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INDUSTRIELLE ET PNEUMATIQUE
Abdelaziz Arbaoui
2020
HYDRAULIQUE
INDUSTRIELLE ET PNEUMATIQUE
Partie 1
Abdelaziz Arbaoui
2020
ii
Contents
Acronyms v
1 Introduction 1
iii
2.1.3 Les pompes à pistons . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
iv
Acronyms
AF Analyse fonctionnelle
v
vi
Chapter 1
Introduction
est constituée principalement d’une structure mécanique animée par des ac-
plus de :
1
Figure 1.1: Structure d’une machine industrielle.
la plupart des cas le réseau électrique). Les liaisons entre ces différents organes
et l’effort qui peut exercer. Parmi les caractéristiques principales d’une ma-
plan permet de situer le domaine de travail des machines selon leurs domaines
2
Figure 1.2: Structure d’une machine industrielle.
P ∗F
IQ = (1.1)
C
3
Dans tout les cas les performances (P) d’une machine sont exigés par le
fiabilité (F) et de diminuer le coût (C) pour avoir un bon indice de qualité. Le
dans le système étudié sont classifier selon s’ils sont des composants actifs, des
utilisés et transmis par les composants actifs. A cette fin, la loi d’intégralité
posant contrôleur :
4
1.3.1.1. Le générateur
Il transforme le flux d’énergie fourni par la source et le restitue sous une nou-
velle forme pour qu’il soit utilisable par les autres composants actifs.
1.3.1.2. Le modulateur
Il transmet l’énergie entre le moteur et l’opérateur. Le flux d’énergie reste de
même nature.
1.3.1.3. L’opérateur
Il réalise l’action à partir du flux d’énergie transmis.
1.3.1.4. Le contrôleur
La fonction du contrôleur des très large, elle inclut la commande et le contrôle.
assurée par l’un des composants actifs, dans ce cas, le composant contrôleur
exemple, des câbles lorsque il s’agit un flux de l’énergie électrique, des conduites
dans le cas de flux d’énergie hydraulique, des arbres dans le cas d’un flux
d’énergie mécanique.
5
1.3.3. Les composants passifs
Tous les autres composants nécessaires au fonctionnement du système. C’est le
cas des bâtis et des réservoirs par exemple. Ces composants ne nécessitent pas
dire que l’activité de conception exige plusieurs connaissances, elle est une
la Figure 1.3) :
Les technologies utilisées pour les besoins de la conception sont connus. Le pro-
6
1.4.2. La conception innovatrice
La conception innovatrice s’intéresse à un produit connu. La décomposition
est nécessaire. Le processus global de conception est remis en cause. Les tech-
jectifs sont larges pour laisser le champ libre à la créativité. Il n’existe pas de
7
Figure 1.3: Les 3 activités de conception.
8
Figure 1.4: Problème de choix.
tributs de chaque alternative, les attributs qui définissent le cahier des charges,
et les critères de choix de la solution optimale. Le terme objet est employé ici
dans son sens général, il couvre, par exemple, un bloc fonctionnel (motorisa-
complet.
et d’autres disciplines.
9
Figure 1.5: Problème de dimensionnement.
pable de :
- Cours magistral.
10
- Des travaux dirigés.
- Un projet personnel : c’est un projet d’étude d’un système dont les exigences
11
12
Chapter 2
Technologie hydraulique de
base
(de refouler un volume de fluide) et de lui fournir en même temps les forces
piston d’un vérin de levage soumis à une charge. En fonction de cette résistance,
il se crée dans le fluide une pression qui augmente autant que nécessaire pour
la pression. Une pompe est donc une source de débit dont la caractéristique
13
Figure 2.1: Les pompes à engrenages.
pignon 3. Le fluide est repoussé dans les espaces des dents 4 vers l’extérieur et
il est refoulé du côté pression (en rouge) hors de ces espaces. Ces pompes sont
à cylindrée fixe.
coulissent des palettes et d’un stator cylindrique excentré par rapport au rotor
14
Figure 2.2: Les pompes à engrenages.
refoulement.
et d’autre au point mort bas. Les pistons au point mort bas coulissent dans
volume. C’est l’aspiration. Les pistons au point mort haut coulissent dans
leur logement et se rapprochent du centre du rotor, il y a diminution de volume.
