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Filière A.I.I.
COURS
FORMATION CONTINUE
Par :
M. CHAOUI.
INTRODUCTION GENERALE………..…………………………………………………...1
I-1/ Définitions………………………………………………………………………….…..…2
I-2/ Objectifs de l’automatisation……………………………………………………………2
I-3/ Structure d’un système automatisé……………………………………………………..2
I/ INTRODUCTION………………………………………………………………………...13
i
V-3/ Action temporisée……………………………………………………………………...21
V-4/ Action de comptage d’un temps………………………………………………………21
VI/ RECEPTIVITES………………………………………………………………………..22
VII/ STRUCTURES DE BASE DU GRAFCET……………………………………...…...23
X/ MACRO-REPRÉSENTATION………………………….………………………….…..34
I/ INTRODUCTION………………………………………………………………………...36
ii
CH4 : LES MODES DE MARCHE ET D’ARRET……………………………………….44
I-1/ Introduction……………………………………………………………………………..44
I-2/ Marche automatique/ ou de production……………………………………………….44
I-3/ Les marches d’intervention ou de maintenance………………………………………47
III/ EXEMPLE…………………………………….………………………………………...53
I/ DEFINITIONS………………………………………………………………………….....55
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES………………………...……………………..….66
iii
INTRODUCTION GENERALE
Ce cours a pour objectifs de fournir les outils de base pour la compréhension et la mise
en œuvre des méthodes modernes de représentation, d’analyse et de réalisation de systèmes
logiques et séquentiels, il est conçu de 5 chapitres qui sont les suivants :
Le 2ème chapitre s’intéresse à un des outils de représentation d’un automatisme qui est
le grafcet. Sera définit ce qu’est un grafcet, le vocabulaire associé et les définitions
correspondantes, puis ses règles de syntaxe et ses règles d’évolution. De même, seront
décrites les différents types d’actions, les types particuliers de réceptivités et les structures de
base du grafcet. Les deux derniers paragraphes de ce chapitre sont consacrés à l’optimisation
d’un grafcet ; d’une part par la simplification des étapes et transitions redondantes et le
fusionnement des étapes, d’autre part par une macro-représentation de type macro-étape ou
tâche se substituant à une étape du grafcet et facilitant par-là la description des automatismes
complexes.
Des exercices d’application seront traités en travaux dirigés ayant pour objectifs :
1
CH 1 : INTRODUCTION AUX SYSTEMES AUTOMATISES
I-1/ Définitions :
- Les automatismes sont des dispositifs qui permettent à des machines ou des
installations de fonctionner automatiquement.
économique :
précision :
• Améliorer la qualité du produit en asservissant la machine à des critères de
fabrication et à des tolérances qui seront respectés dans le temps.
sécurité :
- Une partie commande qui élabore les ordres pour les actionneurs nécessaires à la
commande du processus, en fonction des consignes qu’elle reçoit à l’entrée et des comptes
rendus d’exécution fournis par la partie opérative (les capteurs). Cette partie commande peut
2
être réalisée par des circuits câblés ou par des dispositifs programmables (automate-
calculateur).
o A C
c
Consignes Traitement r t
a
Processus p
des d i
o t
Signalisations informations r n à e Comptes
n
e e commander u
rendus
u r
s r s
Pupitre de s
commande
et de rs
contrôle
PARTIE PARTIE
COMMANDE OPERATIVE
Automatisme logique :
les ordres et les comptes rendus sont des signaux binaires
Remarque : en plus du dialogue avec la partie opérative, la partie commande échange des
informations avec l’extérieur du système (pilote, usager, surveillant, …) soit en recevant des
consignes ou en fournissant des comptes rendus visuels ou sonores.
- Les consignes sont envoyées à la partie commande via les boutons à la disposition des
usagers.
- Les signalisations indiquent :
3
Exemple 2 :
A B
Ar Av
m
a b
donc : Av=m.b
Av = m.a + b.Av
Ar = b + a.Ar
2/ Etablir le cahier des charges c’est à dire (= description claire, précise sans ambiguïté
ni omission du rôle et des performances de l’équipement à réaliser) décrire les relations entre
la partie commande et la partie opérative et la condition d’utilisation et de fonctionnement de
l’automatisme.
4
Le fonctionnement d’un automatisme séquentiel peut être décomposé en un certain
nombre d’étapes, le passage (ou transition) d’une étape à une autre étape se fait à l’arrivée
d’un événement particulier (réceptivité) auquel le système est réceptif.
Les considérations opérationnelles ont une répercussion sur le plan économique et une
forte incidence sur la manière de réaliser l’équipement.
5
Grafcet : Graphe Fonctionnel de Commande Etape-Transition
Remarque : La mise en œuvre d’un automatisme ne peut s’accomplir qu’à l’aide des 4 tâches
suivantes :
4/ exploitation :
6
Etude et Réalisation d'un Automatisme.
( début )
oui
problème
non
Choix de la technologie
de Commande
Schéma ou programme
Fin
7
III-2/ Equations logiques :
III-3/ Logigramme :
d et
a S
ou et
b
III-5/ Organigramme :
début
oui
d ' organigramme test
fin
non
Appel sous
Opérations programme
Calcul − Traitement
Exemple 1 :
P1 P2
D
m a b D : marche droite.
C
G G : marche gauche
8
Cycle de fonctionnement :
• C en P1.
