2 Z s1
ve vs1
⎧
⎪⎪v e = rbe i + 2 (β + 1)i
rce
v s1
rce
(β + 1)
⇒ = 2 ≅1
⎨
⎪v = rce (β + 1)i
⎪⎩ s1 2
ve
rbe +
rce
(β + 1)
2
i0
⎧i 0 + (β + 1)i = i1
i i1 ⎪
βi rce /2 ⎪ rce r r r
rbe v0 ⎨v 0 = i1 ⇒ Z s1 = ce // be ≅ be
⎪ 2 2 β +1 β +1
⎪⎩v 0 = − rbe i
Zs1 + rbe
βi rce
vs1
Zs1 + rbe
βi rce Rch
vs1 vs Zs
( )
⎧⎪v s1 = Zs1 + rbe i + 2 (β + 1)(rce // rce // Rch )i vs
⇒ 1 ≅1 (avec charge équivalente rce // rce // Rch )
⎨
⎪⎩v s = 2 (β + 1)(rce // rce // Rch )i vs
v s1 v s
Le transfert en tension global est donc ≅ 1 ou v s ≅ v e , ce qui est la même expression que
v e v s1
pour le transfert en régime pseudo-continu.
1⎡ ⎛ rce ⎞⎤ β ⎡ r ⎛ ⎛r ⎞ ⎞⎤
Ze = ⎢rbe + (β + 1)⎜ // Ze2 ⎟⎥ ≅ ⎢ ce // ⎜⎜ 2 β ⎜ ce // Rch ⎟ ⎟⎟⎥
2⎣ ⎝ 2 ⎠⎦ 2 ⎢⎣ 2 ⎝ ⎝ 2 ⎠ ⎠⎥⎦
La résistance de sortie, vue par la charge extérieure, est produite par les deux étages collecteur
1⎛ rbe + Z s1 ⎞ rbe
commun Q7 et Q8 en parallèle, soit Z s = ⎜⎜ rce // ⎟≅ .
2⎝ β + 1 ⎟⎠ 2 β
L’association de cette résistance Z s en série avec une source de tension indépendante v s
constitue le dipôle équivalent de Thévenin pouvant attaquer la charge du montage.
8. Caractérisation du buffer
Les conditions d’adaptation à respecter pour ce type d’amplificateur en tension sont une attaque
en tension en entrée ( Z e >> RG ) et en sortie ( Z s << Rch ).
RG Zs
Ze Rch
ve
vg A v ve
5.0V
saturation
pente de 0.983 V/V et blocage
des
VS (VE) transistors
0V
-5.0V
-5.0V 0V 5.0V
Nous constatons que le domaine de linéarité est très étendu, puisque la tension d’entrée maximale
possible est voisine de la tension d’alimentation ±VCC .
Compréhension du schéma
9. Description
Le schéma est conçu sur la même idée que le buffer étudié précédemment (structure Diamond). Il
vient s’ajouter un transfert statique et dynamique de courant vers la nouvelle sortie. La symétrie par
rapport à la masse de l’ensemble, due aux transistors complémentaires, fait toujours apparaître une
topologie parallèle.
- Les étages émetteur suiveur Q7 et Q8 reconduisent leur courant de collecteur vers la sortie par le
biais des miroirs Q9 - Q10 et Q11 - Q12 . Cet ensemble étant complémentaire par rapport à la masse,
le courant de sortie i S est la différence de leurs courants de collecteur.
- Les deux miroirs en parallèle produisent en sortie une résistance dynamique relativement
importante pour attaquer une charge en courant.
⎧ VEB11
⎪IC ≅ β I BS e UT
⎪
Q11 ≡ Q12 → ⎨ 11 (technologie) VEB11 = VEB12 (circuit) ⇒ IC11 ≅ IC12
VEB12
⎪
⎪⎩IC12 ≅ β I BS e UT
12. Evaluation des paramètres des modèles des transistors et des quadripôles de transfert de courant
rbe β
rbe ≅ 10 kΩ , rce ≅ 200 kΩ et ze = ≅ 50 Ω , zs = rce ≅ 200 kΩ , Ai = ≅1
β +2 β +2
13. Schéma
≅ i1
rce ze zs
i1
Q8
Q5
in is
ve Q6 vs Rch
Q7
i2
rce zs
ze
≅ i2
Les schémas des deux étages étant identiques, chacun débite un même courant constituant le
courant i n traversant la charge.
i in /2 in /2
Zs1 + rbe
vs1
βi rce Rch vs ( )
⎧v s1 = Z s1 + rbe i + rce (i1 + β i ) + ze i1
⎪
β i + i1 ⎨rce (i1 + β i ) + ze i1 = Rch i n
i1 ⎪i = 2 (i − i )
⎩n 1
ze
⇒ ⎨ 1
( )
⎧⎪v s = Z s1 + rbe + β rce i + (rce + ze )i1 ⎡
(
⇒ v s1 = ⎢ Z s1 + rbe + β rce ce )
r + ze + 2 Rch ⎤
+ rce + ze ⎥ i1
⎪⎩(rce + ze + 2 Rch )i1 = (2 Rch − β rce )i ⎣ 2 R ch − β r ce ⎦
i1 1
soit ≅− avec rce >> ze , β rce >> 2 Rch et Z s1 + rbe .
v s1 2 Rch
is 1
soit Yt = ≅ (même expression que pour le transfert en régime pseudo-continu).
v e Rch
Les conditions d’adaptation à respecter pour ce type d’amplificateur sont une attaque en tension
en entrée ( Z e >> RG ) et une attaque de la charge en courant ( Z s >> Rch ).
is
ve Ze Zs vs Rch
Yt ve
5.0mA
IS (VE) saturation
et blocage
0A
-5.0mA
-5.0V 0V 5.0V
Nous constatons que le domaine de linéarité est très étendu, puisque la tension d’entrée maximale
possible est voisine de la tension d’alimentation ± VCC .
De plus, les transferts en tension et en courant ont même expression en régime pseudo-continu et en
régime dynamique à condition de rester dans le mode actif des transistors. Par contre, l’étude du
régime pseudo-continu est la seule étude à délimiter les domaines de linéarité.
Nous proposons trois applications de base de l’amplificateur qui démontrent une équivalence de
comportement avec les montages fondamentaux traditionnels. Dans les schémas apparaît le montage
de l’étude précédente sous l’image symbolique suivante.
C
B
C Rch C C Rch
vOUT vOUT
B B B
vIN E vIN E E
iS iS
RE vE Rch RE
vOUT
vIN
Corrigé
Application n°1
1. Transfert en tension
Régime pseudo-continu
1 1 VE V V R
VE ≅ VIN ≅ VIN , IS ≅ ≅ E , VOUT = Rch IS ⇒ OUT ≅ ch
UT UT RE RE VIN RE
1+ 1+
2 I pol RE 2 I pol RE
Régime continu
VE ≅ VIN = 0 (base à la masse), IS ≅ 0 ⇒ VOUT ≅ 0
2. Comparaison
Application n°2
1. Transfert en tension
Régime pseudo-continu
1
VOUT ≅ VIN ≅ VIN
UT
1+
2 I pol Rch
Régime continu
VIN = 0 (base à la masse) ⇒ VOUT ≅ 0
2. Comparaison
Application n°3
1. Transfert en tension
Régime pseudo-continu
V V R
IS ≅ − IN , VOUT = Rch IS ⇒ OUT ≅ − ch
RE VIN RE
Régime continu
VIN = 0 , IS ≅ 0 ⇒ VOUT ≅ 0
2. Comparaison
+VCC
Q5 Q6 Q9 Q12
Q10
Q11 Q19
Q3 Q17
Ipol
Q1
iN
R C
vE Q2 vN vS
57.6k
Q4 Q18
Q15
Q20
Q14
Q7 Q8 Q13 Q16
-VCC
Compréhension du schéma
3. Evaluez les paramètres rbe et rce des modèles des transistors, ainsi que les éléments de la
caractérisation des sources de courant.
4. Dessinez le schéma du circuit intégré en prenant en compte les éléments précédents.
7. En ne considérant que l’effet dû à la capacité parasite C, écrivez les expressions des impédances
de transfert Z t (p ) et de sortie Z s2 ( p ) .
8. Dessinez le schéma de l’ensemble du circuit en utilisant les paramètres de caractérisation
obtenus.
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose d’un buffer en entrée (étage tampon de gain en tension unité) dont le courant
de sortie, dépendant de sa charge, subit un transfert vers l’entrée d’un second buffer. Un étage de
polarisation, présent en amont, conditionne les courants du circuit intégré. La symétrie par rapport à la
masse de l’ensemble, due aux transistors complémentaires, fait apparaître une topologie parallèle.
+ VCC
transfert I1
buffer I1 de courant
buffer
E N S
+1 +1
C
I2 transfert
de courant
I2
- VCC
2. Courants de polarisation
Aucune tension n’étant appliquée à l’entrée du circuit, les bases des transistors Q1 et Q2 sont à la
masse. Il s’en suit que tous les courants de collecteurs sont égaux à I pol et les tensions de sortie
VN ≅ 0 et VS ≅ 0 (symétrie complémentaire).
VBE i
Pour le buffer de sortie, les courants de polarisation sont reconduits par les miroirs Q10 - Q12 et
Q14 - Q16 , IC17 = IC19 ≅ I pol et IC18 = IC20 ≅ I pol .
