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P. de la HARPE
Les résultats rappelés sans preuve dans les deux premiers para-
graphes sont démontrés dans de très nombreux livres. Mon préféré est
181
Ker(X) ; Ker(x*)
définie par
si V E
si V E
On déduit sans peine de ces remarques que CO(H) est une algèbre simple
si a en était en effet un idéal non trivial, on pourrait choisir X et
y dans CO(H) - {O} avec X E a et Y 1 ~ j avec F comme ci-dessus, on
aurait alors un idéal non trivial ~F-l(~) de EndC(F), d'où l'absurdité.
X [BES].
184
J
1
K( x, y ) f ( Y ) dy f e H X e [0,1] .
°
(Indications: montrer d'abord que X est borné, puis que l'application
K
qui associe X à K est linéaire bornée de L2 ([0,1] x [0,1]) dans L(H),
K C
puis que X est de rang fini si K est de la forme
K
L
n
K(x,y) = Ct
i (x)!3i(y)
i=1
et conclure en utilisant la propriété (iv) de la proposition 1).
185
2. OPERATEURS DE FREDHOLM.
Nous noterons ~(H) l'ensemble des opérateurs de Fredholm sur H et, pour
tout nEZ, ~n(H) l'ensemble des opérateurs de Fredholm d'indice clas-
sique n. Propriétés évidentes : ~(H) est hermitien, ouvert dans L(H)
(car TI est continu et le groupe des éléments inversibles dans toute
algèbre de Banach avec unité est ouvert), fermé par multiplication et
stable par perturbation compacte.
Remargues :
v
Considérons à nouveau n : L(H) et les groupes G, GO comme
L(H)~
1
dans la remarque (ii) ci-dessus. Par définition ~(H) = n- (G) . Par
1
la proposition 3 ~O(H) = n- (G )' Il est évident que GL(H) C ~O(H)
o
et c'est un exercice facile de vérifier que n(GL(H)) = GO' Soit
L(H) , ) ~(H) ,
' .oT ' 'OLT
n 1 j
v
L(H) , -, G , Go GL(H)/GL(H,C)
Soit JI:- un ultrafiltre libre sur N. "Ultra" veut dire que, pour
tout sous-ensemble S de N, ou bien S E v'l ou bien N-S E Jl. "Libre"
veut dire que ~ n'est pas l'ensemble des parties de N qui contien-
nent un entier donné. L'existence de tels filtres découle de l'axiome
du choix; voir [BTGI, §6 , NO 4).
de vérifier que
est une forme hermitienne sur ft", que son noyau est précisément vr,
et qu'elle définit donc sur~' une structure d'espace préhilbertien
191
3. UN THEOREME DE H. WEYL
J
a
X ÀdE(À)
-a
Cela veut dire que, pour tout nombre réel c > 0 , il existe un entier
n et des nombres réels ~O' ... , ~n satisfaisant
pour tout n-uple (Àl' •.. , Àn) de nombres réels avec Àj E [~j-1'~j]
on a
j=l
Cette version du théorème spectral est copiée du nO 107 dans [RN] j elle
résulte immédiatement de [D.4.71] et du fait que les fonctions en esca-
lier sont denses dans l'espace Loo(v) de [D].
a
!:,!,~~y~: Soient E et X = -al ÀdE(À) comme plus haut, et n un entier
posi tif à préciser plus tar d. Pour tout k E {1, •.. , n} , notons Ek
le projecteur associé par E à l'intervalle Ik = )Àk-a/n, Àk+a/n) de
longueur 2a/n centré en Àk = ((2k-n-1)/n)a Alors
J
a
(X -Àk)2Ek = (À - Àk )2dE (À).Ek = J~ (À - Àk )2 dE (À)
-a k
Pv v
l
n
pxw k < XW k 1 wm > wm = < XW k 1 wk > wk
m=l
Il (1- P)xPu11 2 Il (1- P)X l < u Iwk > wkll2 II<UIW k > 12p(1-P) Xw k Il
2
,,;
k~l k~l
2 2 2
,,; lIull a /n
de sorte que
1, 2, ...
Remarques :
~E~~Y~ :
Soient D'un opérateur diagonal avec n(D') = x et Hpif le
sous-espace de H engendré par les vecteurs propres de D' correspondant
à la partie 0pif(D') de son spectre. Soit À un point arbitraire de
O(x) • Pour tout E > 0, soit HE le sous-espace de Hpif engendré par les
vecteurs propres correspondant aux valeurs propres À E 0pif(D') distan-
.l
D'v si v (Hpif )
{
E
Dv
À v si v E H
pif
~:~~y~_J~~~~~:l :
Soient B1 l' •.. , B1 k des boules ouvertes de
, , 1
rayon 1/2 dont la réunion Bl contient L (chacune des boules rencontrant
L). Il existe un entier n tel que Àn E B1 et ~n E B1 pour tout n ) n 1 .