C’est le refoulement
15
Figure 2.3: Les pompes à pistons radiaux.
16
2.1.3.2. Les pompes à pistons axiaux
Lors de la mise rotation, les pistons vont coulisser dans le barillet de leurs
prend :
18
Figure 2.7: Le distributeur à tiroir .
hydraulique. C’est à cause de cela, que le choix de la solution s’est porté vers
de commande.
19
Figure 2.8: Pilotage électro hydraulique.
par les éléments du circuit les plus fragiles, il faut permettre l’évacuation de
20
Figure 2.9: Les Modes de commande.
Pour chaque classe ISO qui informe sur la viscosité cinématique moyenne à
°
40 C, il existe 5 catégories HH ; HL ; HM ; HV et HG allant de la plus simple
à la plus élaborée. Les propriétés associées à ces catégories sont résumées dans
le tableau suivant :
21
Figure 2.10: Les limiteurs de pression.
22
Figure 2.11: Les Huiles minérales d’usage courant.
23
2.7. Les polluants et les filtres
2.7.0.1. Types de polluants
Les circuits hydrauliques modernes fonctionnent généralement à des pressions
élevées. Il faut donc s’assurer que les fluides hydrauliques conservent leurs
de nature différentes :
c. une source externe par l’aération du réservoir ou par des joints défectueux,
24
Des filtres sont installés dans les circuits hydrauliques pour limiter le nom-
bles. Les lieux d’implantation des filtres dans un circuit hydrauliques sont :
a. à l’aspiration de la pompe,
d. En dérivation,
L’objectif d’un filtre est de bloquer les éléments polluants (particules solides
en priorité) pour que le fluide reste le plus propre possible et compatible avec
filtrants sont souvent des papiers. Chaque filtre installé dans un circuit engen-
dre une perte de charge qui augmente avec le degré de colmatage du filtre et
25
Figure 2.13: Les filtres et positions.
reniflard),Niveau, Thermomètre.
- d’orifice de purge,
26
Figure 2.14: Réservoir.
réalisés par :
des tuyauteries rigides, les plus souvent en acier si les composants à relier
sont fixes,
des tuyauteries flexibles, si les composants à relier sont mobiles entre eux,
des raccords qui permettent la jonction entre les différentes tuyauteries et
composants.
Les tuyauteries rigides sont généralement des tubes en acier. Mais la définition
moyenne ( 160 bar) et haute pression (250 bar) : tubes en acier étiré à froid
(huile minérale),et de tubes en acier inoxydable (fluides synthétiques).
27
Figure 2.15: Conduites et raccords
fluide.
la robe,
le tube
le renforcement.
28
Chapter 3
Démarche de conception des
installations
ne peut être étudié que dans son ensemble. Les paramètres de l’actionneur, par
L’actionneur ne peut être choisi qu’une fois connue l’inertie à entériner, mais
29
3.2. Cahier des charges fonctionnelles
(CDCF)
La connaissance du cahier est nécessaire pour déterminer l’installation adéquate.le
d’énoncés de performance
1. Facteurs dynamiques,
2. Facteurs environnementaux,
3. Facteurs utilitaires,
4. Facteurs économiques.
30
Figure 3.1: Démarche hiérarchisée de conception des installations hydrauliques.
31
Figure 3.2: Facteurs dynamiques.
énoncés de performance
32
Figure 3.3: Facteurs environnementaux.
maintenabilité, etc. Or, quand une solution existe, il est généralement rare
qu’elle soit unique, ce qui permet de mieux tenir compte des paramètres cités
on peut utiliser :
33
Figure 3.4: Facteurs utilitaires.
volumétrique. Elles sont donc caractérisées par leur cylindrée théorique Cy qui
d’entraı̂nement.
34
Figure 3.5: Facteurs économiques.
Pour ces pompes parfaites, sans fuites internes et agissant sur un fluide
régulateurs , distributeurs).