Le courant de polarisation est calculé à partir de l’écriture de la maille 2VCC = VEB5 + R I pol + VBE7
3. Evaluation des paramètres des modèles des transistors et des quadripôles de transfert de courant
U V
rbe ≅ T β et rce ≅ A ( VCEi << VA ) , soit rbe ≅ 10 kΩ et rce ≅ 200 kΩ
I pol I pol
2 rbe β
ze = ≅ 99 Ω , zs ≅ rce ≅ 20 MΩ , Ai ≅ 1 (sources de Wilson)
β +2 2
zs' = rce12,16 = 200 kΩ , Ai' ≅ 1 (miroirs élémentaires)
4. Schéma
≅ i1 ≅ i1
rce ze zs rce
i1
Q3 Q19
Q1 Q17
in
ve Q2 C Q18
vn
vs
Q4 Q20
i2
rce zs rce
ze
≅ i2 ≅ i2
i i’
rbe rbe
βi β i’ rce in /2
rce /2
2i in
i1
ze
vn
ve
in /2
i i’
rbe rbe
βi β i’ rce
rce /2
i1
ze
⎧
⎪⎪v e = rbe i + 2 (β + 1)i
i
rce
rbe ⎨
βi rce /2 zs1 ⎪v = rce (β + 1)i
ve vs1 ⎪⎩ s1 2
vs
⇒ 1 =
(β + 1)rce ≅ 1
ve 2 rbe + (β + 1)rce
i0
⎧i 0 + (β + 1)i = i1
i i1 ⎪
βi rce /2 ⎪ rce r r r
rbe v0 ⎨v 0 = i1 ⇒ zs1 = ce // be ≅ be
⎪ 2 2 β + 1 β +1
⎪⎩v 0 = − rbe i
i’
zs1 + rbe
vs1
β i’
rce
vn
( )
⎧v s1 = zs1 + rbe i '+ rce (β + 1)i '+ ze i1
⎪
⎨v n = rce (β + 1)i '+ ze i1
i1 ⎪i = i '
⎩1
ze
vn rce (β + 1) + ze v v v s1
⇒ = ≅ 1 d’où α 1 = n = n ≅ 1 (à vide)
v s1 zs1 + rbe + rce (β + 1) + ze v e v s1 v e
i0
⎧i + (β + 1)i ' = β i '+ i
0 1
⎪⎪
i’ β i’ (
⎨v 0 = − rbe + zs1 i ' )
( )
rce v0
⎪
⎪⎩rce (β i '+i1 ) + ze i1 + rbe + zs1 i ' = 0
zs1 + rbe
i1
ze
⎧i = i − i '
⎪⎪ 0 1
(
⇒ ⎨v 0 = − rbe + zs1 i ' )
⎪
(
⎩⎪ (ze + rce ) i1 + rbe + zs1 + β rce i ' = 0 )
⎧ v0
⎪i 0 = i1 + r + z
⎪ be s1 v0 rbe + zs1 rbe + zs1
⇒ ⎨ ⇒ = ≅
rbe + zs1 + β rce
⎪ (z + r ) i = r + z + β r
⎪ e ce 1 be s1 (
ce
v0
) i0
1+
β +1
⎩ r be + zs1 ze + rce
rbe + zs1
d’où Rs1 ≅ ≅ 25 Ω .
2 (β + 1)
i’ in /2 in /2
rbe
β i’ rce Rch1 vn
v0
β i’ + i1
i1
ze
La résistance d’entrée du montage est donc celles des étages collecteur commun Q5 ou Q6 mis
en parallèle, chargés chacun par ze2 , soit
1⎡ ⎛ rce ⎞⎤
Re1 = ⎢rbe + (β + 1)⎜ // ze2 ⎟⎥
2⎣ ⎝ 2 ⎠⎦
Les valeurs limites de cette résistance sont 0.92 MΩ ≤ Re1 ≤ 10 MΩ pour 0 ≤ Rch1 ≤ ∞ .
Rs1
R
ve
Re1 vn Rch1 vn = α 1v e (en charge)
R + Rs1
α1 ve
Les conditions d’adaptation à respecter pour ce type d’amplificateur en tension sont une attaque
en tension en entrée ( Re1 >> RG ) et en sortie ( Rs1 << R ).
rbe rbe
i i’
βi in /2 β i’ rce
rce /2
2i
i’’
in
Rn vs
rbe rbe i’
i
βi in /2 β i’ rce
rce /2
i’’
La sortie des sources de Wilson (étages de transfert en courant) fait apparaître un circuit sous
forme de Norton, attaquant le second buffer, tel que
i n ≅ − (i1 + i 2 ) = − 2 i1 et Rn =
zs
= 10 MΩ .
2
⎧
⎪(β + 1)i + 2 = i + i
in '' '
⎧⎡ rce ⎤ ' rce
⎪ ⎪⎢rbe + rce (β + 1) + ⎥ i = (β + 1)i + rce i n
⎪[r + r (β + 1)]i ' = rce i '' ⎪⎣ 2 ⎦ 2 4
⎪ be ce ⎪
⎨ 2 ⇒ ⎨R n i n = (2 Rn + rbe ) i + [rbe + rce (β + 1)]i '
⎪ ⎪
⎪R n (i n − 2 i ) = rbe i + ⎪v s = rce (β + 1)i
rce '' '
i
⎪ 2 ⎪
⎪v s = rce (β + 1)i ' ⎩
⎩
⎧
⎪⎪
rce
(β + 1)⎫⎪⎪ v ⎡ rce ⎤
⎢ 2 (β + 1)Rn rce ⎥
⇒ ⎨rbe + rce (β + 1) + + [rbe + rce (β + 1)]
rce 2
⎬
s
=⎢ + ⎥ in
⎪ 2 2 Rn + rbe ⎪ rce (β + 1) ⎢ 2 Rn + rbe 4 ⎥
⎪⎩ ⎪⎭ ⎢⎣ ⎥⎦
⎡ rce ⎤
vs rce (β + 1) ⎢ 2 (β + 1)Rn rce ⎥
d’où Rt = = ⎢ + ⎥
⎡ ⎤ 2 Rn + rbe 4 ⎥
in
⎢
rce
(β + 1)⎥ r ⎢ ⎢
[rbe + rce (β + 1)] ⎢1 + 2 ce ⎣ ⎦⎥
⎥+
⎢ 2 R n + r be ⎥ 2
⎣⎢ ⎦⎥
rce
(β + 1)(β + 2) rce
(β + 2)Rn
Rt ≅ 2 ≅ 2 ≅ 5.03 MΩ avec rbe << 2 R n et rce (β + 1) .
⎡ ⎤ rce
( )
⎢
rce
(β + 1) ⎥ 2 R n + β + 1
2 (β + 1) ⎢1 + 2 ⎥ +1
2
⎢ 2 R n ⎥
⎢⎣ ⎥⎦
Notons que l’influence des buffers en fonction de la fréquence est négligée, les montages
collecteur commun présentant une large bande importante. La stabilité ne peut être étudiée ici.
ve
+1
Zs2 (p)
in
Rs1 vs
Zt (p) in
vn
+ ve
- vs
R2
-
symbole
R1
Corrigé
1. Gain en tension aux fréquences moyennes
⎧i n = i1 − i 2 ⎧ v e − Rs1 i n Rt i n − v s
⎪ ⎪i n = −
⎪v e ≅ Rs1 i n + R1 i1 ⎪ R1 R s2
⎨ ⇒ ⎨
⎪v s = Rt i n − Rs2 i 2 ⎪v = v − R i + Rt i n − v s R
⎪v = R i + R i ⎪ s e s1 n
Rs 2
2
⎩ s 1 1 2 2 ⎩
ve v
+ s
⎛ Rt R 2 ⎞ R1 Rs2 R
⇒ vs = ve + ⎜ − Rs1 ⎟ − 2 vs
⎜ Rs ⎟ Rs1 Rt R
⎝ 2 ⎠ 1+ + s2
R1 Rs2
⎡ Rs Rt R ⎛ R ⎞ Rs ⎤ ⎡ Rt ⎛ R2 ⎞⎤
⇒ ⎢1 + 1 + + 2 + ⎜⎜1 + 2 ⎟⎟ 1 ⎥ v s = ⎢1 + ⎜⎜1 + ⎟⎥ v e
⎣⎢ R1 Rs2 Rs2 ⎝ R1 ⎠ Rs2 ⎥⎦ ⎢⎣ Rs2 ⎝ R1 ⎟⎠⎥⎦
⎛ R s2 ⎞
K ⎜1 + ⎟
⎜ K Rt ⎟ ⎛ Rs ⎞
⇒ s = ⎝ ⎠
v R2
en posant K = 1 + et R x = ⎜⎜1 + 1 ⎟⎟ Rs2 + R 2 + K Rs1 .
ve R R1 ⎝ R1 ⎠
1+ x
Rt
p
1+
Rt ω1
Zt ( p) ≅ et Z s2 ( p ) ≅ Rs2 ( f1 ≅ 37.8 kHz et f2 ≅ 6.3 kHz )
1 + Rt C p p
1+
ω2
Une approche directe de la fréquence de coupure peut être effectuée en prenant Z s2 ( p ) ≅ Rs' 2
pour des fréquences très élevées (>> 1 MHz).
Rs' 2 C
K
⎛ Rs' 2 ⎞⎟ ⎛ Rs' 2 ⎞ 1+ p
K ⎜1 + K ⎜1 + ⎟ Rs' 2 Rs' C
⎜ K Zt ( p) ⎟ ⎜ K Rt ⎟ 1+ 1+ 2 p
V ( p)
≅ ⎝ ⎠= ⎝ ⎠ K Rt K
d’où s ≅K
Ve ( p ) Rx R 1 + (R x // Rt )C p 1+ Rx C p
1+ 1+ x
Zt ( p ) Rt
⎛ Rs ⎞ '
car Rs' 2 << K Rt et R x << Rt avec R x = ⎜⎜1 + 1
⎟ Rs + R 2 + K R s .
⎟ 2 1
⎝ R1
⎠
1 K
Les coupures dues aux pôle et zéro sont respectivement fc ≅ et fz ≅ .
2π Rx C 2 π Rs' 2 C
Ce pôle est évidemment un pôle dominant vis-à-vis des effets capacitifs des transistors en
montage collecteur commun et sa valeur fluctue légèrement en fonction des résistances de contre
réaction (voir tableau plus loin). Il y a intérêt à prendre des valeurs faibles pour ces dernières afin
d’obtenir une large bande passante.
Simulation :
30
R1 = 83 Ω K = 10
20 (30.406M ,16.923)
R1 = 187 Ω K=5
(34.656M ,10.863)
R1 = 750 Ω K=2
(37.486M ,2.9676)
R1 = ∞ K=1
(38.479M, -3.0174)
0
R2 = 750 Ω
-20
10KHz 100KHz 1.0MHz 10MHz 100MHz 1.0GHz
DB(V(S))
Frequency
Considérons le circuit intégré de la figure ci-dessous où la résistance Rch est un élément hors puce.
Le but est de décrire le transfert en tension provoqué par un signal carré à l’entrée du montage au
sein d’une étude à forts signaux.
Tous les transistors sont supposés identiques ou parfaitement complémentaires ( β >> 1 ) et la tension
d’Early est négligée ( VA = ∞ ). Le modèle mathématique d’Ebers-Moll sera utilisé à cause du
comportement non linéaire des transistors, avec les paramètres α F ≅ 1 , α R ≅ 0.5 et I ES = 1 fA .
