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ALE

Le conte merveilleux

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ALE
 J’écoute un conte merveilleux

1. Ecoute attentivement le conte lu par ton professeur.


2. Réponds aux questions suivantes.

A. Que s’est-il passé avant la naissance de Blanche Neige ? A sa naissance ? Lorsqu’elle a eu un an ?


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B. Pourquoi la nouvelle épouse du roi est-elle jalouse de Blanche Neige ?
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C. Que décide-t-elle ?
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D. Qui laisse la vie sauve à Blanche Neige ?
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E. Comment la reine est-elle trompée ?
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F. Par qui est accueillie Blanche Neige ?
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G. Comment s’organise désormais sa vie ?
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H. Par qui la reine apprend-elle que Blanche Neige n’est pas morte ?
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I. Combien de fois la reine tente-t-elle de tuer Blanche Neige ? Comment ?
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J. Qui sauve Blanche Neige à chacune de ses tentatives ? De quelle manière ?
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K. Quel est le sort réservé à la reine ?
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 Les caractéristiques du conte

1. Regarde cet extrait de film et réponds aux questions suivantes.


A. Quels types de personnages voit-on apparaitre à l’écran ?
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B. Tous les événements pourraient-ils se produire dans la réalité ? Si non, donne des exemples.
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C. Peux-tu situer l’action dans un lieu, dans une région précise ? Si oui, précise le lieu.
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D. Quand l’action semble-t-elle se dérouler ? Souligne la bonne réponse.
- De nos jours
- On ne peut pas le dire
- Dans un passé lointain

2. Lis les contes suivants et complète ensuite le tableau.

Le pope à la peau de bouc

En un certain royaume, un vieux couple vivait dans un dénuement presque total. Au bout de longues années de vie
commune, la vieille rendit son dernier soupir, en un triste jour d'hiver où il gelait à pierre fendre.
Le vieux fit le tour de ses voisins et amis pour leur demander de l'aide à creuser sa tombe mais tous, sachant qu'il était
pauvre, refusèrent catégoriquement.
Le vieux alla trouver le pope1 du village qui était particulièrement malhonnête et cupide.
- Aie la bonté, lui demanda-t-il, d'enterrer religieusement ma pauvre femme.
- As-tu de l'argent ? J'exige d'être payé d'avance !
- Je ne veux pas te mentir, pope, je n'ai pas un sou vaillant en mon logis. Fais-moi crédit, je vais aller travailler et je te
payerai généreusement, parole d'honneur.
Le pope refusa d'écouter le vieil homme :
- N'aie pas le front de revenir sans argent !
"Rien à faire, se dit le pauvre veuf, je vais aller au cimetière enterrer tout seul ma défunte femme."
Armé de sa pelle et de sa hache, il se mit en devoir de creuser le trou : il commença par fendre à coup de hache la
surface de la terre gelée, prit sa pelle et creusa, creusa... et mit à jour une marmite. Il l'ouvrit et vit qu'elle était replie à
ras bord de pièces d'or qui brillaient comme la flamme.
- Merci, Seigneur ! S’exclama-t-il, fou de joie. J'aurai de quoi rendre les honneurs à ma défunte femme.
Il s'interrompit de creuser et regagna ses pénates 2, emportant la marmite au trésor.
Pour qui a les poches pleines, tout marche comme il le désire. Le veuf trouva très vite de braves gens qui s'offrirent de
fabriquer le cercueil. Il envoya sa bru chercher breuvages et victuailles pour le repas de funérailles. Puis il prit une
pièce d'or et alla refrapper à la porte du pope.

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Pope : prête chrétien orthodoxe
2
Pénates : demeure, maison
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Dès que celui-ci le vit sur le seuil, il lui dit d'un ton peu amène :
- Je t'avais bien recommandé de ne pas te montrer les mains vides !
- Ne te fâche pas mon père. Voici une pièce d'or ; dis un service funèbre pour ma pauvre femme et je t'en serai
reconnaissant jusqu'à la fin de mes jours.
Le pope prit la pièce d'or et se répandit en paroles doucereuses et en courbettes.
- Fais-moi confiance, brave homme, j'accomplirai mon devoir.
Le pope et la popesse se mirent aussitôt à commenter cet événement extraordinaire :
- Qui l'aurait cru de ce vieux birbe ! On le dit sans le sou et il me glisse une vraie pièce d'or. J'ai enterré une foule de
nantis dans ma vie mais je n'ai encore jamais été autant payé.
Le pope alla de ce pas chercher ses enfants de chœur et enterra la vieille en grandes pompes.

