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d’activité 2011
Bruitparif
Observatoire du bruit
en Île-de-France
Sommaire
Le mot de la Présidente
Panorama Page 4
Mesurer Page 8
Evaluer Page 12
Accompagner Page 16
Sensibiliser Page 22
Communication Page 28
Adhérer à Bruitparif
Extraits des statuts de Bruitparif
Le mot de la Présidente
L’année 2011 fut une année de consolidation, et de mise en œuvre de nouveaux projets.
Le réseau permanent a presque doublé, avec l’installation de seize nouvelles stations, portant
le nombre total à 30. Les données recueillies sont désormais accessibles aisément par les Fran-
cilien-ne-s : nous avons en effet mis en ligne l’interface Rumeur, un outil de consultation des
données de mesure en temps réel.
Nous avons organisé deux événements d’ampleur : le séminaire technique du Forum des acteurs
intitulé « Solutions de lutte contre le bruit routier », ainsi que le colloque régional sur les PPBE,
plans de prévention du bruit dans l’environnement. Avec ce dernier, Bruitparif a franchi un pas
supplémentaire dans sa mission d’accompagnement des collectivités et c’est désormais avec
plus de 50 d’entre elles à travers la région que nous travaillons à l’élaboration de ces plans. Une
mise en réseau qui préfigure notre projet de cartographie régionale, dont l’élaboration a débuté
elle aussi en 2011.
Par ailleurs, Bruitparif a conforté sa dimension européenne avec le lancement des projets Har-
monia et Quadmap sélectionnés dans le cadre du programme Life+.
Je n’oublie bien entendu pas les actions de prévention des risques auditifs : participation à la
Journée Nationale de l’Audition, présence dans des rassemblements musicaux ou militants (So-
lidays, Marche des Fiertés) ou encore ateliers à destination des jeunes Francilien-ne-s.
Enfin, en 2011 nous a été confiée la réalisation d’une étude de faisabilité sur la mise en place d’un
observatoire dédié à la surveillance des ondes électromagnétiques. D’autres ondes, donc, que
nous avons étudiées et sur lesquelles nous poursuivons le travail en 2012.
Bonne lecture !
Julie Nouvion
Présidente de Bruitparif
| Panorama
Panorama
7 ans après sa création à l’initiative du Conseil régional Ile-de-France
et à la demande des associations de défense de l’environnement, Bruit-
parif poursuit son développement. Avec de nombreuses adhésions en
2011, l’association compte désormais 80 membres qui œuvrent pour
une meilleure qualité de l’environnement sonore en Ile-de-France.
- avec l’Education
Nationale 80 membres au total
- avec les acteurs préven- 6 représentants au sein du collège des des organismes professionnels traitant
tion santé (ARS IdF, CIRE services et des établissements publics de l’acoustique ou de l’audition, des
IdF, Inserm, JNA, ORL 75, d’Etat : Préfecture de Région, Préfecture de organismes d’information, d’études et
France Acouphène, Vie Police, DRIEE, DRIEA, ARS, DGAC ; de recherche cherchant à caractériser le
Quotidienne et bruit et ses impacts : CIDB, GIAC, Ademe,
Audition…) 6 représentants au sein du collège de la Observatoire du bruit de Paris, ORS/
Région Ile-de-France ; IAU IdF, ACNUSA (membre sans droit de
- avec l’ORS IdF et l’OMS vote), CAUE 94, CODAL-PACT 94, CODEV
(bureau de l’Europe) 37 représentants au sein du collège 94, ASTEE, le syndicat des médecins ORL,
des autres collectivités territoriales et ORL 75, Vie Quotidienne et Audition ;
- avec les professionnels des établissements publics locaux : 8
de l’acoustique départements franciliens, 13 EPCIs et 16 10 représentants au sein du collège des
communes ; associations agréées de protection de
- avec d’autres orga- l’environnement et de consommateurs
nismes (CETE Est, LRPC 8 représentants au sein du collège des et des personnalités qualifiées : Ile-de-
Strasbourg, IFSTTAR, activités économiques (opérateurs et France Environnement, Advocnar, UFC
LRTE Cergy-Pontoise,…) acteurs dans le domaine des transports, Que Choisir IdF, CRAFAL, Leo Lagrange IdF,
de l’habitat, de la construction, activités CGL 94, France Acouphènes, Mme Marie
- avec de nombreux ac- commerciales, industrielles ou de loisirs) : Chavanon, ex-présidente de l’ODES94, M.
teurs européens (Working Aéroports de Paris, SNCF, RFF, RATP, CRCI, Pascal Marotte, ancien président de Bruit-
Group Noise, Eurocities...) URF, Valophis Val-de-Marne, Consortium parif et M. Michel Vampouille, ancien vice-
Stade de France ; président à l’environnement du Conseil
régional et fondateur de Bruitparif.