VCC
5V
I1 I2
100µA 100µA
Rch
5k
Q2 Q3
(+) (-)
Q1 Q4
VD
VS
Q8
Q7
Q5 Q6
Compréhension du schéma
2. Ecrivez l’expression des courants IC2 et IC3 en fonction de la tension différentielle d’entrée VD et
de la source de courant I1 . Tracez ce transfert.
3. Pour une valeur de VD >> 2 UT , expliquez les modes de fonctionnement des transistors Q5 , Q6 ,
Q7 et Q8 . Commentez ce résultat.
4. Même question pour une valeur de VD << 2 UT .
5. Tracez la réponse temporelle de VS et concluez.
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le circuit intégré se compose d’un étage de polarisation, d’un étage différentiel associé à un transfert
dynamique de courant et d’un étage de sortie.
- Le circuit de polarisation est symbolisé, dans son régime continu, par deux sources de courant I1
et I 2 qui alimentent respectivement l’étage différentiel et l’étage de sortie. La véritable structure
de ce circuit peut être un répétiteur de courant (source de Widlar par exemple) dont les valeurs de
résistances demeurent raisonnables afin d’occuper un minimum de place sur la puce.
- L’étage différentiel est à comportement émetteur commun. Les transistors Q1 et Q4 montés en
collecteur commun, qui précèdent les transistors Q2 et Q3 respectivement, proposent un faible
courant de polarisation en entrée (quelques nA). Le circuit de charge est un miroir élémentaire
Q5 - Q6 qui commande en courant l’étage terminal.
- L’étage de sortie utilise deux montages émetteur commun. Le transistor Q8 est à collecteur
ouvert, permettant à l’utilisateur de choisir la valeur de la charge. Si la charge n’est pas alimentée
en courant, le circuit est à faible consommation (1 mW). L’intérêt de cette structure apparaîtra lors
de l’étude en commutation de ces transistors.
⎧ ⎛ VBE ⎞ ⎛ − VCB ⎞
⎪I E = I ES ⎜ e UT − 1⎟ − α R ICS ⎜ e UT − 1⎟
⎪ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎪⎪ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
⎨BI = I E − I C associées à la condition de réciprocité α F I ES = α R ICS .
⎪
⎪ ⎛ VCB ⎞ ⎛ VBE ⎞
⎜ −U ⎟ ⎜ U ⎟
⎪IC = −ICS ⎜ e T − 1⎟ + α F I ES ⎜ e T − 1⎟
⎪⎩ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
Par exemple, en mode actif direct ( VBE > 0 , VCB ≥ 0 ), les équations s’écrivent :
⎧ VBE
⎪I E ≅ I ES e UT
⎪ VBE
⎪ IC αF
⎨IC ≅ α F I ES e UT ⇒ ≅ = βF ≡ β
⎪ VBE
IB 1 − α F
⎪I ≅ (1 − α )I e UT
⎪B F ES
⎩
si le courant de fuite de la jonction en inverse est négligeable devant le courant direct de la jonction
base-émetteur et VBE >> UT .
⎪I I B3 I E3
⎩ E4
100uA
IC2 IC 3
50uA
0A
-300mV -200mV -100mV 0V 100mV 200mV 300mV
VD
⎛ VBE5 ⎞ ⎛ VBE6 ⎞
IC 5 ⎜
= α F I ES ⎜ e UT − 1⎟ et IC6 ≅ ICS + α F I ES ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟ ≅ IC5 (effet miroir)
⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
Pour le transistor Q7 ,
⎛ − VCB7 ⎞ ⎛ VBE7 ⎞ ⎛ VBE7 ⎞ ⎛ − VCB7 ⎞
IC7 ≅ I B7 ⇒ − ICS ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟ + α F I ES ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟ ≅ (1 − α F )I ES ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟ + (1 − α R )ICS ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
VCB7 VBE7
−
soit (2 − α R )ICS e UT ≅ (2 α F − 1)I ES e UT car forts courants ( −VCB7 et VBE7 >> UT ).
VBE7
1− αR αF ⎛ 3 IC 7 ⎞
IC 7 ≅ I ES e UT ⇒ VBE7 ≅ UT Ln ⎜⎜ ⎟ ≅ 0.66 V
⎟
2 − αR ⎝ I ES ⎠
VCB7
1− αR αF − ⎛ 2 IC 7 ⎞
IC 7 ≅ ICS e UT ⇒ − VCB7 ≅ UT Ln ⎜⎜ ⎟ ≅ 0.633 V
⎟
2α F − 1 ⎝ ICS ⎠
et VCE7 = VCB7 − VBE7 ≅ 27 m V
Le transistor Q7 est évidemment saturé et comme VBE8 = VCE7 , le transistor Q8 est bien bloqué.
La tension de sortie est VS = 5 V .
5V
Rch
≅0A 100 µA 100 µA
5V
≅0A
27 mV
Q8
0.66 V 100 µA
Q7
≅0A
Q5 Q6
⎛ VBE5 ⎞
et pour le transistor Q5 monté en diode IC5 = α F I ES ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟ .
⎜ ⎟
⎝ ⎠
⎧⎪IC2 = I E5 + I B6 ≅ I1 ⎛ VBE6 ⎞
De plus, la topologie impose ⎨ ⇒ I1 ≅ (α F + 1 − α R α F )I ES ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟
⎪⎩VBE5 = VBE 6 ⎜ ⎟
⎝ ⎠
αF 1− αR αF
d’où I E5 ≅ I1 ≅ 67 µA , I B6 ≅ I1 ≅ 33 µA ,
αF + 1− αR αF αF + 1− αR αF
⎡ I1 ⎤
et VBE5 = VBE 6 ≅ UT Ln ⎢ ⎥ ≅ 0.623 V
(
⎣ Fα + 1 − α α )
R F ES ⎦
I
⎛ − VCB6 ⎞ ⎛ VBE6 ⎞ −
VCB6 ⎛ VBE6 ⎞
ICS ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟ ≅ α F I ES ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟ ⇒ e UT − 1 ≅ α R ⎜⎜ e UT − 1⎟⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
VCC
Ainsi, I B8 ≅ 100 µA et IC8 ≅ ≅ 1 mA
Rch
⎡ I B + (1 − α R )IC8 ⎤ ⎡ α F I B8 + (α F − 1)IC8 ⎤
VBE8 ≅ UT Ln ⎢ 8 ⎥ ≅ 0.695 V , − VCB8 ≅ UT Ln ⎢ ⎥ ≅ 0.633 V
⎢⎣ (1 − α R α F )I ES ⎥⎦ ⎢⎣ (1 − α R α F )ICS ⎥⎦
VCE8 = VBE8 + VCB8 ≅ 62 m V
5V
1mA
Rch
100µA ≅0A 100µA
62 mV
100µA
0.695 V
Q8
≅0A
0.623 V 17 mV
Q7
≅0A
Q5 Q6
33 µA
67 µA
5. Tracé de VS (t )
4.0V
2.0V
(24u, 300m)
(173u, 62m)
(73u ,-300m)
0V
fréquence 10 kHz
-2.0V
0s 50us 100us 150us 200us 250us 300us
V(S) V(in+)
Time
Le niveau du signal VS (t ) , issu du comparateur alimenté sous 5 V, est directement compatible avec
des technologies TTL et CMOS. Comme rien n’empêche de brancher le CI sous une tension
d’alimentation symétrique ( ± VCC ), la compatibilité demeure valable pour une technologie ECL.
VCC
R1 R2
200 200
Q11
Q9 Q10
IC11
I1 I2
R3
19.8 k
Le choix se porte sur un répétiteur à sources de Widlar symétriques ( I1 = I 2 ) dont les équations de
circuit sont :
Tous les transistors sont supposés identiques ou parfaitement complémentaires, de gain en courant
important ( β >> 1 ) et dont l’effet Early est négligé ( VA = ∞ ).
Un transistor présente VBE ≅ 0.6 V en mode actif direct, VBEsat ≅ 0.8 V et VCEsat ≅ 0.2 V en mode
saturé. La diode zener D10 présente une tension inverse VZ ≅ 2.7 V et les autres diodes VDi ≅ 0.6 V
en direct.
Une alimentation symétrique par rapport à la masse ( ± VCC ) est branchée entre les bornes 10 et 1.
Ce circuit se compose de deux parties, d’une part la fonction oscillateur contrôlé en tension (VCO),
comprise entre les bornes 7 (entrée) et 4 (sortie), dont la fréquence libre des oscillations est ajustée
par deux composants passifs extérieurs que sont la résistance R1 branchée entre les bornes 8 et 10
et le condensateur C1 branché entre les bornes 9 et 1, d’autre part la fonction comparateur de phase
(CDP), remarquable par ses deux entrées, borne 5 et bornes 2 et 3, avec la sortie sur la borne 7. La
sortie du CDP est directement reliée à l’entrée du VCO.
L’étude à entreprendre est en régime pseudo-continu. Les caractéristiques statiques à évaluer seront
- le facteur de sensibilité K D du CDP,
- la fréquence libre des oscillations fo et le facteur de sensibilité K 0 du VCO,
- la plage de maintien 2 ∆fM , centrée autour de fo , de la PLL.
- la plage de capture 2 ∆f A , centrée autour de fo , de la PLL associée à un filtre RC.
Fonction CDP
Le circuit du CDP est constitué d’un multiplicateur à quatre quadrants, suivi d’un amplificateur
différentiel asymétrique fonctionnant en régime linéaire.
+VCC
D13
VM1
VM2
Q26 Q27
VS D11
Q18 Q19 Q22 Q23 R20 R23 R25
3.8k 1k 1k
R21
Q20 Q24
8.1k
VE
Q25
Q21 Q28
R15
5.7k
R22 R26 R27
200 200 205
-VCC
Fonction VCO
Le VCO du circuit NE 565 est un oscillateur à relaxation, constitué à partir d’une source de courant
commandée et d’un trigger de Schmitt.
+VCC
R1
D10
R5 R8 R10 R12
6.5k 4.7k 16k 4.3k
VF
Q1
Q2
Vo
R27
Q13
13.65k
Q3 Q4
VS
Q14 Q16
D2 D3 D8
VT Q9
Q15
D6 D9
Q5 Q12
C1 R11
D7
R7 5.8k
Q11
-VCC 8.4k
Q6 Q7 Vi
Q17
R2 R3 Q25
Q10
530 530
D4
Icom
D5
Q8
-VCC
Compréhension du schéma
Le système est bouclé en connectant les bornes 4 et 5. Un condensateur C2 est connecté entre les
bornes 7 et 10, introduisant ainsi un filtre passe-bas de constante de temps τ = R24 C2 .
