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Fausto Coppi

Ses plus grands écarts

Giro 1940 : Lors de la onzième étape, Coppi attaque à l'Abetone. Il


rattrape Ezio Cecchi, échappé plus tôt, et effectue le reste de la course seul,
augmentant ainsi son avance dans les différents cols. Il gagne l'étape
à Modène avec 3 min 45 s d'avance sur ses suivants, et prend le maillot
rose avec une minute d'avance.
G1 11e étape
étape de montagne Giro ou Tour de France = EM1

Milan-San remo 1946 :  Lors de la première course de l'année, Milan-


San Remo, il réalise l'un des grands exploits de sa carrière. Dès le début de
course, il accompagne un groupe de coureurs échappés. Dans le col de
Turchino, seul le Français Lucien Teisseire l'accompagne, avant de lâcher
prise. Coppi effectue seul les 140 derniers kilomètres et s'impose à San
Remo, après 270 kilomètres d'échappée, avec 14 minutes d'avance sur
Teisseire, et plus de 18 sur les suivants, dont Mario Ricci troisième et Gino
Bartali, quatrième.

1946 : 5e, 14e et 15e étapes du Tour d'Italie G4 Em3

Giro 1947 : Il attaque lors de l'étape Pieve di Cadore – Trente et s'impose en


solitaire avec plus de quatre minutes d'avance sur un groupe comprenant
Bartali. Il est désormais premier du classement général et ne quitte plus cette
place jusque la fin de la course. Il gagne son deuxième Giro.
4e, 8e et 16e étapes. G7 Em4 ou Em5 ?

Milan-San Remo 1948 :  Coppi s'impose à San Remo avec près de


six minutes d'avance, en ayant parcouru seul les 40 derniers kilomètres.
Bartali est relégué à onze minutes.

Giro 1948 : Dans les Dolomites, lors des 16e et 17e étapes, Coppi refait


une partie de son retard en s'imposant les deux fois en solitaire.
16e et 17e étapes du Tour d'Italie G9 Em6 ou 7
1948 : Fin octobre, Coppi domine le Tour de Lombardie en battant le record
de vitesse, le record d'ascension du col de Ghisello et en arrivant avec près
de cinq minutes d'avance sur le deuxième.

Milan-San remo 1949 : Pour la troisième et dernière fois de sa


carrière, Fausto Coppi remporte la classique Milan-San Remo en début de
saison 1949. Il s'impose seul, avec plus de 4 minutes d'avance sur le
deuxième.

Tour de Romagne 1949 : De retour en Italie, Fausto Coppi écrase le


Tour de Romagne en étant échappé en solitaire pendant plus de 60
kilomètres.

Giro 1949 : Au Tour d'Italie, il s'impose une première fois lors de la


quatrième étape, battant au sprint Adolfo Leoni et Gino Bartali. Accusant près
de dix minutes de retard sur Leoni, porteur du maillot rose, Coppi passe à
l'attaque dans les Dolomites, lors de la onzième étape. Il s'impose avec près
de sept minutes d'avance sur Bartali, Leoni, qui garde la première place. Lors
de la 17e étape, « une des plus dures que connut le Giro durant son
histoire », Coppi accomplit l'un de ses plus grands exploits. S'échappant dans
le col de la Madeleine, il parcourt seul les 190 derniers kilomètres. Il arrive
avec 12 minutes d'avance sur Bartali, deuxième. Après cette démonstration,
Coppi gagne le Giro, Bartali finissant deuxième à 23 min 47, et apparaît
comme le favori du Tour de France. Ses exploits lors de ce Tour ont été narrés
par Dino Buzzati, qui suivait la course en tant que journaliste au Corriere
della Sera, et qui sous-titre l'ensemble de ses chroniques « Le duel Coppi -
Bartali ».
4e, 11e et 17e étapes G12 Em8 ou 9

Tour de France 1949 : Après que les Italiens ont perdu du temps lors
des premières étapes, Coppi décide d'attaquer lors de Rouen-Saint-
Malo (5eétape). Alors qu'il est dans le groupe de tête, il chute avec le maillot
jaune Jacques Marinelli. Il doit attendre sept minutes pour voir arriver son
vélo de remplacement. Bien qu'attendu dans un premier temps par ses
équipiers, dont Bartali, Coppi perd encore du temps, « pédale presque à une
cadence de facteur » et arrive avec 18 min 40 de retard. Reprochant au
directeur d'équipe Binda de ne pas avoir été derrière lui pendant l'échappée,
il décide alors d'abandonner avant de se raviser. Trois jours plus tard, il
gagne le contre-la-montre entre Les Sables-d'Olonne et La Rochelle. Dans
les Pyrénées, les Italiens prévoient que Coppi et Bartali s'échappent
ensemble. Ils ne parviennent pas à mettre leur plan à exécution, mais Coppi
est troisième d'étape et remonte à la huitième place du classement général.
Lors de la première étape alpestre, entre Cannes et Briançon, Coppi et
Bartali parviennent cette fois à s'échapper ensemble. Ils collaborent en bonne
entente et Coppi laisse à Bartali la victoire d'étape, le jour de ses 35 ans.
Celui-ci est désormais maillot jaune, devant Coppi. Le lendemain, dans
l'ascension du col du Petit-Saint-Bernard, ils procèdent de la même manière.
Bartali subit cependant une crevaison. Coppi reçoit l'autorisation de ne pas
l'attendre. Il gagne à Aoste avec près de 5 minutes d'avance sur Bartali, 10
sur Jean Robic, et prend le maillot jaune. Lors du contre-la-montre entre
Colmar et Nancy, il écrase la concurrence. Il rejoint Jean Robic et Stan
Ockers, partis respectivement 8 et 12 minutes avant lui, et met hors-délai 20
coureurs, repêchés par la direction de course. Il gagne avec 7 minutes
d'avance sur Bartali, deuxième. Il devient le premier coureur à gagner la
même année Tour d'Italie et Tour de France. Depuis six coureurs ont
remporté le Tour de France et le Tour d'Italie la même année : Jacques
Anquetil en 1964, Eddy Merckx en 1970, 1972 et 1974,Bernard Hinault en
1982 et 1985, Stephen Roche en 1987, Miguel Indurain en 1992 et 1993,
et Marco Pantani en 1998.
7e, 17e et 20e étapes T3 Em10 ou 12 ?

