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Alice Raymond - Press & Documents
Architecture
Trois artistes se sont immergés dans la Maison Frugès-Le Corbusier, à Pessac, avant sa
fermeture pour rénovation. Une expérience entre architecture, création et patrimoine, à
découvrir jusqu’au 30 avril.
Construits entre 1924 et 1926, les Quartiers Modernes Frugès (1) comptent parmi les 17 réalisations de Le Corbusier
inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco en 2016. L’une des maisons appartient à la Ville de Pessac, qui l’avait
restaurée dans les années 1980 pour l’ouvrir au public. Classée monument historique, elle se visite et sert de lieu de
médiation autour de l’architecture et de l’urbanisme, en lien avec le patrimoine de la Cité Frugès dont les autres
demeures sont toujours habitées.
La Maison Frugès-Le Corbusier va fermer ses portes au printemps 2022 pour une restauration en profondeur. Elle
rouvrira pour le centenaire de la Cité, proposant une vision de l’oeuvre épurée de Le Corbusier dans son état
originel. Avant cette campagne de travaux, la municipalité a invité trois artistes de la région à investir le lieu : Alice
Raymond, Pierre Labat et Matth Velvet, trois plasticiens dont les réflexions en lien avec l’espace ou l’objet font
écho à celles de Le Corbusier qui était lui-même architecte, urbaniste, designer et artiste.
Le rapport entre le vivant et la forme est aussi ce qui anime la réflexion de Pierre Labat, plasticien bordelais et
enseignant à l’école d’art et de design des Pyrénées. « Vide, cette maison est déjà une oeuvre d’art. Sa simplicité
nous révèle une humanité de la construction, une pensée de l’usage qui devient forme. » Le plasticien dispose des
petits reliefs muraux qui lui rappellent les lignes d’une maquette d’architecture. Il a également réalisé une «
archéologie du quartier » en collectant des objets dans les rues voisines, qu’il réunit sur une affiche photographique
donnée aux visiteurs. Dans une autre pièce, il place en équilibre des fers à béton, matériau symbolisant « l’un des
premiers et des derniers éléments visibles dans une architecture », comme une méditation en espace.
C’est aussi une exploration à laquelle nous convie le troisième artiste, Matth Velvet. Si la peinture est aujourd’hui
son médium principal, sa formation de designer industriel lui donne une sensibilité à l’objet. Dans la grande pièce à
vivre du 1er étage, il installe sur des tiges métalliques des tronçons des mêmes liquidambars du rez-de-chaussée.
Référence à la table basse Tronc d’arbre de Pierre Jeanneret, Charlotte Perriand et Le Corbusier, cette oeuvre évoque
aussi dans les dessins du bois le passage des saisons. Elle dialogue avec une grande fresque du même artiste, dont
les sillons colorés traduisent une forme de sédimentation. Matth Velvet a été touché au cours de sa résidence par les
témoignages d’habitants dans ses lectures d’archives, évocations de leur quotidien dans
cette architecture avant-gardiste de la Cité Frugès. Cette vision humaine transparaît à travers un grand tableau où
l’artiste représente une scène de vie populaire dans laquelle l’architecture n’apparaît qu’à l’arrière-plan. La
confrontation amicale et inédite des trois artistes à l’oeuvre de Le Corbusier révèle ce patrimoine sous un autre
angle, le temps d’une promenade dépaysante !
29.07.2019
https://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/ll-etait-une-fois-le-frac-dans-louest-11123873/
Sophie Lamm, Chute d’yeux, 2009, collection Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, ©Sophie Lamm, photo Jean-
Christophe Garcia
Jusqu'au 9 novembre, découvrez l'exposition inaugurale du Frac Nouvelle-Aquitaine Méca, intitulée « Il est une fois
dans l'Ouest ».
Le Fonds régional d’art contemporain (Frac) Nouvelle-Aquitaine Méca prend un nouveau départ. Il s’installe sur les
bords de la Garonne dans un bâtiment conçu par l’architecte danois Bjarke Ingels, la Maison de l’économie créative
et de la culture. Hybridation de la culture et projets transdisciplinaires obligent, il partage l’espace avec deux
agences régionales, l’Alca (livre, cinéma, audiovisuel) et l’Oara (spectacle vivant). Le Frac investit les trois derniers
étages, soit mille deux cents mètres carrés de plateau d’exposition, des réserves, des ateliers d’expérimentation et de
production, un auditorium, une résidence d’artistes… L’objectif pour ce Frac de « seconde génération » qui a
rassemblé plus de mille deux cents œuvres contemporaines depuis trente-sept ans ? Soutenir davantage les créateurs,
développer les relations avec les entreprises, permettre aux œuvres de rayonner sur tout le territoire à la rencontre de
nouveaux publics et participer à l’aménagement culturel du territoire. L’exposition inaugurale, ancrée en Nouvelle-
Aquitaine, rassemble une centaine d’artistes : fresque de Martial Raysse, interprétation de Guernica par Charles
Fréger confrontée à une cérémonie magique de Rachel Labastie pour une Suite basque, mais aussi des travaux de
jeunes artistes, Deborah Bowmann ou Alice Raymond.
Valérie Bougault
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http://www.lacritiqueparisienne.fr/actualites.html
L'art visuel
« Rendre accessible l’art de notre époque à de nouveaux publics ». Telle est la mission du Frac - Fonds Régional
d’Art Contemporain- au travers d’expositions intramuros mais aussi d’actions diverses sur le territoire régional.
Pour ce 6e FRAC « nouvelle génération » à être inauguré, l’emménagement dans le superbe bâtiment conçu par les
agences BIG-Bjarke Ingels Group et Freaks correspond à un changement d’échelle et de nouveaux défis. Ce Frac
Nouvelle-Aquitaine MECA s’est implanté sur les bords de la Garonne, dans le quartier en devenir d’ Euratlantique à
proximité de la gare Saint-Jean. De sa terrasse au 5e étage, le visiteur embrasse tout le centre historique du regard et
les constructions plus récentes d’architectes de renom - Bouliac, Herzog et de Meuron, Rem Koolhaas, Jean Nouvel,
Rudy Ricciotti… Dans cet espace pluridisciplinaire de 18 000 m2 de la MECA, aux côtés des agences culturelles
régionales dédiées au spectacle vivant (OARA) et au cinéma, audiovisuel et livre (OARA), le Frac pourra
développer des perspectives croisées avec les différents acteurs de ses structures voisines.
Dans le cadre du 1% artistique, l’œuvre « un détail » de Benoit Maire, demi-tête d’Hermès en bronze, a été retenue
et installée sur les gradins extérieurs face à la Garonne.
Sur les 4600 m2 de superficie dévolue au Frac dont 1200 à l’espace d’exposition, un atelier de production et un lieu
de résidence permettent d’apporter un soutien aux artistes au travers du Pôle Innovation et Création, en s’appuyant
sur les compétences des entreprises néo-aquitaines.
L’exposition inaugurale « Il est une fois dans l’Ouest » évoque chez tous un western bien connu, mais surtout
raconte une histoire composite qui commence dans l’ouest de la France pour se poursuivre jusqu’en Afrique,
continent avec lequel Bordeaux a tissé des liens de longue date. Cette histoire s’écrit au temps présent, à plusieurs
mains (commissaires, directeurs de musées, fondations et centres d’art…) avec 15 projets et une centaine d’artistes
regroupés selon cinq thématiques.
Dans la section « Singularités, Identités et Territoires », « le carnaval à Périgueux » de Martial Raysse ouvre le bal
avec une fresque allégorique où le récit de l’humanité se déroule comme un phylactère. Un dialogue entre la
collection du musée des Beaux-Arts de Libourne, principalement consacrée aux peintres femmes et à la
représentation féminine, et les œuvres d’Alexandre Delay convoquant la figure du nu, se lit dans une frise où
s’enchevêtrent fragments de corps, photographies et textes morcelés extraits de polars. Dans la section « Ici et Là-
bas », Anne Dressen a sélectionné des œuvres acquises récemment et en lien avec la veine néo-craft, autour du
thème « Trans » : trans-medium, trans-genre, trans-génération… Un peu plus loin, une fenêtre s’ouvre sur la
création artistique en Afrique du Sud avec la présentation d’une sélection d’œuvres issues de la collection d’art
africain contemporain de la Fondation SAFFCA établie depuis 2016 à Saint Emilion. Cette fondation, créée à
Johannesburg en 2014 par Pierre Lombart, apporte aux artistes africains vivants soutien et aide à la promotion au
travers d’expositions et résidences. Ici l’accrochage permet un dialogue entre artistes reconnus et scène émergente.