11. Pour toute valeur des composants extérieurs R1 et C1 , écrivez les relations donnant la fréquence
libre fo du VCO, les gains de conversion K D et K 0 et les plages de maintien 2 ∆fM et
d’acquisition 2 ∆f A .
Corrigé
Compréhension du schéma
1. Description
Le schéma se compose d’un étage de polarisation, d’un comparateur de phase et d’un oscillateur
contrôlé en tension.
- Le circuit de polarisation, répétiteur de courant, est l’association de sources de type Widlar dont le
courant de référence est fourni par le transistor Q25 et les résistances R19 , R 20 , R21 et R 26 . Les
sorties collecteurs Q10 , Q17 , Q21 et Q28 , associées à leur résistance d’émetteur, polarisent
respectivement l’étage collecteur commun Q9 , la diode zener D10 qui fixe le potentiel de base de
Q16 , l’étage différentiel Q20 - Q24 , l’étage différentiel Q26 - Q27 .
Le circuit VCO est un oscillateur à relaxation comportant d’une source de courant commandée
chargeant et déchargeant un condensateur et d’un trigger de Schmitt basculant en fonction du niveau
aux bornes du condensateur.
- Les transistors Q1 à Q7 et les diodes D1 à D3 forment la source de courant. Le signal de
commande est appliqué sur la base de Q1 . Les transistors Q1 à Q4 constituent la source de
courant commandée par v F (t ) , Q1 et Q2 permettant d’appliquer indirectement v F (t ) aux bornes
de la résistance R1 (composant extérieur) et Q3 et Q4 imposant des courants pratiquement
égaux dans Q1 et Q2 pour que les jonctions base-émetteur de ces derniers soient polarisées de
façon identiques. La tension v F (t ) est donc transférée à la borne 8 et le courant I1 constitue le
courant de charge pour le VCO. Ce courant arrive sur les anodes des diodes D2 et D3 . Lorsque
le transistor Q8 , contrôlé par le trigger, est saturé, D3 est polarisée en inverse. Tout le courant
traverse D2 et commande le miroir de courant (type Wilson) constitué des transistors Q5 à Q7 et
des résistances R 2 et R3 . Il apparaît alors un courant de décharge du condensateur C1
(composant extérieur) sur le collecteur de Q5 égal à I1 . Lorsque Q8 est bloqué, la source de
courant de type Wilson n’est plus alimentée et le condensateur C1 est chargé par l’intermédiaire
de D3 . Le signal triangulaire est disponible sur la borne 9.
- Le trigger de Schmitt, formé par les transistors Q11 et Q12 , est piloté par le signal triangulaire issu
de l’armature positive du condensateur C1 par le biais de l’émetteur suiveur Q9 chargé par une
source de courant de type Widlar (étage buffer). Les diodes D6 à D9 évitent la saturation de Q11
et Q12 , ce qui permet d’améliorer la vitesse de commutation. La sortie du trigger est suivie d’un
transistor Q13 , monté en émetteur suiveur, permettant une sortie sous faible impédance. Un
signal carré est alors disponible sur la borne 4. Cette sortie est également connectée à un
amplificateur différentiel Q14 - Q16 qui génère un courant de commande vers la base de Q8 par le
biais de Q15 - R11 . Les diodes D4 et D5 évitent la saturation de Q8 pour améliorer la vitesse de
commutation.
Le circuit CDP est composé d’un multiplicateur à quatre quadrants et d’un amplificateur différentiel de
tension.
- Les transistors Q20 et Q24 forment un circuit différentiel à couplage par émetteurs, alimenté par le
courant issu du collecteur de Q21 et attaqué par le signal v E (t ) . Chacun des transistors Q20 et
Q24 constitue une source de courant pour les paires différentielles Q18 - Q19 et Q22 - Q23 . A ces
paires est appliquée la tension différentielle v S (t ) issue du VCO. La tension différentielle de sortie
du multiplicateur, issue des résistances de charges R16 et R18 , est limitée en amplitude par les
diodes D12 et D13 .
- La tension différentielle recueillie est appliquée à l’entrée d’un étage différentiel asymétrique Q26 -
Q27 (absence de charge sur le collecteur de Q26 ), présentant une contre-réaction locale
d’émetteurs due aux résistances R 23 et R 25 . Cette contre-réaction permet un fonctionnement
linéaire de l’amplificateur de tension, relativement à l’amplitude de l’attaque. La tension de sortie
du CDP est disponible sur la résistance R 24 (borne 7).
Le CDP étant directement connectée à l’entrée du VCO, le potentiel continu du collecteur de Q27 fixe
la fréquence libre du VCO réglé par le choix des composants extérieurs R1 et C1 . Seul, un filtre
passe-bas passif est utilisable puisqu’un filtre actif ne peut être intercalé entre CDP et VCO. La boucle
est refermée en reliant les bornes 4 et 5. Le signal à l’entrée de la PLL est appliqué entre les bornes 2
et 3 tel que sa valeur moyenne soit nulle (attaque centrée par rapport à la masse).
Ce multiplieur analogique intégré à découpage est basé sur le fonctionnement du montage différentiel
travaillant en saturation.
+VCC
D13
vM
D14
R21
Q20 Q24
8.1k
vE
Ipol
IE
R22 R26
200 200
-VCC
IE IE
Le générateur de courant I E impose I E = I E 20 + I E24 ≅ IC20 + IC24 ⇒ IC20 ≅ VE
et IC24 ≅ VE
−
1+ e UT 1 + e UT
De la même façon, les expressions des courants collecteurs de Q18 , Q19 , Q22 et Q23 s’écrivent :
IE IE
d’où IC18 ≅ , IC19 ≅
⎛ VE ⎞⎛ VS ⎞ ⎛ VE ⎞⎛ VS ⎞
⎜1 + e − UT ⎟ ⎜1 + e − UT ⎟ ⎜1 + e − UT ⎟ ⎜1 + e UT ⎟
⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝ ⎠⎝ ⎠ ⎝ ⎠⎝ ⎠
IE IE
et IC22 ≅ , IC23 ≅
⎛ VE ⎞⎛ VS ⎞ ⎛ VE ⎞⎛ VS ⎞
⎜1 + e UT ⎟ ⎜1 + e UT ⎟ ⎜1 + e UT ⎟ ⎜1 + e − UT ⎟
⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝ ⎠⎝ ⎠ ⎝ ⎠⎝ ⎠
La tension de sortie VM est donc égale au produit des tangentes hyperboliques des tensions
différentielles d’entrée.
Dans un contexte général, selon les amplitudes des variations de v e (t ) et de v s (t ) devant 2UT , le
comportement du circuit peut être classé en trois catégories :
- Si v e et v s << 2UT , le circuit se comporte comme un multiplicateur linéaire générant une tension
R IE
de sortie v m (t ) = − v e (t ) v s (t ) .
4 UT2
- Si v e ou v s << 2UT , imposant un fonctionnement en commutation des transistors considérés, le
R IE
circuit fonctionne en modulateur générant une tension de sortie v m (t ) = ± v e (t ) ou
2 UT
R IE
v m (t ) = ± v s (t ) . On multiplie donc un signal de faible amplitude par un signal carré.
2 UT
- Si v e et v s >> 2UT , les six transistors fonctionnent comme un “ou exclusif”. Le circuit n’est
sensible qu’à la différence de phase entre v e (t ) et v s (t ) , signaux synchrones et de même
fréquence. C’est le fonctionnement en modulateur équilibré qui génère une tension de sortie
v m (t ) = ± R I E .
+VCC
R19 R24
1.75k 3.6k
Vref VC
VM
Q26 Q27
R21
8.1k
Ipol I0
Q25 Q28
R26 R27
200 205
-VCC
En régime continu, l’étage différentiel est polarisé par un quasi miroir de courant, car R26 ≅ R27 .
⎧⎪2VCC ≅ VBE25 + (R19 + R 20 + R21 + R26 )I pol 2VCC − VBE 25 R
⎨ ⇒ I pol = et I 0 ≅ 26 I pol .
⎪⎩ BE25
V + R I
26 pol ≅ VBE 26 + R I
27 0 R19 + R 20 + R 21 + R 26 R27
Les expressions des potentiels disponibles en sortie du CDP en régime continu s’écrivent :
I R R
Vref = Vcc − R19 I pol (borne 6) et VCo ≅ VCC − R24 0 ≅ VCC − 24 26 I pol (borne 7)
2 2 R27
R24 R26
Les coefficients de I pol étant du même ordre ( R19 ≅ ), ces deux bornes sont équipotentielles
2 R27
et permettent une attaque différentielle issue de la sortie du filtre. La tension continue VCo , qui est
appliquée à l’entrée du VCO, définit en partie sa fréquence libre d’oscillations (voir l’étude du VCO).
R18 rbe
βi
i
R24 vc
vm / 2
R25
⎧ vm
⎪− = [R18 + rbe + (β + 1)R25 ]i v β R24
⎨ 2 ⇒ Ad = c =
⎪v = − R β i v m R18 + rbe + (β + 1)R25
⎩ c 24
UT 2UT R24
Or rbe = β ≅ β ⇒ Ad = ≅ 1.64 ( β = 200 ).
IC I0 ⎛ R18 2 UT ⎞
2 ⎜⎜ + + R25 ⎟⎟
⎝ β I0 ⎠
Le signal rectangulaire v M (t ) , de valeur moyenne nulle et d’amplitude crête ± 0.6 V est donc
amplifié. Le signal de sortie, image de v M (t ) est v C (t ) = VCo + v c (t ) = VCo + Ad v d (t ) , soit
v C (t ) = 4.56 ± 1V .
8.0V
5.56 V
VC(t)
4.56 V
Vref
4.0V
3.56 V
0.6 V
VM(t)
0V
- 0.6 V
-2.0V
0s 0.2ms 0.4ms 0.6ms 0.8ms 1.0ms 1.2ms
Time
400mV
VE(t)
0V T
-400mV
6.0V
∆t
4.0V VS(t)
2.0V
0V
-2.0V
6.0V
5.0V VC(t)
4.0V
3.0V
0s 0.2ms 0.4ms 0.6ms 0.8ms 1.0ms 1.2ms 1.4ms 1.6ms
Time
T 2⎡ ⎛T ⎞⎤ 4 ∆t
Pour 0 ≤ ∆t ≤ , v C (t ) = VCo + ⎢∆t − ⎜ − ∆t ⎟⎥ = VCo − 1 +
2 T⎣ ⎝2 ⎠⎦ T
2 ∆t
⇒ vC = ϕ d + 3.56 pour 0 ≤ ϕ d ≤ π ( ϕ d = 2 π )
π T
2⎡ ⎛ T⎞ ⎤ 4 ∆t
≤ ∆t ≤ T , v C (t ) = VCo + ⎢− ⎜ ∆t − ⎟ + (T − ∆t )⎥ = VCo + 3 −
T
Pour
2 T⎣ ⎝ 2⎠ ⎦ T
2 2
⇒ vC = − ϕ d + 7.56 pour π ≤ ϕ d ≤ 2 π ou encore v C = − ϕ d + 3.56 pour − π ≤ ϕ d ≤ 0 .