• Si m = 1 C fait le trajet P1 → P2 → P1
Organigramme :
Début
non
a=1
oui D=0
G=1
non m=1
oui
D=1
G=0
non
b=1
oui
A1
M D P2
Cabine
P1
A2 C
Cycle de fonctionnement :
9
Organigramme :
Début
Lire P1 , P2
non
P1 = 1
oui
non
P2 = 1
Lire A1 , A2
oui
non
A2 = 1 Lire A1 , A2
oui
non
Action M=1 A1 = 1
oui
Lire P1 , P2
Action D = 1
non
P2P2= 1 Lire P1 , P2
oui
non
P1 = 1
oui
Remarque :
Si on a 4 niveaux :
10
Exemple 3 :
D
C
G
P.H.
Po , ouverture, fermeture pince E1
DP MP
Pince E2
E3
P.B.
P1 P2 P3
Ph : Pince en haut.
Pb : Pince en bas.
Pi : chariot en positions Pi (i=1,2,3).
Ei : boutons poussoirs.
Cycle de fonctionnement :
1/ descente pince.
2/ fermeture pince.
3/ Montée pince.
4/ transfert. (D ou G).
5/ descente.
6/ouverture (dépôt de l’objet).
7/ Montée.
11
Fin de courses :
Début
Pi : présence de P en position i.
Ph : pince en haut.
Pb : pince en bas.
Lire P1 , P2 , P3
Organigramme :
non
∑P =1 i
oui
Lire E1 , E 2 , E3
non d = P1 ( E 2 + E3 ) + P2 E3 .
g = P3 ( E1 + E 2 ) + P2 E1 .
non
d=1
oui
g=1
MD non
oui
MG
non
P
Pi = 2 ou
oui P3
non
P
Pi = 1 ou
oui P2
oui
Lire PH,PB,Po
non
P.B=1
DP=1
oui
Po = 1 non
oui
Po =0
Po = 1
MP 12
CH2 : DIAGRAMME FONCTIONNEL : GRAFCET.
I/ INTRODUCTION :
On peut toujours considérer qu’un système automatisé évolue en passant par une
succession d’étapes, auxquelles sont associées une ou plusieurs actions. Le passage d’une
étape à la suivante s’effectue généralement lorsqu’une condition ou «réceptivité » est remplie.
Le principe, lors d’une modélisation par grafcet, est de représenter l’automatisme par un
ensemble d’étapes auxquelles correspondent «les actions » reliées entre elles par des
«transitions » auxquelles correspondent les réceptivités.
étape initiale
0
Transition
(1)
1 Fermeture pince
(2) a.b
Action
2
réceptivité
(3)
étape
• Une étape est représentée par un carré numéroté. On l’associe à une action ou bien
une étape est seule ≡ attente ou synchronisation d’actions (si on veut indiquer
qu’elle est «active » à un instant donné, on dessine un point au-dessous du numéro
dans le carré).
• Etape initiale : Elle est représentée par un carré doublé. Elle correspond en général
à une situation de repos.
• Action : une action associée à une étape est représentée par un rectangle relié
horizontalement au carré correspondant associé à l’étape.
• Une liaison orientée : est représentée par une ligne verticale qui relie les étapes
entre elles (le sens de haut en bas sauf mention contraire).
13
• Une «transition » entre deux étapes, décrit l’état après une action (fin de course,..) ;
elle est représentée par une barre perpendiculaire à la liaison orientée
correspondante. Parfois elle est repérée par un numéro entre parenthèses.
II-2/ Définitions :
a/ Etape :
2. 2
ou
Une ou plusieurs actions peuvent être associée(s) à une étape. Elles traduisent ce qui
doit être fait chaque fois que l’étape à laquelle elles sont associées est active.
Remarque 1 : Les actions peuvent être soit externes : commander une action de la PO. Soit
interne propre à l’automate (comptage, changement de registre, …)
Remarque 2 : Une étape sans actions est une étape d’attente ou de synchronisation.
Remarque 3 : Des actions simultanées peuvent avoir lieu pendant la même étape.
14
Action 1
i Action 2 ou i Action 1 Action
Action22 Action 3
Action 3
c/ Transition :
Elle indique la possibilité d’évolution entre étapes. Cette évolution s’accomplit par le
franchissement de la transition.
Une transition est validée si l’ ou les étapes(s) la précédant est (sont) actives(s).
Représentation graphique :
20
10 100 101
11
21 22
102
d/ Réceptivité :
C’est une équation logique, associée à la transition. Elle peut être vraie ou fausse.
De même une réceptivité est soit interne : exp. : fin de temporisation, fin de comptage.
soit externe : exp. : état d’un capteur, fin de course, bouton
poussoir.
15
Remarque 2 : une réceptivité particulière : le temps.
Réceptivité = une durée écoulée depuis le début de l’activation d’une étape comprenant
elle-même un comptage du temps déclaré par « T = q s ».
10 Action A1 T=10s
t/X10/10s
durée
11 étape origine du temps
e/ Liaison orientée :
1 1
Configuration interdite
Remarque : S’il n’y a pas de transition, on valide une transition toujours vraie par « =1 ».
16
2/ Deux transitions ne se succèdent jamais sans étape entre elles.
(j)
non i oui
(j+1)
Configuration interdite
Une transition est franchissable si les deux conditions suivantes sont remplies :
1/ toutes les étapes qui précédent (étapes d’entrée) la transition sont actives. On
dit que la transition est validée.
Exemple :
2 2 2 2
. .
17
Deux autres règles d’évolution moins courantes, doivent être respectées :
- avant - - après -
. .
r1 r2 r1 r2
. . .
10 1 11 2
11 2 h
. .
La transition (2) est franchissable si X2 = 1 et h.X11 = 1, les transitions (1) et (2) sont
simultanément franchies.
18
Règle 5 : Activation-désactivation simultanés
. .
h h
- avant - - après -
Exemple :
0.
(1) ↑a . b
1.
(2) ↑a
2.
↑a
On pose b =1.