Claire Jacquet, la directrice du FRAC, nous confie que la collection d’art africain contemporain du Fonds Régional
devrait s’étoffer dans les années à venir.
Une première collaboration, dans le cadre du nouveau pôle Innovation et Création, entre l’artiste Alice Raymond et
une entreprise de tôlerie industrielle a été initiée et la sculpture « La grande traversée » est présentée dans la section
« L’écosystème dynamique ».
Le fonds du FRAC, rassemblant 1216 œuvres depuis 1983, s’est constitué tout d’abord autour d’un ensemble
photographique retraçant l’histoire de la photographie au XXe siècle. Aurélien Mole et Eric Tabuchi revisitent les
collections photographiques des trois Frac - Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin- en créant des méta-images
rapprochant quatre images – lieu, objet, acte, être – dans une seule page visuelle hors classification et hors cimaise.
L’artiste Géraldine Kosiak retrace les 37 ans du Frac dans une B.D. et présente les planches originales dans une
longue frise courant sur les murs à l’entrée de l’exposition.
Enfin, le FRAC a bien sûr aussi vocation de se développer hors les murs. Grâce au mobilier « Le mécano de la
Régionale », constitué d’éléments modulables, la collection pourra être montrée dans de nombreux lieux inhabituels
de la région à des publics divers et parfois éloignés dès 2020.
Un nouveau bâtiment, un nouveau modèle, pour de nouveaux enjeux et de nouveaux horizons en ce FRAC - lieu
d’acquisition, de monstration et de diffusion- dont la dynamique fera encore, on l’espère, de nombreux émules !
Infos pratiques
FRAC Nouvelle Aquitaine MECA
« Il est une fois dans l’Ouest » Jusqu’au 9 novembre
MECA, 5 parvis Corto Maltèse, 33800 Bordeaux
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https://www.lequotidiendelart.com/articles/15566-bordeaux-regarde-vers-la-m%C3%A9ca.html
Vue de la Méca.. Photo Laurian Ghinitoiu.
Avec l’inauguration de la Méca, espace pluridisciplinaire de 18 000 m2 dédié à la création contemporaine, la région
Nouvelle-Aquitaine se dote d’un outil monumental pour soutenir l’économie de l’art locale.
Désormais, lorsque l’on arrive à Bordeaux par le train, impossible de manquer cette grande arche futuriste trônant
sur les rives de la Garonne. Située à cinq minutes à pied de la gare Saint-Jean, de la passerelle Eiffel et du centre
historique classé au patrimoine de l’Unesco, la Méca entend bien occuper une place incontournable dans la vie
culturelle de la Nouvelle-Aquitaine. Après deux ans de travaux menés par l’architecte danois Bjarke Ingels et
l’agence française Freaks, ce bâtiment de béton brut de 37 mètres de haut et de 180 mètres de large entend insuffler
une nouvelle dynamique à la région en regroupant sous un même toit le FRAC, l’OARA et l’ALCA – soit un office
dédié aux spectacles vivants et une agence dédiée à l’audiovisuel et au livre. « La dispersion de nos agences rendait
leur visibilité problématique, avance le président du Conseil régional, Alain Rousset. Avec la Méca, il ne s’agit pas
de les fusionner mais de créer une coopérative culturelle. » Estimé au départ à 56 millions d’euros, le coût de la
Méca est finalement passé à 60 millions, financés à 94 % par la région et à 6 % par le ministère de la Culture. « La
construction du bâtiment ne s’est donc appuyée sur aucun financement privé », rappelle le président de la région.
de sa collection, et d’un auditorium. L’ensemble épouse une architecture cinétique en béton, dont les tons sablés
rappellent la pierre bordelaise. Du côté du promenoir de la Garonne, on rencontre une curieuse sculpture de bronze
signée Benoît Maire, artiste lauréat du 1% artistique de la Méca, représentant un visage d’Hermès coupé en deux,
aligné sur l’une des arêtes du bâtiment. Enfin, l’intérieur de la Méca affirme son style industriel avec des poutres
apparentes en acier et du béton brut, encore, recouvrant le sol et les murs.
Mécénat technique
https://t-2i.fr/portfolio/mecenat-technique/
Infos
Activité La Grande Traversée
Description
Dans le cadre d’un mécénat technique T2i a collaboré avec l’artiste Alice RAYMOND pour fabriquer à partir d’une
ébauche papier, une œuvre d’art en acier. Pour réaliser cette pièce en acier électrozingué, 120 heures de travail
associées à beaucoup de créativité et de technicité ont été nécessaires. L’œuvre « La Grande Traversée » est
maintenant présente au sein des espaces d’exposition du FRAC à la MECA.
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https://www.challenges.fr/lifestyle/bordeaux-s-offre-une-arche-culturelle-hors-normes_660585
Lifestyle
Conçue par l’architecte star Bjarke Ingels, la Méca accueillera le fonds d’art contemporain de l’ex-Aquitaine. Un
signal architectural à ne pas manquer.
La Méca, à Bordeaux, abritera près de la gare Saint-Jean le Frac de Nouvelle-Aquitaine, dans un bâtiment conçu par
l'architecte danois Bjarke Ingels.
Laurianghnitoiu
On ne voit qu'elle lorsqu'on traverse en TGV la Garonne, juste avant d'entrer sous la verrière de la gare Saint-Jean:
immense arche en béton blond, en forme de parallélépipède, la Méca (Maison de l'économie créative d'Aquitaine)
sera le nouveau temple régional de la culture, inauguré vendredi 28 juin par le ministre de la Culture Franck Riester.
Bordeaux accueille ainsi la première œuvre construite en France par l'architecte star Bjarke Ingels (agence BIG), un
Danois très actif aux Etats-Unis (Tour 2 du World Trade Center à New York et le campus géant de Google en
Californie). Pour Alain Rousset, président de la région Nouvelle Aquitaine, ce bâtiment "ouvert sur la ville et
accessible à la grande région sera une coopérative culturelle et la base arrière de la création et son économie".
Dernier né des Frac de nouvelle génération, ce projet imaginé en 2007 est probablement aussi l'un des plus
ambitieux, en rassemblant à la fois les activités du Frac (Fonds d'art contemporain) et celles des agences dédiées au
livre, au cinéma (Alca) et au spectacle vivant (Oara).
En savoir plus
Véritable balcon sur la ville, le bâtiment de Bjarke Ingels, qui culmine à 37 mètres, constitue également un espace
public ouvert, conçu comme une boucle permettant de passer du quai de Paludate aux bords de Garonne,
actuellement occupés par une voie rapide qui sera bientôt supprimée. Très graphique, élégamment habillé de béton
blond qui rappelle la pierre bordelaise, ses terrasses, au 5 étage –avec une vue à 180° sur le Port de la lune et ses
e
façades XVIII – et sous l’arche, seront libres d’accès. L’art y sera déjà présent, avec Un détail, œuvre de l’artiste
e
pessacais Benoît Maire, à la renommée internationale, qui permettra de jouer avec les lignes biseautées de la Méca.
Cette demi-tête du dieu Hermès, réalisée en bronze, coiffe le haut des gradins côté Garonne, offrant une face lisse
dans laquelle pourront se refléter les visiteurs de passage. A la fois lieu d’exposition et d’échanges, la Méca
multiplie ainsi les effets visuels, autant de surprises pour ses visiteurs.
Innovation culturelle
Ce lieu de rencontre de l'art contemporain fonctionnera en mode "tout-terrain", avec du mobilier d'exposition
itinérant dans toute la grande région, et développera fortement ses liens avec les entreprises locales: un pôle
innovation & création donnera des moyens techniques pour la création artistique, comme pour l’œuvre La grande
traversée, d’Alice Raymond, qui a pu réaliser son projet avec T2i, spécialisée dans la tôlerie industrielle. Mais pour
faire venir le public, c’est l’espace d’exposition du Frac qui sera le principal aimant. Situé au 5 étage, donnant sur
e
l’immense terrasse et sa vue sur l’ensemble de la ville, un plateau de 1.200 m2 accueillera une sélection d’œuvres du
fonds aquitain, particulièrement riche en photos. L’exposition inaugurale, Il était une fois dans l’ouest, du 29 juin au
9 novembre, présente une centaine d’artistes en lien avec la grande région, de Martial Raysse – Le carnaval à
Périgueux, prêté par la Fondation François Pinault– à Pascal Convert, Falaise de Bâmyân (photo).
