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J'APPRENDS EN

SVT
Collection ″VITALE″
ET DE LA

ème
5 RE

INDICATIONS AUX
ENSEIGNANTS
1
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE 5e
J’apprends en S.V.T 5e (Collection ″VITALE″)

INDICATIONS AUX ENSEIGNANTS


NOTE : Chers collègues enseignants, nous vous remercions d’avoir adopté ce document
comme support d’apprentissage au profit de vos apprenants. Ce manuel n’est ni une fiche
pédagogique, ni un cahier d’activités…, mais un recueil d’activités inspirées du programme
et du guide de l’enseignant de la classe de 5e proposées par un groupe d’enseignants ayant
une certaine expérience dans l’enseignement, appuyés par des personnes ressources en la
matière. L’enseignant doit donc préparer normalement son cours et mettre à jour sa fiche
de préparation.

SA 1 : LES BESOINS NUTRITIFS DES VEGETAUX


I / MISE EN SITUATION
 Faits évoqués (à titre indicatif)
Plusieurs faits (essentiels et accessoires) sont présents dans cette SD. Les faits à
relever sont les faits essentiels en rapport avec la SA. En conséquence, « relever les faits »
doit être objet d’apprentissage. Il s’agira donc d’apprendre aux élèves à le faire.
 Démarche suggérée :
- Demander à chaque élève de relever les faits,
- Aller à une première plénière en vue de retenir les mêmes faits pour le groupe classe,
- Relancer le travail individuel qui consiste à exprimer ses représentations antérieures et
ses questionnements sur chacun des faits évoqués,
- A la seconde plénière, retenir comme production du groupe classe les représentations-
synthèse qui pourraient figurer dans le tableau à trois colonnes qui suit :

Les faits évoqués dans la SD Nos représentations antérieures Nos questionnements

- Ensuite, comme vous savez bien le faire, conduisez le reste de l’activité qui aboutira à
l’élaboration de la problématique sous forme de questions dont certaines sont d’ordre
scientifique et d’autres d’ordre transdisciplinaire, ici, environnemental.

En rapport avec la SA, les faits évoqués, à titre indicatif, peuvent être :
- Les plants de maïs qui se développent à l’ombre ont des feuilles jaunes et des tiges
longues et grêles,
- Les champignons (plantes non vertes) qui poussent au même endroit (à l’ombre) ont une
croissance normale et un bon développement,
- Les plants de maïs qui poussent en pleine lumière se développent très bien. Leurs feuilles
sont bien développées et bien vertes,
2
- Les plants de maïs exposés toute la journée à la lumière forment de gros épis tandis que
ceux qui n’en reçoivent qu’une partie de la journée portent de petits épis et peu de grains,
- Présence de nombreuses tâches à la surface des feuilles de choux causées par des
insectes,
- Utilisation des engrais et des pesticides pour améliorer les rendements des cultures,
- Conséquences fâcheuses de l’utilisation abusive des pesticides.

NB : le professeur aidera à opérer les regroupements nécessaires à la problématisation


des faits.

Problématique d’ordre scientifique


Q1 : De quels éléments les végétaux verts ont-ils besoin pour se développer et comment se
les procurent-ils dans leur milieu ?
Q2 : Comment se procurent-ils les matières organiques dont ils sont constitués ?
Q3 : Comment se nourrissent les végétaux non chlorophylliens ?

Problématique d’ordre environnemental


Q4 : Comment améliorer la production végétale ?

II/ REALISATION
PROBLEME A RESOUDRE 1 : De quels éléments les végétaux verts ont-ils besoin pour se
développer et comment se les procurent-ils dans leur milieu ?
 Indication du document 1 : les aliments nécessaire au bon développement des
végétaux verts
 Hypothèses proposées par les apprenants :……………
 Hypothèses proposées:
- La plante verte a besoin uniquement d’eau et d’autres substances nutritives pour se
développer,
- Une bonne aération du sol participe au bon développement de la plante verte,
- Toutes les parties des racines sont le lieu d’absorption de l’eau
- La lumière n’est pas indispensable au développement des plantes vertes.
- Les racines sont indispensables pour la nutrition de la plante verte.
- Un sol trop dur n’empêche pas le développement des plantes vertes.
- La plante verte ne tire aucun élément du sol pour son développement.