1
On peut alors renuméroter les suites sans affecter leurs n 1 premiers
termes de telle sorte que, pour tout n ) n 1 , les points Ànet ~n soient
contenus dans une même boule B1 ., donc de telle sorte que d(Àn'~n) < 1
,J
Supposons qU'on ait trouvé une suite croissante d'entiers
(n , ... , n _ 1 ) et des numérotations des suites A et M de telle sorte
1 r
1 p
que d (À ,~ ) < 2 - pour tous n ) n et p E { 1, ... , r -1 } .
n n p
r
Soient Br,l' ... , B k des boules ouvertes de rayon 2- dont la réunion
r, r
Br contient L (chacune des boules rencontrant L). Il existe un entier
n
r
> nr_l tel que Àn E Br et ~n E Br pour tout n ) n r . On peut à nou-
veau renuméroter les suites sans changer leurs n premiers termes de
r
telle sorte que, pour tout n ) n , les points Àn et ~n soient contenus
r
199
l-r
dans une même boule Br,j' donc de telle sorte que d ( Àn'~n ) < 2 .
La preuve est ainsi achevée ; on en trouvera une autre dans une
note de Halmos [H 3] .
Remarques :
5. RELEVEMENT S .
Preuve: Le spectre de e est dans {O,l} car (e_À)-l est donné par
l-À-e
~ si À 1 {O,l}. Par suite (voir § 3)
{°
si Re(z) < a
fez)
1 si Re(z) > a
203
o si Re(z) < a.
g(z) {
z -1 si Re ( z ) > a.
.;
Lemme: Soient e un projecteur dans L(H) et El' E2 deux projecteurs
dans L(H) avec n(E l ) = n(E ) = e . L'opérateur R = 1 - El - E2 + 2E 1 E2
2
est de Fredholm d'indice zéro, de sorte que les dimensions n l de
..L
Im(E ) n (Im(R)) et n de Im(E 2 ) n Ker(R) sont finies. De plus,
1 2
n = n si et seulement s'il existe un unitaire V E L(H) avec V-l
1 2
compact et E2 = V*E 1V .
De mElme S R* induit
204
et S
dim(Ker(R_)) = m-n2
et V
avec (T+ @ T_)-R compact et tels que F(T+ @ T_) = (T+ @ T_)E 2 . Le
schéma suivant aide le rédacteur au moins à y voir clair :
position 7 i mais elle nous sera d'autre part aussi utile à établir
l'existence de relèvements pour d'autres objets (voir la preuve de la
proposition 11) ; ainsi les problèmes d'existence et de paramétrisation
de relèvements sont-ils encore plus étroitement liés qu'il peut y
sembler à première vue.
Il
Preuve Soient w une isométrie partielle dans L(H) , e W*w son
207
est compact car TI(T*T) = TI(E). L'opérateur E(ITI-E) est aussi compact
en effet, la compression de l'opérateur positif ITI à Im(E) étant
inversible, celle de ITI+E l'est aussi et il existe S E L(H) avec
que Im(UE'U*) soit selon le cas un espace contenant Im(E) avec codi-
mension finie ou un sous-espace de Im(E) de codimension finie (Propo-
sition 8).
i, j
Un tel système est déterminé par 2n-1 éléments ej,j et e j ,l (j=l, ... ,n)
satisfaisant
e. l(e. 1)*
J, J,
Si de plus cp(l) = 1, on peut choisir <li de telle sorte que <lI(l) soit
un projecteur sur un sous-espace de H de codimension d-l au plus, où d
est le plus grand commun diviseur des dimensions des idéaux à gauche
211
minimaux de A.
1/1
B , L(H)
l l 7T
A , L(H)
cp
V
Reprenons les notations U(H) et U(H) du § 4 (remarque (iii) suivant
la proposition 6). Une représentation unitaire de Calkin d'un groupe G
v
est un homomorphisme cp : G ~ U(H) ; une telle représentation est
relevable s'il existe une représentation unitaire au sens usuel, c'est-
à-dire un homomorphisme ~ : G----4 U(H), avec 7T~ ~ cp
B l B L l 0 G R A PHI E
(1977) 515-521.
[Ge] K. GEBA "On the homotopy groups of GLc (E)", Bull. Aead.
Polon. Sei. Sér. Sei. Math. Astronom. Phys. 16
(1968) 699-702.
217