13 représentants au sein du collège
Rapport d’activités 2011 - Bruitparif
4
| Panorama
Fonctionnement de l’association
L’année 2011 a été rythmée par 4 séances place d’un observatoire régional des ondes
de Conseil d’Administration et 2 Assem- électromagnétiques.
blées Générales :
12 janvier : participation au forum bruit-malentendance SNCF organisé par Vie Quotidienne et Audition
27 janvier : accueil d’un groupe de professeurs en Sciences médico-sociales dans le cadre de leur stage « santé
publique sur le terrain »
28 janvier : opération de sensibilisation pour une classe de 3e du Collège La Grange du Bois à Savigny-le-
Temple (77), dans le cadre du projet « 24 heures du son »
8 mars : inauguration du premier Sonopode® à Saint-Prix destiné à la mesure du bruit aérien dans le cadre du
projet Survol
10 mars : 300 adolescents de 10 lycées d’IDF participent aux ateliers pédagogiques de sensibilisation à l’envi-
ronnement sonore et aux risques auditifs animés par Bruitparif et ses partenaires au CIDJ dans le cadre de la
journée Nationale de l’Audition (JNA)
Avril-mai : déploiement de Sonopodes® pour la mesure du bruit aérien à Conflans-Ste-Honorine (78) et San-
nois (95), dans le cadre du projet Survol
2 au 7 avril : sensibilisation des élèves de primaire et du grand public dans le cadre de la semaine du dévelop-
pement durable à Vincennes
6-8 avril : participation aux réunions du « Working Group Noise » du réseau Eurocities à Gdansk
26 mai : organisation d’un colloque de l’AEE (Association des Acousticiens de l’Environnement) destiné à pré-
senter et échanger sur les missions de Bruitparif
6 juin : déploiement d’un Sonopode® à Sannois (95) pour la mesure du bruit aérien dans le cadre du projet
Survol
Juin - juillet : implantation de 6 Sonopodes® pour la mesure du bruit aérien à Lésigny (77), Bonnelles (78),
Limours (91), Marolles-en-Brie (94), Saint-Martin du Tertre et Saint-Brice-sous-Forêt (95) dans le cadre du projet
Survol
Ouverture du site
Rumeur Campagne de mesure du bruit aérien
autour de l’aérodrome de
Toussus-le-Noble
2 et 12 août : stand de sensibilisation dans le cadre de Paris-Plage au bassin de la Villette
25 août : implantation d’un Sonopode® pour la mesure du bruit des hélicoptères à Sèvres (92) dans le cadre du
suivi de la charte de l’environnement de l’héliport de Paris-Issy-les-Moulineaux
17 septembre : sensibilisation destinée au grand public dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité à
Boulogne-Billancourt
21 septembre : colloque organisé en partenariat avec l’Union Routière de France (URF) sur les solutions de réduc-
tion du bruit routier dans le cadre de l’élaboration des PPBE
24-25 septembre : participation à l’événement « Récréa terre » organisé par le CG 94 au parc de la Plage bleue à
Valenton
28 septembre : conférence de presse en présence de Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional Ile-de-
France, pour le lancement du site internet Rumeur
Août-septembre : déploiement de 4 stations de mesure du bruit des aéronefs à Paris 18ème, Gonesse et Villeneuve-
le-Roi et implantation d’un Sonopode® à Saint-Brice-sous-Forêt (95) dans le cadre du projet Survol
4 octobre : réunion de démarrage du projet européen Harmonica, piloté par Bruitparif, en partenariat avec Acou-
cité, dans le cadre du financement Life+ 2010
20 octobre : restitution de l’étude de faisabilité concernant la création d’un observatoire du régional des ondes
électromagnétiques
17 novembre : formation à l’environnement sonore et aux risques auditifs organisée pour des animateurs pédago-
giques de Saint-Ouen
18 novembre : publication de l’étude sur l’impact sanitaire du bruit dans l’agglomération parisienne, réalisée en
partenariat avec l’ORS Ile-de-France à partir de la méthode de quantification des DALYs (disability-adjusted life-