Paris-Roubaix et Flèche wallonne 1950 : Lors du Milan-San


Remo 1950, Fausto Coppi connaît une déception : bien qu'il ait démontré sa
supériorité en rejoignant le groupe de tête après une crevaison, il voit Gino
Bartali gagner au sprint. Rassuré sur sa forme après une victoire au Tour de
la province de Reggio de Calabre, il se concentre sur Paris-Roubaix. Il y
obtient une de ses plus grandes victoires. Il réalise une nouvelle
démonstration, parcourant seul les 40 derniers kilomètres et arrive avec 3
minutes d'avance surMaurice Diot, deuxième, qui l'accompagnait avant sa
dernière attaque. Celui-ci, considérant Coppi « hors-concours »,
déclare : « J'ai gagné Paris-Roubaix ! »Quelque temps plus tard, Coppi
écrase la Flèche wallonne, arrivant avec 5 minutes d'avance sur le deuxième,
après une échappée solitaire d'une centaine de kilomètres.
Il chute au Giro (6e et 18e étapes G14), abandonne, blessé, et ne
peut pas participer au Tour de France. Em11 ou 13

Giro 1951 ? ne participe pas ?


Tour 1951 : Dans les Pyrénées, après avoir suivi le groupe de tête
entre Dax et Tarbes, il « livre un véritable festival » lors de l'étape Tarbes-
Luchon, en compagnie de Koblet. Il passe en tête aux cols d'Aspin et de
Peyresourde, mais doit s'incliner derrière Koblet à l'arrivée. Lors de la 20e
étape, entre Gap et Briançon. Il gagne avec plus de 4 minutes d'avance sur le
maillot jaune Hugo Koblet.
20e étape du Tour de France T4 Em 13 ou 15

Giro 1952 : Deux jours plus tard, Géminiani attaque, accompagné de


Coppi. Celui-ci part seul dans l'ascension du Passo Pordoi et gagne l'étape
avec plus de cinq minutes d'avance sur ses poursuivants. Il gagne le Giro.
5e, 11e et 14e étapes G17 Em15 ou 17 

Tour 1952 : Lors de la dixième étape, le Tour arrive pour la première fois
en haut de lamontée de L'Alpe d'Huez. Jean Robic attaque au début de
l'ascension, suivi par Géminiani, rapidement lâché, et Coppi. Celui-ci part
seul, gagne l'étape avec 1 minute 20 d'avance sur Robic et prend le maillot
jaune. Le lendemain, il s'échappe seul sur les pentes du Galibier et gagne
à Sestrières avec 7 minutes d'avance. Coppi s'impose à nouveau dans les
Pyrénées à Pau, après être passé en tête aux cols de l'Aubisque et du
Tourmalet, et au puy de Dôme. Il remporte ce Tour avec plus de 28 minutes
d'avance sur Stan Ockers et plus de 34 sur Bernardo Ruiz. Aucun coureur ne
s'est depuis imposé avec une telle avance. Comme lors de sa première
victoire, Coppi s'adjuge également le Grand Prix de la montagne54.
7e, 10e, 11e, 18e et 21e étapes T9 Em 19 ou 21

Giro 1953 :  La18e étape donne lieu à une poursuite entre Koblet, passé
en tête au Passo Pordoi, et Coppi. Celui-ci dépasse le coureur suisse et est
en tête au col de la Sella, puis est à son tour rejoint par Koblet. Coppi
s'impose au sprint à Bolzano et Koblet garde la première place du
classement général. Le lendemain, Coppi attaque dans l'ascension du Stelvio
et gagne à Bormio. Koblet, qui n'a pas su le suivre, perd plus de 3 minutes et
lui cède le maillot rose, à la veille de l'arrivée à Milan. Fausto Coppi gagne là
son cinquième et dernier Tour d'Italie.
4e, 11e, 19e et 20e étapes G21 Em 21, 22 ou 24 ?

Coppi renonce au Tour de France 1953 afin de remporter un titre qui manque


à son palmarès, le championnat du monde sur route, qui a lieu le 30 août,
à Lugano. Charly Gaul et Giancarlo Astrua sont en tête de la course pendant
135 kilomètres, avant d'être rejoints par d'autres coureurs, dont Coppi. Celui-
ci part lors d'une ascension de la Crespera. Seul le Belge Germain
Derijcke parvient à l'accompagner, pendant 70 km. Voyant Derijcke faiblir,
Coppi accélère sur la Crespera et le distance à une dizaine de kilomètres de
l'arrivée. Il gagne la course avec 6 minute 16 secondes d'avance sur
Derijcke, et plus de 7 sur Ockers, troisième. Comme Alfredo Bindaen 1927, il
s'adjuge le Giro et le maillot arc-en-ciel la même année5.