35
3.5.2. maı̂trise des paramètres Pression et Débit
Les circuits hydrauliques ont pour finalité de produire des mouvements de
linéaire.
le débit Q, généré par les pompes ou les accumulateurs, pour les vitesses
des actionneurs.
limiteurs de pression
mulateurs
Le paramètre débit (Q) peut être contrôlé en tout point du circuit par :
36
des distributeurs de débit (Tout ou Rien, ou proportionnels) : traité dans
un chapitre spécifique.
un vérin dont la tige se déplace à 0,1 m/s, il existe plusieurs solutions quant
fonctionnement choisie.
Le diamètre des canalisations est déterminé de sorte que la vitesse fluide soit de
permet d’installer des composants de plus faible taille que la pression de 100
vérin double effet double tige est, lorsqu’il est en position centrale :
∆F 2BS
Rh = = (3.2)
∆x L
S : la section du vérin,
37
Enfin si on désire avoir le meilleur rendement de la canalisation, il est
Ps Pe − ∆P
ηc = = (3.3)
Pe Pe
Soit encore :
Pe − kV 2
ηc = (3.4)
Pe
Dans notre exemple, la vitesse du fluide dans les canalisations est de l’ordre
de 4 m/s. Il apparaı̂t que le rendement avec une pression de 408 bars est
conduites
Sur les circuits hydrauliques courants, tels que ceux qu’on rencontre sur des
L
ξtotal = λ + ξ1 + ξ2 (3.5)
D
ρQ2
∆P = ξtotal (3.6)
2S 2
la perte dans la conduite. La perte de charge subie dans ces lignes par un fluide
38
de densité de 0,8 est donc, si elle est exprimée en bar, comprise entre:
- 8 à 15 m/s dans les tuyauteries haute pression ( une perte de charge de l’ordre
de 2 à 8 bar y est négligeable devant les 150 à 300 bar fournis par une pompe
d’installation hydraulique).
pressurisé.
- 1 m/s dans les tuyauteries basse pression partant d’un réservoir mis à l’air
libre, car, évidemment, la perte de charge ne saurait dépasser (ni même at-
°
sité 0,85 et habituellement à une température voisine de 30 C (viscosité 20
³
consomme 400 cm /s. Supposons qu’initialement ait été monté une conduite
S= 0,2 cm ²
V= 20 m/s
39
Re = 5000(écoulement turbulent)
²
et -4 dans V ), il faut donc prendre :
D0 = 2D
40
HYDRAULIQUE
INDUSTRIELLE ET PNEUMATIQUE
Partie 2
Abdelaziz Arbaoui
2020
TECHNOLOGIE DES INTERFACES ET PRÉACTIONNEURS
HYDRAULIQUES
Figure 1 : Circuit permettant une sortie d’approche rapide puis vitesse lente de
travail.
2. L’HYDRAULIQUE PROPORTIONNELLE
1
- Un distributeur (limiteur de pression…) commandé par cet
électroaimant proportionnel .
Mais beaucoup sont plus complexes, ils ont plusieurs étages hydrauliques et des
dispositifs d’asservissement internes.
Ils sont utilisés lorsque les débits sont grands. Pour ce type la pression de tarage du
tiroir (1) est pilotée en utilisant le limiteur de pression précédent (3), par rapport à la
version conventionnelle, l’effort de l’électroaimant remplace celui qui était délivré par
le ressort manuel.
Ils sont équipés d’un limiteur de pression à réglage manuel (4) pour limiter la
pression maximale de tarage (sécurité dans le cas d’une panne électronique),
certains comportent une boucle d’asservissement interne.
2
Figure5: limiteur de pression proportionnel piloté.
Ils se justifient chaque fois que l’organe récepteur ne peut supporter la pression
maximale du circuit.
3
Figure7: réducteur de pression proportionnel piloté.
a b
4
Figure9: Distributeur proportionnel piloté.
Remarques :
1. Il convient de noter que l’utilisation de cet appareil obéit au même principe que
le réglage du débit à l’aide d’une simple restriction (voir chapitre 2).
2. Sur le marché actuel il existe un autre type de distributeur (voir annexe) qu’on
appelle servovalve, utilisées dans le domaine de l’aéronautique et la robotique,
elles sont d’un prix élevé, exigeantes en ce qui concerne la filtration.