Une porte sera également ouverte sur la création contemporaine en Afrique (William Kentridge, Kendell Geers,
Zanele Muholi…), continent avec lequel Bordeaux entretient des liens importants. Et des institutions références
seront présentes, comme le CIAP de l’île de Vassivière (Haute-Vienne) ou COOP, à Bidart, avec par exemple La
suite basque, de Charles Fréger.
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https://artais-artcontemporain.org/wp-content/uploads/2019/05/Journal_22.pdf
EN RÉGIONS
d’œuvres du musée des Beaux-Arts de Libourne et des peintures
d’Alexandre Delay, présent dans les collections du Frac.
Anne Dressen, commissaire du Musée d’Art Moderne de la Ville
de Paris, membre de 2012 à 2018 du comité d’achat du Frac,
interroge les récentes acquisitions sous l’angle de l’ambivalence et
de la transversalité.
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https://www.station-ausone.com/videos/galerie-5un7-exposition-nervures?RequestCacheRegeneration=true
Publié le 21/03/2019
Rencontre avec Marc-Henri Garcia, président et directeur artistique de la galerie 5UN7 & Alice Raymond, artiste et
plasticienne, à l'occasion de l'exposition Nervures.
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Nervures
[Se dit aussi d’une rainure saillante permettant la circulation d’air ou d’eau dans un circuit
fermé]
Un instrument de mesure du paysage. Un horizon délimité entre les États-Unis et l’Europe.
[Espace], [Panorama], [Circulation], [Border], [Insulaire] : Alice Raymond trace des mots avec
des formes. Le système de codification révèle des silhouettes géométriques déclinées en dessin,
peinture, sculpture. Ces relevés langagiers sont issus de déplacements et d’expériences vécues
par l’artiste dans des territoires arpentés, observés furtivement ou habités durablement.
Le 31 janvier 2019, Alice Raymond revient à Bordeaux après deux mois passés à Miami. Ce
n’était pas un voyage, plutôt une délocalisation professionnelle. Un autre atelier et d’autres
personnes rythmaient ses journées de travail. M iami, 15h. Alice est assise près de la piscine, les
reflets de l’eau scintillent comme des paillettes sur la surface du papier à dessin. Un air acidulé,
une odeur de Tropiques nous chuchote à l’oreille des formes graphiques.
L’exposition polyptyque Nervures résulte d’une collaboration entre une artiste et une curatrice.
Nervures se construit comme un roman. Les chapitres s’enchaînent, un personnage central habite
chacun des paysages successivement proposés dans l’exposition. Ici, à 5UN7, on navigue dans
une structure fine qui s’élève et nous surplombe. Les sculptures prolongent une histoire entamée
à la Galerie Eponyme en septembre dernier. De petits instruments accrochés en hauteur nous
indiquaient alors une direction à suivre. Ces augures écrivaient déjà une histoire de circulation.
L’espace détermine la pratique artistique d’Alice Raymond. Son positionnement, ses multiples
trajectoires, son rapport toujours géographique au paysage conditionnent le geste et
interviennent dans chaque décision plastique. L’artiste nous suggère aujourd’hui de fendre l’air
de la galerie, d’enjamber l’espace, de le contourner ou de le traverser. Bientôt, le troisième
chapitre s’écrit à l’horizon, quelque part en Dordogne…
https://www.sudouest.fr/2019/02/20/alice-raymond-voit-double-5835500-3097.php
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http://www.eponymegalerie.com/alice-raymond-nervures/
Alice Raymond
Nervures
[Se dit aussi des embranchements de chaînes de montagnes]
L’essentiel des tissus conducteurs de sèves se situe au niveau des nervures d’une feuille. Les filets longilignes
parcourent la surface de certaines plantes et de pétales de fleurs. On retrouve ces sillons sur les ailes des insectes ou
en architecture, pour désigner les parties saillantes situées sur une moulure ou un angle de pierre.
L’énergie du travail d’Alice Raymond voyage d’une œuvre à l’autre, empruntant à la nature les forces vitales qui la
caractérisent. Sa recherche nervurée propose un concentré immédiat de langage, un idiome codé qui nous livre des
outils directionnels, des éléments cartographiques énigmatiques. Ici et là, on observe des contours irréguliers ou des
îles qui flotteraient dans l’imaginaire ; des trouées aux limites floues dévoilant une réalité sinueuse, incertaine ou en
devenir.
Soudain, une île survivante émerge dans une ramification de lignes (Banquise), l’un des derniers blocs qui résiste à
la fonte des glaces. Pour les auteurs de L’Évènement Anthropocène, paru en 2013, l’anthropocène signale le retour
de la Terre dans un monde que la modernité occidentale s’était représenté comme flottant en apesanteur au dessus
du socle terrestre…
Alice Raymond opère des percées dans le paysage. Les surfaces se déclinent en dessin, peinture et sculpture. Les
répertoires de formes naviguent et traversent des cadres, des structures, des espaces. Une matérialité se détache de ce
lexique abstrait inspiré de termes agraires : au dessin, succède parfois une sculpture.
L’exposition Nervures propose une itinérance à travers des formes exilées. Elles gravitent d’un contexte à l’autre et
dessinent une constellation, un nuage d’images en apesanteur. Cet herbier composé d’abstractions serait-il un
instrument de mesure du paysage ?
Née dans la région parisienne, Alice Raymond a grandi en Allemagne puis vécu en Suède et aux États-Unis. En
conséquence de ses nombreux déplacements, l’artiste s’est naturellement intéressée aux cartes de géographie, à la
façon dont celles-ci permettent d’appréhender un territoire et de traduire le monde.
L’impermanence de la situation de l’artiste se reflète dans la diversité d’oeuvres qu’elle produit : sa pratique se
développe en étapes, de la photographie au dessin, vers la peinture puis l’installation suivant le processus de
sédentarisation de l’artiste et l’exploration d’un nouveau territoire. Depuis deux ans, Alice Raymond a choisi de
relire la région, entre Bordeaux où elle a son atelier et la région familiale des rives de la Dordogne. Son travail a été
présenté dans plusieurs galeries et centres d’art aux
États-Unis et en Europe dont le Musée d’art contemporain de North Miami, l’Institut d’art contemporain de San
Jose, et s’est développé lors de résidences comme AIRIE (Artits In Residence In the Everglades). Il fait actuellement
l’objet d’un partenariat de production avec l’entreprise bordelaise T2i dans le cadre du nouveau Pôle Innovation et
Créativité du FRAC Méca.
www.aliceraymond.com
Élise Girardot est curatrice indépendante. Elle collabore auprès d’artistes émergents par la production d’expositions,
de performances ou de textes. Elle envisage la position du curateur d’un point de vue exploratoire et déploie une
recherche élargie, révélant un débordement de l’exposition. Après des études de Lettres modernes, elle intègre le
Master de recherche en art CCC (Critical, Curatorial, Cybermedia) de la HEAD, Haute École d’art et de design de
Genève. Depuis, elle s’intéresse aux porosités entre les pratiques plastiques et chorégraphiques en investissant les
formes de l’exposition performée et performative. En 2017, elle co-écrit la performance Cristal Liquide avec
l’artiste Cynthia Lefebvre (diffusée à l’Afiac et au CRAC de Montbéliard). La même année, elle est invitée par le
Weekend de l’art contemporain de Bordeaux à concevoir un parcours curatorial inspiré des pratiques situationnistes.
À l’hiver 2017-2018, elle produit le projet BOCA A BOCA, un protocole d’écriture nomade à la rencontre d’artistes
brésiliens. Souvent In situ, ses projets d’écriture ou d’exposition deviennent des prétextes narratifs cherchant à
révéler les espaces et les lieux où ils s’implantent.
www.elisegirardot.com
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http://pointcontemporain.com/alice-raymond-mesurer-le-monde/
« La connaissance de l'existence d'un monde invisible est la première étape vers une élévation
humaine. »
Piotr Demaniovitch Ouspensky, La Quatrième dimension, 1909
1
Depuis 2013, l’artiste Alice Raymond, nourrie de ses nombreux déplacements sur la planète , développe
un alphabet codifié capable de transformer un nom ou un mot en un espace spécifique afin
d’appréhender et de « documenter » le monde dans lequel nous vivons.