Giro 1954 :  Il retrouve son lustre en gagnant la 20e étape, dans les
Dolomites. Il termine à la quatrième place du Giro et gagne le Grand Prix de
la montagne.
4e et 20e étapes du Tour d'Italie G23 Em22 ou 25

1955 : 20e étape du Tour d'Italie G24 Em23 ou 26

Fausto Coppi est réputé n'avoir jamais été rattrapé par ses poursuivants
lorsqu'il s'est échappé entre 1946 et 1954.

5 Giro, 2 TdF, 3 Milan-San Rémo, 1 Flèche W, 1 Paris-Roubaix, 1


champ Monde sur route, record de l'heure sur piste, champ monde de
poursuite.
2ème meilleur palmarès de l'histoire après Mercx malgré les années de
guerre (1940-46) au cours desquelles il aurait certainement gagné, en
duel avec Bartali, plusieurs autres Giro, Tour de France et classiques.

Cols Suisses et autrichiens

Km 146 : Kitzbüheler Horn (10.1 km à 12.2%, alt. 1971m)

Km 188 : Grossglockner Edelweissspitze (17.5 km à 8.9%, alt. 2429m)

Km 138 : Gerlitzen (fin d’ascension non goudronnée sur 1.5 km) (13.7 km à 10.1%, alt.
1909m)

Km 125 : col de l’Arpettaz : HC (16.3 km à 7.1%, alt. 1581m)


Km 159 : col du Vorger : 2C (3.8 km à 8.7%, alt. 719m)
Km 180 : col des Cyclotouristes : HC (12.5 km à 7.7%, alt. 1330m)

Km 127 : Schmidenmatt-Bettlerküche (7 km à 8.4%, alt. 1072m)


Km 142 : Obertannmatt (6 km à 9.9%, alt. 1127m)
Km 151 : Oberbalmberg (2.6 km à 14.7%, alt. 1078m)
Km 169 : Weissenstein-Hammerweg (4.9 km à 12.4%, alt. 1271m)
Km 182 : Oberbalmberg (2.6 km à 14.7%, alt. 1078m)

Km 149 : Silumpass (8.8 km à 10.8%, alt. 1427m)

Km 137 : Sustenpass (17.4 km à 7.5%, alt. 2224m)


Km 184 : Grosse Scheidegg (18 km à 7.4%, alt. 1962m)
Km 209 : Männlichen (13.6 km à 9.3%, alt. 2220m)

Km 153 : Rossfeld (7.3 km à 9.1%, alt. 1536m)


Km 172 : Brandkopf (4.7 km à 12.2%, alt. 1139m)
Km 181 : Kehlstein (6.2 km à 11%, alt. 1745m

astian Bach - Air On The G String

03:26 Ludwig van Beethoven - Piano Sonata No. 14 In C Sharp Minor Black teen Tila Flame takes fat white
Moonlight.
dick pornsharing.com
07:17 Wolfgang Amadeus Mozart - Clarinet Concerto In A major, K. 622 Adagio
Leilani Leeanne Kim Karter Laylani Star Kim
11:51 Claude Debussy - Clair De Lune
Kandy Diana Devoe Mahlia Toni Sweets Lia
16:45 Antonio Vivaldi - Violin Concerto In F Minor, Op. 8-4, 'The Four Seasons
' (L'Inverno)
Audree Erika Dena Janea Jolie Calli Marie Luv
Milla Morena
18:46 Frédéric Chopin - Etude no 3 in E major, Op 10 no 3, 'Tristesse'

22:35 Pietro Mascagni - Intermezzo (Cavalleria Rusticana)


ebony teen lubricious ebony live-in lover gets oiled
26:12 Johann Sebastian Bach - Prelude And Fugue No. 1 In C Major BWV 846_
Praeludium

27:41 Villa-Lobos - Bachianas Brasileiras, No. 4 for piano (1930-41) - orch. in


1941, II. Coral (Canto do Sertão) (Song of the Bush)

31:21 Ludwig van Beethoven - Piano Concerto No.5 in Eb,Op.73 - Emperor -


Adagio un poco moto-attacca

39:06 Johann Sebastian Bach - Cantata -140, BWV 140, 'Wachet Auf, Ruft Uns
Die Stimme'

44:11 Antonín Dvorák - Sinfonia nº 9, Opus 95 - Largo

56:42 Tchaikovsky - Swan Lake, Op. 20 - 1. Scene -1


• Musique
Catégorie
Licence • Licence YouTube standard
Vivaldi
Concerto pour violon RV354 opus 7 n°4 ('33-42)
Stabet mater pour alto 1712
Oratorio : Juditha triumphans
L'Estro armonico 1711 opus 3
Gloria RV 589
Sonates pour violoncelles opus 14
le largo du concerto en Mi majeur pour violon, n°12 de l'opus 3 (RV265)

39 cantates (aria, récitatif, aria)


1 oratorio
23 opéras (dont les arias)
98 sonates
507 concerti
3 serenata RV 687, 690, 693
Musique sacrée : 50
Motets = cantates sacrées
Les compositions à double chœur sont au nombre de sept (Kyrie, Domine ad adjuvandum
me, Dixit Dominus RV594-95, Beatus vir, Lauda Jerusalem, Magnificat et Salve regina) :
elles constituent, avec le GloriaRV 589 et le Stabat Mater le fonds de ce répertoire, 
Nisi dominus RV608

Sitar, tabla, tambura, sarod, bansuri

Albinoni
Concerto pour Hatbois opus 9 n°2

The original orchestral suite was written by Bach for his patron Prince Leopold of
Anhalt some time between the years 1717 and 1723. The title comes from violinist
August Wilhelmj's late 19th century arrangement of the piece for violin and piano.
By transposing the key of the piece from its original D major to C major and
transposing the melody down an octave, Wilhelm was able to play the piece on only
one string of his violin, the G string. 

 ex-Vieuxtemps 1741 Guarnerius, called the "Mona Lisa" of violins. Owned by a


private collector who bequeathed lifetime use of the instrument for performances to
violinist Anne Akiko Meyers.