Ce type d’organe est utilisé à la sortie d’une pompe à cylindrée fixe. Un exemple
d’organes double est montré sur la figure11, il permet la régulation de la pression et
du débit en même temps.
Quand la pression en A atteint la valeur donnée par le signal de référence PR, le
tiroir (2) s’ouvre pour régler la pression.
Quand la valeur de cette pression devient inférieure à la valeur de référence le tiroir
(1) règle le débit correspondant au signal de référence Q, le débit excédentaire
passe vers le réservoir lié à T. le tiroir (2) agit pour maintenir une valeur constante de
la perte de charge entre A et P par conséquent le débit est indépendant de la
pression.
5
Le limiteur de pression à réglage manuel (3) opère comme une valve de sécurité.
6
4. LES CARACTÉRISTIQUES DES COMPOSANTS PROPORTIONNELS
Elle montre comment le débit réglé par Elle montre comment le débit réglé varie avec
l’organe varie en fonction du courant de la perte de charge dans l’organe.
référence. Elle donne aussi l’erreur de
zéro
7
c- Gain en pression d- Hystérésis
Ce gain est la pente à l’origine de la La différence max entre deux valeurs réglées
courbe obtenue en traçant, en fonction de obtenues pour une même valeur de la
la course du tiroir, la différence entre les commande lorsqu’on passe de 0 jusqu’au
pressions d’utilisation mesurées lorsque max et lorsqu’on passe du max à 0.
les orifices d’utilisation sont obturés. Il l’hystérésis est mesuré en pourcentage du
donne la meilleure idée du seuil d’un max de la valeur réglée.
organe
Donne le temps nécessaire pour que Elle représente les courbes de réponse en
l’organe fréquence
Atteint en sortie la valeur correspondante A) Variation du gain (entre le courant de
au step du courant. référence et la course du tiroir) en
fonction de la fréquence du signal de
référence.
B) Variation de la phase.
8
Remarque :
On trouve également :
- les caractéristiques géométriques,
- les caractéristiques électriques,
- Les caractéristiques mécaniques et de comportement en fonction des
conditions d’ambiance (pression max, nature du fluide, filtration….).
5. UTILISATIONS DES COMPOSANTS PROPORTIONNELS:
Les organes proportionnels sont l’interface idéale entre les systèmes hydrauliques et
l’électronique, ils sont utilisés dans les chaînes ouvertes (commandes) ou dans les
chaînes bouclées (asservissements), pour atteindre la rapidité, la précision, et la
stabilité des mouvements exigés par les machines modernes.
Ces systèmes sont utilisés lorsque l’on veut, pour des besoins de la production,
qu’un paramètre (vitesse, pression) prend plusieurs valeurs à des instants différents,
ils remplacent les commandes conventionnelles.
La commande hydraulique proportionnelle est assurée par un contrôleur électronique
sans que la valeur de sortie réglée ne soit pas vérifiée par le système. C’est
l’opérateur qui doit contrôler les mouvements en permanence (visual feedback).
Une commande est caractérisée par :
- L’absence de problème de stabilité, pourvu que le système soit lui-
même stable,
- Une grande rapidité, la sortie répond plus vite aux évolutions de
l’entrée, en fonction des caractéristiques dynamique du système,
- Une relative imprécision, due aux imperfections du système ( seuil,
hystérésis…) et à l’effet des perturbations auxquelles il est sensible.
9
Figure14 : exemple d’une commande.
10
Annexe1
Régime transitoires
Coups de bélier
1. Définition
2 P 2 2 P 2V 2 2V
a ( 1) a (2)
t 2 x 2 t 2 x 2
a : la vitesse de propagation de l’onde de pression.
Les solutions des deux équations précédente sont de la forme : (formules d’Allievi)
11
P P0 F t x f t x (3)
a a a a
V V0 1 F t x f t x
a
(4)
P0 : pression initiale,V0 : vitesse initiale,
F t x : expression d’une onde se propageant avec la vitesse a.
a
f t x : expression d’une onde se propageant avec la vitesse -a.
a
B
a
1 BD
eE
(5)
Valeurs numériques :
12
Vo
R
x= -l x=0
Remarques :
1- une fermeture est dite brutale si elle est terminée avant le retour de la
première onde réfléchie, autrement dit pour une canalisation amont de
longueur 1, si elle dure moins de 21/a.