Déroulant une œuvre de dessinatrice, peintre et sculptrice, l’artiste crée des formes abstraites dont
l’impulsion vient du langage et des mouvements observés dans la nature : des espèces particulières
d’images qui tiennent à la fois de l’index, du lexique et du signe, de la mesure et du repérage, telles des
cartes mnémoniques issues de méthodes bien spécifiques.
1 AliceRaymond a vécu en Allemagne, en Suède et aux États-Unis (Miami et San Francisco). Elle vit aujourd’hui
entre Bordeaux et Miami.
Pour reprendre les propos de Emily Fayet : « Le dessin représente chez Alice Raymond la première
étape du processus de création artistique : peu onéreux et léger, le papier se présente comme un
médium de prédilection pour l’artiste nomade et il représente le premier acte d’une réflexion se
développant progressivement vers la peinture puis vers la sculpture suivant le processus de
sédentarisation et l’exploration d’un nouveau territoire. ».
C’est effectivement par le dessin que le mot (qui est aussi le titre de l’œuvre, décliné sous plusieurs
médiums) est schématisé et géométrisé par la codification azerty au profit de son « encombrement »
spatial. Il est traduit ensuite par des signes picturaux ou sculpturaux qui oblitèrent le sens au profit de
l’effet plastique spéculant ainsi sur le rythme et la position des lignes et des formes ainsi obtenues. Les
sculptures sont bâties sur une combinaison de matériaux divers pour obtenir un objet construit basé sur
des unités cellulaires ; triangles, trapèzes, cônes, ellipses, toute une iconographie qui indique une
interprétation géométrique et linguistique du monde, ce dont témoignent les constructions Bordeaux,
2
Volume ou Adieu à la Nature où différents bois de construction, branchages, tissus et vieux clous
forment des corps purement plastiques dont le cinétisme interne permet de prendre conscience
visuellement et émotionnellement d’un langage perdu et oublié.
Toutes ces structures « cartographiques » - la carte est l’abréviation de l’espace en symbole -, sont
fondées sur le principe de la réduction de l’image au signe par le biais du dessin au trait qui élimine les
scories du monde visible. Elles sont des lignes implicites qui empruntent aux architectes leurs
instruments techniques - le tire-ligne, la règle et l’équerre - mais en les contournant, des lignes de force
fondées sur l’élaboration d’une grammaire de formes et sur la recherche de l’archétype. A la manière de
Humbert de Superville qui avait publié Les signes inconditionnels dans l’art en 1827 - qui influencera
fortement l'art abstrait au XXe siècle -, l’artiste est alors celui qui traduit le chaos couvrant la superficie
des choses, celui qui fait émerger de la nature, son noyau éternel et rationnel.
Cette recherche est la preuve d’une exigence et d’une tension extrême du Kunstwollen : Alice Raymond
ne cherche pas à plaire, elle est en quête des rythmes essentiels du monde et d’une forme adéquate
complexe et obstinément travaillée. De façon générale, chaque objet créé, dessin, peinture ou sculpture,
est un art prêt à se métamorphoser en de nouvelles explorations de ce vide générateur du monde.
De ce point de vue, Alice Raymond semble l’héritière de la réflexion passionnée qui s’est élaborée en
Russie soviétique dès 1919 autour du concept de synthèse peinture-sculpture-architecture, réflexion à
laquelle Vladimir Tatline avait apporté une contribution fondamentale avec ses « assemblages de
matériaux », ses « contre-reliefs » et son Monument à la IIIème Internationale (1920) dont la structure a
largement inspiré Adieu à la Nature (calcinée sur pied) (2018).
Structures cubistes menées jusqu’à l’abstraction, les formes-plans géométriques et les bas-reliefs de ce «
3
réalisme constructeur » se juxtaposent ou s'emboîtent dans un espace de représentation subverti,
détourné de cube scénique de la Renaissance afin d’aller au-delà des apparences de la vision commune
et de la perspective scientifique, afin de voir ce qui ne se voit pas naturellement.
« Une œuvre d’art constructiviste n’est en aucun cas une abstraction », disent Gabo et Pevsner en 1932.
Nous ne nous détachons pas de la nature mais, au contraire, nous la pénétrons plus profondément que
l’art naturaliste ne fut jamais capable de le faire ».
Et en réponse à une enquête, Pevsner déclare en 1933 :
« S’il existe encore une similitude extérieure entre la création technique et celle d’une construction d’art,
la première nous aide à calculer les perturbations de la mécanique planétaire, tandis que l’autre nous
donne la possibilité de mettre à jour les forces cachées de la Nature. »
On met en avant les géométries non-euclidiennes, - dont un des découvreurs avait été Nikolaï
Lobatchevski au milieu du XIXe siècle -, pour dépasser l’espace illusionniste de la troisième dimension et
aller au-delà, on puise dans les pensées extrême-orientales, comme Piotr Ouspienski, dans son Tertium
Organum (1911) – lu par toute l’avant-garde russe - afin de parler de cinquième, sixième, septième
dimensions qui seraient autant d’étapes dans l’investigation spirituelle du vrai monde, du monde
authentique.
2 Ces trois sculptures ont été réalisées en 2016 et 2018 et présentées respectivement aux Archives de Bordeaux,
dans le Buffet du collectif 0.100 et à Metavilla, Bordeaux.
3 Autre terme pour caractériser le constructivisme russe.
Au carrefour de ces démarches, l’art de Alice Raymond cherche à explorer l’inconnu et le non visible afin
de reconstituer la structure cartographique de notre monde originel.
Mais contrairement aux utopies constructivistes, ses sculptures sont une métaphore des divers
pessimismes apportés, depuis la fin du XXe siècle, par de nouvelles conditions historiques : la pollution,
la destruction de l'environnement naturel, l'entropie et l’ère de l’anthropocène. Son œuvre est liée à
l'expérience de la destruction de la nature dont les formes originelles doivent être sauvegardées. Aussi à
la complexe allégorie du développement des constuctivistes répond ici une allégorie complexe de la
disparition. En élaborant un langage universel capable de mesurer et de traduire le monde invisible,
l’artiste lutte contre la superficialité de notre vision mais aussi contre la disparition complète de ces signes
originels que l’homme est en train d’anéantir. Les baguettes de bois et les branchages de Adieu à la
nature sont la représentation des derniers plis du monde, soit une sorte de cartographie de l’oubli.
Corinne Szabo
Alice Raymond - Press & Documents
Alice Raymond - Press & Documents
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Curatorial Statement
Curated by Bay Area-based curators Donna Napper and Emily Fayet, Demarcate: Territorial shift in personal and
societal mapping brings together 14 artists whose work reflects the awareness of geographical territories and
boundaries. The artists in Demarcate are inspired by cartographic imagery as a formal starting point. From there,
each artist takes a different conceptual route, examining themes such as urbanization, the natural environment, the
utopia of a unified world where borders are eradicated, and identity as it relates to emotional, social, and political
needs to connect with a place.
Michael Arcega, Sandow Birk (in collaboration with Elyse Pignolet), and Lordy Rodriguez create social and
political maps that reveal the diverse and multiple interpretations of a perceived world. Tiffany Chung and
Matthew Picton examine the aftermath of history, exploring the recovery and growth of cities and countries
ravaged by war or heavily damaged by natural disasters. Linda Gass considers changes to the natural environment,
whereas Kim Abeles, Rob Carter, and Fran Siegel look at manmade topographic changes and their effects on
an ever-changing urban landscape. Val Britton, Nikki Rosato, and Dimitra Skandali reflect upon personal
associations to places, while Alice Raymond and Kim Rugg ruminate what the world would be like if borders
were eradicated.
Individually, the works emphasize the human need to draw geographic lines and to locate oneself in the world.
Collectively, they highlight how maps, beyond their pragmatic aspect, tell stories of relationships between a region
and an individual or groups of individuals. Serving as visual narratives, the works in Demarcate offer a wider
contemplation on how the marking of territory might connect to contemporary issues surrounding gentrification,
globalization, nationalism, and war.
Featured artists
Kim Abeles, Michael Arcega, Sandow Birk, Val Britton, Rob Carter, Tiffany Chung, Linda Gass, Matthew Picton,
Alice Raymond, Lordy Rodriguez, Nikki Rosato, Kim Rugg, Fran Siegel, and Dimitra Skandali.