Stradivarius ex-Napoleon/ Molitor 1697

Il y a 40 ans, Luis Ocaña gagnait le Tour de


France
1 COMMENTAIRE
Publié le 17/05/2013 à 06h00 , modifié le 17/05/2013 à 08h44 par 
Bertrand Lucq
En juillet 1973, Luis Ocaña, l'Espagnol de Mont-de-Marsan, remporte la plus belle épreuve au monde, terrassant une

incroyable malédiction.

L’Espagnol de Mont-de-Marsan Luis Ocaña, (ici au départ de l’étape Divonne-les-Bains - Méribel les
Allues)remporte le Tour de France 1973. Dimanche, la 10e édition de la course cyclosportive qui porte le nom du champion
cycliste s’élancera du parc de Nahuques.© PHOTO 
PHOTO ARCHIVES FILM TDF

P U

n ciel d’encre, chargé de mauvais présages, obscurcit la station de Méribel-les-Allues. L’orage


u
gronde, la grêle fouette les visages. Luis Ocaña, la tunique jaune sur ses épaules, l’œil noir, cherche
bl
vainement ses équipiers. Il est seul dans la tourmente. Seul face au miroir de ses drames.

ici
L’Espagnol de Mont-de-Marsan n’a rien oublié de cette cruelle descente du col de Mente en 1971. Ce

té virage sec tapissé de caillasse, cette nuit précoce qui recouvre son corps meurtri. Le dimanche 8

juillet 1973, Luis Ocaña vient de prendre le pouvoir un peu plus tôt dans la matinée, très

précisément dans la montée du col du Salève, le soleil pour unique complice.

Mais cet après-midi, ses jambes sont lourdes, durcies par le déluge qui essore le peloton éparpillés

dans les lacets de Méribel. Thévenet, Zoetemelk, Fuente, Van Impe l’épient, scrutent ses gestes, son

coup de pédale. Leur regard de fauve en dit long sur leurs envies de meurtre.

Une cyclosportive qui porte son nom


La dixième édition de la cyclosportive Luis Ocaña organisée par le Stade Montois sera disputée

dimanche. Au programme: 130 kilomètres à travers Chalosse et Tursan. Après Poulidor ou

Thévenet, le parrain de la course est Lucien Aimar, vainqueur du Tour en 1966

Trempé jusqu’aux os, le Castillan lâche un minimum de temps sur Bernard Thévenet, soulagé d’avoir

vaincu la colère des cieux. Demain, dans la grande étape alpestre, libéré de ses inhibitions, il s’est

promis de frapper un grand coup, de « casser la baraque » comme il aime à le dire.

Guerre de succession

Entre Méribel-les-Allues et Les Orres, les géants de la route s’apprêtent à vivre une journée

dantesque sur les flancs pelés du Galibier et de l’Izoard avant d’avaler, parfois de travers, la montée

finale vers les Orres.

Fuente, le cabri des Asturies, le proclame depuis plusieurs jours : « Rendez-vous au Galibier ». Le

grimpeur de la Kas se dresse sur ses pédales tel un coq sur ses ergots. Luis Ocaña, son pire

adversaire, l’accompagne dans sa quête. Le duo infernal se hisse maintenant au sommet de

l’Izoard.

Le Montois décide d’imposer son train. Fuente-Ocaña : devant la stèle de Fausto Coppi et Louison

Bobet, perdue dans l’immensité de la Casse déserte, le lundi 9 juillet 1973, le duel entre les deux

hommes atteint son paroxysme. Une guerre de succession que l’Espagne des temps modernes

n’avait jamais connue.

Plus fort que Ruiz, Lorono, Bahamontés ou Jimenez. Luis Ocaña parle peu. Il s’en remet au verdict

de la pédale. Le Castillan et l’Asturien franchissent le sommet où une femme pleure. Ce n’est pas le

spectre de la dame blanche, mais Josiane, la jeune épouse du coureur de Mont-de-Marsan. Dans

l’Izoard, la légende s’écrit aussi au féminin.

Transcendé par son maillot jaune, Luis Ocaña se défait des serres de Fuente. Il file vers Les Orres,

jetant ses dernières forces dans son combat contre les forces de l’invisible.

Victoire totale

Comme à Orcières-Merlette, deux étés plus tôt, l’enfant de Priego réalise un authentique exploit
dont lui seul détient les clés. « Des écarts à la Coppi », s’exclame la presse unanime. Martinez et

Thévenet sont relégués à 6 min 57 s, Périn à 12 mn 33, Zoetemelk à 20 mn 24, Poulidor à 20 mn

51 ! Le Tour est dans la poche avant même de franchir les Pyrénées.

Motivé par son coup de génie prématuré entre Roubaix et Reims lors de la traversée du secteur

pavé de Vendignies, sur un terrain pourtant très peu propice à ses exploits, Luis Ocaña dépoussière

la légende de la Grande Boucle. En trois semaines, le Castillan terrasse l’étrange malédiction.

Ballon d’Alsace, Izoard, Mente, Soulor, autant de lieux, hier maudits, lui déroulent le tapis rouge.