2- exemple numérique : Soit une canalisation dans laquelle un fluide de masse
spécifique 840 kg/m qui s’écoule à 10 m/s ; si a = 1 200 m/s une fermeture
brutale de vanne entraîne une surpression instantanée de : 100 bar .
3- la crainte de ces coups de bélier conduit à limiter les vitesses d'écoulement
dans les canalisations, puisque P est proportionnel à V 0.
4- On voit aussi que, si les valeurs élevées de B /1 BD / eE sont intéressantes
pour la réalisation d'asservissements hydrauliques (voir chapitre2) à hautes
performances, elles sont défavorables, par contre, en ce qui concerne les
coups de bélier.
13
Au temps t = 1/a, cette onde parvient à l'extrémité x = - 1 de la canalisation ou
l'accumulateur impose P = P0 .
Il naît donc une onde F telle que :
F t l f t l
a a d’où pour tout x a a
F t 2l x f t x
a
Remarques :
14
Annexe2
Electronique de commande
Régulation:
Signal d'entrée B :
De façon à éviter les passages brutaux d'une valeur de consigne à une autre, la
plupart des cartes sont munies d'un générateur de rampes assurant, en sortie une
tension d'attaque de la bobine évoluant linéairement jusqu'à sa valeur maximale ou
minimale, si le signal d'entrée 4 prend une de ces valeurs extrêmes en un temps
inférieur à tl, ou t2. Les réglages des temps de montée t l et de descente tl
s'effectuent de façons indépendantes à l'aide des potentiomètres P1 et P2.
Si nécessaire cette fonction rampe peut toutefois être éliminée par pontage des
bornes 5 et 6. Le potentiomètre P3 permet de définir l'amplitude du signal de sortie
du générateur de rampe (gain); son rôle sera défini ultérieurement.
15
Sommateur (D) :
Il effectue la somme:
- du signal issu du générateur de rampes
- du signal dither ( son rôle est d’atténuer l’hystérésis)
- d'une tension constante réglable à l'aide du potentiomètre P4.
Potentiomètres P3 et P4 :
17
18
LES SERVO-ACTIONNEURS ÉLECTRO-HYDRAULIQUES
Figure1: Servo-actionneur.
L’arbre de sortie de l’actionneur prend une vitesse U qui, à ces fuites prés, est
proportionnelle au débit Q.
19
Les performances (puissance, vitesse, rapidité, stabilité, et précision…) d’un tel
asservissement dépendent essentiellement de :
- performances de l’organe de réglage,
- l’actionneur,
- fluide ,
- la charge,
- liaison actionneur-bâti,
- liaison actionneur-charge.
- Frottements…
20
2. Les différents types d’asservissement électrohydrauliques
Un exemple de ce type
d'asservissement est représenté su
la figure3, il a des multiples
applications :
- variateurs hydrauliques ;
- entraînement à vitesse
constante à partir d'une
source à vitesse variable
(production de courant
alternatif sur véhicules) ;
Figure3: exemple d’un asservissement en
- etc. vitesse
2.2. Asservissements en
force
Ce type d’asservissement
trouve ces applications dans
les machines d’essais de
fatigue et dans les systèmes
de sensation artificielle.
21
3. Classification des asservissements électrohydrauliques
Nous étudierons 1a relation entre l’effort et la vitesse dans le cas le plus complexe
d`un actionneur dissymétrique (vérin linéaire simple tige) associé à une distributeur
(servovalve)4 voies.
Le fonctionnement du servo-vérin est décrit par les équations (voir figure 6) :
pour u 0 Qa s Pa P0 uA
Qb s P1 Pb uA
APa F APb 0
22
sA u,F+ u,F+
A
Pa Pa
Pb Pb
Qa Qb Qa Qb
P1 sens extention P0 P0 P1
sens rétraction
P1 P0 F A
pour u 0 u s u0' 1F '
A 1 3 F0
Avec :
2 avec coefficient de perte de charge des orifices
u0 s P1 P0
A 1 3 vitesse d’extension à charge nulle (F=0)
23
Figure7: caractéristiques statiques d’un servo-vérin
Autrement dit, le débit nominal est celui qui est obtenu lorsque toute la pression ∆Pn
est utilisée pour faire passer le fluide à travers les orifices du distributeur.