 Hypothèses les plus plausibles :


- La plante verte a besoin uniquement d’eau et d’autres substances nutritives pour se
développer,
- Une bonne aération du sol participe au bon développement de la plante verte,
- Les racines sont indispensables pour la nutrition de la plante verte.

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 Proposition de protocoles expérimentaux : exploiter les protocoles du support pour
l’adapter à votre lieu de travail.

REMARQUE : Expliquer aux élèves qu’il est possible de réaliser des cultures de plantes sur
milieu liquide seul, sans sol puis leur proposer des fiches techniques pour les accompagner
dans les manipulations selon les protocoles retenus. Ces fiches peuvent être photocopiées
et collées dans leurs cahiers. A titre indicatif :

Fiche technique n° 1 : Recherche sur les besoins en eau de la plante verte.

Résultats Conclusions
Pot n°1
Pot n°2

Fiche technique n°2 : Recherche sur les besoin en sels minéraux des plantes vertes
Etat des plants du pot n°3 Etat des plants du pot n°4
Longueur de la tige Nombre de feuilles Longueur de la tige Nombre de feuilles
DEBUT
FIN

 Comparaison des résultats des pots n°1et n°2 :


Pot n°1 : les jeunes plants de tomate vivent (tige bien droite et feuilles dressées)
Pot N°2 : les jeunes plants de tomate sont morts et desséchés (tige tordue et feuilles
fanées).
Conclusion : l’eau est indispensable à la vie des plantes.

 Comparaison des résultats des pots n°3et n°4 :


Pot n°3 : tige allongée et nombre de feuille reste inchangé,
Pot n°4 : tige très allongée avec beaucoup de feuille.
Conclusion : les sels minéraux sont indispensables à la croissance de la plante.
 Synthèse des conclusions : l’eau et les sels minéraux sont indispensables à la vie et à la
croissance des plants de tomate et de la plante verte en général.
Sève brute : c’est un mélange d’eau et des sels minéraux.
NB : amener les apprenants à valider par eux même les hypothèses.

 Indication des documents 1 et 2 : ABSORPTION ET CIRCULATION DE L’EAU ET DES


SELS MINEARUX CHEZ LES VEGETAUX VERTS

- Conclusion des résultats de l’expérience 1 : l’eau et les sels minéraux sont nécessaire
pour la croissance du maïs.

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- Conclusion tirée des résultats de l’expérience du document 2 : cette expérience montre
que la plante ne croît que si la zone pilifère se retrouve dans l’eau. Donc c’est au niveau
des poils absorbants que se fait l’absorption de l’eau et des sels minéraux par la plante et
non la racine entière (figure 2).
- L’eau et les sels minéraux sont puisés du sol grâce aux poils absorbants situés au niveau
de la zone pilifère (figure 3).
- Sens de circulation de la sève brute chez les plantes vertes (figure 4) : des racines vers les
feuilles. Structures anatomiques dans lesquelles elle circule : vaisseaux de bois,
conducteurs de sève (figure 5). Ce sont des tubes qui ressemblent à des tuyaux dans
lesquels des liquides peuvent circuler.

 Déduction : les plantes vertes tirent du sol une solution constituée d’eau et de sels
minéraux (sève brute) pour leur croissance. La sève brute circule dans les vaisseaux
conducteurs qui partent des racines, traversent la tige et se ramifie dans les feuilles ; Les
plantes vertes modifient la composition chimique du sol en sels minéraux.

Mise en relation : Les végétaux verts ont besoin de l’eau et des sels minéraux pour leur
développement. La sève brute circule dans les vaisseaux conducteurs qui partent des
racines, traversent la tige et se ramifie dans les feuilles : c’est la nutrition minérale.

PROBLEME A RESOUDRE 2- COMMENT LES VEGETAUX VERTS SE PROCURENT-ILS LES


MATIERES ORGANIQUES DONT ILS SONT CONSTITUES ?