Leurs sommets sont désormais ses éphémères palais. Sur la route entre Versailles et Paris, le

coureur montois se moque éperdument des coups de tonnerre et de la pluie. Le dernier soupir

d’une impuissante malédiction dans la côte de Senlis. La Cipale attend son sacre. C’est le Tour du

grand pardon. Un éclair du destin.


Belém e arredores
Surpreenda-se em passeios encantadores pelos principais pontos turísticos da capital paraense, a começar pelo Mercado do Ver-o-
Peso, um mergulho no misterioso mundo da biodiversidade amazônica, com seus peixes, frutas, ervas, sementes, galhos, infusões e
aromas; Estação das Docas, um complexo turístico e gastronômico construído no antigo porto de Belém; Parques Ecológicos Emílio
Goeldi e Mangal das Garças, além de passeios pelos arredores como à Ilha do Mosqueiro circundada por praias de água doce com
ondas (Inacreditável!!!); Icoaraci, maior centro da produção de cerâmica Tapajônica e Marajoara ou visite o município de
Salinópolis, com praias de água salgada e dunas de areia branquinha que são um verdadeiro convite aos prazeres do verão.

City Tour em Belém


Horário: 09 e 14h / Duração: 4h00 / Saídas de Terça a Domingo.   Passeio pela capital paraense e seus principais pontos
turísticos:  Basílica de Nazaré,  Estação das Docas,  Ver-o-Peso e  Complexo  Feliz Lusitânia  (Cidade Velha).
 

Parques ecológicos
Horário: 09h e 14h / Duração: 4h00 / Saídas de Terça a Domingo.   Uma mostra da natureza amazônico sem sair de Belém. Visita ao
Museu Zôo-botânico Emílio Goeldi, um misto de Jardim Botânico e Zoológico; Jardim Botânico Bosque Rodrigues Alves e suas
árvores centenárias e o belíssimo Mangal das Garças. Todos os encantos da fauna e flora amazônica pertinho de você. Venha se
maravilhar com um dos mais importantes ecossistemas do nosso planeta.
 

Belém Cultural
Horário: 09h e 14h / Duração: 4h00 / Saídas de Terça a Domingo / Mínimo de 2 pessoas - Melhor oportunidade para conhecer a
cultura, a história e a arte de Belém. Passeio com visitas aos principais patrimônios histórico-culturais de Belém: o Teatro da Paz
(exceto aos domingos), maravilha arquitetônica da época áurea da borracha; o Forte do Presépio, local onde a cidade foi fundada;
o Museu do Encontro, com exposição de cerâmica indígena, antropologia e arqueologia; Museu de Arte Sacra, formado pela Igreja
de Santo Alexandre e o antigo Arcebispado, com um riquíssimo acervo de obras religiosas e Pólo Joalheiro (Fundação São José
Liberto).

Passeio à Vila de Icoaraci


Horário: 9h e 14h / Duração: 4h00 /   Saídas de Segunda a Sábado.  Passeio a Vila de Icoaraci, maior centro de produção de
cerâmica das culturas Marajoara, Tapajônica e Maracá, com visita às olarias, onde conheceremos o processo produtivo e ainda
comprar peças a preços acessíveis.
 
Passeio à Ilha de Mosqueiro
Horário: 08h30 / Duração: 7h / Saídas Diárias.   Passeio à bucólica Ilha do Mosqueiro, localizada a 80km de Belém, com mais de
17km de belíssimas praias de água doce com ondas e areias claras. Os chalés de veraneio, a igreja, o mercado, a pracinha com suas
barraquinhas de tapiocas  e comidas típicas  estão entre os atrativos deste passeio, além de tempo livre para banho.
 

Salinas
Horário: 07h / Duração: 12h / Saídas Diárias - O mar também faz parte da Amazônia. Você vai visitar uma cidade paraense
banhada pelo Atlântico, com praias que se perdem no horizonte. A água salgada, limpa e cristalina, é um convite aos prazeres do
verão sob o sol na linha do Equador.

A Ilha de Algodoal fica no estado do Pará, seu nome é Ilha de Maiandeua, mas
os de fora a conhecem por Ilha de Algodoal. Maiandeua tem origem no Tupi e
significa “Mãe da Terra”. A ilha é chamada de Algodoal em virtude da
abundância de uma planta nativa conhecida como algodão de seda, ainda
presente na região, cujas sementes, com filetes brancos, são dispersas pela planta e, ao
flutuarem ao vento, lembram o algodão. Quem primeiro a apelidou desta forma foram os
pescadores que lá chegaram na década de 1920. 

Algodoal é, também, o nome da maior vila, das quatro que existem na ilha. As outras três
são Fortalezinha, Camboinha e Mocooca. A vila de Algodoal é a principal por ser a maior,
a que possui a melhor infra-estrutura para acomodação de turistas e, conseqüentemente,
a que recebe mais visitantes. Estas quatro vilas são separadas entre si por porções de
manguezais e seccionadas em alguns pontos por canais de maré. 

Os 19 km² da Ilha de Algodoal são marcados pela tranqüilidade, pelos cenários


maravilhosos que atraem turistas de todo o mundo que nunca se decepcionam com a sua
natureza bucólica, bela e dadivosa. A comunidade da ilha é formada por pessoas simples
e receptivas que vivem, basicamente, da pesca, da agricultura de subsistência e,
ultimamente, do turismo. 

A energia elétrica somente foi introduzida na ilha em janeiro de 2005 e o abastecimento


de água é realizado por meio de poços artesianos que fornecem água de excelente
qualidade. 