L’utilisateur désire obtenir un débit donné dans des conditions de charge données. Il
doit savoir à partir des conditions de charge qui sont les siennes, calculer le débit
nominal nécessaire pour pouvoir choisir judicieusement un distributeur convenable.
Nous allons étudier le cas particulier d’un vérin symétrique,dans le cas d’un courant
de commande constant.
On note :
24
Si i est le courant de commande, on sait que les sections de passage étaient :
ski
Le débit s’écrit donc :
soit : QKi P1 P0 Pc
Qn Ki Pn
L’utilisation de ces deux formules permet de calculer le débit nominal, donc faire le
choix du distributeur :
Qn Q Pn
P
Exemple :
25
Les applications des servo-actionneur sont divisées pratiquement en deux partie :
Mouvement de grande charge à hautes vitesse,
Application d’un grand effort à faible vitesses.
La plupart des instabilité rencontrées en pratique sont dus à la négligence de
l’approche fréquentielle du système. Deux aspects sont à considérés :
o raideur hydraulique du système,
o l’inertie de la charge.
26
Figure10 : fonction du transfert d’ensemble.
27
Pour assurer la stabilité du système il faut avoir : Ks < 2 s
Où : s est la plus petite des pulsations suivantes :
- D :pulsation propre du distributeur
( elle est prise d’habitude égale à la pulsation pour
laquelle la phase est 90°).
- 0 : pulsation propre du vérin(entre 10-100Hz).
0
40..A1 1
C.m
2
rad
sec
β=1.4107 Kg/cm/sec2 (module de compressibilité du fluide)
C =course (mm)
m = masse(Kg)
A1 = section coté tige(cm2)
A2 = section annulaire(cm2)
α= A2/A1.
une fois le temps totale du cycle (Ttot) et la course totale(Stot) sont fixés, la vitesse
maximale est donnée par :
Vmax Stot
Ttot Tmin
et par conséquent l’accélération maximale est (voir figure12):
amax Vmax
Tmin
28
Figure12 : cycle de fonctionnement..
Remarque :
Il est claire que pour faire une étude rigoureuse d’un servo-actionneur, il faut prendre
en compte plusieurs autres paramètres :
- L’interface entre la charge et la tige du vérin,
- Les frottement sec,
- Les fuites,
- Le seuil de la servovalve….
29
Figure13: servo-vérin dissymétrique
c- Equation de force
d 2x
PAS A PB S B m 2 fv dx (5)
dt dt
30
Dans le cas, simple, d’un vérin symétrique, si on passe en transformée de Laplace et
on élimine le Pa – Pb entre les équation (3),(4) et (5):
S A S B S
VA VB V
On a la fonction de transfert :
Z(p) 2S 1 1
K D
x(p) Z(p) V p 2S 2
mp fv p
2
V
f
Z(p)
c'est-à-dire : 0 2 1
x(p) Z(p) p p p
0 0 2 0 1
avec :
- 0 Rh : pulsation propre non amortie.
m
fv
- : coefficient d’amortissement réduit.
2 Rh m
- f 0 : gain réduit en boucle ouvert.
Dans notre cas la pulsation pour laquelle la phase est égale à –180° est 0
dans ce cas le module est :
Z f 1
x Z 20
c'est-à-dire que :
f 20
or : Kv f ( gain en boucle ouvert)
donc : Kv 2 0
31
dans ces conditions, la connaissance (ou l’évaluation) du coefficient d’amortissement
réduit (pratiquement entre 0.05 et 0.3) permet la détermination immédiate du gain
maximal que peut supporter l’asservissement. Donc de ses performances
dynamiques maximale, puisque sa constante de temps minimale est :
Tmin 1
f max
5.3. Précision.
Cette relation montre que pour une certaine classe de distributeurs (seuil relatif
constant) :
On améliore la précision en accroissant le gain et on la détériore en accroissant la
vitesse maximale.
32