π π
Vc moyen 5.56 V
point instable
4.0
pente = 2 / π V / rad
3.56 V
ϕd
3.0
-π - π/2 0 π/2 π 2π
2
La sensibilité du CDP est donnée par la pente de la caractéristique , soit K D = ± ≅ ± 0.64 V / rad . Le
π
point stable retenu doit être tel que le produit K D K 0 > 0 (voir plus loin le signe de K 0 ).
Les courants de base sont négligés par rapport aux courants de collecteur ou d’émetteur. La borne 7
est directement reliée à l’entrée du VCO. En l’absence de filtre passe-bas, les potentiels sont
identiques v F (t ) = v C (t ) et donc v F (t ) = VFo + v f (t ) avec VFo = 4.56 V .
7. Expression du courant I1
+VCC
R1
Q1 VEB2
VF VBE1
Q2
Q3 Q4
I1
Les potentiels de collecteur et de base de Q1 sont égaux ( VCB1 ≅ 0 ). Le potentiel d’entrée VF est
reconduit au point bas de la résistance R1 . Le choix de cette résistance définit le courant I1 .
I1
D2 D3
VT
Q5 C1
68n
-VCC
Q6 Q7
R2 R3
530 530
Icom
Q8
-VCC
Le transistor Q8 est commandé par le courant I com et fonctionne en commutation (voir plus loin
l’étude du trigger).
Supposons qu’au départ, le transistor soit bloqué ( I com ≅ 0 ). Le point commun des résistances R2 et
R3 n’est plus connecté, ce qui entraîne le blocage des transistors Q5 , Q6 , Q7 et de la diode D2 . Le
courant I1 , passant par la diode D3 , charge alors le condensateur C1 et le potentiel de l’armature
positive augmente jusqu’à atteindre le seuil de basculement VT+ du trigger. Ce dernier bascule et le
courant I com , de valeur relativement importante, rend le transistor Q8 saturé. Le circuit du miroir de
courant est alors connecté à l’alimentation. Le potentiel de l’anode de la diode D3 est alors de
VCC − VFo
VD2 + VBE5 + VBE7 + R3 I1 + VCE8 sat − VCC avec R3 I1 ≅ R3 soit légèrement > − 4 V .
R1
Pour une évolution positive du potentiel VT , la variation ∆VT = VT+ − VT− s’effectue durant une demi
2 C1 +
période ∆t = T 2 ⇒ T = (VT − VT− ) .
I1
Trigger
+VCC
R5 R8
6.5k 4.7k
Vo
Q12
R7
Q11
8.4k
Vi
R6
2.6k
-VCC
Le signal triangulaire de variation d’amplitude ∆VT = VT+ − VT− , disponible sur la base du transistor Q9
(borne 9), subit une translation de tension d’environ 0.6 V par l’étage suiveur. La forte impédance
d’entrée de l’étage, chargé par une source de courant, impose que le courant I1 se dirige vers le
condensateur C1 . Le signal triangulaire décalé vers le bas, pilote le trigger de Schmitt, composé par
les transistors Q11 et Q12 . La sortie du trigger de Schmitt est suivie du transistor Q13 , monté en
émetteur suiveur, permettant de sortir sous faible impédance (borne 4). Le potentiel Vi est donc à
l’image du potentiel de l’armature positive du condensateur C1 à la translation près de VBE9 ≅ 0.6 V .
Pour une approche analytique plus directe, le courant dans la résistance R7 sera négligé par rapport
aux autres courants et les diodes D6 à D9 , qui permettent d’améliorer la vitesse de commutation, ne
seront pas représentées.
+VCC
Cas 1 : Q11 bloqué et Q12 saturé
⎪I = ⎝ R6 ⎠ I + I’
⎪ ⎛ R ⎞
⎪ R6 − ⎜⎜1 + 5 ⎟⎟ (R6 + R8 ) R6
⎪⎩ ⎝ R6 ⎠ 2.6k
-VCC
Le potentiel de sortie Vo est à l’état bas (Low) VoL = VCC − R8 I . Ce potentiel subit une translation de
tension continue par la présence de l’étage suiveur Q13 , la borne 4 du circuit intégré présente donc
VS = VoL − VBE13 . Au moment du basculement du trigger, le transistor Q11 est conducteur et le
potentiel d’entrée vaut Vi = VBE11 + R6 (I + I ' ) − VCC . Ce potentiel ayant subi une translation de tension
continue par la présence de l’étage suiveur Q9 , la borne 9 du circuit intégré présente donc :
2VCC − VBEsat −
R5 + R 6
R6
(
2VCC − VCEsat )
VT+ = VBE9 + VBE11 + 2VCC − VCEsat − R8 − VCC
R + R6
R6 − 5 (R6 + R8 )
R6
-VCC
Le transistor Q12 étant bloqué, le potentiel de sortie Vo est à l’état haut (High) VoH ≅ VCC . La borne 4
présente alors un potentiel de sortie VS ≅ VoH − VBE13 . La borne 9 du circuit intégré présente le
potentiel Vi translaté
Ainsi, le signal sur la borne 4 est un signal carré v S (t ) de fréquence fs tel que v S (t ) = VSo + v s (t )
VoH + VoL
avec une valeur moyenne VSo = − VBE13 et une variation v s (t ) ≅ VoH − VoL autour de cette
2
valeur moyenne.
⎛ R ⎞
(
2VCC − VBEsat − ⎜⎜1 + 5 ⎟⎟ 2VCC − VCEsat )
VoH − VoL ≅ R8 ⎝ R6 ⎠
⎛ R ⎞
R6 − ⎜⎜1 + 5 ⎟⎟ (R6 + R8 )
⎝ R6 ⎠
Le signal sur la borne 9 est un signal triangulaire vT (t ) de même fréquence fs tel que
VT+ + VT−
v T (t ) = VTo + v t (t ) avec une valeur moyenne VTo ≅ et une variation v t (t ) ≅ VT+ − VT− autour de
2
cette valeur moyenne.
R5 + R 6
2VCC − VBEsat − (
2VCC − VCEsat )
VT+ − VT− = 2VCC − VCEsat − R8
R6
R5 + R 6
−
R6
R5 + R 6
(
2VCC − VCEsat )
R6 − (R6 + R8 )
R6
6.0V
5.40 V fs = 1413 Hz
VS(t)
4.0V
R1 = 3.3 Ω
C1 = 68 nF
∆VS = 6.16 V
2.0V
0.84 V
VT(t)
0V
∆VT = 2.27 V
- 0.76 V
- 1.43 V
-2.0V
0s 0.2ms 0.4ms 0.6ms 0.8ms 1.0ms 1.2ms 1.4ms 1.6ms
Time
+VCC
D10
R10 R12
16k 4.3k
R27
13.65k
Q14 Q16
VS Q15
R11
5.8k
Icom
Q17 Q25
R17 R26
200 200
-VCC
La sortie de l’étage collecteur commun Q13 est connectée à un amplificateur différentiel ( Q14 et Q16 )
qui commande en courant le transistor Q8 par le biais de Q15 .
Le miroir de courant polarise la diode zener D10 qui fixe le potentiel de la base de Q16 à la valeur
VB16 = VCC − VZ ≅ 3.3 V . La différence de potentiel de l’attaque de l’étage différentiel est VS − VB16 .
Sur le front bas du signal carré ( VS = VoL − VBE13 ), le potentiel de base de Q14 est à un niveau très
inférieur à VB16 . Le potentiel commun des émetteurs étant plus bas que VB16 , Q16 est bloqué et Q14
saturé. Le courant traversant la résistance R11 étant négligeable, le transistor Q15 est bloqué et
I com ≅ 0 . Le transistor Q8 est bloqué lors de la charge du condensateur C1 .
Sur le front haut du signal carré ( VS ≅ VoH − VBE13 ), le point commun des émetteurs est supérieur à
VB16 . Q14 est bloqué et Q16 saturé. La majorité du courant de collecteur de Q16 traverse la résistance
R11 , produisant une tension telle que Q15 devient conducteur. Ainsi, le courant I com est suffisamment
important pour saturer Q8 lors de la décharge du condensateur C1 .
En posant la tension d’alimentation totale appliquée au circuit VALIM = 2VCC , et en considérant que
VALIM >> VCEsat et VBEsat , les équations issues de l’étude du VCO s’écrivent :
⎛ R5
VT+ − VT− = ⎜⎜ −
(R5 + R6 )R8 ⎞⎟ 2V − V ( )
R 6 R8
( )
CE sat + 2VCC − VBEsat
⎝ 5
R + R 6 (R 5 + R 6 ) R 8 + R R ⎟
5 6 ⎠
CC
(R 5 + R 6 )R 8 + R 5 R 6
R5 R5 R8
⇒ VT+ − VT− ≅ k VALIM avec k = − ≅ 0.2023
R5 + R6 (R5 + R6 )R8 + R5 R6
D’après l’expression de la période du signal carré v S (t ) issu du VCO (borne 4), la pulsation s’écrit
2π π I1
ω= = .
T C1 (VT+ − VT− )
Le courant I1 est obtenu à partir, d’une part de la résistance extérieure R1 et, d’autre part, de la
VCC − VFo ∆VF
tension d’entrée VF = VFo + ∆VF , d’où I1 ≅ − (composantes continue et variable).
R1 R1
ωs =
(
π VCC − VFo )
−
π
∆VF de la forme ωs = ωo + ∆ω = ωo + K 0 ∆VF
R1C1 (VT+ − VT− ) R1C1 (VT+ − VT− )
ωo =
(
π VCC − VFo ) π k' −π −π
(
R1C1 VT+ − VT− )≅ R C k
1 1
et K 0 = ≅
R1C1 (VT+ − VT− ) R1C1 k VALIM
.
1
La PLL est associée à un filtre passif de la forme F ( p ) = avec τ = R24 C2 .