à t = 0 X0 = 1
↑a = 1 et b = 1
à t=1
X1 = 1 et X0 = 0
(1) ⇒ X0 = X1 = 1
X0 = 0 et X0 = 1
à t =2 (1) si ↑a . b = 1 ⇒ X1 = 1 et X0 = 1
(2) si ↑a = 1 ⇒ X2 = 1 et X1 = 0
19
V/ DESCRIPTION DES ACTIONS :
Une action continue se poursuit tant que l’étape à laquelle est associée reste active.
r1
r1
r2
A10 A10 = X10
r2
L'action A10 associée à l'étape 10 dure tant que l'étape 10 est active.
Remarque :
Si une action doit être maintenue pendant un certain nombre d'étapes, on répète l'ordre
d'action pour toutes les étapes concernées.
Une action conditionnelle est une action continue dont l’exécution est soumise à la
réalisation d’une condition logique C.
On note cette condition par un tiret dessiné à la partie supérieure du rectangle qui
représente l’action.
C
r1 r1
11 A11 ou 11 A11 si C
r2 r2
r1
X11
r2
20
V-3/ Action temporisée :
Quand la condition logique d’une action conditionnelle est relative au temps, On dit qu’il
s’agit d’une action temporisée.
t/X12/10 s t/X12/5 s
X12
Action A12
action retardée
10s
t/X12 /10 s = 1 après 10 s. L’action A12 est exécutée si 10 s se sont écoulés depuis le début de
l’activation de l’étape 12 et si l’étape 12 est active.
t/X12 /5 s = 1 tant que t < 5 s. L’action A13 sera exécutée si 5 secondes ne se sont pas encore
écoulées depuis le début de l’activation de l’étape 12 et si l’étape 12 est active.
21
VI/ RECEPTIVITES :
Deux formes particulières des réceptivités souvent rencontrées sont les réceptivités
fonction du temps et les réceptivités caractérisant un changement d’état.
comptage de temps
10 T=10s X10
10s
X11
(1) t/X10/10s
20s
11 T=20s X12
(2) t/X11/20s
12
Le changement d’état que l’on veut détecter peut être matérialisé par le passage d’une
variable a de l’état logique a = 0 à l’état logique a = 1 (front montant) désigné par "↑a" ou
bien l’inverse (front descendant) "↓a".
a
10 Action A
b
↑a
X10
12 Action B
↓b X12
14 Action C X14
Remarque :
22
10 Action A
−
a
11 Action A
a
12 Action B
b
13 Action B
−
b
14 Action C
a0
1
a1
2
an
1 A0
10 A10 11 A11
a1 a2 a3 a10 a11
2 A1 3 A2 4 A3
b1 b2 b3 12 A12
divergence en ou convergence en ou
23
Remarque 1 : Une divergence entraîne automatiquement une convergence.
Cahier de charges :
Un code numérique, saisi par clavier, conditionne l’ouverture d’une porte. L’ouverture de
la serrure ne peut se faire que par une combinaison de 4 chiffres actionnés dans le bon
ordre et choisie à l’avance (1920). Toute fausse manœuvre provoque une alarme sonore
qui bloque le dispositif lequel ne peut être remis en service que par action manuelle d’un
opérateur via une clé de déverrouillage.
Grafcet fonctionnel :
1 chiffre ≠ de 1
chiffre 1
2 chiffre ≠ de 9
chiffre 9
3 chiffre ≠ de 2
chiffre 2
4 chiffre ≠ de 0
chiffre 0
5 Commande de 6 Alarme
la serrure
porte fermée effacement manuel
Remarque 2 : Ces réceptivités peuvent être rendues exclusives pour rendre des séquences
exclusives et résoudre les problèmes de conflits.
Exemple :
12 12
24
VII-3/ Grafcet avec séquences simultanées :
10 A10
a10
20 A20 21 A21
12 A12
a12.m a12.m
13 A13
a13
14 A14
a14
15 A15
12 A12
a12
13 A13
a13
14 A14
a14.m
a14.m
15 A15
25
VII-6/ Attente d'événements :
1 A1
S1 a1
2 A2
a2
3 A3 4 A4 5
a3
a4
6 A6
S2
Si certaines actions d’une séquence S1 sont interdites lorsque d’autres actions d’une
séquence S2 ont lieu on peut faire dépendre le franchissement des transitions de S1 des états
actifs des étapes correspondantes de S2.
Exemple :
2 5
(1) a.X6.X7 c
S1 3 A3 S2 6 A6
b d
4 A4 7 A7
26
VII-8/ Synchronisation :
10. 20
. 10. 20
.
partie commune
11 21 11 21
.1.
libération de la ressource
B1
S1
B1 indépendant.
B2 synchronisée sur un certain degré
d'évolution deB1
B2
Synchronisation S2
de B2/B1
27
Remarque : Cette première partie du chapitre sur le grafcet peut être résumée sur un même
dessin, englobant les principales définitions et structures du grafcet que nous avons
développées antérieurement.
étape initiale
1
étape
m action
2 A
transition réceptivité
a début de séquences simultannées
réceptivité liée
à l'activité 3 B 5 C
d'une étape
b.X 5 ↑c réceptivité
impulsionnelle
4 D 6
étage de
synchronisation
liaison orientée d fin de séquences simultannées
7 E
sélection de séquences
reprise de séquence e e u
action conditionnelle
8 F 10 H
f i.j i.j
9 G 11 I
k
réunion de séquences
réceptivité fonction du temps 13 T = 45 s
action d'initialisation
t/X13/45 s de comptage d'un temps
28
VIII/ TRAITER UN EXEMPLE : COMMANDE D’UNE PERCEUSE :
VIII-1/ Description :
La perceuse se compose d’un bâti fixe et d’une console mobile par rapport au bâti. La
console supporte la broche et le moteur d’entraînement. Les pièces à percer sont
approvisionnées et fixées manuellement sur un montage solidaire du bâti.
b1
b2
Approche
grande vitesse
Course de travail
petite vitesse
29
VIII-3/ Grafcet fonctionnel (1er niveau) :
1 Attendre
départ cycle
broche en position haute (h)
descendre en grande vitesse
2 + rotation de la broche
approche terminée (b1)
descendre en petite vitesse
3 + rotation de la broche
position basse (b2)
remontée engrande vitesse
4 + rotation de la broche
- des actionneurs.