 Indication fiche technique 1


- L’expérience 1 montre que la feuille verte, exposée à la lumière, fabrique de l’amidon.
- La nutrition carbonée :

 Indication fiche technique 2 et 3


- Seules les parties de la feuille verte exposées à la lumière contiennent de l’amidon. Donc
la lumière est indispensable à la synthèse d’amidon.
L’expérience n°3 : montre que la plante verte absorbe du CO2 pour fabriquer l’amidon, et
cette matière organisme est d’autant plus importante que le milieu soit riche en C02.
La manipulation 3 montre que seules les parties vertes (renfermant la chlorophylle)
fabriquent de l’amidon. La chlorophylle est donc indispensable à la synthèse d’amidon.

Mise en relation : Au regard de tout ce qui précède, la lumière et le dioxyde de carbone


sont utilisés par la chlorophylle des plantes vertes pour la synthèse d’amidon.

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 Indication de l’expérience 4 :
- Le tableau de l’expérience 4 montre une diminution du taux de CO2 de l’air et une
augmentation du taux d’O2 à la fin de l’expérience.
Explication : la plante verte absorbe le CO2 et rejette l’O2. Ce CO2 absorbé permet la
bonne croissance.
- En effet, les stomates présentent des orifices par lesquels le CO2 est absorbé et l’O2 est
rejeté.

Mise en relation : Grâce à la chlorophylle qui capte l’énergie lumineuse, le dioxyde de


carbone (encore appelée carbone minéral) est puisé dans l’air pour fabriquer de la
matière organique. En même temps, du dioxygène est rejeté dans l’air feuilles grâce aux
stomates : c’est la photosynthèse ou synthèse chlorophyllienne.

Activité de structuration : PM

PROBLEME A RESOUDRE 3 : Comment se nourrissent les plantes non chlorophylliennes


(plantes non vertes)
 Indication du document 3
 Résultats :
- Entre A et C : sucre
- Entre B et C : sels minéraux
- Entre C et E : température de 20° est nécessaire
 Déduction : Pour un important développement des moisissures, il leur faut des sels
minéraux et du sucre (matière organique) et une température moyenne. Elles se
développer en présence de la lumière ou non.
 Ces végétaux ne peuvent se développer que sur des débris de matières organiques car
sans les matières organiques, leur développement n’est pas possible.
 Les plantes vertes fabriquent leurs propres matières organiques à partir de l’eau, des
sels minéraux puisés du sol et du CO2 prélevé dans l’air. Par contre, les plantes non vertes
sont incapables de fabriquer leurs propres matières organiques, mais utilisent la matière
organique déjà fabriquée par les plantes vertes pour leur développement. Les végétaux
verts sont alors dits autotrophes alors que les végétaux non verts sont des hétérotrophes.

Structuration des acquis : PM

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SA2 : RELATIONS ENTRE LES ETRES VIVANTS, ENTRE LES ETRES VIVANTS ET LEUR
MILIEU DE VIE
I / MISE EN SITUATION
 Faits évoqués (à titre indicatif)
- L’eau dans laquelle se lavent, urinent et défèquent les populations sert d’eau de boisson,
de lessive, de cuisine et autres pour les habitants du village de Nounagnon ;
- Problèmes urinaires se manifestant par la présence de sang dans les urines dans cette
population ;
- Cette maladie serait transmise par des escargots dans l’eau utilisée dans le village selon le
médecin du village ;
- Présence de l’abeille sur la fleur ;
- La provocation de l’abeille attire de nombreuses autres abeilles se déplaçant ensemble.

 Questionnements (cf. guide). A titre indicatif :


NB : le professeur aidera à opérer les regroupements nécessaires à la problématisation des
faits.