years) décrite par l’OMS
10 décembre : session de formation « bruit et santé » organisée par Ile-de-France Environnement en partenariat
avec Bruitparif
23 décembre : publication d’un dossier technique et pédagogique sur les performances acoustiques des revête-
ments de chaussée
Mesurer
En 2011, l’activité mesure a été particulièrement riche : déploiement
du réseau Rumeur principalement dans des contextes de renforcement
de la surveillance du bruit lié au trafic aérien, étude visant la mise en
place d’un réseau de mesure complémentaire au sein d’un territoire
pilote du Val d’Oise, campagnes de mesure autour des aérodromes
Contribution aux d’aviation légère et dans le cadre de l’étude DEBATS, ouverture de la
plateforme de consultation interactive des données Rumeur…
travaux de nor-
malisation de 16 nouvelles stations pour Rumeur
l’AFNOR Suite à l’importante campagne de mesure (78), Saint-Prix (95), Sannois (95), Saint-
réalisée courant 2010 et en concertation Brice-sous-Forêt (95) et Saint-Martin-
Bruitparif a poursuivi en
avec les collectivités concernées, les du-Tertre (95) et Gonesse (95). 5 autres
2011 son implication dans
équipes ont procédé au déploiement de 11 ont été installées autour de Paris-Orly à
les travaux de norma-
stations de mesure experte (NA37 de Rion) Lésigny (77), Bonnelles (78), Limours (91),
lisation de l’AFNOR qui
dans le cadre du projet Survol. Marolles-en-Brie (94) et Villeneuve-le-Roi
concernent le champ de la
(94).
mesure acoustique envi-
Il s’agissait notamment de couvrir en
ronnementale.
moyens de surveillance du bruit des Par ailleurs, le réseau de mesure autour de
secteurs majoritairement situés à l’heure l’héliport de Paris-Issy-les-Moulineaux a
L’équipe a ainsi participé
actuelle hors plan de gêne sonore (PGS) poursuivi son évolution avec l’installation
activement à plusieurs
dans des zones survolées par des aéro- d’une station experte au sein du parc de
groupes de travail (18
nefs en provenance ou à destinations des Brimborion en remplacement des stations
réunions au total) au sein
aéroports de Paris-CDG, Paris-Le Bourget de Sèvres et Meudon et le déploiement
de différentes commissions
ou Paris Orly et qui présentaient un intérêt d’une nouvelle station dans le 14ème arron-
de l’AFNOR :
en terme de surveillance : dissement de Paris au sein du square du
Serment de Koufra.
- S30JMINCERT sur les
soit parce que les résultats des mesures
incertitudes de mesure en
préalables laissaient pressentir un risque Sur Paris, 3 autres stations ont également
acoustique ;
de dépassement de certaines valeurs qui été déployées conformément au plan de
peuvent être considérées comme exces- surveillance établi avec les services de la
- S30MI « Indicateurs de
sives (pour les indicateurs événementiels Ville : au cimetière de Montmartre (Paris
bruit » ;
par exemple) ; 18ème) pour la surveillance du bruit des
avions, le long du Bd Périphérique au
- S30MM «Météorologie » ;
soit parce qu’il s’agissait de secteurs où niveau de la Pte de Bagnolet pour la sur-
des modifications significatives de l’impact veillance du bruit routier et Place Stalin-
- S30JI « Bruit industriel » ;
sonore des aéronefs pourraient avoir lieu grad pour la documentation d’un contexte
en liaison avec la mise en place de poli- multiexposé au bruit routier et du métro
- S30J – PR FD S37-117
tiques de réduction des nuisances sonores aérien.
relatif à l’autocontrôle de
autour des aéroports.
l’appareillage de mesure
Au total, fin 2011, le réseau Rumeur
acoustique ;
Ainsi, 6 stations ont été déployées à l’ouest compte 30 stations de mesure permanente.
de Paris-CDG à Conflans-Ste-Honorine
- Groupe de travail relatif
à la révision de la norme
NFS 31-010 concernant
la caractérisation et le
mesurage des bruits de
l’environnement.