1+ τ p
Dans le cas général, les données de la PLL NE565 sont les suivantes :
1 50 fo 8 fo
K D ≅ − 0.64 V / rad , fo ≅ (Hz), K 0 ≅ − (rad/s/V), ∆fM ≅ (Hz),
3.19 R1C1 VALIM VALIM
1 5 fo
∆f A ≅ (Hz) avec τ = 3.6 10 3 × C2 (pour un réseau RC).
2 τ VALIM
Le gain de conversion K D du CDP est peu sensible à la valeur de la tension d’alimentation totale. Si
le multiplicateur fonctionne en commutation (modulateur équilibré), sa valeur est quasi constante et
négative car le gain K 0 du VCO est négatif. Sur la caractéristique triangulaire v C (ϕ d ) , le point de
π
repos stable est donc à l’abscisse ϕ d = − , centré entre - π et 0 (voir cours « technologie des
2
PLL »). Si le multiplicateur ne travaille pas en commutation, K D est fonction de l’amplitude des
signaux v E (t ) et v S (t ) .
La fréquence centrale libre des oscillations fo est ajustée par R1 et C1 . Les domaines de verrouillage
et de capture s’étendent respectivement de ∆fM et ∆f A de chaque côté de la fréquence centrale.
+VCC
10
R24
2 7
Multiplicateur Amplificateur 3.6k
3 6
VCO
8 9 1
-VCC
R1 C1
+VCC -VCC
R1
C2
47n
CE 8 10
7
2
1u
565 6
5
vE (t) 3
4
9 1
Ra Ra
680 680
C1
6.8n
-6V
La boucle est fermée en reliant les bornes 4 et 5. La résistance R24 intégrée au sein du circuit et le
condensateur C2 compose le filtre passe-bas (FPB) du premier ordre. Les résistances Ra de
polarisation du multiplicateur ont une influence négligeable. Le composant CE est un condensateur
de liaison pour la source d’attaque v E (t ) d’amplitude >> 50 mV .
1. Déterminez les valeurs des paramètres K D , K 0 , 2 ∆fM de la PLL. Evaluez la résistance R1 qui
règle la fréquence fo à la valeur souhaitée.
2. Ecrivez la relation linéaire fs (VF ) du transfert du VCO.
Etude dynamique
Le filtre passe-bas est introduit dans la boucle en connectant C2 entre les bornes 7 et 10. Un signal
carré v E (t ) est appliqué à l’entrée, d’amplitude v e (t ) = ± 0.25 V et de valeur moyenne nulle, de
fréquence 9 kHz durant 3 ms , puis 11 kHz durant 3 ms et ceci périodiquement.
+5V
R1
C2 C C C
3.94k
220n 22n 22n 22n
R R R
CE 8 10
7 +
2
10k 10k 10k
TL082
1u R'
565 6 -
30k
5
vE (t) 3
4
9 1
Ra Ra
680 680
C1
68n
-5V
La PLL 565 est destinée à démoduler un signal FSK (lignes téléphoniques pour transmission de
signaux binaires). Le signal v E (t ) qu’elle reçoit a une fréquence de 1270 Hz lorsque l’information
correspond à un 1 logique et une fréquence de 1070 Hz lorsque l’information correspond à un 0
logique. Le composant CE évite une composante continue indésirable.
La valeur du condensateur C2 du filtre de boucle est fixée par le choix du dépassement approprié sur
la tension démodulée v F (t ) .
Un filtre en échelle à trois étages RC est utilisé pour enlever les résidus de porteuse ( 2 fe ) et sa bande
passante doit se situer approximativement à mi-chemin entre la vitesse maximale du débit binaire (ici
300 bits/s ou 150 Hz) et deux fois la fréquence d’entrée (autour de 2340 Hz). La fréquence libre du
VCO est ajustée avec R1 pour que le potentiel continu à la sortie (signal à rapport cyclique de 50 %
sur la borne 7) soit le même que sur la borne 6.
Un comparateur de tension convertit le signal de sortie en logique compatible. La résistance R ' = 3 R
équilibre les entrées au niveau continu.
Corrigé
Application n°1
30K
fS (Hz)
K0 ≅ - 6632 Hz / V
(4.56, 10K)
(5.0, 7.08K)
10K
0
2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
VF (V)
Etude dynamique
1 1
F ( p) = avec τ = R24 C2 ⇒ ffpb = ≅ 941 Hz
1+ τ p 2π τ
1 5 fo
∆f A ≅ ≅ 2.48 kHz valeur majorée par l’hypothèse ∆ω A2 τ 2 >> 1 .
2 τ VALIM
4. Tracé de v F (t ) théorique
Pour fs = 9 kHz , VF ≅ 4.71V et pour fs = 11 kHz , VF ≅ 4.41V , ce qui donne un écart de tension
∆VF ≅ 0.3 V associé à une valeur moyenne VFo = 4.56 V .
4.71 V
4.7V
9 kHz vF (t)
∆VF = 0.3 V
4.6V
VF moyen = 4.56 V
4.5V
11 kHz
4.4V
4.41 V
Time
Le signal démodulé v F (t ) est à l’image du signal modulant de forme carré de fréquence d’environ
167 Hz, de valeur moyenne nulle et dont l’amplitude est réglée pour produire un saut de
fréquence de 2 kHz centré sur la fréquence de 10 kHz de la porteuse. Le signal v E (t ) modulé à
l’entrée de la PLL subit un décalage en fréquence. Le circuit effectue une démodulation FSK.
G( p ) K K F ( p) Ω ( p) K D K 0 F ( p)
H ( p) = avec G( p ) = D 0 et B( p ) = 1 (retour unitaire ) ⇒ s =
1 + G( p ) p Ωe ( p) p + K D K 0 F ( p)
Vf ( p ) K D F ( p) 1
Ω s ( p ) = K 0 Vf ( p ) ⇒ = avec F ( p ) =
Ω e ( p) p + K D K 0 F ( p) 1+ τ p
Vf ( p ) 1 1
⇒ =
Ω e ( p) K 0 1 τ
1+ p+ p2
KD K0 KD K0
1 1 KD K0 1
de la forme avec ωn = et ζ =
K0 2ζ p2 τ 2 τ KD K0
1+ p+
ωn ωn2
6. Paramètres de v f (t )
1 KD K0
En régime transitoire, les paramètres ζ ≅ 0.235 , fn = ≅ 2 kHz du domaine fréquentiel
2π τ
πζ
−
se traduisent par les paramètres fosc = fn 1 − ζ 2 ≅ 1942 Hz , D = e 1−ζ 2 ≅ 46.8 % (valeur
normalisée du premier dépassement) dans le domaine temporel.
7. Tracé de v F (t ) réelle
4.8V
4.71 V
vF (t)
4.6V
∆V = 0.3 V
4.4V
4.41 V
4.27 V
4.2V
0s 2ms 4ms 6ms 8ms 10ms
Time
Les valeurs crête valent 4.41 + 0.3 × 1.468 ≅ 4.85 V et 4.71 − 0.3 × 1.468 ≅ 4.27 V .
1
Le filtre atténue ces fréquences suivant la relation F ( jω ) = . Son rôle est d’éliminer les
ω2
1+
ωc2
résidus de porteuse issus du doublage de fréquence du CDP à comportement « ou exclusif ». Le
signal démodulé v F (t ) supporte sur ses fronts des résidus aux fréquences 18 kHz ( 2 × 9 kHz ) et
22 kHz ( 2 × 11 kHz ).
Dans le cas présent ffpb ≅ 941 Hz pour C2 = 47 nF , les atténuations à 18 kHz et 22 kHz valent
respectivement 0.052 et 0.043 (contexte sinusoïdal), soit des résidus d’amplitude 104 mV et 85
mV issus du signal rectangulaire d’amplitude d’environ 2 V ( v C (t ) = 4.56 ± 1V ).
5.7V
sans C2
signaux à la
fréquence
5.0V de 22 kHz
(fe = 11 kHz)
C2 = 4.7 nF
C2 = 47 nF
4.0V
C2 = 470 nF
3.6V
440us 460us 480us 500us 520us 540us 560us 580us 600us
VF (t) Time
Sur cette simulation, nous pouvons observer l’efficacité du filtrage lorsque la valeur du
condensateur C2 augmente. Le choix de C2 = 47 nF apparaît relativement acceptable.
La stabilité du système laisse à désirer au regard des valeurs des paramètres ζ = 0.235 ou
D ≅ 46.8 % . Ce type de filtre est incapable de satisfaire stabilité et filtrage simultanément.
Cependant, pour la variation maximale ∆VF ≅ ± 0.29 V de la tension à l’entrée du VCO autour de
la valeur moyenne VFo = 4.56 V correspond une variation dynamique de fréquence
K 0 ∆VF
∆fdyn = ≅ 1923 Hz autour de la fréquence libre fo = 10 kHz . La demi plage de maintien,
2π
centrée autour de fo , valant ∆fM ≅ 6.67 kHz pour ce type de filtre, la PLL est bien verrouillée.
excursion maximale
de la fréquence
plage de verrouillage
5.0V
fréquence amortie = 1942 Hz
résidu issu du signal carré à fe = 9 kHz
dépassement = 46.8 %
fréquence ≅ 18 kHz
4.5V
amplitude ≅ 85 mV
fréquence = 22 kHz
Time
Simulation de la PLL 565 en démodulation FSK : le signal d’attaque est un signal v e (t ) = ± 0.25 V
de valeur moyenne nulle et modulé par un signal carré de fréquence 167 Hz dont l’amplitude est
réglée de façon à obtenir un saut de fréquence de 2 kHz.
Application n°2
1
La fréquence libre du VCO a pour valeur fo ≅ ≅ 1170 Hz , centrée par rapport au saut
3.19 R1C1
de fréquence de 200Hz.
K D ≅ − 0.64 V / rad (pour le multiplicateur fonctionnant en commutation)
50 fo 8 fo
K0 ≅ − ≅ − 5850 rad / s / V , ∆fM ≅ ≅ 936 Hz avec VALIM = 10 V
VALIM VALIM
1 1
F ( p) = avec τ = R24 C2 ⇒ ffpb = ≅ 201 Hz
1+ τ p 2π τ
1 5 fo
∆f A ≅ ≅ 430 Hz valeur majorée par l’hypothèse ∆ω A2 τ 2 >> 1 .