II/ REALISATION
PROBLEME A RESOUDRE 1 : Quelles relations existe-t-il entre les êtres vivants d’espèces
différentes dans un milieu?
 Indication du document 1 : LA RELATION DE PARASITISME
- Reproduis puis complète :
Parasitose Hôte Hôte Mode de
Parasites Symptômes
(maladie) intermédiaire définitif contamination
Par les aliments Douleur
mal lavés ou les intestinales –
Ascaris Ascaridiose Homme mains souillées ballonnement –
par les œufs diarrhées -
d’ascaris troubles nerveux
Escargot La bilharzie
Bilharzie Bilharziose (planorbe ou Homme traverse la peau Anémie
bulin) au contact de l’eau
Filaire de
Crustacé En buvant de l’eau
Médine
Dracunculose microscopique Homme souillée contenant Ulcération
(vers de
(cyclops) des cyclops
Guinée)

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Œufs (libérés au Œufs (bouche – œsophage – estomac – intestin grêle)
sol par les fèces)
Ascaris adultes
(intestin grêle)

2e forme larvaire Jeunes larves = 1ere forme


2e forme
(Œsophage poumon cœur) larvaire (intestin grêle)
larvaire (foie)

Cycle parasitaire de l’ascaris

Vers adultes = schistosomes


(veines du gros intestin)

Œufs (libérés avec les


Larves cercaires
fèces dans l’eau tiède)
(Corps de l’Homme)
Larves cercaires Larves miracidium Larves miracidium
Larves cercaires
(Planorbe) (eau)
(Eau)

Cycle parasitaire de la bilharzie

 Propositions de définitions
- Parasite : être vivant qui vit et se développe aux dépens d’un autre être vivant appelé
hôte Ex : ascaris - bilharzie
- Parasitose : maladie causée par un parasite chez son hôte. Ex : ascaridiose - dracunculose
-hôte intermédiaire : être vivant chez qui se développent les formes larvaires d’un parasite.
Ex : cyclops, bulin ou planorbe
- Hôte définitif : être vivant chez qui se développent les formes adultes d’un parasite. Ex :
Homme pour l’ascaris
- Parasite à un hôte : parasite dont le cycle parasitaire se déroule chez un seul hôte appelé
hôte définitif. Ex : ascaris
- Parasite à deux hôtes : parasite dont le cycle parasitaire se déroule chez un hôte appelé
hôte intermédiaire où se développent les formes larvaires du parasite et un hôte définitif
chez qui se développent les formes adultes du parasite. Ex : le ver de Guinée –
l’onchocercose.

 Identification :
- Le prédateur : guépard (il consomme la gazelle)
- La proie : la gazelle (elle est consommée par le guépard)

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 Définition à la notion de prédation : c’est un mode de nutrition d’un animal qui capture
et tue sa proie avant de la consommer.
 Trois exemples de chaînes alimentaires à partir de la figure 5
NB : la chaine commence par un végétal (producteur) et s’achève par des microorganismes
appelés décomposeurs qui décomposent tous les maillons de la chaine après leur mort.
1er exemple : fleurs (producteur) – abeilles (herbivore) – geai (carnivore de premier ordre)
– buse (carnivore de deuxième ordre) – microorganismes du sol (décomposeurs)
2e exemple : graines – campagnol – hibou – microorganismes du sol
3e exemple : herbes – lapin – renard – microorganismes du sol

 Caractéristiques :
- Producteur : premier maillon de toute chaine alimentaire, capable de fabriquer leur
propre matière organique par photosynthèse.
- Consommateur : c’est un zoophage ou phytophage qui se nourrit des producteurs,
- Décomposeur : microorganismes assurant la transformation de la matière organique en
décomposition en matière minérale utilisable par les végétaux ;

Synthèse : Les relations entre espèces différentes (interspécifiques) ont le plus souvent
une origine alimentaire. Elles peuvent être pour chacun des deux partenaires : sans effet,
bénéfiques ou néfastes, mais aussi facultatives ou obligatoires. L'exploitation permet à un
individu de survivre au détriment de l'autre, soit en le détruisant (consommation), soit en
l'affaiblissant (parasitisme).