Community Engagement
Demarcate: Territorial shift in personal and societal mapping includes an interactive map for visitors to mark
where they were born and where they live now. The map is presented as a tool to encourage contemplation of
questions such as: How does geography define us? What do we consider our territory? Where are we really “from” –
the place we were born, raised, or currently living? And what physical borders have we traversed?
Panelists
Jenny Baie, Director, Rena Bransten Gallery, San Francisco
Joey Piziali, Director and Owner, Romer Young Gallery, San Francisco
Kirk Stoller, Director, C2C project space, San Francisco
Moderator
Donna Napper, Assistant Director, Chandra Cerrito Contemporary, Oakland
Join us for an insightful conversation with the owners of three top galleries in the Bay Area. The panelists will share
their thoughts about the effects of globalization on the art world. They will discuss how the proliferation of art fairs
and art destinations thoughout the globe is affecting their work as well as the San Francisco Bay Area art scene.
Panelists
Michael Arcega, Val Britton, Alice Raymond, Lordy Rodriguez, and Dimitra Skandali
Moderator
Christian L. Frock, Independent Curator and Writer
Join us for a stimulating conversation with five Bay Area artists featured in the exhibition Demarcate: Territorial
shift in personal and societal mapping. The panelists will discuss their work and the themes explored in the
exhibition. Inspired by cartographic imagery as a formal starting point, each artist takes a different conceptual route,
questioning the fundamental purpose of maps and their primary utility to locate people and territories in the world.
Alice Raymond - Press & Documents
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Alice Raymond
http://artinfacts.net/?p=158 December 9, 2014 admin
Sarah Ann, acrylic on canvas, 5×5″, 2014
French-born artist Alice Raymond shares her time between France, Miami and San Francisco where she
lives. As a result of her multiple travels, she became interested in maps and how to represent her daily
confrontation with other languages. Two years ago, when she arrived in San Francisco, she created a
codified language, turning a word into a specific shape. According to her, these abstract and geometrical
shapes define a new territory, like an intimate map connecting aesthetics and semantics.
Raymond collects words and translates them into geometrical drawings in a sketchbook she calls her
“encyclopedia”. This method allows her to represent the same word but spelled in various languages, thus
taking different shapes. When a shape coincides with the meaning of the chosen word, she paints it on an
un-stretched leakproof canvas – a non-noble textile usually employed for house work – that can be rolled
or folded like a map. The final visual result evokes the vocabulary of abstract landscape, often depicting a
horizon line as a reference point. But more than landscapes, these linguistic paintings represent an attempt
to frame the intricacies of translation and to map new personal territories.
Alice Raymond was born in Paris and works in San Francisco and Bordeaux. Her work has been
exhibited in several solo shows in Bordeaux and Miami. One of her piece is currently on view at the
Meetinghouse, an Art Basel Miami event, until December 17. To know more about Alice Raymond,
visit http://aliceraymond.com.
Alice Raymond - Press & Documents
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Alice Raymond, On-going (territory/property) 2014, acrylic on canvas, 5x10’,
Courtesy the Artist
Harumi Abe Karen Glaser Dana Levy Gustavo Matamoros
Adam Nadel Alice Raymond Rebecca Reeve Susan Silas
“Common Ground” presents selected artists from Artists in Residence in Everglades (AIRIE), a unique
program that provides an extraordinary opportunity for artists to reside within the Everglades National Park.
Organized by Donna Marxer, this unique program was started in 2001 after U.S. Congress passed the $8
billion Everglades Restoration Plan. The program brings professional artists to reside for one month within
the park to create original works from their experience of living in our nation’s most environmentally
endangered eco-system. Jill Lavetsky and Sybille Welter, co-curators of “Common Ground” have selected a
group of eight artists who have participated in AIRIE in the past few years.
The exhibition aims to provide an overview of the dynamic works that have been produced by a variety of artists
from this distinctive residency. Miami-based sound artist Gustavo Matamoros presents “Bats & Insects” a sound-
scape in the Schmidt Center Public Space in collaboration with Freddy Jouwayed, a Miami-based artist who
designed the installation layout. The hidden acoustical signature of the architectural space articulates the work and
provides passerby with the sounds of the natural world within the context of a man-made space …/…Alice
Raymond (California) plays with the conceptual meaning of Territory, Property and Terrain
within maps, drawn and painted, and specifically to the borders that make -up the
Everglades.…/…
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http://www.miamiherald.com/entertainment/visual-arts/article4145472.html
This textile work by Alice Raymond hangs over an exposed brick wall in the Huntington
Building’s penthouse for the Meetinghouse exhibition. Ricardo Mor For the Miami Herald
From inside a penthouse high above downtown Miami, a group of local artists has done a remarkable feat: With just
several weeks of planning, they have banded together to create a collective called Meetinghouse, which is making its
debut with a group exhibition that hopes to connect the divide between art, architecture and design.
Meetinghouse is just one of a number of local, community-minded artistic initiatives that utilize artists’ innate
resourcefulness and ingenuity to create programming that engages art lovers without the assistance of grants or other
existing arts institutions. But what separates Meetinghouse from other artist-led initiatives in the community is its
interdisciplinary approach that those involved have branded with a manifesto and an economic model that’s
surprisingly collectivist.
…./…
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Margrethe Aanestad, Kevin Arrow, Loriel Beltran, Jenny Brillhart, Felecia Chizuko, Maze De Boer, Christy Gast,
Adler Guerrier, Catalina Jaramillo, Ragnar Helgi Ólafsson, Ernesto Oroza, Ariel Orozco, Martin Oppel, Fabian
Peña, Alice Raymond, Leyden Rodriguez-Casanova, Magnus Sigurdarson, Erik Smith, Frances Trombly, Odalis
Valdivieso and Marcos Vallela.
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Alice Raymond - Press & Documents
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For the past few weeks AIRIE Fellow Alice Raymond has been working on an experimental mapping project,
experiencing visitors’ perspectives on the Everglades National Park. In this artist talk she’ll share reflections on this
project and her time at AIRIE.
Alice has been busy meeting rangers, scientists, and friends exploring the park with them to get their perspective.
With a focus on human actions made through the park, she aims to get a global or outside sense of the use of the
park, using her own view to put in balance others’ perspectives. Alice is interested in questioning the sense of
wildness and landscape, looking at its evolution through decades and projects, pointing the permanent changes. She
uses the vocabulary of maps as an example of the distortion between reality, perception and representation.
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Mardi 26 mars
18h30: Vernissage
Performance : Effacer toutes les frontières avec mes petits pieds
19h: Table ronde "Expériences migratoires" Modératrice, Elisabeth Magne
Vendredi 29 mars
15-18h: Open-mic' : Alice Raymond accueille les artistes ayant des projets en rapport avec le
déplacement.
Déroulement libre d’un temps de partage. Inscription sur demande.
19h Table ronde: "Lieux de résidence" Modérateur: Eric Troussicot
Permanence de l’exposition
Du mercredi 26 au samedi 30 mars de 14h à 18h
plus d'images de l'évènement
http://alices.blogspirit.com/album/carte-blanche-gallery-mc2a-bordeaux/
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http://us4.campaign-archive2.com/?u=e83c542fcf2a9f4d76ad80905&id=c60a58a253
MIAMI, FL January 7, 2013 – Now in it’s thirteenth year, Artists in Residence in Everglades (AIRIE),
proudly announces the 2013 AIRIE Fellows. This year AIRIE has selected a diverse group of local and
national artists across several disciplines, including, painters, sculptors and installation artists,
photographers, writers, performance artists and a composer.
South Florida is home to the only subtropical wilderness area in the country, AIRIE is the only program
bringing artists to the Everglades. AIRIE’s purpose is to inform, connect, and support artists, writers and
musicians who wish to be inspired by the Everglades and then become ambassadors for the Park and its
resources. AIRIE partners with Everglades National Park staff to offer month-long artist residencies in
the Park’s subtropical wilderness. At least twelve AIRIE Fellows per year live and create new work in the
Park, and in return lead interactive activities with visitors and donate artwork to the Park.
2013 AIRIE Fellows include South Florida-based artists Naomi Fisher, Alice Raymond, Harumi
Abe, dancer and performance artist Ana Mendez, and composer Gustavo Matamoros, New York-
based artists Bryan McGovern Wilson, Susan Silas, Mathias Kessler, as well as Wade
Kavanaugh and Stephen Nguyen of Striped Canary, writers W endy Call, Beth Raymer, and Bill
Maxwell, and painter Jane Abrams from New Mexico. Read more about each of the AIRIE 2013
Fellows.