Os meios de transporte existentes são a bicicleta, o barco (a motor ou a remo) e a carroça


puxada por cavalo. Veículos terrestres motorizados não podem entrar na ilha. 

Nós então aproveitamos o final de semana do feriado do dia dos Trabalhadores e fomos
eu, meu marido e minha cunhada para conhecer essa ilha. 

Para chegar à ilha de Algodoal a forma mais rápida é indo até Marudá/PA; você parte de
Belém pela BR-316 e depois pega a PA-136 e em seguida a PA-318; existem ônibus,
microônibus e vans saindo de Belém/PA. O valor varia de R$ 14,00 a R$ 15,00. De ônibus
demora de 3 a 5 horas, dependendo do ônibus, pois há algumas linhas que passam por
vilas afastadas do interior. De microônibus e vans demora de 3 a 4 horas, e acaba sendo
mais confortável. Chegando em Marudá você deverá pegar o barco e atravessar até a
ilha, o valor da travessia é de R$ 5,00 por pessoa e demora de 30 a 40 minutos. 

Outra forma de chegar até a ilha é indo até Maracanã; de Belém até Maracanã são cerca
de 3 horas de viagem, depois você deverá atravessar de barco até ilha, o que levará
cerca de 3 horas. Essa rota é muito demorada e cansativa. 

Se você partir da rodoviária de Belém verifique os horários de ônibus para a sua volta.
Dica: como a BR-316 atravessa boa parte de Belém e de Ananindeua (uma cidade
próxima a Belém), você pode economizar tempo e pegar o ônibus, microônibus ou van na
BR-316 perto de Ananindeua, porém, corre o risco de não pegar mais lugar para sentar.
Nós fizemos assim, mas por milagre, conseguimos ainda 3 lugares. 

De Belém até Marudá são aproximadamente 160 Km e de Belém até Maracanã são 170
Km. 

Os horários dos barcos para travessia até a Ilha de Algodoal acompanham a chegada dos
ônibus. 

O estado da rodovia é relativamente bom e a viagem é tranqüila, mas eu ainda vi um


acidente no caminho de volta. Fomos ouvindo um sonzinho no MP3, o que nos impediu
de ouvir uma senhora muito inconveniente que vinha a viagem toda reclamando que não
tinha lugar para ela sentar e contando toda sua vida. Um saco! 

A travessia de Marudá até a Ilha de Algodoal foi tranqüila, o barco quase não balançava,
porém a volta foi com aventura, pois o barco balançava tanto que eu pensei que fosse ser
arremessada pra água, tinha até uma senhora chorando com medo, coitada; outra moça
tratou logo de pegar um colete salva-vidas. 

Chegando em Algodoal você desembarca na areia mesmo e já há vários “táxis”


esperando o pessoal que está chegando na ilha; detalhe: em Algodal não há veículos
motorizados, logo os “táxis” são carroças puxadas por cavalos. O preço da viagem de
carroça é quase sempre o mesmo para todos os locais próximos da ilha, R$ 5,00, com
exceção de lugares mais distantes onde eles cobram até R$ 20,00 por viagem, preço que
eu achei excessivamente caro; é sempre bom tentar negociar, aliás essa é outra dica que
deixo aqui, como tudo em Algodal é mais caro tente negociar sempre e nunca aceite o
primeiro preço que oferecerem. Desde coca-cola até a diária da pousada, negocie tudo. 

Você encontrará diversas pousadas em Algodoal; no primeiro dia, como tínhamos reserva,
ficamos na pousada Paraíso do Norte (toda de madeira), pagando uma diária de R$ 40,00
um quarto para 3 pessoas, sem ar condicionado e com direito a um mirrado café da
manhã. O ruim dessa pousada é que os quartos não tem banheiro, os banheiros são
coletivos, sem falar que as janelas não têm tela para evitar que os mosquitos entrem e os
quartos também não são forrados, o resultado é que é impossível dormir sem mosquiteiro
(proteção contra os mosquitos) pois há muitos mosquitos, e como estamos em plena
epidemia de dengue, é bom não facilitar. O quarto com ar condicionado era R$ 60,00 para
2 pessoas, nessa pousada. 

Algodal já tem energia elétrica, mesmo assim, as ruas são mal iluminadas, e em algumas
partes chega a ficar muito escuro de noite, mesmo assim fomos andar pela vila para ver
se encontrávamos algo para comer, pois já chegamos no finzinho da tarde, quase noite. 

Encontramos um pequeno restaurante chamado Mata Broca onde o valor do PF (prato


feito) era R$ 8,00, e a coca-cola de 600 ml era R$ 3,00. Tudo é caro em algodoal.
Cheguei a encontrar uma coca-cola de 2 litros por R$ 7,00 (isso mesmo!) e uma
garrafinha de água pequena por R$ 3,00. Acho que a única coisa com preço normal é o
coco por R$ 1,50 a R$ 2,00. 

Ao voltar da vila, tomamos 2 garrafas de vinhos que havíamos comprado em Belém. 

No dia seguinte amanheceu meio nublado, mas como não queríamos perder tempo fomos
assim mesmo até a praia da Princesa. Como a maré estava baixa fomos andando,
contemplando aquela imensidão de areia, água e céu que começava a ficar azul. Tiramos
várias fotos dos lugares por onde passávamos. Uma paisagem meio deserta e
paradisíaca. Linda. 

Ficamos na praia até umas 2h da tarde. Almoçamos em um restaurante chamado


Restaurante do Argentino. A porção de caranguejo com 5 unidades era R$ 12,00 e do
prato do camarão ao alho e óleo era R$ 24,00, porém o camarão não estava bom, estava
muito salgado. 