 Indication du document 2 -Des relations interspécifiques d’entraide


- Reproduis puis complète le Tableau

Caractéristiques de la relation
Noms des êtres Nom de la
Obligatoire
vivants associés Facultatif pour: Bénéfique pour: relation
pour :
Les deux
Termites Protozoaires Aucun Les deux espèces Symbiose
espèces
L’une ou l’autre
Luzerne Abeille Aucun Les deux espèces Mutualisme
espèce
L’une ou l’autre Le crabe rosé mais sans
Praire Crabe rosé Aucun Commensalisme
espèce danger pour la praire
L’une ou l’autre
Lion Panthère Aucun Aucun Compétition
espèce

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 Propositions de définitions
Symbiose : c’est une association obligatoire à bénéfice réciproque entre deux êtres
vivants,
Commensalisme : c’est une association non obligatoire dans laquelle un être vivant profite
d’un autre être vivant sans nuire à ce dernier.
Mutualisme : c’est une association non obligatoire entre deux êtres vivants mais profitable
pour les deux.

Synthèse : PM

PROBLEME A RESOUDRE 2 : Quelles sont les relations qui existent entre les êtres vivants
de même espèce ?
 Indication des documents 1 et 2 :
 Tableau rempli
Type d’association Groupe social Foule
Société (abeilles)
Caractéristiques (babouins) (mouche)
- Roi : accouplement
- Reine : ponte des œufs
Répartition des tâches par
- mâles : garde de la ruche Néant Néant
catégorie d’individu
- Nettoyage et autres tâches
d’entretien de la ruche
Hiérarchie (marquée, moins
Moins marquée Très marquée Absente
marquée, absente)
Durée d’existence du groupe
Durable Temporaire Temporaire
(durable, temporaire)
Moyens de communication Danse en forme 8, phéromones Cris néant

 Déduction des caractéristiques :


- Société animale : individus de la même espèce, association durable, répartition des
tâches, existence de communication entre les individus du groupe
- Foule : regroupement temporaire d’individus de même espèce, pas de répartition des
tâches, pas de communication entre les individus.
- Groupe social : regroupement temporaire d’individus de même espèce, pas de
répartition des tâches, hiérarchie très marquée, existence de communication entre les
individus.

Mise en relation : sur les relations intraspécifiques


Les individus d'une même espèce établissent entre eux des relations de coopération
: ce sont des relations intra spécifiques.
Les relations intra spécifiques peuvent être temporaires ou durables.

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Les sociétés animales représentent des groupes organisés formés d'individus de la même
espèce vivant ensemble sur un territoire délimité de manière permanente même si les
conditions du milieu se modifient.) Les sociétés animales sont fermées et présentent une
division du travail avec hiérarchie, des relations d'entraide obligatoire et durable. Les liens
sociaux sont renforcés par des communications spécifiques.
Dans les sociétés animales, la communication entre individus se fait par des cris, des
gestes, contacts rituels et par l'intermédiaire de substance chimiques transmises ou
exhalées; elle détermine l'interaction mutuelle.
- A l'intérieur du groupe social il existe une compétition entre les individus qui se traduit
par l'établissement d'une hiérarchie (individus dominés/ individus dominants)

PROBLEME A RESOUDRE 3 : Comment le milieu et les êtres qui y vivent


s’influencent ?
 Indication des documents 1, 2 et 3
Facteur du milieu qui influence le comportement du lézard : température
Explication : le lézard est pratiquement inactif lorsque la température du milieu est faible,
les fortes chaleurs limitent son activité.
- L’escargot entre en vie ralentit pendant les périodes chaudes et sèches mais actif
pendant les périodes humides.
- Facteur du milieu qui influence le comportement des poissons : température,
l’oxygénation, la vitesse de circulation de l’eau,
- Explication : Certains poissons préfèrent vivent dans les eaux de basse température et
plus oxygénées (truie de rivière, saumon) alors que d’autres préfèrent les températures
plus élevées dans les eaux moins oxygénées (barbeau, brochet).

 Indication des documents 4, 5 et 6


- Aération du sol et sa fertilisation
- Les facteurs du sol modifiés par l’activité des vers de terre : teneur en substances
organiques, oxygénation,
- Phénomènes liés à la vie de plantes pouvant modifiée les facteurs de l’environnement
sont : l’évapotranspiration, la photosynthèse
Explication : Grâce à la photosynthèse, les végétaux débarrassent l’environnement du CO2
et l’enrichit en O2, ce qui fait baisser la température du milieu. La vapeur d’eau rejetée au
cours de la transpiration, augmente l’humidité de l’air.