With generous support from the John S. and James L. Knight Foundation Arts Challenge Grant,
AIRIE is now focused on deepening its mission by connecting Fellows with the South Florida cultural
community to bring attention to this unique and endangered part of our national heritage. Building on the
success of the 2011 partnership with O, Miami poetry festival (an installation of banners with poetry by
AIRIE Fellows throughout the Park and readings in the Park and in Miami), AIRIE will again partner with
O, Miami in addition to new collaborations with other cultural organizations. AIRIE’s expanded
programming will feature a year-round calendar of events both in the Everglades and outside the Park,
including readings, performances, workshops and lectures. Through these outreach events, Fellows will
use their art forms to engage the public, showcasing the Everglades as beautiful, ecologically important,
and worth protecting.
The 2013 Fellows join nearly 100 AIRIE alumni who have produced an outstanding body of Everglades-
related work, and inspired visitors and Park staff alike. AIRIE Fellows have the unique opportunity to get
to know the ecology of the Everglades by being immersed in it, and then share their perspective through
creative public programs. “In a park known for its spectacular and diverse wildlife, the art and voices
of AIRIE artists reveal other unique, and often missed, dimensions of this special place,” remarks Park
Superintendent Dan Kimball.
Artists in Residence in Everglades (AIRIE) is a not-for-profit organization generously supported by the John S. and
James L. Knight Foundation and the Puffin Foundation, and with the support of Everglades National Park.
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…/…
Alice Raymond est diplômée en arts plastiques à Bordeaux et en
science du langage. Sa pratique polymorphe est alternative, avec la
production individuelle d’oeuvres de peinture, dessin, photographie et
la réalisation de projets basés sur la participation, produisant des
ensembles apparentés à une oeuvre collective. De nature itinérante, son
travail se construit avec le lieu et la situation dans lesquels elle se
trouve. Conditions, environnement et relations humaines sont ainsi les
ingrédients de ce travail, clairement axé sur des préoccupations
sociales.
http://ateliersprieure.eklablog.com/expo7-letu-raymond-p505277
ALICE RAYMOND par Claire Paries
Les souvenirs ont l’habitude de se nicher au fond de nos mémoires. Quand ils sont objets, c’est dans les
greniers des maisons de famille qu’ils s’entassent, s’oublient, se perdent pour mieux être retrouvés par les
générations qui suivront. Investis alors du rôle de témoins d’un passé révolu, ils peuvent à leur corps
défendant se charger de nostalgie.
Alice Raymond qui vit au jour le jour et affectionne particulièrement les déplacements, voyages,
changements de situation, est aussi attachée à ce qui permet l’ancrage des corps que ce soit
momentanément ou plus durablement : cahutes, kiosques, cabanes, mobil-homes dont elle collectionne
les photographies, jusqu’à la maison familiale qui autorise le retour au pays. L’éloignement, l’absence,
peuvent charger les objets familiers d’une sensation d’étrangeté au moment des retrouvailles. Vague écho
de ce qu’ils ont été, ils sont l’occasion de surprises, de véritables découvertes. Ce qui est devenu souvenir
peut alors s’imposer comme une actualité qui permet de construire la forme du présent : l’invention d’un
lieu à l’image de ce qui en soi résonne de ces temps conjugués.
La structure d’une tente familiale sert de base. Une forme liée au nomadisme, qui se réinvente de l’emploi
de tissus, couvertures, aux motifs à rayures ou fleuris d’une époque révolue, soigneusement répartis pour
à la fois délimiter, couvrir, clore et ménager des ouvertures pour la circulation des uns et des autres. Des
étagères de bois, des casiers métalliques, de petits meubles qui accompagnaient l’enfance de l’artiste
composent l’espace intérieur. Ils accueillent, enferment des piles de draps et d’étoffes préservées aussi par
sa famille. Ils sont soigneusement pliés pour s’amalgamer à la forme qui les contient. Et ils semblent
proposer une remontée du temps de la base au sommet : draps de lins des générations lointaines, tissus
qui ont accompagné les suivantes, puis d’autres qui sont marqués des motifs de l’enfance. Déposés sur les
dessus ou appuyés au mobilier comme sur un chevalet, des dessins sous verre ou de petits tableaux actuels
s’exposent. Le tout est soigneusement maintenu, attaché, comme pour solidifier en un ensemble ce qui a
appartenu à des temps, à des espaces différents.
Et c’est comme si peintures et dessins privés de la solidité des murs devaient se déposer comme des
sculptures sur ce qui devient alors socle : un refus des clivages, un déplacement revendiqué jusque dans
les formes artistiques. Mais aussi comme si s’énonçait ce qui peut lier le peintre à sa famille : une affection
partagée pour les tissus, toiles et motifs.
L’agencement s’amuse d’effet décoratif quand par exemple des cubes colorés d’enfant soigneusement
alignés, forment des bordures, ou crée avec humour et dérision, l’explication d’une vocation : Saturnin le
canard, a été peintre et navigateur, sur ces draps qui ont pu accompagner les rêves de la fillette qui est
devenue artiste et voyageuse. Une figure singulière, en tracé blanc crayeux et noir sur un fond vert de
tableau d’école, grimace en une pose énigmatique qui semble dialoguer avec le canard artiste, par la
juxtaposition du tissu trouvé et du dessin.
Les dessins proposés, personnages très graphiques accompagnés de courtes phrases, comme pour une
invitation au récit, sont faits de peu sur ces fonds qui peuvent référer à l’enfance parce que noirs comme
l’ardoise quand ils n’utilisent pas ce vert particulier. Ils restent volontairement elliptiques, énigmatiques
nous obligeant à nous risquer à une interprétation hasardeuse. Les tableaux sont produits à partir
d’œuvres laissées sur place puis retrouvées lors d’allers retours entre deux continents. Ces restes
récupérés par découpage ou impressions sur toile sont repris avec les moyens offerts par les lieux et les
rencontres nouvelles. Et c’est depuis un centre marqué d’où s’écoulent des réseaux linéaires que la
matière colorée en tache opaque recouvre les motifs végétaux anciens et les renvoie en arrière plan. Un
souvenir retrouvé soumis à un éloignement pour mieux servir de soubassement au présent.
La tente engage au parcours dans un étal d’objets, un bazar, construit de réminiscences, d’associations
comme autant d’allusions discrètes qui engagent au dialogue. Elle donne corps à ce nécessaire
détachement de soi, quand on aborde sa vie propre en donnant forme à des souvenirs familiaux, comme
ces formes de civilité qui permettent d’engager la conversation. Dans l’attente d’échanges elle est ainsi un
appel à être empli des souvenirs des uns et des autres, des passants.
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2012 ARTISTS
Alouishous San Gomma / Christopher Astley / Baby B Strings / Buda / Tom Cocotos / Arlene Delgado /
Sebastian Duncan-Portuondo / Natasha Duwin / Egregore / Ben Fain + Frank Van Duerm / Liz Ferrer /
Pachi Giustinian / Marc Grubstein + Steve Johnson / A. G. Viva / Woop Dee Doo / Catalina Jaramillo /
Matt Jones / Ana Mendez + Samantha Kruse / Sinisa Kukec + Brandon Opalka + Stephan Tugrul /
Roberto Lange / Justin H Long / Heather Maloney / RPM: Marina Font + Rhonda Mitriani + Patricia
Gutierrez / Jordan Marinov / Daniel Milewski / Ruben Millares / Miami Poetry Collective / Jerry Mischak /
The TM Sisters / Gean Moreno / Gustavo Oviedo / Christina Pettersson / Primary Flight / Collaboration
with Liliam Dooley, Priscilla Marrero, Nicole Martinez, Glexis Novoa Vian + Carlota Pradera / Alice
Raymond / Jason Schmidt / Misael Soto / Sleeper / the end/ SPRING BREAK + Jenna Balfe / Marcos
Valella + Jose Antonio Navarrete / Pioneer Winte / Antonia Wright / Wet Heat Project / Merle Wexler
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http://blogs.miaminewtimes.com/cultist/2012/05/situation_range_at_legalart.php
Twenty-four frames per second. That is all it takes for the human eye to register fluid motion, and for
one night only, LegalArt is hosting a retinal feast.
This Friday, an exhibition of video-based works by national and international artists will be on display on
the second and fourth floors of the LegalArt building, as well as at the adjacent The Corner bar.