Vi um vendedor ambulante passar vendendo doces e perguntei mais por curiosidade o


valor dos brigadeiros, era R$ 0,75 a unidade, um verdadeiro absurdo, mesmo assim
comprei, pois eu estava com uma vontade louca de comer. 

A praia da Princesa é bonita e quase não tem ondas, é legal para crianças. Tiramos várias
fotos e aproveitamos bastante. Não há aquele alvoroço de pessoas se amontoando na
areia, é ideal para quem gosta de tranqüilidade. A água não é verde nem azul, é meio
cinza. Mas o visual é belíssimo. Não venta muito, pelo menos nos dias que fiquei lá não
ventou muito. 

Por volta das 2h da tarde resolver voltar pousada e em seguida procurar uma pousada
melhor. Fomos andando e ao chegar na pousada, bebemos água, deixamos as coisas e
fomos atrás de um outra pousada. Andamos algumas ruelas até encontramos a pousada
Estrela Sol. Entramos e perguntamos o valor da diária, R$ 50,00 sem ar condicionado e
R$ 70,00 com ar condicionado, ambos para 3 pessoas, com direito ao café da manhã.
Penchichamos e conseguimos que a dona fizesse por R$ 60,00 a diária do quarto com ar
condicinado, frigobar e TV, e ainda com banheiro no quarto e café da manhã muito
gostoso, conforme confirmaríamos no outro dia. Fechamos negócio. 

A pousada Estrela Sol é toda de alvenaria e ainda piscina para os hóspedes. Gostamos
muito, principalmente porque não havia tantos mosquitos como na outra pousada.
Recomendo. Lá nessa pousada é possível comprar um mapa da ilha por R$ 2,00, caso
você não conheça a ilha. Jantamos peixe por R$ 25,00 e fomos dormir, pois no dia
seguinte (domingo) queríamos ir até a praia de Fortalezinha. 

No dia seguinte, tomamos um delicioso café da manhã com direito a cuscuz, tapioca, pão,
mamão, suco de bacuri (fruta da região), café-com-leite, ovos. Nos informamos com o
dono da pousada como faríamos para ir até Fortalezinha e ele nos disse que não seria
possível ir de carroça pois a ponte de acesso estava em péssimo estado, só era possível
ir andando, e a viagem precisava de guia (os nativos cobram R$ 20,00 p/ levar) e levaria
uma hora e meia para ir e uma hora e meia para voltar. Como já ia voltar nesse mesmo
dia, logo depois do almoço, não teríamos tempo e desistimos. Não foi dessa vez. 

Decidimos procurar o Lago da Princesa, que segundo o mapa que compramos fica atrás
da praia da Princesa, fomo então andando novamente. Andamos tanto e não
encontramos o tal lago, estávamos cansados e acabamos ficando mesmo na praia da
Princesa. Ficamos por lá até 11h, depois voltamos para pousado, deixamos
encomendado o almoço, Mariscada (camarão, caranguejo e peixe) por R$ 30,00 e fomos
tomar banho. 

Almoçamos e fomos até o “porto” da ilha compra a passagem de volta p/ Marudá.


Compramos e esperamos quase 1h, pois era necessário esperar a maré encher para o
barco poder partir. Como falei antes, a viagem de volta não foi tranqüila. Ao chegarmos do
outro lado (já em Marudá) havia um microônibus indo para Belém e entramos, pagando
R$ 15,00 por pessoa. A viagem de Marudá até Belém levou quase 4 horas, mas foi
tranqüila. 

A Ilha de Algodoal é muito bonita, com paisagens lindas; é um lugar para você esquecer a
correria do dia-a-dia. Acredito, no entanto, que falte mais conscientização por parte dos
próprios moradores, pois encontramos lixo jogado em alguns pontos da praia. Você
encontrará uma paisagem diferente na ilha, com carroças puxadas a cavalo passando a
toda hora por você; as ruas não são asfaltadas, são de areia mesmo e o povo nativo é
muito hospitaleiro. 
Porém, entre a Ilha de Algodoal e a Ilha de Marajó, eu prefiro Marajó, mas isso é conversa
para outra hora. 

INTRADUCTION : SUBVENTIONS POUR LA TRADUCTION EN FRANÇAIS D’OUVRAGES


ÉTRANGERS

Cette aide vise à soutenir les coûts de traduction en français d’œuvres étrangères.

Éligibilité générale

Peut formuler une demande tout éditeur professionnel qui ne relève pas de l’édition publique ou
assimilée, quelle que soit sa forme juridique, de tout pays, dès lors que l’ouvrage sera traduit en
français et diffusé en France, dans le réseau des librairies.

L’ouvrage original peut être en langues anciennes, en langues de France ou en toute langue
étrangère et doit relever d’une commission thématique du CNL. Sont exclus les ouvrages de
pédagogie, les guides et les catalogues d’exposition.

Chaque éditeur ne peut déposer plus de 4 dossiers par session et par commission. Peuvent s’ajouter
à ce maximum 3 dossiers de traduction qui s’inscrivent dans le cadre de manifestations nationales
que le CNL organise ou auxquelles il s’associe.