- des capteurs.
m
m
.
.
.
.
a- a0
a1 a0
a1
distributeur
double effet distributeur
simple effet
a2
a2
30
Grafcet avec distributeur à double effet :
m.a0
2 a+ GV RB
La vitesse du vérin est réglée par des
a1 étrangleurs placés sur les orifices
3 d’échappement du distributeur.
a+ PV RB
a2
4 a- GV RB
a0
(1) m.a0
2 a GV RB
(2) a1
3 a PV RB
(3) a2
4 GV RB
(4) a0
Etape 4 sans ordre de remontée associé, en effet le rappel du distributeur s’effectue par
ressort. Par contre cette étape valide la transition (4) de réceptivité a0 (position haute du
poinçon) il y a bien changement de comportement.
On ne traitera que le cas des étapes auxquelles sont associées des actions à niveau (ou
continues).
Méthode :
31
Définition : une étape i est implicite si elle simultanément active avec d’autres étapes
dites étapes implicantes de l’étape i.
c- Modification du grafcet :
Il suffit qu’une des étapes implicantes soit active pour que l’étape implicite le soit aussi.
On conçoit donc qu’on va pouvoir supprimer l’étape implicite et toutes ses liaisons
d’entrée et de sortie et reporter les actions associées sur les étapes implicantes.
Remarque : C’est une méthode simple, sauf qu’elle devient fastidieuse dès que le nombre de
situations est important. Mais elle est programmable grâce à son caractère systématique.
Exemple 1 :
r1
r1
1 A1 3 A3 1 A1 A3
2
r2
A2 ⇔ 2
r2
r3
A2 A3
r3
Exemple 2 :
0
0
r1
r1
1 A1 3 A2 1 A1 A2
⇔
r2 r2 r2
2 A3 4 2 A3
r3
r3
X3 implicite de X1 implicante.
X4 implicite de X2 implicante.
32
IX-2/ Recherche des transitions redondantes :
Des transitions identiques (mêmes étapes d’entrée et mêmes étapes de sortie) sont
regroupées en une transition unique dont la réceptivité est la somme logique des réceptivités
associées aux transitions identiques regroupées.
Exemple :
1 2 1 2
Alors les étapes 1 et 2 sont fusionnables en une seule étape appelée étape de fusion. Les
actions associées à l’étape de fusion deviennent conditionnelles. On y trouvera l’activité de
l’étape fusionnée 1 et l’activité de l’étape fusionnée 2.
Exemple :
r1
(1)
r1 r2 r2
1 A1 (1)
33
Remarque :
X/ MACRO-REPRESENTATION :
b/ Objectifs :
X-2/ Macro-étape :
E30 A30
étape d'entrée
r30
4 A10 31 A31
ensemble d'étapes
r10
Macro-étape et de transitions (sans
M30 M30 lien avec l'extérieur
=1 39 A39
12 r39
34
b/ Règles de macro-étape :
c/ Symbole de macro-étape :
30 étape d'entrée
r1 X11+X13
1 A10 31 A31
r10
11 appel 1
X40 appel 2
39 A39
12
retour 1 r39
40 étape de sortie
13
retour 2 X11 . X13
X40 ou temporisation
tâche
35
CH3 : MATERIALISATION DU GRAFCET
I/ INTRODUCTION :
La réalisation de la solution adoptée peut alors se faire soit à l’aide d’une logique câblée ou
d’une logique programmée.
Cette technologie est réalisée à partir de circuits logiques (portes logiques et bistables).
Elle permet de concevoir un automatisme en choisissant les composants appropriés
(électroniques, électriques ou pneumatiques) et en adoptant les câblages ; les deux réalisations
câblées possibles se font à partir de mémoires élémentaires (cas de la bascule RS) ou à partir
des mémoires intégrées dans un module (cellule) (cas de séquenceurs ou registres).
S
S Q S Q
R Q R R
Symboles Chronogramme
S = Set = marche
R = Reset = arrêt
36
b/ Principe de la réalisation par bascule SR (Grafcet linéaire):
- A chaque étape i du grafcet, est associée une variable Xi égale à 1 si l’étape est active
et à 0 si elle est inactive.
La synthèse de l’automate est alors le problème du calcul des entrées (Ri, Si) des bascules et
des sorties (actions) de l’automate en fonction des sorties Qi (≡ variables d’état Xi) des
bascules.
Une étape est activée si l’étape précédente est active et si la réceptivité d’entrée est vraie.
- L’entrée Set du bistable est donc une fonction «et » entre la réceptivité d’entrée de
l’étape associée et la sortie du bistable précédent : Si = Qi-1.ri-1
1 A1 et S Q X1
r1 R Q
2 A2
r1 et S Q X2
R Q
Donc A1 = Q1 = X1 et A2 = Q2 = X2
- Les entrées Ri sont déjà utilisées par l’évolution du séquenceur. On insère alors des
fonctions logiques «ou » faisant intervenir l’initialisation au niveau des entrées Ri.