À l'issue de cette cérémonie, le veuf invita le pope au repas des funérailles. Quand les invités arrivèrent à la maison du
vieillard, ils eurent la surprise de voir la table croulante de nourriture et de boissons.
Le pope s'attabla, mangea comme quatre et se mit en pensée à convoiter l'or du vieillard.
Quand les invités se furent dispersés, il se leva de table et le vieux sortit l'accompagner dans la cour. Là, en tête à tête,
le pope se mit à le questionner :
- Écoute-moi, mon brave. Il faut que tu te confesses, que tu délivres ton âme de tout péché. Tu es devant moi comme
devant le Seigneur : dis-moi un peu d'où te vient toute cette richesse. Tu étais un traîne-misère et voici que la fortune
t'es tombée du ciel. Confesse-toi, mon brave : à qui as-tu volé ce trésor ?
- Que dis-tu là mon père ! Je n'ai volé personne. J'ai mis la main sur ce trésor.
Et il raconta l'affaire.
Dès que le pope l'eut entendue, il devint vert de jalousie. De retour chez lui il passa ses jours et ses nuits à ruminer.
"Ce sale petit moujik de rien du tout qui a mis la main sur une telle fortune ! C'est une honte ! Quel plan est-ce que je
pourrais bien trouver pour lui dérober son magot ?"
- Écoute, ma femme, fit-il à son épouse, nous avons bien un bouc ?
- Certes, oui.
- Quand la nuit sera tombée, nous mènerons notre affaire rondement !
À une heure tardive de la nuit, le pope traîna son bouc hors de l'isba, le tua et l'écorcha de manière à laisser les cornes
et a barbichette sur la peau. Il la mit aussitôt sur son dos et demanda à sa femme :
- Prends une aiguille et du fil, et couds cette peau solidement autour de moi.
La popesse choisit une grosse aiguille et du gros fil et fit ce que son mari demandait.
Lorsqu'il fut minuit, le pope se rendit à l'isba du vieil homme et se mit à gratter et à frapper. Le vieillard, alerté par le
remue-ménage, bondit hors de son lit :
- Qui va là ? s'enquit-il
- Je suis le diable !
- Hors d'ici Satan ! cria le veuf qui brandit une croix et récita ses prières.
- Écoute-moi, vieil homme, répondit le pope. Tu auras beau prier et te signer, jamais tu ne te débarrasseras de moi.
Mieux vaut que tu me donne la marmite aux pièces d'or, sinon tu seras maudit. Je t'ai pris en pitié, je t'ai révélé
l'emplacement de la marmite en pensant que tu ne prendrais que quelques pièces mais toi, cupide vieillard, tu t'es
approprié tout l'or !
Le vieillard regarda alors par la fenêtre et vit les cornes et la barbichette de bouc. C'était bien le malin en personne !
"Tant pis pour l'or, se dit-il. Jusqu'à ce jour j'ai vécu sans lui, je saurai bien m'en passer maintenant."
Il alla chercher la marmite et la posa devant sa porte et courut se cacher au plus vite à l'intérieur de sa maison.
Le pope s'empara de la marmite et repartit chez lui à toutes jambes.
- Eh bien, femme, l'or nous appartient ! Va donc le cacher, ensuite tu prendras un couteau pour couper cette peau de
bouc avant que quiconque ne nous ait surpris.
Quand la popesse voulut couper une couture, le sang se mit à couler, le pope de hurler :
- Femme ! Tu me fais mal, arrête. Femme ! Tu me fais mal, arrête !
Elle essaya de couper à un autre endroit, le résultat fut le même. La peau de bouc avait adhéré au corps du pope.

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Le pope et la popesse tentèrent tout, même de rendre l'or au vieillard, rien n'y fit. La peau du bouc resta à jamais collée
au corps du pope. Le ciel l'avait châtié de la sorte pour son impardonnable cupidité.
Afanassiev, Contes populaires russes, Junior poche, septembre 1985

La traversée du fleuve

Trois hommes cheminaient à travers la brousse. Ils se dirigeaient vers le fleuve qu’ils comptaient traverser avant la
nuit.
Le premier portait un sabre, le second un arc et des flèches, le troisième n’était pas armé. C’était un homme humble
qui portait autour de la tête un long turban de couleur blanche.
Arrivés au bord du fleuve, les trois hommes furent surpris par sa largeur.
- Comment allons-nous parvenir à le franchir? interrogea l’un d’eux.
- Que chacun fasse de son mieux, déclara celui qui portait un sabre. Retrouvons-nous sur l’autre rive.
Il s’approcha alors de l’eau, leva ses bras musclés, et frappa le fleuve avec son sabre. Les eaux s’entrouvrirent et il
traversa rapidement tandis que le passage se refermait derrière lui. Arrivé sur la rive opposée, il se retourna et
interpella ses compagnons.
- Faites comme moi, leur dit-il.
Le deuxième homme prit son arc et visa un arbre au-delà du fleuve. Il était très adroit et y planta une flèche du premier
coup. Puis il tira rapidement toutes celles que contenait son carquois. Les flèches s’enfilèrent les unes dans les autres,
et finirent par constituer un pont fragile au-dessus du fleuve. Le deuxième homme l’emprunta et put ainsi traverser à
son tour.
- Fais comme nous, crièrent les deux premiers hommes à leur compagnon qui se trouvait encore de l’autre côté du
fleuve.
Le troisième homme déroule lentement son turban. Il fit un nœud coulant et lança son turban qui alla s’accrocher à un
arbre sur la rive opposée. Et il traversa, lui aussi.
Les trois hommes étaient à nouveau réunis; ils échangèrent alors un sourire sans rien dire avant de se séparer.
La vie n’est-elle pas un fleuve que chacun traverse à sa façon ?...
Conte du Niger