- Les actions négatives de l’homme sur son environnement : déboisement, feux de


végétation etc.
- Le déboisement modifie la température, l’humidité du sol…
- Les feux de végétation modifient température, la teneur du sol en substances minérales,
l’oxygénation

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Mise en relation : La lumière, la température, l'humidité ... sont appelés les facteurs du
milieu.
Ils conditionnent la répartition des êtres vivants végétaux et animaux, ainsi que l'activité
de ces derniers. Les animaux et les végétaux manifestent tous des préférences face aux
différents facteurs du milieu. On dit qu'ils ont un ''préférendum''.

Structuration et intégration : PM

SA N°3 : REPRODUCTION ET DEVELOPPEMENT CHEZ LES ANIMAUX

I / Mise en situation
Faits évoqués
- Naissance des vers à partir des matières fécales,
- Transformation des vers en cafards,
- Certains vers provenant des mouches posées sur les aliments produisent ces mêmes
mouches de couleur verte,
- Formation de fruits (mangues) par le manguier.
- Le maïs pousse à partir des graines contrairement au bananier.

NB : les regroupements qu’opérera le professeur permettront de retenir les


problématiques d’ordre scientifique et de réinvestissement

 Problématique d’ordre scientifique :


Q1- Comment se forment l’œuf chez les animaux?
Q2- Comment se fait le passage de l’œuf à l’adulte chez les ovipares et chez les vivipares ?
Q3- Les végétaux verts se reproduisent-ils- de la même manière que les animaux ?

 Problématique d’ordre environnemental


Q4- A quels moments de la vie de l'insecte nuisible doit-on agir pour lutter efficacement
contre lui ?

II/ REALISATION
PROBLEME A RESOUDRE 1 : Comment se forment l’œuf chez les animaux ?

 Indication des documents 1, 2, 3 et 4

 Caractères distinctifs entre :

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Homme Femme
Poitrine développée, épaules large, présence Seins développés, épaules rétrécies, traits fins,
de barbes et de moustaches bassin large
Coq Poule
Crêtes développées sur la tête, taille plus Crêtes peu développées sur la tête, taille plus
grande, plumage développé à la base de la petite, barbillon moins développé
tête, présence d’ergot, barbillon développé
Lion Lionne
Grande taille, présence de crinière Taille moins grande, absence de crinière

 Identification des comportements sexuels


- Poule et coq : parade nuptiale (il déploie une aile qui touche le sol et tourne autour de la
poule puis monte sur la poule).
- Gazelles : le combat entre gazelles pour la possession de la femelle puis le mâle finit par
la monter presque à califourchon.

 Comparaisons des caractères distinctifs


Spermatozoïde Ovule
Forme Allongée Ovoïde
Taille Petite Grande
Noyau Présent Présent
Mobilité Mobile Immobile
Cytoplasme Réduit Abondant

 Différents étapes de la fécondation


- Attraction des spermatozoïdes ;
- Pénétration d’un spermatozoïde dans l’ovule ;
- Fusion du noyau du spermatozoïde à celui de l’ovule.

 La fécondation est interne chez la vache (elle se déroule dans les voies génitales
femelles) mais externe chez le poisson épinoche (elle se réalise en dehors de l’organisme
du poisson).

 Définition :
- Gamète : cellule reproductrice mâle (spermatozoïde) ou femelle (ovule).
- Œuf : cellule issue de l’union d’un gamète mâle et d’un gamète femelle
- Fécondation : l’union d’un gamète mâle et d’un gamète femelle

 Relation entre gamète et fécondation


Le gamète mâle et le gamète femelle s’unissent au cours de la fécondation pour donner un
œuf.

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Mise en relation : Chez les animaux, le mâle possède des caractères qui permettent de le
distinguer de la femelle. Chez certains, la reproduction comporte un accouplement
précédé de parade nuptiale, alors que chez d’autres, l’accouplement n’existe pas. La
fécondation qui est l’union suivie de la fusion d’un spermatozoïde et d’un ovule peut être
externe ou interne. Elle aboutit à l’œuf qui est le point de départ de la formation d’un
nouvel individu.