Installation d’un
Sonopode®
Rapport d’activités 2011 - Bruitparif
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| Activités 2011
Evaluer
Bilan de l’exposition au bruit des transports, impact sanitaire du bruit dans l’agglomération pari-
sienne, étude complémentaire relative au bruit du bd Périphérique, performances acoustiques des
revêtements de chaussées... les travaux de l’observatoire visant à développer la connaissance et
étudier l’impact de solutions ont été nombreux courant 2011.
Accompagner
Face au retard important dans la réalisation et la publication des cartes
stratégiques de bruit et des plans d’action en application de la directive
européenne 2002/49/CE, la France se trouve désormais dans une situation de
précontentieux avec la Commission européenne. Dans ce contexte, Bruitparif a
renforcé son assistance et son accompagnement auprès des collectivités terri-
toriales concernées en Ile-de-France.
Participation à l’élaboration ou à la
relecture/correction du cahier des clauses
techniques particulières (CCTP) - (9
collectivités) ;
Le Conseil général de
Seine-Saint-Denis est
par ailleurs le premier
gestionnaire au sein de
l’IdF à avoir adopté son
PPBE.
Sensibiliser
Bruitparif a réalisé en 2011 un programme d’actions destinées à infor-
mer, sensibiliser et prévenir les risques pris par les jeunes avec l’écoute
de musiques amplifiées. Il a fait l’objet d’un financement spécifique de
l’ARS IdF dans le cadre des objectifs de la fiche 4 « Lutter contre les
atteintes auditives et les traumatismes sonores aigus liés à l’écoute des
musiques amplifiées » du Plan Régional Santé Environnement 2.
Musique ampli-
fiée : un enjeu de Journée Nationale de l’Audition : 300 lycéens
santé publique sensibilisés
A l’occasion de la Journée Nationale de mieux comprendre le trajet du son et les
L’appétence des jeunes l’Audition (JNA), Bruitparif a organisé un conséquences du bruit sur l’organisme.
pour l’écoute des mu- événement de sensibilisation de grande Pratiquer des expériences de physique
siques amplifiées, à fort ampleur en direction des lycéens, en privi- du son : une animation pour visualiser
volume et de manière légiant les filières conduisant à des métiers les principaux phénomènes physiques qui
prolongée, constitue un « bruyants » (bâtiment / chaudronnerie / entrent en jeu dans la création, la trans-
véritable enjeu de santé automobile...), les formations susceptibles mission et la perception du son.
publique démontré par de démultiplier l’action (sanitaire et social Découvrir l’environnement sonore :
de nombreuses études. notamment) ou les établissements dési- quelles sont les différentes sources de bruit
Toutes les sources reux de s’engager dans un projet d’établis- dans l’environnement ? Comment les per-
convergent pour affirmer sement, de préférence dans les territoires çoit-on ? A quel volume sonore sommes-
que les 12/25 ans ont socialement défavorisés. nous exposés dans la vie quotidienne ?
tendance à sous-estimer Comment mesurer le bruit ?
les risques pour leur Dans le cadre d’un partenariat avec le Se protéger du bruit : quelles sont les
propre santé et à ne pas CIDJ, et avec le soutien de l’Education situations à risque ? Comment préserver
prendre les précautions Nationale, l’événement organisé au CIDJ son capital auditif dans le cadre du travail
nécessaires. (quai Branly, Paris 15) a rassemblé 300 et des loisirs ?
L’enjeu du programme lycéens issus de 10 établissements. Doser ses décibels : un atelier pour
d’actions mis en place découvrir en direct le volume sonore réel
par Bruitparif porte sur Pour l’occasion, Bruitparif s’est adjoint les de son baladeur et recevoir des conseils
la prise de conscience conseils et l’expertise de 10 partenaires : personnalisés pour que la musique reste
des risques en agissant la JNA, la Région Ile-de-France, La Mairie un plaisir sans risque.
sur les comportements, de Paris, l’Inserm, l’Association ORL 75, Adopter des comportements citoyens :
par le biais d’actions France Acouphènes, Audissimo, JLH / 2 roues motorisés, terrasses de café…
pédagogiques ciblées au lesoreilles.com, Envvea et le CIDJ. comment contribuer à un environnement
plus proche d’une popu- sonore plus apaisé ?
lation insuffisamment Des ateliers pédagogiques étaient propo-
informée et vulnérable sés aux jeunes : De plus, une exposition et des tests de
avec pour objectifs : Comprendre comment marche son dépistage par des médecins ORL ont été
- Informer sur les risques oreille : une visite guidée de l’oreille pour proposés aux élèves.
auxquels les jeunes
s’exposent ;
Journée Nationale de
- Contribuer à une prise
l’Audition le 10 mars
de conscience et une 2011 au CIDJ à Paris
modification des com-
portements ;
- Contribuer à réduire le
risque à la source par
la gestion sonore lors
de festivals de musique
en plein air et par la
documentation des
niveaux sonores diffusés
en discothèque.