L’enfant, le buffle et le tigre

Il y a fort longtemps, l’homme menait le buffle aux champs en le tirant par une corde attachée simplement à ses
cornes. Cette tâche n’était pas toujours aisée car l’animal allait souvent où il voulait.
Un jour, un paysan eut l’idée de passer un anneau dans ses naseaux et d’y nouer la corde. Depuis, le buffle a suivi
docilement l’homme et l’a aidé dans de nombreux travaux agricoles. C’est ainsi que l’on confia, même la garde de
l’animal apprivoisé aux enfants.
Un jour, après une matinée de labeur, un jeune gardien laissa son buffle paître tranquillement à la lisière de la forêt.

Survint un tigre. En ce temps, l’animal n’avait pas de rayures noires sur son magnifique pelage jaune. Le féroce
animal s’étonna de l’obéissance du puissant buffle, que lui-même craignait, envers un si jeune enfant.
Il lui demanda :
- Buffle, pourquoi obéis-tu à ce frêle humain, toi dont la force égale la mienne ?
Le buffle lui répondit :
- Physiquement, le petit homme est faible, mais son intelligence est plus puissante que nos cornes et nos griffes !
Étonné, le tigre s’adressa alors au garçon :
- Dis-moi, petit homme, où est donc cette “intelligence” qui effraye tant le puissant buffle ?
Le petit gardien lui répondit sans perdre son sang-froid :
- Monsieur le tigre, je n’ai pas apporté mon intelligence avec moi aujourd’hui. Je l’ai laissé à la maison.
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- Alors, va la chercher que je puisse me faire ma propre idée à son sujet, lui suggéra la tigre.
- Mais tu vas profiter de mon absence pour dévorer mon buffle ! Si tu acceptes que je t’attache, j’irai chercher mon
intelligence pour te la montrer.
Le tigre hésita mais, poussé par la curiosité, il accepta la proposition. Le garçon demanda au tigre de s’aplatir contre
un solide tronc d’arbre, il prit ensuite une longue corde et l’attacha solidement en faisant plusieurs tours autour de
l’animal féroce et de l’arbre.
Une fois qu’il eut fini, il prit un gros gourdin et se mit à battre le tigre, en s’exclamant :
- Tiens, la voici mon intelligence, observe- là donc de près !
Sous les coups, le tigre se débattit de douleur et de rage. Il se débattit si violemment que sa peau fut brûlée, à force de
frottements contre les cordes. Depuis ce jour, les tigres ont des rayures noires sur leur robe jaune.
Le tigre parvint finalement à se dégager et s’enfuit dans la forêt sans demander son reste. Le buffle, qui assistait à la
scène, fut pris d’un fou rire. Il riait en secouant si fortement sa lourde tête qu’il cogna sa mâchoire par terre à s’en
casser les dents. Depuis ce jour, les buffles n’ont plus de dents à leur mâchoire supérieure !
Contes du Vietnam

Le pope à la peau de L’enfant, le buffle et le


La traversée du fleuve
bouc tigre

Lieu

Personnages

Epoque

Début du récit

Histoire possible dans la


réalité ?
Présence d’une morale ?

Pays d’origine du conte

Quelles pourraient-être les morales de ces contes ?

- Le pope à la peau de bouc : …………………………………………………………………………………………………………


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
- La traversée du fleuve : ……………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
- L’enfant, le buffle et le tigre : ………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

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CARTE D’IDENTITE DU CONTE

 Le conte commence généralement par …………………………………………………….


« Il était une fois », « il y a bien longtemps », « en ce temps-là »,…
 Le conte a souvent une fin ……………………………… : un mariage, les méchants sont punis, le
héros est victorieux,…
 Le conte présente souvent des éléments ………………………………………….. (pouvoirs magiques,
créatures, …)
 Le narrateur est ………………………………………… ; il n’est pas un personnage de l’histoire.
 Le conte est une pure …………………………………. (il n’est pas issu de la réalité)
 Le conte se déroule dans une époque et un lieu ………………………………………
 Les personnages rencontrent des êtres …………………………………………….. . Par exemple, des
fées, des rois/reines/princesses, des magiciens, …
 Le conte contient souvent une …………………………… . Elle se trouve à la fin du texte et peut
parfois figurer en toutes lettres.

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