Ri = Qi+1 + I pour i ≠ 0 , R0 = Q1
37
N.B : Pour être sûr de la mise à zéro des autres bascules, on utilise des bascules RS à
déclenchement prioritaire.
c/ Exemples :
Exemple 1 :
0 Reset B
dcy . ad
1 D set B
b dcy . sd
2 M
a
3 D set B
c
4 M
a
équations de commande :
S 0 = I + a.X 4 R 0 = X1 + X 3
S1 = ad.dcy.X 0 R1 = I + X 2
S 2 = b.X 1 R 2 = I + X3
S 3 = X 0 .dcy.sd + a.X 2 R3 = I + X4
S 4 = c.X 3 R 4 = I + X0
équations de sortie :
Reset B = X 0
set B = X1 + X 3
D = X1 + X 3
M = X2 + X4
38
Initialisation et
sd
Reset B
dcy ad
ou X0 et et
S Q
R Q
ou
set B
D
b
X1
S Q et
R Q
ou
X2 a ou
et
S Q
R Q
ou
X3 c ou M
et
S Q
R Q
ou
X4
S Q
a et
R Q
ou
39
Ses inconvénients :
- Plus le nombre d’étapes augmente, plus le câblage de l’automate est important et donc
délicat.
- C’est une solution figée pour une application particulière. Toute modification de
l’automatisme impose une modification fondamentale du câblage voire un changement
des composants.
Exemple 2 :
Un puisard sert à collecter les eaux de pluies qui s’infiltrent dans le sol autour de la
cavité de celui-ci.
Pour éviter le débordement d’eau en cas d’afflux trop important, on place deux
pompes P1 et P2 et un détecteur de niveau.
N3
N2
N1 P1 P2
Le grafcet :
1
N2
2 P1
N3
N1 3 P1 P2
N2
40
Ni : niveau couvert
Ni : niveau découvert.
équations de sortie :
P1 = X 2 + X 3
P2 = X 3
équations de commande :
S1 = X 2 N 1 + I R1 = X2
S 2 = N 2 X1 + X 3 N 2 R 2 = X1 + X 3 + I
S3 = X 2 N 3 R 3 = X2 + I
I P2
ou
P1
Remarque :
- Solution : Il faut interdire à une même variable X1 d’être câblée à la fois sur Sj et sur Rj
d’où l’utilisation «d’étapes fantômes » de manière à ce que toute boucle du grafcet
comporte au moins 3 étapes. On transforme alors le grafcet précédent en celui ci-dessous.
41
1
N2
2 P1
=1
3 P1
N3
N1 4 P1 P2
N2
S1 = X 3 N 1 + I R1 = X 2 P1 = X 2 + X 3 + X 4
S2 = X1 N 2 + X 4 N 2 R 2 = X3 + I P2 = X 4
S3 = X 2 R 3 = X1 + X 4 + I
S4 = X 3 N 3 R 4 = X2 + I
II-2/ Conclusion :
L’intérêt d’une telle méthode se basant sur la logique câblée pour la réalisation d’un
automatisme réside dans :
- Plus le nombre d’étapes augmente, plus le câblage de l’automate est important et donc
délicat.
42
- C’est une solution figée pour une application particulière. Toute modification de
l’automatisme impose une modification fondamentale du câblage, voir un changement de
composants.
Une des solutions proposée est la réalisation de l’automate par la logique programmée.
Cette réalisation est plus fiable, facilement modifiable et moins coûteuse au niveau conception
et maintenance.
Contrairement à la logique câblée pour laquelle le fonctionnement est figé par le câblage,
la logique programmée à base de programmes modifiables à volonté, fonctionne
indépendamment du câblage.
- Soit de type «standard » tel les microcalculateurs, les PLA (Programmable Logic Array).
- Soit de type «machines spécifiques » telles : les automates programmables, les micro-
systèmes spécifiques (à microprocesseurs ou micro-contrôleurs ).
Les calculateurs industriels sont des outils très performants dotés d’une capacité étendue
et d’une rapidité d’exécution très élevée particulièrement adaptés au traitement de
l’information mais ils présentent l’inconvénient de ne pas pouvoir supporter les milieux
agressifs.
L’automate programmable quant à lui est un calculateur logique dont le jeu d’instructions
est volontairement réduit. Il est destiné industriellement à la gestion de processus séquentiels
ou combinatoires dans des conditions d’environnement difficiles, possède une constitution
modulaire en fonction des besoins de l’automatisme (extension ultérieure possible) et assure
un encombrement réduit.
43
CH4 : LES MODES DE MARCHE ET D’ARRET
I-1/ Introduction :
0
dcy.CI
1 A1
r1
2
Cycle
rn
Remarque : Parfois il est demandé de ne dérouler le cycle qu’une seule fois même si
l’information de départ cycle est maintenue. Ce fonctionnement peut être réalisé soit :
44
0
dcy.CI
1 A1
r1
2
Cycle
rn
n+1 étape d'anti-répétition
dcy
Après l’ordre de départ cycle (dcy) donné par l’opérateur, le cycle de fonctionnement
se répète indéfiniment jusqu’à ce que l’ordre d’arrêt de cycle soit donné. Cet ordre a pour but
d’empêcher l'exécution d’un nouveau cycle mais ne provoque l’arrêt du cycle en cours.
1er cas : Les conditions de marche automatique sont réalisées par un grafcet à part (un grafcet
auxiliaire) qui correspond à une mémorisation des informations dcy (départ cycle) et acy
(arrêt cycle) par la partie commande. Les deux étapes correspondantes sont la marche
automatique pour dcy et l’arrêt pour acy. Le cycle principal doit donc tenir compte au début
de son évolution (commencement) de l’état actif de l’étape représentative de la marche
automatique soit X101 tant que cette étape restera active, le cycle principal évoluera en
permanence. Par contre si l’information X101 disparaît par l’information acy à l’étape 100. Le
cycle s'arrêtera à l’étape initiale en attente de la marche automatique.
