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-20강-
1. 오늘의 주제
Fin de vie 생애 말기
« Pouvoir maîtriser sa mort comme on vit sa vie ! » Cette revendication, jugée choquante il y a
encore quelques années, est en train d’aller dans le bon sens. Les questions du respect du droit des
personnes en fin de vie et des conditions du bien ou du mal mourir sont plus que jamais d’intérêt
public. La « fin de vie » désigne les moments qui précèdent le décès d’une personne en phase
avancée ou terminale d’une affection grave et incurable quelle qu’en soit la cause. Pour le corps
médical, à ce stade, l’objectif n’est pas de guérir mais plutôt de préserver jusqu’à la fin la qualité de
vie des personnes et de leur entourage face aux symptômes et aux conséquences d’une maladie
évolutive, avancée et à l’issue irrémédiable. La France a instauré le droit à une euthanasie passive
en créant les conditions pour éviter les agonies les plus douloureuses. Le refus de l’acharnement
thérapeutique a été acté, le droit aux directives anticipées (qui permettent aux personnes de faire
valoir leur volonté) et la possibilité d’avoir accès à une sédation profonde et continue (qui accélère
les derniers instants) ont été reconnus. Pourtant, l’acharnement thérapeutique est toujours une
réalité. 50% des chimiothérapies seraient engagées dans les quinze derniers jours de la vie des
personnes succombant à un cancer. Surtout, la loi ne reconnaît en rien le droit de pouvoir anticiper
la mort. Dans l’état du droit actuel, des malades partent à l’étranger pour y exercer leur « droit à
mourir ». La loi n’offre aucun cadre légal pour que des personnes qui se savent condamnées par
une maladie incurable, mais qui ne sont pas encore en fin de vie, puissent décider du moment où
elles souhaitent partir. Dans la balance entre l’impératif religieux de ne pas porter atteinte à la vie
et le désir de pouvoir disposer de soi jusqu’au bout, signe de l’individualisme contemporain, il est
probable que le second l’emportera, à terme, dans notre société sécularisée. Toute la question est
de savoir quand et surtout sous quelles conditions. Il serait bon de pouvoir discuter dans une
période clé comme la prochaine élection présidentielle. Sur cette question éthique majeure, qui
transcende les clivages politiques, il nous faut continuer le débat, sereinement et dignement.
2. 핵심 어휘
incurable a. 회복 불가능한
irrémédiable a. 불치의
succomber à v. -로 죽다
3. 지문 독해
« Pouvoir maîtriser sa mort comme on vit sa vie ! » Cette revendication, jugée choquante il y a
encore quelques années, est en train d’aller dans le bon sens. Les questions du respect du droit des
personnes en fin de vie et des conditions du bien ou du mal mourir sont plus que jamais d’intérêt
public.
La « fin de vie » désigne les moments qui précèdent le décès d’une personne en phase avancée ou
terminale d’une affection grave et incurable quelle qu’en soit la cause. Pour le corps médical, à ce
stade, l’objectif n’est pas de guérir mais plutôt de préserver jusqu’à la fin la qualité de vie des
personnes et de leur entourage face aux symptômes et aux conséquences d’une maladie évolutive,
avancée et à l’issue irrémédiable.
La France a instauré le droit à une euthanasie passive en créant les conditions pour éviter les agonies
les plus douloureuses. Le refus de l’acharnement thérapeutique a été acté, le droit aux directives
anticipées (qui permettent aux personnes de faire valoir leur volonté) et la possibilité d’avoir accès
à une sédation profonde et continue (qui accélère les derniers instants) ont été reconnus.
Pourtant, l’acharnement thérapeutique est toujours une réalité. 50% des chimiothérapies seraient
engagées dans les quinze derniers jours de la vie des personnes succombant à un cancer. Surtout,
la loi ne reconnaît en rien le droit de pouvoir anticiper la mort. Dans l’état du droit actuel, des
malades partent à l’étranger pour y exercer leur « droit à mourir ».
La loi n’offre aucun cadre légal pour que des personnes qui se savent condamnées par une maladie
incurable, mais qui ne sont pas encore en fin de vie, puissent décider du moment où elles souhaitent
partir. Dans la balance entre l’impératif religieux de ne pas porter atteinte à la vie et le désir de
pouvoir disposer de soi jusqu’au bout, signe de l’individualisme contemporain, il est probable que
le second l’emportera, à terme, dans notre société sécularisée.
séculariser : 세속화하다
Toute la question est de savoir quand et surtout sous quelles conditions. Il serait bon de pouvoir
discuter dans une période clé comme la prochaine élection présidentielle. Sur cette question éthique
majeure, qui transcende les clivages politiques, il nous faut continuer le débat, sereinement et
dignement.
[번역문]
[1] 인간은 자기 삶의 유일한 주인이다. 생애 말기, 그것은 개인의 자유에 속하는 선택의 문제이다.
인간은 자신의 신체 뿐만 아니라 마음으로도 자신이 하고 싶은 것을 결정하는 유일한 존재여야
한다. 의학적 수단에 의한 생명 연장이 환자의 고통을 항상 완화시킬 수는 없다. 안락사는 불치병
선고를 받은 사람들을 위한 탈출구다.
le maître / relever de / l’esprit / apaiser / être condamné par / une porte de sortie
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le meurtre / un interdit / s’appliquer à / exister / porter atteinte à / il est basé sur / éviter / considérer
/ traiter / risquer de
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[모범답안]
[1] L'être humain est le seul maître de sa vie. Fin de vie, c'est la question de choix qui relève de la
liberté individuelle. Il doit être le seul à décider de ce qu'il veut faire de son corps mais aussi de
son esprit. L'acharnement thérapeutique ne peut pas toujours apaiser les souffrances d'un malade.
L'euthanasie est une porte de sortie pour ceux qui sont condamnés par une maladie incurable.
[2] Pour de nombreuses personnes, il existe un interdit général du meurtre, voire du suicide qui
s'applique à l'euthanasie. Il est basé sur l’impératif religieux de ne pas porter atteinte à la vie
humaine. L'euthanasie ne doit pas être considérée comme un moyen d’éviter l'acharnement
thérapeutique. Car elle risque de devenir une sorte de méthode économique de « traiter » les
malades en phase terminale.