The exhibit, "Situation Range," organized by the curatorial collective Southernmost Situations, features
video-based sculptures and installations, and a looped reel of short videos. According to the curators, "No
two pieces in the exhibition deal with the same situation. It is a survey of modern topics."
"We have artists from Miami, New York, Los Angeles, Germany. We have people who have submitted
work...who actually relate perfectly in this moment and to what's going on worldwide, and that's
something that the Internet and online media and video are feeding," said Dominique Breard, program
coordinator for LegalArt.
French artist Alice Raymond's Cinema is a piece that dissects the cinematic elements of cinematography,
soundtrack, narrative, and dialogue in an intentionally obscure style.
TM Sisters' video Lite Nite Shimmer explores the implication of equal hierarchy between the "battle and
celebration" of night and day through stunning editing and effects.
Artist Dylan Römer will launch Time Piles, his smartphone application that creates a juxtaposition of
images that are filmed in different times in order to explore issues of displacement, memory, and altered
states of consciousness. He will be filming the video while simultaneously screening it as it occurs during
the exhibit.
At The Corner, Clifton Childree's We Want Beer is a site-responsive installation that will be conveniently
situated among the bar's patrons. According to Southernmost Situations, "Its characters yell, 'We want
beer' from across The Corner's bar. There is an undeniable relationship between art openings and
alcohol, and Clifton is responding to this in a theatrical situation."
Liz Ferrer and Alan Gutierrez are the collaborative minds behind Southernmost Situations, who proposed
the show as part of their two month visiting curator residency at LegalArt in February 2012.
"We like one-night situations," said the duo of the unique exhibit. So it's now or never to see this
contemporary display on Memorial Day weekend.
Situation Range takes place at the MacLeod Warehouse downtown and The Corner bar, 1035 N Miami
Ave, Miami, FL 33136, this Friday, May 25, from 8 to 11 p.m.
--Briana Saati
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http://www.legalartmiami.org/2012/05/20/press-release-situation-range/
As a relatively familiar and accessible medium, video art has the power to frame, communicate, and
present a broad range of topical issues, whether through traditional linear narratives or timeless
abstraction. The works in this exhibition are brought together to illustrate the expansive nature of video
art and its seemingly boundless capacity to effectively present in terms of formal and visual content.
Video as a geographical, cultural, linguistic, technological, domestic, ethnographical, political, historical,
and art historical record, among other subjects, are all represented in Situation Range.
Featured artists include: Nicholas Arehart, Hannes Bend, Reed van Brunschot, Clifton Childree, Cynthia
Cruz, Orlando Estrada, Christine de la Garenne, Bill Billowit & Richard Haden, Moira Holohan, Tatiana
Istomina, Jordan Marty, Patrick Moser, Ania Moussawel, Crystal Pearl, Alice Raymond, Dylan Römer,
Lindsay Scoggins, Magnus Sigurdarson, TM Sisters, A.G. Viva, and Antonia Wright.
The exhibition begins with How Many Miles, a video by Crystal Pearl shot at the southernmost point of
the U.S—the birthplace of Southernmost Situations. Coupled with audio from a market in Cuba, the
imagery in How Many Miles exudes a deep-seeded nostalgia prevalent in Miami for home, family, and
absent cultural values. ANKERN, by German artist Christine de la Garenne, is a montage of underwater
anchor footage, serving as a visual metaphor of calm, rest, and refuge in stormy seas. Ania Moussawel’s
Twice Fried Plantains delivers a cinematic documentation of the process of making tostones, a staple in
Latin-American cuisine. Artist Dylan Römer will launch his smartphone application, Time Piles, to create a
new video on site that employs real-time footage to explore issues of displacement, memory, and altered
states of consciousness. Orlando Estrada’s Tahiti sarcastically exaggerates the instant capabilities of art-
making by presenting a ready-made that isn’t really a video, but simply moving imagery.
LegalArt’s programs are generously supported and made possible with the support of the Knight
Foundation and Emily Hall Tremaine Foundation. We would like to express special thanks to Dorsch
Gallery. The opening reception sponsored by Peroni, Little Black Dress Vodka and Perrier.For further
information contact: Dominique Breard info@legalartmiami.org786.347.2360
Alice Raymond - Press & Documents
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http://downtownlafayette.org/Events/EventsDisplay.asp?p1=9168&p2=Y
http://www.theind.com/arts-a-entertainment/86-aae/10407-artists-named-for-southern-open
Southern Open 2012
Artwork Selection Made For Southern Open 2012‚ Exhibition to
open May 12 at Acadiana Center for the Arts
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This space use to be a car garage and has been converted into a room which is the case with most
homes in South Florida. Most if this was done for extended family or to rent out for financial supplement.
It’s this domestic history and quiet nostalgia which ever present in the here and then exhibition at Carol
Jazzar. Alice Raymond is an artist who has curated this exhibition which is a compilation of
four artists exploring different mediums in a retrospective eye.
The first piece that holds my attention is Antonia Wright’s The Brief Case of Poets which is a collection of
books, magazine, pencil, pen, paper, and a book entitle How to Get Published. On the wall hung above
seems to be a quote from the book instructing the reader the tools and methods on how to obtain a
professional job. The piece is beautiful in its simplicity and subtle frustration and seems to be recept for
failure. Kerry Phillips’ View with a room plays with the space it occupies in wonderful trompe l’oeil
fashion. She has used the same window on both sides of the room one has a view of the outside and the
other only has a view of the wall.
"Here and then attempts to show how the surrounding world are embedded in recent works of the
presented artists, and what memory might result from these assessments.
The installation focuses here on issues in relation to events and attempts to show what kind of
observation or critical thinking the artists' work can then activate". Alice Raymond
Antonia Wright, Kerry Phillips, Loriel Beltran, Dogan Arslanoglu are living and working in Miami.
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http://blog.wlrn.org/index.php/2012/01/art-occupies-a-different-space-with-dimensions-variable/
It is one thing to feature an exhibition from an individual or a collective in an art gallery. Most exhibitions
consist of pieces of work which are brought in, set up, and later dismantled and moved to another space,
or possibly a storage unit. “Site-specific” works, however, are made to address the space in
particular. While they have recently been popularized as the basis of street art, projects of this kind are a
rarity in the traditional arts scene. One Miami organization called Dimensions Variable wants to blur that
line and bring these unique projects into the gallery.
The organization has made it their mission to “provide a forum for the introduction of unfamiliar,
complex, collaborative and multidisciplinary practices to a Miami audience,” and with the help of recently
winning a Knight Arts Challenge grant, they are soon going to be able to expand their project, and widen
their scope. Recently I had the pleasure of visiting artist Alice Raymond when she was setting up her
latest installation in the Dimensions Variable space in Miami’s Design District.
The current space is unassuming enough, as there is a glass entrance to a 490 square foot room with
white walls and little else to speak of. Alice is constructing what looks like a wooden octagon that sits at
eight feet tall with the help of two friends. One of the sides has a door and a lock on it. She explains the
project, called Unit to me. “We will allow two people at a time into the room, then we close the
door. You will be able to spend whatever amount of time you want in the space with your friend,
girlfriend, or whoever you are with,” she says. Within the walls of the Dimensions Variable space there is
now a “sub” gallery that can essentially occupy any space and still hold it’s own. And once you enter into
it it is yours.
While the insides of the octagon are now blank, Alice has enlisted the works of 19 friends to line the
walls, some close, some recent acquaintances. “I have always been on the move, like I have been in
Miami now for two years” she tells me. “And no matter how long you stay in a place, no matter how long
you are going for, you leave with two suitcases. That is what they let you take on the plane, so that’s
what you take.” She goes on to describe to me that these 19 friends represent the state of her social life
at this point in time. If she had to fit her friends into two suitcases, today this is all she could fit. If it
were a few weeks ago, the gallery would be different, and a few months from now the same.
The following is taken from the Dimensions Variable site:
Considering them as part of herself and partly responsible of her work, Alice Raymond invites friends and
colleagues she has encountered throughout her travels, to build an eclectic collection. This collection is
offered to visitors within the confines of a unique structure. The structure is asymmetrical in shape with a
raw and unfinished exterior. Inside, the walls are finished and create an intimate environment to offer
these works as a private collection to two individuals at a time for the duration of their stay.