PROBLEME A RESOUDRE 2 : Comment se fait le passage de l’œuf à l’adulte chez


les ovipares et chez les vivipares ?
 Indication des documents 5,6 et 7
 Chez la poule, l'œuf est constitué d'un germe ou embryon, de réserves nutritives
abondantes et d'enveloppes protectrices. L’embryon se nourrit de ses réserves pour se
développer et devenir un poussin.
 Développement chez le papillon :
L’éclosion de l’œuf donne une larve appelée chenille, complètement différente du
papillon. Elle subit de profondes transformations pour donner la nymphe appelée
chrysalide. Cette dernière se transformera en papillon.
 Développement chez le criquet :
L’éclosion de l’œuf donne une larve qui ressemble à l’adulte à l’exception qu’il ne possède
par d’aile (jeune).

 Déduction
Chez le papillon, la larve ne ressemble pas à l’adulte, et le cycle de développement
présente un stade nymphal : on dit que le développement est indirect ; alors que chez le
criquet il n’y a pas de stade nymphal car la larve ressemble déjà à l’adulte. On parle de
développement direct.

 Définition :
- Larve : individu issu de l’œuf qui diffère de l’adulte,
- Jeune : l'individu qui sort de l'œuf et possédant tous les caractères l'adulte,
- Développement : est la succession des transformations depuis la cellule œuf jusqu'à la
formation d'un individu semblable à l'adulte.
- Développement direct : Le développement est direct si le jeune, à la naissance ou à
l'éclosion ressemble déjà aux parents sans en avoir la taille.
- Développement indirect : Le développement est indirect si, à la naissance ou à l'éclosion
le jeune est différent des parents.
- Métamorphose complète : on parle de métamorphose complète lorsque le
développement présente un stade nymphal,

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- Métamorphose incomplète : on parle de métamorphose incomplète lorsque le
développement ne présente par un stade nymphal,
- Vivipares : ce sont des êtres vivants qui mettent au monde des petits entièrement
formées dans l'appareil reproducteur de la femelle. Leur embryon se développe dans
l'utérus qui le protège et le nourrit par l'intermédiaire du placenta.
- Ovipares : Ce sont des êtres vivants qui pondent des œufs qui se développe dans le
milieu extérieur. Leur embryon se développe en consommant les réserves nutritives
contenues dans l'œuf.

 Mise en relation : chez les ovipares comme chez les vivipares, l’œuf se forme après
fécondation qui peut être interne ou externe. Il évolue pour donner un nouvel individu
mais le développement peut être direct ou indirect.

PROBLEME A RESOUDRE 3 : comment se reproduisent les végétaux ?


 Indication des documents 8,9 et 10
 Manipulations à réaliser
 Différentes stades d’évolution d’une fleur
- Bouton floral (les différentes parties de la fleur sont enfermées),
- Fleur épanouie (les différentes parties sont exposées),
- Fleur fanée (les pièces stériles sont déshydratées).

 ROLES
Les pétales et les sépales n’interviennent dans la transformation de la fleur en fruit
expériences 1, 2 et 3.
Le pistil est indispensable à la formation du fruit expériences 4 et 5.

Synthèse : Chaque fleur est un groupement d'organes reproducteurs étamines, pistil


souvent entourés de pièces protectrices : calice et corolle. Le gamète mâle se forme au
niveau de l'étamine. Le gamète femelle se forme dans le pistil. L'union des deux gamètes,
la fécondation aboutit à la formation d'un œuf qui conduira à la graine, point de départ
d'une nouvelle plante : c'est la reproduction sexuée.

 Indication des documents 11, 12, 13 et 14


La pollinisation est le dépôt des gamètes mâles sur le stigmate du pistil.
 Les différents modes de pollinisation : pollinisation directe et pollinisation indirecte. La
pollinisation est indispensable à la transformation de la fleur en fruit et des ovules en
graines.

