Je prends ma plume en l’an de grâce 20..

je retourne à l’époque
où nous avons fait le premier voyage à la recherche du trésor…
Je m’en souviens comme si c’était hier, tout était calme et beau,
la mer était bleue comme un tapis. Notre bateau la « Renaissance »
naviguait à grande vitesse vers le trésor qui se cachait près de l’Île des
Caraïbes. La carte du trésor était en bonne main chez le capitaine
Thomas, moi, Jean-Paul j’étais son premier assistant.
Soudain, deux navires avec un drapeau de pirates apparut devant
nous, l’équipage fut attaqué violemment, nous reçûmes des coups de
feu par toutes les directions, même des bombes, le capitaine, les
marins et moi tout le monde était agité…
Notre navire résistait mais au bout d’une heure d’attaque, nous fumes
vaincus par les bandits. Les pirates arrivèrent, sautèrent l’un après
l’autre sur notre embarcations, nous enchaînèrent le capitaine et moi,
et nous menacèrent de leur donner la carte du trésor sinon ils nous
tueraient.
Le capitaine me clignota des yeux et m’ordonna de guider les
pirates vers un coffre en bas du navire, le chef des pirates mit son
arme sur la tête du capitaine comme signe de menace. Après un
instant, les pirates montèrent avec des cris de joie et tinrent un bout
de papier qu’ils remirent au chef. Ils embarquèrent le plus vite
possible et nous laissèrent enchaînés.
Un marin qui était caché aux toilettes vint à notre secours. « J’ai
donné aux pirates la fausse carte capitaine comme vous me l’avez
signalé » dis-je. « Bien joué Jean-Paul, me dit le capitaine »
Nous embarquâmes vers le trésor, nous le trouvâmes et le
partageâmes, nous fumes devenus les plus riches de la ville, le
capitaine acheta un beau château devant la mer, et moi un joli bateau
de plaisir. Quand j’y pense aujourd’hui, je m’émerveille de mon
courage.
(La scène se passe à l’auberge de l’Amiral-Benbow, un homme fait
apparition, il s’installe sur une table devant la mer.)

- Jim : (une serviette à la main) Bonjour monsieur, que désirez-vous.

- L’homme : (en fixant Jim du regard) un verre de rhum, mon petit.
- Jim : D’accord monsieur, une minute s’il vous plaît.
- L’homme : Viens ici, mon garçon, approche-toi de moi !
- Jim : Me voilà monsieur !
- L’homme : N’est-ce pas la table de mon ami Bill ?
- Jim : Monsieur, veuillez m’excuser, je ne connais personne de ce
nom, cette table est celle d’une personne qui loge ici chez nous que
nous appelons le capitaine.
- L’homme : Bon pourquoi ton capitaine ne serait-il pas mon
camarade ? Il a une cicatrice sur la joue droite et il est extrêmement
aimable surtout quand il boit. C’est bien ça ? Maintenant dis-moi
est-ce que mon ami Bill est à la maison ?
- Jim : Non monsieur, il est en promenade.
- L’homme : De quel côté, mon garçon ? De quel côté ?
- Jim : (en désignant par le doigt) Le voilà qui rentre !
- L’homme : Ah ! Ce sera bien une bonne surprise pour l’ami Bill.