45
0
X101.CI
100 Arrêt
1 A1
dcy. acy
r1
101 Marche automatique 2
acy
n An
rn
2ème cas : Un commutateur à deux positions marche automatique ou marche cycle par cycle
permet de choisir entre deux bouclages différents l’un réalisant la marche automatique et
l’autre réalisant la marche cycle par cycle via l’information dcy qui doit être présente au
démarrage.
Auto cyc/cyc 0
dcy
dcy.CI
1 A1
r1
2
n An
rn . cyc/cyc
rn . auto
Remarque : L’information cycle par cycle est une demande d’arrêt équivalente à acy sauf
que cette fois la mémorisation des informations auto et cycle/cycle est réalisée sur la partie
opérative par la position du commutateur (et non par la partie commande dans le cas
précédent).
46
I-3/ Les marches d’intervention ou de maintenance :
Ces modes de marche ne seront exécutées que par un agent de maintenance qui connaît
de manière très précise la machine et ses possibilités. On distingue deux types de marches
d’intervention (les plus connues la marche manuelle).
10 A10
100 10 A10
Av r10(E/E+ E/E . Av)
E/E E/E
11 11 A11
A11
r11(E/E+ E/E . Av)
r11 . E/E r11 . E/E
101
structure plus simplifiée
Av
b/ Marche manuelle :
L’exécution d’une action est directement liée à un ordre manuel (bouton poussoir).
Lors de la marche manuelle, l’opérateur se substitue à l’automatisme. La marche manuelle est
généralement asservie à certaines sécurités, soit les sécurités de niveau 1 (qui doivent toujours
être prise en compte) ou les sécurités de niveau 2 (sécurités non essentielles) ou les deux. La
marche manuelle est dite asservie si ces deux sécurités sont assurées et non asservie si seules
les sécurités de niveau 1 sont assurées. L’exécution d’une action est directement liée à un
ordre manuel.
47
MAN
0 Commande manuelle
Auto.CI
Exemple :
P1 P2
MD
A B MD : marche droite.
C
dcy MG MG : marche gauche
Auto MAN
BP1 → MD
BP2 → MG
(c)
P1→ P2 → P1
A . MAN+MAN
48
II/ LES MODES D’ARRET :
Ar
10 A10 10 A10
r10 r10 . Ar
arrêt momentané : Ar = 1 Ar
11 A11 11 A11
r11 r11 . Ar
X21
Arrêt 6 action A
20
"marche" r6.X21 X21
7 action B
21 Validation des actions
r7.X21
"arrêt"
Un arrêt d’urgence provoque l’annulation de tous les ordres de commande qu’ils soient
manuels ou automatiques. Un arrêt d’urgence permet aussi de réinitialiser les grafcets par une
remise à zéro du ou des cycles c’est à dire l’activation de toutes les étapes initiales et
désactivation de (ou simultanément) toutes les autres étapes. Avec ou sans cycle de
dégagement (séquence spécifique par laquelle peut transiter l’automatisme après un AU avant
de repasser à l’étape initiale).
49
0
dcy.CI
10 A10 Au
r10 . Au
11 A11 Au
r11 . Au
traitement
d'urgence
Conditions Initiales
CI Au
1 Action A
r1 Au
2 Action B
r2 Cycle
rn
50
a.2/ Figeage à une situation quelconque de l’automatisme :
Dans ce cas, l’Au force à zéro toutes les réceptivités et interdit toute évolution de
l’automatisme. A la disparition de Au, l’automatisme reprend à partir de la situation où il a été
figé.
0
Au . CI
1 Action A
Au . r1
2 Action B
Au . r2 Cycle
Au . rn
Remarque : Les procédés a.1/ et a.2/ peuvent être combinés ensemble figeant
l’automatisme et inhibant les actions en même temps.
0
Au . CI Au
1 Action A
Au . r1 Au
2 Action B
Au . r2 Cycle
Au . rn
51
a.3/ Figeage à la situation initiale :
0
Au . CI
Au
1 Action A
Au . r1
Au
2 Action B
Au . r2 Cycle
Au
Au . rn
Au
Au . R1 Au
1 A1
Au . R2 Au
2 A2
Au
Au . R3
Poursuite du vers ce qu'il faut faire
déroulement en cas d'arrêt d'urgence
de cycle
Remarque :
Quand dans un automatisme, il faut prendre en compte les sécurités, on a deux façons de
procéder possibles :
52
1- «Grossir le grafcet », c’est à dire inclure dans le grafcet décrivant le fonctionnement
normal, toutes les sécurités ce qui a pour avantage de représenter dans un seul grafcet
toutes les situations auxquelles l’automatisme est astreint et les informations relatives à
ces situations par contre le grafcet peut devenir lourd voir illisible.
2- La deuxième solution consiste à décomposer le fonctionnement de l’automatisme en
plusieurs grafcets l’un représentant le fonctionnement principal, l’autre (ou les autres)
traduisent les sécurités ce qui a pour avantage de dégrossir le grafcet, le rendre lisible et
compréhensible. Toutefois un effort de synthèse est nécessaire (indispensable) pour
extraire de ces grafcets tous les aspects du fonctionnement de l’automatisme.
III/ EXEMPLE :
Un chariot C se déplace sur des rails de guidage dans les 2 sens de marche gauche (G) et
droite (D) entre 2 positions a et b. Au poste a le chariot est au repos. Lorsque la consigne m
lui est donnée, il doit effectuer un aller et retour aba. L’état de repos du chariot est visualisé
par un voyant (V). a et b sont deux contacts de fin de course. m est un bouton poussoir. Le
déplacement du chariot est commandé par un moteur électrique à 2 sens de marche (G et D).