Recevabilité des dossiers

Sont déclarés irrecevables :

tout projet publié avant son examen par la commission concernée


les éditions à compte d’auteur et l’auto-édition
les projets pour lesquels la rémunération versée par l’éditeur au traducteur est inférieure au
minimum fixé par le conseil d’administration. Au 1er janvier 2009, celui-ci est fixé à 18 € la page
(feuillet de 25 lignes x 60 signes : caractères, ponctuation et espaces compris)
les projets pour lesquels les contrats établis avec les traducteurs ne sont pas conformes au code des
usages
les dossiers sans accord de cession de droits en cours de validité
toute demande d’un éditeur déclaré inéligible aux aides du CNL, au regard des modalités énoncées
dans la délibération générale sur l’inéligibilité
les traductions-relais ou intermédiaires, c’est à dire non effectuées à partir de la langue originale
d’écriture de l’ouvrage, sauf dans le cas de langues exceptionnellement rares.
tout projet éditorial dont le tirage prévu est inférieur à 500 exemplaires
Présentation du dossier

L’éditeur doit fournir :

le formulaire dûment rempli


l’ouvrage en langue originale
un échantillon de traduction représentant environ 20 % de l’œuvre, soit une cinquantaine de
feuillets ou plus selon les cas (dans le cadre d’une demande simultanée d’aide à la traduction et à la
publication, la traduction devra être achevée et le manuscrit complet fourni au CNL)
une note sur l’auteur, l’ouvrage et le traducteur ; le contrat liant l’éditeur au traducteur, qui doit être
conforme au Code des usages
pour les ouvrages non tombés dans le domaine public, l’accord de cession des droits à l’éditeur
demandeur en cours de validité
lors de sa première demande au CNL : statuts, catalogue ou document de présentation, ainsi qu’un
extrait RCS (K-Bis) datant de moins de trois mois signé par le greffe du tribunal de commerce
par la suite, annuellement, au moment de la première demande de l’année, un extrait RCS (K-Bis)
datant de moins de trois mois signé par le greffe du tribunal de commerce ;
un RIB
A titre exceptionnel, dans le cas d’un ouvrage dont les coûts d’acquisition des droits et de traduction
se révèlent trop lourds pour l’éditeur, celui-ci peut demander un avis de principe au Cnl sur la
recevabilité et la qualité de l’œuvre avant de présenter un dossier complet.

Le dossier à fournir pour un avis de principe est le suivant :

l’ouvrage en langue originale


le contrat de cession temporaire ou d’option en cours, comportant le prix de la cession totale
une note sur l’auteur et sur l’ouvrage
tout élément complémentaire que l’éditeur jugera utile pour éclairer la commission
Dates de dépôt des dossiers

Les commissions se réunissent 3 fois par an.

Consultez le calendrier pour connaître les dates limites de dépôt des dossiers.

Modalités d’attribution

Toute demande fait l’objet d’un rapport d’expertise présenté aux commissions, qui émettent un avis
sur chaque dossier.

Au vu de ces avis, les décisions d’attribution, de refus ou d’ajournement sont prises par le président
du CNL.

Critères d’examen des dossiers

qualité de l’ouvrage dans sa version originale


pertinence de le traduire en français ou de le retraduire le cas échéant
qualité de l’échantillon fourni ou de la traduction achevée. D’autres critères d’appréciation peuvent
être pris en compte : la rareté de la langue, la priorité donnée à certaines littératures dans le cadre
d’opérations nationales ou internationales et la situation économique de l’éditeur
Montant susceptible d’être accordé

Les subventions accordées sont proportionnelles aux frais de traduction de l’éditeur (sachant que
l’éditeur ne peut prétendre à une aide lorsque la rémunération est inférieure à 18 € le feuillet) :

si la rémunération au feuillet est située entre 18 € et 20,99 €, l’éditeur recevra une subvention
correspondant à 50 % du coût global de la traduction
si la rémunération est située entre 21 € et 25 € le feuillet, la subvention représentera 60 % du coût
global de la traduction. Le calcul de cette subvention sera plafonné à 25 € la page
Modalités de paiement

Les subventions sont versées en deux temps :

50 % sont versés dès la décision d’attribution


50 % sont payés à la parution de l’ouvrage traduit, après vérification que le montant de la
rémunération effectivement versée au traducteur correspond aux estimations fournies par l’éditeur
et que l’ouvrage comporte la mention de l’aide accordée
Si la subvention obtenue est inférieure à 1000 €, elle sera versée en une seule fois à parution de
l’ouvrage et après envoie d’un exemplaire supplémentaire « Service presse ». Afin de permettre au
CNL de promouvoir la diffusion des ouvrages aidés, il est demandé aux bénéficiaires d’aides à la
publication de s’engager à envoyer un exemplaire « Service presse » au CNL.

En application des règles de la comptabilité publique, le montant de la subvention pourra être révisé
si cette rémunération est significativement inférieure aux montants pris en compte pour fixer la
subvention.

Les éditeurs disposent d’un délai de 24 mois à compter de la date de la commission pour mener à
bien leur projet et solliciter le versement du solde de la subvention qui leur a été accordée.

A défaut de réalisation du projet dans les délais prévus, l’éditeur sera dans l’obligation de
rembourser la subvention perçue.

Règles de cumul

Les subventions à la traduction sont cumulables avec chacune des autres aides à la publication :
crédits de préparation, aide à l’iconographie, subventions à la publication et prêts à la publication.

RENSEIGNEMENTS

Centre national du livre


Hôtel d’Avejan
53 rue de Verneuil
75007 Paris

Contacter le département de la création

Dans le cas où l’éditeur obtiendrait l’aide demandée, l’éditeur autorise à titre gracieux le Centre
national du livre à reproduire et représenter la 1ère et 4e de couverture de l’ouvrage faisant l’objet
du présent contrat pour une mise en ligne sur le site de l’établissement dans le cadre de sa
bibliothèque de référence (bibliothèque correspondant aux ouvrages aidés par le Centre national du
livre).

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