2 τ VALIM
Paramètres de v F (t )
1 KD K0
fn = ≅ 346 Hz ⇒ fosc = fn 1 − ζ 2 ≅ 331 Hz ,
2π τ
πζ
1 −
ζ = ≅ 0.29 , D = e 1−ζ 2 ≅ 38.6 %
2 τ KD K0
Variation en régime permanent de v F (t ) autour de VFo = 3.81V (car VALIM = 10 V ) relative à une
∆ω e
variation ∆fe = 200 Hz ⇒ ∆v f (∞ ) = ≅ 215 mV .
K0
Ce filtre du troisième ordre doit lisser les résidus de porteuse du signal v F (t ) . Par une approche
ne tenant pas compte de l’interaction entre cellules, y compris celle du FPB (adaptation en tension
1
réalisée), la fréquence de coupure est de l’ordre de flissage = ≅ 723 Hz avec une descente
2 π RC
de – 60 dB par décade.
fosc
La vitesse maximale de transmission est de l’ordre de < ≅ 165 Hz .
2
Simulation
4.2V
4.0V vF(t)
3.6V
3.4V
fe = 1270 Hz fe = 1070 Hz
500mV
vE(t)
0V
-500mV
0s 5ms 10ms 15ms 20ms 25ms 30ms 35ms 40ms
Time
La porteuse est un signal sinusoïdal d’amplitude 1 Vpp et de valeur moyenne nulle changeant de
fréquence toutes les 10 ms de manière périodique. Le signal démodulé v F (t ) , image du signal
modulant (information), présente d’importants résidus de porteuse (2 fe).
4.0V
Vfiltre1(t)
Vref Vfiltre2(t)
3.8V
basculement
Vfiltre3(t)
3.6V
5.0V
Vlogic(t)
démodulation FSK
100 bits / s
0V
(f = 50 Hz)
-5.0V
0s 5ms 10ms 15ms 20ms 25ms 30ms 35ms 40ms
Time
Le signal démodulé v F (t ) , en sortie de filtre de boucle, subit un triple filtrage et le signal résultant
v filtre3 (t ) est comparé au potentiel Vref . A l’instant de basculement, la tension de sortie du
comparateur change de niveau de saturation. La vitesse de transmission est de 100 bauds (100 bits
par seconde).
Si le signal démodulé n’est pas centré par rapport à Vref , le rapport cyclique de v logic (t ) est différent
de 50 % et le temps de bit n’est pas respecté (10 ms).
4.2V
vF(t) Vfiltre1(t)
4.0V Vref Vfiltre2(t)
3.6V Vfiltre3(t)
3.4V
5.0V
-5.0V
0s 2ms 4ms 6ms 8ms 10ms 12ms 14ms 16ms 18ms 20ms
Time
4.2V
vF(t)
4.0V
Vref
3.6V
3.4V
5.0V
Vlogic(t)
0V
-5.0V
0s 2ms 4ms 6ms 8ms 10ms 12ms 14ms 16ms 18ms 20ms
Time
La nécessité de filtrer les résidus apparaît de façon évidente en reprenant le cas de la transmission
est à 200 bauds où le triple réseau RC n’est pas utilisé. L’information binaire est alors erronée.
La diode
⎧v D (t ) = VD + v d (t )
iD(t)
vD(t) avec ⎨
⎩i D (t ) = ID + i d (t )
Régime continu
⎛ UVD ⎞ VD
I D = I S ⎜ e T − 1⎟ en direct I D ≅ IS e
UT
en inverse ID ≅ −IS ≅ 0
⎜ ⎟
⎝ ⎠
Modèle linéarisé ID
RD
ID
en direct en inverse
VD
VD = RD I D + Vγ Vγ VD ∞
Modèle linéarisé
⎧ UT
⎪rd = I
⎪ D0
en direct ⎨ en inverse ∞
⎪C = τ
rd
Cd Ct
⎪ d rd
⎩
canal N D iD(t)
⎧v GS (t ) = VGS + v gs (t )
0 avec ⎨
⎩i D (t ) = ID + i d (t )
G
vGS(t)
S
Régime continu
2
⎛ V ⎞
ID = IDSS ⎜⎜1 − GS ⎟⎟ pour canal N : VGS et VP < 0
⎝ VP ⎠
avec 0 ≤ VGS ≤ VP pour canal P : VGS et VP > 0
Cgs rds
vgs ∞ vds
2
gm =± I D0 I DSS en A/V g m vgs
VP
(paramètre g m toujours >0) S
IC IC
IB
VCE
IB
VEC ⎧v BE (t ) = VBE + v be (t )
en mode actif avec ⎨
⎩i B (t ) = I B + i b (t )
VBE VEB
IE IE
NPN PNP
Régime continu
VBE VEB
⎛ V ⎞ ⎛ V ⎞
IC = β I B = β I BS e UT ⎜⎜1 + CE ⎟⎟ (NPN) IC = β I B = β I BS e UT ⎜⎜1 + EC ⎟⎟ (PNP)
⎝ VA ⎠ ⎝ VA ⎠
VBE VEB
IB IC
Modèle linéarisé B C
+
Vγ
β IB
⎧I E = I B + IC
RD ≅ 0
⎪ VBE
⎨IC = β I B
⎪
⎩ VBE ≅ 0.6 à 0.7 V IE
E
( Transistors technologiquement identiques : mêmes β , IBS pour les JBT ou mêmes I DSS , VP pour
les JFET au sein du modèle non linéaire en régime continu ; pour le JBT en mode actif direct du
modèle Ebers-Moll, l’expression du transfert est simplifiée
VBE
⎛ VCE0 ⎞⎟
VBE
UT ⎜
IC = β I BS e ⎜⎜1 + V ⎟⎟ ≅ β I BS e
UT
avec VCE0 << VA (tension d’Early).
⎝ A
⎠
Modèle de Giacoletto
En régime dynamique faibles signaux, le transistor bipolaire se comporte comme un quadripôle
linéaire en hautes fréquences. Le schéma équivalent en montage émetteur commun, appelé encore
schéma de Giacoletto, est représenté sur la figure suivante.
rb'c
rbb' B'
ib ic
B C
Cb'c
ib1
β ib1
vb'e rb'e rce Cce vce
vbe Cb'e
gm vb'e
E E
En premier lieu, on remarque l’introduction du point B’ constituant le niveau de base vraie. On définit
ainsi :
- rbb ' comme étant la résistance extrinsèque de base située entre le foyer actif des porteurs B’ et la
connexion de base B ; sa valeur n’est pratiquement pas influencée par la température, ni par une
variation de courant.
- rcc ' et ree ' représentation semblable au niveau des autres électrodes.
Les jonctions du transistor sont représentées sous la forme d’un schéma R-C parallèle. Une capacité
de jonction est la résultante de
- une capacité de transition dominante dans une polarisation inverse telle que sa valeur est d’autant
plus faible que la tension aux bornes est plus grande,
- une capacité de diffusion, représentant le phénomène de diffusion des porteurs à l’intérieur de la
jonction, caractérisé d’une part, par le temps de transit (ou temps moyen mis par un porteur
« commandé » pour aller de l’entrée à la sortie, et d’autre part, par la dispersion du flux des
porteurs, dépendante du phénomène de recombinaison et des répulsions mutuelles qui conduit,
tout compte fait, à une dispersion sur le temps de transit moyen (il faut souligner ici que
l’assimilation du mécanisme de diffusion à une capacité n’est admissible que pour des fréquences
beaucoup plus faibles que l’inverse du temps moyen).
Ainsi, la jonction base vraie - émetteur est une jonction polarisée dans le sens passant et sa
modélisation est la suivante :
- rb'e est la résistance dynamique de la jonction vue de la base vraie ; sa valeur est inversement
proportionnelle au courant de polarisation, donc dépendante du point de repos choisi, et varie
U U
avec la température rb 'e = T = T β avec UT ≅ 25 mV ,
I B0 IC 0
- Cb'e est la capacité de la jonction modélisant le phénomène de diffusion; sa valeur est
proportionnelle au courant de polarisation, donc dépendante du point de repos choisi, et varie
IC 0
avec la température Cb 'e ≅ − C b 'c .
2π f U t T
La jonction base vraie - collecteur est une jonction polarisée dans le sens bloquant et sa modélisation
est la suivante :
- rb 'c est la résistance dynamique de la jonction polarisée en inverse (valeur très importante),
Il est intéressant de noter que ces éléments constituent le circuit de couplage entre l’entrée et la sortie
du transistor.
Il ne reste plus qu’à considérer ce qui se passe entre les électrodes du collecteur et de l’émetteur.
Ceci est plus délicat à modéliser puisqu’il n’y a pas de jonction :
- rce est la résistance dynamique qui définit grossièrement la résistance de sortie du transistor ; sa
valeur peut être approchée par la tension d’Early VA telle que rce ≅ VA IC0 si VA >> VCE0 ,
- Cce est une capacité extrinsèque que l’on peut caractériser de type électrostatique (très faible).
La source de courant dépendante est liée aux variables de la branche supportant rb 'e illustre l’effet
amplificateur du transistor. Dans cette représentation, le courant commandé est proportionnel à la
tension vb’e par le facteur g m (pente interne du transistor) ou au courant traversant la résistance de
jonction par le facteur β (gain en courant). Le relation liant les deux facteurs est g m = β rb 'e .
De façon pratique, cette modélisation du transistor n’est valable que pour des fréquences inférieures à
la fréquence de transition, ceci à cause de la représentation du mécanisme de diffusion sous la forme
d’une simple capacité. D’autre part, on considère que l’on peut négliger les influences de rb'c et Cce
qu’on assimile à des circuits ouverts et l’influence de rbb ' qu’on assimile à un court-circuit. Les points
B et B’ étant confondus, les paramètres rb'e , Cb'e , Cb'c s’identifient à rbe , Cbe , Cbc . L’influence de la
résistance rce peut être négligée qu’à condition que la charge soit faible.
Soit le montage émetteur commun excité en courant et chargé par un court-circuit ( Rch << rce ).
Cbc
ic
v rbe vs =0
Cbe
ib
gm v
soit 1⋅ ft ≅ β 0 f β (produit gain en courant x fréquence de coupure haute constant pour un système
passe-bas du premier ordre), d’où l’expression de la capacité de diffusion :
g
Cbe ≅ m − Cbc ( β , ft , Cbc données constructeur).
2π ft
Les sources de tension à l’entrée de l’étage se décomposent chacune en deux sources mises en
série, faisant apparaître des composantes propres à un régime différentiel et à un régime de mode
v − v 2 v1 + v 2 v d v − v 2 v1 + v 2 v
commun : v 1 = 1 + = + vc , v2 = − 1 + = − d + vc .