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 Conditions nécessaire à une bonne germination d’une graine : graine bien mure, saine
et peu âgée ; humidité moyenne (expérience I), une température tolérable entre 25° et 30°
(expérience II) et une bonne aération (expérience III).
 Les différentes étapes de la germination d’une graine de haricot sont :
- la graine dans le sol s’imbibe d’eau et se gonfle,
- les radicules sortent de la graine, se ramifient et s’enfoncent dans le sol,
- sortie de la tigelle en crosse hors du sol,
- les cotylédons se soulèvent,
- la plante sort complètement de terre avec deux feuilles et les cotylédons ridés, verdis se
dessèchent et tombent.
 Comparaison de la germination du grain de haricot à celle du grain de blé : le grain de
haricot germe en émettant son radicule en profondeur : on parle de la germination
hypogée, alors que le grain de blé germe en émettant son radicule hors de la terre : on
parle de la germination épigée.
 Les étapes de la transformation de la fleur en fruit :
- Les grains de pollen (cellule reproductrice mâle) déposés sur le stigmate du pistil
(pollinisation), à maturité émettent un tube pollinique, qui renferment chacun deux
spermatozoïdes.
- Le tube pollinique s’allonge et pénètre à l’intérieur du style jusque dans l’ovaire et à
l’ovule (cellule reproductrice femelle).
- Un des spermatozoïdes du tube pénètre dans l’ovule et se fusionne avec lui pour donner
un œuf : c’est la fécondation.
- Ce phénomène déclenche la croissance de l’ovaire qui se transforme en fruit. Les ovules
grossissent, se déshydratent et se transforment alors en graines.

Mise en relation : les plantes à fleurs reproduisent des graines qui donnent en germant,
une jeune plante de la même espèce. La graine, résultat d’une fécondation est une plante
miniaturisée appelée embryon ou plantule munie de réserves nutritives et entourée de
téguments. Lors de la germination, l’embryon grandit et se développe en utilisant au début
les réserves de la graine.

 Indication des documents 15, 16 et 17


 Organes reproducteurs chez la fougère : les organes reproducteurs se trouvent sur le
prothalle : le prothalle mâle porteur des spermatozoïdes et le prothalle femelle porteur de
l’oosphère.
 Les étapes du développement chez la fougère :
Sur la face inférieure d’une feuille de polypode, on trouve de petites tâches jaunes : ce
sont les amas de sporange.

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- les sporanges libèrent à maturité des spores,
- les spores germent et donnent un prothalle,
- le prothalle porte des organes reproducteurs mâle et femelle qui vont libérés les
spermatozoïdes et l’oosphère.
- ces cellules vont fusionner pour donner un œuf qui va évoluer et donner une nouvelle
fougère

 Définition :
Spore : corpuscule reproducteur produit dans les nucelles et qui donne le prothalle,
Prothalle : petite lame verte, produit de la germination de la spore.

 Comparaison du cycle de développement d’une plante à fleurs à celui d’une plante


sans fleurs
Les plantes sans fleurs ne fleurissent pas et ne produisent pas de graines par contre les
plantes à fleurs fleurissent et produisent des graines

 Indication du document 18
Les modes de reproduction végétative
- la multiplication végétative par bouturage,
- la multiplication végétative par division des touffes,
- la multiplication végétative par greffage.

 Comparaison reproduction sexuée à la reproduction asexuée


- la reproduction sexuée fait intervenir un parent mâle et un parent femelle fournissant
des gamètes dont l’union donne un œuf qui est le point de départ d’un nouvel individu
alors que dans la reproduction asexuée le nouvel individu naît sans gamètes à partir de
l’organisme parental.

Structuration des acquis


La reproduction est un phénomène par lequel tout être vivant donne naissance à un
nouvel être vivant qui le ressemble. Elle peut être sexuée ou asexuée. Dans le premier cas,
elle fait intervenir un parent mâle et un parent femelle fournissant des gamètes dont
l’union donne un œuf qui est le point de départ d’un nouvel individu. Dans le second cas,
un nouvel individu naît sans gamètes à partir de l’organisme parental.

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