Sensibilisation aux
risques auditifs à
l’occasion de la
marche des fiertés
LGBT à Paris
«Ondeparif » : étude de
faisabilité
La question des ondes électromagnétiques est une préoccupation
importante des collectivités territoriales sans cesse tiraillées entre le
souci de favoriser la couverture numérique du territoire et les interro-
gations sur les potentiels impacts sanitaires. Reprenant ces préoccu-
pations, le Conseil régional d’Ile-de-France a confié à Bruitparif une
Ondes électroma- étude portant sur la faisabilité de créer un observatoire régional des
gnétiques : quels ondes électromagnétiques « Ondesparif », outil de caractérisation des
niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques.
enjeux pour les
collectivités ? Méthodologie de l’étude
Réalisée sur une période de 6 mois, cette leurs attentes et les enjeux par rapport à
L’enquête réalisée auprès étude a comporté plusieurs phases : la surveillance des ondes électromagné-
des collectivités locales tiques.
d’Ile-de-France a fait res- Le recensement, à partir de la revue de
sortir une préoccupation la littérature existante sur le sujet et la La réalisation d’une revue, à l’interna-
certaine concernant la rencontre d’un certain nombre d’acteurs, tional et en France, des initiatives inté-
problématique des OEM des connaissances disponibles concernant ressantes en matière d’organisation et de
même si celle-ci semble les ondes électromagnétiques (physique), stratégie de surveillance des ondes électro-
être de second plan par leurs impacts potentiels sur la santé, la magnétiques.
rapport à d’autres pro- perception de la problématique par la
blématiques environne- population, la réglementation, la gestion L’élaboration de propositions concrètes
mentales comme le bruit et l’organisation de la surveillance des et de préconisations qui pourraient
ou la pollution de l’air. ondes en France, les outils, moyens de permettre de préfigurer un observatoire
concertation et d’information existants, régional des ondes électromagnétiques.
Parmi les ondes électro- les méthodes, normes, matériels et outils
magnétiques, les sujets existants pour la mesure physique ou L’organisation le 20 octobre 2011
qui focalisent le plus les l’évaluation par modélisation des ondes d’une réunion de restitution de l’étude et
inquiétudes des conci- électromagnétiques… d’échanges sur le projet « Ondesparif »,
toyens concernent prin- en présence des représentants du Conseil
cipalement les antennes La passation d’un questionnaire d’en- régional à l’initiative du projet et de
relais, les lignes à haute quête auprès des collectivités locales d’Ile- l’ensemble des acteurs rencontrés.
et très haute tension et de-France afin de recueillir leurs besoins,
l’utilisation du téléphone
mobile. L’utilisation du
wifi public semble égale-
Les attentes des collectivités
ment soulever quelques Les deux tiers des collectivités qui ont technologies, et analyse pédagogique des
inquiétudes en petite répondu à l’enquête jugent la création résultats de mesure ou de simulation) et
couronne. d’un observatoire des ondes électro- juridiques (jurisprudence, réglementa-
magnétiques à l’échelle régionale utile, tion) ;
Globalement les voire très utile. En termes d’attentes et de
habitants des communes recommandations par rapport aux rôles et le fait de pouvoir mobiliser des compé-
de la petite couronne missions que pourrait avoir un tel observa- tences ou une assistance méthodologique
semblent être plus toire, les communes citent principalement : dans les dispositifs de concertations entre
inquiets et se sentent communes, opérateurs et riverains ;
davantage concernés le fait d’avoir un lieu d’informations et
par la problématique de ressources identifié sur le territoire fran- le fait de disposer d’un outil indépendant
des ondes électroma- cilien qui soit indépendant et objectif ; de caractérisation des niveaux et types
gnétiques que ceux des d’exposition sur leur territoire sur toute la
communes de la grande le fait de disposer d’un organe neutre et gamme de fréquences des OEM ;
couronne. objectif pouvant apporter une expertise
et un accompagnement des collectivités le fait de favoriser le lancement d’études
locales dans des domaines techniques de recherche opérationnelle ou d’y prendre
(explication sur la physique des OEM, les part.