2 2 2 2 2 2
Le circuit étant linéaire, ces deux régimes sont étudiés séparément par application du théorème de
superposition en effectuant deux étapes :
c l’étude du régime différentiel issu d’une attaque symétrique ( ± v d 2 ), les sources de mode
commun étant éteintes ( v c = 0 ), permettant de caractériser les performances Ad , Zd , Zs ,
d l’étude du régime de mode commun issu d’une attaque parallèle ( +v c ), les sources différentielles
étant éteintes ( v d = 0 ), permettant de caractériser les performances Ac , Zc .
vs1 vs2
RC RC
ib1 ib2
Q1 Q2
+ +
vd /2 - vd /2
+ ie1+ ie2 +
vc vc
z0
ib1 ib2
Q1 Q2 + Q1 Q2
+ + +
vd /2 - vd /2 vc vc
2 z0 2 z0
De façon générale, pour chacune des études, le choix du demi-schéma s’imposera selon la sortie
envisagée (sortie vers l’étage suivant par exemple). Dans le cas présent où les charges de
collecteurs sont égales, il n’apparaît qu’une différence dans les performances, à savoir le signe du
gain en tension sur le schéma de gauche.
La représentation de l’amplificateur dans son régime purement différentiel est une source de
tension contrôlée par la tension différentielle appliquée sur la branche contrôlante supportant Z d .
B1
(+)
Zs
Zd Rch
vd v’s
Ad v d
(-)
B2
De même, la représentation de l’amplificateur dans son régime de mode commun est une source
de tension contrôlée par la tension de mode commun appliquée sur la branche contrôlante
supportant Z c , schéma vu des bases de Q1 ou Q2 .
B1 ou B2
Zs
Zc Rch
vc v’’s
Ac v c
Ainsi, la résistance d’entrée du premier étage est la résistance d’entrée du circuit, la résistance de
sortie du dernier étage est la résistance de sortie du circuit non chargé et le transfert à vide ou en
court-circuit en sortie du montage est le produit des gains élémentaires puisque l’atténuation inter-
étages a été prise en compte par la présence de la résistance du dipôle d’attaque.
RG Zs5
Zs1 Zs2
ve Ze1 Ze2 Ze5 vs Rch
Le circuit d’attaque est représenté sous la forme d’un dipôle de Thévenin ( RG , v g ) et la résistance
Rch est la charge terminale.
Nous aboutissons au schéma suivant produisant une résistance d’entrée fermant la maille du
circuit d’attaque et un dipôle de Thévenin branché sur la charge.
RG Zs5
Ze1 Rch
ve vs
vg vs5 =
A0 vg
Dans ce cas, la source liée de tension est commandée par v e , tension aux bornes de la branche
contrôlante supportant la résistance d’entrée Z e du quadripôle.
RG Zs
Ze Rch
ve vs
vg
Av ve
Le transfert en tension doit être calculé à nouveau en tenant compte du pont résistif en entrée.
Z e + RG ⎛ R ⎞
A0 v g = A0 v e ⇒ A v = A 0 ⎜⎜1 + G ⎟ (non chargé)
⎟
Ze ⎝ Ze ⎠
1 1 1 1 1
avec a1 = + + ... , a2 = + + + ... , etc et N (p ) polynôme d’ordre ≤ n.
ω1 ω2 ω1ω2 ω1ω3 ω2ω3
a1 =
∑R C
i =1
0
i i : somme de toutes les constantes de temps à vide du circuit, avec k le nombre de tous
les condensateurs du schéma et Ri0 la résistance vue par Ci à fréquence nulle. La notation adoptée
pour les résistances Ri0 est la suivante : l’indice donne la référence de la capacité Ci aux bornes de
laquelle la résistance est calculée et l’exposant indique que le calcul est effectué à fréquence nulle,
tous autres les condensateurs étant assimilés à des circuits ouverts.
a2 =
∑R C ⋅ R C
0
i i
i
j j avec Ri0Ci ⋅ R ij C j = R 0j C j ⋅ Rij Ci : somme pour toutes les paires possibles de
capacités avec R ij la résistance vue par C j lorsque Ci est court-circuitée, les autres condensateurs
étant assimilés à des circuits ouverts. La notation adoptée pour les résistances R ij est la suivante :
l’indice donne la référence de la capacité C j aux bornes de laquelle la résistance est calculée et
l’exposant indique que le calcul est effectué à fréquence nulle, tous les autres condensateurs étant
assimilés à des circuits ouverts à l’exception du condensateur C j assimilé à un court-circuit. Quant au
choix de la constante de temps à vide R 0j C j ou en court-circuit R ij C j , il résulte de la topologie du
circuit présentant le calcul le plus commode.
Notons enfin que les expressions analytiques de ces coefficients correspondent exactement à celles
obtenues par la méthode traditionnelle de mise en équations. Ainsi, l’écriture d’une fonction de
transfert du second ordre est plus rapide par cette méthode des constantes de temps.
Hypothèse : la fonction de transfert est supposée à pôles réels et présente une pulsation ω1 , issue du
pôle provoquant la coupure à – 3 dB, nettement éloignée des pulsations issues des autres pôles et
zéros.
( Exemple d’un système passe-bas du second ordre (réponse aux fréquences hautes)
⎝ ω1 ⎠⎝ ω 2 ⎠
⎧ 1 ⎧ 1
⎪a1 = ω (1 + ε ) ⎪ω1 ≅ a
ω ⎪ ⎪
Posons ε = 1 ⇒ ⎨ , si ω1 << ω 2 (ε << 1) ⇒
1 1
⎨ .
ω2 ⎪a = a1 ⎪ω ≅ 1a
⎪⎩ 2 ω2 (1 + ε ) ⎪⎩ 2 a2
L’inverse de la fréquence de coupure haute fh à 3 dB est approché par la somme des inverses
des fréquences de coupure produites par chaque capacité, les autres étant assimilées à un circuit
ouvert.
( Exemple d’un système passe-haut du second ordre (réponse aux fréquences basses)
n n
∑ 2π R ∑f
1
fb ≅ ∞
= bi
i =1 i Ci i =1
où Ri∞ est la résistance vue par Ci lorsque les autres condensateurs sont court-circuités (calcul
effectué à fréquence infinie). La fréquence de coupure à 3 dB est approchée par simple addition
des fréquences de coupure à 3 dB produites indépendamment par chaque condensateur du
circuit.
i
i
ve Amplificateur vs ve Z1 Amplificateur Z2 vs
⎧Ve ( p ) − Vs ( p ) = Z ( p ) I ( p )
⎪
⎨
a ( p ) =
Vs ( p ) [ ] V ( p)
Ve ( p ) 1 − a v ( p ) = Z ( p ) I ( p ) ⇒ Z1( p ) = e
I ( p )
=
1 −
Z( p)
a v ( p)
⎪ v
⎩ Ve ( p )
⎡ 1 ⎤ V ( p) Z( p)
− Vs ( p ) ⎢1 − ⎥ = Z( p) I( p) ⇒ Z2 ( p) = s =
⎣⎢ a ( p ) ⎦⎥ − I ( p ) 1
v 1−
a v ( p)
Zs Z2
ve Z1 Ze Zs Z2 vs Vs = − Yt Ve
Yt ve Zs + Z 2
Vs Zs Z − Yt Z s Z + Z s Z Z Zs
av = = − Yt ⇒ av = et Z1 = = +
Ve ⎛ ⎞ Z + Z − Y Z Z + Z 1 + Y Z 1 + Yt Z s
⎜1 − 1 ⎟ Z s + Z s 1− t s s t s
⎜ av ⎟ Z s + Z
⎝ ⎠
L’impédance ramenée à l’entrée est l’association en série de deux impédances. Il est important de
constater que Z 2 , impédance de la branche ramenée en sortie, n’a d’utilité que pour définir le
transfert en tension a v . Le schéma transformé par le théorème de Miller ne conduit donc qu’aux
expressions du transfert en tension a v et de l’impédance d’entrée Z1 // Z e . L’impédance de sortie du
circuit ne peut être calculée qu’à partir du circuit original.
1 1
Identification : Z = , Yt = g m , Z s = rce // RC ≅ RC et Z e = rbe //
C bc p Cbe p
Cbc
ve rbe rce RC vs
Cbe
gm ve
En régime sinusoïdal ( p = jω ),
ω
1− j
ω2
a v ( jω ) = − g m RC
1 g
avec ω1 = (pôle), ω2 = m (zéro) et ω1 < ω2
ω RC C bc Cbc
1+ j
ω1
Z2
Zs Vs = A v Ve avec A v = − Yt Z s
ve
Z1 Ze Z2
vs
Zs + Z 2
A v ve (transformation Thévenin/Norton).
Cette même expression de départ conduit évidemment aux mêmes résultats qui s’écrivent
Av Z + Zs Z + Zs
av = et Z1 = .
Zs + Z 1 − Av
Ce dernier cas est plus explicite puisqu’il montre que l’impédance ramenée en entrée est l’impédance
de sortie Z s du quadripôle en série avec Z, divisée chacune par le terme ( 1 − A v ) où A v est le gain
en tension à vide du quadripôle non contre-réactionné.
ve
+
vs
− Ad R + Rs R + Rs R R R
av = ≅ − Ad , R1 = ≅ et faible résistance d’entrée // Rd ≅
Rs + R 1+ Ad Ad Ad Ad
Ouvrages spécialisés
« Microélectronique », Tome 3 et 4, par J. Millman et A. Grabel (Mc Graw-Hill)
« Principes et pratique de l’électronique », Tome 1, par F. de Dieuleveult et H. Fanet (Dunod)
« Composants actifs discrets », Tomes 1 et 2, par M. Girard (Mc Graw-Hill)
« Amplificateurs opérationnels », Tomes 1 et 2, par M. Girard (Mc Graw-Hill)
« Amplificateurs de puissance », par M. Girard (Mc Graw-Hill)
« Filtres actifs », par P. Bildstein (Editions Radio)
ζ coefficient d’amortissement
τ constante de temps de filtre
ωn pulsation naturelle (pulsation propre non amortie)
ωc pulsation de coupure à – 3 dB
ω rip pulsation définissant la bande d’ondulation d’un filtre passe-bas
RG résistance de générateur
v G (t ) , i G (t ) tension, courant du générateur
v E (t ) , i E (t ) tension , courant d’entrée du montage
v S (t ) , i S (t ) tension, courant de sortie du montage
Notations de variables