Un commutateur à deux positions auto/ cyc/cyc permet de choisir entre deux bouclages
différents l’un réalisant la marche automatique et l’autre réalisant la marche cycle par cycle.
Le moteur est protégé par un carter si ce carter est ouvert ( c ) le moteur doit être
immédiatement arrêté ; Il peut redémarrer dès que le carter est fermé. Un voyant d’alarme
(Al) signale l’ouverture du carter en cours de cycle.
Le moteur est aussi protégé contre les surcharges via un capteur (de température-
surintensité) qui fournit l’information ds signalant cette surcharge. Dès l’apparition du signal
ds, le moteur est arrêté et il ne peut redémarrer qu’après 10 s et que le signal a disparu. Un
voyant lumineux (VS) signale la surcharge. D’autre part un bouton poussoir «coup de poing »
au permet à l’opérateur de commander l’arrêt d’urgence qui ramène immédiatement
l’automatisme dans la situation initiale où toute action est inhibée, le fonctionnement normal
reprendra à partir de cette situation, après annulation de l’arrêt d’urgence au .
53
0 c . a . au : V
c . a . au .↑m
(t/X3/10s). ds . au
T=10s
si c : D au
1 3 VS
si c : Al
si c : Al
ds . au .b au
b . au
(t/X4/10s). ds . au
si c : G T=10s au
2 4 VS
si c : Al
si c : Al
ds . au .a
a . auto . au a . cyc/cyc + au
solution globale
Validation
des actions
10 Marche 20 D, G
au ds(X1+X2)
grafcets de sécurité
11 Arrêt 21 T=10s
d'urgence VS
au
(t/X21/10s).ds
grafcet marche-arrêt
0 si c.a.X10 : V
c.a .↑m .X10
X11
1 si c.X20 : D
si c : Al
b . X10
X11 si c.X20 : G
2
a . cyc/cyc+X11 si c : Al
a . auto . X10
grafcet principal
solution fractionnée
54
CH5 : AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS : EXEMPLE
MICROLOGIX 1000 D’ALLEN BRADLEY
I/ DEFINITIONS :
Un automatisme combinatoire est un système dans lequel à une combinaison des entrées
correspond une combinaison et une seule des sorties.
(signalisation)
f(entrées)
BP
Un automatisme logique est séquentiel si à une situation des entrées correspondent diverses
situations des sorties suivant l’état précédent du processus. La connaissance des entrées ne
suffit plus à définir les sorties, il faut aussi connaître la situation antérieure de l’automate.
E
f(E, S t−1 ) St
Retard
Bien que la vocation principale d’un automate est essentiellement numérique, les entrées-
sorties sont du type tout ou rien ou groupes d’entrées/sorties associés pour former un mot
numérique, l’API peut admettre des tensions analogiques sur ses entrées-sorties, ce qui
permettra de réaliser des automatismes continus et discontinus en régulation et en
asservissement.
55
Un API est un boîtier lié à l’extérieur par deux flux de signaux :
La logique programmée est basée sur les méthodes et le matériel informatique permet de
remplacer la multitude des cellules élémentaires (et, ou, pas, …) reliés entre elles par câblage
par une seule de chacune des fonctions élémentaires de base appelées à la demande et mises
en relation avec les entrées-sorties ou avec d’autres fonctions suivant les ordres donnés par un
programme placé en mémoire.
Unité centrale
Dialogue Préactionneurs
Carte Mémoire Carte - distributeurs
Directives de sortie
d'entrée - contacteurs
de fonctions
ALU
diverses
Processeur
Signalisations
Alimentation
La vocation principale d’un API est de piloter des machines ou des procédés équipés
uniquement de capteurs «tout ou rien » et d ‘actionneurs possédant 2 états stables- la liaison
56
entre la logique programmée et le système extérieur est assurée par des interfaces d’entrée et
de sorties qui assurent le transfert d'information.
• Les entrées-sorties sont principalement binaires, bien que certains appareils possèdent
des entrées-sorties numériques et parfois analogiques. Si l’automate programmable est
de conception monobloc, il a une capacité donnée de mémoire et un nombre fixe
d’entrées-sorties. Au contraire si l’automate programmable est de conception modulaire,
le nombre de cartes d’entrées-sorties peut être ajusté en fonction des besoins de
l’application. Pour une configuration moyenne, le coût des entrées-sorties dépasse
fréquemment la moitié de l’investissement total.
Les cartes de sortie intègrent aussi des modules intégrés permettant l’isolement entre
l'automate et les actionneurs par souci de protection. Les niveaux de sortie usuels : 5-24-
48-125 V continu ou 24-48-120-220 V alternatif.
- Isolation
optoélectronique Amplificateur protection protection
en continu
de puissance court-circuit sur-tension Actionneurs
- Transformateur
en alternatif
par limitation
du courant ou
par fusible
Remarque :
57
- Les entrées-sorties analogiques permettent de traiter des signaux à évolution continue tel :
pression-température pour les signaux d’entrée et de commande de variateurs de vitesse
ou de dispositifs de régulation pour les sorties. Les automates de ce type sont équipés de
modules pour la conversion AN en entrée et la conversion NA en sortie.
• Une carte processeur (unité centrale) c’est le véritable chef d'orchestre de la machine.
Elle permet la lecture et l’interprétation des instructions constituant le programme
inscrit en mémoire et en déduit les opérations à effectuer par l’ALU.