Communication
Afin de valoriser le résultat de ses activités, diffuser ses outils et méthodologies et assurer une
information transparente, Bruitparif a développé de nouveaux outils d’information et de com-
munication et enrichit les supports existants. En 2011, le développement des relations avec les
médias a fait l’objet d’une attention toute particulière avec 4 conférences de presse dans l’année.
28 septembre : organisation d’une confé- Plus de cent reprises presse citant explicite-
rence de presse à l’occasion du lancement ment Bruitparif et de l’ordre de 25 pas-
Jean-Paul Huchon, Président du site Rumeur en présence de Jean-Paul sages radio et TV ont été comptabilisés au
du Conseil régional annonce Huchon, Président du Conseil Régional. cours de l’année 2011.
le lancement du site Rumeur à
l’occasion de la conférence de
presse du 28 septembre.
10 novembre : démonstration par Bruit-
parif de son véhicule laboratoire et des ou-
Ressources humaines
L’équipe de Bruitparif s’est stabilisée au cours de l’année 2011, avec un effectif moyen annuel de
15,5 ETP (équivalent temps plein), contre 14,5 ETP en 2010.
Données financières
Pour sa sixième année complète d’activité, Bruitparif présente un
bilan en hausse par rapport à 2010, s’établissant à 1 955 808 € contre
1 629 820 €. Le compte de résultats quant à lui présente un déficit de
51 737 €.
Recettes de fonctionnement
Les recettes de fonctionnement (hors une subvention de l’IFSTTAR dans le cadre
reprise d’amortissements) s’élèvent à de l’étude DEBATS, le solde de subvention Répartition des recettes de
1 642 306 €, supérieures de 12% par ADEME pour le projet QUASOART, des fonctionnement (hors reprises
rapport à 2010. Néanmoins, elles restent transferts de charge... d’amortissements)
inférieures de 12 % par rapport au budget
prévisionnel.
Dépenses de fonctionnement
Les dépenses de fonctionnement (hors extérieurs » qui concerne les frais d’hono-
amortissements) en augmentation de 16% raires, de communication et de relations
par rapport à 2010, s’expliquent en grande publiques, de déplacements, missions et
part par la réalisation, à titre exception- réceptions, frais postaux et de télécommu-
nel, d’une étude de faisabilité relative à nication ;
la mise en place d’un observatoire des 4% pour le poste des « achats » qui
ondes électromagnétiques, à la demande concerne surtout des dépenses en petits
du Conseil régional en plus des missions équipements nécessaires à l’exploitation
habituelles. des matériels de mesure acoustique et en
fournitures administratives et informa-
En 2011, les dépenses relatives au volet tiques ; Répartition des charges de
bruit ont été bien maîtrisées. Avec une 5% pour les « autres charges » et fonctionnement (hors dotations
augmentation de 5% par rapport à 2010, « charges exceptionnelles ». aux amortissements)
elles atteignent 1 522 466 €.
Perspectives 2012
Les études menées par l’observatoire en 2011 ont permis d’améliorer
la connaissance des enjeux en matière de bruit sur le territoire régional
et de rappeler la nécessité de renforcer encore les politiques publiques
visant l’amélioration de l’environnement sonore. Un constat partagé
par les membres de Bruitparif qui souhaitent un programme d’actions
2012 particulièrement riche.
Bruitparif organisera
également un événement à
dimension européenne afin
de permettre les échanges
d’expériences entre
grandes agglomérations
européennes en matière de
gestion du bruit.
Rejoindre le réseau des acteurs franciliens qui se mobilisent pour la lutte contre le bruit et témoigner ainsi de son intérêt pour
la préservation de l’environnement sonore ;
Contribuer à mettre en œuvre des actions concrètes en faveur d’une meilleure prise en compte de l’environnement sonore en
soutenant le développement de l’observatoire métrologique du bruit à l’échelle régionale (réseau de mesure Rumeur), la réali-
sation mutualisée entre les acteurs d’une cartographie régionale du bruit et la mise à disposition de tous d’informations fiables,
objectives et indépendantes sur le bruit ;
S’associer à des actions de sensibilisation du grand public pour faire découvrir à chacun l’importance de l’environnement
sonore et aider à mieux le préserver.