Behind the rough walls, we can see the formation of relationships between the participants and the
artist—relationships built over time and by chance. Raymond uses the act of choice in her practice to
bring together people and their offered objects for one installation. Instead of decisions about materials,
Raymond is interested in social choices influenced by her travels and everyday encounters. This project
brings up collective pluralistic ideas and questions the individualistic tendencies popular in the art world.
We look forward to following the organization over the course of the next year as they gain traction
thanks to the Knight Arts Challenge grant.
This unique project is running from January 14 through February 18, 2012. Dimensions
Variable is located at 171 NE 38th Street in the Miami Design District.
Alice Raymond - Press & Documents
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http://www.knightarts.org/community/miami/step-inside-at-dimensions-variable
French-born artist Alice Raymond is up to some clever tricks over at the Dimensions Variable (a 2011 Knight Arts
Challenge Miami winner) alternative art space. She has built a unique wooden structure, raw and unfinished on the
outside, smoothed over on the inside, which can fit comfortably two people.
As one of the two visitors at a time, you will encounter an eclectic collection of artworks made by people Raymond
met and collaborated with over the years and across continents. There isn’t a particular theme per se to the
artworks, it’s more about the ideas and mindsets behind the individuals that are important to the end result.
According to Dimensions Variable, “Instead of decisions about materials, Raymond is interested in social choices
influenced by her travels and everyday encounters.”
So Raymond collected an interesting grouping to show in her asymmetrical wood house, locals and from abroad,
including some familiar artists such as Jenny Brillhart, Leyden Rodriguez-Casanova, Frances Trombly, Adler Guerrier
and Emmett Moore, along with some newer names such as Per Nyström and Sabine Herrmann.
Raymond’s world involves influences from her birth-town of Paris, her formative years in Germany, and studies and
travels in Sweden and the United States. She settled on Miami in 2009. Her second show here, “Unit,” opens on
Second Saturday, Jan. 14.
“Unit” opens Jan. 14 and rund through Feb. 18 at Dimensions Variable, 171 N.E. 38th St., Miami;
dimensionsvariable.net.
Alice Raymond - Press & Documents
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http://www.beachedmiami.com/2012/01/11/miami-art-walk-guide-january-2012/
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http://www.visualartnetwork.com/Verge_miami_saturday.html
GALLERY EXHIBITORS ANTIDOTE, Brooklyn, NY, and Chicago, IL, Astro Space
Party, Chicago, IL, Visual Cocaine, Berlin, Germany, Friend Party Enterprises, Berlin,
Germany, Antena Gallery, Chicago, IL, Van Brabson Gallery, Minneapolis, MN, Diane
Birdsall Gallery, Old Lyme, CT, Byrne Art Portfolio, Merion Station, PA, McGowan
Projects, London, UK, Peters Art Projects, Chicago, IL,PURE LUCK, Brooklyn,
NY, Vortex Enters Void, The Muldives, Dhivehi, Klaus Gerdes Projects, New York, NY.
TOMORROW STARS Chizuco Sophia Yw, "Propogate-G," Brooklyn, NY, Emi Brady,
"Convergence," Brooklyn, NY, Fanny Allie, "My Town is Gone," Brooklyn, NY, Jay
Paavonpera, "Front St. / Gold St.," Brooklyn, NY, Eve Lateiner, "Untitled," New York,
NY, George Goodridge, "Number Twenty, Vertebrate Companion Series," Miami
FL, Adrienne Outlaw, "How to Mistake Your ____ For a ____," Nashville, TN, Michael
PUBLIC HOURS Lauch, "Giving of Myself," Brevard, NC, Jordi Williams, "Artificial Plantlet Array,"
Richmond, VA,Josafat Miranda, "Lover," Ft. Lauderdale, FL, Cindy Mason, "I will give
you what you do(n't) want," St. Petersburg, FL, Alice Raymond, "Mise plat 5",
Thursday, Friday & Saturday, 2 - 3 Biscayne Park, FL, Jovan Karlo Vilalba, "A Dawn Perched on Downbursts," Miami,
December, Noon to 10 pm Sunday, FL, Mare Vaccaro, "Valor," Lexington, KY, Horst Josch, "Against the Odds #4,"
4 December, Noon to 6 pm Meerbusch, Germany, Francesco Vizzini, "On the Trunk," Brooklyn, NY, Marita
OPENING NIGHT Thursday, 1 Contreras, "Death2," St. Pete Beach, FL, Michael Harris, "Seven Island Way," Weston,
December, 2011, 6:00 pm to 10pm FL,Romy Maloon, "Birthing," Marietta, GA, Melissa Maddonni Haims, "Hell,"
Philadelphia, PA.
TOMORROW'S ART TODAY: THE
THIRD ANNUAL VERGE ART MIAMI THE DRAWING SHOW Monica Rezman, "Hairpiece 30," Chicago, IL, Jordan West,
BEACH Verge Art Miami Beach invites "My Desires Are Not Easily Controlled," Santa Fe, NM, Danielle Wyckoff, "Horizon (we
you to join us tonight for the opening are each others' fates)," Athens, OH, Catherine Lane, "Figure With Guns," and "Figure
reception of the finest, freshest work on With Deer," Toronto, Ontario, Canada, PST, "Rape Dream", Chicago, IL, Alice
display in Miami Beach by living artists. Raymond, "Cloche" Biscayne Park, FL, Charmaine Ortiz, "Graphite Spill (Aquatic),"
Unstunted by the blue-chip rehash of a Carolina Beach, NC, Erin Whitman, "Projections: Gojira," Eureka, CA.
stale market, VERGE breaks away from
the false quality of investment art to ABOUT VERGE ART MIAMI BEACH An art fair without precedent, Art Brooklyn is
reach for something new and cutting the first fair of its kind to be held in Brooklyn, NY. The intention of the fair is to
edge. Verge Art Miami Beach is proud to promote and support Brooklyn as a cultural bellwether of artistic endeavor that
host a list of exhibitors that includes influences artistic practice the world over. Open to artists and galleries alike at all
international and national gallery levels of practice, Art Brooklyn recovers the standard of an art fair as a platform for
exhibitors, and more than thirty artists presenting the best work by living artists.
for "The Drawing Show" and "Tomorrow
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http://www.miamidade.gov/parks/releases/11-03-15-h20_exhibit.asp
(Miami-Dade County, FL) -- The Deering Estate at Cutler congratulates the following
artists selected for the 2011 Spring Photography Exhibit "H2O": Jonathan Brooks, Brian
Call, Jessica Fiallo, Jacqueline Fitzgerald Ruiz, Marina Font, Christopher Foster,
RyanGilbert, Kenny Jones, Ellie Perla, Diego Quiros, Vivian Quiros, Alice Raymond,
Gertrude Rodon, Gregory Schaffer, Raquel Vargas, Andre von Bloedau da Silveira, and
Jeff Weber. The exhibit focuses on water - "H2O" - through the inspiration, themes or
content provided by each artist.
The exhibit opening is on Wednesday, March 16th at 7:00 pm. The exhibit opening is
free to the general public. The month long photography exhibition will be on display in
the historic Stone House and Richmond Cottage through April 17th to guests visiting the
Estate and is free with general admission.
About the Deering Estate at Cutler : The Deering Estate at Cutler, a Miami-Dade County Park, is
located at 16701 SW 72 Avenue in Miami. This 444-acre natural and archeological preserve and
historic site is listed on the National Register of Historic Places and serves as a center for
education, culture and recreation. Historic house tours are offered daily at 10:30 am & 3:00 pm
and natural areas tours are offered daily at 12:30 pm (October - May). EcoAdventure Tours are
also offered throughout the year for an additional fee. For more information on the Deering
Estate's educational and cultural programs, please visit www.deeringestate.org.
PARK AND RECREATION Hickman Building 275 N.-W 2nd Street, 5th Floor Miami, Florida 33128 (305)
755-7800
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http://itsinmiami.com/simigo/
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http://frenchmorning.com/miami/2010/04/15/alice-raymond-a-lalliance-francaise/
Exposition
Le travail d’Alice Raymond est largement inspiré par l’utilisation de la ligne dans le portrait et de la
déformation des paysages. Elle est également professeur de français à Miami-Dade, et enseigne aux
enfants d’Haïti dans le cadre du “French Heritage Program”.
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http://www.nbcmiami.com/blogs/niteside/NiteTalk-Alice-Raymond-Gets-it-Together-at-Galerie-Carre-
Rouge-91840569.html
ALICE RAYMOND
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http://www.afmiami.org/EventListing0510.htm
Together
A solo exhibition by Alice Raymond