• Une mémoire qui sert de support au programme. De même pour les entrées-sorties si
l’automate est de conception monobloc sa capacité de mémoire est fixe. Au contraire si
l’API est de conception modulaire, la capacité de la mémoire peut être étendue par
modularité. Selon le type de mémoire, elle sera utilisée pour stocker le programme ou
les données ou les deux. On distingue différents types de mémoires (RAM- les
mémoires à tores de ferrites-ROM-les mémoires programmables et effaçables
REPROM ou RMM), les EPROM, les EAROM ou EEROM (la lecture plus rapide que
la programmation ou l’effacement, mais ce sont les mémoires programmes de la
majorité des automates récents).
- Le nombre d’entrées-sorties.
- La capacité de la mémoire programme.
- Les fonctions auxiliaires de commandes : temporisation, compteurs, registres,..
58
- Communication DH-485 via un convertisseur AIC+(1761-NET-AIC). Il permet aussi de
communiquer avec les processeurs SLC, avec d’autres automates Micrologix, avec des
interfaces opérateurs (qui permettent à l’opérateur d’accéder aux différents paramètres et
caractéristiques de l’installation machine : exemple : Panel View- Micro View) ou des
dispositifs de programmation sur réseau DH 485.
- Une EEPROM intégrée qui conserve le programme et toutes les données.
- Capacité mémoire de 1 k utilisateurs.
- Vitesse d’exécution 2ms/kilo d’instruction.
un contact ≡
un contact à ouverture ≡
bobine ≡
mise en parallèle ≡
A1 A2 A8
A0 A7
A9
59
L'allure de ce schéma est telle qu’on lui donne le nom américain de « Ladder diagram »
ou «schéma à échelle »
- Le langage booléen : C’est la transcription directe des équations booléennes par ligne. Ce
langage est dit européen. La seule différence entre l’équation booléenne et sa transcription
en langage est que le terme calculé est toujours dans le second membre.
Exemple :
(b + s./d)./a = S
- Le langage grafcet ou langage d’étape : A l’aide du grafcet ou des réseaux de Petri, cette
méthode d’étude des systèmes séquentiels associe à chaque séquence une étape permettant
une programmation directe du grafcet. Ce type de programmation permet d’avoir des
programmes clairs et conduit à un gain de temps considérable à la programmation.
- Le langage mnémonique : Les langages précédents sont des langages évolués réservés aux
automates ayant une console de programmation évoluée. D’autres consoles (moins chères)
proposent d’écrire le programme en langage mnémonique très proche du langage machine et
donc plus long à saisir, en effet une équation booléenne y=(AB+C)D se traduirait par :
LDAC B
AND A
STO X1
LDA X1
OR C
STO X2
LDA X2
AND D
STO y
60
Soit le grafcet linéaire :
0 Action A
a
1 Action B
b
2 Action C
c
On mémorise l’état de chaque étape dans un bit interne. A chaque étape Xi (i=0,1,2), on
affecte un bit interne B/i (i=0,1,2)
S
B/0 I/0 B/2 B/1 é
q
0001 u
B/1 e
n
t
i
B/1 I/1 B/0 B/2 e
0002 l
l
B/2 e
B/0 O/0
0003 A
c
B/1 O/1 t
0004 i
o
B/2 O/2 n
0005 s
61
Le même programme peut être simplifié par l’utilisation des bobines SET et RESET ce qui
donne :
0 Action A
a d
1 Action B 3 Action D
b e
2 Action C
c
62
B/2 I/2 B/1 B/3 B/0
0000
P
B/0 a
r
t
i
B/2 e
S
é
B/0 I/0 B/2 B/1 q
u
0001 e
n
B/1 t
i
e
l
B/0 I/3 B/2 B/3 l
e
0002
B/3
B/3 I/4
B/2
O/0
B/0
0004
A
c
t
B/1 O/1 i
o
0005 n
s
B/2 O/2
0006
B/3 O/3
0007
63
B/2 I/2 B/0
0000 S
P
B/2 B/1 B/3 B/2 a
r
R t
i
B/0 I/0 B/1 e
0001 S S
é
B/0 q
R u
e
n
B/0 I/3 B/3 t
S i
0002 e
l
B/0 l
R e
B/3
R
O/0
B/0
0004
A
c
t
B/1 O/1 i
o
0005 n
s
B/2 O/2
0006
B/3 O/3
0007
Allen Bradley – April – CGEE Alsthom – Crouzet – Festo – General Electric – Gould
Modicon – Klocner Moeller – Siemens – Tec – Telemecanique – Texas Instrument ….
64
Bas de gamme I < 128
Milieu 128 < I< 256
Haut 256 < I
• Les AP, bien que de structure informatique se démarquant des mini-calculateurs et des
microprocesseurs par leur conception pour travailler en milieu industriel avec des
contraintes température, parasites, étanchéité, assez sévères d’où une durée de vie plus
longue.
• La programmation des AP est relativement aisée ce qui permet leur utilisation par un
personnel non spécialisé, ni informaticien, ni électronicien.
• La taille des AP est de plus en plus réduite à des prix de plus en plus modéré, a permis
d’adopter de plus en plus des solutions distribuées au lieu des architectures
centralisées d’où un encombrement moindre et des programmes de taille plus réduite
d’où une meilleure maintenance et mise au point et un investissement en matériel
moins élevé. Le prix des petits Automates se révèle souvent < à celui d’un gros.
Remarque : Les solutions distribuées à base de petites unités autonomes sont facilitées grâce
aux réseaux locaux lesquels permettent à ces différentes entités de communiquer entre elles et
ces micro-automatisations se comportent dès lors comme une entité unique et cohérente.
• Le choix d'une solution à base d’AP se fera en se basant sur deux critères : le volume
de l’installation (qui est désigné par le nombre d’E/S) et la complexité de
l’automatisme.
65
REFERENCES BIBLIGRAPHIQUES
[7] Automates programmables industriels Niveau 1, André Simon, Editions L’élan, liège
ou Eyrolles, Paris.
66