La demande d’adhésion se fait par l’envoi d’une lettre adressée à Madame la Présidente de Bruitparif. L’acceptation est pronon-
cée par le Conseil d’Administration de Bruitparif conformément à l’article 7 de ses statuts.
Extrait des statuts de Bruitparif
(approuvés par l’assemblée générale extraordinaire du 8 juin 2010)
ARTICLE 2 : OBJET
L’association a pour objet, dans sa zone de compétence qui recouvre l'ensemble du territoire régional, de mesurer le bruit,
d’évaluer la gêne sonore, de développer la connaissance, de diffuser toute information et d’élaborer des indicateurs en matière
de :
- bruit lié aux infrastructures de transports terrestres ;
- bruit lié au trafic aérien ;
- bruit lié aux activités commerciales, industrielles ou de loisirs ;
- bruit lié à la vie locale ;
- bruit dans les établissements recevant du public et les bâtiments.
Elle constitue un outil d’analyse et de suivi permanent permettant d'éclairer les politiques publiques.
Dans ce but, elle crée, développe, gère et met à jour une base de données susceptibles d’être intégrées aux différents systèmes
d’informations géographiques régionaux, base dont elle assure la conservation. Cette base de données est alimentée, notam-
ment, par un réseau de mesures permanent propre à l’association, dont les données brutes avant traitement sont sa propriété.
Elle réalise ou fait réaliser également des bilans, synthèses, enquêtes, études, documents rédigés, graphiques et cartogra-
phiques, sur la base des différents éléments d’information scientifique et technique, mis à disposition par les différents parte-
naires et professionnels concernés.
L’association favorise les échanges entre les différents acteurs publics, associatifs et privés intervenant dans son champ de
compétences.
L’association peut participer à et développer des coopérations et échanges régionaux, nationaux et internationaux en lien avec
les sujets cités au premier alinéa de l’article 2. L’association peut notamment proposer, organiser, participer ou conduire des
programmes de recherche appliquée et des actions expérimentales dans un cadre de coopération entre les centres de recherche,
l’industrie et les collectivités territoriales, visant à développer le savoir-faire professionnel en environnement sonore urbain et
mettant en application les connaissances issues de la recherche.
(…)
Pour tout nouveau membre, la demande d’adhésion se fait par envoi d’une lettre au président de l’association. L’admission des
nouveaux membres est prononcée par le conseil d’administration à la majorité simple. »
Composition
L´assemblée générale est composée de l’ensemble des représentants des membres de l’association répartis en 6 collèges.
Les 6 collèges sont :
- 1er collège : collège des services et des établissements publics de l’Etat dont la liste est établie par le Préfet de Région et le
Préfet de Police ;
- 2ème collège : collège de la Région Ile-de-France dont les 6 représentants sont : le(la) Président(e) du Conseil Régional ou
son(sa) représentant(e), le(la) Président(e) du Conseil Economique et Social Régional ou son(sa) représentant(e) et quatre
conseillers régionaux désignés par le Conseil Régional ;
- 3ème collège : collège des autres collectivités territoriales et établissements publics locaux ;
- 4ème collège : collège des activités économiques (opérateurs et acteurs dans le domaine des transports, de l’habitat, de la
construction, activités commerciales, industrielles ou de loisirs) ;
- 5ème collège : collège des organismes professionnels traitant de l’acoustique ou de l’audition, des organismes d’informations,
d’études et de recherche cherchant à caractériser le bruit et ses impacts ;
- 6ème collège : collège des associations agréées de protection de l’environnement et de consommateurs et des personnalités
qualifiées.
Les voix délibératives (millièmes), dont le nombre est fixé par l’assemblée générale, sont réparties de la façon suivante :
- un quart pour l’Etat ;
- un quart pour la Région ;
- une moitié pour les quatre collèges avec égalité entre collège, soit un huitième par collège.
Document conçu et réalisé par Bruitparif - Mai 2012
Crédits photos : Bruitparif, Phanie, DR
Rapport d’activité
2011
Bruitparif
Observatoire du bruit
en Île-de-France